Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 17 Mars. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6m3319tr77/
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Les bénéfices ds guerre de l'Onde Sam On peut le dire franchement et sans parti-pris : la guerre en Europe a fait la fortune de l'Amérique. L'ancien continent a commis la folie de s'ouvrir les veines, afin que le sang coule à flots; pendant longtemps, le Nouveau s'est prosaïquement contenté d'ouvrir ses poches, afin qu elles se remplissent dlor, « cette essence du soleil », comme dit Paul Adam. Berceau des dynasties de rois du pétrole, de l'acier et du saumon fumé, pa-trie de milliardaires uniques en leur genre, les Etats-Unis sont devenus milliardaires eux-mênîes. Leurs ressources d'argent frisent à présent l'incommensurabilité. L'Amérique du Nord, on l'a suffisamment répété, est le pays des possibilités illimitées II est vrai qu'avant la guerre la Russie produisait plus de froment, l'Allemagne plus de sucre, l'Afrique du Sud plus d'or, le Mexique plus d'argent que l'immense jungle dont Upton Sinclair a si remarquablement dépeint quelques coins. Il est vrai également— n'en déplaise à Armours Packers, Ltd C° — que jusqu'il y a quelques années, les Indes disposaient de plus [ de bétail, et que l'Australie élevait plus de moutons. Mais l alors qu'au point de vue do toutes ces choses-là l'Union ne venait pas au premier rang, il y en avait d'autres qui la plaçaient incontestablement en tête de liste parmi toutes fies nations productrices du monde. C'était le cas, par exemple, pour le charbon, le pétrole, le fer brut, le cuivre, le coton, le maïs, le zinc, le plomb. Depuis le mois d'août 1914, ces avantages se sont amplifiés, multipliés, consolidés.N'allez pas croire qu'au début tout a marché comme sur des roulettes. Au contraire, dès la première déclaration de guerre, un malaise très caractéristique atteignit la bourse de New-York. Lorsque plusieurs autres chancelleries européennes manifestèrent des sentiments belliqueux,le malaise se transforma en affection aiguë et, peu de temps après, ce fut la crise dans toute son étendue. II fallait s'y attendre. Jusqu'en juillet 1914, l'Europe n'avait pas cessé d'absorber, bon an mal an, environ les deux tiers de l'exportation américains; elle avait aussi consenti à ses fournisseurs des crédit* considérables dépassant généralement la valeur totale de ses achats. Lorsque la guerre éclata, des exportateurs de New-York furent pris de panique. Ils craignaient l'arrêt immédiat et complet du mouvement commercial, et s'attendaient à devoir rembourser à l'Angleterre et à la France des sommes considérables. Ces craintes se réalisèrent. Pendant les quatre premiers mois d'hostilités les exportations tombèrent de 924 millions de dollars (en août-novembre 1913) à 665 millions. Et encore, à cette époque-là, l'Allemagne et l'Autriche figuraient-elles parmi les gros acheteurs. De plus, comme on l'avait prévu, il fallait payer de fortes sommes à Londres et à Paris. Le résultat de ces • virements ne se fit point attendre : le change du dollar devint malade, très malade, et le marasme fut à son comble. Enfin, malchance qui vint s'ajouter à toutes les autres : on restait là avec une copieuse récolte de coton sur les bras, sans savoir qu'en faire. Or, le coton, c'est la vie ou la mort pour presque tous les Etats du Sud et du Golfe de Mexique. Cette situation eut évidemment sa répercussion sur le mouvement économique général de la république. Fin 1914, la production journalière des hauts-fourneaux tomba à 48.000 tonnes, contre 92.000 en temps normal. Les carnets d'ordres du Trust de l'Acier, qui enregistraient d'habitude des commandes portant sur 7 à 8 millions de tonnes, firent piteuse figure avec 2 à 3 pauvres petits millions. Un seul produit sauva la situation : le blé. Il est indubitable que les Etats-Unis doivent une fière chandelle à leur monopole inespéré et subit de froment. En 1914 et en 1915, ils en eurent des récoltes magnifiques. Grâce à cela, ils furent en mesure d'exporter des quantités gigantesques en Europe, d'où la demande arriva de plus en plus pressante* et de balancer ainsi les pertes subies sur l'article coton, cuivre, etc. Après une période de transition