Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 13 Janvrier. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vx05x27211/
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\lardi 15 janvier lUlfr 5 centimes le numéro 58me année IXe JO URNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 16 francs pai an; 7-80 Iranci pour six mois; 4 francs pour trois mole. REDACTION & ADMINISTRATION : 8, RUE DE FLANDRE, S, GAND ANNONCESi Voir le taril au bas de la dernière page du Journal. BELGIQUE : 16 iranca pai an; v-o Poi • y L'Attentat Scolaii ..mm m m m m I m II3B L Avis de rotor Hl » Lorsque M de Falioux, après avo: dûment déchaîné une guerre civile, pi ,'i la Fmiw.i, une odieuse loi qui d.cv gamseï u -e guorre scolaire, une dise pareille crctlie à laquelle nous ass eut lieu à la Chambre des dépu France. Victoi Huço y prit la parole, el qu'il dit a propos de 'Cette loi «i semblable à la loi Poullet par ses quences . « Au moment ou les cléricaux se 6. un assaut formidable contre l'école que, nos lectéuis seront heureux de et de méditei le magnifique discour noncé par Victor Hugo a.u moment discussion dt la néfaste 101 F aile présent abrogée Ce sont là des pag méritent d'être conservées. La discussion sur le principe géné la loi Falloux s'ouvrit le li janvier La loi Fallojx mettait tout l'ens ment puiblic en France sous la tutc elergé qui devenait le maître de soi seil directeur et dont l'influence étai m-entée clans l'école pu'bliquo elle-nn Toule la piemière séance de la Ch de 1850 et lo. moitié de la seconde .j< d'il débat turent occupées par un très discours cie M [Jcirlhélemy Sarnt-Hil Après lui, M Parisis. êvêque d( grès, vint à la tribune donner son timent a Ic.i proposée, sous quelqu serve.-; toutefois, et avec certaines r lions. Victor Hugo, di'.ns celle môme s répondit au représentant du parti lique. Victor Hugo était i*n Croyant. ? était anticlérical comme tous les penseur» Voici son. discours : Messieurs. Q:»;:nd une discussion est ouverte qui à go qu'il y a \I.ô 4>Iiis soncu.v 'dans le; nées du pays, il faut aîivr'tout de suitr < hésitat.on au fond de ia questi-. U. Je commence pai aire ce que je vo je dâai tout « -1*heure et que je ne veu Messieurs, a mou sens. ie" but, difficile teindre et iomlâin sans doute, mois du faut tendre dans, cette 'grave question <1 seigneuient. Je voici. Messieurs, tuuU question a son idéal mai, t'idéa, de cette question ue l'cnseign le voici ; L irMtruclivn gratuite et ob.i^ OoLigaloiif .au, premier degré s.uleiuen tuile à toug le» uegies. (Murmures à dru: piaudissenient* à gauche.) L'inslructioi maire obligatoire, c est le droil de V-cn{an\ vement), qui, ne vous y trompez pas, ei sacré que le droit du père et qui se c< avec le droit de 'l'Etat. Je reprends. Voici donc, selon moi, l'ic la question. L. instruction gratuite et oblii dans la mesure que je vit.-n.s d»- marqué grandiose enseignement pui)lic. donné él par l'Etat, parlant de l'école de \ Liage e! tant de degré en degré jusqu'au Collé France, pius haut oucorè. jusqu'à l'însti France. Les portes de la science toutes des ouvertes à toutes les intelligences. I où il y a un champ, partout ou il y a prit, qu'il y ait uji'livre Pas une commun une faculté. Un vaste ensemble, ou, pour dire, un vaste réseau d'ateders iuleilectw cê'-s. gymnases, colicges. chaires, biblioll! mêlant leur rayonnement sur la surfa pays, éveillant partout les aptitudes et C faut partout les Vocations lin un mol. [\ de la connaissance humajie dressé».- ferir par la main de 1 Etat, posée dans l'omb masses ies plus profondes Pt tes plus obi el aboutissant a ia lumière. Aucune soiut continuité. Le cœur du peu nie mis en mumeation avec ié cerveau de'la France, i applaudissements.) Voiia comment |e comprendrais l'édu publique nationale. Messieurs, ù côté du magn fique instruction gratuite sollicitant prits de tout ordre offerte par 1 Etal, do a tous, pour rien, les mvâl.eurs maîtres meilleures méthodes, modèle de sci» nce discipline, normale, française, chrétienne I ra.e. ijui élèverait, sans nul.doute, le gén lional à sa plus haute somme d'intensi p.aceni s sans hésiter la liberté d'enseigne la libel lé d enseignement pour les corpor religieuse-. in liberté d'enseignement plein l'ère, absoluei soumise aux lois gén comme toutes les .autres libertés, et je n'i pas besoin de lui donner le pouvoir inqu 1 Etat pour surveillant, parce que je iui lierais l'enseignement gratuit de l'Etal contre-poids. (Bravos ù gauche. Murmui droite.) Ged. messieurs,'je le répète, est 1 idéal question. Ne vous en troublez pas. noi sommes pas près d'y atteindre, car la s) du problème contient une question fina considéra b.e. comme tous les problèmes se du temps présent ,,.