Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 21 Janvrier. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kh0dv1f509/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTSi BELGIQUE : 16 francs pai an: 7-50 francs pour six mois; 4 francs pour trois mot:. Pox • l'étranger, le port en tu*. RÉDACTION & ADMINISTRATION : 8, RUE DE FLANDRE, 8, GAND TÉLÉPHONE 065 * " ■ < ' I I fc ANNONCESi Voir le tarif au bas de la dernière page du Journal. L'ESPRIT JMOCML Puisquo U loi scolaire nouvelle que la majorité prétend imposer au |>ays aura pour cffet d'assurer une situation privilégiée à l'enseignement confessionnel, les défenseurs du libre-examei m doivent de ne pos laisser passer une »e de c«»a«i»n de mettre en relirf ce la Iç-cirioe catholique a d'iinlihumai.1 et d'anti«<wial. I! (aut qu'on !A<tr- <foetie singulière espèce do citoyens elle end à préparer. A cet .'■L'uni. M.'lîuyl a fait de bonne et salutaire besaRr.e quand, dans une récenle séance du Parlement, il a proposé aux méditations d» ses collègues certaine suggestive épltre adressée par un provincial de congrégation ii la femme d'un fonctionnaire catholique de qui la sœur, religieuse, était malade.' Voici cet édifiant document : «Le provincial de... salue respectueusement Mme X... et lui fait, savoir qu'il consent à ce qu'elle rende visite il sa sœur X..., le 23 novembre, cela, par respect pour son mari. » La visite suivante pourra alors être reculée, d'aulant plus, car je suis convaincu devant Dieu que de nombreuses visites ne font jamais de bien ii l'Ame d'une religieuse môme à une religieuse malade... Ii Je sais bien que le cœur d'une sœur parle autrement, mais la parole de Dieu reste inébranlable et ne périra jamais. » Celui qui ne liait pas ses parents, ses frères et ses sœurs ne peut être mon disciple.» Ce monstrueux factum a provn-n '• à droite de vives protestations. Cela prouve que nombre de droitiers n'ont pas, comme l'auleur de cette missive, perdu pair fanatisme toute notion d'affectivité élémentaire. On en peut déduire aussi que le texte des évangiles ne leur est pas familier : on ne peut pas tout savoir! La phrase litigieuse s'étale, il a fallu le leur rappeler, au verset 26 du chapitre XIV de l'Evangile selon saint Luc. Faut-il s'en éionner? fl est plus logique d'en être indigné que surpris. Son esprt est en effet, rigoureusement orthodoxe. Pour les docteurs de la sainte Eglise cathî« licpie apostolique et romaine, il n'est r«s d'altruisme, pas de sentiment familial qui doive distraire le fidèle qui se voue h ta divinilé. Pour ceux qui tant de la religion le but et la raison de leur existence, il y a nécessité de laisser leur cœur se dessécher, se raccornir, devenir indifférent aux nlus légitimes sollicitations, aux plus respectables incitations de la plus instinctive humanité. Et ce sont ces gens - hommes el femmes — que l'on dresse ainsi on tait des automates, des êlr&s volontairement rebelles h l'émotion, et qui doivent se faire un mérite de leur impassibilité, ce sont ces gens-là que l'on chargera d M'j-mier nos enfants, à qui l'on donnera mission de leur inculquer l'amour de leurs semblables, de In rtf, rte la patrie, la solidarité et le patriotisme l , Tel est le vice fondamental. et quon ne pourrait, assez nieltre en lumière, de l'édu-cation peuvent donner les congrega-nistes. Ces êtres « refroidis » ne peuvent être que des « refroidisseu.rs ». Comment s'nbMrnlraienl-ils de leur idéal mystique pour donner fi la jeunesse un enseigne, ment conforme aux nécessités d'un monde dont ils ignorent les passions, les senn-meils |os devoirs et les responsabilités? Comment pourraient-ils S'intéresser ait profit d'aulrut à crt qui ne les intéresse pis pour eux-mêmes ? Un confrère émet, à oe propos, cas justes réflexions : « L'homme ou la femme <pii « entre en reiigion » doit dire à jumais adieu aux choses de la terre. Il doit piétiner son cœur el en urrncher tous les sentiments humains qui l'attachaient à ce monde. Sa famille lui devient étrangère. Son mère, son père, ses frères, ses sœurs, ses amis sont désormais pour lui comme s'ils n'existaient pl is, [.es regretter serait 111 îe marque d indigne faiblesse que les supérieurs censureraient avec énergie. Car le religieux ne peut plus avoir qu'un amour : Dieu et l'Eglise. et il esi tenu d'obéir aux chefs