Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 18 Janvrier. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3t9d50k421/
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Lundi 18 janvier 1915 jLO centimes le numéro 59lue année N0 18 ABONNEMENTS : BELGIQUE : 1 5 fr. par an ; ?-5<» fr. pour six mois ; 4 fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RTTIE DE TTTj.A.3SrDRE, 3, O-^ÎSTID TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. _A_ vis Par une ordonnance du Gouvernement Général, le journal illustré : « La Vie Universelle illustrée » qui paraît à Bruxelles ne peut plus être vendu. 11 est donc défendu dans le territoire des Etapes, de vendre ce journal ou de le répandre.Cet avis est porté à la connaissance du public. Le Chef de la direction civile, Baron von Keudei.l. Gand, 14-1-15. Accord Patriotique... Allons, bon ! Que de fois n'avons-nous pas entendu exposer en ces derniers temps, que les événements lamentables traversés par la Belgique lui fourniraient tout au moins une compensation morale I La tempête avait, certifiait-on, assaini l'atmosphère. Elle avait balayé les miasmes, le relent de renfermé, la mesquinerie que nous devions à notre existence paisible, mais un peu croupissante. 11 y avait quelque chose de changé dans le pays! Disparue, cette manie qui nous faisait nous cantonner dans notre groupe, nous enfermer dans notre clan, nous blottir à l'ombre de notre clocher, et qui nous incitait, non seulement à dédaigner et mépriser tout ce qui s'élaborait en dehors de ces étroites limites, mais encore à le critiquer de la façon la plus acerbe, à le démolir à tort et à travers, sans rime ni raison, sans aucune préoccupation de justice, rien que par rage de dénigrement, par soif de contradiction ! Désormais, on nous en donnait l'assurance, toute initiative, partie de n'importe quel milieu belge, était sûre de rencontrer dans les autres régions nationales, une entière sympathie, un besoin, non de l'enrayer, mais de l'appuyer, un désir allègre et vif de lui faciliter les voies, de la répandre, de lui faire donner tous les fruits attendus ! Belle perspective! Trop belle même pour ne pas éveiller quelques doutes... Et en effet, voici un petit événement qui tend peut-être à prouver que nous ne sommes pas si foncièrement métamorphosés encore que d'aucuns se plaisaient à se le figurer. Vous n'ignorez pas que le Conseil communal de Gand vient, définitivement, de déclarer la guerre au célibat. Ceux de nos concitoyens qui persisteront à végéter dans cette situation sociale de catégorie inférieure sauront à quel prix. Le receveur communal les guette. Et tout permet d'espérer que, devant ses arguments persuasifs, nos célibataires capituleront, sortiront de leur égoïste citadelle et s'en iront supplier M. l'éche-vin de l'état civil de leur ouvrir au plus tôt l'éden des joies matrimoniales et des immunités fiscales.Tel est, incontestablement, le but de nos Conseillers.Fidèles à l'esprit nouveau, nous nous sommes, pour notre part, respectueusement inclinés. Les légères incertitudes que, peut-être, nous conservions encore, nous nous sommes efforcés de les chasser. Les critiques, que les vicieuses habitudes mentales d'autrefois faisaient surgir en notre cervelle, nous les avons, loyalement, sacrifiées sur l'autel de l'union patriotique. Naïfs, nous nous imaginions que, dans la société belge renouvelée, un vaste hymne de louanges allait s'entonner. Surtout, nous étions bien persuadés que, si quelques protestations individuelles s'élevaient encore, elles seraient étouffées par la grande voix nationale, que, en tout premier lieu, des félicitations partiraient du Havre et que les Conseillers demeurés sur le sol belge seraient vigoureusement congratulés aar les Gouvernants que les circonstances ont amenés à se fixer au dehors. Ah bien, oui ! Savez vous ce qu'ils ont fait, ces Gouvernants? ils n'ont eu rien de plus pressé que de lancer à nos édiles un blâme — implicite mais catégorique — en prenant dare dare une mesure qui est le contre-pied de la leur ! Prenez plutôt connaissance de l'entrefilet suivant : < « Beaucoup de romans se sont dénoués par un mariage xpédilif, dénué des fonnalilés essentielles, en Angleterre, ■inisf ces dénouements brusqués qui avaient pour but dè ; lousculer les résistances des familles. « Il était à prévoir, vu le grand nombre de réfugiés, u'on ferait en Angleterre un usage ultra-fréquent du lariage simpliste. ; « Seulement... toute personne belge se mariant en ( ngleterre devra désormais produire un certificat d'un onsul de son pays, garantissant qu'elle a rempli les mnalilés légales et qu'elle peut contracter un mariage alide ». Hein, qu'en dites-vous? TandisquenosConseillers poursuivent les céli- ' ataires récalcitrants à coups de taxes et mena- ' ent de leur vider complètement les poches s'ils e se marient au plus tôt — nos Gouvernants, ux, au milieu des soins qui les accablent, trou- c ent le temps d'embêter les aspirants époux, et - ne pouvant atteindre en ce moment, et pour t ause, ceux qui résident en Belgique — se •attrapent aux dépens de ceux qui avaient émigré en Angleterre, et abusent ainsi sans vergogne le l'influence que leur donnent en ce pays les aventures politiques actuelles. C'était si joli pourtant, ces romans qui s'ébauchaient sur le sol britannique ! Quoi de plus touchant que ces exilt's éprou» vant le besoin de constituer sur la terre étrangère un foyer belge, d'unir leur âme à une âme belge, de préparer l'éclosion de petits Belges ! Tout les invitait, là-bas, à faire vite et bien. Le légendaire forgeron de Gretna-Green a encore quelques émules et, pour allumer les joyeuses torches de l'hyménée, pas n'était besoin, comme chez nous, de traverser au préalable un nauséeux maquis de procédures compliquées, de faire le pied de grue dans d'innombrables bureaux, de remplir des multitudes de formalités absurdes et d'accumuler tout un magasin ds paperasses hiéroglyphiques. Mais nos Gouvernants veillaient! Grâce à leur sollicitude, les embêtements qu guettaient sur le sol natal le candidat au con-jungo, vont traverser la mer du Nord et allei relancer sans pitié aucune les malheureu> qui se croyaient à l'abri de leurs persécutions Beaucoup hésiteront, se refroidiront, s'arrête ront... et resteront célibataires comme devant C'est, comme de juste, ce que veulent no: Gouvernants. Leur but sera atteint : ils auront obtenu — exactement — ce que veulent éviter à tout pri; les Conseillers communaux gantois ! N'est-ce pas, qu'elle est jolie, l'entente ? Nous voilà bien livrés I Lorsque, jadis, le bon Panurge se demandi « s'il se debvoit marier ou non », il consult: force gens, sans grand succès d'ailleurs. Vu l'accord patriotique dont on nous vantai la subite réalisation, il semblait que, pour tou Belge méditant cette matière problématique, l( cas était beaucoup plus simple. Il n'avait qu'i s'enquérir auprès des autorités de son pays et 1; réponse, nette, précise et unanime, ne pouvai manquer de lui être servie sur l'heure. — Or ça, Messieurs de l'Hôtel de Ville Messieurs du Gouvernement, permettez que avec le respect dû, un de vos loyaux administré: sollicite vos sages avis sur un cas toujours ur peu épineux. Me dois-je marier ? — Marie-toi ! prononce avec assurance l'Hôtel de Ville. — Ne te marie pas ! clame, dans son porte voix, le Gouvernement. — Marie-toi ! reprend l'Hôtel de Ville avec ur redoublement d'énergie. Sinon... Et il fait le geste de déchaîner certain receveur aux crocs acérés. . — Ne te marie pas ! glapit le Gouvernement Ou gare!... Et il menace d'accabler le récalcitrant sous un de ces déchaînements de formalités légales dont le souffle délétère étein sans peine les feux les plus péti'lants. A qui entendre, je vous le demande ? A que patronage recourir ? A quel saint municipal oi national se vouer ? Pauvre Panurge belge! Doux citoyen confian en tes bergers et comptant sur leur houlette pour te guider aux carrefours compliqués de la vie, quel recours te restera-t-il ? Ahuri, éperdu, ne sachant plus à quelle porte frapper, va-t-en, infortuné bonhomme, consulter, à l'instar de ton prédécesseur, le seul oracle dont tu puisses, en désespoir de cause, attendre quelque ultime inspiration : celui de la Dive Bouteille ! Et encore, il faudra te presser! Et pour :ause.... LAGUEIUÎ.E Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général. 