Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 26 Mai. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9882j69k0t/
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JOURNAL DE GAND • abonnements : • RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES* BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour »ix mois ; 4 francs pour trois mol* g, RUE DE FLANDRE, 8. GAND t . Pour l'étranger, le port en sut ÉPHONE 065 »u b»s ée U dernière page du Journal. j3 JournÉg do S. U. OtVExprmt: |.a caractéristique de la journée d'hier, esj sa clarté. ( 'est en vain que les virtuoses du sophis e électoral s'évertueront cette fois à nous [montrer que le noir est blanc et le blanc iir, les chiffres qui sont sortis de l'urne j 24 mai condamnent le Ministère. Von qu'ils le puissent mettre en mino-té: chacun sait que, sous un régime de p., il ne suffit pas que le pays soit en Limeur de congédier un gouvernemeni )ur que ce gouvernement soit congédié i effet. » ? Non, ce qui nous eût été possible peut re sans la R. P., nous fut interdit pai tte admirable mécanique. Mais, presque partout, le parti catholi ie est en recul, presque partout le nom •e de voix qu'il rassemble sur le noir ! sps candiaats est en notable décrois ince, presque partout le peuple belge er 9 comices, a signifié aux maîtres qu'i est donnés, qu'il leur retire de plus er us sa confiance. Et, dans le Limbourg, cette terre bénif : la soumission aveugle, de l'asservisse ent passif et de 1'aplntventrisme clérical ux dps nôtres, dont l'élection, jadis, sur it comme une sorte de scandale les sain 3 milices consternées, reprennent leui ace, malgré tous les efforts de l'adver jre _ et quels efforts I — vraisemblable ent pour ne plus jamais la perdre. Le coin de fer est dans l'arbre, il n'er rtira plus, et la u surprise » limbour oise devient une définitive conquête. Tel est le bilan moral de cette journée. Les menus succès auxquels le Ministèn •nqueville avait cru sage de limiter se, pérances deviennent des défaites. Le pauvre M Gravis succombe à Soi ies, dans l'effort désespéré qu'il tentai ntre un ennemi divisé dont on procln ait par avance la défai-te comme un fni rtain, et M. Branquarf, dont on guettni jà la dépouille, revient tranquillomen pndre sa place parmi ses amis socialistes De même M. Lampens, le lieutenan \nseele, qu'on se flattait d'abattre ; ind, sort indemne, lui au?si. d'une bataill les cléricaux laissent, plus de 5,000 voi mandes. De quelque côté qu'on se tourne, il n'y a nr los hommes de bonne volonté, que d joie. Peut-être les libéraux peuvent-ils enrr îlrer. à Huy, une déconvenue particule ite : M. Joseph Wauters, socialisée, end la plncr» de l'un i!nc ^ mnl. dont le dévouement, inaltérable •tre parti et la carrière déjà longue, fa ient l'un de nos tenants les plus notoires Mais les forces de gauche n'en sont pa )uverons en M. Wauters des qualité îsprii et de caractère, et une fermet anticléricalisme qui ne feront pas défau :i plus ô la cause commune. *.»ue le Socialisme nous propose ja fiis que des hommes comme celui-là, ( 5 défaite.