qui parlent en leur nom. Son obéissance est absolument passive. Défense de discuter les ordres reçus, quels qu'ils soient. Les lieux chers où ses premiers ans ont joué cl grandi, il ne les reverra plus. On l'enverra n'jmp.orte. où^loin de son pays, qu'il ignore désormais, bt. 11 aiderait" Mi élu mis de la terre natale, si l'Eglise avait intérêt quelconque à étrangler son ini pendance politique. » fl y a quelques années, nous avo commenté un passage de la biographie sainte Louise de Chantai, amie de sa François de Sales. Cetle noble dame avt de son mariage, — son mari était mort la guerre, — plusieurs enfants, dont l'ail un fils, avait treize ans. Elle décida d bandonner ces pauvres mioches pour s'f fermer dans un couvent. » Le jour de son départ, son fils se c( clia lout de son long devant elle en s criant. : « Pour partir, vous passerez s le corps de votre enfant I » Froidement, le passa el s'en fut pour ne plus reven Sainle I/juise de Chantai, elle aussi, ap] quait la parole du Dieu » catholique, i Voilà qui est suffisamment démonsti tif. 11 y a divorce volontaire et d'ailler obligatoire entre le religieux el la soci< Or. il notre é|ioque où la nécessité des co préhensions mutuelles et de l'indispeni ble entr aide se fait chaque jour plus pri santé, où il s'altesle de plus en plus net menl que les hommes sont solidaires que le plus glorieux est tributaire du pl humble, je vous le demande en vérité, éducateur qui se ferait une gloire intii d'être un isolé répudiant jusqu'à ses i taches sentimentales les plus nnlurell un éducateur qui mépriserait le sens i cial peut-il être tenu pour un éduente complet et recommnndable ? Suivant cliché connu, poser la question, c'est résoudre... Que les parents A qui la culture de < tachement, d'indifférence et d'égoïsi mystique peut parallre efficace la chois sent : c'est, leur affaire. Quant aux ? très, M. lîuyl a bien fait de leur rafralcl la mémoire en lisant l'épltre si... rige reusement chrétienne que nous avons produite, et en la proposant aux salutaii méditations de ses pompatriotes. _ ECHOS Nous avons dit, rappelle la C vite, le chiffre énorme de la somi que l'Etat aura à payer en dédo magement de vols de co'is comn au chemin d\fer : six millions pour la sei année 1913 Or, le ministre, en présence de cette siti tion, vient de lancer une circulaire ann< çant que, désormais, il sévira iinpitoyab ment contr e tout coupable, « sans plus'écc ter aucune influence politique ou autre ». Qu'est-ce à dire ? Est-ce donc que, jusqu'à présent, qua un employé était convaincu de vol, il pc vait échapp i ti une juste punition s'il i était possible de faire agir une influence j litique ? Bizarre I %w% Cinquante-huit mi le, tel est nombre des religieux habitant Belgique, a-t-il été dit récemmf à la Chambre,au cours du débat si lalre. Mais la presse cléricale proleste : ce ch fre eat inexact; afirme-t-elle-, et, pour u fois, son affirmation est exacte. En effet, dit la Gazelle, c'était au .SI < eembre 1910 qu'il y avait, en Belgique, 58,.' religieux. Mais, à fin décemhre 1913, c'e à-di:e quelques jours avant que ce chifl ait dé cité à la Chambre, nos luMes cc gréganlstes étaient à plus de 60,000. w\\ Lourde... et ses trafiquants. L'évêque de Tarbcs vient, co me on sait, de protester conl « l'inconvenance de certaines n daiT.cs vendues autour de la grotte», n daille représentant d'un côlé la Vierge Lourdes avec cette mention : « .Notre-Dui de Lourdes protège les bestiaux » de l'e tre la tête d'un animal. Or, le choix des dites médailles éti varié et multiple. Tous les animaux de ferme étaient représentés. Le veau, la v che, le porc, le coq, etc., avaient leur u daille ; ou ne nous dit pas si on les altacli. au cou des animaux malades. L'évêque proteste aussi contre certai escrocs qui recueillent de l'argent son sant pour faire dire des messes. Or i nu us Quelque temps. Lourdes, ôii.plvtôt s le- pèleiinagc, est entre les mains aes assomp-lionnistes.