15 janv. — Les ittaques françaises au nord-est d'ArraS furent epoussées. Au nord et nord-est de Soissons les Fran-;ais ont été obligés de se retirer derrière l'Ais-le. Nos troupes ont pris plusieurs positions. Notre butin de 3 jours comprend 5200 pri-;onniers, 14 canons, 6 mitrailleuses. Les Francis ont eu plus de 4000 à 5000 morts. Les attaques françaises au nord de Verdun, m sud-ouest de St-Mihiel et au nord de St-Dié int été repoussées. Dans les Vosges, des combats d'artillerie. Communiqué officiel allemand Grand quartier général. 14 janv. — Dans es dunes près de Nieuport et au sud-est l'Ypres, des combats d'artillerie. L'ennemi dirigea un feu très violent sur Vestende-Bains, qu'il aura bientôt détruit empiétement. Des torpilleurs ennemis disparurent dès que ictre feu fut dirigé contre eux. En continuant nos attaques du 12 janvier au nord-est de Soissons, nos troupes ont attaqué les hauteurs de Bregny et ont chassé l'ennemi de ce plateau. Malgré la pluie violente et le mauvais état du sol, nos troupes prirent jjsque tard dans la nuit, des tranchées onne mies. 14 officiers, 1130 soldats furent faits prisonniers. 4 canons, 4 mitrailleuses et 1 projecteur furent pris. Ce fut un fait d'armes de très grande importance, accompli sous la direction des chefs. Le butin des combats d:; 11 et 12 janvier au nord-est de Soissons est de 3150 prisonniers, 8 canons. 1 canon-revolver, 6 mitrailleuses et un grand matériel. Au nord-est de Chàlons les Français ont attaqué hier matin et hier après-midi avec des forces considérables. A l'est de Perthes ils arrivèrent jusque dans nos tranchées, furent cependant chassés de nos positions par une contre-attaque violente, et durent se retir. r dans leurs positions ave' de grandes pertes. Plus de 160 prisonniers restèrent en no mains. Dans l'Argonne et les Vosges rien d'important.La situation dans les environs de Soissons De la « Kolnische Zeitung » : Les combats du 12 et 13 janvier dans les environs de Soissons ont été à l'avantage des Allemands. Le plateau de Bregny, qui est maintenant à eux, s'étend entre deux rivières, qui coulenl [ vers l'Aisne dans la direction nord-sud. i Sur la rive droite de la vallée de l'ouest se trouve le village Cussies, par lequel passent la [ chaussée et le chemin de fer vers Laon; cette t vallée est distante de celle de l'est de 3 kilo-: mètres. i Sur la pente, très inclinée vers l'Aisne, se i trouvent les villages Bucy-le-Long, Moncel e' 1 Ste-Marguerite; sur la rivière de l'est se trouve le village de Missy sur Aisne. Bregny est situé au bord du plateau è 2 kilomètres dans la direction du nord. ; Les communiqués français déclarent que le plateau est perdu, mais que les troupes françaises se maintiennent sur le bord. Que les Allemands se sont avancés bien loin, le fait est prouvé par la prise de huit canons. Le nombre de prisonniers pour un combats de tranchées, est colossal ; dans un régiment sut pied de guerre il n'y a pas autant de soldats. L'attaque allemande s'est accomplie sous les yeux des chefs militaires, même l'Empereur fui présent. Communiqués officiels français Paris. 11 janv., 23 h. — La situation générale est inchangée. Paris. 12 janv., 15 h. — De violents combats d'artillerie ont eu lieu* sur différents points, de la mer du Nord à l'Oise. Sur le front de Soissons à Reims, .combats d'artillerie. La redoute de Perthes a été le théâtre d'un combat désespéré qui continue encore. Sur le reste du front, la situation reste . la même. Paris, 12 janv. (Reuter). — 11 h. du soir. — L'ennemi a bombardé durant toute la nuit les positions sur le plateau de Perrières ainsi que le retranchement 132, et aujourd'hui, pour reconquérir cette position il a commencé une attaque sérieuse. Le résultat n'en est pas encore connu. Pas d'autre fait d'importance ne s'est présenté. Paris, 13 janv., 5 heures (Reuter). — Le mauvais temps a entravé les opérations sur tout le front. Sur l'Aisne, au