Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 28 Janvrier. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5m6251jv79/
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Jeudi 28 janvier 1915 il) centimes le numéro 59,lie année — N° *28 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : I BELGIQUE : I 5 fr. par ail ; 7-50 fr. pour six mois ; \ fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE IDE FLANDRE, 3, GANB TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. I .A- vis I Le service postal, organisé par M. K. J Hl<uyck, Consul des Pays-Bas, entre Gand . H]a Hollande, est supprimé. I 11 est défendu pour le moment d'envoye Hdes lettres privées vers d'autres pays étrar ■gers que l'Allemagne. ■ L'Inspection des Etapes organisera ù cô. •ifdu service déjà existant pour l'intérieur de i ■Belgique et pour l'Allemagne (Bureau: Ha. Hd'Armes, 11 ) un autre service pour les lettre ^Commerciales en destination de la Hollande. I Le bureau pour ces lettres est le même; le ■enveloppes doivent être ouvertes et ne doiven ■pus être affranchies; le port est de 0.50 fr. [ Les expéditeurs doivent demander que le ■réponses soient envoyées au Vice-consulat im Hpérial allemand à Terneuzen, qui les remettr; Ha l'Inspection des Etapes. I 11 est à noter que ce service postal vise uni ■quement les lettres commerciales d'importan ■ ce; les lettres privées seront refusées, san: ■exception. I Pour informations au sujet de la correspon ■dance avec les militaires internés en Hollan ■ de, on doit s'adresser à l'Agence belge d'infor ■maiions pour prisonniers et internés, sou; ■ le patronage de la Croix Rouge de Belgique ■ Marché au Bois, 12, Bruxelles. I On prévoit sous peu un service postal entri ■ les provinces de la Flandre orientale et occi ■dentale, d'une part, et les pays étrangers neu ■très, d'autre part. ■ I A propos I d'une inauguration I Le mois qui s'achève a vu l'inauguration d'ur ■monument qui a apporté une note nouvelle dans nia physionomie de la ville et qui est appelé i jouer un rôle d'une importance croissante dans la vie gantoise ; le nouveau Local des Fêtes di ■ Vooruit, rue Neuve St-Pierre. [ C'est le 15 août dernier qu'en eût dû être ce-Hlébrée l'ouverture. On devine l'affluence de tra ■vailleurs, venus tant de l'étranger que des qua-■tre coins du pays, qu'elle eût attirée dans nos ■ murs. Les circonstances pénibles que traverse le ■ pays ont reculé jusqu'à ces jours-ci et ont modifié profondément, comme de juste, le caractère de la solennité. [ S'adressant cette fois aux ouvriers de la ville [seule, elle a comporté une audition de tous les cercles d'art du Vooruit, et une allocution de M. Anseele dans laquelle celui-ci, au milieu des jtristesses de l'heure, a fait entrevoir les raisons d'espérer en un plus clément avenir. Cette séance inaugurale, dédiée au prolétariat, a été suivie immédiatement d'autres auxquelles fui conviée la population entière ; les soirées, admirablement réussies, organisées à l'intention de nos artistes musiciens si durement éprouvés. Donc, une réunion familiale du parti ouvrier el une initiative philanthropique à laquelle tous s'associèrent. Pour la première fois, quantité de Gantois appartenant aux milieux les plus divers, ont franchi les portes du nouveau bâtiment. Nombre d'entre eux sans doute s'y seront vivement intéressés et auront souhaité pouvoir le parcourir en son entier. Nous avons été mis à même de prendre part à une visite approfondie et peut-être nos lecteurs ne seraient-ils pas •fâchés de recueillir quelques détails à cette occasion. ! Notons, tout d'abord, que l'édifice était appelé à répondre à de multiples desiderata ; d'une part, fournir les locaux voulus pour les grandes solennités et les délassements offerts aux membres du parti ouvrier; de l'autre, abriter