qui fut assez difficile, arrivèrent les commandes de matériel de guerre de la part des gouvernements de l'Entente. Alors la ruche se mit à bourdonner. Petit à petit, l'exécution de ces ordres accapara l'industrie, et, en fin de compte la bouleversa de la cave au grenier. Des usines de locomotives se transformèrent en fonderies de canons, des fabriques de boîtes de conserves se mirent à produire des fusils et des baïonnettes. Un b^au jour, l'Entente désigna comme son fondé de pouvoir la maison J. P. Morgan & C°. En quelques semaines, et avec l'audace bien connue des business-men d'Outre-Atlantique, les chefs de la maison Morgan installèrent un formidable comptoir d'achat qui commença aussitôt à distribuer des commandes pour deux^voire pour rois ans. L'affaire était en marche. Fin 1916, de mémoire de spéculateur, Wall-Street n'avait jamais connu animation plus fébrile que celle qui agitait en ce moment le compartiment des valeurs industrielles. Les bénéfices monstrueux réalisés sur le dos de l'Europe faisaient des petits en ce sens qu'ils servaient à consentir aux gouvernements alliés des emprunts rapportant d« leur côté de jolis intérêts. Ces bénéfices engageaient tout le monde à la spéculation. La Bourse connut un coin de plus: celui des War Babies, célèbre au bout de quelques semaines par des opérations d'agiotage sans précédent. Rien d'étonnant donc à ce que le prix d'un siège à la bourse de New-York atteignit des taux désordonnés. Le 3 juillet 1914, on payait 42.000 dollars ; fin 1917, le siège était colé 105.000 dollars. Une statistique digne de foi montre de façon saisissante l'ascension rapide et considérable des fournitures de guerre. Pour l'exercice août 1914-août 1915,ces fournitures se sont montées à 9 milliards 41 millions de francs, dont le poste le plus élevé — les matières agricoles — atteint 4 milliards 828 millions. Viennent ensuite, dans l'ordre, les matières premières pour munitions et armements avec 2 milliards 195 millions ; les pièces d'équipement avec 894 millions ; les animaux de selle et de trait, avec 398 millions ; les autos et autres véhicules avec 398 millions, du matériel divers pour 362 millions. Pendant l'année 1915-1916, le montant total des fournitures passa à 16 milliards 165 millions de francs. Enfin, quant à l'exercice 1916-1917, le petit tableau ci-dessous se passe de commentaires : PeaiHeîon du Journal de Gand. 315 Le Oomte DE Monte-Cristo U1U ALEXANDRE DUMAS — M. de Monte-Cristo, notre ennemi, dites-Tous, Albert? reprit Mereédès en devenant pins pâle iiue le drap qui la couvrait. Qai vous a dit cela ? pourquoi ? Vous êtes fos, Albert. M. de Monte-Cristo n'a eu pour nous que des politesses. M. de Monte-Cristo youb a sauvé la vie, e'est vous-même qui nous l'avez présenté. Oh! je vous en prie, mon fils, si vous aviez une pareille idée, écartez-la, et si j'ai nue recommandation à vous faire, je dirai plus, si j'ai une prière à vous adresser, tenez-vous bien avec lui. — Ma mère, répliqua le jeune homme avec-un sombre regard, vous avez vos raisons pour ms dire de ménager cet homme. — Moi ! s'écria Mereédès rougissant avec la même rapidité qu'elle avait pâli et redevenant, presque aussitôt plus pâ'e encore qu'auparavant.— Oui, sans doute, et eette raison, n'est-ce - j -w—— -r—ll I ■ - «mi.i » —l—u i.j ■■.. JUH . li" M 'J Jll.l. ■Il» ' ■» I.' A'-l •l'tJI . L. ■■li.'ja.. ■■ J . I .'.i-l 1 ■ f ' I ,".i 1 1 ■ 1 ■ I Dimanche 17 mars 1918 10 csntimes le numéro 62' aftnée— N0* 71-77 j Journal de Gand :o DES flamorils - * —— — szzi&j&s-ijyszerrrr •w.r--.«agTr ~.rn-TE - .'ï.Tsay*. risassegy . j/ [j Rédaction et Administration : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND Abonnements : UN F3A3SO TXNST CI Q FAR TEIMRSTR^ (millions de francs) Matériel divers 4.973 Matières premières 13.929 Armement et équipement 1.070 Matériel de transport :707 Produits agricoles 6.708 Animaux 452 ; Les fournisseurs sont avant tout des .syndicats de grande envergure. A leur tête se trouve le Trust de l'Acier. Un seul exemple illustrera suffisamment l'activité 3 (Je ce groupement : en janvier 1915, ses bénéfices furent S de 1.69 millions de dollars ; en juin 1916, ils étaient de p 28,15 millions, «oit seize fois et demie plus. Depuis de nombreux