^et ce sont eux qui en ont l'en-e" treprise tous les bénéfices. Certains magasins sont leur propriété. Et l'on assure que les conseils de l'évêque do Tarbes s'a-dressent avant fout aux Révérends Pères, jj Voilà qui n'est pas banal. ,' A moins que ce ne soit une façon de faire cesser la concurrence. a- in- wv» ,u- Gare aux chutes ! •£. Le collet de votre paletot relevé, nr 'es mains enfoncées dans les po nt- chcs, vous vous mettez gaillarde- j,.. menl en route et vous marchez d'un pas ,li. rapide et assuré, convaincu que, sur le sol durci par la gelée et exempt de neige, vous n'avez aucune chule à craindre. Délrom-pez-vous. Au moment où vous vous y at-I.t tendez le moins et avant que vous avez le ; temps de vous rendre compte du danger ' qui vous menace, vous glissez sur une fia-' que d'eau gelée et... patatras ! vous vous , " trouvez, tout à coup et sans savoir com-ment, assis ou sur le flanc. Et cela se re-u3 produira, pour vous ou pour les autres, Jn tant que les gens s'obstineront à jeter de ne l'eau devant chez euv sur leur frottoir, il- Qu'on jetle de l'eau tant que l'on veut sur ,s son trottoir, c'est parfait en été ; maiis :o- quand il gèle, cest autre chose. Les chutes ur sllir la glace sont plutôt brusques et les le conséquences en sont souvent sérieuses, la Qu'on s'abstienne donc d'arroser les trottoirs en temps de gelée. lé- ne De petites choses, is- — L'ouvrier qui travaille sur le V" sol est silencieux. Il siffle ou chante ur volontiers, s'il est monté sur quel- u- que chose. "e- — Les malles des pauvres gens sont proses que toutes peintes en noir. Elles ont le dos bombé. Quand elles sont trop vieilles, une cerde en croix les soutient. — I-e vêtement de travail cache avec bon-— lé l'iné'égance naturelle de certains corps. l^e vêlement de cérémonie la dénonce. — Il portait une barbe d'une longueur démesurée. On lui demanda un jour : 'i Quand vous êtes au lit, la mettez-vous sur ,a~ . la couverture, ou dessous ? » Il ne savait ne pas, il n'avait jamais pensé à cela. Alois, n?" il fut profondément troublé, et pendant lls plusieurs nuits, dormit mal, tant sa barbe lle l'embarrassait. Il ne savait plus où la mettre.ia- iu< Pour se reconnaître dans le brouille- lard. u- Une application originale de la découverte toute récente qui consiste à projeter une image lumineuse sur un 'd écran... de fumée, ou de brume, va être u- faite prochainement à Londres, où il sem-ui ble çju'el'e soit appelle à rendre de grands o- services. ' On sait qu'en effet le brouillard de Londres arrive à être d'une densité telle qu'il est impossible de 6avoir où l'on est cl de se diriger. le On installerait donc, au commencement et en ■ à la fin de chaque rue, des projecteurs qui, nt sur l'écran formé par le banc épais de bry-'o- me entre les maisons, feraient en quelque sorte flotter en lettres lumineuses et visi-It- bles pour les piétons perdus le nom de la ne rue et les indications principa'es permettant de se diriger, lé- \\w !>t La marche nuptiale. La cour des divorces de Sydney, re en Australie, a enregistré, il n'y a n- pas longtemps, oette amusante dé claration d'une jeune personne du sexe faible : « Je me nomme Marie Johnston et dé-yj. olare que pies fiançailles, mon mariage et e ma vie matrimoniale ont pres fin le même >é- i°ur\ " Ce jour-là, j'accordai ma main à mon je fiancé à une heure trente de l'après-midi, ne kénit notre union à sept heures trente. u_ Nous nous querellâmes nu .sortir, du temple. Je suis partie et n'ai jamais revu mon lit éP?ux- » , ja Le bonheur n est qu un songe, chantait oe n. pauvre Frugson I El, avant lui, Taine avait «lit à propos du mariage : u On se connaît ,it pendant trois semaines, on s'aime pendant trois mois, on se querelle pendant trois ng ans, on se supporte pc "ant toute la vie. » j,j_ Mais Marie Johnslon eonnaissail-eille lg. Taine î >n La cuisine d'un diwrcé. Singulière et ne manquant point de snvfciir, j'aventure de M. John Putner, citoyen des Etats-Unis ! Ce digne liomme avait une femme avec laquelle il n'arrivait point h s'entendrp. Il demanda le divorce pour incompatibilité d'humeu-r et l'obtint. * Mais, demeuré seul, il s'ennuya. Puis, son ex-femme étant un admirable cordon-b'eu et il ne larda point à regretter Jes petit* p'ials qu'elle lui confectionnait naguère. O' e faire ? M. Puf ner se contenta de rappelet la ci-devant Mme Putner comme cuisinière. Elle aceepta avec empressement • sans doufe s'ennuyait-elle aussi. M. Pufner vient, finalement, de convoler en secondes noces avec une maîtresse d'école. Miss Skoplye, femme jeune et spirituelle. qui adore ia n,u.