- qu'il nous pourra faire subi aventure seront sans amertume. Aussi bien, à TTuy comme partout ai ars, la réaction e^t-elle en recul sur le rces, aujourd'hui séparées, du Cartel d 12. M Wauters ira donc assez fièrement rf endre sa place parmi les hommes sol s que l'élite du Parti Ouvrier envoie à I îarnbre, de Gand, de Bruxelles, de Chai noi. de Mons. de tous les coins dp la Be [pie, sauf, malheureusement, du coin u u déshérité que nous habitons. J1 y voisinera de confiance avec les meji nrs parmi nos propres amis, et avec I upart des libéraux, la plupart des libi 'ix de ln Chambre étant, h l'heure prt nie, acquis aux efforts d'équité de la TV ocra lie et même à ses nécessaires tém< lés. N'oiis pourrons, et avec quelle joie, y se er quant nous l'entrée dp deux de no eillpurs. de nos plus décidés et dp no u « vajUnnts soldats : Pau'-Emile .Tnnsn ie T.mrnai, pour sa gloire, nous envoi ifin Pt Alfred .Tournez dont nous saluon retuuj ave»' tant d'allégresse. Et nous nous demandons, en songean ix éminentes qualités du nouveau déput ! Liège, si les défauts qu'on se plaît, dan camp adverse, à relever en sa personne i sont pas pour nous rendre autant d rvices parlementaires que ses grands-m* les eux-mêmes Cette gauche libérale sur laquelle nou •mptons a beau être une gauche foi Socratique, elle est bien encore un pe gie. et d'assez haut, par de vieilles lois î vieilles façons et de vieilles élégance ii ont grand besoin parfois d'être un pe Hisculées. -tournez, mon vieux .Tournez, tu n'y mar ieras pas ! Tu te souviendras du Casin rétry et des souveraines domination l'on y rencontrait en les regardant e ce, et nous comptons sur toi. Si tu trouves sur ton chemin quelqu andarin un peu endormi, hypnotisé dan contemplation du nombril périmé d'u ouddha antérieur, lu 13 réveilleras et t conduiras, peut-être un peu éberlué, e il le faut, sans douceur, dans la jonqu va cingler enfin vers l'Avenir attend; Car — et c'est là la signification second ! cette journée bénie du 24 Mai — il e? en clair que le Pavs vient de vous donno Ions le mandat formel de lui ouvrir enfi s voies de l'honnêteté politique par I Jffrage universel le plus pur et lie plu Np'e qui soit. Ce simple et pur, la Belgique du 24 M* Mend dans la souffrance, tel Amforta tendant ParsifaJ. '•es douleurs sont les mêmes, les plaie ,nt pareilles, et les cris aussi éloquents. n'est pas possible de s'y tromper "e fois, on vous demande la délivrance ' ej 725.668 voix qui viennent de vous a< '"fier. Messieurs nos amis des gauche! Parmi lesquelles il en est 48.642 nouve ment acquises — fichtre, c'est un chiffre " ont répondu, ce faisant, à une questin irfnitement nette et précise, et leur volor saurait faire pour personne l'ombi C'est le S. CJ. qu'on vous demande, c'es '« S. U. qu'on attend de vous, c'est le S. U lue vous nous devez. C'est pour avoir compris que le problème ^e posait ainsi que nos amis se sont adju S&s. à Liéçp. imp victoire si belle. n.ins ces 50,000 voix gagnées, il en es 7,000 qu'on leur doit. Et à quoi les doivent-ils eux-mêmes. s1 non à Ipur propre sagesse qui leur fit. pé nétrer la nensée de la masse, laquelle sem blait vouloir, il v a deux ans, retirer sor amitié avec sa confiance à un parti dont If décision lui nnnaraissnit. comme insuffisant* on cet te'Affaire, et qui lui donnait enfin, en 1914, des gages précis et sûrs* La masse va vers les gens qui saven ce qu'ils veulent et qui sont prêts à 1< vou'oir solidement. A cet égard, et grâce à la ténacité p-tien te des négociateurs du parti progr* siste, il faut ni en le dire, il ne pouva subsister nulle ombre de doute : C'est pou le 8 U que nos gens marchaient. Leur engagement était fort clair. Vous rappelez-vous les termes de lem pacte ? * k Considérant, disait-il, que los deux A^ » sociations sont entièrement d'accord sui » les principes fondamentaux du Parti li » béral, «Considérant que ie même accord exisî «relativement au Suffrage Universel pui » et simp'e à 25 ans avec un an de rési > dence pour