^^ss €m's« C€t. idéal, il était nécessai 1 indiquer, rar il faut toujours dire où tond. î; offre d'innombrables points de ma;s 1 h- ure n'est pas venue d^ le dével< Je niemig*' les instants de l'assemblée ( boide iniaiédiulcmenl la question dans s; nié positive actuelle. Je ia prends où e es! aujourd'hui, au .point relatif de me ou :es événements, d'une part, et, d'autre ta raison publique l'ont amenée. A ce point de vue restreint, mais prn tic la situation actuelle, je veux, je le dé la liberté de renseignement, mais je ve surveillant* de l'Etat, et comme je veux l veillante effective, je veux l'Etat laïque, ment Inique, exclusivement laïque. L'hom M. Oinzot l'a dit avant inoi, en matière sejgnenjent, l'Etat n'est pas et ne peut pa autre chose que laïque. Je veux, dis-je, la liberté de l'enseigni sous la surveillance de l'Etat, et je n'ac pour personnifier l'Etat dans cette sun'ei si cle.jcale el si difficile,- qui exige le con île .outes les forces vives du pays, que nonunes appartenant sans doute aux car Iles plus graves, mais n'ayant aucun ii foîl d« conscience, soit de politique, distii uinfé i.ationale. C'est vous dire que je n' (luis soir dans le Conseil supérieur de su 'UI.:ce, SOit_ dans les Conseils secondaires évoques, ni délégués d'évêques. J'enlends t'-'inr, quant à moi, et au besoin faire plu-u'Mde que jamais, celte antique et salutaii parution do l'Eglise et de l'Etat qui était l'|e de nos pères, et cela dans l'intérêt d' g'ise comme dans Pinlérét de l'Etat. (Acc ii« -ns a gauche. Protestai ions à droite.) viens de vous dire ce que je von< Maintenant, voiçj ce (jue je ne veux pas [) (J ° U llo lias 'a loi qu'on vous ap| ; Messieurs, celle loi est une arme; .Lac arme n'est rien par elle-même, elle xiste (pie pai la main qui la saisit, loi ? 031 |Q rnu"1 (lu' sc saisira de L» est |i>u!e la question. Messieurs, cVst la main du parti clé e.--| vrai! l.nM'»ius nr-rlnmaUnn ) Pot * l'étranger, ie port en w. LHliUiiLium JX-JI- Cela du. j'entre dan* m i;>i . î frx ni'ia lrtfs.se. non eerlus au vén lit W que de Emigrés, no:, m quettpie pei A ce parti à la fois éteint- el unie" I clérical. Je ne sais pas s'il est dans \v ,gAA monI/.Je ne sais pas s'il e;i A I aijlgl 'mouvèiiicnts) ; nu'i- je le un y. IBIlflB (nouveau mouvement) ; mais il a 17 vMv il m'entendra. '(*n ri!.)-Je m adresse parti clérical, et je lui dis . Cette lo loi. Tenez, franchement, je me défi< oir froi- Instruire, c'est construire. (Scnsatlo r,PM.vAun (,éfie «le ce que vous construisez. C proposa Lr^ bu-n 0 va il or- jc ue yeux pas voUs confier l'ensi icusskm je la jeunesse, l'urne des enfants, 1< luisions, peinent des intelligences neuves qui lutés de ^ 'a VJ^i l'esprit des générations 2'est-à-dire l'avenir de la France, p et voira vous le C011^01'» cy serait vous le liv fc->n -v " vemont-) 11 ne ine suffit pas que les g ranoux, nouvelles nous succèdent, l'entends s consc- nous continuent. Voila pourquoi je n de votre main, ni de votre soeElc su ; livrent Uè veux [>;is que ce qui u été fait par le publ'i- 50lt t,éfa:l lli!1' V(U,S- Après celle gl« Le /relire \eu.\ [ias de cette houle. (.Mouvement iirc nm Voire lo- est une loi qui a un mas . . P," vos.; * H (le la, du.ui.iv chose et elle en ferait îloux, u. cl'esl une pensée d'asservissement ijui iges qui aliures de ta l.berîé. C'est une conf.st lult^i donation. Je n'en veux pas! (A[ léral de n;enls a gauche.) 1 1850 C'est votre habitude. Quanti vous 1 ise^ne- chaîne, vous dites . Voici une libert tn,lp du VX3US ftL le;> une proscription, vous or: letie au une amnistie ! (Nouveaux apulaud.sse on Con- Ah! je ne vous confonds pus ave-ait aug- pas plus que je ne ..confonds le gui néme. ne. Vous êtes les parasites de l'.Egi se. Chambre la maladie de l'Egiiie. [On rit., Ignat journée nemi de Jésus. (Vive approbation i ■s habile Vous no11 s c"r°3'ants, mais le: 'ilnirp d'une, relig.on que vous ne comprenez ■i : êtes les metteurs tn scène de la ^a:nte □ e i^an- Me mêlez pas l'Eglise a vos affaa i assen- cvmb.naisons, a vos stratég.es, a [lies ré- lions. Ne l'àpepiez pas voire mère poi restric- \Mti-e servante. : Profonde sensation.! .' me.nlez pas sous le prétexle de lui e.p séance politique. Surtout ne l'identif.ez r^iô ; : >oihn Voyez le tort que vous lui faites. M. 1 • " Langres vous l'a dit. (On rit.) ... .. Voyez ctmimc elle dépérit dépars qi Mais? il ai \ ous vous faites s. peu aimer qi; grands nirez par la faire haïr ! En vér.lé, je \ (on rit), eile se passera fort bien de \ scz-.a en rejxis. Quand vous u y serei - y reviendra. Laissez-iâ celle vénér.il cette . vénérabie mère, dans sa sol if ;i (ouche '~$°n abnégat.on, dans son humilité, es desii- compose sa grandeur 1 Sa soliUuîe l • et sans' foule, son abnégation est sa puis: humilité est sa majesté. (\ ive ad liés oudrais, pai-lez d'ense gnement religieux! : l'ux pas. cjuel est le véritable enseignement rei iie à al- *ui devant lequel il faut se proste-; .uquei il Qu'il ne faut pas ti'oubler? C'est lo <le l'en- charité au chevet du mouranl. C'est 1 la Merci rachetant l'esclave. C'e.;i 1 al. Pour Pacl ramassant l'enfant trouvé. C'ei •n nient, de Marseille au milieu des pest.férés igatoire. chevêque de Paris abordant avec un ni. gia- fonnidaiile faubourg St-Antoine, 1 Dite. A]i- ' crucifix au-dessus de la guerre civile c on pri- tant peu de recevoir la moi-t. pourvu ni (mou- porte la paix. (Bravos.) Voila le vériU est plus gnement religieux réel, profond, effic confond julaire, celui qui, heureusement pou nité et la religion, fait encore p0is dt 'idéal de due vous n'en défaites ! (EoTg? appkn ligatoir* gauche.) uer. Un Ali ! nous vous connaissons, nous oc ét réglé le parti clérical. C'es-t un vieux parti et mon- états de service (on rit). C'est lui qui liège de garde à la porte de l'orthodoxie (on stitut de lui qui a trouvé pour ia vérité ces « 's gran- merveilleux : l'Ignorance et Terreur, l'artoul qui fait défense h la science et au gé i un es- au-delà du missel et qui vient cloîtrc me sans sée dans le dogme. Tous tes pas qu'a r mieux leUigence de l'Europe, elle le.