«iqup et déteste faire la. cuisine. La première Mme Putner continue à la faire ,pouir tous à la satisfaction générale. im Ah 1 ma chère... Elle est femme du monde, du grand monde, ce quii ne lem^che pas d'avoir un esprit n-ndioblé que redoutent ses meilleures amies. Elle allait, récemment, visiter une femme de lettres qu'elle chérit particulièrement. Elle ne la trouva pas. mais, en revanche, elle trouva beaucoup de poussière sur les meubles. Voulant lui donner une petite leçon, elle écrivit partout avec son doigt, sur la poussière, ce mot : « Cochonne ». Et, le lendemain, elle revint. — Je suis venue te voir hier, dit-elle avec un pelit air innocent. Mads le bas-bleu, du tac au tac : — Je m'en suis bien aperçue ! Tu as laissé ton nom sur tous mes meubles. PHILOGUET fips Gtirés Eiïaiiës L'HEROÏSME FEMININ Il faut lire les chroniques de la mode, messieurs, el de la mode féminine, j'entends, non pour ce que vous en tirerez d'utilité immédiate, parce que vous y découvrirez des aperçus révélateurs sur la psychologie de la plus belle moitié du cenre humain. Vous y entendrez, pariant ne ce qui leui tient le plus à cœur, à des femmes une femme. Je sais qi e nl'éminente collaboratrice chargée de la chronique mondaine » dans les journaux les plus huppés, n'est pas toujours d'une féminité garantie. Aussi fus-je présent* par un beau crépuscule de Paris, ii une terrasse de café, à Mme la vicomtesse Nadia des Neiges, rédactrice ès-élégan-ces, modes et chiffons dans un magazine qui fleurait les plus suaves odeurs. La vicomtesse Nadia, barbue, fumait la pipe et sirotait son absinthe ; elle avait un pantalon tirebouchonnant,un veston peu neuf, où seul le rnban violet des palmes jetait une modeste lueur coquette. Mais cela ne suffit lias encore pour apparier dans mon souvenir Nadia des Neiges à Juliette Recamier. Peu importe, d'ailleurs, faite pour les femmes, la chronique de la mode ne durerait pas dans aucun journal, si elle ne répondait à l'esprit intime de celles à qui elle s'adresse ; un journal, nous javons ça, est fait autant par ses lecteurs, quoique aveo moins de tintouin, que par ses rédacteurs. Or, les plus récentes chroniques mondaines, comportant les prévisions des jeunes' majors de la coquetterie, annoncent comme fatale la réapparition de La Tournure. La tournu-e I Ceux de nous qui ont plus de trente ans ont vu le monstre, ceux qui ont plus de cinquante ans l'ont mieux jugée.La tournure 1 Cette horreur, cette grotesque chose qui fit de l'Européenne la jumelle de la Vénus Ilottenlote et déshonora ta cal-lipygie ô Vénus immortelle des Greos, en la montrant si proche de (a difformité. Pas une femme qui ne frémisse en se sentant d'ores et déjà menacée dans les lignes les. plus noblenvr.it harmonieuses de sa beauté, pas une qui ne proteste, pas une même qui ne s'indigne — et pas une qui ne se rési-j gne ! Mes frères, elles en porteront toutes, toutes celles qui ont du bon sens, le sentiment des convenances sociales et du tact. Seules' s'abstiendront les Jeanne d'Arc, les Louise Michel, lea madamsj UjeulafoywlesJiàroïnes. les savantes, ne disons pas les rolles, disons celles qui lie sont plus très femmes. Elles se résignent à la tournure — en la déclarant absurde — comme l'homme se résigne à')a guerre, en la déclarant odieuse. 11 faut souffrir pour la patrifc, monsieur ; iil faut souffiir pour être belle, madame. Envers l'un et l'autre sexe la loi est dure. Le devoir de la femme est. d'être belle (Renan dixit). Je nie permettrai d'ajouter, de tA-cluv a ...iv ia plus belle, car comme l'idée patrie comporte une partie négative, la mé-f:anit> vis-à-vis des autres patries, le sens de la beauté comporte la négation, l'éclip-se des autres beautés. Et tout cela, ô homme, c'est pour toi, c'est pour te plaire, bien (jue ce soit aussi pour laire enrager les petites camarades. Ainsi elles iront toutes à la « tournure », aucune d'elles n'assumant la honte de n'être pas à la mode. Découvrez-vous devant la première tournure, celle qui reviendra, l'héroïque, et jetez-lui des iileurs. BOBBY ^ —"*BTT1 — Neuf cheminots tués par une Explosion de dynamite h Londres, 20. — Suivant une information du Canada, une cartouche de dynamite, employée aux travaux sur la ligne de la Canadian Northern Railway, n explosé prématurément aux environs de la localité d'Arnprior. Six ouvriers furent tués sur le coup et complètement déchiquetés. Trois autres furent blessés si effroyablement qu'ils succombèrent peu après. à l'Etrange* l-RANCli L'abbé Lemire démissionnaire Paris, 19. — Le bruit court, dans les oouloirs du Palais Bourbon, qu-e l'abbé Lemire donnerait aujourd'hui sa démission de vice-président de la Chambre. EXPLICATIONS Paris, 10. — Questionné sur les motifs de sa démission, J'ubbo Lemire déclare qu'il ne cède ft aucune pression et que sa détermination d'abandonner la vice-présidence n'est pas un acte de soumission. C'est demain que je devais présider en séance et si j'ai attendu jusqu'à ce jour c'est pour qiue mon élection fût bien définitive et en quelque sorte consacrée par le fait de mon inscription sur les registres de la présidence de la Chambre.J'ai voulu qu'il n'y ait aucune suspicion quelconque et montrer que je l'avais prise au sérieux, car c'est dans un élan de cœur que l'assemblée m'a élu. Mais ma présence au fauteuil présidentiel donnerait lieu a des sentiment* divers auxquels un vice-président (Rassemblée ne doit oas se prêter. Il faut qu'il soit absolument au-dessus des passions de tous genres. J'entends n etiv» un sujet ni de pitié ni de blâme et je ne veux pas que ma situation d'ecclésiastique ail une répercussion quelconque dans la Chambre. AU PALAIS BOURBON Paris, 10. - La Chambre a continué, cet après-miai, la discussion du projet de défense laïque. A In fin de la séance, M. Deschanel fait connaître qu'il a reçu une lettre de l'abbé Lemifo. C'e^t devant une Chambre extrêmement attentive et silencieuse aue )e président donne lec-turv de la lettre de l'abbé donnant sa démission de vice-président de la Chambre. La fin de la lecture est accueillie par de nombreux applaudissements sur les bancs de la gauche. Séance levée. LE FROID Paris, 19. — Le froid continue à être très vil en Fiance, Les communications par voie ferrée ont [ lit toutefois des progrès sensibles, notamment entre Cette et Béziers où la circulation est presque normale pour les voyageurs. On continue de signaler un certain nombre d'accidents provoqués par le froid. GRATITUDE HELLENIQUE Paris, 20. — La colonie grecque a offert hier soir un banquet de 150 couverts en l'honneur de M. Yenizelos. Au dessert, M. Venizelos a félicité la colonie greojue des éminents services qu'elle rendit i ja Grèce durant la guerre balkanique et pour l explosion de patr.otisme qui, chez elle, comme chez tous les Grecs, mit en œuvre toutes les énergies nationales. Pariant ensuite de<s liens unissant la Grèce à la France. \1. Venizelos a dit : Soyez assurés, Messieurs, que nous avons une conscience profonde de ce que nous devons â la France, car après nous avoir fait naître vous nous avez aidés ù vivre. En aucune occasion, depuis cent ans, nous n'avons fait en vain apptd à la noblesse de vos sentiments ni à la générosité de votre cœur. Ilier encore, au moment où nous étions engagés dms une lutte suprême, vous nous avez mxxLiuué les.maru.ue* de la dIus vive sym.ua- îhie. i ..i ni.oâion irançaise, que le gouvernement français voulut bien nous accorder, nous rendit Us plus signalés services. J'ai été a même d'admirer la science éprouvée, l'intelligent travail et le dévouement sans limites dont ont lait preuve le général F y doux et ses collaborateurs Beaucoup de n >s officiers firent leurs études en France et nous sommes très obligés au gouvernement de la République de vouloir bien ouvrir si libôra'eme.' portes de vos grandes écoles à nos officie,: M. Venizelos .rappela ensuite quv n pays natal, la Crète, n'avaii jamais trouvé ailleurs qu'en France d'amis plus silrs, des <i<'f^nseiirs plus convaincus et d'orateurs plus éloquents. Il termina en déclarant : La Grèce ne veut pas de conquête, mais elle revendique j>our elle le respect qu'e:le professe pour le bLu d'aulrui. Fermement attachée h la paix, fondée sur le droit et la dignité, elle poursuivra sans relâche, dans l'esprit le plus libéral dont elle ne s'est jamais départie, la mise en valeur de son patrimoine et le développement des forces économiques dont elle vient de donner, au cours de ces guerres, des preuves hautement significatives. Elle répondra ainsi à la confiance que vous avez placée en elle en devenant dans le proche Orient un sérieux facteur d'ordre, de progrès et de civilisation. LES OBSEQUES DU GENERAL PICQUART Amiens, 19. — Dans la soirée, un juge de )Qi\ est venu apposer les scellés dans les appartements du général Picouart. De nombreuses personnalités civiles et mili-.aires viennent s'inscrire a l'hôtel du général commandant le corps d'armée. Les obs: ques civiles du général Piequart auront lieu mt' cre ii à 11 h. du malin. La mise en 31ère aura iieii demain. Le corps sera ensuite .ransporté à Paris pour y è'.rë incinéré. LE FROID EN FRANCE UNE REGION EPROUVEE Carcassonne, 20. — Le froid sévit avec rigueur dont on n'a pas souvenir dans la région. Le thermomètre marquait 11 degrés sous zéro. * LA MORT DU GENERAL PICQUART FUNERAILLES NATIONALES Paris, 20. — Le Conseil des ministres n décidé de demander uin crédât aux Cham-i>'res pour que les funérailles du général Piequart aient lieu aux frais de l'Etat. UNE GREVE VICTORIEUSE REINTEGRATION Albany, 20. — La grève des cheminots des chemins de fer Delaware et Hudson vient de se terminer à la suite du oonsen-te-ment de la Compagnie à la réintégration de deux employés congédiés. ECHOS DcS INCIDENTS DE SAVERNE LES PRUSSIENS MECONTENTENT LES BAVAROIS Munich, 20 — L'émotion suscitée par les attaques prussiennes qui déniaient aux Bavarois loute participation aux journées glorieuses de 1^70 est loin d'être caimée. On annonce que de grandes réunions populaires auront lieu prochainement, en vue de prolester contre les injures aux Bavarois de la part de Prussiens exa'ltés. ALLEMAGNE IN «DANGER NOIR » POUR L'ALLEMAGNE LES NEGRES DE L'AFRIQUE ORIENTALE ALLEMANDE SER VENT PRETS A SE SOU-LE Y ER EN MASSE. ' Berlin, 20. — Le commandant Ivurd Schwabe signale au gouvernement le «danger noir» qui menace les possessions allemandes de l'Afrique du Sud-Ouest. Un grand soulèvement de la race noire est imminent dans toute cette partie de l'Afrique. Ce mouvement submergerait la colonie allemande m-nacée au Nord par les Bassontos et au Sud par les Hottentots. I^e commandant demande., en conséquence, une augmentation des garnisons dans tout le Sud-Ouest de l'Afrique, mais il s? prononce en même temps, — par mesure de prudence — contre l'enrôlement des noirs. ; LE MOTEUR DIESEL APPLIQUE AUX LOCOMOTIVES Après avoir été employé avec succès sur les bateaux, voici que le moteur Diesel va trouver maintenant son application dans la traction des trains express. En Allemagne, une nouvelle locomotive a été construite et elle fera un service régulier sur la ligne Berlin-Magdebourg, après quelques voyages d'essai sur la ligne Berlln-Mansfeld. i ANGLETERRE ^ j LA SECURITE EN MER ' iJS Londres, 20. — La conférence pour la vegarde de la vie humaine en mer a terminé ses travaux dans l'assemblée plénière des plénipotentiaires qui s'est tenue h.er après-midi, au Foreign Office. Elle a voté à l'unanimité le projet do oonven-tion et de règlement qui avait été rédige par le président de la délégation française, M. Guer-mier, et ai>i>romé dai- le Comité de ivdactiot*. Koiiillcton du Journal de Qand \ Le Bourîion, de Cristal PAR Maurice LEBLANC — Uuriîe, oui. monsieur. — Et l'on vous a enseigné le cf.lcul? — Mais, monsieur... — 'C'esl que vous n'êies pas très forl en soustraction. — Pourquoi donc 1 — Parce que vous ignni^z que nei moin s huit égale un, el, cela, voyez-vou :'esl d'une importance capitule. Pas d'ex; lence possible si vous ignorez cetle véri première. Tout en parlant, Il s'était levé, el faisu : lour de, la pièce, les mains au dos, cl e balançant sur ses hanches. Il le fit e: une [ois. Puis s'arrètant devant salie à manger, il ouvrit la porte. — Le problème, d'a.i ours, peut s'éno: .or autrement, dit-il. Qui île neuf ôlr hu reste un. Et celui qui reste, le voilà, hein l'upifulion est juste, et monsieur, n'est pas viai ? nous en fournit une preuve écl lante. !l tapotait le rideuu de velours dans 1 il:- u.juui Lupin s'était vivement «av — En vérité, monsieur, vous devez étouffer là-dessous ? Sans compter que j'aurais pu me divertir à transpercer ce ridemt à coup de dague... Rappelez-vous le délire d'Hamlet et la mort de Polonius... « C'est un rat, vous dis-je, un gros rat... » Allons, M. Pollonius,î.sortez de voire trou. C'était là une de ces postures dont Lupin n'avait pas l'habitude el qu'il exécrait. Prendre les autres au piège et se payer leur tété, il l'admettait, mais non point qu'on se gaussât de lui et qu'on s'esciaffàt à ses dépens. Pourtant pouvait-il riposter ? — Un peu pâle monsieur Polonius... Tiens, mais, c'est le bon bourgeois qui fait le pied de grue dans le square depuis quelques jours ! 