N. E. de Soissons, la lutte a été acharnée autour du point d'altitude 132. Les Allemands conduisirent au feu des forces considérables. Nous nous sommes maintenus sur les collines à l'Ouest de ce point. A l'Est nous avons perdu quelque terrain. Le combat continue. De Reims à l'Argonne il y a de violents combats d'artillerie. Dans la région de Suxin, des combats violents ont eu lieu. La ferme de Beau Séjour nous est restée. Nous y avons creusé une tranchée à 60 mètres des tranchées allemandes. De l'Argonne à la Moselle il y a un feu d'artillerie intermittent. Dans les Vosges il fait brumeux et il y est tombé beaucoup de neige. Thann Thann, la petite ville d'Alsace dont il est souvent question dans les communiqués officiels, est justement fière de son église et aussi de sa mairie. L'église, dédiée à Sr-Théohald, est une miniature de la cathédrale de Strasbourg. Elle a été construite du treizième au quinzième- siècle. Qjant à la mairie, intéressant édifice du dix-huitième siècle, son architecte est illustre dans l'histoire .. comme général. Cet architecte, en effet, est Kléber ! Kléber, fils d'un maître maçon de Strasbourg, avait débuté dans la carrière paternelle. 11 s'y était était même élevé au rang d'architecte, et Louis XVI, pour reconnaître ses efforts et son talent, l'avait nontmé, en 1783. » inspecteur des bâtiments du Roi » à Belfort. Ce fut alors que Kléber alla construire à Thann un hospice qui est devenu l'hôtel de ville qu'on y voit aujourd'hui. Quelques années plus tard, le petit « inspecteur des bâtiments du Roi » s'engageait, en 1792, comme volontaire, et l'on sait le reste de son histoire. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quariièX général, 15 janv. ■— En Pologne, à 1'o.uest de la Vistule notre avance continue.Au nord-est de Rawa des positions ennemies furent prises. 500 Russes furent faits prisonniers. La contre-attaque fut repoussée. A part cela, pas de changements. Communiqué officiel allemand. Grand quartier général.' 14 janv. — Au sud-est de Gumhinnen et à l'est de Lotzen, les attaques russes ont été repoussées; nous avons fait plusieurs prisonniers. Dans ie nord de la Pologne''la situation ne changea pas. En Pologne, à l'ouest de la Vistule, nos attaques continuent. Sur la rive est du Pilica rien d'important. Communiqué officiel autrichien Vienne. 15 janv. — Dans l'ouest de la Ga-licie et en Pologne-russe tout fut calme hier. Sur les rives de la Nida les attaques ennemies échouèrent. ■ Dans l'est des Carpathes et au sud de la Bukovine, il y a eu de petits combats sans importance entre des troupes d'éclaireurs. Les Aviateurs Berlin, 13 janv. (Norden). — D'après des nouvelles reçues de Cracovie un aviateur allemand a survolé hier Varsovie et a lancé des bombes sur la ville. Une d'elle tomba dans la rue populeuse de Moskawiski Prospekt, une autre explosa dans une fabriqus de linoléum à laquelle elle mit le feu. Communiqué officiel russe Pétrograde, 12 jan. (Pet. Rel. Ag.). — Sur la rive gauche de la Vistule les Allemands ont continué pendant la nuit du 11 et le jour suivant leurs tentatives d'attaquer dans différentes régions avec de petites forces. Elles n'ont pas réussi. Les Allemands prirent une offensive plus acharnée dans la région du village Soncha, où nous fûmes attaques à quatre reprises. Nos phares nous ont rendu d'énormes services. Pas de changement sur les autres parties du front. Dans les Carpathes Le « Pesti Naplo » publie au sujet de la situation dans les Carpathes : L'invasion des Russes dans les comitats de Szaros et de Lemplen n'a pas réussi. Dans ce dernier il n'y a plus de soldats russes et dans le premier il n'y a plus qu'un faible division sur la frontière septentrionale.En France Ouverture du Parlement Paris. 12 janv. (Reuter). — Le Parlement a ouvert sa session de 1915 aujourd'hui. La Chambre et le Sénat ont élu présidents et bureaux respectifs. Les doyens d'âge ont prononcé des discours patriotiques. .