mois, la compagnie a jugé utile de ne plus publier le chiffre de ses bénéfices mensuels. Il n'est pas difficile, me semble-t-il, d'en trouver la raison. Maintenant, l'Amérique a été atteinte par la contagion, et s'est également mise en branle. Les jeunes Yankees, j qui s'étaient amusés jusqu'il y a quelques mois à faire le I « looping the loup » avec des wagonnets de houille dans-f les « Aciéries de la Betlehem steel corporation » ou à i pas»er leurs après-dîners en façonnant des soupapes chez i Ford et C°, ont endossé l'uniforme. Ce n'est plus la cloche i de l'usine qui les appelle; c'est le clairon. Dans leurs • costumes khoki, les iemines les trouveront évidemment | plus coquets, et les journaux, au lieu de les enguirlander comme grévistes, les traiteront en héros. Mais cela fera-t-il l'affaire de leur porte-monnaie, et celle des caisses de l'Etat? Ils ont suffisamment gagné, me direz-vous. D'accord, mais est-ce une raison pour aller gaspiller ses économies ? Il est vrai que le président Wilsen est devenu en jj quelque sorte l'apôtre de la paix. Même dans le camp de \ ses ennemis, on est tenté de lui attribuer cette qualité. | C'est pourquoi il arme les citoyens dont il dirige les desti" | nées. Wilson se représente la paix d'une autre façon que { nous, et voilà tout. Moi, quand, je pense à la paix, je me ! demande très souvent : « Ah ! Quand donc la musique des ] agents de police versera-t-elle de nouveau sur nous, au } Parc, les flons-flons de Martha ou du Prophète, pendant j que, dans les allées, les gosses joueront « gendarmes et j voleurs »? En Amérique, on voit plus grand, on voit plus loin. L'idée d'Andrew Carnégie, marchand de pétrole^t de ferraille en gros, en même temps que philanthrope, l'idée de Carnégie, disai3-je, de loger la paix dans un hôtel, a passé de mode. Celle de Wilson est plus forte. \ Au moyen des biens acquis par le désordre, il veut colla { borer à restaurer l'ordre : mes vœux l'accompagnent dans 1 | ses efforts. Il y a bon temps que nous contemplons d'un î œil .attristé le mat de cocagne de l'avenir au sommet du-i quel se balance le jambon doré de la paix. Raoul Gustave, Ï « 0~JUÊ*J*JÈ9JÊ.J*J9_«L«.JL* I . ÉCHOS D'fiPT j Au Théâtre Pat hé j Ce fut une fête de charité vraiment remarquable que | celle qui se donna lundi dernier à 3 1/2 h. dans la l coquette salle Pathé. i Public nombreux et select, assemblée de mécènes et de j corrvisseurs, ces derniers, parfois, juges sévères. Ceci ne ' f fait du reste qu'augmenter la valeur des artistes acclamés l dans de pareilles, conditions. Les divers interprêtes qui montèrent sur l'estrade ce jour peuvent donc se déclarer satisfaits d'avoir fait de la belle besogne. La place me manqua ici pour m'étendre comme il sied sur les douze n05 qui composaient ce programme de choix. En suivant l'ordre nous y rencontrans tout d'abord M. Astère Bogaert, ce virtuose, au coup d'archet si distingué, et qui se fit entendre comme solo, dans l'ouverture du Roi d'Ys, dans la Romance de Gœhler, dans deux extraits des Errynies de Massenet. Notre sympathique baryton léger Ev. De Bouvre s'est fait applaudir dans un morceau très mélodieux de notre concitoyen Hoefman Meizang et dans une ancienne chanson flamande, très caractéristique, arrangée par Van Duysse. Mlle I. Wynen dispose d'une voix de contralte remarquable, qu'on put apprécier dans la sérénade àeMilenka et dans le grand air, aux lignes classiques, de Samson. Il est hors de doute qu'avec du travail et de la persévérance cette artiste, encore toute jeune, parviendra. Et « lest not least », notre ancienne connaissance Mlle Yvonne Roberti. Vraiment c'est avec plaisir que nous avons rovu sa gracieuse silhouette qui charma longtemps les habitués de notre première scène. Avec une émotion apparente elle a commencé son Ave Maria de Gounod, émotion d'autant plus excusable que, souffrante,elle ne disposait pas de tous ses moyens. Ce n'est donc pas dans ce morceau, pas plus que dans le duo du Crucifix, qu'on a pu, ce jour, l'apprécier à sa juste valeur. Mais, dans le grand air de Rosine du Barbier, son tempérament d'artiste lyrique s'est soudain réveillé et c'est de sa voix charmante et charmeuse qu'elle a égrené les finesses perlées de cette pétillante partition. Puis, avec sûreté et méthode, mais toujours avec bon goût, elle a pas, reprit Albert, est que cet homme ne peut nous faire du mal ? Mereédès frissonna ; et attachant sur son fils un regard scrutateur : — Vous me parlez étrangement, dit-elle à Albert, et vous avez de singulières préventions, ce me semble. Que vous a donc fait le comte ? 