*- a faits u uels, ly- son h stoire est éc rite dans l'histoire d thèques. humain, mais elle est écrite au vers< face du lion.) Il s'est opposé à tout. (On rit.) échauf- Cest lui qui a fait battre de verg< l'échelle pour avx>;r dit que les étoiles ne lo •mement pas. C'est lui qui a appliqué à Ci brç des vingt-sept to.s la question i>our avo: bscures, que le nombre des mondes était infini ut ion de vu le secret de la création. C'est lui t m coin- sécuté Harvey pour avoir prouvé q>i . (Longs circulait. De par Josué, il a en fer m.' de par saint Paul, il a emprisonné t lucation Colomb. (Sehsaiion.) Découvrir la lo le cette c'était une impiété ; trouver un mon: t les es- une hérésie. C'e^t lui qui a anathém lonnant cal au nom de la Rtlig.on, Monta:gn. s el les de ia Moraie, Molière au nom tk; ia e et de de la llcligion. Oh ! oui, certes, qui ie'. iil.vi- soyez, qui vous appelez h parti call ni' nr,- qui êtes le parli clérical, nous vous isilé. je sons. nement. Voilà longiemps déjà, que la consc )ra s m aine se révolte contre vous et vous c inc. <ji- Qu'est-ce que vous voulez ? inéruhs Voilà longtetops il.jâ que vous e: ^'aurais nieltre un bail le. i à l'esprit humain, pilet de lions à gaiicue.) Et vous voulez être !c ui tien- (é l'enseignement 1 Et i! n'y a as il pour P^s un écrivain, {vas un philosophe, pe. ures a £C;ilJ' Q,:c acceptiez. El leut c- écrit, rêvé, déd'uil, dium né, imaginé il de- la P^r tes géiues. le trésor de ia civilisai ous ne ritage séculaire d^s générations, le p >)lulion commun des intelligences-. voi:s le ie lan'-icrp i® cerveau de l'humanité était ià dfe sociaux yeux, à votre d.lsorélicai, ouvert conirn d'un livre, vous y feriez des ratures ( lire de Convenez-en. (Mouvement prolongé.) 5ù "l'on Enf'n, il y a un livre, qui semble d't e vue. l'autre une émanation supérieure, un îlopper. est pour l'univers ce que le Coran est el j-,,. , lam;sme, ce que tes védos sont i>our l £;i lvu. liwe qui contient loute la sagtsse d-elle en livre, que la vénération des peuples î naturilc Livre, la Bible! Eh bien!' votie censur< re pail, té jusque là ! Cliose inouïe I des p proscrit la Bible I Quel étonnement ralique, c-spfils sàges, quelle épouvante pour I Jéelare, simples, de voir l'index de Rome posé roux la vre do Dieu ! (v'ive adhésion à gauche, la sur- réclamez la liberté d'enseignement ! :, pure- Tenez, soyons sincères, cnlèndous-norablc la liberté que vyiis réclaniez : c'est la e d'en- ne pas. enseigner. (Appl. à gauche. Vr >as êire mations à droile.) Ah ! vous voulez qi donne des peuples à instruire ! Ft nement N'oyons vos élèves. Voyons vos prod îdmels. r't.) Qu'est-ce que vous avez fait de cillanci Ou est-ce que vous avez fait de l'Espa aicours puis des siècles, vous leiicz dans vu je des & votre discrétion, a voire école, sous [irriêrt-s cos deux grandes nations illustr interel. avez-vous fait? (Mouvement.) Jc vais inct de dire. Grâce à vous, l'Italie, dont aucui n'intro- Qui pense ne jxîut plus prononcer surveil- quavcc ur.c inexprimable douleur fili; es, ni J'0' collr; '"ère des gSnics et des nat: ; main- a répandu sur l'univers toutes les plus us pro- santés merveilles de la poésie et des a lire sé- qui a apiuvs à lire au genre humaii t l'ulo- aujourd'hui ne sait pas lire I (Profonc d« l'E- ® « :clama- Oui, 1 Ilalie esl, de tous les Etats de celui où il y a le moins de natifs sach tïdrais. (i^éelainalions à droite. Cris violents i-s : L'Espagne, magnifiquement dotée, 1 pporle- qui avait re^-u des Romains sa prenr lîsation, «les Aral.-es sa seconde civilisi •ia Providence, et. malgré vous, un Ile. n'e- I unérique. l'Espagne a pordu, grâce grâce à votre jou^ d abrutissement, qi e-cette joug de dégradai ion et d'ainoindi (appl. . à. gauclie), l'Espagne a perdu < de la puissance qu'elle tenait tles Ron lérlcal. génie des arts qu'elle tenait des An monde quVIle tenait de Dieu, el, en écl L'InqmsiUon que certains nommes c ° ( essaient aujourdhui de réhabiliter avec je qu< niidité pudifjue dont je les honore. purt.i hi ia rite a gauche. Réclamations a droi vw'ne- L'Inquisition qui a brûlé sur le bft< mblér étouffé dans les cachots cin(| millions arlou! mes ! (Dénégations à droile.) Lisez- l'h ' ''ne, ^'Inquisition, qui exhumait les morts | ic au brûler comme hérétiques. (C'est vrai !) voire L'rget el Arnault, comte do Forcalquie vous. quisillon, qui déclarait les enfants de* le me ques, jusqu à la deuxième génération, bien 1 pi incapables d'aucun honneur public, *oeptanl seulement, ce sont les propres ment des arrêls, ceux qui auraient dénoncé ,elop- re ! (Long mouvement.) L'Inquisition vreril l'heure où je parle, lient encore dans elles, bliolhèque val cane les manuscrits de que clos el scellés sous le scellé de l'indcfi 1-Nlou- talion.) Il est vrai que, pour consoler dions gne de ce que vous lui <Viez et de en qt relies lui donniez, vous l'avez surnommée .la JX ni lique ! (Rumeurs à droite.) ïs. Je Ah 1 savez-vous? Vous avez crraciié pères de ses grands hommes ce cri d ul<ain je ne vous accuse . «• J'aime mieux qu'elle- "!