la C hambre et le Sénat. » A la bonne heure! Voilà qui ffe laissi pi a e à aucune tergiversation. MM. Van Hoegaerden, Veujean et Jour nez sont les servants du S. U. et ne pour raient consentir à son ajournement ou ser vir mollement cette sainte cause, qu'oi étant traîtres à leurs serments. C'est, [mur cela, et non pour autre chose que la foule libérale des anciens jours leu1 est revenue. Là est le secret de ln lumineuse victoir d'hier. lorsque l'Association libérale de Liég< : aura, elle aussi, tenu les engagements for me!-= qu'elle a pris vis-à-vis Je nous ei s'obligeant à. « porter à l'ordre du jour d( i » sa prochaine assemblée générale statu «taire» la seule modalité pour le S. U I communal et provincial uniquement, de Ii l H P intégrale et de la voix supplémen I taire au père do famille Agé de 35 ans, tou sera dit sur un objet qui déjà ne fait plu: de doute pour personne, et, qu'en son clai bon sens, l'électeur a tenu pour nettemen réglé dès à présent. D'où nous viennent ces 7,000 voix nou velles ? Vieux libéraux conservateuro effrayé: par le Cartel en 1012 et en retour de cléri cale escapade ? LAcheurs de la veille ; revenez-y du len demain ? Conservateurs qui ne voulaient pas per 1 dre, en la donnant à la liste sans es'poi des cléricaux, une . >ix qui pouvait êtr ' opérante contre la fâcheuse liste des socia listes ? Ou bien sont-ce les électeurs nouvelle ment inscrits pI qui seraient venus à nou avec un rare ensemble nous apporter la fo ? tarifé de leurs votes ? , Qu'importe fout cela ? Le point à retenir, c'est que. à Liég comme partout en Belgioue nîus encor . peut-être nue parfont, le ?4 Mai fut. la jour née du Suffraffe universel. \ nous, Pnr-'Tnl ! Les Elections RESULTATS FLAMORE ORIENTALE Arrondiss. c!e Gand-E!ecloo DOUZE DEPUTES A ELSRE Sortants, 7 cléricaux, MM. Coore p i. !! rii- rirra, Siffcr, Van Cleemputte " ilaenlinot, Verlincgcn, Huyshauwer î libéraux, MM Braun. Mechelynck îuyssp . 2 socialistes, MM. Anspple p jimppns » Lp 21 mai IilUH, les cléric.iux uni obleni '1,026 sntfr.-iHi'S i les libéraux, 30,788 ; Ip: jrogressislps el socialistes unis, 33,118 leux listes dissidpnles : 013 el 271 voix. , Ont oblenu en 1012 : r Cléricaux, 87,786 voix Libéraux, 39,256 voix Rntlic. ?onnl . 22 800 voix Dissitlenls. 2,643 voix I Diviseur, IMtt) . excéiienl clérical, 7,643 i jxcéclent libéral, 4,900 ; excédent des pre i. jressisles el socialisies, I voix. U Résultats du 2ï mai 1914 : UAM) — Dans les cantons réunis d Deyn/e et de Nuvele, un constate un reçu c» clérical fie 1,400 voix. s 1 es résultats de l'élection dans l'arron n disseri'.'nt accusent le statu quo, soit 7 clé ricaux. libéraux et 2 socialistes élus, o Le socialiste Lampens garde son siège a a grand d;,m des cléricaux. il Voici les chiffres de l'élection : u Cléricaux, 82,241 Libéraux, 42,987 « Socialistes, 24,242 Socialistes dissid., 1,536 0 Flamands, 4,165 ;t Statu quo. r — " Ârrondiss. de Saint-Nicolas s QUATRE SIEGES 1 Sor-tjints 3 cléricaux, MM. Raen 's lonck. Nobel et Van Brussel, et 1 libé ral, M Persoons. q Le 24 mai 1908, les voix se sont répai lies comme suit : Cléricaux, 38,610 voix Libéraux. 12,584- voix ; Dissidents, 88 et 344 voix -- En 1912 : Cléricaux 42,754 voix I- béraux, 11.986 voix ' Divi • électoral, 11.9K6 Kxcédent cl« n jp;' h (i ; ev< '"'ent libéral. 0. 'p Résultat- du 24 mai 1914: ST-NICOLAS. — Statu quo. 3 cléricau et 1 libérai élus. Arpondisse:Ti3nt de Termonde QUATRE DEPUTES A ELIRE Sortants 3 cléricaux. MM Tibbaut, 13ruynincx et \ ermeerseh ; et 1 libéral, M. Van Damme. Répartition des voix en 1908 : Cléricaux, 29,550 voix Libéraux, 11,906 voix En 1912, ont obtenu : Cléricaux, 32,318 voix Libéraux. 