la multitude des cercles d'art constitués sous les auspices du même parti et loger sa bibliothèque. C'est, comme on sait, M. Ferdinand Dierkens qui fut chargé de résoudre le problème ; la façon dont il s'était tiré de ceux que lui imposa ■' Y a une quinzaine d'années, la construction, au Marché du Vendredi, des magasins du Vooruit et de « Ons Huis » était la promesse d'une réussite nouvelle ; cette promesse, il n'y a Point failli. Que comporte essentiellement le nouveau local? A ne l'envisager que dans ses grandes lignes, il est d'une disposition fort aisée à saisir. Un premier bâtiment, front à rue, comprend sur le devant, au-dessus du café-restaurant installé au rez-de-chaussée, trois étages occupés dans presque toute leur largeur par des salles uniques, ou qui peuvent être réunies. Un second bâtiment, perpendiculaire au premier, s'en détache vers l'Escaut, et contient deux salles de spectacle superposées. Voilà le schéma, très simple à coup sûr. Mais si l'on songe maintenant que le bâtiment donnant sur la rue loge derrière ses grandes salles uHe multitude de dépendances, au haut 'es appartements nécessaires à la foule des sections d'art, harmonie, fanfare, Multatuli- Kring, Nellie's Kring, enfants du peuple, etc., etc., au bas toute une enfilade de salles à manger grandes et petites, des cuisines, offices, caves, que savons-nous encore; — si, pour le bâtiment contenant les deux salles de spectacles, r en se figure l'appareil qu'exige une scène - moderne, si l'on pense à ce qu'il faut de couloirs, de dégagements, de vestiaires, de foyers, si i l'on réfléchit surlout à la quantité d'issues a ménagées pour le cas d'incendie, si l'on tient compte enfin, des obstacles résultant de ce que, sur trois côtés la route était barrée, soit par l'Escaut, soit par les constructions voisines, on comprendra l'ingéniosité qu'il a fallu pour venir 5 à bout d'obstacles sans nombre — et l'on 1 admettra aussi que cet édifice, aux dispositions si simples à première vue, constitue en réalité 5 un formidable labyrinthe dont une visite un peu - détaillée réclame bel et bien deux bonnes i heures au minimum. Et nous n'avons pas parlé encore des difficul-. tés qu'offrait la disposition du terrain. C'est sur le flanc de la colline qu'il a fallu bâtir, sur un sol ; inquiétant, souvent remué déjà et dont la partie la plus basse était traversée jadis par les eaux du fleuve. Sans nous attarder à des particularités intéressantes surtout pour des hommes du métier, nous voudrions bien tenter de refaire, en compagnie du lecteur, le voyage que nous avons accompli dans les flancs de l'édifice ; nous arrêter un moment avec lui, dans ce café si avenant, si bien éclairé, le jour par d'immenses baies, le soir au besoin par quelque soixante luminaires électriques grands et petits; inspecter cette cuisine pour laquelle des machines-outils accomplissent les besognes préliminaires les plus diverses — épluchage de pommes de terre par exemple — et dont les énormes récipients évoquent des visions gargantuesques; escalader les larges escaliers à la pente adoucie ; nous attarder dans la bibliothèque dont les files de livres à proprette i reliure tapissent les amples et hautes murail-i les; constater la belle résonnance de la salle i aux répétitions logée sous le dôme vitré; nous : aventurer sur la scène perdue dans une cage immense autour de laquelle les fils commandant fonds, coulisses et fermes tissent une toile d'araignée d'une complexité fantastique; nous faire expliquer la manœuvre du rideau d'eau, du rideau de fer, du grand secours, du plafond mobile, énumérer les simplifications réalisées, la suppression des passerelles, les jeux de contrepoids remplaçant les treuils de naguère; passer ensuite de la scène dans la salle et, nous installant dans un de