««• , Grande que la Catholique ! » (Cris a (Bra- interruption. Plusieurs membre )c;ilent violemment Torateur.) Voilà \ o; mire. l'œuvre 1 Ce i •ycr qu'on appelait l'Itali id les ';ivez éteint. Ce colosse qu'on appelait i inti- jne, vous l'avez ruiné. Voilà ce que vo disse- ait- de deux grands peuples. Qu'est-ce q foulez faire dp lu France? (Mouveme t une ongé.) ^ Juand A qui en . «c^-vous donc? Je vais Voilà iiie. Vous en voulez à la raison Iv s.) Pourquoi ? Parce qu'elle fait le jour. »'ji -giise. \:dii i non !) - chê- Oui, voulez-vous que jc vous dise ce q s e^es niporlune ? C'est cette énorme quantité l'en- ancre .bbre que la France dégage déjà iiclie.) ■ ;rois siècles, lumière qui fait de la nnlic um-es ;aise la. nation éclairante, de telle sort Vous 3perçoit la Clarté de la France sur la facc les peuples de l'Univers. (Sensation.) E à vos celte clarté de la France, cette tumièi ambi- cette luni ère qui ne vient pas de Rome q faire • île Dieu, voilà ce que vous voulez éteindi tour- ce que nous vouions conserver. (Oui ! ire ia Bravos à gauche.) vous. Je repousse votre loi. Je la r.po-uss ue de qu'elle confisque l'enseignement priùiair qu'elle dégrade l'enseignement seconder vous qu'elle abaisse ie niveau- de la science us fi- qu'elle diminue mon pays. (Sensation;) le dis Je la repousse, parct- que je suis de o Lais- ont un serrement de cœur et la roug s, on front toutes les fois que la France subi .glise, une cause quelconque, une diminution, dans soit une diminution de territoire, cem ce-a les traités de 1S15, ou une diminution d tirera deur intellectuelle, comme par votre lo •• son applaudissements à gauche.) Vous Messieurs, avant de terminer, perme '•vous d'adresser ici, du haut de la tribune, a x. ce- clérical, au parti qui nous envahit (é celui écoutez P, un conseil sérieux. (Rume ur de droite.) re de ce n'est pas l'habileté qui lui manque, nt de Us circonstances l'a'.dent, il est fort, tr vèque (Mouvement.) 11 sait l'art, de maintenir t I ar- {j0n dans un étal mixte et lamentable, q ire ce pas lo mort, mo;s qui n'est plus la vj< t son vrai ij II appelle cela gouverner. (R.-reî îquié- le go u vemei lient par la ietliargie (Ne le &p- i':res. ) -ns«i- Ma.s qu'il y prenne garde, rien do p-) n po- convient a la France. C'est ûn jeu red iu_mflî (pie de lui laisser entrevoir, seuiement, 'Iwms . rance, l'idéal que vo^ci : 1«. sacristie s< ^■m. à : ', la liberté ti aille, i'inteLligenco vaii liOe, livres déchires, le prône reniplaç ssor.s presse, la nuit faite dans les esprits pe a des i-re des soutanes et les génies matés par te la ueaux ! (Acclamations à gauche. Déné C'est furieuses à d.ix>ite.) états C'est vrai, le parti clérical est haMo >t lui • ela ne l'emipêche pas d'être n-aï. (Il 'aller Quoi ! il redoute le socialisme ! Quoi ! pen- mon 1er ce t.ot, a ce qu'il dit, et il lui op ; l'ai- re f.o. qui monte, je ne sais quel obstacu é lui. rj-\oie ? Il voi't monter le flot, et U s'i >grês (jue la société s.Ta sauvée parce qu'i ensa- comb.né, pour le. défendre, les hypocri; tiales avec Ks r.ls.slances matérielles, Lnelii aura mis un jésu.te partout où .il n'y a aient gendarme 1 (Riies et -applaudissements.) nella l'itié I firmé -1° le répète, qu'il prenne garde, le c mtre- \ ème s:èc:e iui est contraii'e. Qu'il ne s' per- • as. qu'il renonce à maitriser cette gran sang que pleine d'instincts profonds et nouve; iice ; non, il ne réussira qu'à la courroucer, lophe Joppera imprudemment le côté redouîf ciel, notre temps, et il fera surgir des éven 'éi-ax terribles. Oui, avec le système qui fait Pas- j'y insiste, l'édiucation de la sacristie el nom vernement du confessionnal... (Longue in ,1e et li°n Cris : A l'ordre 1 Plusieurs rneml vous 13- droite se lèvent, M. le prés dent et M. ie et Hugo échangent un colloque. L'orateur n nais- en sî tournant vers la d:\3ite:; Messieurs, vous voulez beaucoup, diile . h-u- la liberté de l'enseignement : tâchez de nde : 11,11 peu la liberté de P. tribune. (Oh rit. L s apaise.) z de Avec ces doctrines, qu'une log.que in ;:nia- et fatale entraîne, malgré les hommes e ntres mes. et féconde pour le mal, avec ccs de oc le, qui font horreur quand on le. regard- pen- I h stoire... (Nouveaux cris : ,\ Portire ! i é!é teur s'in;errompent :) renié Messieurs, le parti Clérical-,• je vous 1 1 hé- n /.is envahit. Je le combats, et au mom îouie ce |Kir< i se prése.u e une loi à La m-a i: . Si mon dro:t de législateur d'examiner ce vos c est mon droit d'examiner ce parti. V< l.age m e mâcherez pas de le faire (Très bie ouil) con lin ue. Oui, avec ce système-là. cette doctrin >ul à cette histo.re-là, que le parti cléricaj le 1 qui partout où il sera engendrera des révolu l'is- parlou', pour éviter'des Torquemada, on ■■ un tera dans Robespierre. ("Sensation.) Vc . un qui fa t du parti qui s intitule parti catl le le un SLVieux danger public. Et ceux qui, i non- moi, redoutent également i>our les nati ont bouleverse; ron t anarchique et l'assoupis: ■ les sacerdotal, jettent le cri d'alarme. Pendar rurs est temi>s encore, qu'on y songe bien le li- meurs a droite.) • vous Vous m'inlerrompez. Les cris et les rr res couvrent ma voix. Messieurs, je vous sur I1,c,n en agitateur, mais en honnête ho é de (Ecoutez . > ou lez I) Ah ça, Messieurs^ écla- Je vous serais suspect, jjar hasard ? vous â droit1. — Oui ! oui I bien. 'Nt. V .ctor Hugo. — Quoi, je vous su: (On P^t I Vous le dites '! i]ic? Cris h droite. - Oui J oui I Ue- (Tumulte inex.primable.Une partie de la lins, lève el ir.l;rfietle i'oraleu'i- impasslbh 2 fé- tr.bune.) • u'en . Lb o.en i our ce point, il faut s'expliqu s le silence se rétablit.) C'est en quelque soi unie *ail personnel. Vous écouterez, je le pens nom .explication que vous avez provoquée \o Pila- mes. Ah ! je vous suis susp 'ct ! Et de qi qui Je vous suis suspect ! Mais, l'an dsrn mis- défendais l'ordre en péril, comme je d nia- aujourd'hui la liberté menacée, comme Inlie fendrai l'ordre demain, si lo danger rev:< usa- ce côtéWà."