11,226 voix Démocr.-chréf. 1,478 voix Diviseur, 10,772 ; excédent libéral, I5.H voix ; excédent clérical, 2 voix Résultats du 24 mai 19*4 : TERMONDE. — Elus : 3 catholiques et 1 libéral Statu quo. Voici les chiffres du scrutin pour l'arron liissemeni • Cléricaux, 30,870 Libéraux, 12,849 Démocrates chrét., 1,063 Socialistesr 16,093 Les cléricaux perdent 1,148 voix sur ré lection de 1912 ; 'es démocrates-chrétiens, 415; les libéraux en gagnent 1,621. Arrondissement d'ASost CINQ CANDIDATS A ELIRE Sont sortants : 3 cléricaux, MM AV.ieste, Mnversoen, de Réthune: 1 libé ral, M Rens ; et 1 daensiste, M Daens. En 1908, ont obtenu : Cléricaux. 35,333 voix Libêr. et socia.. 13,209 voix Daensistes, 15,396 voi\ En 1912 : Cléricaux, 41,402 voi\ Libéraux, 12,811 voix Démocr.-chrét., 12,735 voix Dissidents divers 305 voix Diviseur électoral, 12.735 ; les cléricau: avaient un excédent de 6,069 voix ; les h béraux, un de 76 voix. Résu'tats du 24 mai 1914 : UHicitt ■ Cléricaux, 35,477 Daensistes, 20.058 ' Libéraux, 11,084 Socialistes, 3,880 lilus : 3 cléricaux, 1 daensiste, 1 libéral. C'est le statu quo, contrairement à ce <|u'escomptaient les cléricaux, qui se di-1 saient sflrs d'pmporter le siège de M. Rens, libéral , Arrondissement d'Audenarde TROIS CANDIDATS A ELIRE Sortants : 2 cléricaux, MM. Thien-liont et Behaegel ; et 1 libéral, M. D'hauwer. : En 1008 : Cléricaux, 22,077 voix ! Libéraux, 13,222 voix En 1912 : Cléricaux, 23,876 voix , Libéraux, 11,828 voix Démocr.-chrét.. 747 voix Diviseur. 11,828; excédent des cléricaux. 220 voix ; excédent^ des libéraux, 0. * Résultats du 24 mai 1914 : AUDENARDE. — Sont élus : 2 cléricaui et 1 libéral. Statu quo. mm—m—■——¥9 PROVINCE DU HAINAUT Arrondissement de Soignies QUATRE CANDIDATS A ELIRE Sortants, 2 socialistes, MM Man-sart et Branquart ; 1 libéral, M. Roël 1 clérical, M Mabille. Le 24 mai 1908. les cléricaux obtinrent 27,517 suffrages : les anticléricaux-uni s, 39,170 En 1912 Cartel. •42,676 voix Clériciux. 27,620 voix Diviseur. 14,225 , excédent clérica . 13,016; excédent du Cartel, I voix. Résultats du 24 mai 19ï4: SOIGNIES. - Statu quo, soit 2 socia listes, 1 libéral et I clérical élus. L'espoir des cléricaux de prendre le siég( t de M. Boëi, libéral, au profit de M. Eyrans. est donc déçu i Voici leo chiffres du scrutin : ? Arrondissement de Soignies : Libéraux, 15,431 Socialistes. 28,908 Cléricaux, 27,667 ' Arrondissement de Charleroi ONZE SIEGES Sortants. 6 socialistes, MM. Deslr-Brunet, Cavrot, Lambillotte, Caeluwaerl Léonard 3 cléricaux. MM Michel l.< . vie, Pirmez, Drion ; 2 libéraux, MM j « Buisset et Briart. Le 24- mai 1908, les cléricaux avaient ci-| tenu 47,163 suffrages; les socialistes, 84,228 les libéraux, 29,871; une liste dissidente 953 j A l'élection du 2.juin 1912, les candidat du Cartel recueillirent 126,921 voix ; les clé ricaux, 50,695 et une liste dissidente obtin 579 voix Diviseur, 15.865 ; excédent clérical, 3,100 excédent du Cartel, I voix. Résultats du 24 mai 1914 : Cléricaux, 48,620 Socialistes, 100,708 Libéraux, 30,534 Hecul clérical de 2,000 voix. Statu quo. Arrondissoment de Mons SEPT SIEGES Sortai ls : 4 socialistes, MM. Maroil le, Pépin, Drenez, Bastien ; 2 cléricaux MM. Harrnignie et Servais : 1 libéral M. Masson Voix obtenues le 24 mai 1908 : Socialisles, 41),863 voix Cléricaux, 28.8U5 voi.\ Libéraux, 20,409 voix Voix obtenues le 2 juin 1912 Socialistes. 