ses confortables fauteuils, admirer longuement l'élégance de l'ensemble, la verrière aux tons délicats, déversant sa douce et égale lumière, les motifs d'ornementation mariant de façon heureuse les emblèmes traditionnels à des lignes décoratives nouvelles; nous entendrons à nos côtés tel ami musicien ne tarissant pas sur les mérites de l'acoustique, si appréciée aux récents concerts et pour l'obtention de laquelle toutes les précautions suggérées tant par la théorie que par la pratique ont été scrupuleusement observées ; puis, reprenant notre course, nous monterons voir la salle où travaillent les décorateurs; nous nous hisserons sur le toit où l'on nous montrera le vitrage, doublant la verrière, et grâce auquel est obtenu l'éclairage admiré tout à l'heure ; nous rédégringolerons par les foyers superposés jusque dans la jolie petite salle de spectacle tapie sous la grande ; nous irons dans les sous-sols examiner les savantes installations qui distribuent dans tout l'édifice, luminaire, air soigneusement purifié et chaleur réglée à un degré près.... Mais comment, je vous en prie, vous donner une idée un peu nette de tout cela ? Du haut en bas nous aurions d'ailleurs à noter les ingéniosités de construction parant aux inconvénients les plus divers ; fermes métalliques des combles pouvant jouer de façon à ne fj,as faire souffrir l'édifice de leur éventuelle dilatation ou contraction, arcades se suivant de loin en loin au-dessus des escaliers pour couper les flammes en cas d'incendie, plafonds doubles facilitant l'aération et empêchant le bruit de se propager d'un étage à l'autre, etc., etc. Mais, sous prétexte de vous guider, nous vous égarerions en notre compagnie si nous voulions nous attarder à ces détails sans fin. Bornons-nous à constater que M. Dierkens a voulu avant tout « faire pratique ». Disposition des locaux, façon de les relier, choix des matériaux, tout a été dieté par les nécessités auxquelles il y avait lieu de satisfaire. Ç'a été là le principe dont, sous aucun prétexte, on ne s'est départi. Est-ce à dire que la beauté du monument a été négligée ? Qu'elle a été sacrifiée à des vues prosaïques ? — En aucune manière. Bien loin de nuire à la beauté d'un édifice, cette façon de procéder est la seule qui puisse la réaliser pleinement. L'école à laquelle se rattache M. Dierkens a résolument rompu avec le système grotesque qui commençait par dresser une façade prétentieuse sans se préoccuper du bâtiment qui devait s'élever derrière ni se soucier de la destination de celui-ci, et qui se figurait avoir atteint le comble de l'art quand il avait accumulé sur cette fallacieuse devanture le stock complet des moulures et colonnades d'un ordre donné. Remarquons que, à ce point de vue, les modernistes sont les vrais continuateurs des glorieux bâtisseurs gothiques : ce n'est pas à ceux-ci qu'on eût pu reprocher jamais le manque d'esprit pratique. Jamais, qu'ils eussent à élever une église, une halle ou un hôtel de ville, ils ne perdaient de vue un instant les usages auxquels le monument était destiné. Et c'est la logique de la construction qui les préoccupait avant son ornementation : on est d'accord aujourd'hui pour voir l'essence de l'art ogival dans ses voûtes et non plus dans tel contour de porte ou de fenêtre. Une fois qu'il avait été satisfait aux nécessités primordiales, la décoration venait tout naturellement se marier aux lignes dictées par l'esprit utilitaire, et, si dans les détails le goût changeait, les architectes s'accommodaient de ses aspirations nouvelles, fût-ce dans un même édifice, sans s'en offusquer le moins du monde. C'est de cet esprit que s'inspirent les modernistes — beaucoup plus traditionnels en cela que d'aucuns ne se l'imaginent.' Ils cherchent à tirer tout le parti possible des matériaux