1 le la police aussi, monsieur Polonius 7 Allons, remettez-vous, je ne vous veux aucun mal... Mais tous voyez, Clémence, la juslesse de mon calcul. Il est entré ici, selon vous, neuf mou uards. Moi, en revenant, j'en ai compté, de loin, sur I nvertue, une bande de huit, '' lit étés de neuf reste un, lequel évi<f ent était e resté ici en observation, Fi ommo. — Et après? dit Lupi^?. . avait une •nvie folle de sauter sur le ,,ursonnagc et if de le induire au silence s. — Après ? Mais rien [du tout, mon bra-;- va. Que voulez-vous de .> plus ? La comédie é est finie. Je vous den/aiderais seulement de porter au sieur Prrsville, votre maître, it cette petite missive que je viens de lui n écrire. Clémence, veillez montrer le che-i- min à monsieur Pôlonius. Et si jamais il ia présente, ouvsfex-tui les portes ton les grandes. Vous él»s ici ches vous, monsieur 1. Polonius. Votre forviteur.... Lupin hésita. / eût voulu le prendre de f haut, «t lAiicer f.ue phrase d'adieu, un mot le la fin, -'comfine on en kinoe au théâtre, j, lu fond de la /scène, pour » ménoper une belle sortie 4t disipamallre tout au mo.'is ,, ivec les hoilnetirs de la guerre. Mais mi dé-,, laite était pitoyabto qu'il ne trouva ri'T II au* d'wi&m«r o!ukk>w 41* la tète, d'un coup de poing, et de suivre I oomcrorgie et; frappant d»s pi.eds. La rêvai che était me'gre. — Bourre de coquin 1 onia-il une fois di hors et en se retournant vers les r-ené'iN de Danjbrecq. Misérable I Canaille I Député Tu m<2 la pocenas oelte-là !... Ah ! monsiei. se permet.. Ah ! monsieur a te culot.. 1; bien, je le jure Dieu, monsieur, qu'un joi ou l'autre.. Il éeumajt de rage, d'autant que, au fon de lui, il reconnaissait lia force de cet emii mi nouveau, et qu'il ne pouvait nier I maîtrise déployée en cette affaire. Le flegme de Dauibrecq, l'assurance av< laquelle'il roulait los fo.iciionmair^s de 1 Préfecture, le mépris avec l-'Tuel il se pr tait aux visites de sou appartement, e par-dessius lout, son sang-froid admiirabl s<a désinvolture, et l'impertinence de ? conduite en face du neuvième personnaf qui l'espionnai!, tout cela dénotait un bon me de caractère, puissent, équilibré, lucid' audacieux, sûr de lut et des caries qu' avait en moins. Mais -quelles étaient ces cartes ? Quel partie Jouait-il ? Qui tendit l'enjeu ? Et ju qu'à quel point se trouvait-on engagé < part et d'autre ? I.uip'jn l'ignorait. Sans ri< connollire, téle baissée, il se jetai! au pli •fort de la bataille, entre des adversoitt violemment engagés, dont il ne savait 1 la position, ni les armes, ni les ressource ni les plane secirets. Car. en.Vin. il ne poi vait adinctlit que le but de tant d'efior fût la poevession d'un bouchon de crfita Une seu'< iliose le réjouissait : Da brecq ne l'avait pns démasqué. Daulo-ecq croyait inféodé à la police. Ni Dauarec ni la polit^par conséquent, ne soupçonna l'intrusioiwOajus l'affaire d'un troisième la ron. C'était son unique atout, atout qui li donnait une liberté d'action à laquelle attachait une impoitanoe extrême. Saua plus tarder, il déchachela la lelt; çitç Daubreoq lui avait remise qqui- U a a crolaire général de la Préfecture. Elle coi tenait ces quelques lignes : n A porlée de te main, mon bon Pra, •" ville ! Tu l'as touché I Un peu plus, et t, ^ y était... mais lu es trop bête. Et dure qu'fi n'a pas trouvé mieui que toi pour me fait £ mordre la poussière. Pauvre France ! A n revoir, Prasville. Mais si je te pince sur 'r fait, tout pis pour toi, je tire. >1 Signé : DAUBRECQ. 11 1 — A portée de la miaiin... se répéki Ij pin, après uvoir lu. Ce drôle écrit peut-éta a la vérité. Les cachettes les plus élémenta res sont les plus sûres. Tout de môme, toi :c de même, il faudra que nous voyions cclia. a Et il fanera voir aussi pourquoi ce Dai 'l- brecq est l'objet d'une surveillance si être t, te, et se documenter quelque peu sur l'ii -, dividu. a Les renseignements qiue Lupin avait fa :e prendre, dans une agence spéciale, se r 1- su.maient ainsi : « Alexis Daubrecq, député des Bouche: il du-Ithône depuis deux ans, siège paru les indépendants ; opinions assez mal d< le finies, mais situation électorale très solic î- grâce aux