Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

1764 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 24 Juillet. Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5h7br8nd1z/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

24 Juillet 1914. N 17. -li 'S \ ( il 35e ANNEE. 10 centimes 1© numéro. JOURNAL D'ANVERS administration et rédaction: 35, 2JW, 35 = TÉLÉPMOHfB 2118 l*es mantisciilts t)« pas ren«lu« littéraire, théaIral ârïïstique, mondain >\TAT ^^WTT^TT-D XTAT EP^SET/^T TT> XT A T C^PlT?^T T"D XT A T !..4t*^T/'Vr TT> MAT JLflOB^l^E^rEl^TS: pour la belgique: cib*q f pour l'Etranger : sept f^jlucs IL SERA RENDU COWrTB DE TOUS LES OUVRAGES î*OHT DEUX EXEMPLAIRES ONT ÉTÉ ADRESSÉS A LA RÉDACTION Heures d'Italie. Florence, le 18 juillet. Pourquoi irait-on sur la mer, a dit Pascal, si ce n'est pour le plaisir d'en écrire? Ce mot éclaire assez plaisamment l'état d'âme du voyageur— qu'il aille par mer ou sur la terre ou même par la voie des airs — et qui confie au papier ses impressions. Que son ambifion se borne à raconter ce qu'il appelle ses voyages, aux amis, autour d'une table de cabaret, et voici encore le même exemple de cabotinage bourgeois dont parlait Pascal Biaise, le même qui a dit que tous les malheurs des hommes proviennent de ce qu'ils ne savent pas rester tranquilles, dans une chambre... S'il est des Pascaliens parmi mes lecteurs, qu'ils excusent mes citations inexactes dans la forme. Je n'ai pas sous la main Les Pensées. Mais je suis assis en tête à tête avec mes pensées à moi dans une chambre d'auberge | à Florence, harassé d'avoir parcouru des musées et heurfux d'étendre les jambes. Et, la fenêtre ouverte sur une cour, murs jaunes, volets verts et, par dessus, une large place d'azur, je souffle de la fumée de tabac. Car pour n'être pas tributaire du Virginia à bout de paille que Maurice des Ombiaux condamne avec autorité, encore qu'il soit amusant d'en brûler le bout sur un de ces petits appareils à esprit de vin comme on en apporte dans les restaurants distingués, après les repas, j'ai emporté des cigarettes. Elles ont échappé aux investigations très minutieuses d'un gabelou zélé qui a mis des doigts tachés de graisse de mortadelle sur mon linge et j'en mêle le parfum emporté de chez nous au parfum de pèche mûre et de crottin de mulet que j'emporte de ces vicoli où n'osent pss s'aventurer les gens distingués. C'est là que j'ai rencontré le vieux cordonnier du Lys Rouge avec qui aimait de converser Choulette. Sans doute le moineau à la patte cassée, réparée avec un bois d'allumette, était devenu la proie d'un chat famélique du voisinage, mais le décor, l'homme aussi, sont restés les mêmes. Le balayeur de rue soulève une poussière crayeuse infecte. Mais le bras qui tient le balai.ua bras d'athlète, a la couleur de la terre cuite. Les enfants pouil leux ont des yeux comme des grains de raisin noir; il passe des filles en cou nu, ce beau cou allongé, des'por-traits de profil que peignaient les maîtres du quattro cento, et, point jolies à tout pendre, el'es sont plus provocantes que si el'es l'étaient Et au bout de la rue, li rue étroite et droite où s'endigue la bande de ciel d'un bleu de saphir, on voit la colline, la colline aux crêtes toujours fermes et qui, avec la fin du jour, s'accuse en noir sur un fond cuivré. Un cyprès s'élance au sommet, seul et grave comme une belie pensée. C'est ce décor qui a fait le Dante et Pétrarque, c'est lui dont s'est nourri Giotto et Botticelli, l'Angélique et Michel-Ange. C'est dire qu'il a de suavité tout ce qu'en peut contenir une âne humaine et une force invincible. Grâce et puissance, équilibre et fusion des deux vertus les plus hautes opposées seulement en apparence, c'est la ville du