(Mouvement. •Te vous suis suspect I Ma.s vous éta:s-j ope, pect quand j'accomplissais mou bridai ire I présentant de Paris, en prévenant i'cffusi sang dans ies barricades de Juin ? (Bra igné gauche. Cris à droite. Le tum-ulte recomm civi- Eh bien ! vous ne voulez pas même enl , de une voix qui défend résolument la libert nde, je vous sus suspect, vous me 1 êtes aussi ous, nous, le pays jugera. (Très b' n I irès b un Messieurs, un dernier mot. Je suis pei :icnt un de ceux qui-ont eu le bonheur de rei cr-et .la cause de l'ordre, dans les temps clifl , ce jdans un passé récent, quelques services. ce pu les oublier, je ne les rappelle pas Ma 2 de moment où je parle, j'ai ie droit de m LEPHONE 666 itf't'i- Eh bien ! appuyé sur ce passé, je le décl ngue dans ma conviction, ce qu'il faut à la I ra c'est l'ordre, l'ordre vivant, qui est le progi r on c'est l'ordre tel qu'il résuite de la croissî liom- normale, nais bie, naturelle du peuple ; t are ' 3ordre se faisant à la. fois dans les [ails et < r |es* les idées par le pJe n rayonnement de l'.nl loins gence nationale. C'est tout le contraire de v L'In- Jo:- (Vives adhésions à gauche.) (Spéij. Je suis de ceux qui veulent pour ce n< Unies liberté et non la conifrtvssiuu, lu li , cx. santé continue et non l'amoindrissement, nn^s puissance et non la servitude, la grandeui pè- non le néant ! (Bravos à gauche.) Quoi, v à *es lOLS Que vous nous apportez! Quoi! \i i bi- gouvernants, vous, législateurs, vous vo ililée .arrêter 1 Vous voulez arrêter la France! V (Agi- voulez pétrifie.* la pensée humaine, étouffe] ispa- flambeau divin, malérialiser l'esprit ! (Oui. vous Non ! non !) Mais vous ne voyez donc pas al ho- éléments mêmes du temps où vous êtes ! N vous êtes donc dans votre siècle comme éti i'un ger3 ! (Profonde sensation.) qui Quoi ! c'est dans ce siècle, dans ce g: la siècle des nouveau lés. des avênem.-nls, des oite. couvertes,-des-conquêtes, que vous rêvez l nier- 'mobilité! (Très bien I) C'est dans le s (vie hefs- .l'espérance que vous proclamez le désesp- vous 'Bravos.) Quoi ! vous jetez à terre comme Ispa- J animes de peine fatigués la gloire, la pen avez f intelligence, le progrès, l'avenir, et vous dil vous [c'est assez, n'allons pas plus loin; arrélt Ppq. nous I (Dénégations à droite.) Mais vous voyez donc pas que tout va. vient, se m is ie s'accroît, se transforme el se renouvelle au! qinp vous, au-dessus, de vous, au-dessous de va 0Uj'j (Mouvement.) Ah! vous voulez vous arrêter! Eh bien vous i vous répète, avec une profonde douleur. ■> lu- .qui hais les calastrophes, les écroulements, •puis vons avertis, la mort dans l'âme (on rit à d fran- <-), vous ne voulez pus du progrès? Vous :i [u'on eis révolutions ! (Profonde agitation.1 / tous tommes assez sensés pour dire : L'humanité )ien I narchei a pas Dieu répond par la terre .ibre, Temble I vient (Longs applaudissements à gauche. L'oral voilà riscendant de la tribune, est entouré par ! — louîe de m**mbr>s qui le félicitent, l.'asseml ;e sépare en proie t\ une vive émotion.) larce (Longs applaudissements à gai scendant de la tribune, est ei uie de membres qui le félicite: sépare en proie ti une vive ^ I i/-\f e, parce —o e. parce EOHOS eux qui :eui eu _ it, pour w Nieuice Gazet d', que ce cette information : me par « r n Fonderie de canons e g»ua;î- » xem. i! (Vifs viNolr.e 3ms. au sujet du dépla-cer liez-moi " ,a '''o™1-'1'1-' <'« canons de i .iége u parli »xem a fa ! t une grciiidé sensation, coulez; " c'e nos conirère; n'a pu en canfii u;-s à » nouve-lk. mais i! in'en est pas uh n «qui l'ait démentie. (Juand » Nous attendons cependant j ès foi t ! » ment u n démenti iXou-s pouvons c miGn'est *la vérilé <!'•' notre ari-s. Si même L (li'est » nécessaire, nous pounioras dire l) Cesî " Ireui-r le terrain où 6!61êvera la f mveaux » de canons. Disons seulement aujo »à ce sujet, ou'il se trouve contre I i'■— naturellement — et qu'il a une wutabte „/jc ^'environ 12 hectares. >uverai^ '' '"'l raison pour laquelle ce dépla acue et " est lona S1 secret peut ût-re cherol ant la " |p fa't qu'il y aura., c'ette année, d u* l'om- 11 fion6 à Liège. ' les.be- «Le gouvernement s'attend h ce ■gâtions «déménagement produise un grar • mais "Contentement dans le pays de Lié liiarilé) "P^féie qu il n'en t-.inapire rien il voit "hors, avmt que les élections soi< -[Kjse, a " minées. i clai- " Et avant le moi-s de juin il n'y a.u magine " pas d'avi.-» qui contredira notre n< .! aura » Peut-ôtru arrivera-t-il, maintenu pfmru "nows l'avons fa:t connaître, que pas de "Vautre organe du gouvernement Quelle " trerti-na, mais nous maintiendron: «moins avec non moins de forme lix-neu- " en ce moment, loirs les documcn obstine "le déplacement de la Fonderie de ue ép.i- »de U6qe à Merxem sont signés lux, » de BroqueviUe ! » u deve- t—. ii.'e ue . Et voilà comment on travaille e .... ..s <)e wus en plus utilement, à 1 sortir, ration administrative ! !e gou- ■ iteréup- 'wio? Pariôul speclaele. EprVnti ,monde renversé, Gazette de Charleroi. On a 1 ■s vou\ ^ la Chambre, la gauche d vouloir la cause des instituteurs catholiques .e bruit les « directions « des écoles ado] personnalités vagues créées par la riexible rkxile po-jr recevoir des suicides. Uh."