Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 11 Mai. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5dz78/
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Lundi H mai I91-'i 5 centimes le siuméro 5Sme année - N° 131 JO URNAL DE G AND ABONNEMENTS : RÉDACTION & ADMINISTRATION : " [ ANNONCES . 0MMQ0I: 16trwoiparu;7-60iraiiwro«rrfXMto; 4 tram poor trato Mta ^ fUJK FLANDRE. & GAND Pour (étranger, k port «n tu* T4LÉPHONw 6«b •• »'** »" b* 4» la dernière page do Journal. De-ci, de-là I iuftn - « n'est P33 tl-0P tôt ' — on va H,„riuie déûence relative fleurir dans jua; ■ jvj, et si nos esprits sont encore parfois B,^lés par de coupables pensées, iiiis ne ■seiwt plue choqués par des visions déplai-Biofc, si toutefois l'exemple de certains ■ j bruxellois fait école. Et il y a lieu, ■«ries, (ta Je souhaiter... I liais lisez plutôt oes réoarifortanles mou- I Bruxelles possède, $ l'avenue de la Toison H .Oi. an couvent de Carmes déchaussés. ■ semaines, relate ie Pourquoi Hp">un de ces pères. t es répandus dans l'aris- Bail» du quartier Louise t tun sermon, vio- ■ [onlre les femmes décolletées par le haut H'[<:e pulente baronîîe prit la chose du mau-Hnéittéet écrivit au supérieur que si l'on de-l.-'.l -m pied 4 elle à travers les fins bas de quelle Porte et si quelqu'un pouvait en K offusqué, beaucoup de (emmes. par contre, ■1.41, de leur côté, offensées de voir leurs ré-H, âis pires aller les pieds totalement nus. H fs RR. Carmes ont eu p->ur de voir déserter ■ tolisé aux h -rribles bariolages par les da-Ktichlc» et. depuis quinze jours ils portent HeWs bas de laine noire. ■ Défait, il fallait, si l'on peut dire, un joli Hssit aux Révérends pour oser, e.n l'on ur-■rf.*. élever la voix. S'il y a quelque chose ■ai offense l'harmonie universelle et la rao-H; supérieure en mortifiant l'esthétique, ■1-it le spectacle, non d'une fine cheville de ■. I femme entrevue à travers un soyeux ■ ., arachnéen, mais celui des vastes pieds Ht&ieux et des orteils quadrajigulait-.es — ■gemment, étalés dans leur fruste simeé-Hr de quelque oongréga.niste sMigulm et ^pii soigné. El la protestation de la baron-Kesl l'expression de l'élémentaire logique. K:^ prédicateurs laissaient tranquilles les ^Eives petites femmes qui, dans la traver- de cette vallée de larmes, veulent, par ^■ïuisme, offrir aux prochains d'innooen- ■ distraction? 'fls s'épargneraient de ^Bi-ases mésaventures que. pour le plus ^B-:rl bien de l'hygiène puiblwua nul ne ^Kiid'ailleurs regretter... *% I tes grands de la terre ont bien de la pet' ■(4 trouver la sincérité autour d'eux. On H si accoutumé à farder la vérité à leurs qu'on maquille même la nature là ils doivent passer. ■ P:,terai:ine fit jadis pousser des villages ■ffiieiels, peuplés de figurants enthousias-K. sitr les pas de la grande Catherine qui Biilnit les déserts méridionaux de son em-B'- Ces facéties théâtrales viennent de se ■produire en Allemagne au profit du kai- K L'insolite invention de ses Thurifé-^■'res nous est en ces termes signalée Mit le Matin ; ■'mperew- assistera samedi h une manœuvre MfrEpis ra 113 163 Vosge3' non ,oln dfts ■BMdiits de la garnison de Colmar sont oc-■jj«cBellement à frotter aven des br.w.s de les rochers où l'empereur .se trouvera ■ i»erver i«s opérations. Ces rochers son \ nettoyas au savon noir, puis lavés ; ! ^■v.6 eau, enfin recouverts de mousse pour j donner un aspect agreste. ■adiré que ce site des T rois-Epis est nature! un des plus beaux des Vosges ! ^■Savonner ies rochers, passer ie graniî ^•ripolin. épousseter les paysa'ges de la ■rte est une trouvante de courtisan qu'on ■Mit pas encore égalée. Sera-t-elle du de Guillaume II? qui fait la parure d'un site sauvage la patine harmonieuse des vieilles ^Pjres, et sans doute aura-t-on doté les w.{r3 ainsi outragés d'une laideur pi-qu'il» n'avaient certes pas méritée, de même, le gaillard qui a fait le serai! <J)ien étonné si, au lieu de le on lui administrait quelques sc-»je3 de forteresse. Et celui-là, par ne les aurait pas volées... V Poullet, notre joyeux ministre de f;- i tion selon l'Eglise romaine, fera dl'se mettre sur ses gardes. Il a de la ^»!"irence Rien qui le menace directe-' son émule est son collè- ■ Autriche, tout simplement. Ecoutez Mue nous en dit la Dépêche de Tou- ^E£S,e (ie ^instruction puisque autrichien ■ua„,2™ser' Pour l'enseignement secondaire. H. zoologie récemment paru. llJi.reproche de n'être pûs con-la doctrine de Notre Mère la Sainte Pas dû dire que la pensée ■S!!®? certaine façon du oerveau. w ?ura l pas dire que l'homme se ■f^Jifs. vertébrés. ■t J4*} à l'image de Dieu, l'homme •'s ie règne animal, une place distino- d'ail^urs, est que le manueJ Kïf'f imprimerie catholique, qu'il ■ ifi°tetl0n ^ évêques..r fôt 1 œu\Te. d'un religieux I ^ Prouve que la science, en prendre des précautions sin-■i'j i Jr, °^r énoncer une vérité, ant^iî0?oxie ne a Pas préalable-^Ê" on'à 'i- Auss^ les maîtres ■ J £ ?e. ilI^iter aux choses qui, de ■^%p L n' touchent à l'exercice du Km^ aux pratiques de la foi. C'est Pt J* B* .^sonnais de tout subor- Belgique ^Ue n°US 811 80mmes' ^Bne ï a ^abUssement d'instruction le' on' au* dernfères composi-B^auïïu88011! ^'histoire a bien de-■echevAohJ6^ wlu,î donner les bornes ■ ftSZlîé,de Malines... ■ ^ ^r^anC0?lleman(Je' Ia 8itua- ■ Ports européens, par ■^Ufipflhiaf i eiïîm0nt de9 notions ■K Et lo n ? 0 de réponse de-■^^ment pro'e88eur d'Arlon mérite de ■ Fou, n , la ^0ur d'assises auront de J? une ?es actualités impor-■^t-nni sem&in6, et les jurés ^ i! ■rrent L f?Uu0nt Ri(^Sé six Jourâ d.v^ant ■^a,nf n! / d'avoir bien mérité de ■ 'ire on . acceP^é la corvée avec ■' Joiirrio'«k 01,1 elle ne soit Pas souvent I été ahl ?-,noi,s-1 s ont été P^ients, «Mali!», ils ûut été diatreUL El certes cette dernière qualité a sa valeur, j en juger par catte histoire de circonsfano que raconte la Chronique : l'Ue vient de se passer à Vesoul. Le procureur aux assises, avait requis la peine capitale à U vh *;aP?0 loie 4 un bon juré, qui aime les solution: rapines. Si bien que, durant une suspension d'aïui °" ^ence, le bon juré accrocha dans un couloii I avocat et lui tint ce langage Ingénu : « Ma con ne vicuon est. faile ; soyez donc bref ! » ai. L'avocat le fut autrement que ne le souhaita* ns f , ^ juré : il raconta la pel le histoire, deman-innt, ranime de drnit, le renvoi A line autre ee» ' V"n,'. ? J:'"cs d"rent accéder a In demande île 1 avocat, sans égards pour ce pauvre juré ai- eoiinahlo seulement i!«. trahir sa pensée intime (1 avouer que les plaidoiries des robins 11 s'en >n '-'Che, et qu'il veut hen faire tomber une tête pourvu que cela ne .dérange pas Irop longtemps q! ses ariaires... is- La consigne pour un juré est de savoir o- «ouffrir en silence, et comme dit la chan-ut son, de se taire sans murmurer. Et s'il ne goûte^ pas l'éloquence lorsqu'elle ris-Que de s'étaler, qu'il sache encore réser-ie ver son opinion jusqu'au moment de sa :n libération définitive. S'il compare sa caii-'e, tivité momentanée à celle de l'inculpé, le é- juré doit reconnaître qu'il a le Iron bout. Et, ne l'oublions pas, on a vu des cas où a_ l'accusé était innocent. nt * • • r- t-^01cl que la ®avonjiette à vilain fonc banoe encore, et, cette fois, de la façon 1; 0- «n mmt *1.°® ri'est P^'3 x,n ba" n- mai' e, ,eC0'mle T™ 10,11 f,ait de sa dernière vie ix .•p^„S®tte v^lime. c'est- M. Woeste, c'esl lEmnnenoe \ erte, c'est l'Homme néfaste er _s personne, (pu a, comme on sait, rendu d< m grands services au pays... t ^Aussi bien, si son influence a si forte-ment contribué à faire rétrograder lia Re'-e" ep'",e trf,,nle ml3' 9Ur 1,1 voiia du =s ^ °r • nu' ne songera, parmi oeux aui r- partagent pas ses idées, à niiier l'autoi ir -de son talent et de son caractère. Et, pt< semeint, le ridicule die l'anoblissement a ],g parait plus flagrant d»ans le cas d'un hoi i.s q.ui, mieux que tant de ses copains de ie arone, friands de ces faveurs anaciiro'i qu«es, pouvait se passer de ce lruslre arli ciel, qui ne peut impressionner que les 1 dauds. M. Charles Woeste est une fie1 suffisamment carnctérLstique, dans la • et- politique, pour que le titre de comte )n puisse foii conférer qu'un agrément sup r« Hu et d'ailleurs plutôt comique, dont il ' là mieux valu qu'elle demeurât privée. Qu iim nous la gûle pas en l'assimil-ainit a. es nu Mi lés fraîchement armoriées qui s« s- pour son parti un ornement si réjoiiissa ui I ECHOS é- Le rouge est mis. — De belles oranges, ma bonne dame... Et. surtout qu'elles soient iA bien sanguines... Que de fois avons-nous entendu cette e phrase devant la voiture de Crainquebille a Et combien de fois, nous-mêmes, nous -, sommes-nous extasiés, au dessert, devant ; la savoureuse couleur rouge de la « belle n valence » I Hélas ! il faut déchanter ! Un de nos il confrères, se trouvant tout récemment en Sicile, a eu vent d'un commerce ingé-1! nieux. Rencontrant dans le chemin de fer la un voyageur en couleurs et produits chimi-n ques. il apprit que toutes les oranges de II* Syracuse recevaient, avant d'être expédiées, une préparation rubiconde, sous l'espèce d'une très fine injection. Le li-■s quide, inoffensif, bien entendu, ainsi in-is troduit, se répandait rapidement à travers 1- le fruit : d'où les n sanguines ». Voilà qui va faire réfléchir les ama-e teurs. e ww Les k femmes sauvages ». Les terribles "suffragettes» viennent d'organiser une fête dans Hv-de-Park,— sur la Serpentine Rive?, — l'équivalent dès lacs du bois de Boulogne...A un signal donné, les suffragettes ap-, parurent en costume de bain sur différents \ points du rivage et se précipitèrent vers ; les bateaux, suivies par les policemen sachant nager. Ceux-ci n'avaient pas pris le temps de se dévêtir et avec leurs cas-ques en cuir bouilli, ressemblaient à des phoques. Ce fut un tableau des plus joyeux ; les suffragettes aquatiques en ont 3 tiré une publicité énorme telle qu'elles se proposent de recommencer incessamment. Leur projet ne saurait tomber à l'eau I e m* s Le sommeil des anfaints et des adolescents. s On sait dte qiuielle importance est le sommeil pour la croissance et ' le développement normal de l'enfant et de H adolescent. Mais on ne possède enoore j que peu de renseignements exacts sur les ! conditions de sommeil des écoliers et la durée effective dte leur sommeil. .Voaoi guelques Midicationa fort #uages-i ves concernant les cuiiditiojis de ^umineil enfamts : , Berahard a constaté que, siUir 6,651 éoo--ts beirlinoLs. ûgés de six à quatorze ans, î a tiers seulement couchaient seuils dans ir lit ; la plupart partageaient leur cham-i o avec de nombreuses autres personnes ; ; p. c., avec quatre personnes ou davan-ge.II i ^fouille d'une enquête récente faite par oudiloux et portant sur 450 enfants de lisse, <le Frunoe, de Belgique et d'Al'e-ugne, que 426 seulement couchaient seuls ma le.ur liit. Les autres dorment deux, ois et quatre da«s le même lit. Quant à ceux qui dorment avec la fe-Ire ouverte, ils sont très peu nombreux : 1 suir 450, soit 9.1 p. c. A propos de la d'urée moyenne du som-loil suivant les êges, cette enquête a don-les résultais que voici : f ans, 11 h. 5 i. ; 8 ans, 10 h. 44 ; 9 ans, 10 h. 30 ; 10 ns, 9 il. 45 ; 11 ans, 9 h. 48 ; 12 ans, h. 38 ; 13 ans, 9 h. 21 ; 14 ans, 9 h. 12; "> ans, 8 h. 23 ; 16 ans, 8 h. 20 ; 17, 18 ,1 I 19 aine, 8 h. 10. M est intéressant de constater que oes ;i SsuHtets concordent d'une façon très étroi-,1 ■ avec ceux publiés l'aminée dernière, aux e 'ats-Unis par Termam et Hocking, à la c ite d'une enquête poursuivie obez 2,092 i jets de 6 à 20 ans. Vo-ici ces résultais : de 6 à 7 ans, 11 h. ;t 11 m. de sommeil cm move.ninf : 7 ti 8 ans, i Jik- m.a- m 4. Ui i lil ance 10 h\n3J 10 h 11 ana* 9 h■ 56 : 11 à 1 ans, 10 h. : 12 à 13 ans, i) h. 36 ; 13 à 1 •ins, 9 h. 31 ; 14 15 ans, 9 h. 0 ; 15 h lf peur, ans, 8 h. 54 : 16 à 17 ans. 8 h. 30 ; 17 à 1' tk>ns anS' ® ^ î étudiants," 7 h. 47. 3'aiiu ww uloir TT con- Line collection de faux. On vendra, cas jours-ci, à Lon u'tait dres, unie collectâon «de faux. L'évé iian- ^ nement n'aurait rien de commu-n, s ^ ^ s as;i,ssjait de toux avérés et vendus anue comme tels. ïrr.e! ^er*s 'du dix-huitième siècle, ur s'en certain William Henry IraLand, fils d'un tête, anrtiiq.uaiire et allors Agé de diix-sept ans >mps prétendit avoir découvert des manuscrit? et autres reliques de Shakespeare, et les voir plaça richement. Les manuscrits étaienl lan- de premier ordre : il y avait un contrai s'il ou poète aivec son éditeur Condell, "des ris- fragments inédits, des variantes des ou ser- vrages connus : l'authenticité en était éta-sa bfe par une let.tire de 1604 trouvée dans le.< cap- papiers 'd'un grand'père d'Ireland. Les , le reliques n'étaient pas moins précieuses °ut. dans la même succession, Ireland avait ou, trouvé urne mèche d'Anna Hathaway, In femme de Shakespeare. A force de chercher, H découvrit même une tragédie posthume qu'il fit jouer à Drurv Lame. F.,Ile enthousiasma Sherjdan : le critique Ma onc- |nne, plus méfiant par état, refusa d'y re rc>rl!ln,tre la manière du grand homme et. ,u môme coup, fit les rvlus fortes réserves sur <les fragments du Roi Lear et d'Ham-. 'et, ainsi que sur des lettres de Shakes-.est ocane à sa femme. Ce fut l'oMet d'une dis , rf'L cnssion qui dura Jusqu'en 1796. où Ireland, on ne sait pourquoi, se décida fi publier lf f catalogue des manuscrits anitihantiques du Rai" naître, et à faire l'aveu de ses faux. " I.a brochure d'Ireland est dievanue as . <ez rare. Tin exemplaire en est joint fi la collection Hodgki.n, qui va être vendues. <"/ RMe contient tous les faux d'Ireland ol d'autres curiosités littéraires. On verra " avec intérêt si les faux authentiques se loi vendent aussi bien que les douteux. roi v*** rl L'Europe va devenir une Ile. ' C'est un géologue allemand, nom- r mé Goelsche, qui le prédit. Depuis une certaine période, de grandes crevasses se sont produites dans F le continent. C'est ainsi que l'Islande et la Scandinavie furent séparés die la Soan- 11 dinavie et qu'un chenal se forma entre a 1 Angleterre et le reste du continent. La ien- dançe ù la formation de crevasses existe encore, et le savant allemand prévoit le J^ur où la mer pénétrera dans les régions de l'Oural et s'étendra de la mer d'Aral vers le Nord, à travers les steppes Kuighii-jusqu'à l'embouchure de l'Obi et l'Océan Arctique, faisant de l'Europe une lie Heureusement qu'il y a l'aviation et que nne ce serai pour nos neveux, un jeu do surent voler les Ilots. La note à payer. Pucciini — toute la musique ita- ° 's tanne, le bel canto et les flonflons Piiccini travaille ac- ( uellemient à une opérette « française » m.a „-?tt 1&vret a été commandé à un Autri- nos chien, i«T- opérette, l'Hirondelle, M a été 5 • oommandée par un riche homme d'alfaires, mi qm ?sP,ère réaliser un gros bénéfice en re- de Ifndfnt. rœuvr« terminée : c'est almsd que u d audacieux marchands achètent, au prm- oik récoltes qui ne mûriront peut- uus etre jamaig. in- „ L'homme d'affaires s'est conduit... en ers ™ ie; £n comim,andamt la partition, il a versé a Puccini une « avance » de 250 000 francs. Et le musicien ne s'est pas trop la "a prier pour acoepter. Le si bémol est hors de prix cette année. »vv* ien- T Hy- Les grands éditeurs, -e- ^.lle histoire autlientique, et îlo- . vraiment suggestive, est racontée hi t O'Coimor, M. P. dtas le T. P. 's Weehhj. A l'épique où il nts était encore un pauvre petit maître d'école ers jsraehte dans Whitechapel, M. Israèl ien ^angv\ ni, le célèbre écrivain et auteur dra« >ris ^tique, envoya un jour une de ses poé-,ag_ sies à 1 un des plus grands journaux de des i^ew-York, que nous ne nommerons pas lus afin de ne pas ajouter à sa réputation. La ont P^'Sie fut naturellement renvoyée à l'au-se teur par le premier courrier. M. Zangwill :iit. Itu' son- œuvre dans un tiroir et n'y pensa plus. r Des amnées se passèrent Les Entants du Cheito — le plus joué de tous les drames des 1ul furent jamais — et bien d'autres pièces remarquables, sans compter les livres de est controverse, les romans et les poèmes d'Is-et rafil Zangwill avaient mis l'auteur au pre- mier rang des écrivains-penseurs. >re Un jour, en cherchant dans ses tiroirs, les Zangwill retrouva la poésie de jadis, et la ia renvoya... au même journal. Quelques jours après, il recevait un cablogramme lui es- dlemandant la oession des droits d'auteur pour le monde entier, moyennant un prix le" fabuleux. Et, la réponse reçue, le grand journal, protecteur éclairé des arls et de fr la littérature, fit afficher partout dans New-York, en lettres colossales : l;ns « Le... publiera dans son prochain nu-m; méro une poésie nouvelle de l'illustre Is-3 > raël Zangwill ». ' an" Et le « prochain numéro contint, non seulement la fameuse poésie jadis repous-5^r sée avec dédain, mais encore une critique de ullra-élogieuse d'icellr l'e- uls ■ ■ l Les ioiivolies Tenues DANS L'ARMÉE >m- 01' Le Moniteur a annoncé que le roi a signé, le ■ *: 2 mai. un arrêté coordonnant et codifiant les AU descriptions éparses des uniformes des ofliciei-s ns, généraux et des officiers ou assimilés de toutes 12 ; les armes et de tous les services. 18 Ce document, qui forme une brochure de soixante pages, est à l'impression ; il donne avec les détails techniques ies lus circonstanciés les descriptions des tenues do l'état-major général, des a.des de camp et officiers d'ordonnance du lux roi et des princes de la famille royale, du corps la de l'état-major, de l'infantei :e de ligne, des gre-092 nadiers, carabin ers et chasseurs. <lu génie; de la cavalerie 1er, 2e, 3e. 4e et 5e lanciers (il ^ n'est plus question de hus-ards) ; dos cinq régiments de chasseurs à cheval, de l'artillerie, du ' corps des transif^rts, des divers services de l'ar-indu wulU . Le document décrit aus^t — à un miliiiiicu-e i à pi-3 — • les objets se rapportant aux uniformes: 3 à 14 képi, marques distinctives des grades,-bonnet î lfî de police, « portefeuilles », gants ,épauLiéres, r à 19 patu-s d'épaules, etc.... En attendant que la brochure paraisse, nous croyons intéresser un grand nombre de nos lecteurs en leur énonçant qu© l'arrêté royal du 2 mai contient ies dispositions suivantes : L'infanterie conserve pour la grande tenue Lon- la tunique actuelle à deux rangées de boutons L'ôv-é- dorés ; elle se porte avec les épaulettes dans la un un lign€' les 6Paulettes et les fourragères aux gre-pn i ' nadiei's, les fourragères seulement dans les régiments de carabin ers et de chasseur* a pied; font encore partie de la grande tenue le ceintu-, un ron en galon d'or et la dragonne ù gland d'or, d'un Les distinctions s'etablissement comme suit : ans, Infanterie de ligne : drap de fond bleu de roi. iscrits collet gris-bleu encadré d'un galon de poil de a* jps chèvre noir; grenadiers: . ap de fond bleu de , . . ixxi, collet écarlate, gienades brodées or; clias-taient seurs et carabiniers : fond vert foncé, collet du >ntrat même drap de fond, les parements garnis d'un •des passe-poil jonquille ; génie : fond bleu de roi, s ou- collet velours noir, passepoil écarlate. t éta- Punique se p<- t, aussi en tenue de ville ns i,ps avec le ceinturon de cuir verni et les épaulières T en tissus d'or métallique rayé de soie de cou-i-.es leur distir.ctive et portant le monogramme Jses : royal, en or et émail pourpre. avait En campagne, l'officier d'infanterie porte la ^ la vareuse ù une rangée de neuf petits boutons, cher- dessinant) la taille ; collet droit ; le dos orné «le , deux soubises passepoilées de drap d stinctif. Pattes d'épauies en drap de fond d;i vêlement, l ->e bordées d'un passe-poil de drap dislinctif et por-1 Mn- tant le numéro du régiment ou l'attribut brodé y re- en soie de couleur distincte. ie et. ^es galons du grade sur les manches sont sup-erves Primés et remplacés par des étoile^ dorées au r r COlîet. HOin- Ceinturon cru cuir fauve porté sous la vareuse; akos- gants «tan »; bonnet de police «portefeuille», p dis- La description de 'a coiffure de campagne pa-iland, raitra ûicessamment. i-er le La cavalerie garde son dblman, son spencer à ig brandebourgs d'or pour les grandissimes tenues. Guides: drap de fond vert foncé; drap distinc-tif amarante ; chasseurs à cheval : fond bleu de 'e «s- roi, drap dislinctif, écarlate ; 1er, 2e et 3e Lan-In ciers : fond bleu de roi, drap distinctif, ama-dues. ran te ; 4e et 5e lanciers: fond bleu de roi, drap d e! distinctif, blanc. verra Pour la petite tenue le même dolman à brande-' bourgs noirs. En campagne, la vareuse à pattes d'épaules du drap de fond et du drap distinctif de l'arme. L'habit de l'artillerie, est — on le sait — supprimé. La tunique h deux rangées de boutons en le. drap bleu de £pi passepoilée d'écarlate se porte nom- en grande tenue avec les épaulettes et les fourragères : en tenue de viV.e avec les épaulières. dp La tenue de campagne ou de travail est la 'dans vareusr avec pattes d'épaules. u®116 Le b .uton et u galon du corps des transports et la sont en or : ceux de la gendarmerie en argent Sdan- La maréchaussée, elle aussi, garde la tunique entre bleu de roi à passepoils écarlates pour la grande i Ien- tenue, ainsi que ses aiguillettes : en campagne îxiste e^€ 1^ vareuse. '•4 i(î MM. les officiers ne sont pas absolument con-<! tents de ces nouvelles modifications. On leur Fa i IûiSsé entendre au ministère de la guerre i Aral qUe j,a tenue essayée il y a deux ans serait défi lighiz nitive. Voici qii'wi modifie encore la grande te-)céan nue. C'est le roi, parait-il, qui l'a vou'ju ainsi, estimant que la vareuse n'était pas assez esthé-t que *i(ïue Pou,r les revues et cérémonies aux- sur- (IU0'S i'-irticpent l'armée. , Oraison funèbre î ita- fTc. trop hâtive aise n \uit.ri- Vous ne le saviez peut-être pas, mais en a été France, les derniers radicaux sont en train aires, de disparaître, dévorés par les socialistes, ■n re- Le XX' Siècle en faisait la démonstration ii que pérempioire mercredi dernier. Et, pris prm- d'une tendresse aussi subite qu'inattendue peut- pour les libéraux et les radicaux de Belgique, il mettait en garde ceux qu'hier en- .. en core «1 traitait en ennemis implacables, il a contre un aussi funeste sort. >0,000 Mais quoi? Qu'est-il arrivé? Quel esl p f;;. cet étrange phénomène qui se serait produ à notre insu ? mnée. Ces socialistes ont gagné des voix aux élections du 2i avril et, aux ballottages de dimanche 10 mai, ils gagneront des su': ges, le tout — d'après le XX' Siècle — au e[ détriment des radicaux. ontée L'augmentation des voix socialistes esl . p, indéniable. Elle est due surtout ù la netteté où il des déclarations des candidats collectivistes 'école en C0 qui concerne la toi de trois ans et la Israël réforme fiscale. Mais il suffit, de consulter ■ dra- 'es statistiques publiées par plusieurs jour poé- naux français, el notamment par le Temps, ix de P°ur constater que la plupart des au! i pas partis en ont p A t i, plus particulièrement i. La Fédération de MM. Briiand, Barthou et M ' l'au- lerand et les candidats radicaux qui se s<" igwill montrés infidèles nu programme die Pau ?ensa M- Briand lui-même a perdu plus d'un ni i lier de voix et u failli, pour la première ts du 'ois, f-lre mis en ballottage ù St-Elienne ames M. Millerand, lui, n'a passé que grâce au lièces concours avoué des réactionnaires de sa !s de circonscription. d'Is- Le succès de la Fédération dite dies gau pre- ches, le grand espoir des nationalist<,s,et des cléricaux de France et d'ailleurs, a été, roirs, du reste, des plus médiocres. Le correspon et la da.nt parisien de l'Etoile Belçie, Louis Mau Ique* rice, peu suspect d'hostilité à l'égard de la ie lui politique briandiste, vient d'écrire ces li-uteur gneî caractéristiques : « Vous ne savez prix peut-être pas que ta Fédération des gauches fra.nd est «empoisonnée » par le résultat des é!ec ît de tions de dimanche dernier? Insuccès sur dans presque toute la ligne et, bien certainement, four noir pour le ..econd tour. Bien sûr, i nu- mm. Millerand, Briand et Bartiiou ont e Is- franchi h.Mirews'.'mer.t le lossé 7 Mais les autres ? ILs ne sont pas vingt à les bien non compter n. 3ous- pas vingt? Le résultat est maigre. Aussi, tique Louis Maurice annonoe-t-il que M. Briand songe à « plaquer » MM Barthou et Milte-rond, ce qui est de notoriété publique à Paris. Mais le pourra-t-il ? nrt*» Le XX' Siècle prévoit aussi que, diman-IH.\ che prochain, les socialistes vont enlever un grand nombre de sièges aux radicaux. En «st-il bien sûr ? Sans doute, des radicaux, pratiquant la politique de la discipline républicaine au second tour, qu'ils lé. le ont toujours préconisée, se sont désistés d les en faveur des candidats socialistes qui ouïes avaient obtenu plus de voix qu'eux au pre. mier tou.r de scrutin, mais, par contre, de e oui- nombreux socialistes se sont désistés pour avec des candidats radicaux par mesure de ré-a tes eiprorité. Et, grâce ti cette tactique, le bloc léral, des gauebea va infliger dimanche aiux ré-:e du actionnaires de toutes miances une nou velle et retentissante défaite. Nous osons 5 -(te en faire la prédiction dès aujourd'hui sa,nj rs (il craindre que les événements viennent noui régi- - donner un démenti. Comme au temps di) : e. du buuJangisme, comme au temps de l'affaire i i l'ar- I Dreyfus, l'effort de la réaction va être e» J .» rajeé - — — — — " iic-u-e Et si l'on persiste à prétendre que le soi, mes. ciahsme va dévorer le parti radical, paroa 'l'1'1 quelques candidats radicaux se sont p ^ Sl effacés devant des candidats socialistes, t nous no pourra-t-on en dire autant des parti» r nos clérioaux et conservateurs ? Car, chose ou- k royal rieuse, et que le XX* Siècle cache soàgneu- a s : sement è ses lecteurs, dans un certain C tenue nombre de circonscriptions, des candidats ci ns 1la 30C'alis'es refusent de s'incliner devant le o gre. mot de leur parti et escomptent passer dl- si is r,. manche grâce à l'appui des voix cléricales n d ; qui leur ont été promises. C'est la seconde iintu- fois que ce fait se produit. On désigne sous o ci'or. te nom de « mal élus », les socialistes qut g ont bénéficié de ces opérations louches, n il de Faut-il citer des exemples? de A Lyon, M Arnaud, socialiste-unifié, p, chas- maintient sa candidature contre M. Auga- a ;l du gneur, républicain socialiste, bien qu'il p d'un n'ait recueilli que 3.520 voix contre 1 an-1 r°w cien maire de la ville, qui en a obtenu 5,300. Il ne peut passer que grôce aux 2,000 ières v0'x c'u' son^ Por'^e3 au premier tour sur co,,. un candidat clérical, M. Gaillard, qui s'est mine désiste en faveur du socialiste-unifié. En Saône-et-Loire, M. Théo Bretin, so- L tons" cialiste-unifié, après une campagne de ie de premier tour ultra-modérée, refuse de se ictlf. retirer en faveur du radical-unifié, M. Ro-nent, bin Perrier, bien que celui-ci ait obtenu plus por- de 1,400 voix de plus que son compétiteur. irodé M. Bretin escompte, lui aussi, recueillir |, les voix d'un clérical, M. Ninot. -SUau ^ans 'e Santal, M. Fernand Brun, un |i a radical-unifié, obtient, au premier tour, ■; se; 5,730 voix. Derrière lui venaient : un réac- 1 ». ' liminaire portant l'étiquette de l'Alliance ' i pu- démocratique M. Batail'e (3,114 voixl ; un 1" socialiste-unifié, M. Tourloutou (1,073), et m 'er a lln vague républicain de gauche, M. Serres Dl ■Une- Et qu'arrive-t-il ? l e réactionnaire H, (-]0 se retire avec 3,114 voix; de même le va- P ia„. gue républicain de gauche avec des 1,68!) Ii< ama- voix : et tous deux se désistent pour l'uni- 'j) drap fié, M. Tourloutou, qui en a 1,073 ! ( Même situation, ou situation semblable mue- j Lorient, dans l'Allier, à Muret, dans la -, iules Haute-Garonne. Rien entendu, le parti so-,.nie_ ciatiste ne saurait être rendu responsable i s„p^ de ces défaillances individuelles, puisqu'il is en les a désavouées. Mais raisonnant fi la lorte façon du XX' Siècle, nous permeltra-t-on Jrra- de dire à notre tour que le socialisme est ' en train de dévorer le cléricalisme 1 Le t ' 1(1 monstre menace donc d'engloutir tous les „ )nrt. oartis ? n -ent naissons a û autres ces enfantillage». . Peut-être même serait-il plus exact et plus f : . |uste de voir d.ms l'attitude actuelle du agne parti socialiste fiançais, une concession à la politique radicale. Voyez ce qui se passe " cou- dans le Nord, forteresse du marxisme. leur Dès avant le premier tour, socialistes et défi radlcal« avaient conclu une entente en vue e te- ralliement à gauche aux scrutins de bal-.ir.si, 'ottage. Et M. Jules Guesde, lui qui ne ces- " sthé- 9a Je dénoncer la politique du Bloc, n'a pas " aux- protesté, quoique élu au premier tour. N'est-ce pas l'aveu que seule la politique radicale est possible en France et que cette ." politique, loin de mourir, est plus vivante ' que jamais ? C On s'en apercevra bientôt. Ce ne sera i pas M Briand, avec son petit groupe, qui reprendra le pouvoir, même si le con- J° cours de toutes les droites lui est acquis, f. En dehors des radicaux, aucun groupe ne disposera d'une majorité parlementaire s en dans la nouvelle Chambre. Aussi verra- » raul t-on, dès les premiers votes, ceux qui s'é->tes. (aient laissé attirer par la voix de sirène .tion de M. Briand, regagner prestement le rl pris vage. Le XX® Siècle devra reconnaître ce îaue jour-là qu'il s'est un peu trop empressé c Bel- d entonner l'oraison funèbre du parti radi I en- cal et que la République, dédaigneuse poui r ^les, les prophètes de malheur, pourra continuer a poursuivre sa glorieuse œuvre de laïcit- 1 esl et ie démucratie a ■ . le aux ju Grave Tremblement de Terre J E3V SICILE j J, esl ! ttclé ROXGIARDO EST DETRUITE î ,h isk's Calane, 9. — La bourgade de B- îi. iai-do a ét>' re -?t ]/i également d ' li\;ile pre-que c-om^lî-i ; «rient. De ! ra iJter nombreux morts et blessls se trouvent sous Jes ii our. décombres de la bourcade de Linera. i ,j< tips, AUTRES DEGATS J Rmne, 9. — Ou mande de Giarre au Giornal '.0 it d'italia : . ^ M Le village de Lino a est complètement détruit w c<. On a déjà retiré des décombres une cinquanta; l>{ p;, ne de morts. ; c<; ' 1 Les villages de Passopono. Bongiardo et Mi 0I ' lûii sont sérieusement éprouvés. Il y aura-, m ucl e dans ces villages une vingtaine de morts. pi nne Le préfet de Catane confirme que trente mort? a< 3 au ont été retirés des décombres de Linera. Un»* n, ) sn centaine sont encore ensevelis. Il y cent vingt J,j blessés. ja ftay. A Bongiardo. 11 y a une dizaine de morts e! (}l ® vingt blessas. La circulation entre Mongano et n! ' Arcireale est rétablie par transbordement. pou' CENT QUARANTE MORTS kla 11 Rome, 9. — Dans des éditions spéciales. ]♦' Sj le la journaux affirment qu'il y a plusieurs cent ai- 3 li- nés de morts et un miller de blessés. Cependant. m avez selon les nouvelles officieuses, le nombre des jj( _jT-Q mort est évalué à cent quarante dans les bour- [n ,, , gades de Linera et Bongiardo. e'r ' A Arcireale, il n'y a aucun dégftt ni aucune cy sur. \nctime. Sel'on le Mnssagero, plusieurs villages (n îent, sont complètement détruits. sllr; FUNEBRES BILANS è' ont ^ _ pi ]&s De Gaitane : m bion Les personnes qui ont visité les lieux les ci plus éprouvés .par le tremblement de terre _ issl rapportent qu'à Linera, on a retiré'jusqu'ta' i and ® morts et environ 150 blessés. On con-[ji|e_ tinue à procéder au déblaiement des dé-lc jn oombres et l'on craint qu'il n'y ait d'autres <i, victimes. di na,n- Oans la bourgade de Bongiardo, il y a le ever 10 morts et 20 blessés. Les autorités et aux le député de la circonscription se irouvemt •a(ii! sin' les lieux. r isci- NOUVEAUX DETAILS Les jouirnaux de Rome publient de longs ^ détails suir le tremblement de terre. Le rf 1U" village de Linera a été particulièrement tu P™" éprouvé. La plupart des victimes sont des fx ■ (le femmes et des enfants, car, au momenJ. P; pour ,je ja seoousse, les femmes préparaient le ijj 1 re' repas <îu soir et les hommes n'étaient pas % "'oc enoore rentrés. Ijî spectacle est effrayant, p rê' La route provinciaV conduisant à Linera -V riou- -ommeince à être rPblavée. gréce h l'acti- | si sons i ri.^, .,.'i,.,e( ro'dnts, qui pro- | ianj le : - —■ i ■/é'e a'i sauve- ; low , à : g 1 t ■' " - ..o i I.'évêque - ai au^ i 3*«st rendu sur les lieux avec dïeinombreux i d< eîlr f prêtres, pour porter.^secours aux\victimies. | ta e so-N A LA CHAMBRE )arce Le président du Conseil, M. Salandra, résont pondant à des questions concernant le stea, tremblement de terre, communique les arfia renseignements qu'il a reçus *"11 ajoute que e ou- le gouvernement a fait tout qui était pos-Cneu- sii'ble. Il a mis à la disposition du préfet de r'ajn Catane des fonds pour les premiers se-tdat8 cours, et des fonctionnaires diu génie civil oal' ^ envo.v^3 ®ur place. En outre, le sou«-r dl- secrétaire d'Etat aux colonies est parti sa-mles medi soir pour Catane et les lieux dévasté». °„ ® MM. de Selice, Libertini et Pantana re-oo'nmandent les populations aux soins du Souvernemient et expriment leurs s«ïtl-.nes. ments de sympathie aux sinistrés. Le, Ppé8i<'eri' du Conseil s'associe à oes une, paroles et dit que le sentiment du pays est uga- mnanime en face d'u malheur qui frappe f!11 u plusieurs cités, 1 an- tenu ... . « _____ 2{nr à l'Etranger s'est PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE so- Les millions du cardinal Kopp et le million dê de Bebel. — Les résultats probables de l'impôt e se unique pour l'armée. Ro- Dans une partie de la presse, on avait répan- plus <-,u Ie QU€ Je cardi: ' Kopp, de Breslau, dé- feur édé dernièrement, avi laissé une fortune de aillir " millions de niarks. Le député au Re'ichstag, -uur docteur Porsch, publie une déclaration, disant lue le cardinal vivait de façon très simple et un .ju'il lui a, ù d fférentes reprises, déclaré, com- our, me à son exécuteur testamentaire, qu'à sa mort 'éac- d ne trouverait pas de grandes économies, par- ance ce Qu il considère comme de son devoir de dé- . urJ penser, dans l'intérêt général, re qu'il reçoit. ' i « Il était, dit te docteur Porsch, d'après le té-moignage d'un personnage qui n'appartenait rres pas au nombre de ses partisans, le père des dés- iaire hérités et un protecteur des arts et des sciences. va- Par conséquent, je n'ai pas môme trouvé un mil- 1,689 lion d-ans portefeuille : c'est donc Men loin uni- 7 millions, comme on l'a dit. li n'u prestiue rien légué ù sa famille et il a laissé le principal h. \ de bonnes œuvres. » . Le Vorwarts, l'organe ues socialistes berli- 3 ,a lois, s'amuse de la mauvaise humeur de la so- -;esse cléricale à ce sujet, et rappelle l'adage : able i corsaire, corsaire et demi. qu'il Quand Bebel est mort, la presse réactionnaire i la ^est fait un malin plaisir d écrire que le grand t_on hef social'ste. l'émule de Marx, serait mort ri- i ho comme un bourgeois et qu'il aurait laissé i ine fortune de plus de 1 million de marks. Ce Le l'était pas vrai, ma s la, pi-esse cléricale l'a ré- Ie3 )été a qui voulait l'entendre pendant des se-naines entières, malgré les protestations de la i ges. iresse socialiste. Elle n'a donc pas le droit de plus e fâcher si la presse socialiste lui rend la mon- i du aie de sa pièce. jn à offieieux annonce, comme vous le savez, nssp |ue les résultats de l'impôt unique sur la for- " me et le revenu, pour les nouvelles dépenses 3me. rrlilaires. ne pourront être fixés définitivement 8 et |u'ù la fin de l'été, mais les chiffres connus vue .our un nombre do grandes villes permettent, bal- !t"'s maintenant, d'évaluer ces résultats à 1.200 ces- nillions, soit 200 millions de plus que le mil- pas iard