54,335 vois Cléricaux, 31,502 voix s Libéraux. 23.324 voix fittyisiux électoral, 13,583- Les libéraux oni( eu 9.741 suffrages k trop, les cléricaux 4.336 «t. les socialistes 3, Résultats du 2i mai 1914: MONS. — Statu quo. Les suffrages se répartissent comme 9uK : Libéraux, 23,553 Socialistes, 56,001 Cléricaux, 33,203 Arrondissem de Tournai-Ath SIX CANDIDATS A ELIRE Sortants r 3 cléricaux, MM. Duquesne Hoyois et Bôval ; 2 libéraux, MM Roger et Jouret ; 1 socialiste, M. Royer Le 24 mai 1908, les cléricaux obtinr^ni 43,'i06 suffrages ; les anticléricaux unis, 36,308 ; dissidents, 990. En 1912 : Cartel, 56,999 voix Cléricaux, 46,930 voix Dissidents, 853 voix Diviseur, 15,643; excédent du Cartel, 10,07( voix ; excédent cléricaJ, I voix. Résultats du 24 mai 1914 : Libéraux, 35.916 Socialistes, 26,7! >8 Catholiques, 45,137 Statu quo. Arrondissement ds Thuln TROIS SIÈGES Sortants: 1 clérical, M Gendebieri : 1 libéral, M VVarocqv 1 socialist M. Berloz. Le 24 mai 1908, les voix se sont répartes comme suit : Cléricaux, 18,711 Libéraux, 18,423 Socialistes, 18,276 Dissidents, 521 Ont obtenu en 1912 : Le Cartel, 38,329 voix Les cléricaux. 23,098 voix Diviseur, 19,164; excédent clérical. 4,331 voix ; excédent du Cartel, 1 voix. ■îésuiirits du 24 mai 19 4 : Cléricaux, 22,1X12 Libéraux, 10,094 Socialistes, 20,969 Statu quo, avec un recul clérical de 3,351 ur l'éleclion de 1912. PMYïïkE DE LIÈGE Api o/idissement de Verviers CINQ CANDIDATS A ELIRE Etaient sortants ; 2 cléricaux, MM Daviynon et Borboux ; 2 socialistes, MM. Iiauvister et Pirard ; 1 libéral, M Mullendorfl. A l'élection d'U 24 mai 1908, les oléricauj avaient obtenu 25,971 voix ; les socialistes. 18,929; les libéraux, 15,211. A l'éleclion du 2 juin 1912. les suffrage! s'étaient répartis comme suit : Cartel, 34,622 voix Cléricaux, 30,645 voix Le diviseur électoral était 11,540; excé dent clérical 7,565 voix ; excédent du Cartel 25 voix. Résultats du 24 mai 1914 : Cléricaux, 28,607 Socialisles, 21,076 Dissidents, 622 Libéraux, 16,260 Statu qvù. Elus . 1 libéral, M Mul endorff ; 2 socia listes, MM Dauvisler et Pirard ; 2 cléri eaux, MM. Davi 'bon et Borboux. Compares à 1912, les résullats donneni 37,964 anticléricales, ce qui fait un gain d( 3,522 voix anticléricales et un recul t!< 2,108 voix cléricales. Voici les résultats des cantons : STAVELOT; Libéraux, 2,730 Catholiques, 3,005 Socialistes, 776 LIMBOURG : Cléricaux, 3,946 Socialistes, 2,549 Libéraux, 1,623 Dissidents, 59 SPA ' Cléricaux, 5,386 (gain 749 sur 1908 Socialistes, 4,88: (gain 799) Dissidenls, 13'J Libéraux, 3,553 (gain 122) AUBE!. ; Cléricaux, 4,551 (gain 473) Socialisles. 490 (gain 45) Dissidents, 57 Libéraux, 005 (gain 120) VtUVlERS : Socialistes, 7,621 Libéraux, 5,489 Cléricaux, 6.571 Dissidents, 224 DISON : Socialistes, 3,346 Libéraux, 1,239 Cléricaux, 2,450 Dissidenls, 51 HERVE : Socialistes, 1,4011 Libéraux, 1,031 Cléricaux, 2,698 Dissidents, 48 -O- — Arrondiss. de Huy-Waremrm QUATRE SIËGES Sorlnnts : 2 cléricaux, MM de Lie dekerke et Imperiali : 1 libéral, M. G roui ; 1 socialiste, M. Hubin. En 1908, les cléricaux avaient réui 24,575 suffrages ; les anticléricaux uni . 40,068. Répartition des votes en 1912 : Carlel, 39,724 voix Cléricaux 29,844 voix Diviseur, 14,922 ; excédent du Carte 9,880 ; excédent clérical, 0. Résultats du 24 mai 19 4 : Cléricaux, 28,606 Libéraux, 13,663 SociulisUs. 2'j.iua- On ignore encore, à l'heure où nous écrivons, si c'est le siège de M. Giroul, libéral, ou celui de M. Impériali, clérical, qua prend M. Wauters. Le canton de Landen n donné aux cléricaux 3,737 voix, aux libéraux, 2,018 et aux socialistes, 1,722, Canton d'Avennes : Cléricaux, 3,829 Libéraux, 1,150 Socialistes, 3,128 PROVINCE DU LiMBOURG Arrondissement de Hasselt TROIS DEPUTES A ELIRE Sortants : S cléricaux, MM. Port mans, Ooms. de Menfpn de Horne. Voix obtenues en 1908 : Cléricaux, 24,980 voix Libéraux, 9,933 voix Les libéraux avaient fait élire alors un représentant, M. Peten. > Voix obtenues en 1912 : Cléricaux, 29,794 voix Libéraux, 8,174 voix l-Mviseur eiecionn, w.w.»i n nue ijimn <i i \ libéraux, 1.757 voix pour garder leur sié£f. ;'vré^ent des clérioaux, I voix Résultats du 24 mai 1914 : Voici les chiffres complets pour l'arron-issement : Cléricaux, 27,574 Libéraux, 11,400 M. Peten ga^ne 3,286 voix sur d résultat do 1912, et est réélu léputé avec un excédent de 1,7 0 2 voix. Arrond. de Tonqres-IVIaeseyck QUATRE SIEGES Sorlnnts, 4 cléricaux, MM Helle-i»i! t te, Schnol zen. Van Ormelingen et Gie-len.Voix obtenues en 1908 : Cléricaux, 30,570 voix Libéraux', 10,409 voix Socialistes 142 voix Cléric. dissid., H,975 voix Les libéraux avaient fait élire M. Paul Neven. En 1912 : Cléricaux 43,758 voix Libéraux 10.070 voix Diviseur électoral, 10,939. Il manquait, aux libéraux, 869 voix pour garder leur siège. Excédent des cléricaux 2 voix. Résultats du 24 mai 1914 : Cléricaux, 39,819 Neven, 15,046 Neven est élu avec un excédent de 5,000 voix. 0 0 L'Abbe Lemire et t'Ahbe Keesen La Belgique est tout de même, de plus en plus, un pays d'une incontestable originalité et digne d'attirer l'attention de l'Europe étonnée. Hier, à la veille des élections, M. Woeste était créé comte, par un véritable défi au bon sens comme à l'opinion publique, et le Moniteur promulguait cette extraordinaire loi scolaire, unique en son genre, que les meilleurs jurisconsultes de la Chambre, les ministres d'Etat, créés par le roi pour éclairer sa conscience dans les cas difficiles, ont déclarée inconstitutionnelle, qui met à la eharge des contribuables tout l'enseignement des couvents, en défendant à l'Etat de savoir ce qu'i's en-. seignent, qui, d'autre part, défend aux ins-: tituteurs d'enseigner la morale, si ce n'est ; comme un accessoire de la religion et nr* donne des garanties à la liberté du père de famille, obligé désormais d'envoyer ses enfants à l'école, qu'à la condition que ce père soit catholique et qu'il le soit à la ma-, nière de M Woeste, protestant tardive-) ment converti au fanatisme romain. Cette loi sco'aire, unique en son genre,, contient des dispositions tellement monstrueuses qu'à l'étranger on a peine à y croire. Je me souviens, et je l'ai dit h la Chambre, qu'aux funérailles de Francis de Pres-sensé, comme Ferdinand Buisson, son ) successeur h la présidence de la Ligue des Droits de l'Homme, et l'ancien directeur de l'enseignement, primaire qui a organisé l'école laïque en France, me demandait quelles étaient exactement les dispositions de la loi projetée que la gauche combattait avec tant d'indignation, j'eus toutes les peines du monde à le persuader de la réalité des dispositions monstrueuses que contenait la loi et de la certitude du rejet des amendements Feron et Vandewalle. Il n'est pas possible, disait-il, que l'on repousse ces amendements-là. Si cléricaux qu'ils soient, il y a cependant, des choses qu'ils doivent respecter, les droits de la conscience notamment, et les principes de votre Constitution, qui est citée comme le modèle de la garantie de toutes les libertés. Or, que vous en resterait-il ? 11 en a été cependant ainsi et aujourd'hui la loi est promulguée, sans même que l'on ait attendu le verdict du corps électoral. 11 est vrai qu'on aura pu dire au roi que le verdict de la moitié du pays porterait sur autre chose et qu'il n'a guère été question de la loi scolaire pendant cette période ' électorale d'un calme p-lat, mais plutôt, du Cartel (qui n'avait cependant été conclu presque nul'le part), des impôts, du déficit. ! Le gouvernement a pu soutenir que la pa-1 roJe ayant, été donnée au pays, il y a deux . ans, et le pays aya.nl abdiqué entre les ! makis du parti catholique, le roi est obligé ' de laisser ce parti user du pouvoir comme il lui plaît. Le gouvernement a pu ajouter d'ailleurs qu'il avait fait payer assez cher par la ma-j jorité ctéricale en lui faisant voler le service obligatoire et les nouveaux impôts, en violation de ses engagements électoraux les plus formels, le droit à une compensation éclatante : le monopole de renseignement pxnnaire aux couvents. La vérité, il est bon de te répéter pendant que les. électeurs vont aux urnes, que la ouveralneté nationale, proclamée par la 'institution, est et restera une frime tant que nous n'aurons pas le referendum pour mouvoir l'exercer directement ,pour l'approbation ou le rejet des grandes lois d'intérét îational, tandis qu'aujourd'hui l'électeur n'est consulté, tous les quatre ans, que sur le point de savoir entre les mains de quel :<arti le pays abdiquera sa souveraineté. Et cela non seulement an milieu des manœuvres, des calomnies, des fraudes destinées à falsifier l'expression <Te l'opinion publique, mais aussi au milieu de la confusion créée par la multiplicité des questions qui se posent et souvent par la prééminence donnée aux questions de personnes et de candidatures. La souveraineté nationale sans le Référendum est une illlusion, tout comme l'autonomie communale dont on parle tant et :[ui est une dérision dans un pays où les bourgmestres sont nommés par lé ministre • le l'intérieur, les communes ligotées par la tutelle des députations permanentes et: du gouvernement, qui ne leur permettent1 même pas d'établir un impôt proportionnel à la fortune ou d'exploiter les tramways en régie, et où il suffit que les cléricaux se soient trouvés en majorité au Conseil communal une fois en quinze ans pour qu'ils puissent, alors même que leurs • 'lecteurs viennent de les chasser, livrer pour dix ans tout l'enseignement de la commune aux couvents par un contrat d'adoption 1 La vérité est que les communes ne sont pas autonomes, pas plus que le peuple n'est souverain, tant que les citoyens ne sont pas appelés à juger directement, dans les cas importants, l'œuvre de leurs màn-dataires par le Referendum. On sait tellement peu en Belgique ce qu'implique l'autonomie communale que l'on ne se rend pas même compte des conditions les plus élémentaires dans lesquelles elle s'exerce dans tous les pays libres.Les journaux ont annoncé l'autre jour que l'abbé Lemire, qui venait d'être triomphalement réélu député, malgré son évê-que, avait aussi fait passer triomphalement sa liste aux élections communales et allait donc être nommé maire d'Haze-brouck.Notez, en passant, que cette double victoire de l'abbé démocrate flamand de France prouve qu'il y a tout de même une petite uuierence entre ta France et la Belgique ; I chez nous, l'abbé Daens, excommunié dans un cas identique, est mort vaincu, ruiné,' chassé de son arrondissement. ^ Les électeurs de l'abbé Lemire sont des Flamands et des catholiques comme ceux de l'abbé Daens, mais