Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 24 Avril. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9c6rx94q2m/
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Vendredi 2^1 avril Î91'i 5 centimes le numéro 58me année N° 114 JOURNALDEGAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 franc* par an ; 7-50 francs pour six moi# ; 4 francs pour trois mois Pour Vétranger, le port en sut m RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE. S. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES* ▼olr 1* tarif aa bas de la dernière page dn journal, i L'ENTENTECORDIALE L'allention de l'Europe, sollicitée en i moment par tant d'objets divers, se coi contre cependant sur la portée politiqi une peut avoir la visite des souverains ai dais à Paris. On en oublie Guillaume II, qui, en vil'., piature à Corfou, entouré de ses ministre du roi des Hellènes, Constantin le Bulgi roktone, des ministres grecs, MM. Ven ïëlos et Streit (un ministre grec, soit d pu passant, qui a un ne n bien allemand se donne l'air de régler de haut les affairt d'Orient, ce qui est de nature à lui fourn de l'occupation, n'y eût-il que les affaire d'Albanie, pour lesquelles il est aux pri inières loges. A l'autre bout de l'Adriatique, les minii Ires des affaires étrangères d'Italie et d'Aï (riche, à Abbazia. arrivent péniblement ?p mettre d'accord sur les questions d partages d'influence des deux Etats allié: liais toujours rivaux et ennemis. Par un de ces traits de génie, dont abor •le la politique contemporaine et dont l'hii loire des brigandages coloniaux nous foui nit de précieux exemples, il «emble d'ai leurs qu'il résolve la dificullé que l'Autr rhe et l'Italie ont ft s'entendre dons l'A lianie en se taillant des sphères d'influer ces voisines en Asie Mineure, .iur la e<M dt Silésie, où d'ailleurs ni l'itulip. ni l'Ai Iriche n'ont de droits quelconques, ni d'il lérëfs, ni de prétextes à invoquer pour d< fouiller la Turquie du peu qui lui reste : est vrai que 1 Italie n'en avait pas no plus en Tripolitaine et que cela ne l'a pa ,-mpècliée d'v aller. Ce qui, d'ailleurs, lui coûté un milliard, a usé sa flotte, lui a inut 1M cent mille hommes de son armée, beai coup plus désorganisée par cette expéditic que l'armée française no l'est pas la conquéi du Maroc. Un oublie presque lu maladie de l'empi leur d'Autriche (qui, d'ailleurs, semble a 1er mieux) et les éventualités graves qu fait apparaître la disparition du vieux lut narque de cet empire bigarré — et les m< sures de coercition que les Etats-Unis, ma gré les sentiments pacifistes du présider; Wilson et du ministre des affaires étrai gères Bryan, se sont vus contraints de prer dre contre le Mexique par les insolences d dictateur Huerta, joli lype de chef de br gands en Julie contre d'autres Landes <j brigands, niais dont les insolences ne s'e; pliquent guère que par l'espoir die pêche en eau trouble et de réaliser, par le cor fljt armé avec les Etats-Unis, non pas l'i nion de tous les Mexicains qui, môme réi nis, ne pourraient tenir télé aux Yankee; mais la mennee beaucoup plus redoulab. d une intervention du Japon, allié de l'Ai gleterre et qui prétend être le seul malli dans l'Océan Pacifique. Mais, pour le moment, on s'occupe su tout des modifications qui pourraient êti apportées aux conditions de la Triple El tente pendant la visite que le roi d'Angl terre rend à Paris au président de la R< publique française, accompagné de so ministre des affaires étrangères. L'accueil enthousiaste que Paris a fa au monarque anglais (que les Parisier ont d'ailleurs pu prendre pour leur peli père le tsar, les deux cousins se ressen blant comme deux goutles d'eau) prouj que l'Entente Cordiale de la Franco et < l'Angleterre est très populaire en Franc comme elle Test aussi en Angleterre. < répond dans les deux grandes nations îi u sentiment profond. Il semble bien qu'il a suffi dé dix année d'amitiés aussi franches que cordiales pi tre les deux grandes puissances les pli: libérales et les plus démocratiques de I Ei rope pour effacer le souvenir de huit si des de guerres, de haines et de jalousies < faire oublier non seulement Fachoda, ma même Waterloo. C'est un spectacle consolant et encouri geant pour tous les amis de la paix que l rapidité et la sincérité de cette réconcillii lion entre les deux nations qui se considi raient encore, il y a quinze ans, comir des ennemis héréditaires, "destinés à £ haïr et à se combattre à jamais. Ces! de nature h leur permettre, malgl les excès de chauvinisme et de la cours aux armements, d'autres réconciliation dans l'avenir. ' Il n'y a pas, en effet, dans le passé de relations de la France avec l'Allemagne La dixième partie des motifs de liaine au' t y avait, dans le passé de la France et de I ' l'Angleterre, aujourd'hui si cordialement i amies. ' Il faut savoir grand gré fi Edouard \ 11 d'avoir rendu possible cette Entente Cordiale des deux grandes nations d'Occident, ! qui marchent ft la tète des peuples libres. C'est la plus heureuse, la plus nécessaire ' et la plus naturelle des constellations poli-' tiques. Elle se complète malheureusement par ■ I'aliance franco-russe, qui exactement veut i tout le contraire. Et, en pratique, en dehors du but purement <' fensif de l'Entente Cordiale vis-; à-vis de l'Allemagne, c'est la Russie qui mène la Triple Entente et est seule à en : bénéficier — ce qui, au point de vue géné-' ral. en annule en partie les bienfaits, i Le partage de la Perse, le mauvais règlement des affaires d'Orient, l'assassinat de la Bulgarie, l'état continuel d'appréhension d'une guerre générale qui est celui de l'Eu- ■ rope depuis des années, sont le produit di-recl et incontesté de la politinue russe. L'Entente Cordiale de la France et de l'Angleterre est essentiellement défensive, pacifique et libérale. La politique russe est le contraire et c'est de la Russie, de ses ambitions, de sa pourriture intérieure que vjennent tous les dangers que court la paix de l'Europe. Car l'Allemagne militarisée, mais saturée, est pacifique. Elle ne songe pas plus & attaquer la France que celle-ci ne songe à prendre l'initiative d'une guerre de revanche. Aussi l'établissement définitif de la paix serait une chose relativement aisée sans la politique fausse qui vit de l'exploitation du bluff belliqueux. Ce sont les journaux russes et les journaux français qui s'inspirent de la politique russe, qui ont lancé, fi propos de la vi-. site du loi d'Angleterre à Paris, l'idée de , la transformation de la Triple Entente en i une Triple "Alliance. C'était la même manie rpii leur avait fait dénaturer, il va dix ans, l'Entente Cordiale, essentiellement pacifique et défensive, en une tentative d'encerclement, de l'Allemagne, qui a failli déchaîner une guerre générale.Ces chauvins-là gâtent tout ce qu'ils touchent.Il faut bien qu'on se persuade que si l'Entente Cordiale de la France et de l'An-gleterfe est la meilleure sauvegarde de la civilisation et la hase de la paix du monde, c'est précisément purce qu'elle est exclusivement défensive et pacifique. Les journaux anglais ont répondu très justement aux chauvins de Fronce et de Russie, qui demandaient la transformation de l'Entente en une alliance, que d'abord un pays qui se respeclc comme l'Angleterre ne peut pas conclure d'alliance avec la Russie barbare, ennemie de la liberté des peuples, et que le minisire anglais qui ferai!. cela serait immédiatement balayé par une tempêle d'indignation publique. Et même en ce qui concerne la France, ils ont liés justement fait remarquer que l'Entente est purement défensive, n'est pas dirigée contre l'Allemagne, mais uniquement contre un© aaression injustifiée, dont la France pourrait être l'objet, et enfin, qu'elle n'est pas exclusive et que l'Angle-l lerre nourrit, au contraire, l'espoir d'aider un jour à une réconciliation entre la France et l'Allemagne. C'est le langage de la raison même. Il ne faut donc pas que les chauvins se fassent d'illusions cl rêvent- d'encerclement, et il est bon qu'ils sachent que si la France était l'agresseur, elle n'aurait pas à compter sur l'Angleterre. C'est le plus bel éloge que l'on puisse faire de la politique analaise qui reste fidèle h ses principes traditionnels : le premier des intérêts anglais, c'est le maintien de la paix du monde. GEORGES LORAND ECHOS On a eu quelque déconvenue, à Bruxelles, à la nouvelle que la _ . Sublime Porte ottomane, après ~ avoir fait demander au gouvernement belge, par Boghos Xubar Pacha, de lui désigner deux candidats pour la place Hautement honorifique et richement rétri-buée>s(cent mille francs par an, plus les frais de déplacements) d'inspecteur général d'Arménie, avait désigné pour les "deux places .criées un Hollandais et un Norvé gien, et laissé soigneusement de côté le deux Belges préposés, le général de Guis et l'ancien vice-gouverneur général du Con go. M. Henri. 11 parait que cela est dû ti ce que le Belges étaient pistonnés par la Triple En lente, c'est-à-dire par la Russie, et corn battus de ce chef par l'Allemagne. Si c'est exact, c'est assez naturel et r'cs une drôle d'idée de notre diplomatie d'avoi songé à se faire pistonner à Constnntino pie par la Russie, ennemie naturelle de li Turquie, et qui vient encore de fomente des troubles on Arménie pour avoir l'oc casion d'y proléger les Arméniens. El puis le litre d'ancien gouverneur d' Congo de Léopold II n'est peut-être pa une recommandation. Un boniment électoral qui fait 1 four de la presse cléricale : « Le pays, durant ces trente der nîèrcs années, s'est enrichi clan une proportion énorme, par l'activité d' ses habitants sans doute, mais aussi grûc à l'admirable outillage dont le gouverne ment l'a doté. « Or, la partie la plus importante de noir outillage national est constituée par le chemins de fer, et nous ne sommes pa encore sortis d'une période où la façoi dont est établie cette partie de l'outiliag cause des millions de pertes à notre indus I rie et à notre commerce. Il est vrai qu'on petit se demander c qu'il en serait si l'outillage n'était pa « admirable ». \\w Elle est admirable, celte répons do M. Van d'e Vyvcre à M. lier Irand. Le député de Bruxelles demandai au ministre s'il est exact qu'il a interdi aux agents sous ses ordres de signer h pétition en faveur de la revision de li Constitution. Le ministre répond; «Non». Mais i ajoute que « la circulaire qui prescrit ai personnel la réserve en matière politiqui et lui interdit de se jeter dans la mêlée dej partis date de 188i ».» Cela veut donc dire : n Non. Oui >>, «ut I.a (erre se dessèche-t-elle pro gr.jssivement ? Un des problèmes les plus discu tés de la géographie, c'est la ques lion du dessèchement de notre planète. iE'n vérité, des données suffisaintes e précises nous manquent pour résoudre ci point. A défaut de certitude, nous avon; des avis, pas toujours concordants, de: spécialistes. Le professeur Gregory traite la questioi dans un article du Geographical Journal II arrive à certaines conclusions, se btsan sur ses propres observations et sur. de: faits dont la connaissance nous est trans mise, soit par des écrits, soit par la scien ce géologique. Il est hors de doule que des change monts se sont produits sous le rapport di climat dans certaines parties de notri terre. Mais non, comme on l'a affirmé, de puis l'époque historique. On sait mainte liant, par exemple, que le climat de la Pa lestirie au temps de l'immigration juive sous Moïse, n'était pas meilleur, moins aride qu'aujourd'hui. Nous savons aussi que la transition de l'époque glaciale à la nôtre s'est faite d< deux manières. Dans certains pays, la température s'est élevée graduelfemeni après la disparition des glaces, soit ave< une augmentation, soit avec une diminu tion de l'humidité. Dans d'autres pays, une période chaude et sèche a été suivie d'une période d'hu midité et de froid. Le climat actuel de la Scandinavie, de l'Allemagne, de la partie orientale et méridionale de l'hémisphère nord de l'Amérique et de la région de l'A frique qui s'étend de la Nigérie au Cap, se ressent de cette recrudescence d'humidité. Comme les pluies sont phis abondantes dans une partie si importante de noir* monde, il est évidenl que dans d'antres régions elles doivent diminuer proportionnellement.En effet, d'après des observations faites, le centre de l'Asie se dessèche lente nient. Il importe cependant de noter qu< l'Asie centrale, la Perse et le Reloutcliis-tan ont été caractérisés par un climat très sec, d'après les documents les plus lointains de l'histoire. Les limites des déserts en Afrique comme en Asie reculent devant les_proarès de la culture.- Et s'il est des savants qui prétendent que l'Asie centrale va se desséchant, c'est qu'en certains points le désert gagne au contraire sur les terres cultivées. D'après M. Gregory, la sécheresse en Asie est. en rapport avec l'humidité plus grande dans certaines régions d'Europe. La conclusion du géographe anglais, c'est qu'un équilibre merveilleux se main i 1 ■ iu ci :a suriace ue la terre, grâce nu-quel la civilisation humaine peut exister et progresser. \\w Le client — Vous dites que ces montres \ ;s coûtent cinq shillings? Mais c'est le prix que vous les vendez ! L'horloger. — Exactement. T*' client. — Où donc, alors,, trouvez-vous votre bénéfice ? L'horlocer. — A les réparer. LA CHAMBRE (Fin rit? la séance du 22 avril) M. MOYKnsOEX examine longuement le fonc-onnement f nnneier du projet, affirmant qu'il ne >out être question (1<<s dépenses exagérées donl erta:ns cr ' fuit élat. IL combat le système des orgin:smes répio-îaux proposés par M. C. Huvsmaris cl qui dé-ruiraient toutes nos mutualités actuelles. Qu'il suffise de dire que les conséquences fi-lanciôres de la proposition de M. C. Iluysmans n'omettait 300 francs de pension de vieillesse. Gris à gauflie.) M. C. HUYSMANS. Vous l'ave;' promis. M. MOYERSOEX. Nous avons promis une in lemnité <: in franc par jour aux invalides du rnvail. M. DI.:UNNE. Voilà le, circulaires conte-lant vos promesses ! M. Mo i i^.ioOEN. Cela n'est pas. M. DEBUNNE. Voilà ce que dit la circulaire le M. Van de Vyvere : «Nous voulons neeorder. flÊs la présente ses-ion. une pension de un franc par jour sans nicun versement.» (Exclamations ô gauche.) M. MOYERSOEN. Avec le sys!. no 1 M. C. ïuysmans, nous arriverions à une dépense im-uMiate de qvalre-vv\,t-deux millions, et, par uit,e. à cent, vingt à cêr' trente millions. Au surplus, ce s. t'me nous mènerait à une urenehère électorale constante. J'espère que la Chambre se trouvera unanime >0ur augmenter la pens'on de vieillesse. Cette partie du projet est applicable immé I nternent, et il n'en peut être de même pour la lartie relative n l'invalidité et ft la mnladie, ui ne pourrait être appliquée que dans deux ou rois ans. Par tempérament, je suis adversaire de In ontrainte, dit l'orateur, mais j'ai l'assurance uo. sans l'obligation, il est impossible de son-;er à assurer les ouvriers contre eux-mêmes. PRESTATION DE SERVENT M. le docteur Alphonse Rriard. le nouveau léjnité libéral de Charleroi, prête le serment onstitutionnel. LES ASSURANCES SOCIALES (suite) M.- PECHER. Le projet du gouvernement c^i ne œuvre mal dégrossie, insuffisante, inachc-ée. Peul-ctre ce débat pourra-t-il le polir quel ue) pou et le rendre acceptable. L'orateur s'attache à défendre la proposition ont il est l'auteur. Le projet du gouvernement st-, dit-il, dans la formule habituelle. Il te maintenir des mutualités qui onl bien plu.c our but — c'est inscrit dans leurs statuts — c faire de la politique qw de la mutualité. M. DE ICERKHOVE. C'est faux ! M. PECHER. Et bien 1 alors, vous devez nd lettre notre proposition qui exclura les subsi es aux mutualités de l'espèce! M. MONVILLE. La voterrz-vous ? M. IIOYOIS. Nous sommes pour la liberté. M. PECHER. La division des prévoyants ep eux camps hostiles, clérical et anticlérical. : !it toujours le plus grand tort h la mutua-lé.M. WOESTE. Vous voulez nous Imposer vos îufualités. Nous n'en voulons pas. M PECHER. Il est impossible, dans l'organ' ntion acluolle, aux non-catholiques de faire d» î mutualité. On va refouler vers les conseils ré on aux ' lasse die ceux qui, en raison de lr>ur san'é. hysique ou morale, n'auront pas été admis ar des mutualités. Comment pourra-t-on traiter « d'impré oyants » ceux qu'on aura ainsi tenus à l'écrn ' es mutualités, ou qui. on raison des clnu<'' olitiques des statuts n'auront pu y entre-0 rrès bien ! à gauche.) L'orateur proteste contre la partie du proiel ui met les affiliés des Conseils régionaux par-ellement & charge du Rureau de bienfa'snnee Après nuelques minutes de reoos. M. PECHER ntreprend la défense du projet qu'il a déposé. Ce projet, dit-il. i été conçu en collaboration voc un sociologue distingué. M. le docteur Rnr-ich. d'anrès les principes de polilique positi-e formulés depuis plus de trente ans pnr Eres k Sol va y. ' J-3 ne partage pas tes cra:nles de ceux nui roient la mutualité ^e h l'initiative privée me-acée par. notre croiet. ■ Ul i ■ — ii — Nous laissons toute leur liberté, tou'e leur autonomie aux mutualités actuelles. ^ Nous o\" „*eoiamohs l'application immédiate, et ici nous sommes en complet désaccord avec M. Moyerso^n. I.e système empirique suivi jusqu'aujourd'hui ne peut perdurer: il faut donner, et immédiatement, des bases scientifiques h l'organisation des mutualités. or projst- du gouvernement ne présente aiicu,, • base scientifique. M. I her. continuant son discours, s'aftache à démontrer #)es nombreuses raisons qui militent en faveur de l'adoption de sa proposition. La séance est levée ù 6 heures. iSéanos du 23 avril La séance est ouverte à 2 heures. M. SCHOLLAERT yjrcside.- LES ASSURANCE SOCIALES M. G. HUYSMANS. Jusqu'ici, quaire orateurs ont défendu quatre thèses différentes. El les socialistes estiment qu'il y a mieux à faire que ce qu'on nous a proposé jusqu'ici. Il faut regretter que les ministres n'aient pas encore cru faire savoir à la Chambre ce qu'ils voulaient. Le débat y eut gagné en clarté et nous saurions peut-être ce qu'il faut croire des bruits de disjonction qui ont couru. Que le gouvernement ne nous laisse pas égarer dans de vagues discussions. C'est seulement le 28 mars que le rapport nous a été transmis. M. YAXDERVELDE. Et ceci montre que la loi scolaire n'a nullement porté atteinte au débat actuel. M. Hl'YSMANS. M. Pecher a excellemment montré les vices du projet du gouvernement. Je ne m'y attarderai donc pas. L'orateur s'attache à défendre le système de l'obligation. AU SENAT M. I1ALLET. Quel est le journal auquel vous împr.intez votre citation? M. BRAUN. La Dernière Heure. M. 1IALLET. Ce n est pas un de nos jour naux, et je crois que les paroles de M. Vanders mis.sen ont été mal rapportées. M. BRAUN rappelle les chiffres cités par M Speyer, signalant que dans l'enseignement of fie el il y a 5,841 classes neutralisées contre 6,12( "lasses confessionnalisées ; 28.30i enfants dis [>eusés tiennent en échec les 226.985 enfants qui selon les vœux de leurs parents, désirent rece l'oir un enseignem.- t catholique. M. SPEYER. Vos conclusions sont inexactes M. BRAUN. Contestez-vous mes chiffres? Q sont les vôtres. Voiiù donc une infime minorité qut empôch< l'organisation de tout l'enseignement sur le* bas^s religieuses. M. SPEYER. Vous me faites dire ce que j< n'a: pas dit. M. BRAUN. Nous voulons, nous, que la reli g ion imprègne l'atmosphère des écoles et bai s,'ne l'âme de nos enfants ! (Applaudissements t droite. Exclamations à crauche.) L'orateur reproche ô la province de Braban ie distribuer de forts subsides aux Ecoles nor maies laïques. M. VINCK: C'est son droit M. GOBLET U'ALVIELLA. Les charges qu'elle s'impose pour contribuer au développement des Ecoles normales el de l'enseignement techni nique sont tout à son honeur. M. BRAUN. Mais la province de Brabant n< donne rien aux écoles congréganistes. F'ie pour suit uns œuvre passionnée et sectaire. VOIX A GAUCHE. Et en Flandre? M. BRAUN. Et les 27.000 francs pour l'œuvr< ie la soupe scolaire? Quelles sont les somme: lue vous donnez aux soupes catholiques ? De quel nom traiter ce favoritisme au délri ment de toutes nos écoles catholiques? M. GOBLET D'Al.VIELLA. Voyez ce que fal le gouvernement catholique 1 M. BRAUN. A Ixelles, on dépense 140 franc. Dar élève des écoles communales. A l'école d< a place de Londres chaque élève coûte encon beaucoup plus : 288 francs, payés naturelle nent avec l'argent de tous les contribuables Vous ne reculez devant aucun sacrifice pou soutenir les écoles laïques. Et vous vous éton iez que nous exigions d'avoir une part de subsides dont vous êtes si prodigues pour vo écoles ! (Applaudissements droite.) L'orateur défend les écoles adoptables. Elle: meuvent être, dit-il, israélites ou protestantes Si elles sont rationalistes, ce seront des école confessionnelles rationalistes ! (Rires ft gauche routes auront droit aux subsides prévus pa l'article G. M. POULLET. Je respecterai l'article 6 dan ?on texte et. dans son esprit. J'examinerai tou es les demandes qui me seront faites. M. HALLET. Réponse catégorique... et fuyan el M. POULLET. Vous me jugerez sur mes ac les ! M. BRAUN constate que les administration provinciales dont le.s partis d'opposition son les maîtres créent des écoles concurrentes de écoles officielles. - - Il combat Te reproche d'anticonstilutionnali-té fait au projet de loi par M. Flechet, rapporteur, et compare la loi actuellement disent''"1 h celle de 1895. La loi de 101-4. dit-il, ne fait que conserver les droits des catholiques. M. MAGNETTE. Vous avez créé pour les écoles libres le droit aux subsides, c'est cela qui est. anticonstitutionnel ! , M. BRAUN. En 1012, vous vous êtes mis d'accord pour placer les instituteurs des écoles officielles et des écoles adoptables sur le même pied pour l'octroi de la pension. Maintenant vous voudriez que pour les subsides nous sacrifions toutes les écoles adoptables. L'orateur montre que la loi s'inspire de principes défendus en 1010 par M. Connieters. Celui-ci réclamait le contrôle de l'emploi que Ion fait des subsides accordés aux écoles privées. Il émettait- l'avis nu'une loi spéciale devait modi-, fier celle de 1895. „ ,, M. COLLE AUX. Vous êtes "Un admirable commentateur de discours 1 M. BRAUN. Cette loi que M. Gopplelers réclamait en 1910, c'est celle qui nous occupe. On a parlé de l'autonomie communale Sou-tiendrez-vous qu'au point de vue de l'enseignement, les comnnn. .; puissent se soustraire à la tutelle prévue par la loi de 1842? M. ORRAN DE XIVRY. Et la loi de 1879? M BRAUN. En septembre 1903. la Ligue de l'enseignement avait proposé le groupement de communes de moins de 10.000 habitants pour la constitution de comités s'occupant de questions scolaires. ' M. SPEYER. Pardon ! C'est, une erreur ! La Ligue ne s'est pas ralliée à cetle proposition. M. HALLET. Vous truquez les textes 1 M. BRAUN. .le respecte les textes et je vous mets au défi de prouver le contraire. La proposition était signée par MM. Janson et Feron. Cette proposition ne portait-elle pas atteinte h l'autonomie communale? L'orateur félicite le ministre des sciences et des arts de sa vaillance. La foi religieuse s'est affirmée triomphalement dans notre pays. M. Poullet a fait preuve d'une initiative très louable en tenant compte du fait religieux qui doit s'imposer h l'allention du législateur 1 (Très bien ! à droite.) Nous volerons la loi telle qu'elle est. M. FLECHET. Sans amendements? M. BRAUN. Nous ne voulons pas être dupes 3e votre tactique obstructionniste 1 (Applaudissements à droite.) M. HALLET. Pas de discussion possible alors?. M. GOBLET D'ALVIELLA. A quoi sert donc le Sénat? , M. BRAUN. Nous ne nous prêterons pas ô la. comédie que vous voulez jouer. La loi ne sera! pas renvoyée à la Chambre, bien que vous le, vouliez. La discussion du projet scolaire au Sé-i nat a donné lieu au plus grand entassement de lieux communs qu'on ait jamais entendus I (Ex-; Carnations à gauche.) Le pays en a assez de ce < rabâchage » I En terminant, M. Rraun félicite le ministre j Poullet de la tâche utile qu'il a assumée et qui j sera pour lui un impérissable honneur. (Applau-! dissements A droite.) | M. COLLEAUX. Quand j'aurai une mauvaise, cause à défendre, je m'adresserai ô un avooat du i [aient de M B^ai-n. (Rires à gauche.) M. FLECHET critique les chiffres cités par le i ministre des sciences et des arts et annonce qu'il' épondra aux attaques que M. Braun a dirigées outre lui. M I1ALLOT justilie son vole favorable aupro-et de loi scomire. cil montrant que ce projet onsacre enfin le principe de l'instruction obligatoire.I! montre que les subsides accordés aux écoles ibres sont légitimés car il faut assurer l'exis-cnce d'institutions réclamées par des milliers le pères de famille qui n'ont pas les moyens de ioutenir de leurs deniers les écoles catholiques ju'ils veulent pour leurs enfants. La loi s'inspire d'un large principe de toléran-•e. Elle respecte le droit incontestable des pères le famille de choisir pour leurs enfants l'école lui leur paraît offrir le plus de garanties pour eurs convictions personnelles. M. Hallol demande au ministre Poullet de lui "ournir quelques renseignements sur les tempéraments <i apporter aux droits du père de famille pour le choix de la langue véhiculaire de l'enseignement. Il termine en se réjouissant du vote prochain 3e la loi (Très bien ! à droite.) Le Sénat, discute longuement une proposition 3e M. Claeys tendant i\ dire que la discussion générale sera close ,'etle semaine. Après une assez courte discussion, on décide de siéger jeudi et vendredi jusqu'à extinction du débat, et si. par impossible, il n'étnTt pas terminé vendredi, ou siégerait samedi encore. La séance esl levée à 6 heures. Séance de jeudi M. DE FAVEREAU préside. L'Attentat Scolaire M. I.AFONTAiXt-'.. Grâce aux hommes [l'avant-garde, l'humanité a évolué dans le sens <lu progrès. L'inlolérancc cléricale veut pétrir le cerveau de tous les enfants et les assujettis au joug de la religion. Il faut que les enfants puissent connaître toute la science. Mais vous prétendez donner à tout l'enseignement une base religieuse. Feuilleton du Journal de Garni DEBONHEUR FAR. J SON SA.Z1E PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne f.t cela, chez ses frères d'armes, dans m onde, dans, le public, on ne le lui pu ^oiiuerait que difficielment. U était à ses yeux comme une seconc" Jonte à lui propre, ajoutée au désbonnci •Misé par sa femme. jl en- souffrait grandement, étrangenien La minute fut cruelle. Cependant l'inspecteur de la Sûrel poursuivit, répondant à la question qu'o »enait de lui poser : — Je viens vous faire savoir qu'une pei »onne, une femme, a été arrêtée hier soii Près du domicile de monsieur le marqui ae Magaev... — Près de chez moi ? A une heure très avancée de la nuit. C était plutôt vers le matin... cette {tmaaej jujsUomj — Dans un élat pitoyable, couverte d boue, la figure défaite, remplie d'écor chures saignantes, ainsi que les mains tré fines, d'ailleurs, dans un costume déchin en lambeaux ; celte femme était grimpé sur le petit m u- qui soutient la grille d votre jardin, dans un bul que nous n'a vous pu encore encore éclaircir... — Pour voler... sans doute ? insinua 1 marquis, ou [jour donner des indication aux cambrioleurs... on cambriole pas me dans mon quartier depuis quelque temps — .Nous ne le savons encore... L'enquèt sur cette personne n'a pas été entreprise — Vous l'avez cependant questionnée — Au commissariat... comme c'est le ri glemenl. — Eh bien ?... — Un n'a rien pu obtenir d'elle qui soi logique... Les réponses, sans être incohé rentes, sont tellement bizarres que person ne n'y ajouts foi... « Elle ne fournit aucune preuve de o qu'elle avance. « 11 a été cependant passible aux agent de faire une première vérification de se: allégations. — Laquelle ? — Elle prélendait être venue h cette heu re, sur ce mur, pour voir et embrasser si fille qu'on lui avait volée. — Simone, s'écria i migré lui Armand. — Oui, mon capitaine... c'est le non qu'elle a donné. Elle prétend que son mar lui a enlevé son enfant, qu'on la caclu chez ses grands-parents, -el qu'elle ne peu. voir sa fille' que comme ça la nui-t, à tra vers les grilles du jardin. — G'esl un singulier lieu de visite poui une mère ! siffla le marquis. — Ainsi, nous a-t-il semblé. D'ailleurs elle assurait qu'au moment où on l'a surprise, elle était avec sa fille... Or, malgré leurs recherches, les agents n'ont paf aperçu l'enfant dans le U C'y avai' jeUfc» ni}*. — Probablement, ricana 1-e vieillard nous n'avons pas l'habitude, mon fils e moi, de laisser notre Simone errer à pa reille heure dans le jardin ou dans la rue Simone, la nuit, dort da.ns son Lit et n< galvaude pas à la belle étoile. — Gela n'a fait aucun doute pour personne, à la Préfecture. — Alors ? — Mais comme cette femme prétend être la comtesse Lucienne de Magîiey, lemint diu capitaine de Magney, je viens vous 1< faire savoir, et vous c" rider — dès oas douloureux se présentent dans les familles, qu'il vaut mieux aussi garder secrets que possible — si vraiment ccl-le femme esl la comtesse de Magney, et si vous la réclamez.Armand allait parler. Mais ip marquis, vivement, lui coupant la parole, demanda h l'inspecteur de ls Sûrclé : — Où se trouvc-t-el-le, en ce moment î — Elle a été, après le s'jou-r au commissariat dm quartier, conduite ce malin dans une voiture cellulaire au Dépôt de le préfecture où elle a subi un nouvel interrogatoire.« Gomme précédemment, elle n'a Ia.it que redire oe que js viens d'avoir l'honneur de vous exposer, sans pouvoir offrir la moindre preuve appuyant ses allégations.n Noire devoir, vu le nom et la qualité des personnes qu'elle mettait en jeu, par déférence pour vous, messieurs, était de venir vous informer de tout ceci, et de vous demander vos instructions à cet égard. Le marquis, de sa voix sèche, mordante, répondit : — Nos instructions sont bien simples, s! (aoilem«nt réalisables. !