Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1917, 27 Mai. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0v89g5hz54/
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Dimanche 27 niai il "'7 centimes ta numéro 6ime annés Nos 141-147 . JOURNAL DE GAND SOJBDO jL2J&îs& VJUJ^XSÎ .OJFUBHS ABONNEMENTS ytj FRAWS PA8 TKiMÏSTRS REDACTION & ADMINISTRATION : --- t, tlUS BK FLANDRE, a - HMD TELEPHONE 665 ANNONCES : S'idrwatr ru« de Flandre, 3, Gand. R&yus % S.s- BRUXELLOIS i Du 23 — i,c vocabulaire «tes nègres j d'Afrique. — l'o missionnaire anglais qui a î SRiOtufié loo:;tsmps ail' milieu des peuplades j nègres de l'Afrique, da Snd, qui a traduit en ; langue indigène l'Evangile et composé une f grammaire et un dictionnaire de cette langue. ; publie dans le •< ïWtimonio <■ quelques re- j mavqués intéressantes à propos du vocabu- | lairenègre. Contrairement aux idées généra- j lement reçues ehea les i iancs. que !e nègre ne i possède qu'un vocabulaire très restreint, ie j missionnaire assure qu'il a noté au cours de j ses voyages, dans la contrée où il a habité, ï plus de, 10,001 expressions 11 est vrai, dit-il, ' que les langues nèsrres sont primitive.;; mais j il s-'rait erroné prétendre qu'elles >ont des i sio:is, employas sans rôg'.es aucunes ; ks r$- j gles existent, quoiqu'elles oe soient pas ecri- j tes. 11 va de soi que le. rit j'iv n'a pas de mots ; pour définir certaines choses qu'il n'a jamais ; vues; ainsi, par exemple, m chercherait, en • vain dans son vocabulaire, un mot évoquant ' l'idée de la neige ou de la mer. Mais par cori- ; tre, il peut très bien''traduire en paroles des : idées abstraites comme : amour, fui. vérité, ; c.lémen.-.e, Dieu, etc. Ce qui es! curieux, exst. ■ qu'il y a des mots que le nègre ne prononce- : mit pas, pour rien au monde. Ainsi le nègre j africain ne pionoricera jamais son propre nom j ni n'appellera sa femme ou d'autres membres ! de sa famille par leurs noms. D'autre part, il ; est défendu de prononcer le nom d'un objet qui j serait, semblable à celui d'un membre de la ] famille. Lorsqu'un nègre s'appelle par exemple j Chamataii.'c •. ce qui vaut dire « père des nie- ] Ions », la icmnje, lorsqu'elle veut avoir un ; melon, tïoTr dire à son enfant : - VaMans le > jardin ch. r.vi r un cousin de nom de ton père.-; I elie ne se i .-qiiérait'pas à prononcer le iï;ot [ « melon ». Lorsqu'une femme s'appelle par ; exemple « Champignon *, l'époux et les on- I faut s n'oseraient jamài's dire:-'Voici des ebam- \ pignons >, mais ils tourneront la difficulté en j disant: « Voici des cousins de nom de ma- j mari ». Du 24. Les parlementaires, belges à î l'étranger. — A la dernière séance du groupe 5 des sénateurs et députés belges résidant en j Angleterre, ou s'est occupé de la situation j financière de la Belgique. « On sait, dit 1' » Indépendance Belge », J qu'à diverses reprises, nos mandataires ont j insisté pour qu'un contrôle parlementaire des j recettes et dépenses de l'Etat, efficace et sé- . rieux, adapté aux circonstances, fût instauré, ; Au mois de novembre dernier, ils avaient ; reçu la promesse de la création d'un organis- . me appelé à suppléer la Cour des comptes. La j réalisation de cette-promesse ayant été. dépuis } lors, constamment différée, l'assemblée a j décidé dy renouv. 