ils sont en France et en République, et sans vote plural, sous ia pression des seigneurs et des curés doiï-1 blée de la corruption gouvernementale. Et non seulement ils ont pu renvoyer leur, abbé démocrate à la Chambre, mais ils ont pu lui conférer directement, sans attendre la permission de personne,en citoyens d'un pays libre qu'ils sont et que nous ne sommes plus, non pas seulement les fonctions de conseiller municipal de sa vilLe natale,' comme l'ont compris Les journaux belges, mais directement les fonctions de maire. Car les maires, en France, sont élus, comme en Angleterre, aux Etats-Unis, en Suisse, en Italie, môme en Grèce et en Bulgarie, da'os tous les pays qui ont la prétention d'être des pays libres et comme ils l'étaient en Belgique jusqu'en 1830. 11 n'y a qu'en Belgique qu'on ne veuille pas comprendre que la première condition de l'autonomie communale, c'est, que le chef de la commune soit élu par la commune.Et pendant qu'en France le contraste du sort de l'abbé Lemire avec le sort qui a été fait chez nous à l'abbé Daens marque si bien la différence de la situation des deux pays — un antre abbé,chez nous, démocrate lui aussi, mais à sa façon et qui a su garder la faveur des hautes autorités ecclésiastiques — la seule qui compte, car on . \ sait avec quel sans-gêne il traitait, eu 1879, dans le Constitutionnel, de Hasselt, l'autorité royale — l'abbé Keesen, sénateur, vient de profiter de la dernière séance du Sénat pour se distinguer et pour recommander la Belgique à l'attention des archéologues, un extraordinaire discours, en faveur du rétablissement du pouvoir ' temporel du pape et contre l'unité italienne qualifiée par lui d'attentat, d,e violation du droit international, d'usurpation, voire de menaces pour l'existence de petits Etats comme la Belgique. On n'a pas parlé de ce discours, parce que plus personne ne s'occupait de ce que faisait le Sénat, mais franchement il en valait la peine. Il n'y a pas en Europe, pas même en Autriche et en Espagne, un Parlement où il eût pu être prononcé sans soulever des protestations indignées, notamment de la part du gouvernement.. Or, nous n'avons pas même vu que M. Davignon ait répondu un mot au bon vieux prélat, ni d'ailleurs que la gauche lui ait fait observer que si les Etats du pape ont disparu, c'est en vertu de la libre volonté du peuple romain, constatée par un plé-bicite presque unanime et par conséquent en vertu du même principe de la souveraineté nationale, du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, qui est la base de la nationalité belge. La seule observation que l'abbé Keesen ait reçue au Sénat, c'est qu'il parlait depuis plus de dix minutes et, en effet, son discours tient plus d'une page et demie de TAnalytique. Peut-être, cela voulait-il dire que ses amis eux-mêmes le considèrent comme un vieux radoteur et ont fait leur deuil des Etats du pape comme des mauvais francs qu'on y frappait et des titres de noblesse qu'on y vendait et dont M. Woeste lui-même semble n'avoir pas voulus, alors qu'il y avait cependant tous les droits. Mais ce discours, resté sans réponse, n'en est pas moine un anachronisme et un défi et montre bien où nous en sommes. O. T.. ECHOS 1 — Le cas (lu poète Verhaeren. M. Emile Verhaeren n'a pas volé à Roisin. Dimanche matin, le •boufgeie.stre d© œtfa loçujilé, M. ** I ^\iardi 26 mai L914 5 centimes le ouméro nmniw ri n ———bmi———w———wwa———■ 58me année — N° 1

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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