lys, du lys rouge, car cette couleur siei aux héros magnifiques, qui nous en donne l'exemple le plus parfai*. Ses formidables palais, aux murs de forteresse, n'ont pas d'autre élégance que l'admirable proportion de leurs lignes, ou pour mieux dire, des crêtes droitesde cescubes de tuf ou de travertin, percés de rares fenê'.res, et qui ont pu défier l'émeute, il y a six semaines, comme ils l'ont défiée aux temps lointains des Blancs et des Noirs. Car ce peuple est resté le même si les pierres n'ont pas bougé. Comme jadis où le braiement d'an âae est à l'origine des révolutions les plus sanglantes, c'est pour rien, le mois passé, que les barricades ont surgi et que les carabiniers, ces beaux carabiniers, qu'on ne peut pas voir se prome ner deux par deux, la moustache en croc, le licorne en bataille, sans penser aussitôt à Offenbach, ont été honteusement battu. Car on ne l'a pas beaucoup écrit et on ne le dit pas davantage. Mais ces lazzaroni — oh! ils n'en ont que l'apparence — que l'on voit assis ou couchés sur les escaliers de la loggia dei lanzi, là même où le Persée de Cellini élève la tête de la Meduse d'où le sang s'écoule en un g"os caillot de bronze, ils ont failli faire la République à coups de pierre et à coups de revolver. Pourquoi? Ils seraient bien embarrassés de le dire. Sans doute parce qu'à leurs yeux la République c'est le progrès. Le progrès... Les Italiens sont fous de cette chimère, Il semble cependant que jusqu'ici il leur a réussi assez bien. Ç'a été un beau progrès que leur unité, leur liberté aussi, réalisée aux dépens de cette Autriche toujours haïe et dont on sent encore la menace à Venise, à Verone. Lisez Stendhal, les premières pages de la Chartreuse de Parme, vous verrez ce qu'a été cette domination du pays le plus tyrannique de l'Europe, cette oppression des consciences qui nous paraît monstrueuse aujourd'hui. — Ah! vous venez de Belgique, médit l'intendant du Musée des Offices, un beau vieillard à barbe blanche, une grande barbe de fleuve, type très commun ici. Beau pays, pays de progrès... — En effet, hasardai-je, nos artistes... — Hé, je ne veux pas parler de vos artistes, reprit-il avec une nuance de mépris. Je veux dire que votre pays est à la tête de tout... Cet homme avait manifestement l'âme d'un carbonaro. Il ne pensait pas, certes, à M. de Broqueville et encore moins à M. Woeste. Mais nos officiels l'ont dit si souvent: La Belgique, petite par son territoire, grande par son industrie... un laïus qui s'est toujours terminé par un hymne au progrès, que les autres ont fini parle croire. D'ailleurs votre participation aux expositions de Milan et de Turin a été brillante, et puis nous avons Vandervelde et Anseele qui font toujours belle figure dans les congrès internationaux. Comme quoi notre pays conservateur, traditionaliste et foncièrement catholique est cité en exemple par les libéraux étrangers. Car, sans aucun doute, ce fonctionnaire d'ailleurs fort aimable — ceci soit dit sans aucune intention d'ironie à l'égard de M. Pol de Mont — était un avancé. J'ai voulu voir le soleil couchant du haut des jardins Boboli, la terrasse sur la rive gauche de l'Arus, qui domine Florence. En montant le long des rampes en angles nets, parmi les lauriers roses, je songeais à l'avant veille, où j'avais grimpé de Gôschenen à Andermatt, dans le massif du Saint-Gothard. Quel brouillard ! Un nuage épais et qui me fouettait de paquets d'eau. On ne voyait pas la Reuss qui se précipite en gros bouillons que les rochers font rejaillir en des trombes d'eau gigantesques, mais on avait la tête rompue de son tapage assourdissant. Il surgissait de3 voitures de poste, des omnibus d'hôtel comme autant d'ombres fantastiques, et les paisibles