1er, avec insistance, ses pvé-èédeiues démarches, l'iush-ars questions d'or- t dve économique et politique Ont été adressées { au Gouvernement. » — Allons-nous manquer d'encre ? se de- • mande le * Matin » de Paris. Il devient de : plus en plus difficile de se procurer de l'encre, i dit-il, et peut-être même, si l'on r;e pare pas i d'une façon quelconque à la crise des matiè- i res premières qui sont indispensables à sa ; fabrication, le moment est-il assez proche où j l'on en manquera presque totalement. Déjà j depuis des mois, une très forte augmentation j avait été constatée sur ce produit, et cette J situation s'était aggravée dans de très nota- [ bles proportions pa£ suite de la rareté des \ flacons. Parmi ces derniers, ceux qu'on dé- • nommait «courtines» ont entièrement disparu : depuis longtemps. Ils ont été rémplacés par j un flaconnage de fortune dont le prix est en- ; viron de 150 p. c. supérieur à celui d'avant la j guerre, c'est-à-dire que le flacon de 5 centimes l vaut 20 c. et celui de 10 centimes, 25 c. au- j jourd'hui. La question se pose, au cas où l'en- j cre ordinaire venait à faire complètement i défaut, de savoir si l'on serait en mesure de ] trouver des anilines pour la remplacer par des i encres de couleur. • — Les orages et les cyelones en France.— S Après une journée orageuse, un cyclone s'est \ abattu dimanche sur Bressuire et la région. ï De mémoire d'homme, on n'avait vu ni enten- j du quelque chose de si terrifiant. Pendant en- I viron 15 minutes, des grêlons, dont les plus petits étaient gros comme des noix et dont certains atteignaient le volume d'un œuf de poule, tombèrent sur le pays. Dans le rayon d'action du cyclône, tout fut réduit en miettes. 11 ne reste plus rien que des débris dans les -jardins et dans les champs. Aucune vitre n'a S résisté au choc des grêlons. Partout les dégâts s sont considérables. On pouvait mesurer le lendemain matin dans certains endroits de la ville, notamment rue de la Bûchette, des mas ses de giélons dont la hauteur arrivait à un ; mètre. La légion de Montrenil-Bellay (Maifie- > et-Loire), elle aussi, vient d'être le théâtre \ d'un cataclysme qiiïjie lais.-c derrière jiti que ; ruine et désolation. Des monceaux ! • giaç.ons . se mêlent aux débris de. verre et d'ardoise qui jonchent h; sol. Aucune toiture n'a pu-résister J au choc de la g'iéie; toutes ies vitres sont en j mrettes;lesplafonds s'effondrent tandis qu'un j déluge inonde l'intérieur des maisons et. de : (.l'hôpital qui regorge de blessés. La vue des j jardins n'est pas moins impressionnante ; les S fruits elles plantes sont littéralement hachés, i Les arbres sont dépouillés de leurs feuilles et j dénudés comme au cœur dé l'hiver. La vigne j est. ravagée à tel point qu'elle ne s'en relève-, j ra pas avant, plusieurs années. Le blé et toutes { ies récolte? en perspective ont vécu; paitout j c'est: la consternation. Les pmtes sont incal- { culables La CismtnuttQle ' M. l'iiol:vin Uoppièters qui. d m-; ces (1er- j nie: s temps, a présenté au Conseil Communal j f aut de rapports intèrressants sur fies ques- j tions diverses vient de soumettre un nouveau } travail relatif à. la Menuiserie Communale. | Créée dmrs la guerre et pour !:i durée de | celle-ci se-Tenient,elle a déjà rendu îles services très appréciables et fait faire à la Ville de fortes économies : c'est elle, en effet, qui a pourvu à l'instaiiation de tous les nouveaux services tels que magasins communaux, Alimentation communale, service des pommes de terre, Vacherie communale, Pasteurisation communale, etc., etc. Elle a également effectué tous les travaux nécessaires à l'Hôtel -de Ville et dans les différents bâtiments communaux, dans les casernes et bureaux t'e f autorité allemande. Le personne! attaché à la menuiserie corn \ munMe, au Ier janvier 1010, dit .M. < onpieters. j se composait de : 140 menuisiers divisés en s brigades tra- I vailla. aactirn > heures par ;>.er à fr. 0.50 ! l'heure, soit 1'- francs (tar semaine; 2 con- i tre-maitres à 25 francs par semaine pour 8 j heures de travail par jour: 45 manœuvres, divisés en deux brigades,, travaillant chacune 5 h. par jour, à fr. 0.40 l'heure, ou 12 fr. par semaine. (Ces derniers ouvriers étaient occupés à la confection des matelas de paille); 1 garçon de bureau ; 4 aides pour ie service du transport ; 2 portieis faisant