qui leur sont offerts, du métal notamment, comme leurs anciens avaient approfondi de façon géniale l'utilisation de la pierre. Ils s'attachent, comme leurs prédécesseurs, à ce que leur œuvre réponde scrupuleusement, dans toutes ses parties, à sa destination. Enfin, de même que les gothiques ont fait accueil tour à tour à l'ornementa-tiort la plus diverse, ils ne croient pas devoir proscrire les lignes nouvelles qui s'introduisent dans le décor. —C'est ainsi que M. Dierkens, tant pour les dehors du Local des Fêtes que pour les salles intérieures, a recouru à un modem style atténué et très personnel, où la fantaisie se mêle délicatement aux types traditionnels, assez pour les renouveler, jamais au point de les noyer dans un de ces débordements d'incohérence qui sévirent naguère. C'est, en somme, en appliquant de façon intelligente les. principes des gothiques, et non en multipliant les copies serviles de leurs œuvres, qu'on leur rend véritablement hommage. Et c'est de cette façon a«< ;i que nos architectes peuvent entreprendre à leur tour ce que leurs prédécesseurs avaient réalisé de façon éclatante ; savoir, exprimer les sentiments de leur époque, les aspirations, les rêves mêmes éclos autour d'eux. M. Dierkens y a-t-il réussi pour sa part ? — Demandons-le à un homme du métier. En octobre 1913 paraissait, dans une revue technique parisienne, une étude sur la Section d'architecture à l'Exposition Universelle de Gand. Or, immédiatement après avoir parlé de l'illustre architecte néerlandais Berlage, l'auteur — M. L. Brunei — s'exprimait comme suit sur le compte de notre concitoyen ; « La gloire restera à l'architecte gantois, Ferdinand Dierkens, d'avoir doté sa ville natale d'édifices publics, pour la classe ouvrière, édifices de proportions nobles, de lignes harmonieuses, d'aménagement pratique, et de décoration artiste, qui attestent la préoccupation généreuse et la science impeccable du savant et distingué architecte. » L'Exposition de Gand nous a révélé, dans son ensemble, l'œuvre vaste, belle et hardie de Ferdinand Dierkens. C'est bien là l'œuvre d'un homme libre, héritier des glorieuses traditions d'indépendance gantoise, mais conscient de la grandeur de la devise nationale, « l'union fait la force », et soucieux d'en affirmer la haute portée sociale en ses entreprises, d'une parfaite cohésion et d'une puissante stabilité. » Ferdinand Dierkens est un moderniste, dans la meilleure acception de ce terme, si souvent mal employé. A des idées neuves, il a compris qu'il fallait adapter des formes neuves et des matériaux nouveaux. La cathédrale de pierre, élan de foi naïve, a fait son temps. L'ère est venue de la maison du peuple, affirmation de force calme, de volonté consciente et d'ordre prémédité et intelligemment organisé. Ferdinand Dierkens est l'architecte démocratique par excellence. Son œuvre est libérée de toutes les servitudes du passé. Scientifique et rationaliste, elle est l'œuvre de l'avenir. » Nous nous reprocherions de rien ajouter à cette éloquente appréciation. Elle suffira à prouver en quelle haute estime l'œuvre de M. Dierkens est tenue par les hommes de l'art. Mais nous croyons bien qu'une autre approbation lui aura été au moins aussi précieuse ; à savoir, l'approbation de ceux pour qui il a travaillé, l'approbation des membres du parti ouvrier gantois. Celle-ci, à coup sûr, ne lui aura pas fait défaut. Quiconque, visitant le Local des Fêtes, y rencontre de ses hôtes habituels, en est bientôt convaincu. Nous ne sommes plus au temps où la masse était incapable d'apprécier un travail d'ordre intellectuel. Seuls, quelques épiciers en sont encore, devant un édifice de cette ampleur, à s'inquiéter de tout ce qu'on voudra — sauf de celui qui l'a cotjçu. Disons, d'ailleurs, que notre excellent confrère le