<f Sur le front anglo-turc En Egypte Conslanlinople, 12 janv. (Wolff). — Le poste turc de Schischen {7 heures d'Akaba) avait descendit un hydroavion qui était monté du croiseur anglais « Minerva ». Le croiseur anglais « Doris » qui croise depuis quelque temps dans les eaux syriennes pour détruire des lignes télégraphiques a essayé vainement deux dêbarquemenis. 11 bombai da Alexandrette. Le Caire, 13 janv. (Reuter). — La concentration des troupes turques au Sud de la Syrie semble complète. On annonce une attaque contre l'F^gypte comme imminente. Les commandants turcs demandent à Constant inople des renforts de troup, bien exercées. Sur le front turco-russe Communiqué officiel turc Constantinople, 15 janvier. — Nos troupes se sont avancées, renfotcées par des contingents persans, dans la contrée d'Aserblidschau pour délivrer le peuple du joug russe. Nous y avons eu de bons résultats ; nous avons occupé Tabris et Selmas, des positions russes de grande importance. Les Russes, qui d'abord ont voulu se défendre, se sont retirés en désordre. Des Meharistes qui faisaient partie de l'armée anglaise en Egypte, se sont rendus à la première rencontre. Communiqué officiel russe Petrograde, 12 janvier (Pet. Tel. Ag.). — Dans la direction d'Olty et plus vers l'Ouest des combats acharnés continuent contre l'arrière-garde turque. La lutte violente continue dans la région de Karaourgan. .rf Aux Balkans Neutralité grecque Dans une intervieuw avec un rédacteur du ci Pesti Hirlap » le ministre des affaires étrangères aurait déclaré que la Grèce n'a aucun intérêt à commencer une nouvelle guerre. Elle désire vivre en paix avec l'Albanie; avec la Serbie elle a un accord militaire; avec la Turquie il n'y a pas de différends; avec la Bulgarie les relations restent normales ; avec la Roumanie elles sont cordiales. La Grèce veut maintenir l'ordre dans les Balkans et ne désire pas la guerre. En Mer Dans la Mer Noire Petrograde, 12 janv. (Pet. Tel. Ag.). — Une rencontre a eu lieu le 4 avec le croiseur turc « Medjihieh ». Celui-ci put s'échapper. De même que le « Breslau » et 1' « Hadeux » qui furent aperçus dans la nuit de 6 par la flotte russe. Navire allemand devant San Juan San Juan, (Porto Rico) 12 janv. (Reuter). — Le charbonnier «Farn » sous le commandement. d'un lieutenant du « Karlsruhe » est entré ici pour faire du charbon. L'autorité a demandé des instructions à Washington. Les sous-marins allemands Amsterdam. 14 janv. — De la <> Frankliir-ter Zeitung »: Hier soir à minuit on a tiré deux coups de canons dans le port de Douvres. 11 paraît qu'on avait vu un sous-marin à l'entrée du port. Un autre télégramme anglais annonce: Hier soir le bruit circula qu'on avait noté la présence de sous-marins allemands dans la Manche. Ce matin encore on a aperçu deux sous-marins ennemis à la hauteur de Douvres. Les batteries anglaises ouvrirent le feu. L'attaque fut repoussée. On ajoute de plus que les Anglais ont tiré deux fois avec les canons de la Citadelle Uiolenf tremblement de terre en Italie Un tremblement de terre a eu lieu en Italie. A Rome les dégâts sont considérables: le Va-* tican et l'église St-Pierre sont endommagés. On mande de Rome que la ville de Vezza-no (entre Rome et Naples) ne compte plus que 800 habitants sur 13000). Rome, 14 janv. — Le tremblement de terre s'est étendu sur Avezzano, Celana, Callanielo et Cerchio et a causé partout de grands dommages. Beaucoup de personnes" ont été tuées et blessées. Les secours arrivent de partout. On annonce encore des dégâts, des morts et des blessés à Bussi, à Torre, à San Filico, à Ocre, à Castel, à Vacchio et à Subequo. Les troupes sont parties pour organiser les secours. Rome, 14 janv. — Cette^huit, vers une heure, un traiii est arrivé ici, ramenant plusieurs certaines de blessés. Les représentants des autorités de l'Etat et de la Ville ont assisté à l'entrée du train en gare. Rome, 14 janv. — Le bureau central de sismographie annonce que le tremblement de terre a eu lieu à 7 heures 53 minutes et a duré 15 secondes. Il a suivi une ligne onduleuse allant de l'Est vers l'Ouest. 11 a atteint sa plus grande force entre Rome et Aquita.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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