11 y a trois jours vous étiez avec lui en Normandie ; il y a trois jours je le regardais et vous le regardiez vous-même comme votre meilleur ami. Un sourire ironique effleura les lèvres d'Albert. Mereédès vit ce sourire, et avec son ; double instinct de femme et de mère elle devina tout; mais, prudente et forte, elle cacha son trouble et ses frémissements. Albert laissa tomber la conversation; au bout d'un instant la comtesse la renoua. — Vous veniez me demander comment ; j'allais, dit-elle, je vous répondrai franchement, mon ami, que je ne me sens pas bien. Vous devriez vous installer ici, Albert, vous ; me tiendrez compagnie; j'ai bien besoin de ] n'être pas seule. — Ma mère, dit le jeune homme, je serais à ! vos ordres, et vous savez avec quel bonheur, ; j si une affaire pressée et importante ne me for- \ | çait à vous quitter toute la soirée. — Ah! fort bien, répondit Mereédès avec ) : un soupir; allez. Albert, je ne veux point vous -i rendre esclave de votre piété filiale. Albert fit semblant de ne point entendre, j Isaliu s a mère et sortit. i attaqué et est venue à b^out du grand stk de Giida dans : Rigoletto, air très dur cependant. Détail piquant : cette française avait bûché son texte en espagnol ! Espérons que nous pourrons la réentendre bientôt 1 La phalange choisie de M. GuiUemyn a ouvert et clôturé cette après-midi savoureuse par 1 c Roi d'Ys et les Errynies et nous a ravi par les méledhs populaires de la Bohême. Ajoutons pour finir qu'une recette globale de 2000 fr. a pu être versée à l'œuvre. * * * A a Thëâtrs Mfnerd Dolle Hans. Mercredi eut lieu au Minard la soirée artistique offerte à M. H. Vander Meulen. Au programme la piècetde Fabricius qui fait flores en ce moment. M. Vander Meulen a tenu ce rôle sypathique avec le talent que nous lui connaissons. Personnellement je comprends ce personnage ayant comme bases : bonté et justice. S'il ne parvient pas toujours à vaincre son amertume, ni à maîtriser la voix bouillante de son sang, il ne peut devenir ni hautain, ni sarcastique. Ses dehors, parfois persifleu?§ et sceptiques, cachent un 'cœur simple et tendre, qui se fait jour par une allure toute naturelle. L'urtiste, qui fut bien secondé par Mme De Moor dans le rôle de Yolanthe,fut rappelé et ovationné après ledeuxième acte. Les autres rôles furent tenus par MM. De Gezelle, Bonynjé, Crombrugge, De Clercq, Smeesters, dont nous causâmes précédemment. * s* * Une manifestation en l'honneur de Mme Gevaert-Steven. Un -jubilé artistique sensationnel aura lieu en l'honneur de cette artiste dont les triomphes ne sont plus à compter et qui est devenue \t professeur de déclamation si apprécié de notre Conservatoire royal. Samedi, 13 avril, on représentera Magda avec le bienveillant concours de MM. Van Havermaete et Laf. De Neef, ue sorte que les créateurs du chef-d'œuvre de Sun* derrnann sur notre scène Néerlandaise, il y a vingt-deux ans, seront à nouveau réunis.C'est le passé dans le présent. Le tout Gand, amateur de comédie, tiendra à prouver par sa présence ses sympathies pour la jubilaire. Pour inscriptions et renseignements s'adresser à M. Henri De Gezelle. B. &JLSLâLSUkJLâL§ 9 La miss à sac du Zuyderzee Le premier projet d'assèchement du Zuyderzee parut en 1849, et depuis lors la question a été reprise plusieurs fois, mais toujours sans succès. Le 7 mars dernier, la seconde chambre hollandaise s'est de nouveau réunie pour discuter cette question d'un intérêt vraiment national, car en cas de réussite le territoire hollandais s'accroîtrait de 211.800 hectares environ d'excellentes terres cultivables. Ce projet qui dfevrait susciter l'enthousiasme de nos voisins du Nord, n'est, d'après le compte-rendu de la dernière séance, pas encore prêt de voir sa réalisation. Lorsque le premier orateur monta à la tribune il ne trouva pas plus de dix-huit membres qui avaient daigné se déranger pour assister au débat. Avant la fin de la séance, ce nombre se réduisit à 9. Le simple fait que l'on n'avait, pour la discussion du projet que des séances du soir, prouve assez que' le gouvernement lui-même ne s'y intéresse que médiocrement. N. " Phtisique Q«nfRlsi LES OBJETS à vendre d'occasion pour l'écoulemen desquels nos lecteurs ont recours à la publicité de nos petites affiches, peuvent être exposés dans nos bureaux, rue de Flandre, 3, avec indication du prix. MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes sonores. Accessoires divers. LA NOUVELLE CUISINE CENTRALE de l'œuvre communale d'alimentation. — En passant par la rue Charles-Quint au commencement de cette semaine, notre attention fut attirée par une foule qui stationnait devant les locaux de la fabrique Lousbergs et nous vîmes de nombreuses personnes qui en sortaient portant soit des bouteilles, soit des bidons. La curiosité nous poussa à aller nous rendre compte de ce qui s'y passait et nous entrâmes dans le vaste bâtiment. A gauche est établi un local de distribution de l'œuvre de la Goutte de lait. A droite, se fait la remise gratuite de la soupe à une partie des habitants secourus des 1°, 4® et 7e sections de police. Tels sont les renseignements que nous fournit un brave ouvrier. Mais notre curiosité n'étant pas satisfaite, nous pénétrâmes plus avant et remarquâmes bientôt de grandes inscriptions, Comité National de Secours et d'Alimentation, Entrée interdite, etc., qui nous intriguèrent particulièrement. Heureusement en entrant dans une grande salle, nous eûmes la bonne fortune de trouver, au milieu des cuvelles et des chaudières, l'économe de l'œuvre occupé à surveiller le travail. • A peine le jeune homme eut-il refermé la porte que Mereédès fit appeler un domestique de confiance et lui ordonna de suivre Albert partout où il irait dans la soirée, et de lui en venir rendre compte à J'instant même. Puis elle sonna sa femme de chambre, et, si faible qu'elle fût, se fit habiller pour être prête à tout événement. La mission donnée au laquais n'était pas difficile à exécuter. Albert rentra chez lui et s'habilla avec une sorte de recherche sévère. A huit heures moins dix minutes Beauchamp arriva : il avait vu Château Renaud, lequel avait promis de se trouver à l'orchestse avant le lever du rideau. Tous deux montèrent dans le coupé d'Albert, qui, n'ayant aucune raison de cacher où il allait, dit tout haut : — A l'Opéra ! Dans son impatience, il avait devancé le i lever du rideau. Château-Renaud était à sa . stalle : prévenu de tout par Beauchamp, Albert n'avait aucune explication à lui donner. La conduite de ce fils cherchant à venger son père était si simple, que Château-Renaud ne tenta en rien de le dissuader, et se contenta de lui renouveler l'assurance qu'il était à sa disposition. (A suivre Avec une extrême obligeance, il nous expliqua que dans ce local se fait la préparation de la soupe pour l'œuvre communale d'alimentation dont la cuisine centrale était établie rue Haut-Port il y a peu de temps. Les anciennes douches qui étaient au nombre de 42 dans l'ancien local, ont été transportées rue Charles-Quint où l'on a apporté les modifications nécessaires pour pratiquer la cuisson à la vapeur vive au lieu de la faire au gaz. A l'intérieur de la chaudière passe un serpentin qui, par de très petites ouvertures, fance la vapeur vers le centre horizontalement et obliquement en haut de façon à provoquer un remous; la température peut être réglée d'une manière parfaite au moyen d'une soupape; en outre un robinet permet d'ajouter de l'eau pendant la cuisson. Actuellement 18 chaudières seulement, pouvant contenir chacune près de 400 litres, sont nécessaires pour la préparation d'une quantité journalière de plus de 27.000 litres; six douches chauffées au gaz servent à une première préparation des'graisses et des S légumes. La ration, fixée à un demi-litre par personne, contient 5 grammes de'graisse, et soit 65 grammes de riz, soit 50 grammes de farine de riz ou de maïs, soit 70 grammes de pois ou de fèves et 25 à 27 grammes de farine de maïs; deux ou troiS feis par semaine on dispose de quantités variables d'os provenant du service de l'abatage. Comme légumes, on emploie des choux blancs, des carottes, des rutabagas, des oignons, des légumes séchés et les légumes frais de la saison, actuellement épinards, cerfeuil, etc. Immédiatement après la cuisson, on procède à un nettoyage des chaudières, on cuit et on moud les légumes pour le lendemain, on pèse les quantités de denrées nécessaires pour chaque chaudière de façon à assurei une répartition uniforme, enfin les fèves, pois et riz sont détrempés.Les avantages que l'on retire du transfert de la cuisine centrale à la rue Charles-Quint sont nombreux et de diverses natures. En premier lieu on réalise une forte économie de temps : tandis que dans l'ancienne cuisine le travail commençait à minuit, les ouvriers ne doivent plus être à la besogne qu'à 5 1/2 heures du matin ou une heure plus tôt les jours où la soupe est préparée avec des pois ou des fèves. La cuisson est terminée vers 9 ou 9 1/2 heures au lieu de 10 1 /ï ou 11 heures; la préparation du riz se fait f actuellement en une demi-heure, celle des farines en un 1 quart d'heure et celle des légumes secs, qui auparavant f exigeait 8 à 9 heures, ne demande plus qu'une demi-heure jj à trois quarts d'heure. Ensuite, par le procédé de la vapeur, Î la cuisson est plus parfaite et les aliments ne risquent pas jj d'être brûlés. De plus le chauffage au charbon, malgré le j prix élevé et la mauvaise qualité de celui-ci, est moins coûteux que le chauffage au g^z; enfin le service du gaz est débarrassé d'un client important qui consommait ancien-5 nement environ 1200 m3 par jour 1 ] BUREAU de change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. BANQUE l'Union du Crédit de Gand;— Fondée en 1855. — Siège social : Place St-Michel, 16. Bureau auxiliaire : A. Vanderstraeten, rue de Flandre, 32. — Taux • actuel en comptes de quinzaine : 2 1/4 °/0. Fonds publics : . coupons, changes, toutes opérations de banque. (1638) NÉGOCIATION de monnaies étrangères, chèques, coupons, fonds publics, 11, Quai Oignons, ROD. DE JONGHE. S h INFORMATIONS communales. — Gaz et électricité. i Augmentation du prix. Rapport de M. l'Echevin Anseele. S L'augmentation constante du prix de matières premières nous oblige de proposer au Conseil une nouvelle augmentation du prix du mètre cube de gaz et du kilowatt d'électricité.D'après les calculs, le prix coûtant du m3 de gaz vendu était de 0,24 fr. pour 1917; le prix des charbons s'élevait à 42 fr. 12 la tonne. Pour 1918, le prix de la tonne de charbon est actuellement de 56 fr., de. sorte que le prix coûtant du m3 de gaz s'élève, dans les mêmes proportions, à 0,29 fr. jj Nous proposons donc, suivant l'avis de la commission f, des régies, de fixer provisoirement à 0 fr. 30 le prix du m3 \ de gaz à partir du 15 mars. Pour la même raison, et vu le prix élevé des huiles à graisser, le prix de l'électricité sera, à partir de la même i date, porté à 1 fr. au lieu de 0,75 fr. pour l'éclairage et à 0,50 fr. au lieu de 0,30 fr. pour la force motrice. Enfin, l'augmentation de prix de toutes les matières ainsi que du salaire des ouvriers, nous oblige à modifier légèrement la taxe de location de nos installations. Nous profitons des circonstances pour arrondir les sommes et faciliter ainsi l'échange de la iffonnaie, attendu que les pièces de 2 et de 5 centimes ne sont presque plus à trouver. Nous proposons donc : Pour le prix de location des embranchements : 5 becs— 10 becs 20 becs fr. 0,30 0,50 0,80 au lieu de fr. 0,25 0,42 0,68 Pour la location des compteurs de 5 becs 10, 20, 30, 50, 60, 80, 100, 150, 200, 300, fr. 0,50, 0.60, 0.80, 1.10, 1.50, 1.80, 2.30, 2.70, 4.20, 5.70, 9.10, au lieu de fr. 0.42, 0.55, 0.75, 1.00, 1.25, 1.65, 2 10, 2.50, 3 95, 5.40, 8.75. Pour le prix de location des compteurs d'électricité : 660, 1100,2200,4400, 6600,8800, 11000 kw. h., fr.1.00, 1.50, 2.50, 3.50, 4.50, 5.50, 6.00, 6.50 au lieu de fr. 1.00, 1.50,2.25, 3.25, 4.25, 5.25, 5.75, 6.50. Nous faisons des démarches à la Commandanture en vue d'obtenir une augmentation de la consommation du gaz pendant la période d'été. N. D. L. R. Les augmentations de prix ont été votées lundi dernier en séance du Conseil communal. Les abonnés pourront consommer 23 m3 au lieu de 18, au prix de 0,30 fr.; le nombre de m3 à 1 fr. 25 n'est pas encore fixé. L'augmentation du prix et de la consommation ne seront applicables qu'après le premier