î?f' l-'!'s directions, ce-la est prouvé pi r'-Ant P;.a',ntes. d.u Christene Schanl, par d L'ora- ni0:i- d'ins-tituteurs catholiques, par tes publiées dans la revue cathcliqu 'ai dil. onderijzer, ne versent pas à leurs où tours les subsid.es du gouvernemenl i, cest revue signalai;, nolamiment, dans ; t e toi m6ro dil ler jui„,et cas d un n i) Je recevant un subside de 1,000 fanes p< école el versanl 420 francs aux instit e-14 et F-t les catholiques r.e veulent mêi sa elle, qu'afin d'obtenir des garanties et de 'lions ; miner les responsabilités, le nom d. jg sonnes composant les .. directions lôbnuc lnséré au Moniteur. domine D'après M. Pouilet, de semb'ables ons le existeraient dans certaines commn. sernent il a ajouté : it qu'il — Pour Obliger celles-ci à exécul - iCla- cèrement les lois, nous es4-il nécess lurmu- °onna1|re le nom de leurs bourgmes jja.rle Gcst parfaitement ridicule. Le n< nime 't bourgmestres de loules les commui est-ce toujours connu du gouvernement q nomme. Encore, M. Pou'lel s'est-il bien ga ,s su«- dire h çueMes communes il fait alluj aurait démontré qu'elles sont clério droile <?"f c'est encore une fois l'enseigi ; a la officiel qui est victime de manoeuvre sives. si-. (Le %v%. rie un xw e, une Tous casseroles ! us-iaô- Sous ce titre .piquant ,^'î) • brave 1 n nous toisons dan® lî l'ïeiidl cale Gazet van Antwerpen ie dé- ?nes sympath.iqiues de l'état d'âr tnolique : «L'intrépide iour.ial L'Ami de V e sus- "de Namur, a écrit un article pour de re- " rificalion de M. Valcntiin Brifau-t f on du » ra.re couréae montrt par lui dans si -vos a » pagne contre les sombres oaverm "loges. Nous signons cet artide de; é 1 Si "mains. 11 ne pouvait y .avoir de Entre " tu'url homme qui ose s'attaquer Len !) " manière si .intrépide que vaillante ,it être » dieuse franc maçonnerie, s'attirei ulre à «puissante rage. ri '• " Nou»i catholiques, nous avon_ Le on a „ de iso.utemr des hommes si braves, v ' i«> " rait' imp-i'rdonna.ble de ne pas encoi ' f' u d'e toutes nos forces les efforts et li » bat commences pair die semblablea re, » -nous ad,n irons depuis Iongtemos l'n Je, » vre désintéressée et héroïque da'M. > s t " 'CMtin Brifa-ut. Et du fond de l'Ame n<; ïït » cnc,ns ; liom mage h ce brave! Que Hi ns "Unisse us armes!» Hi- M-ouchardei, espion no r, dénoncer, jr ;,.e mider et cajlomnaer, n'est-ce pa« le fo même de l'action cléricale et de la mar; ..e des peiitfc viCaires qui. en Belgique, ré «B- gent Los journaux de dieu? ut» pewite ^ .caires qui. en Belgique, gent les journaux de dieu? Dans les Balkan: ous ^ Q p le oui, LE VOYAGE DE M. VEN1ZELOS lais Borne, //. — La Tribuna el le Gioma'e ■ L- lia disent que M. Venizelos a reçu, avar I " partir, les représentants de la presse. Il I a déclaré qu'il ne pouvait leur accorder au ,r interview. •j " La Giornal d'ilalia dil que. sur une déni f, qui lui était adressée sur le résultat de ii voyage à Rome M. Venizelos lui répondil d suffit, de me regarder pour comprendre. Je do Home vraiment satisfait et encoui ipe ! J'espère réussir dans ma mission. Je ne rien àjouler. " M. Venizelos fera un séjour à Paris de j jours , puis il ira a Londres. Dimanche " ' chain il reviendra à Paris pour y faire un jusi iong séi°ur- LA RUSSIE ET LA MISSION MILITAI înJ,! ALLEMANDE . jo Constanlinopte, il — Les Cercles de la 1 roi- considèrent que le relèvement du gôi irez Lirnan de Sanders du commandement du Wix mier corps d'armée à Constantinople et si ne mination comme insptîefeur général de l'n qui et des écoles militaires sont choses définit Dans ies mêmes Cercles on déclare qu Pur, changement d'attributions n'est pas dil à lu ie démarche quelconque de la Russie mais ilte exclusivement à l'initiative dii ministre d guerre Enver Pacha* qui a fait connaître dans un entretien au générai Liman de —. ders, son intention de lui conférer l'inspe* générale do l'armée et de le charger du < mandement du premier corjis d'armée. Le général Liman von Sander.s aurait pondu qu'il était prêt à réorganiser l'armé tomanc, sous quelque litre que ce soif. Or îrs, connaît pourtant que ce changement est d< ture A satisfaire la Russie. [cr. M- de Giers. qui devait partir ce soi ajourné son départ, ce qui porterait h c ■ qu'il continue à négocier les réformes n ■■UV niennes qui, selon des informations de la P Lcr seraient maintenant en bmine voie, un Djayid Bey pari c<» soir pour Paris, • la d'achever de traiter les questions financièr ^•Ufl Les négociations de, paix turco-serbe considérées, dans les cercles diplomate . , comme renouées. Les délégués ne se sont L: réunis depuis deux semaines. "" 1 On signale en ville quelques cas dé boy col la il contre' les magasins grecs. .NOUVEAUX COMBATS EN ALB.WIK liui Bf.irjradc, 12. — Des bru ts sont arrivés nul suivant lesquels de graves <.-"l!is:oris se sont rfi- du liés sur ies frontières grécu-alban a ses f des bandes grecques et des troupes albana x Des deux côtés, le nombre des tués et des sés doit être très considérable. j1113 On mande de Kruschewo qu'au cours de .c* derniers jours dos combats sanglants ont eu cr<;-e des Serbes et des A'banais. Dans plusi ce vrliages du distriçt, lous, les hommes furent "né- prison,es et torturés par les bandes serbes t il certain nombre <ies prisonniers ont été tu de- portés fi Monastir. Dans plusieurs autres ;/>p. ti'icts, les Serbes répandent également la reur. >nc + LA TURQUIE ET LES ILES lie. Constantinople, 12. — On assure Que la f }tin a adressé à .