chacun une demi-journée; 3 nettoyeurs ; I conducteur de chevaux; 1 veilleur; 1 chauffeur; 2 aides-chauffeurs ; i surveillant de travaux ; 2 inspecteurs pour les matelas ; 1 comptable ; 1 surveillant, en chef; ensemble 218 ouvriers et employés. La direction générale est confiée à M.Baele, S directeur du service de nettoiement public,le- I que! s'en acquitte avec une grande, autorité et j un «iésintèiesseraent complet; M. Baillu est j chargé re. la surveillance et de la direction j technique des ateliers Une commission de trois membre . choisis j dans les trois groupes du Conseil communal, j r-.uivo ::t les opérations et les.contrôlent, aident } la Direction de leurs conseils et de leurçxpé- j rience. J Durant le premier trimestre de l'année les ] fournitures ont considérablement diminué : le I Collège, d'accord avec la Commission, a décidé S de ne. plus embaucher d'ouvriers nouveaux et | de tâcher de confier à la Menuiserie commu- i nais les travaux et fournitures demandés par j les divers services communaux afin de ne pas j devoir licencier l'atelier. Au commencement dn mois d'avril, quelques s modifications ont été apportées à l'organisa- j t.ion du travail; c'est ainsi qu'il a été formé \ trois équipes distinctes commandées chacune j par un brigadier : a) 1 équipe d'ébénistes; b) 1 » de menuisiers; c.) 1 » mixte composée de diverses | fractions d'ouvriers du bois. Afin de ne pas devoir congédier une partie j des ouvriers,la durée du travail aété diminuée j de 0 à 5 heures par jour avec un salaire de } 15 francs par semaine, à dater du 24 juillet. ; Cette période de réduction de travail a duré \ jusqu'au commencement du mois d'octobre. \ A cette époque, les ouvriers autant pour les ï réquisitions allemandes que pour les fournitures aux services communaux, avaient leur travail assuré pour quatre mois au moins, non compris les commandes courantes. Dans ces conditions, lé travail a pu être repris à raison de 6 heures par jour moyennant un salaire de 18 fr. par semaine. ~Â la. daté du31 décembre, les deux équipes, travaillant 6 heures par jour, font 5800 heures par semaine. En cas de nécessité urgente, la Direction est autorisée, à titre exceptionnel, de prolonger le travail, pour une certaine catégorie d'ouvriers, à 10 heures par jour. Les fournitures en cours à la fin de l'exercice 1916 se subdivisent comme il suit : a/00 ouvriers sont occupés pour ie compte «les services communaux, à savoir : 1. travaux de modifications et de réparations aux bâtiments des usines à gaz et d'électricité ; 2. fourniture pour 50 bancs pour les parcs, service des plantations : |. appareils pour la photographie des plans destinés au service, technique ; i. itlnôliorations aux écuries du service de nettoiement public-., ô. fourniture de pupitres et de bibliothè-ques'aux écoles primaires ; 0. fournitures d'échelles pour la régie de l'entretien des bâtiments scolaires. B) 34 ébénistes sont occupés à la confection de meubles destinés aux divers services communaux.C) 3 ouvriers chaisiers travaillent à une commande de 100 chaises pour les écoles et d'autres services de la Ville. i >) une brigade de t 0 ouvriers, menuisiers, ébénistes, sculpt ea.-s. t ra vaille aux réquisitions, telies que. tailles, lits, tabourets, etc. E) le peinturage de tous ces objets est fait par une équipe de. trois peintres. F) 4 tailleurs travaillent aux enveloppes des matelas et à la réparai ion des sacs de l'œuvre des pelures de pommes de terre. (}) 4 tapissiers-garn.ssfurs à la confection des matelas et à quelques fournitures diverses destinées atr< bureaux «les services communaux.H) 5 manœuvres sont occupés au nettoyage des locaux et au transport des bois et des fournitures. I) 1 voiturier et 3 aides sont affectés aux transports. J) 1 magasinier est chai gé de la distribution des