touristes, surpris par l'averse, sous leur pèlerine et leur petit feutre vert, avaient l'aspect de terrifiants fantômes. Tout ça c'est machiné, aurait dit Tartarin, en éclatant de rire. Et, vraiment, on avait envie de crier aux pompiers de faire un peu moins de vapeur, pour ne pas que Sigurd s'enroue... A Andermatt où j'arrivai trempé de pluie et de sueur, je vis un peloton de soldats qui faisait l'exercice à l'allemande, pas automatique et pas de parade, sous les ordres d'un sous-ofï rageur. Bizarr$ façon d'entraîner une troupe à franchir des glaciers et des cîmes rocheuses. Le nuage, maintenant, s'était dilué. Les omnibus versaient des cargaisons de misses et de professeurs Kuatchkés dans les hôtels. Une charmante fille des montagnes me servit une côtelette de veau arrosée d'un vin de Neufchâtel délectable et j'en oubliai que ce pays,cette rodomon'adede montagnes, n'a rien à m'apprendre... si ce n'est que le chocolat Machin est le meilleur. Mais ce n'est pas encore une raison pour l'écrire en lettres de vingt pieds sur tous les sites que Baedecker recommande aux touristes. Ce soir, une pollastra con salsa ver de de Bouciani — allez chez Bouciani, m'a dit M. le consul Galli, vous verrez — un poulet à l'huile et aux herbes, quelle merveille ! me fait oublier le veau d'Andermatt, bien que le cameriere horriblement baffuto, lisez: moustachu, soit loin d'avoir le charme blond et rose de mon hôtesse suisse. x. Deux Lettres. Les défenseurs de la bruyère de Calmpthout viennent de recevoir deux lettres qui acquièrent tout leur prix du fait de la personnalité même de ceux qui les ont signées. La première émane du grand poète Emile Verhaeren, l'auteur magnifique de «Toute laFlandre », du « Cloître » des « Campagnes Hallucinées » et dont la renommée est mondiale. Cher Monsieur, C'est avec joie que je vous envoie mon adhésion à la ligue des artistes qui veulent sauver la beauté de la Campine. Il fa 11 absolument que de larges parties de bruyère restent telles qu'elles furent depuis des siècles et que ceux qui viendront après nous voient avec leurs yeux ce que nos yeux, qui alors seront morts, ont vu et admiré le plus sous le soleil. Pour moi l'Escaut, les Flandres et la Campine sont ce qu'il y a de plus émouvant sur la terre et que d'artistes d'ici pensent comme moi! Nous avons donc le droit de nous opposer à la profanation qu'on prépare et d dire ou plutôt à crier notre colère. Bien à vous, Emile Verhaeren. * * * C'est Georges Eekhoud — dont tout le monde connaît « Escal Vigor», «Les Libertins d'Anvers» et tant d'autres romans puissants —, qui nous envoie la secondé lettre. Georges Eekhoud connaît, lui aussi, admirable^-ment la Campine. Il habita longtemps Cappellen et Anvers. Voici sa lettre: Mon cher Monsieur, Je m'as3ocie de grand cœur au mouvement de tous ceux qui font campagne avec vous contre le nouveau projet de vandalès utilitaristes qui ferait disparaître la Bruyère de Calmpthout, c'est-à-dire un des seuls coins de la Campine qui ait gardé ses beautés naturelles, son caractère agreste de poésie mélancolique et un peu farouche ! Si l'on n'y met le holà, et du train dont vont nos embellisseurs (?) et surtout nos spéculateurs en terrains, la Belgique entière ne représentera bientôt plus qu'une compacte agglomération industrielle couverte de fabriques, de cheminées, de casernes ouvrières et de villas, encore plus laide et odieuse que tout le reste ! A vous de grand cœur, Georges Eekhoud, La prose de M. Bareel c'était bien! Mais (n'en déplaise au génial maïeur) le style de Verhaeren et de Georges Eekhoud, c'est mieux! r. c. Au temps de l'Affaire. , « J'ai écrasé l'impôt sur le revenu en ayant l'air de le défendre ». Phrase désormais célèbre et qu'on citera dans quelques