Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 20 Janvrier. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v11vd6qp5x/
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JOURNAL DE GAND abonnements . RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces . BELGIQUE : 16 francs par an; 7-60 francs pour six mois; 4 francs pour trois mot. g, RUE DE FLANDRE 8 GAND Pm aager, u port m r . TÉLÉPHONE 666 ^°'r 'e tar" au ^>as de 'a -lainière page du Journal. I Le Cabinet Goumerg • La vie politique a repris en Franc intensité extrême depuis l'avènement cabinet qui se permet d'être sincèfeit» complètement radical comme l'est la jorité de la Chambre, mois oomrne oi tait plus habitué à voir l'être le gou\ ment depuis le jour où M. Clemeucea taflt laissé tomber sur un mot malhei I et une pelure d'orange servi pur M. | cassé, M. Briand, ancien socialiste s] I révolutionnaire, oonverti par la f-rê. ( talion des politiciens opportunistes, I évêques et des deshesses a des idées | sage et profitable modération, avai E commencé l'éternelle comédie de l'< | nouveau de l'apaisement, de la Répul: E ouverte... à tous les ennemis de ta 1 [ blique. Et les partisans de cette politique de fusionnisme au profit de la réadioi ! peuvent pardonner au parti radical -t s'intitule, comme on le sait, radical et r cal sooialiste, mais qui est tout simple r le vieux parti républicain, démocrate .J» clérical et réformiste — de s'être l'es E au Congrès de Pau, de s'être donné un gramme de gouvernement (ce que noui pelons ici, une expression anglaise, platform) et une organisation qui lui a i mis de se débarrasser de M. Barthou < 6 reprendre le pouvoir il la veille des t tlons. , . Les réactionnaires se croyaient cepen ' redevenus tes maîtres de In place, pa r filtrations et par endormements, comr f la veille de l'Affaire Dreyfus. L'élection de M. Poincaré qui avant I faite par eux, le réveil du nationalisme I vamment amené par la grande presse. 1 fait à la fois du chauvinisme et de la n i ce, et qui marche pour les grosses foi f tures de la guerre et de la marino r I bien que pour les combinaisons susp< | de la politique coloniale et les lancerr I d'emprunts, auxquels aboutit 1 alh ■ russe, comme le pbilhéllénisme, le rota I sement du service de trois ans dans K sorte de panique patriotique qui a pe I à M. Etienne d'organiser un beau d< I dre financier, où il y a un milliard de I nenses engagées, sans devis et prci I sans contrôle, la crainte toujours reno I lée des complications extérieures, tout s I bla;l favoriser une nouvelle main-mise 1 la République et ses éléments île réae ■ et rie se- intérêts d'ôgolsme qui reviem k périodiquement fi la surface et qui, al I provoque, e-i s'affirmant, un ré\cn s I taire, des vieux sentiments républicain K un retour aux saines traditions du part C'est d'un de ces partis qu'est sort ■ cabinet. Doumergue. Aussi est-il l'objet d ■ véritable fureur de la part des réaction ■ rcs, des cléricaux et surtout des gens d< I nances qui s'intitulent modérés et ne s I intéressés, surtout préoccupé» de in défc ■ des intérêts .es plu» égoïstes.qu; se croya: I les maîtres de l'Elysée par 1 appoint qu I avaient apporté à la candidature de I Poincarê et par le siège en règle dont I lui-ci est l'objet de leur part. On vient de voir, par les invraiseml ?. bles accusations portées dans le Figaro M. Calmette contre M. Caillaux. qu'on > reculera devant rien pour essayer de < créditer et dé renverser le cabinet. Evidemment, M. Caillaux ne peut être . présenté comme le chef idéal d'un parti I républicains démocrates. Fjls d'un ministre du Seize Mai, venu I cléricalisme par les voies de l'opporlums ■ bon fonctionnaire, connaissant bien ■ questions de finances, il avait eu le méi ■ de formuler et de faire voter par la Chfl ■ bne, quand il faisait partie du cabinet ( menceau, un bon projet d'impéts sur le H venu que M. Briand se chargea de lais ■ étrangler par le Sénat. | Après quoi, M. Caillaux eut le lort de fa H comme les ministres cléricaux belges et B chercher dans les places opulentes que ln haute finance lient à la disposition d « hommes politiques qui veulent la sen ■ deux sinécures qui lui rapportent, para il, plus de deux cent mille francs par < ï? el qui ont permis à M. Briand de le qua % fier de démagogue démocrate. I Comme président du Conseil, M. Ca B: laux n'a pas été héureux et sa diplomat: a abouti à rendre possible le coup d'Agad et à forcer la France à payer d'une part flu Confio. la-droit d'aller «'empêtrer 6 —7T .. ■ — ■ Maroc, qui déjà lui eotifa des oèHtiiile millions et a affaibli son armée au j IflllQ d'être la principale cause de l'étab! UtlG ment, du service de trois ans. Les i ° eaux, réunis à Pau auraient pu choisi! meilleur président, M. Pelletan, par ci ►ce une pie. Mois ils voulaient un chef relat nt d'un ment ambitieux, débrouillard, capablc i-«nt <--t tenir tête au mauvais vouloir de M. F la ma- caré et à la toute-puissance de la h />,, n'é- finance. iverrJ- M- Caillaux, étant de la maison, let ■au s é- semblé avoir ces qualités-là et il sci 'pureux qu'il les a. El, d'autre part, 1 absolue il nïï- auté et le radicalisme du président, ciiéeio Doumergue, ainsi que la composition -éiî7n»n" ministère semble donner les garanties ne donnerait pas la seule personnalité 3 d'une M- Caillaux' ait re- Le coup monté par Le Figaro contre l'esprit a lamentablement échoué. Un accusat ibliaue 3ui n'ose môme pas apporter 1 om Rémi- l'une preuve à l'appui d'allégations y ment infamantes ne peut être consid le ron- comme un vulgaire calomniateur. Et on ne calomnie évidente dont M. Caillaux a — nui l'objet ne peut que renforcer sa situât -t radi- Mais on recommencera, cela n'est ipniMit douteux. . n nnlj. On veut renverser le cabinet pour 1 pêcher de faire les élections : on sait in nro- M Briand, tout il coup réveillé de son ne nn- biluelle nonchalance, a entrepris la coag „ ,,J~ lion de loue les intérêts égoïstes et de t ' les vieux préjugés de la bourgeoisie fi ei de çaise, de tous les éléments soi-disant i «Je! déres, qui se qualifient de progressistes e libéraux, mais qui sont, en réalité, ul ,n ,.nf conservateuis, el ont pour lien commut inr in crainle de la démocratie vraie et des c r ï séquences logiques de la République. Il est plaisant de voir à la tête de ce gri aia parti conservateur, qui s'intitule audaci ie sa- sement Fédération des Gauches, des Ira p nui 'uges du socialisme révolutionnaire le p ' outré (en paroles) comme M. Briand, et 'ourni- socialisme réformiste, comme M. Mi Ce qui prouve le vrai danger des i P° nislres socialistes, ce n'est pas de les v ir* en ardents en réformes, mais, au contrai t ht s 'roP empressés fi se faire pardonner 1( une Pass<5 Par les c asses dirigeantes en donn; ;s des gages à leur égoisme èl à leurs pré jermis ^ bourgeoisie française, même dever •esnne républicaine, est peut-être la plus conser vp 'n<:e de l'Europe cwcidentale. parce que "sèni F1"80'13 est I" pays le plus riche de l'I p sûr roPc' celui sur,ou' °ù il y n le plus de co •lion 'aux accumJlés. nnent Et la question qui se pose en ce momt " devant elle, c'est celle de la contiibuti, cntnl dea caPilaux' accumulés aux charges éci ■ canles qu'en traîne l'accroissement cc tinu des armements. 11 , Jusqu'à présent, en France et en Bel| ni le que, ces deux pavs qui sont depuis i d une siècle le paradis des capitalistes, les pl nnai- riches ont su s'arranger jxjur esquiver I de fi- trois quarts au moins de la part des cil! sont ges publiqa s qu'ils devraient supporter, fense dont ils se soi.t rés»rvvs p'us des tre aienl quarts des profits. 'U«1S ^ f"ral"'° e' 'a Belgique son! les sei M. pays civilisés "qui n'ont pas encore l'ii it ce- pôt sur le revenu, devenu depuis un sièt la b'ise du budget de l'Angleterre. nbla- l,e farde iu des imjiôls a été rejt > Rai sur les plus pauvres par les contributio n no indirectes, les accises, les droits d'entri dis- le protectionnisme; mais il n'v a plus mov. d augmenter ce genre d'impôts et !e dé\ e re- loppement continu du-mil itn ris ne oh'i- ti de coûte que coûte, à rechercher des ressor ces nouvelles u du fl va donc falloir bon gré, malgré, q .-.sme les riches finissent ]>ar paver leur pai les On comprend que cela leur rrève le et™ lérite mais c'est inévitable, el même en ava tiam- M. Briand et M. Millerand à leur tête", i Cle- doivent ô.re battus i*n France comme i e re- finiront plus tard par l'être aussi chez 110; isser L'Allemagne et l'Angleterre ont doiu 1 exemple: elles on! augmenté leur bu<k faire P'us demi-milliard, el si en Ail ?t de magne la p!ms grande parlie do ce deu € milliard a été demandé aux impôts de co des sommation, tandis que le minislôrc lib rvir anglais le demandait aux impôts n mît- Pèsent sur les riches. Lorsque l'an démît Qn 1 Allemagne a fait un formidable effo lali- pour. 1 augmentation de son armée el s est frappé en môme temps une énorn Zail- contribution de guerre : un milliard c ît.ie marks sous la forme nouvel'.e d'un impt idir sur les fortunes et il semble difficile qu< rtie devant cet exemple même, M. Hriand pa vienne dans la RéDuJiliaue française à r ï de X)i:it Je}er sur 1° travail les trais du rétabî jS;.c- ment de la loi de trois ans et einpô •adi- P^us longtemps rétablissement de l'ii r un sur le revenu et le capiîal par • le cem- les riches jxiieront enfin leur part, jve- L'ancien apôtre de la grève générale » de venu le chef du parti des riches qu; •oin- veulent pas j>ayer leur part, a cru effr aute Ie bourgeois en parlant de l lnquisitior cale et de la politique pince-monseign ir a ses paroles trouveront évidemment do nble clio dans les milieux financiers, mais loy- le suffrage universel ce sont les pay M qui décident des destinées de la Franc du si les paysans français sont conservai que et ont donné dans la duperie du pr< de tionnisme.^ils savent, par contre, qu< n'est pas eux qui auront supporte lui poids sur le revenu, mais bien les de eur teurs de grosses fortunes immobilières brc savent que la terre paye déjà plus qm rai- Parf contributive, tandis que le capital I6r£ cumulé est loin de payer la sienne, et, ja trairement A ce que paraissenl eroin* 6(6 Briand et ses nouveaux amis, l'impôt ion. Ie revenu semble devoir être pour le C rvis net Doumergue une excellente platefo îx prochaines élections. Fnwn coagula- ^ w de tous ie fran- Le titre des journaux, nnt mo- Nous avons proteste comme les et de confrères de tous les partis <■ ultra- l'injustifiable circulaire de l'i imun la nistrgtion des |x>stes, qui prescrivait qi les con- journaux, et spécialement les iilu; e. soient expédiés titre en dehors, e grand U correspondant bruxellois de la ili idacieu- pôle annonce que M. Segers vient de s Irans- placer cette mesure vexatoire par de le plus voiles dispositions qui ne donneront ci 1, et du ncment pas encore au public les gara . Mille- qu'il réclame : " L'administration n'avait fait que k [?s nu- 1er 6 ses agents une circulaire datai: [es voir 1 époque où, à la suite des démarche ntraire, 1 Association de la Presse belge, les er leur naux avaient obtenu le tarif spécial tonnant centime pou- le transport d'un journa i préju- snnt moins de 75 grammes. Seulcn comme il s'agissait d'une faveur exclu evenue ment consentie aux journaux, l'admini aserva- [ion prit alors une circulaire disant qu que la tarif ne serait accordé qu'aux journaux e l'Eu- lç titre serait mis en évidence. Il s'agi< le capi- <1 empêcher les maisons de commerce. adressent des imprimés et des circula' loment pouvant être confondus avec <ie,s journ ibution de jouir du tarif d'un centime. s écra- » I-i circu.aire récente donl on s'est pl ît con- n était qu'un rappel justifié, notamiî par cc fait qu'au cours de l'année demi Belgi- -;,5Q0 soi-disant journaux ouverts au uis un sard furent trouvés contenant des letl ■s plus ries correspondances diverses. ver les "Il s'agissajt donc de meilre fin h i char- fraude inadmissible. Cependant en pré rter, el ce des protestations. M. Segers a pris trois nouvelle ciruclaire. Celle-ci invite les ag. à user de la plus grande circonspectioi i seuls A ne pas exiger que les journaux il lus e l'un soient expédiés lo titre à l'extérieur et sicclr signalant que cette prescription ne peut appliquée aux Journaux venant die l'éti rejet' ger que ne touchent point les circula ml ne : ministérielles ». entré Commentant cette nouvelle, le Bien moye blic l'apprécie en ces termes : ' de\ „ La mesure, d'ailleurs, est biem ineff oe. Nous ne voyons pas pourquoi l'exp ÎSSOU leur, s'il veut faire passer une letlre fraude, mettrait le titre on dedans, coir e- <T pour appeler sur la fraude l'attention di P!" poste I cœu „ En C6S 2,500 lettres sont pre<=, . toutes des annotations faites en marge d l ' ! journal communiqué à. tel ou tel sans tention de fraude, n II y a donc lieu, pour le rmnisdre, de | bud" t>arer une troisième circulaire... AH «h den La faute suprême, e co Beaucoup de gen* espérait ' ppur la dignité de nos Chambi ls 1 dit la Clinmique, que M. Briff erni. comprendrait .l'élégance dernière que p effo! vait lui offrir encore une retraite volonta '. el: Ses amis, surtout, l'espéraient. 11 sembl lorm selon un mot célèbre, qu'il n'eut plus i rd d faule à commettre ; cependant, il vient, d impt trouver encore une et la signifie en ces I qu' mes, au journal Le Soir, où nous lisons 1 P®' "M. Briffant garde son mandat. «• re ,) Le député de Dinant-Philippevllle iw écrit s vt , ".Voire journal du 16 janvier croit p< y'] !, affirmer que je serais disposé à renoi ''mini mon ,mandnt parlementaire au cas iquc n'obtiendrais pas l'entière adhésion d^ émis de la droite dans le conflit qui a '• au sujet de la campagne de la maçoi ... . helge contre les missionnaires tlu Cor ' ' ,. "Je ne sais ce qui a pu donner naissr ... r''. une information aussi fantaisiste. . ' ' liens mon mandai que de la volonté der .\L" leurs de l'arrondissement de Dînant-r - ii'iio pcville ; ce serait une trahison et une là „' '. de ma part d'y renoncer sans v être ; »ar eux. Or, je vous prie de croii-e qu'a nullement, question ne chose sen,oui (, (.e que tout ce que j'ai fait jusqu'ici l'a éU f,r |e leur pleine approbation. » é'en- Ayant imprimé cette lettre, Le Soir , . ||. ces seuls mots. K.'j «Notre correspondant nous demanc I m;_ qui a pu donner naissance à cette inl tion. « Disons-lui qu'en l'occurrence , ^'| re-n-t plusieurs membres die la droite. s'„f pletnent. » —nbi- 11 S a des inconsciences qu'aucun a lrm^ sement ne peut éclairer. L. , Beautés de l'éloquence judic Depuis longtemps, ce ménaj battait plus que d'une aile. ■ Il ne faut pas entrer dans le oorde-lA. > C est une femme-courtier qui es pour une créance de 7 francs et qui »» laissée détourner par un gros créanci Il a paye au grand comptant c'est-à p , i avec un chèque à trois mois ; 1e fait - ce chèque n'a jamais été provisionné 11LS' change rien à la question. ,i/, — J ai dans mon dossier une pierre 1^0' le tribunal appréciera. nou- ~ jetai- ('n s est plaint fréqucmmei itics caractère inesthétique de nos brcs-poste et du peu de soin ppe* lequel ils sont imprimés, t de Paralt que l'on va remédier ft ce< , de 'au;s- I-° département des postes serai our- '' acquérir l'outillage nécessaire l'un ,,,s MraS<r en t;1i"e douce, et, prochainer ,,e. les ateliers de Matines pourront nous icni fecl-ionner de beaux timbres, ùve- ^ itm- Humour anglais, r. ce L'instituteur a donné commr Jont J't de narration de eonco ,Sîijt " Description d'un match de oui ',c"- Depuis deux heures, tous les éi res, travaillent d'arrachc-picd — ils en îux! :nnt v'u,,.de ces ma-tches ! — tous, excep seul. L'inslituteur s'approche du p nint seux et lui dit : • îent — Vous ne travaillez pac 1 nr-- —J'ai déjà fini, répond l'autre- El, li ha_ pliont, ii montre une feuille de papier res, laquelle il a écrit : «Il pleut. — Part-mise. » une ■ ^ ' ;en" i une La catastrophe du sous-marin "A i et rés LES CONDOLEANCES eur Londres, 10. —. L'empereur Guillaume a itre voyé une dépêche de condoléances pour ]q 1 an- sous-marin AT. Il a Oté ordonné que re*? dépêche, ainsi que celle de M. Poincarê, se portées à la connaissance de la flotte à p mouth. Hcpondant à la dépêche de condoléances ministre de la marine de France, le prei ca loivl de l'Amirauté a envoyé un télégrni ^di- ^xpraiiant la roonnaissance de l'Amiraut en :-e la marine royale. mp Le ministre dt la marine d'Allemagne e . premier lord d l'Amirauté ont égalen lH échan gé des d poches de condoléances. Le roi d'Espagne a adressé au roi d'Ar pie lorre un télégramme de condoléances a l'o un sion de la catastrophe du sous-marin AT. in- :é" î.a Iflfl '• r)iirioncli<> malin, ii 11 1/2 h. n eu lieu, d.-uist s. salle des fç les de la Madeleine, ti Bruxelles, un jl manifestation de sympathie et fie reconnaissar i- ce en 1 honneur de M. Haoul Warocqué, mani g festation dont un certain nombre d'amis di j grand philanthrope, de représentants des œu ' yres qu'il a largement dotées avait pris l'ini 11 tiative. n Dès Jt h. 15, il y a dans la vaste salle dé r- corée de guirlandes et de drapeaux, plusieur centaines de personnes représentant la poli tique, renseignement, le monde artistique, etc. g venues de fous les points du pavs. Derrière e devan» la fable d'honneur «u tel r rhpvai nn WSËW . iil "i—LJ.. RSSMIQ uvoir été placés Ks cadoaux orferls au héros d< Cer à : «Semeur», de Constantin Meunier, ( OÙ ie si ,,ru' lo (-on,i'é organisafeur ; une œuvre , ' Julien Dilléns, offerte par le groupe libérai c.irrt; parlement ; une palme en fer forgé et un ^UI8l (V l'.ouffioulx, dons de ll'niversité du Tra nene de Charleroi ; un buvard fabriqué A l'Ecole go. estropiés : une poterie de l'Ecole des art: ,noe à métiers, de Salnt-Ghislain. e ne . ^ Warocqué fait son entrée. AjPr lue par les applaudis.sements. hilm r'° Premicr, M. Charles Buis, parle et 'V1 LP" n^amment : 4 cnete „ Votre intervention ne s'est pas borné nvite donner votre appui h des institutions util n est continuant une noble tradition île votre jie e« nnl,c' vo,rc intelligente initiative a doté avet "ainaut d'un admirable ensemble d'insfrunu de culture devenus indispensables a la v . agglomération de populations qu'v a attiré tjouif puissante impulsion donnée A l'bdustrie les applications d'une science toujours 1 e « c< étendue et plus perfectionnée ; vous avez c arma P1'*3 QUG pour assurer l'avenir, il ne suffi ;e fu. Pas fl'avoir amélioré l'outil, mais qu'il fal din> parallèlement éclairer le cerveau qui guide main, sinon le manque d'équilibre entre deux développements amène des misères 'ertis la charité peut adoucir en partie, mais ne s rait guérir, car elle est impuissante a atfein les causes éloignées qui leur ont donné 11 n!ivj snnce, elle doit se borner i\ adoucir l<>s m? aire. présents, comme vous l'avez fait en coopér e ne a la fondation de l'hospitalité de nuit. » Procîanions bien haut notre foi dans œt- science ; non, elle n'a pas faif faillite. non* l>énéfieions chaque jour d? ses pr'éci< t ici enseignements. Tous les pays civilisés possM . , actuellement assez de laboratoires richem ° outill. s, ri un éiat-major de savants trava activement à enrichir le paU'imoine de nos c -d'ire naissances positives, mais r - qui leur man( que et pai licu! èremenf à la Belgique, c'est la di: ne -^ion de ce riche patrimoine de savoir entre masse populaire. —.g » Certains rêveurs ont pré' hé le part;ige < ■ richesses entre lou^. l.a réali>a!ion de c< utopie arrêterait net la fructificolion des cr laux ainsi 'divisés. Un seul parlage peut C t du productif, c'est celui de la science largeme t'im- généreusement répartie entre Ions les liomn avec quand l'étincelle de la connaissance aura a mé tous les cervaux, quand la concurrence . tre eux sera un peu loyale, quand ton.tes les 1 pacilés pourront entrer dans la carrière du r d«- me point de départ. » pour » Le Semeur, de Meunier, fier, résolu, péné leoi-t de sa haute mission, projette au loin le con_ nojirrifler, sur la terre rv.mde : il a confiai dans l'a\enir, j| sait (pie celle semence germ< et sera l'aliment fortifiant des générations turcs. « Placé dans le beau parc de Mariemonf, i su- restera le symbole de l'activité généreuse 1rs : citoyen qui fut le bienfaiteur de sa province foot- l'honneur de sa patrie. » (SVç«j On entend encore Ni. Crozicr. consul de Fri ont rP< Mnvc!S: T1' remercie M. Warocqué des un l^ ral tés qu'il a faites h des oeuvres françai; L et. qui annonce sa promolion dans la Légi iresi d'honneur : M. Dulrieux, président du Cons d'administration de l'Institut commercial Mons : M\f Ciodeau.x et Bondeau, au nom < j0m. écoles techniques de Nforlanwe:z-Man?mon sur ,N*r^on. au nom du groupe libéral de'la Cha , _ nre ; le docteur Dewez, au nom des œuvres ( - It;* travaillent h la lutte contre la tuberculose. M. Warocqué a répondu en ces termes : ' Après avoir entendu tant d'éloges, je sons un peu ému : si je ne l'étais p -s, je pr< y verais que j^ n'ai pas d0 cœur: je suis én ' »t mais heureux, parce que les ora'eurs ont f revivre des physionomies lointaines que j trouvées avec bonheur pour m'aider dans r tâchî. en- remere e le gouvernorrenf de la B put 01 te fUG P°ur 'a distinction dont je suis l'objet :otte sa part. I.a France est le pays ami de tous; tout suis attaché d? cœur et d'Ame; je lui dos. r Plj- nia îTiére. quelque chose do moi même Incidemment, M. Warocqué cite ce Irait d* i°ur, "" f reçu, la t.Cgion d'hc 111er ne ir. il y nvnit oxae'.ement cent mis nue N lm! ^>»'-.Sl,lr le- rhanl|> ,lc balaillo de bres< J 6 Wflro''(,'iiA mCme Cr01X A son aIej1' Nico1 : le L'orateur rappelle encore certains traits n< lent rno.ns piquants : la création, par lui et s< Prenner refuge pour tes sans-trava gl». t. était nu cours d'un hiver aussi ricourei ;ca- que celui-ci. B II termine per des remerciements au noi nreux public qui est là et au Comité, Il d J°n "" *nnc"r- qu'il ne demain ' 2. 1, Peines: celles de l'éducatk P ?..! 1 instruction, t-.tles produisent reniant g E j peup.e tx>lgo pour le plus grand ho * nenr de notre patrie I M. \\ arocqm'' est l'objet d'une longue et ch. leureuse ovation. B S te e.ÏÏl^ve.de l'Mt^ie du Centre, M. Alex 11110 inin/SIS'iJ'f"i ' i"i' nom de ses camarade san- joimlre les f.