fers, clous, colle et autres accessoires. K) 2 portiers faisant chacun 0 heures de service par jour. L) 1 veilleur de nuit. M) 4 forgerons et ajusteurs, attachés aux ateliers de la Ferme des bouts, confectionnent les ferrures nécessaires aux travaux dé menuiserie.Nous-soinines heureux de. pouvoir constater, dit l'honorable échevin, que la Direction, la surveillance et le travail des ouvriers ne laissent rien à désirer ; c'est grâce au concours de toutes les bonnes volontés et à l'esprit de solidarité et d'entente qui régne__dans les ateliers, que l'œuvre entreprise par la Ville*a répondu au double but qu'on en -attendait : donner de l'ouvrage aux ouvriers chômeurs et assurer la prompte exécution des ordres de réquisitions. Les Expositions A la salle 'i'aets, copieuse et estimable collection des œuvres d'un jeune peintre gantois, M. Octave Soudât). Sans doute, dans ces quatre vingt dix et des pages, 't :: n'estpSégalement digne d'intérêt on d'éloge,'"mais elles sont l'affirmation d'un persévérant labeur, d'une observation consciencieuse et de dons artistiques très réels, et par là elles s'imposent à l'attention. Beaucoup, d'ailleurs se recommandent par des qualités particulières : vigueur du coloris, solidité du dessin, vérité d'expression, et parfois même distinction de style. Tels sont plusieurs Effets de neige où la sincérité, de l'observation et du rendu s'allie à la poésie, telle est cette Matinée d'août, n° 8, d'une mise en page originale et d'uno lumineuse atmosphère. Les paysages composent la fraction la plus importante de l'œuvre du peintre, mais il a aussi quelques bons portraits, simples et vrais, et des études de fleurs, auxquelles on souhaiterait un peu plus de transparence et de vie. Un fusain, quelques pastels et de nombreu-^ ses aquarelles complètent l'envoi de l'artiste, mais son œuvre à l'huile est de beaucoup la plus considérable; elle est aussi la meilleure. M. 0. Soudan est, dans notre jeune école gantoise, l'un de ceux auquel on peut le plus sûrement faire crédit, car son art est sain et vigoureux. 0. V. L'ENROUEMENT de !a VOIX provenant d'une MAUVAISE ÉMISSION h'Enrouement est un mal dont la plupart des chanteurs et même les orateurs sont son-vent atteints, sans qu'ils en connaissent les véritables causes et sans qu'il leur soit possible d'en prévenir le retour. Les causes d'enrouement partielles ou totales sont aussi multiples que distinctes : l'anxiété (en argot de chanteur : le trac) ; les émotions (irritations, attendrissements); changements trop subits de température; l'interpellation violente; l'énervement; le saisissement; l'abus de parfums, du tabac, de l'alcool; le rhume et toutes ses variétés; les exeè» de tous genres; la mue de la voix, etc. L'Enrouement peut être aussi provoquée par une mauvaise émission de la voix, L'émission est mauvaise, quand elle est I ! gutturafe, nasale ou gutturo-nasale; quand le j «passage», la jonction des registres, n'est pas < réglée par une technique rationnelle, prudente. L'émission devient mauvaise quand on chante trop longtemps hors du cadre de la tessiture aisée (1): par exemple: si le chanteur, doué d'une voix de baryton élevé, à qui il est possible~d'atteindre avec aisance des notes hautes, s'avise d'aborder le répertoire réservé au ténor. La voix s'écarte trop du domaine que lui a assigné la nature, se fatigue outre mesure, s'enrow. La même remarque s'applique au Mezzo qui abuse du répertoire des soprani ou des contralti. Généralement, le chanteur qui s'enroue, attribue cet accident à un courant d'air, à un refroidissement, à un vulgaire rhume de cerveau, et tâche de se guérir en prenant un pro-j Était pharmaceutique quelconque, drogues ou j pastilles; outre ces précautions il soumet. - même, pour avoir raison de son enrouerac:.'