siècles' à la suite du « Delenda Carthago » de Caton et d'autres locutions de Sénèque, de César, d'Auguste, de Brennus, d'Horace. « Ton Jô », dans l'esprit de nos descendants, n'aura pas cependant là renommée du précepteur de Néron, du conquérant de la Gaule^, de l'empereur romain, du chef gaulois, du poète latin. Mais on se demandera si c'était ainsi que les hommes d'Etat d'un grand pays arrivaient à la notoriété, aux honneurs, à la fortune-. « Ton Jô » (car ce n'est assurément pas le mien) sera synonyme de beaucoup de choses qui n'ont' avec la grandeur d'âme qu'un rapport assez lointain. Dans tout pays où le parlementarisme reste une institution éminemment respectable, où les forces coalisées des mastroquets n'envoient pas à la Chambre que des farceurs méridionaux et tout un brelan d'esbrouffeurs arrivant en droite ligne de Pointe1-â-Pitre et d'autres centres intellectuels, — dans tout autre payS, ton Jô eut été flanqué à la porte d'un coup de balai définitif. 0U encore, sentant peser à ses épaules la lourdeur des fautes commises, après un drame qui éclaboussait de sang l'hôtel ministériel qu'il habitait —, il s'en fut allé à tout jamais. Libre à li/i de se poser en victime. Mais revenir en triomphateur, c'est uii peu fort de moutarde ! Pour ceux qui savent juger une vie politique, Calmette avait bien tué Jô par Jô lui-même ! Il le croyàrt si fermement, qu'après le rapport Fabre, il n'avait plus de cartouches dans son portefeuille, n'en déplaise à l'honnête Mme Estradère. Or çà, l'affaire Caillaux est encore à son aurore. Attendons la Cour d'assises où sera peut-être acquittée la protégée du fameux. Thalamas.Crime vulgaire d'apaclie que Messieurs les jurésauront à juger, crime qu'on comprendrait de la part d'une fille. L'a question est de savoir si la phrase politique que Calmette extrayait d'une lettre privée valait «qu'on lui cassât la gueule» suivant la forte expression de Jô, et nous avons vu comment on s'y prenait pour casser la gueule... dans la famille de l'ex-ministre! Cette affaire qui tient du scandale par plus d'un point et qui est, en effet', scandaleuse et lâche et grossière, — n'a pas soulevé le dégoût assez unanimement. Si les gens bien éduqués, instruits et appartenant au monde le plus haut côté de la République se mêlent de se faire justice, — au mépris de toute loi —, comment ne pas excuser le rôdeur, victime de la vie, sans instruction, sans éducation, sans morale et qui établit une si faible différence entre le bien et le mal? Le grand coupable est, généralement, le jury qu'on croirait à tout jamais gaga, qui pleure durant les plaidoiries, oublie le crime lui-même et pensant — qui sait? — qu'il pourrait un jour être lui-même assis au banc de l'infamie, pardonne, acquitte, oublie. C'est assez dégoûtant! Et ce fut si fréquemment le cas que nous ne pourrions énumérer toutes les indulgences des jurés de la Seine. Espérons que les douze bonhommes qui décideront si la femme Caillaux est coupable ou innocente auront à cœur de montrer qu'il existe une justice en ces temps de troubles et d'iniquités. Aussi bien la paperasserie est-elle en faute. Si l'on jugeait les malfaiteurs quelques mois maximum après leurs crimes, ceux-ci seraient encore présents à toutes les mémoires. C'est ainsi qu'on procè le en Angleterre et aux Etats-Unis. Sur le continent, que cherche-ton? Gagner du temps. Croyez-bien que ce n'est jamais au profit de la Justice. Et les jurés auront beau accuser les faits'divers du Journal, les histoires d'Arsène Lupin, les films cinématographiques! S'ils avaient moindrement conscience de la responsabilité

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à - du 1903 au 1958.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes