Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1917, 23 Septembre. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t43hx17m8g/
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Dimanch© 23 septembre 4917 XG e6udme> ie ùl iért> Si® anmét — "26'2»2<>8 JOURNAL DE GAND •*&&-•<* msœ "w? mz^-m m «esse mstsmsag •ms%rsmœ* «mwhiwiwp WW «R«W saesw*? MB» »• «w BIOBLO .C^ - : ST.3L a: ;OrUa2£3 AJBONNÎS&ÉEWTÏS UiF F*à.W ÏJBW orœfft PAÎl T«ljMB3TR* RÉDACTION & ADMINISTRATION! : mm -- a, su* s» museag, s ~ •*»& TELEPHONE m& wi-iT^rarTinîrfirr^T-tT""'—nr :a. - ,. in ■ ■!■■ m, m Annoncer; fr. ••-,.-«la iigm • 'oolams-s (avant les annonces) 1 iV. la iigne Réclames cil Chronique gantoise ou dans le corps du journal 2 fr. 1.; ligne. Information# financière* et Réparafi: ■ judiciaires 2 fr. la ligne On u il- . i'-niait pour les annoi» » souvent répétées. j11 ijifjiBHiiaw m lin-irr • i . ^tv. REVUE d*s $®B?»âax da S* soittsins, LS BRUXELLOIS Du 17. — Vouée au Cinéma. — Il vient de se conclure aux Etats-Unis un contrat qui dépasse eji originalité tout ce qui s'est vu jusqu'ici. Lé " Tournai des Débats » raconte que 1' « Inoe Film Company »* S conclu un contrat aux ternies duquel une certaine Miss Lilian Read, s'engage à jouer jusqu'à l'âge de 20 ans exclusivement pour la compagnie. Miss Lilian Read est âgée actuellement de 17 mois On se demande comment la compagnie a pu apprécier le talent de sa jeune pensionnaire ; de touie façon, il semble douteux qu'elle puisse flairer d'avarie» dans quei genre la bambine excellera plus tard. Cela n'empêche pas que ses cachets soient bel et bien fixés dès à présent. Dès sa deuxième année, la petite Lilian Read touchera 02 fr. 50 par semaine, cette somme sera doublée dès «on troisième anniversaire et ainsi de suite, de sorte qu'à l'âge de .1 ' ans, elle jouira déjà d'un cachet hebdomadaïr de 625 francs, à côté de cette enviable artiste. Mozart même apparaît comme un talent grisonnant, car il ne fut lui, présenté au public qu'à l'âge respectable de 6 ans. Mais le contrat de Miss Lilian Read contient une clame qui lui défend de se marier avant l'âge de 20 ans. Elle est donc en quelque sorte la première vestale du film, aaquel elle est vouée dès le berceau pour un terme de vingt ans. Du 19. Hollande. — Une industrie de hauts-fourneaux. — Les journaux hollandais annoncent la constitution définitive de la Société anonyme pour l'exploitation de hauts-fourneaux à. Iïoek van Holland, au capital de 25 millions de florins, entièrement souscrit. Le consortium se compose de la Rotterdam-sche Bankvereeniging.laNederkndsche Han-delmaatschappij, le Roîiei darosche Lloyd, et de quelques autres grandes firmes industrielles hollandaise- Du 20. — Mort d'un Mathusalem Norvégien. — On annonce de Christiania la mort d'un Norvégien, qui a atteint 121 ans. Ce Mathu-salein, qui s'appelait Abel Eliassen, était né en 1798 et avait été pécheur de son état. Durant toute »a longue vie, il n'a pas quitté son village sauf pour aller à la pèche. Eliassen a toujours été grand fumeur et il a prouvé par sa longévité qu* la nicotine est un poison vraiment lent. Après avoir survécu à deux épouse», il «'était remarié une troisième fois, à l'âge de 98 ans, avec une femme ayant trente ans de moins que lui. Cette dernière épouse a partagé son existence pendant 23 ans, mais son vieux mari lui survécut néanmoins de quelques mois eicore. Quelques Services rl■< ,'~rvtta~4-iî «n'inin fi a Piioaiimp ni ii' 4 Sîmnnfi^înr; UU vUUIllv ui uuiii uw k>wvuui3 vi a niiUEViiisiiuti VI Les moulins Avant de passer aux boulangeries, neus croyons utile de renseigner nos lecteurs sur le service des moulins et sur la façon dont sont traités les blés destinés à la population. Le Comité provincial qui, sur la base du rationnement actuel, fait distribuer journelle-mènt 350 tonnes de farine, dispose de sept moulins serrant au ravitaillement d'une population de 1.500.000 âmes, répandue dans toute ! la Flandre Orientale et dans une partie de la j FlandreOccidentale s'étendant jusqu'au front, vers la région de Dixmude. ! Les moulins,-où sont entreposés les grains f indigène» réquisitionnés j t l'autorité alie-I mande et destinés à la ; : uîat'.o civiSa. travaillent en r ■ .:ie et ni Ut vis .■ a du Comité provin dal, p:!r nr mintru 1 ' -'j ils'sont payés à raison d'un vu im.iorme fixé d'après le nomb. ■ de k ■ de : ornent mouln. Les grains destinés «h ...Comité régional « Gand-Urbain » sont moulus aux • Noifveailx Moulins : boulevard du Gazomètre, où lis y arrivent, : oit par bateaux, soit par eh. min uq fer. Le. déchargement s'opère par un élévateur qui aspire les grains pour les jeter dans des silos après pesée automatique du contenu de l'allège, sous les yeux de deux inspecteurs du Comité, et après nettoyage préliminaire consistant dans l'enlèvement d< toutes Ses saletés telle que déchets de sa s, papier, épis, pierres, etc.. Les grains passent ensuite' dans les.silos qui sont au nombre ih- vingt; dix d'entre eux peuvent contenir chacun .125.000! kg. et les dix autres chacun 150.000 kg, An bas des silos, se trouvent les distributeurs qui servent à faire le mélange des grains; une bascule automatique pèse les mélanges à leur sortie des silos; enfin une vis d'Archimède conduit le mélange à un élévateur, qui le porte vers le nettoyage. Une première maciiine extrait au moyen d'un tamis l'ergot du seigle et du froment exotique, le maïs et autres matières étrangères et petites saletés qui ont échappé au nettoyage préliminaire. Un second tarais extrait le petit maïs,' les petites pierres et les brins de paille; le* paillettes et les poussières sont, aspirées par un ventilateur; les premières • tombent dans une chambre de détente et les secondes sont refoulées dans des filtres à air. Le froment passe ensuite sur un aimant qui enlève les parcelles de fer, telles que clous, épingles, aiguilles, parcelles de tôle, limaille, etc. L'aimant est. suivi d'une batterie de trieurs ! qui éliminent l'avoine, l'orge, les vesces, la nielle et toute espère de graines étrangères mélangées au froment. Maintenant on commence le nettoyage du froment lui-même, qui consiste d'abord en un brossage accompagné d'une puissante aspiration. de telle façon que la poussière adhérente aux grains est enlevée et que les mottes de terre qui ont échappé aux appareils précédents, sont pulvérisées. Le froment est ensuite lavé dans un cuvier et mené par un courant d'eau dans une essoreuse qui le fait sécher; s'il est très sale, on peut encore le nettoyer au moyen d'un autre appareil qui, en le faisant passer par une vis d'Archimède, fait jaillir de l'eau sur le froment; le lavage est alors complet. Le froment sortant de l'essoreuse n'est pas complètement séché; on le jette dans des silos d'attente où il séjourne pendant 24 heures afin que l'humidité se répartisse sur toute la masse. Après ce laps de temps, l'épiderme s'est détaché du froment à la suite du contact avec l'eau; pour l'éloigner, on fait passer le froment par un appareil de brossage et un appareil de ventilation On rencontre parfois des froments durs dont l'épiderme lie se détache pas facilement; on les fait alors passer par une machine appelée décortiqueuse; un nouveau brossage sert à écarter l'épiderme Aussitôt le froment nettoyé, il est de nouveau pesé, cette fois au moyen de la bascule de froment net; il est enfin prêt à être moulu. , Il s'agit de moudre un mélange de 40 °/„ de froment exotique, de 10 °/0 de froment indigène et de 30 "/, de seigle indigène. Après la — . — i ; j mouture, on mélange & la farine obtenue :: • "/» j de fafjné allemande. . Il y a différents systèmes de mouture : en ; effet,-on peut moudre le froment eu un seul j ; \ssaga et vendre le produit obtenu comme ; i > ii' ; on ;■ . aussi, et c'est ce qui se passe dans les granflès usines modernes, procéder par mouture graduelle. On commence alors (par granuier le froment de façon à obtenir, mtit »i»4 petite partie de farine inférieure, { s gruaux et de fin* finots. Cette granulation s est obtenue an moyen appareils à cylindres, | i '. aï-ci se-composent fie deux rouleaux, pour-I vn« de cannelures, tournant en sens inverse, ! entre lesquels le froment est broyé ou granu— j lé; nu "distributeur répartit la marchandise S uniformément sur toute la longueur des rou-- leaux, i; Les gruaux et finots obtenus par la granu-I lation sont nettoyés pu. des machines à mouvement de sac et agissant par aspiration; après quoi ils son. moulus par des appareils à cylindres pourvus de rouleaux lisses. Ces ap-| pareils convertissent les gruaux et finots net- j | toyés en farine, laquelle est. finalement ex-j traite par des blutoii s plans à mouvement ! giratoire Dans les circonstances actuelles, o» ne peut S évidemment rien jeter de ce qui est propre à f la consommation; certaines substances, le son, par exemple., qui avaient été provisoirement écartées sont de nouveau a joutées à la farine: i! en est de même des germes, surtout qu'ils sont très riches en matières azotées. Toutes ces opérations se suivent continuellement jour et nuit, sans nécessiter l'intervention d'aucune main-d'œuvre, te qui est d'ailleurs d'une grande importance au point de vue hygiénique. Les marchandises sont trans-I portées automatiquement en tous sens dans le j moulin de haut en bas par de simples tuyaux> s de bas en haut par de.- élévateurs multiples, { horizontalement par des vis d'Archimède. i Quant aux substances impropres à l'alimen-' tation humaine, elles sont renvoyé au Comité, qui décide de leur emploi, rien ne pouvant être jeté par les moulins Comme on peut le constater, les soins les plus minutieux sont apportés à la fabrication de la farine; c'est donc une légende de prétendre qu'on y ajoute toutes sortes de saletés; celles-ei, au contraire, sont soigneusement écartées; d'ailleurs elles endommageraient les machines parfois très délicates en déchirant les soies et en abîmant les rouleaux des cylindres.En outre. la mouture du froment se fait dans des usines modèles, installées avec les derniers perfectionnements apportés à la meunerie, comme c'est le cas pour les « Nouveaux Moulins », dont deux sont installés à Gand, au boulevard du Gazomètre, l'un peut produire 80.000 kg. par jour, l'autre 100.000 kg.; un troisième moulin installé à Bruges donne ; une production journalière de 120 000 kg. Les Expositions i MM. R. Callewaert et A. Vereecken, artis-| tes peintres, ont réuni à la salle Taets un co-: pieux ensemble de leurs oeuvres. Et cet en-1 semble n'est ni fortuit ni disparate, car, au I premier coup d'oeil on constate entre les deux ' artistes des similitudes de vision et de technique qui attestent un» influence réciproque, une sorte de collaboration inconsciente, et donnent & leur exposition un caractère d'unité très marqué. Pourtant, à y regarder de plus j près, on discerne parfaitement les nuances qui j séparent ces deux talents. ————————— i ' 1 ■ ^ 5 MM. (.!«)lewa-11 et Vereecken sont, avant f Mat, l'un et, l'autre, coloristes et réalistes. Le j sujet leur importe assez peu: ils peignent co | qu'ils oui de . s it les yeux : le- êtres familiers, I décor aperçu de la fenêtre, les objets posés au p<-:it bonheur de la vie quotidienne, et ils les peignent, d'une touche sûre, ave- une grande justesse de tons. Mais chez M. Callewaert ces tons sont volontiers sombres ou âpres, tandis que chez M. Vereecken ils ont plus de oëlltux et de gaîté. Ce dernier d'ailleurs s'évade de temps en temps des banalités et des tristesses journalières pour respirer au dehors un air plus libre et plus généreux, et contempler de plus vastes horizons; l'autre se confine au iosis. — aussi pourrait-on reprocher à sa vision de manquer d'ampleur, et à ses toiles de manquer d'atmosphère.Mais tous deux arrivent à des effets remarquables; tels sont, pour M. Callewaert, « Un peintre », « Vieux souliers », « Jeune fille et enfant», " Dans la tourmente », etc., d'un dessin accusé d'un coloris intense; et, pour M. Veieecke». « Après la pluie », « Azalées », « Ls vieux Moulin », et bien d'autres d'une habile Mise en page et d'une vive et harmonieuse couleur. 0. V. Chronique Judiciaire La prochaine session de la Cour d'Assises de la Flandre-Orientale s'ouvrira le 22 octobre, sous la présidence de M. le conseiller Duwelz. Jurés titulaires: MM. Schauvliege Frédéric, Hebbelynck Adolphe, Peeters François, Pipyn Octave, De Pauw Charles, Van Enge-len Emmanuel, Hoste Emile, Gof&n Léon, François Ernest, Vervaene François, Delcroix Louis, De Volder Prosper, Ludwig Eugène, Fontuyne Edmond, Van den Hende.Jean, Debourdeaudhuy Désiré, Claeys - Botiiart Léon, Rigaux Jean, Hauspye Arthur, De Block Henri, Van Grembergen Henri, Van Overstraeten Georges, Lemmens Théophile, Van der Linden. Arsène, Vermylen Joseph, De Groote Alphonse, Arnaud Emile, Boc-kaert, René, Poelman Emile, de Kerchove d'Ousselghem, Léon. Jurés suppléants : MM Van Peene Sté-phan, Eggermont Camille, Mahy Charles, De Schryver Fernand. i? ^ s s w i1;. a fi s s • o • <? (8 © û q fi a OhratlfBB filRifltBi PAIN —Le Comité porte à la connaissance du putdic qu'à partir du 23 courant le prix du pain pesant 770 gr. 12 heures après la cuisson est porté à fr. 0,39 par pièce. Il II M lïOF eleotrique tout système# MUIBItWE QENIETS. 14, r. Brabstst (iy8S. AVIS. Le Comité régional de Secours et d'Alimentation de Gand-Urbain a l'honneur d'informer le public de ce que, à partir du 19 septembre ses bureaux seront ouverts de 8 à 12 h. et de 2 à 5 heures. I |1M À PUDDIÏfO POWDER L« d ■ ~ r\ En vente partout («,9) AVIS IMPORTANT. — La « Banque l'Union du Crédit de Gand » a l'honneur d'informer son honorable clientèle de ce qu'à partir du 1" octobre prochain, le bureau auxiliaire de la rue Saint-Michel, n° 9 (anciennement F. Claeys) sera transféré, dans sa composition actuelle, au Siège Social, Place Saint Michel, n° 16, à Gand, tandis que le bureau auxiliaire de banque et de change, rue de Flandre, 32 (ancienne maison Alphonse Van derStaeten)est définitivement maintenu dan» ses siège et état présents. (2247) —^.-rr - -- - " —----J' CROIX VERTE. 11 e:-t rup[ 'é aux intéressés, qu'il existe au sein de la Croix Verte une (' mmissio!! qui a pour mission de secourir ies victimes civiles des faits de guerre. Les personnes victimes des attaques Ariennes, peuvent solliciter l'interventionjle cette commission en adressant une demanda écrite à la « Croire Verte» Théâtre Flamant.!, Gand. La demande doit .'enseigner ies objets détruits ou sérieusement endommagés, et indiquer si le solliciteur est assisté par une. œuvre de secours. BANQUE l'Union du Crédit de Gand. — Fondée en 1855. — Siège social : Pls.ee St-Michel, 10. Bureau auxiliaire : A. Vnnder-straetsn, rue de Flandre, .32. — Taux actuel ®n comptes de quinzaine: 2 1/2 •/„. Fonds publics : enspons, changes, toutes opérations de banque. (1838) VENTE de COMBUSTIBLES.- a) Charbons. h* vente. Le 5* groupe, comprenant les clients des 5°, 6°, 7« et Se section» de la Seciéte Coopéx'ative «Vooruit » a été désigné dans le courant de cette semaine. Les personnes comprises dans ce groupe recevront donc leur ration un de ces jours. Les habitants des 5e, 6' et T sections,c-à-d. les cartes jaunes de ravitaillement n° 20.0001 à 37.400 qui ont remis la partie C/D de leur carte au bureau du Service du Gaz, rue Bor-luut, 26, peuvent prendre leur ration à l'Usine à gaz anx jours indiqués ei-après de 3 à 6 h. fse munir de la partie A/B de la carte jaune; : Mercredi 26 septembre, n" 20.001 à 30.000. Jeudi 27 septembre, n°* 30.001 à 37.400. Prix de la ration de 50 kg. : 3,75 fr. Les dispositions et prescriptions annoncées précédemment restent en vigueur. b) Cokes. La vente se fera comme précédemment de 3 i 6 h. sur présentation de la partie A/B de la carte jaune. Ration 50 kg. par ménage aux prix de 0,75 fr. Mardi nCI 20.501 à 22.000. f'TTainnro * & A »mi|| t \ Editeur# à* aaitiiiçac IjUlUUUb. P. STRUYF, Grfcad choix do »osiques belges et étraigfèraa. i.atfcarie artistique. — (fordee garanti o* jnsi sosorea, — Àosesseii'ea dirc«i. LE GAZ. Règlement concernant la consommation. — La Coiamandanture d'Etape à Ga»4 a fixé comme suit la consommation 6t le prix du gaz à partir du lr août. Les abonnés peuvent, continuer à consommer 1/3 de la consommation du mois de mars au prix de fr. 0,25 le m. c. Au delà do cette quantité, le prix est fixé à fr. 1,25. Si la consommation mensuelle autorisée au prix de fr. 0,25 est dépassée de pl*s de 25 ?/„, le eompteur sera fermé pendant 7 jours la première fois, pendant 14 jours la seconde fois, définitivement la troisième fois. La Commandanture se réserve à elle seule le droit d'accorder des autorisations dérogeant au présent règlement. Des modifications de la part dn service du gaz sont strictement défendues. Les autorisations générales pour hôpitaux, cuisines populaires, boulangeries restent valables. Les pharmaciens et médecins obtiennent l'autorisation également. Ils peuvent consommer 1/3 de la consommation de mars à fr. 0,25 le m- c. et le reste à fr. 1,25. Les hôtels et maisons particulières où sont logés des militaires allemands payent le même prix que les autres abonnés, mais peuvent consommer les 2/3 de la consommation de mars à fr. 0.25 s'ils fournissent la preuve que Peaiileton éu JourntU de Gand. 290 Le Comte DE MONTE-CRISTO PAR ALEXANDRE DUMAS — Tiens, bon Barrois, dit la jeune fille, prends, car je vois que tu couves des yeux cette carafe entamée. — Le fait est, dit Barrois, que je meurs de soif, et que je boirai bien volontiers nn verre de limonade à votre santé. — Boi* donc, dit Valentine, et reviens dan» nn instant. Barrois emporta le plateau, et à peine était-il dans le corridor, qu'à travers la porte qu'il aTait oublié de fermer, on le voyait pencher la tête en arrière pour vider le verre que Valentine avait rempli. Valentine et Morrel échangeaient leurs adieux en présence de Noirtier, quand on entendit la sonnette retentir dans l'escalier de Villefort. C'était le signal d'une visite. Valentine regarda la pendule. — Il est midi, dit-elle, c'est aujourd'hui samedi, bon papa, c'est sans doute le docteur. Noirtier fit signe qu'en effet ce devait être lui. — Il va venir ici, il faut que monsieur Morrel s'en aille, n'est-ce pas, bon papa ? — Oui, répondit le vieillard, — Barrois! appelaValentine; Barrois,venez! On entendit la voix du vieux serviteur qui répondait : — J'y vais, Mademoiselle. — Barrois va vous reconduire jusqu'à la porte, dit Valentine à Morrel; et maintenant, rappelez-vous une chose, monsieur l'officier, c'est que mon bon papa vous recommande de ne risquer aucune démarche capable de compromettre notre bonheur. — J'ai promis d'attendre, dit Morrel, et j'attendrai. En ce moment, Barrois entra. — Qui a sonné ? demanda Valentine. — Monsieur le docteur d'Avrigny, dit Barrois en chancelant sur ses jambes. — Eh bien ! qu'avez-vous donc, Barrois ? demanda Valentine. Le vieillard ne répondit pas ; il regardait son maître avec des yeux effarés, tandis que de sa main crispée il cherchait un appui pour demeurer debout. — Mais il va tomber ! s'écria Morrel. En effet, le tremblement dont Barrois était saisi augmentait par degrés; les traits du visage, altérés par les mouvements convul-sifs des muscles de la face, annonçaient une attaque nerveuse des plus intenses. Noirtier, voyant Barrois ainsi troublé, multipliait ses regards dans lesquels se peignaient, intelligibles et palpitantes, toutes les émotions qui agitent le cœur de l'homme. Barrois fit quelques pas vers son maître. — Ah! mon Dieu ! mon Dieu ! Seigneur, dit-il, mais qu'ai-je donc?... Je souffre... je n'y vois plus. Mille pointes de feu me traversent le crâne. Oh ! ne me touchez pas, ne me touchez pas ! En effet, les yeux devenaient saillands et hagards, et la tête se renversait en arrière, tandis que le reste du corps se raidissait. Valentinne épouvantée poussa un cri; Morrel la prit dans ses bras comme pour la défendre contre quelque danger inconnu. — Monsieur d'Avrigny ! monsieur d'Avrigny ! cria Valentine d'une voix étouffée, à nous ! au secours ! Barrois tourna sur lui-meme, fit trois pas I en arrière, trébucha et vingt tomber aux pieds : de Noirtier, sur le genou duquel il appuya sa main en criant : — Mon maître ! mon bon maître ! En ce moment monsieur de Villefort, attiré par les cris, parut sur le seuil de la chambre. Morrel lâcha Valentine à moitié évanouie, et se rejetant en arrière s'enfonça dans l'angle delà chambre et disparut presque derrière un rideau. Pâle comme s'il eût vu un serpent se dresser devant lui, il attachait un regard glacé sur le malheureux agonisant. Noirtier bouillait d'impatience et de terreur ; son âme volait au secours du pauvre vieillard, son ami plutôt que ion domestique. On voyait le combat terrible de la vie et de la mort se traduire sur son front par le gonflement des veines et la contraction de quelques muscles restés vivants autour de ses yeux. Barrois, la face agitée, les yeux injectés de sang, le cou renversé en arrière, gisait battant le parquet de ses mains, tandis qu'au contraire ses jambes roides semblaient devoir rompre plutôt que plier. Une légère écume montait à ses lèvres, et il haletait douloureusement. Villefort, stupéfait, demeura un instant les • yeux fixés sur ce tableau, qui, dès son entrée j dans la chambre, attira ses regards. | Il n'avait pas vu Morrel. ï Après un instant de contemplation muette i pendant lequel on put voir son visage pâlir et ses cheveaux se dresser sur sa tête : — Docteur ! docteur! s'écria-t-il ens'élan-çant vers la porte, venez ! venez ! — Madame ! Madame ! cria Valentine appelant sa belle-mère et se heurtant aux parois de l'escalier, venez ! venez vite ! et apportez votre flacon de sels 1 — Qu'y a-t-il ? demanda la voix métallique et contenue de madame de Villefort. — Oh ! venez ! venez ! — Mais où donc est le docteur? criait Villefort ; où est-il ? Madame de Villefort descendit lentement ; on entendait craquer les planches sous ses pieds. D'une main elle tenait le mouchoir avec lequel elle, s'essuyait le visage, de l'autre un flacon de sels anglais. Son premier regard, en arrivant à la porte, fut pour Noirtier, dont le visage, sauf l'émotion bien naturelle dans une semblable circonstance, annonçait une santé égale ; son second coup d'oeil re :contra le moribond. Elle pâlit, et son œil rebondit pour ainsi dire du serviteur sur le maître.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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