relevé fait après celui qui commence le 16 mars. FONDS publics. — Gillet, rue longue des Violettes, 37. CHARBONS. Ménage et autres, r. Liévin De Winne,28. LE RATIONNEMENT DE LA VIANDE. — Les bouchers ont introduit une demande tendant à revenir à l'ancien système de vente qui consistait à vendre la viande dans les magasins des différents bouchers. Ils avaient demandé que l'Administration communale appuie leur requête auprès de l'autorité allemande ; le Conseil communal, dans sa séance de lundi dernier, ne s'y est pas montré favorable et a décidé qu'il n'y avait pas lieu pour l'Administration | communale d'intervenir. v Certaines modifications à l'organisation actuelle ont été , préconisées par quelques membres; la possibilité de leur application est à l'étude. LA DIRECTION de l'Athénée Royal et de l'Ecole moyenne de l'Etat pour garçons de Gand a l'honneur d'informer les parents que les cours reprendront régulièrement le lundi 18 mars à 8 h. du matin (8 1/2 h. pour les classes inférieures de l'E. M.). | ÉLECTRICITÉ, Geniets, 14, rue Brabant. ECOLES COMMUNALES. — La reprise des cours est fixée au lundi 18 mars; pour les écoles d'adultes au 24 mars (écoles du dimanche) et au 26 mars (écoles du soir). JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. DEMANDEZ partout savon Espéranto; le^ meilleur; adoucit la peau. SERVICE communal du pain.— Vente de biscuits. — Les numéros appelés sont ceux de la carte jaune (carte de charbon). — L s intéressés sont priés de prendre note de ce qui suit : 1) La vente se fait dans les magasins du service, rue du Jambon, 8, aux jours et heures fixés ci-dessous et uniquement pour les numéros appelés. 2) Chaque ménage doit apporter 2 cartes, celle du Comité national (magasins américains) et la carte jaune (carte de charbon). Une même personne peut se charger de plusieurs achats à condition que les numéros en question soient appelés ce jour et qu'elle soit en possession des deux cartes. 3) La ration est de 2 biscuits par tête, au prix de 0,25 fr. pièce. La quantité disponible permet de servir toute la population sur cette base. La distribution complète se fera en 6 semaines consécutives. 4) On est prié d'apporter la monnaie exacte à fin d'accé-lerer le service. 5) On est prié de prendre soin des cartes, les cartes perdues ne sont pas remplacées. Lundi 18 mars, de 9 à 10 h., n. 16201 à 16500 ; de 10 à 11 h., n. 16501 à 16800 ; de 11 à 12 h., n. 16801 à 17200 ; de 2 1/2-à 3 1/2 h., n. 17201 à 17550 ; de 3 1/2 à" 4 1/2 n. 17551 à 17900. Mardi 19 mars, de 9 à 10 h., n. 17901 à 18200 ; de 10 à 11 h., n. 18201 à 18500 ; de 11 à 12 h., n. 18501 à 18900 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 18901 à 19250 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 19251 à 19600. Mercredi 20 mars, de 9 à 10 h., n. 19601 à 20000 ; de 10 à 11 h., n. 20001 à 20400 ; de 11 à 12 h., n. 20401 à 20800 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 20801 à 21150 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 21151 à 21500. Jeudi 21 mars, de 9 à 10 heures, n. 21501 à 21800; de 10 à 11 h., n. 21801 à 22100; de 11 à 12 h., n. 22101 à 22500 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 22501 à 22850 ; de 3 1/2-4 1/2 h., n. 22851 à 23200. Vendredi 22 mars, de 9 à 10 h., n. 23201 à 23500 ; de 10 à 11 h., n. 23501 à 24000 ; de 11 à 12 h., n. 24001 à ! 24300 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 24301 à 24650 ; de 3 1/2 i à 4 1/2 h., n. 24651 à 25000. Samedi 23 mars, de 9 à 10 h., n. 25001 à 25300 ; de i 10 à 11 h., n. 25301 à 25600 ; de 11 à 12 h., n. 25601 à ! 26000 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 26001 à 26350; de 3 1/2 ! à 4 l/2h., n. 26351 à 26700. j v GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et I liniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. CHARBON. — 8° vente. Le 5e groupe comprenant les clients des 5°'| 6e, 7° et 8e sections du « Vooruit», pourra servir ses clients sous peu. Toutes les prescriptions publiées antérieurement sont maintenues. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. LE 6« GROUPE des commerçants de charbon pourra servir ses clients sous peu. Il comprend les commerçants suivants : V° De Wever, rue de l'Incendie, 7; Branquaer j Alphonse, boulevard de l'Exposition, 22; Van Weddingen Louis, Pêcherie, 140; De Groote Em. boulevard de l'Abat- Itoir, 26; Suys'E., boulevard de l'Escaut, 20; Van Weddingen Ch., rue de la Concorde, 16;' Bracke-Campens A., quai du Compromis, 25-26; De Bock Aug., rue du Suteau, 69; Vermeulen O., rue de la Prairie, 76; Claerman G., rue du Cornet de Poste, 14, Ledeberg; Keppens C., rue de l'Harmonie, 20, Ledeberg; De Jonghe R., quai de l'Escaut, ! 24, Gendbrugge; Verschaeven J., rue du Cornet de Poste, ' 68, Gendbrugge; Vanderslycke J., place de l'Eglise, 11, Mont-St-Amand. ; L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, œils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur, i Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. j LE 7° GROUPE des commerçants de charbon pourra servir ses clients sous peu. Il comprend les clients des sociétés « Vrijheidsliefde » et « Het Volk ». LUNA, Pudding Powder. En vente partout. FOUR à PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu J à gaz et ordinaire. MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. il COKES. — Prix 3 fr. la ration de 50 kg. La vente se fait à l'Usine à Gaz de 9 à 11 h. sur présentation de la partie A/B de la carte jaune. Lundi 18 mars, nos 24201 à 24700; mardi 19 mars, n08 2 4 701 à 25200. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. SAVON toilette Victoria dépasse tout. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. POUSSIÈRE DE COKES. — Prix 1 fr. par ration de 50 kg. La vente se fait à l'Usine à gaz de 2 à 4 1/2 h. sur présentation de la partie A/B de la carte jaune. Lundi 18 mars, n°5 27301 à 18300; mardi 19 mars, nos 18301 à 19300. PAPIERS et sachets, Van den Breen,bdde l'Abattoir, 17, SAUCISSONS de foie. — La vente continuera au marché couvert, de 9 à 12 et de 2 à 4 h. aux jours suivants : Lundi 18, bureau de vente n. 31; mardi 19, n. 30; mercredi 20, n. 29; jeudi 21, n. 28; vendredi 22, n. 27; samedi 23, n. 26; lundi 25, n.25. Prix : 3,50 fr. le k^.; ration environ 200 gr. par personne. Se munir de la carte d'identité et de là carte de ménage. PRÊTS.Achat, vente propriétés. Minnaert, bd Béguin.21. POMMES DE TERRE. — Une ration de 1 kg. par tête sera remise pendant la semaine du 18 au 24 mars aux habitants des 1°, 2°, 3«, 4°, 5°, 6°, 7* et 9° sections. LAINE. — Le paiement de la laine réquisitionnée par l'autorité allemande se fera à l'Hôtel de Ville, salle de l'Arsenal, de 9 à 12 1/2 h. aux jours indiqués ci-dessous pour les habitants de la 3° section. L'indemnité suivante est accordée : 4.50 M. pour la 1° qualité, 3 M. pour la'2° et 1.50 M. pour la 3®. Mercredi 20 mars, lettres A à D; Jeudi 21, lettres De D à Dou; Vendredi 22, lettres Dra à L; Samedi 23, lettres M à Soudan; Lundi 25, lettres Spa à Van G; Mardi 26, lettres Van H àZ. On est prié de se présenter personnellement et d'apporter le certificat de livraison. DEMANDEZ partout le savon toilette Eurêka. COMMISSION locale de ravitaillement. — Dans le courant de la semaine du 18 au 24 mars les marchandises suivantes seront mises en vente pour autant que les arrivages le permettent. Légumes : Carottes, rutabagas, navets, poireaux, choux de Bruxelles, céléris, chicons, choux verts, épinards, salsifis, pour autant que les arrivages le permettent. Passons : Moules fraîches, moules conservées, hareng fumé, pâté de poisson, hareng pec. Articles de ménage. Pain d'épices, saucissons, tête pressée, gruau d'avoine, gruau de froment, fromages, café-chicorée, malt, poivre, sel, moutarde, saven de toilette savon en poudre, torchons, brosses, bleu, amidon, mine de plomb, papier de sable, allumettes, bougies, cartes de laine, fil à coudre, etc. Le public est prié d'apporter du papier d'emballage. Les magasins sont ouverts de 8 à 12 h. et de 2 à 4 h. excepté les dimanches et lundis après-midi. SAVON sans Rival ne contient pas matières nuisibles. COMMISSION locale de ravitaillement.- Le dimanche 17 mars, la Commission ouvrira un nouveau magasin rue ? des Meuniers 17, où l'on débitera les mêmes marchandi- !ses que. dans les dix autres magasins. Toutes les mesures sont prises pour pouvoir servir les clients rapidement.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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