., j i au régime du repos absolu. | Si, après reprise du travail vocal, il y a j ] rechute, il faut en conclure, que le mal doit \ Vr aiment son origine à l'émission défectueuse, i C'est sur ce.ca'S particulier que j'appelle l'at- ! tention du chanteur. Si Venrouemênt. est localisé dans une des \ parties de la voix (aiguë, médium, grave) et si le médecin, ou le chanteur lui-même ne constate point les symptômes caractéristiques de l'une ou l'autre indisposition de l'appareil vocal, c'est encore à l'émission défectueuse qu'il faut s'en prendre ou peut être de la mauvaise émission de l'une ou l'autre voyelle. Si tel est le cas, le. chanteur est amené, malgré lui, à tousser pour se débarasser d'un corps étranger irritant qu'il croit s'être installé sur les parois intérieures ; le corps étranger (vulgairement) 11 chat ou crapaud » n'est qu'une congestion partielle des cordes vocales, occasionnée par la mauvaise émission. Hanté par l'idée qu'un corpuscule se trouve dans la gorge, il continuera à tousser plus ou moins violemment pour s'en débarasser. Ce besoin factice de tousser augmente sensiblement la congestion et met le chanteur dans un tel état d'irritation qu'il doit forcément se condamner au silence. Il en est de même pi»ur l'orateur. Il est donc essentiel de pouvoir déterminer exactement les causes. S'il y avait apparence que Venrouement fui provoqué par lu mauvaise émission, d'une certaine voyelle, on pourrait s''en as sarsr, en remplaçant lu voyelle suspecte par une autre voyelle, et successivement par les autres. Si l'expérience est concluante, on tâchera de conserver pour la voytlle défectueuse, le mode d'émission acquis pour les autres voytsiles. En suite, on émettra la voyelle i visée en la faisant précéder de l'articula- ; I iio-i de diverses corito.Tnes. ,sf l'enrouement se pr ,duit :-ur toute ; Vèehelle de la voix et ur Unîtes Us voyelles i sans exception, il faut en déduire que j l'émission de toute la voix est mauvaise et \ qu'une rééducation vocale s'impose. L'appareil vocal peut être congestionné, j et pur la mauvaise émission et par la ma- j i ladie simultanément ; dans ce cas, c'est la ! maladie qui doit être guérie avant qu'on ne j commence la cure vocale ; car tout travail i vocal fait pendant la période de la maladie, \ peut avoir des conséquences très graves. • L'acoustique d'une salle a souvent une in- i fluence fâcheuse sur l'émission de la voix. Le chanteur ou l'orateur, qui, pour la pre- j mière fois, se fait entendre dans une grande ! salle, a l'impression que la voix ne porte pas j avec la "même sonorité que dans la place où ! habituellement il s'exerce. Pour donner plus de volume, il appuie anor- ' malement; il en résulte, que la voix, forcée, : s'oblitère, ce qui amène inévitablement l'en- j rouement. S'il est obligé de se produire dans ! un salon abondamment garni de tentures, de j meubles étoffés, ou d'une assistance nom- ] breuse, le chanteur ou l'orateur a l'impression j de chanter ou de parler devant un objet com- ; pact, il éprouve comme un étouffement. Il j s'épuise en vains efforts qui provoquent l'irn { tation et par suite l'enrouement. Quel que soit l'acoustique d'une salle, si \ l'artiste on l'orateur a le temps de s'y accoutumer, il sera moins exposé au malencontreux accident. L'idée que dans une grande salle il faut chanter plus fort que d'habitude, est absolument fausse, la voix ne pourrait résister longtemps à l'effort qu'on exige d'elle, ce serait l'exposer à une extinction complète. Faisons remarquer en passant que certaines voix, entendues dans une petite place, (1) . L ■ i&tdture aU-'e » est î'oteri îu.: t'icili) et naturelle de la voix, celle où la voix évolue sans efforts, avec ampleur et pureté. sonnent bruyamment, tandis qu'au théâtre elles ne dépassent pas la rampe ; d'autres au contraire sonnant médiocrement dans un local » restreint, gagnent