Vooruit a largement contribué à cette œuvre d'éducation populaire. Fier à: bon droit du nouveau « Feestlokaal », jamais, dans les nombreux articles qu'il lui a consacrés, il n'a oublié de rendre un hommage bien mérité à celui dont le haut talent et le dévouement à toute épreuve a permis cette réalisation impressionnante.Nous ne pouvons que joindre nos très sincères félicitations aux siennes — convaincus que, sans distinction d'opinion politique, tous les Gantois que n'aveuglent point les préventions partageront nos sentiments. ÉCHOS Les billets de banque» de la Société générale On écrit de Bruxelles à un journal anver-sois:Les deux premiers acomptes de l'impôt de guerre imposé à la Belgique ont été payés à la date convenue — le 15 janvier — à la Société Générale. Vingt inspecteurs des finances allemands sont venus prendre livraison des 80 millions qui ont été payés, partie en marks et surtout en petites coupures d'un, deux et cinq marks récemment émises, et une bonne quarantaine de millions en nouveaux billeis de banque de ia Société Générale. Ces billets ne sont encore en ce moment que d'un© seuie valeur — 100 fr. — ils ont une teinte gris-bleu et sont à l'effigie dé notre première reine Marie-Louise; ils sont signés par MM. Seruys et Jadot. Le type des billets de grosse valeur est arrêté et des émissions vont être faits très prochainement. Pour fin février tous les billets de 20 fr. jusque 1.000 fr. seront en circulation. Rien n'est .encore décidé pour les petites coupures, il paraît cependant certain que la Société Générale émettra des billets de 5 fr., peut-être même de 2 fr. et de 1 fr. Les premiers billets de 100 fr. que le public a pu se procurer ont été mis en circulation le samedi 17 courant aux guichets de la Banque Nationale. Les bons communaux Dans le bu de remédier à la pénurie de numéraire et pour assurer le paiement des secours, un certain nombre de communes belges ont mis en circulation des bons en papier de fr. 1.00, 1.25, 1.50, 2.00, 5.00 et plus, payables dès la réouverture de la Banque Nationale.Nous avons1 vu de ces bons, qui affectent, en pays wallon, la forme des convocations pour les concours dé tirs; d'autres, ornés de jolies vignettes, ressemblent à nos billets de banque. La ville de Tournai, de commun accord avec Anioing et d'autres communes voisines, a contracté un emprunt de 3.500.000 fr. pour lequel elle a délivré des coupures dans le genre de celles de 1 et 2 fracns mises ea circulation par la Banque Nationale au début de la guerre. Dans les environs de Bruxelles, on signale les bons de Forest, couleur gris de fer, de la grandeur d'une carte postale, émis 27 août, portant les signatures de MM. Denis, bourgmestre, et Beckers, secrétaire ff. " est certain que ces bons constitueront, après la guerre, des collections recherchées. En France, un certain nombre de villes ont même émis des billets de 25 centimes que les collectionneurs étrangers achètent en abondance.Le malheur est que presque tous ces billets sont de très vilains chiffons. LA GUERRE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 25 janv. — Dans les environs de Nieuport, d'Ypres, de la forêt de l'Argonne, au nord de Verdun et au nord de Toul, des combats d'artillerie. Au sud-ouest de Berry-au-Bac une tranchée prise peu avant fut perdue. Au nord de Châlons, le combat continue. L'attaque française contre l'Hartmannswei-lerkopf fut repoûssée. Communiqués officiels français Paris, 22 janv., 11 h. soir (Reuter). — Au sud-est d'V'pres l'ennemi a montré plus d'activité que dans les derniers temps. Un feu d'infanterie et d'artillerie, peu violent, eut lieu dans le bois de St-Amard. Une batterie ennemie fut réduite au silence. En Argonne de très violentes attaques furent entreprises à Fon.aine Madame et près c\s i el ranch oménts