sommes énormes qu'il dépen« 'e pour sa candidature. Aucune fortune. ( < n pendant hôtel à Paris, villa à Enghien 1 is il Ni ce, grosses perles au jeu. sans qu'o « sache d'où vient l'argent. Très influen li obtient ce qu'il veut, quoiqu'il ne fréquenl 3, pas les ministères, et ne paraisse avoir 1 1- amitiés, ni ^lations dans les milieux p< s litiques. » ! — l'iche commerciale, se dit Lupin e i- relisant cette note. Ce qu'il me faudra! le c'est une fiche intime, une fiche policièr* îj qui me renseigne sur la vi« privée du moi ' sieur, et qui me permette de manœuvre r; plus à l'aise dans ccs ténèbres et de savo: » si je ne patauge pas en m'occupant d * Daubreoq. Bigre ! c'est que la temps ma che 1 '« Un des logis (çue Lupin habitait à «t! tu époque, |t où U revenait U plt» eotuvtg, 1- était situé rue Chateaubriand, près de l'Ar de Triomphe. On l'y connaissait sous 1 =■ nom de Michel Beaûmont. Il y avait un a installation assez confortable, et un de n mestique, Achille, qui lui élait très dévou* e et dont la besogne consistait surtout à oer u traliser les communications téléphonique e adressées à Lupin par ses affidés, • Rentré chez lui, Lupin apprit avec ui grand étonnement qu'une ouvrière l'attei 1- dait depuis une heure au moins, 'e — Comment I Mais personne ne vier i- jamais me voir ici I Elle est jeune ? it — Non, je ne crois pa«. — Elle porte une mantille sur la tête, 1- la place de chapeau, et on ne voit pas s i- figure... C'est plutôt... comme une en 1- ployée... une personne de magasin, pa élégante... 't — Qui a-t-elle demandé? i- — Monsieur Michel Beaûmont, répond le domestique. 5- — Bizarre. Et quel motif? ii — Elle m a dit simplement que cela coi i. cernait l'affaire d'Enghien... Alors, j'i e cru... e — Heiin ! l'affaire d'Enghion I Elle sa donc que je suis mêlé à cette affaire ! it Elle sait donc qu'en s'adressant ici... n — Je n'ai rien pu obtenir d'elle, ma i, j'ai cru tout de môme qu'il fallait la rec e voir. P ii — Tu as bien fait. Où est-elle ? — Au salon. J'ai allumé. Lupin traversa vivement l'antichambi n et ouvrit la porle du salon, i, — Qu'est-ce que tu chantes ? dit-il à se doini-stique. Il n'y a personne. 1- — Personne ? fit Achille qui «'élança, r En iffet, le salon élait vide. ' r — Oh ! par exemple, celle-là est rn''de u s'écria le domestique. U n'y a pas plus t vingt minutes que je suis revenu voir p.' précaution. Elle était assise, là. Je n'i e pourlani pas la be"lu«. % — Voyons, voyons, dit Lupin ]r\ c talion. Où étais-tu penclin t que oot-te fem-e me attendait ? e — Dans le vestibule, patron I Je n'ai poa 1- quitté lî vestibule une seconde ! Je l'aurai* i, bien vue sortir, nom d'un cliien ! ; — Cependant elle n'est plus li... 3 — Evidjemmmt .. évidemment... gémit le domestique, ahuri... Mlle n.ura perdu pa-n ticiy-e, et ellf. s'en est aillée. Mais je vou* d'rais bien savoir par où, creblou I . — Par où ? dit Lupin... pas besoin d'être sorcier pour le savoir. — Gomment ? , — Par la fenêtre. Tiens, elle est encore entrebâillée... nous somme» au rez-de-chaussée... la rue est presque toujours dé-9 serle, le soir... Il n'y a pas de doute. Il regardait autour de lui et s'assurait que, nier: n'avait été enlevé ou dérangé, it D'à ileuis, la pièce ne contenait aucun bibelot précieux, aucun papier important, qui eût pu expliquer la visite, puis la dispari-)_ ! on soudaine de la femme. Et cependant, !■ pourquoi cette fuite inexplicable ?... — il n'y a pas eu de téléphone aujour* ., d'hui ? démanaa-t-il. 1 — Non. — Pas de lettres ce soir? s — Sd, une lettre comme d'habitude, suf la cheminée de monsieur. La chambre de Lupin é'ait contiguë ait f ilon, mais Lupin avait condamné la porte '■•<i Inisuli camma-.xquer les deux pièces, ,e 11 fallut donc repasser par le vesHbulc. Lupin alluma l'éleotricilé el, au bout d'un n instant, déclara : — Je ne v is pas... ' — Si... je loi posée pr+s de la coupe. — Il n'y a rio-n du tout. , — Monsieur cherche mal. le Mais Aahiile eut beau dépàaoer h coupé* iv s «lever la pendule, se baisser... lu leitré tl r'élsit pas la, ' — Ah ! crénom... ertnom... murmura t-il, t -«et <%>. ç'«h eus ^ et ggjjji Mercredi 21 janvier 1914 5 centimes le numéro m Éatm MHw - - 58me année - - !N° 21

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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