< D'ttor4x y*uUl«*> mit* JWk pri senter nos remerciements à vos chefs qi jut montré tant d'égurùs envvis nous... n Puis, donnez-leu-i- celte réponse qui ooi pe court â tout. « Mon fils, le capitaine de Magney, a e ectivcment une fille, qui s'appelle Simon ;t qui est chez moi... par conséquent bie gardée. *- «Le capitaine de Magney esl marié, ma leureuseincni, à une femme indigne. Il acquis hier soir les preuves de Son incor luite... « Il a fait oe que loul homme d'honneu 3ût fait à sa place, il a chassé aussitôt ce e femme coupable, cette mère é-honl& J lui a défendu l'entrée de sa maison. " De oe moment, mon fils a rompu ave Jette malheureuse, de ce moment il la cor sidère comme une étrangère, en attendar lue la loi ait prononcé son divorce. « Par conséquent, cetl-e femme que vou ivez mise hier soir en état d'arre&tatior lit la vérité en se prétendant la comtess le Magney... elle l'est encore nominativ< lient... légalement... injustement, mai :11e l'est encore... « Elle a fort bien pu chercher ;> s'iinln luire chez moi pour r:voir sa fille... qi ui est, vous en comprenez à présent 1 pourquoi, enlevée i juste titre... — Nous pouvons alors prendre pou .•raies ses paroles ? — Certainement. — Quelle est votre décision à son égard — Notre décision est que mon fils ayar nis cette femme hors de chez lui, parc lu'elle est coupable... il la méprise, l'abar lonne, la méconnaît absolument. — Vous ne la réclamez donc pas ? — En aucune façon... Elle a élé arrélé< 5ardez4a... failes-en ce que vous voudre; — Pardon, monsieur le marquis, c'e! ]ue son cas devient alors très grave et i >n applique la loi à la lettre, l'ex-comtess k Maanev est absolument — Elle l'est déjà bien... un peu plus j la touchera guère. — Cependant... ^ — Qu est-ce qui lui arrivera? — dénia da Armand avcc émotion. — Madame do Magney ne pouvant jus lier d'un domicile, puisqu'elle ira pas pu &é la. nuit sous le toit <ie son mari, nyu été prise en tentative d'escalade, loinI sous le coup de la loi, de vagabondage d'effraction... — C'est une condamnation, c'est de prison — fit avec terreur le capitaine d<e la prison... — Oui, monsieur. Le marquis s'écria : — Eh bien, qu'elle fasse de la prison. Armand intervint. — Non ! non ! — s'ôcria-t-il. — Je i peux souffrir cela. Lucienne en prisoi c'ewt trop horrible. — Elle l'a asssez déshonoré, je pens ricana le marquis, pour goûter un peu ce te fameuse paille humide... — Nom, mon père, je ne veux pas qi celle quii fut la comtesse de Magney... qi la mère de mon enfant subisse cette peu de déshonneur. — Tu voulais bien la tuer — s'écria marquis, — iu trouvais sa faute us s grande pour mériter l-a mort et tu lui i t'uses un peu de prison ? — La mort, oui... je voulais la tuer mais je ne vçux pas d'une punition lâcli comme celle-là... je ne veux pas qu'on frappe comme u-ne voleuse. — Est-ce qu'elle ne t'a pas volé ton ho neur ?... est-ce qu'elle ne voulait pas te v 1er ton enfant ?... Haussant le ton de sa voix pointue, e fiant son volaime autant qu'il le pou va le marquis ajouta : — Allons, mon cher, la situai ion, deva ces complications imnré"1 est clair décisive. Elle présente un çitfçmme auqu an «De deux choses l'une: ou tu t'estimes assez dupé, trompé, déshonoré par cette femme, pour la répudier. « Dans oe cas, elle te devient absolument étrangère, et tu l'abandonnes h son sort, lu la méconnais absolument ot lui permets de rouler ii sa guise dans toutes les liontes possibles. « Ou bien, Ion moment de colère passé, lu juges la punition déjà trop grande, tu acceptes la situation de mari outragé, d'ot-lioier déshonoré, et tu vas permettre ti celle femme de venir encore s'asseoir à ton! foyer s-ouillé par elle. n Dans ce oas... réclame-la. « Il n'y a pas à sorlir de lù, mon fils... 3u tu romps avec Lucienne, ici, à jamais.., xi iu la reprends. « Décide-loi. Armand qui, sous sr violencec cachait un cœur sensible, chez qui maintenant ;e déshonneur, cette punition, cet effon-demen-t, étaient au-dessus du châtiment ju'il voulait pour sa femme. Il l'aura il luée de grand cœur, avec joie, Jomrne i tuera son amant plus tard. Mais i- est lui qu-i se serait vengé," p-ar ;-u m i 'i, loyalement, honorablement, le sans élait le meilleur voile pour cacher la ion! a. II i,'aurait pas remis bassement, le soin 1e cliAtder à la police. C'était une houle pour lui. Son cœur souffrait horriblement en ce noment: Il aurait voulu laisse?' parler, sa loyauté, igir selon son habitude, grandement, se nonlrer généreux jusque dans sa 'fureur. Mais son père élait là qui le dominait, e pliait soûs son feang-froid implacable... 'accablait sous un raisonnement qui j)-a-■aissait à son esprit torturé implacable ians son atroce logique. Et il était là, hésitant.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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