de Marie-Thérèse, au sud c'3 Fon.aine Lam'ui. Nous avons pu nous maintenir dans toutes nos positions. Les attaques nocturnes ennemies dans ia i J gion de Hartmannsweiierkopf (Alsace supérieure) n'ont pas réussi. D'après les dernières nouvelles la lutte y continue. Paris, 23 janvier, 3 h. (Reuter). — Notre infanterie s'est occupée sur presque tout le front à réparer les dégâts faits par le mauvais temps. Dans la région de Lombartzyde nous avons avancé Sur le front d'Vpres, Arras, Albert, Roye, combats d'artillerie. Berry-au-Bac a été violemment bombardé par l'ennemi. Au nord-ouest de Beau-Séjour l'ennemi a entrepris vainement des attaques. Comme nous l'avons dit hier soir, les a. .-ques allemandes près de Fontaine-Madame, en Argonne, n'ont pas abouti. Une attaque nocturne près de St Hubert s'est suivie d'un combat d'artillerie qui dure encore. Sur la Meuse notre artillerie à forcé i'e : mi à évacuer un magasin de munitions et a endommagé les ponts en bois de Si-Mihiei. En Alsace les combats d'infanterie continuent dans la région de Hartmannsweiierkopi. Nous y sommes dans les bois en contact immédiat et continuel. Près de Cernay l'ennemi a attaqué en vain le point 425 m. Plus vers le sud, dans la région du petit Kalhberg et près du point d'Aspach^ nous avons progressé. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 25 janvier. — . Prusse orientale, des combats d'artillerie sur le front de Lotzen, à l'est de Gumbinnen, et au nord de cette même ville. Notre artillerie chassa les Russes de quelques positions. Au sud-est et au nord-est de Gumbinnen les attaques ennemies échouèrent avec ce grandes pertes. A part cela pas de changements. Communiqué officiel autrichien Vienne, 24 janv. — Pas de changements sur la frontière de la Pologne et en Galicie. Dans quelques régions, des combats d'artillerie et des escarmouches. L'ennemi fut obligé par notre artillerie de : : retirer au sud de Tarnow. De même, dans les Carpaihes la situation ne changea pas. Les Russes furent repoussés des positions avancées au sud des hauteurs des défilés. Dans la Bukovine tout est calme. Communiqué officiel russe Petrograde, 23 janv. (P. T. A.). — Sur la rive droite de la Vistule inférieure nos troupes sont entrées en contact avec l'ennemi ei u>_.. escarmouches ont eu lieu. Sur les autres parties du front il a fait relativement calme le 22. Dans quelques régions le feu ordinaire d'infanterie et d'artillerie continue.Des tentatives des Allemands pour aboutir à une défensive locale ont été empêchées par nous. En" Bukovine, les Autrichiens paraissent avoir concentré des forces considérables près des défilés, où il y a des tourbillons de neige. En Angleterre Le Zeppelin partout ! Depuis la dernière attaque des Zeppelins contre l'Angleterre, on croit voir partout le dirigeable ennemi. L'Agence Reuter a lancé un grand nombre de de télégrammes qu'elle a dû démenlir ensuite. En voici quelques exemples : Londres, 22 janv. — Quelques dirigeables, on ignore leur nombre, ont survolé ce soir à 10,30 heures Cromer dans la direction de l'intérieur du pays. Londres, 22 janv. — Quand les dirigeables eurent atteint Cromer ils employèrent pour se diriger des projecteurs ; aucune bombe ne fut jetée. Le ronflement des moteurs fut entendu d'abord par les gardes-côte, puis par les patrouilles; aussitôt la ville fut plongée dans l'obscurité, tout éclairage ayant été éteint. Norwich, 23 janv. — A minuit on n'avait vu ici aucun Zeppelin. Lowestof, 23 janv. — A minuit 25 aucun Zeppelin ne s'était montré ici ; le bruit court qu'on en a aperçu à Kings Lynn. Londres, 23 janv. — D'après les informations officielles, aucun Zeppelin n'a paru dans la province de Norfolk.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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