exigé par le gouvernement. n,ir D'après la loi spéciale votte p cet impôt, y " /'s excédents dépassant le milliard demandé, ique ie\Tont servir au remboursement partiel des îette sommes payées par avance par les contribuables ante 3t la différence serait, déduite du dernier à-compte à payer, à moins pourtant que les auto- sera t-ités mihtu.res aient déjà dépassé en dépenses upe li?s évaluations provisoires ou qu'une nouvelle JL' loi militaire soit soumise entre-temps au Reichs- „i(: tag. un en parle, mais l'administration dément, IU1». donc, c'est vrai. ' — ; ne aire PETITE CHRONIQUE D'ANGLETERRE r^" La foi guérit-elle? — Un triple problème reli-s é- gicux, iudiçiaire et médical — Le rapport de rêne h Commission d'enquête — Est-ce une alliance » ri- clérico-mèdicale ? 3 Cf Londres, 7. — Nous avons, en Angleterre, un essé redoutable problème à la fois religieux, judiciaire ■adi î ît médical. La secte des Peculiar Peop.e. qui ne )OUJ croient qu'à l'action de la prière et refusent de luer -onsuMer des médecins en cas de maladie, a . M'éé récemment des conflits troublants devant es tribunaux. Dans bien des cas, où l'autopsie i prouvé que les secours de la science auraient >u sauver le malade, les parents du défunt ont 1 û comparaître devant les tribunaux. Quand le jury était religieux ou simplement, bénévole, il nnr acquittait. Quand il était sévère, il envoyait les ""y mrents en prison, surtout si la victime était un ;nfani. Mais on a fini par comprendre que ce j nui était îéiiai pour les uns, ne pouvait pas être t délictueux chez les autres, et une Commission ! l'enquête, comi>osée de docteurs éminents et de s Ihéologiens fameux fut chargée de résoudre ce a été redoutable problème. Elle vient de publier son . De ; rapport, qui est fort curieux. On y voit la main s les . in clergvman lorsqu'il est question des attributs le la Providence, celle du docteur quand on \ narie de la puissance de la suggestion, sous tou- ■ les ses formes, religieuses ou non, et aussi de •nat ;Gg limites. Quand on parle de^ dépositions des ■ témoins (dont l'un, le protestant comte de Sand-™ wich.' prétend avoir guéri même les aveugles nlai oar la prière docteurs et. clergymen sont d'accord pour déclarer que dfs cures remarquables M: ont élé réellement accomplies dans des cas de urai maladies nerveuses exclusivement, soit par la prière, soit par d'autres formes de l'auto-sug-îortç gestion, mais qu'on n'a rien prouvé lorsqu'il s'est une sgj fie lésions organiques En d'autres termes. /in^ une femme hystérique peut, par hasard, trouver la guérison dans une grotte pyrénéenne aussi bien 's e' que dan? une source protestante galloise ou sim-10 el plument dans son lit en priant avec ferveur, comme e!!^ l'aurait trouvée mieux encore par des procédés "hypnotiques & la Salpébrière de Paris. Mais quand il est. question d'autres lé-• ,4,.~ sions plus graves, surtout d'un bras ou d'une piai" ja.nibe qui manquent — et c'est alors que le-> tant, médecin* la-iiaut pourrait manifester leur ac-tion dans toute leur splendeur — alors, rien A jour- f.iipe ! r.e rapport, dans ses conclusions, ménage la ©une chèvre et le chou. Il déclare qu'il faut, avant âges |011|. avoir rec.urrs a la science du médecin, mais qu'il faut, aussi prier lorsqu'on a la foi. C'est-à-dire que le médecin et le clergvman ne doivent pas être considérés comme des concurrents, mais plutôt comme des collaborateurs. Et tyttt c les contenti. " Teddy Rooscvclt. la Société royale de Géogra-1 lo phie de Londres, les clergymen anglais et COU- VArche de Noê. Londres, 0. — Dans les milieux scientifiques lires ]a Grande-Bretagne, on ne parie que de la discussion qui aura lieu bientôt à Londres, entre y a 'es membres de la Société de Géographie et le s et fameux ex-président Teddy Roosevelt. devenu verni exnloraleur audac'eux et géographe iconoclaste. On sait que les géographes les plus éminents ■V Nngleterre. tout en rendant hommage à lo bravoure de Teddy. et tout en reconnaissant les services que ses excursions récentes dans les ré-t>n,gs pions ]es moins connues de l'Amazone pourront rendre à la science, notamment à l'histoire na-nenl turelle, ont, refusé, dès le premier moment, d'ac-des cepter les idées de l'explorateur et de ses com-neirtf. pognons sur les modifications qu'ils prétendent .» n. apporter à la carte du Brésil, notamment en ce a Ql,l concerne la soi-disant existence d'une riviè-pas ,.A dimensions oons'dérables, aussi vaste et ' ' L1US tumultueux que le Rhône, un alfluent du nera Madeira, dont le cours n'aurait pas encore été acti- i signalé par aucun explorateur. pro- j ..Les géographes anglais affirment, de leur cô-uve- ! ;6, 3ue "°os. v it et ses compagnons ont dû con-•'■il fondre ce p^t-ndu cou^ d'eau ar un affuent Àmi» ! ^ à" v"': A 'a v-r»? riv ère TapijCc. qui, . eqnc aux éjnjr <s jc.s gianc^s inondations, forme r&ux l des branches d*4 dimensions considérable rev-mies. | taine# d'eau* «. s iiaxinuiiies, lf- iusiicjL se iet-

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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