-.es représentants en Europe ou circulaire rappel-an t les réserves qu'elle a f on_" lftf^queiie confia aux puissances le sort des an d ? la mer Egée. La c.ircu!a:re constate que l'attribulioi II e> Qiio et de Mitylène a la Grèce compromet Wr les.« réformes arméniennes, la traïiquillitt 3M5 1 Anatolie et le commerce de Sm.vrne. Ell€ M. clore, en terminant, que la Porte décline I responsabilité des suâtes fâcheuses pour le , où IV s puissances prendraient de„s détis 11 contraires aux intérêts de la Turquie. pa- . ^ , . vu i» s imissaïuce» |>reiiurmenu ! l contraires aux intérêts de la Turquie, sepa- La Crue des E lit la 1 il la l La situation diman* m're Dans 'après-midi ^é'_ MEUSE NAMUROISE La Meuse namuroisc, alimentée par des venant de la France et des Ardennes à hausser. A midi on relevait les reu" vantes : > no- i-lastière 97,36 Hausse en 4 heui 'ulp Dinanl 01,02 Hausse on 4 heu Util- Namur 80,31 Hausse en 4 lieu 3etle 11 est â prévoir ceiiendant que, n riU- pluies copieuses enregistrées aux post vair« méii'iques, la hausse ne pourra guère i/ier. i:ne Voici un petit aperçu de l'importun :urs- chules d'eau dans le bassin de la Meu pas hauteurs, moyennes, ci-après relevées ' 3ter- res pendant la journée de samedi : per- millimètres : Maeseyck, 2-0 ; Spa, 37. soit, A midi, la Semois accusait a Strai légère diminution sur la cote du matii: ,v,„- n'atteinl plus que 1 m 30 au-dessus ■ lDU® détiage. 'i A Lacuisine, la crue était stationna S heures ; elle atteint cependant une li sin- i m. 81 au-dessus de son niveau d éti e de A Boh-an, à 9 heures, on relevait, ur s <> „ de crue de 2 m. 00 : toutes les parlii f]' nés de la Semois restent submergées e ~, munications d'un village avec l'autre , ' possibles qu'en faisant de grands dét La Lesse, à Houyet. accusait à mi< gère hausse sur le malin ; c'est ici § de vière a atteint le niveau le plus C 1, Il 2 m. 80 au-dessus de l'étiage, mais u a* j>eu sensible encore, il est vrai, comm vo-pf dessiner. l.a crue du Viroin, à \ i rves, alteiy 60 à m'di; les chutes d'eau torrenl.elie sur le bassin de la rivière pendant la tribuent à maintenir ce niveau exc Au poste pluviomélrique de Mariem enregistrait- une chute d'eau de 18 11 ; Un «n 12 heures. léri- SAMBRE > -li* I cotes relevées ce midi sur ca- bi-e, comparées ù celles du matin. bien lii marche des ^aux sur la rivièn dre ïorte hausse est celle relevée à Charl nl<v y a alteil11 0 m. 45 en '4 heures, i'x ® , eaux venant de la France, dont nous ; r l'arrivée hier à Solre-sur-Sambre. qui 3-m" de marquer leur passage à Charleroi. des Une nouvelle hausse y est encore < eux Des renseignements transmis de >ute annoncent, que la situation ne s'arm Jne dans le bassin ; La crue en aval de i i»ft té atteint actuellement une hauteur c mwfcss'us de la flottaison normale. Il 1 sa A pleuvoir et les eaux montent toujou impossible de prévoir, dès maintenu 'enr hausse s'arrêtera. • se- Les renseignements sur les afflue: ger Sambrc, en Belgique, ne sont pas p rants ; l'Lau d ileure, à Walcourt, è 1 m.-05 au-dessus de s< n niveau d' , u" depuis 10 heu-ps, une neige abondf ~ 4 tonwer» Vœu- a Qiarleix>i, ie pcsle p.'uvioméirique a e . Va- gistré une hute d'eau de 12 millimètres ; nous dant la mâtinée et la neige commence é^ Hica meôi ^ tomber ferme. Les hauteurs :elevées a midi sont dom . .. oi-après ave*, la hausse qu'elles accusent mn- celle de 8 heures : fond .SoLre-sur-Sambre, 21 poutrelles, 122.0c» + orola (2iarleroi, 44 poutrelles, 101 .Gô -f rédi- Namur. 39 po<.itreliles, 79.02 + MEUSE LIEGEOISE ET OURTHE A Huy, le niveau relevé s'est ressenti d< , crue de la Sombre. On y constate une ha 3 de 0.08 depuis le malin. En aval, la situation s'améliore, très pei est vrai. A Avroy. Fonderie et Visé, les e dht diminué ut 0.02 seulement dans la mat.i1 La décrue, qui aurait dû ère beaucoup ; d'Ila- rapide par suite de la ba sse de la Vesclrc nt dt- l'Amblève el de l'Ourthe, provoquée par le [ loi,r fi*oidissement subit de la température et la ucune de la pluie, est retardée par les eaux qui r viennent de la Meuse namu.roise et de la S uande i>re. 3 son L'Ourthe a diminué seulement de 0.05 à l it • n mariage (Gomblain) pendant, la matinée ; ! pars atteint encore une hauteur de 2 m. 30 au iragé. SU5 et 'a vallée resie toujours inondée, puis A Esneux, la décrue a été do 0.14-au ci de la nuit ; les eaux s'y trouvent encore deux tuellement au niveau atteint par la crue î pro- Plus désastreuse qu'eut à subir cette toca i plus celic C,G décembre 1882. A Chênée, l'Ourthe barre le passage à la 1 dre et ses eaux refluent jusqu'en aval du I IRE rage de la Société anonyme des usines à cil et à zinc. Le niveau de midi accuse une ba de 0.10 sur la cote du matin. Porte La décrue de la Vcsdre a été beaucoup \ inéral rapide que partout ailleurs ; la rivière i i pfe- mence à rentrer dans son lit. A Chaudfonla ;a no- elle n'aticignait plus que la cote 78.25, soit irmée hauteur de 0.90 au-dessus de son niveau i itivés. mal. Elfe y a subi une baisse de 0.85 def je ce la veille au malin. La plus forîe cote rele L une en rv>t an H mil. <41 ait 70 10 ie ta PREVISIONS hier, *^lIf ^ Haute-Mc::s? et la Sàmbre, la crue San- teindra probablement son maximum au co' ïction ('e i*1 n-uit; le statu quo ou une très légère bai com- 'y ft prévoir pour la matinée de demain. Sur la Meuse-'liégeo se, la décrue sera ret l ré- P'2" suite de l'arriv e de ces eaux . on p ée ot- escompter une diminutirn de quelques centir a re- très en aval de Liège i ar sui!