-lieitat.ons de la jeunesse aux t ani- Iicitalions des hommes mûrs du M. Paul H.vmans a ensuili félicité le hére œu- de la fête et M. \Varocqu6 a remercié les i.r< ini- moteurs de cette belle man festation. dé- — —♦—-—: île la >îî L'Eruption ëe SakaoracliiD grès * •avnil e des Kagoshima, 18. — Ilior encore, de terril •ts et éruptions so sont produites dans l'île de ; kourachima. Les éruptions ont continué p i. sa- tant toute la nuit. Une grande partie des bitçmts do Kagoslu'ma, qui. éta'enl revenus, t dit sont enfuis pris de ^inique. Le ven' appo sur la ville des nuages de poussière et de c-ée h dres provenant dit volcan. iles ; à Bruxelles vaste ' ré la par UN HOMMAGE A PAUL J.WSON coni- L'adininisli-atioii communal- de Saint-Cil fisnif r£t al)|l)oS':'r "ne p'aque coniinémocalive i niîn ' utile qui fut occupé par feu Paul Jan;, le la ru,c- Ue'arqz. » les L exécution de cette p.'aqtv, qui rapjjellera ' u traits d.? l'éminent ministixi d'Jitat, a été conf SJU_ au sculpteur Stoffyn, bien connu. ndre ^ nais- S LE RAIL ROUGE la car jeux UN GA'RDE-EXCKXTRIQUE TUE dent Tient Dimanche soir, vers 7 K heures, un gar< aille excentrique, M. Jean-Gustave Dcmou-li con- âgé de 30 ans, <le Pepinsler, qui ver/ait lifhi P''endre son serv'ce en gare de celle co; 4 mune, traversait les voies, lorsqu'il a gl sé, le rail étant couvert de glace. Le nu des heureux a été renversé par la locomoti celle du train dt voyagsurs Verviers-Spa ;npi- A ses cris, le machiniste n stoppé au pl elre lût. On se précipiia au secours de la v !f™' lime, qui se trouvait sous la seconde vi allu- ,nre' ^"c ^ Ie pied gauche était co en- Pc, le liras droit arraché, le sternum c i Ca- 'oncé et des plaies h la tête I mê- La morl fut presque instantanée. Demoulin était marié et père de deux e lélré fants. blé ince '' "1* à l'Etranger n y — du L'ENTENTE C0BD1A1.E e et ET LLo ARMEMENT: QUELQUES PRKCISUNS s H- Londres, 18. — La revue The Aeademy a pu lises klié dans son numéro d'hier deux articles con ïion sficrés k la q-ues.ion de l'Entente cordiale, 1 îs°il premier, par M. Ernest \ izftelly. signalan ~(je les périls qu'elle court; la deuxième, p M ^ Lanc-elot Lawîon, est ne réplique aux argu inj. . menls de M Clemenceau. L'un et l'autre ai ft ' ticle sont fort intéressants, en o sens qu'il oui QPPortent au problème des précisions catégo M r.ques sur le point de vue'anglais. En ce qui concerne les péri'.; de l'Enlente m0 M. \'iz:leily fait observer que le peuple i ri rou_ t.annique bien une n'ayant aucune querelh mu avec le peuple allemand, ne peut pas oublie fait (,"e ^empire german qu? est réglé par un Constitution qui laisse au gouvernement, ei ma dehors de la volontj |>opul-ajre. liberté pleut-et entière d'ag'r à sa guise sur c?s questions ,bjj. et que ce gouvernement a refusé plus d'un. fois les avances du premier lord de l'amiraul ! ;.y pour arrlvr à une enten'.e au sujet d'une r. duction collective des armements. D'après l'ar ticlier, l'Angleterre elle-même ne court aucui périls mais il faut qu'elle soit à même d'einpC P1- cher l'Allemagno d1? réaliser son rêve fie s'ein ion- Jtrir-r lm jour (j€ ]a Belgique et de la Hollande i\a- une réalisation qui serait conîraire aux intérêt: sde» de la C»:-ande-Brctagne, et tellemenl fatale ! >ias Ceux de !a Krance, que celle-ci préférerait re noncer à l'Entente si elle ne de\.iit as la ga îon rantir contre un tel péril. M. Vize'.ellv est- dom son adversaire de la thèse de M. Lloyd George, dt au. moins dans les oirconstances àcbuolles, tou en la souhaitant en principe. «La quest on des armements navals, dit-i >m- en concluant, ne peut être obovd.V} qu'aprè mt, une convention commune et obl gatoiro en In ide les pu ssances. Il va sans dire qu'une tell< ton convention représenterait un soulag ment pou ici- (oufes les nation?, mais sans elle, nous ne pou on- vons pas négliger l'œuvre do notre d-éfens< nationale. » ha- Dans sa réplique à M. Clemenceau. M. L.an ce'.ot Lawlon. tout en montrant d'accon xis avec le grand orateur français dar.s sa criliqu' es, du pacifisme lloyd-georgich. lui rcnroche sr fé- tendance par trop anglophobe, qu'il considèn dangereus-» rt que ne partageront îamais 1-e: *os Ang'a s. même les imj)é-rialistes. G t article s' ro- termine par une déclaration | < ise qu'il es bon do retenir: «Que'qu'» grand, déclare \1 Lawton, qiu> soit le désir de |. Grande-Breta gne de démontrer sa fidélité absolue h l'En tente cordiale, el-te do t éviter à Io n prix qin l'hostilité implacable envers rAI!emagn< d'hommes d'Etat de l'école d^ M (Clemenceau Foaiileton dv Jonmilda Gind ■ Le Bouchon de Cristal , PAR , ; Maurice LEBLANC ■ -Mors seulement,il réfléchissait, mais ave '•&J"m ,aeuiW ' avcc quelle puissance [orm H? - ' avec quelle intuition profonde de I ^,',ncnie,"ls P°ssibI<!3 ! Toutes les donnée I" probltnie se présentaient h son espril K' préyoyoit tout, il admettait tout. J;t i }«ulTccrtitïdo.luU°n °n t0Ule '0giqUC Cl C1 I Après trente ou quarante seconides, tan 8 rrLi ? -t0.11 cu3nait aux portes et que l'o; Knon • sc,Tures, il dit ù son compa ■ — Suis-moi. ML.1'. ,r?tr- ^d,"s le sa,on et poussa douce " .cr9'^'e et les persiennes d'une I ■-lient 111 S OUV''a,lt SUr Dcs ni BïL1',!1"""'. rendant la fuite impra «- "s fAi-/v> iS'i se nilt à crior <ie toutes . SCS toi ces et <1 une voix essoufflée : Hlfnr ici î ,Cl*" A l aide- Jo lcs tiens... H m-b:i0qUK 5011 revo'ver et tira deux coup* KLi • v brf,lchcs des arbres. Puis il re- Enr'Ji,mîhoray,1se Penchn sur I"». et se ^■aiùOJtUa le5 marna et U visaee #vçç (f 2 sang de la blessure. Enfin, se retournai ocmtre Gilbert, brutalement il le saisit ai épaules et le renversa. — Qu'est-ce que vous voulez, patron ? E voila une idée ! • — Laisse-loi faire, scanda f Alpin du ton impérieux, je réponds de tout, je r ponds de vous deux Laisse-toi faire Je vous sortirai de prison... Mais poi cela, il faut que je sois libre. t On s'agitait, 011 appelait au-dessous cl 1a fenêtre ouverte. — Par ici, cria-t-il... je les tiens ! à l'a de I... Et, tout bas, tranquillement : — Réfléchis bien... As-tu quelque clios a me dire ? une communication qui puiss lions être utile... liilbert se débattait, furieux, Irop botilt versé pour comprendre le plan de Lupin Vaucliorny, plus perspicace, et qui d ail ; leurs, à cause de sn"'blessure avait aban donné tout espoir de fuite, Yauelieray ri > cana : i — Laisse toi faire, idiot... Pourvu que 1. patron se tire des paltes... c'e^t-i pas l'es senliel ? 1 Brusqucineiit, Lujiin se rappela l'obje que Gilbert avait mis dans sa poche, a'jirè l'avoir r-JiM-is à Viuicltcrav. \ son to-.:,r, i voulut s'en saisir. — Ali: (.cl, jamais; grinça Gilbert qu parvint se det iger. Lii;\n le t-i it.-i--«a r» nouveau. Mais subi lement.ronitr.e deux hommes surgissaien' ; la fenét-n, Gilbert ccila el, pi-ss-ant l'obje i» r,upiii qui l'emfooha s^ns le recartcr murmura • — Tenez, patron, vo'lii... je vous expli quarai... voùt pouvez être sùr que... Il n'eut pas le temj.s d'acliever... Deui agents, et d'autres qui les saivaiecil, ei de soidats ([ni pélétracent p^r toute.» les is sucs, arrivaient ou secw:cs de Lupin. • fUbert f it aussitôt maintenu «l lié wUC# 1 mu ■■■ — Ce n'est pas dommage, dit-il, le bougre m'a donné assez de mal ; j'ai blessé l'ajutre, mais celiu.i-là .. Ein hâte le commissaire de poliice lui de-nifandia : ^ — Vous avez vu le domestique ? est-ce qu ils l'ont tué? c — J-e ne sais pas, rôpliqua-t-i'J. — Vous ne savez pas ?... Dame, je suis venu d'Enghien avec vouis fous, h La nouvelle du meurtre. Seulement, ta-mliis guie vous faisiez le tour à aguclie de la maison, moi je fais-ais le tour à diroite. Il y avaiit une .fenêtre ouverte. J'y ©uis monté* a if n>ofri")t m6me* où ces deux bandiîts vouLaient <tosceu-dire. J'ai tiré sur celui-ci, — il désigna Vauchoray, — et j'ai empoigné son camairaxJie. Gomment eût-on pu le soupçonner? Il était oouveit de sang. C'est kiii <|iii livrait les assassins du dômesfique. Dix personnes ava.ient vu le dénouement dru combat héroïque livré par lui. D ailleurs le tumulte était trop grand pour qu on prit la peine de raisonner ou qu on perdit son temps à concevoir des doutes. IXiiiis le premier diôsarroi, les gens du pays, envahissaient la villa. Tout le monde s'affoJait. On courait de tous côtés, en haut, en bas, j:isqu*h la cave. On s'in-ter.pej.iajt Ou c.riait, et nul ne songeait à contrôler les affirmions vraisemblables de Lupin.' * Cependant lu decoû.verte du cadavre dans 1 office rendit au rcmmi^s;#ire le sentiment de s-ii responsabilité. Il donna des ordi'cs, lit évacuer ici maison et placer des agents a la grille afin que personne ne put entrer 0.1 sortir. I» j is, sans plus tarder, il examina les lieux et ooramença l'enquête Vaucheray donna son nom. Gilbert refusa de donner le sien, sous prétexte qu'il ne parlerait qu'en présence d'un avocat Mais comme on l'accusait du crime, il dénonc-a \fuKheray lequel se défondit en l'a.tl^ "Sfisat, et tous deux pérvr«t»^ à k (o;4, • —-. — - avec le désir évident <l'accaparer l'atten-Î lion diu commissaire. Lorsque celui-ci su re.ourna vers Lupin p-/ur invoquer son té-moignage, il constata qiue l'inconai-u n'était plus là. : Sons auoune défiance, il dit à l'un des agents : ■»> », . — Prévenez donc ce monsieur que je di-sire lui poser quelques questions. On clie-rcha le monsieur. Quelqu'un l'avait vu sur le perron allumant une cigarette. On sut alors qu'il avait offert des • Cigarettes à un groupe de soldats et quil s était éloigné vers le lac, en disant qu'on I appelû.1 01 cas de besoin. On l'appela, personne ne répondit. Mais un so.dat accourut. Le monsieur venait de monter dans une barque et faisait fore© rames. Le commissaire regarda Gilbert et com-P'it qu il avait été roulé. — Qu'on l'arrête I cria-t-il... Qu'en dessus I C'esl un complice... Lui-même s'avança,suivi de deux agents, tandis que les autres demeuraient auprès des captifs. I>e la berge, il aperçut, û une cenlaino ne mètres. le monsieur qui, dans l'ombre, taisait des salutations avec son chapeau. vainement, un des agents déchargea son revolver. La brisé apporla un bruil de paroles. Le monsieur, chanlaitj,tout _.i raimint : Va, pelii mous e. Owe le vent te pousse... 