en volume dans line guande salle. J'ai pu constater la chose en me rendant fréquemment avec mes élèves dans un local autre que la classe habituelle, soit dans la salle des concerts du Conservatoire, soit dans l'un de nos théâtres. Nous croyons pouvoir nous borner à ces quelques considérations que nous livrons à l'expérience de nos jeunes confrères, nous réservant de leur présenter sous peu, certaines remarques relatives aux diverses façons de respirer dans la pratique du chant. Léo Van der Haegen Professeur de chant au Conservatoire royal de Gand. ifel^SgJUS TERRAINS COMMUNAUX aux abords du pont Albert. — En séance du 5 août 1912, le Conseil communal a adopté un plan de lotissement et de mise à prix pour les terrains ■ communaux du boulevard Albert, entre la vue de la Prairie et le pont Albert. Le Collège a soumis au Conseil, dans sa dernière séance, d'accord avec la Commission locale des monuments et des sit-es, un nouveau plan et un tableau de mise à prix qui tiennent compte, notamment, de la nécessité de taire établir, au carrefour du pont et du quaiAl-bert, un ensemble de constructions esthétiques précédées de jardinets. Ce plan prévoit aussi l'amorce de diverses rues entre le boulevard Albert et la rue du Patijntje, d'une part, et de la rue de la Prairie, d'autre^part. C'est pourquoi il indique comme < réservés » certains lots dont la configuration dépendra de l'ouverture des rues projetées. Un plan spécial, pour l'ouverture et l'alignement de ces rues, devra être soumis au Conseil et transmis à l'autorité supérieure. Miwnnpç Aîi Joli:-J II y. P. STRUVF, successeur Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. — Cordes garanties justes et | sonores. — Accessoires divers. (1132) SERVICE communal des pommes de terre. — 18» rationnement. — La ration est de 1/2 kilo par personne. Le prix d'achat pour les boutiquiers est de 22 fr. les 100 kilos. Le prix do vente est de 24 centimes le kilo. Les boutiquier doivent estampiller dans lé carré 18 de la carte partie A. Jour de paiement pour les boutiquiers, lundi, 28 mai, pour les 6"-, 7° et 8e sections. Les bureaux sont ouverts de 8' 1/2 à. 12 et de 2 1/2 à 4 1/2 heures. ' F ('TA J- Van Heuverswyn & E. De t.v.A i,v "- Mulder. Eutreprisc.i générales J'EhctriffiU!. :)y nt moteurs. Qosi des Moinos, 13, Gand. (•.298) PAIN. — Le Comité à l'honneur de porter à la connaissance du public, qu'à partir de dimanche prochain 27 mai, le prix maximum de vente a été fixé à fr. 0,58 par pain de 1050 gr. — Actuellement,1a ration journalière de farine comprend 4-5 grammes de farine de froment exotique et un mélange de farines européennes de froment et de seigle ; la composition de ce mélange n'est pas constante et varie d'après les quantités disponibles. PAIN BLANC. — L? Comité Provincial prévient le public qu'à partir de dimanche prochain 27 mai, le prix maximum du pain blanc est fixé à 0,64 fr. pour 750 gr. CHANGEMENT de domicile.— Le cabinet de Mr Van Duyse, oculiste, est transféré de la rue des Baguettes, 60, à la rue Guinard, 6. (1876) AVIS. - Le Comité régional de Secours et d'Alimentation de Gand-Ville a l'honneur d'avertir le public qu'à l'occasion du deuxième jour de la Pentecôte ses bureaux, magasins et bureaux de vente seront fermés. ^flIMiï'DIFC éleotr. très soignées SHIlHEIIlEa geniets, 14,r. Brabant (.788) PAIN DE HOLLANDE. — A la suite d'une augmentation inattendue le pain importé se vend 0.90 fr. depuis le 23 mai. LA BANQUE l'Union du Crédit de Gand, Place Saint Michel 16, bonifie actuellement un intérêt de 2 1/2 % sur les fonds déposés on compte de quinzaine. (1638) HOIRIE. — La circulation pour piétons et véhicules sur le pont dn Muide sera interrompue du 29 au 31 mai prochain.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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