^ de la cont nu le na- . de la décroissano? de POurt-he et de ses affluci et aussi de la gelée qui fait sentir ses effets ( il-, a puis midi. :roire En amont de Li'ge, une légère hausse pc inné- la. nuit et le slalu quo pour demain matin sc Jorle, à prévoir. VEBVIEBS a/in INONDATIONS TERMINEES sont Les inondations de Veiviers sont bîtn finie iniies niveon la Vesilre est encore lortemei t pas dimanche matin. llt0JJS Dans la Vallée du Geer Pans la riante vallée du Geer, entre Tongi u- et. Maestriehl, le spectacle esl tout de désolati et de naVrànce. La rivière, grossie par les n s ici: £es, puis les piuics faicessantes, a déboi t pro- daps beaucoup d'endroits, isolant-dès groui entre n'habita lions, créant des ilôts dans la plai aises. submergée, coupant parfois les villages en p bles- sieurs parties, sans communications l'une aï l'autre. ■ > e ces La ligne du chemin de fer vicinal de Glo , lieu ô Macvi .i ht a eu beaucoup h souffrir c ;ieurs eaux, l.a voie est à cinquante centimètres sc t em- eau à Glons, a Wonck, à Eben, a Emoel, et s In l'arn ne passe qu'avec les plus grandes di: Lrans- ,lon sans danger. . àïs_ L°s maisons sont inoV.i.^s partout. A VVor l tea*- il 0 déménager en hïite nombreux ménages, et des meubles qu'on i pu sauver s'en sont allés a vau-l'eau. 11 n'y heureusement aucun accident de personne Porte signaler. î une A Roclenge, !e moulin, qui donne la foi faites motrice à ia centrale électrique, étant bloq s îles Pnr les eaux, il a fallu arrêter les machines la commune entière est privée d'éclairage, ►n de L'n bal qui a eu lieu samedi soir à l'Hô dirait fl<- l'Union cl qui a réuni plus de cent coupl é de malgré ce temps, a failli se donner aux cm e dé- délies, comme au bon vieux temps. toute Dimanche matin, une assez forte gelée e cas venue fort opportunément arrêter la crue sions ^cer 01 ,cs populations espèrent que lei vives craintes d'inondations générales et < sastreuses c^mme en 1891 et 1893, ne se jus fieront pas davantage. : DANS LE LIMBOURG Ji. Le Limbcurg, province basse a eu parte beaucoup a souffrir. Le Démer, la Kerck, Donimel et leurs affluents, ont débordé pj tout. Entre Rilsen el Ilasselt et surtout entre H; seit, Dicii et Aerschot, le train traverse d'i mienses étendues d'eau et les voyageurs c l'impression de se trouver au milieu d'une n 0,.„ sans fin d'où émergent des villages : Sahuek tinne Lermeen. Kennpt, Zeelh -w, S chen, Tesselt, e privas de toutes coinmunieations. ^ Dans la vallée de la Meuse, le fleuve a 1: . 1( gem.mt débordé sur ies prés environnants. crue n'a plus été aussi fotte depuis des t -.y. . nées à Reekheim. Mechelen, Bocu-siieim, Len v L Eelen. Maeseyck el environs. kivin Dans les c^rbonnages de Genck, Evsde L" tj Beeinigen et Zolder. les travaux de sondas et défonça,ge sont fort contrariés par les ea e ces torrentielles tombées tous c?s jomrs-ci. "h^ En Allemagne e, 28 Koslin. 11. — La mer a submergé, à trois < droits l'isthme entre la Baltique et le golfe , une Buckow. Toute la ville de Damkerort est sc crue l'eau. Deux à trois toits seulement s^lèvent t iveau dessus des flots. On ne connaît pas le sort la population qui compte, environ 100 têtes. U epuis brigade de sauveteurs militaires est envoyée ur de Koslin. Dusseidorf, 11. — La digue du Dussel a -uieur renversée par suite de l'inondation. Les qm *-erai- tiers d'Eller et de Lierenfeld sont submerg com- Il semible qu'il n'y a pas d'accidents de pera sont nés à regretter. Colbcry, 11. — On donne sur les inondatio ie lé- à Koeslin les nouveaux renseignements s la ri- vante : soit Une partie de la jetée-promenade ayant < Risse, enlevée par la mer, de graves inondations à se sont produites dans les environs de Koesl Les localités voisines des lacs Buckow et . \ m. murid sont en partie sous l'eau. nbées Avec de grandes difficultés, les habitants c con- pu gagner une partie surélevée de la digne nnel. ce sont rassemblés dans une cour de ferme £ on ils ont passé la nuit. lètres Le lac de Jamund ne fait que monter, a. mentant le danger d'heure en heure. Les tre pes sont accourues au secours des sinistr. .Sam- mais jusqu'à présent sans aucune efficacité 'ph"s a SAUVES ; elle Koeslin. 12. — l.a nouvelle rst pa : vernie .1 les que les habitante de la localité de I) mikwc .lions au nombre d'une centaine, ont ivussi fi inent frayer i: ; chemin el à gagne:- lo \i:k)ge vo;. de Sleincrt, où ils ont été reçue.1,s par les ivoir. cheurs; jenge — 'i^ L'Ourthe et ses affluents \n- 13 Les riverains commencent ii respirer, les c! tinue n)jns sont dégagés et la plupart des liabi 1) est (ions aussi, sauf évidemment celles qui >u la trouvaient tout ou bord des rivières. A Melreux, l'eau s'est complètement retir 3e la r^a route de Grand-Han ù Durbuy est rond assu- à la circulation. rouve L'hôtel-rie-ville de Durbuv et les maison e- et, l'eau a atteint cependant pins de 50 ccntimfclr ssnt 4 B«J piiiS «eCSSPiW9?, . ' US centimes le numéro 58me année N° 13

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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