'Mais le commissaire avisa une barque : : «.lurlice au môle de la propriété voisine. On réussit à franchir la haie qui séparait les- tic- \\ jardins, el. après uvoir prescrit aux so.da.ls de surveiller les rives du lac et 'I appr liend-er le fugitif s'il cherchait <1 at-ternr, le commissaire cl deux de ses hoin-nies mirent ii la poursuite de Lunin. . fiCW." chose assez [acilo, car, t\ la clarté i-' ner ses évolutions et se rendre compte, qu il essayait de traverser le lac en obli-é- quant toutefois vers la droite, c'est-à-dire ê- vers le village de Saint-Gralien. » Aussitôt, d'aiiieurs, le commissaire cons-is tata que, avec l'aide de ses hommes, et grâce peut-être à la légèreté de son embar--• cation, il gagnait de vitesse. En dix minutes, il_ rattrapa la moitié de l'intervalle. — Ça y est, dit-il, nous n'avons même 1- pa.s bo-ic.in des fantassins pour l'empêcher s d'aborder. J'ai bien envie de connaître ce il type-là. 11 ne manq.ue pas d'un certain cuti lut. >■ . Ce qu il y nvait de plus bizarre, c'esl qi<e la dislance diminuait dans des proportions r ar.orm îles, comme si le fuyard se fiH découragé eu comprenant .l'inùlililé de la lutte. I^es agents redoublaient d'efforts. La barque glissait sur l'eau avec une extrême rapidité. Iincore une centuine de mètres tout an plus, et l'on atteignait l'homme. -- Italie ! commanda Je commissaire. , L'ennemi, dont on distinguait la sil-> liouelle accroupie, ne bougeait plus. Les rames s'en allaient à vau-l'eau. El celte 1 immobilité avn.it quelque chose d'inquié-, tant. Un bandit de cette espèce pouvait fort bien attendre les agresseurs, vendre 1 chèrement sa vie et même les démolir <\ coups de feu avant qu'ils né pussent l'at-! taquer. — Rends-loi ! cria le commissaire. La nuit éla.it obscure à ce moment. Les trois hommes s'abattirent nu fond de leur canol, car il leur avait semblé surprendre 1111 geste de menace. Ln barque, emportée par son élan, approchait de l'autre. Le commissaire grogna : — Nous n'allons pas nous laisser canarder. Tirons dessus, vous êles prêts ? Et il cria de nouveau ; — Rends-loi... sinon.,. Pas de réponse. —ZMMMHWûîi a.Ygrrr-T~'~-r — Rends-toi... Cas les armes... Tu ne veux pas ?... Alors, tant pis... Je compte... Une... Deux... • Lcs agents n'attendirent pas Je commandement. Ils tirèrent, et aussitôt, se courbant sur leurs avirons, donnèrent à la barque une impulsion si vigoureuse que, en quelques brassées, elle atteignit le but. Revolver au point, attentif au moindre mouvement, lo commissaire veillait.; 11 tendit le bras. ,-jrt — Un gesle, et je te casse la têt®. - Mais l'ennemi ne fit aucun geste, et la commissaire, quand l'abordage eut lieu, d que les deux hommes, lâchant leurs ramofc t<e préparèrent à l'assaut redoutable, lé commissaire comprit la raison de celle attitude passive : il n'y avait personne dans le canot. L'ennemi s'élait enfui à la nage, laissant aux mains du vainqueur un certain nombre des objets cambriolés. ïlont l'amoncellement, surmonlé d'une veste et d'un chapeau melon, pouvait, à la granda rigueur, dans les demi-ténèbres, figurer la silhouette confuse d'un individu. A la lueur d'allumettes, on examina les dépnuilies de l'ennemi. Aucune initiale u elu.it gravée à i'intérieur du chapeau. La veste 11e contenait ni papiers 111 porte-leuilie. Cependant, on lit une découverte qui devait donner à l'affaire un retentissement considérable et influer terriblement •"ur le swt de Gilbert et de Vauclicray • c'éUi l. dans une des poches, une oarto o'u-hhée par le fugitif, la carte d'Arsène Lupin.A peu près au même moment, landis .| :o la police, remorquant le vaisseau cap-turé, continuait de vagues recherches et que échelon né s sur la rive, inactifs, les su.dais écarquilluient les yeux pour lâcher de voir les péripéties du combat naval, le vit Arsène Lupin abordait tranquillement fi mA'n« ✓tn'-l ,< i .n • . Vlardi 20 janvier 1914 5 centimes Se numéro 58me année - 1\° 2

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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