Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 14 Avril. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pk06w9849v/
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Le cisien des invalides aveuglas ■ L» fidélité in chien a'été glorifiée pir loi sages ot 1 HLoètss de t«us le» temps. Salomon d»ji disait i|iie si îéTrior était «on Bailleur ami, de même, dans plusien Komtns du moyen-âge l'on Toit apparaître le chien, doi 1» fidélité avait fiappi le» poètes de 1 epoquo. * I a „rlB:ie facilité d'assimilation, la fidélité, : intc-il HLnecdu ch'un, son instinct-infaillible, toutes cos q>r.i L "ont concouru pendant c-tt* gnene à falr- .i H I» ami fidèle du eoldat qu'il ntabanduuno , même e 8Pli des plu^ grands dao-r. Pins *»« bra#. *»«n. serait plus en rie si le «h.en de la Croix Rouge, I lavait décourert. Plu. d'un succès se serait change . gSL ,,, si le chien messager traversant la zone dang. Beuse n'avait porté aux postes avancés des avis :mpo K,ti Combien do ces postes-seraient tombés ai ■ bains de l'ennemi s»»s le concours de ce vaillaul an mil. Des scènes vraimemt touchantes se sont passât au front, lorsque le guerrier gaéri rencentra pour la pr. .-nière fois i»ri sauveur. I Quaad les cruelles années de guerre «front passée et (iuo la paix sera enfin venue, la tâche patriotique c! chien ne sera pas encore finie. Au contraire ce n'e, qu'alo'S que l'on exigera de lui un maximum «le rt-d ment, si vous voulez, i.tellootuel. fi devra se mettre s s-rricc de ceux qui ont sacrifié a la Patrie eue ne .eu pli précieuses faculté.', la vue. Il deviendra pour ei un ami et u» guide. BTnous qui vojons, n«u3 ne pouvons que aiiheih-nie: Bfeous rendre compte (le la souffrance moiale d'un hoi liLo qui a perdu la vue en pleine fleur de 1 âge et de* d: Bficultés qu'il rencontre pour s'adapter à sa nouvel situation. Aussi est-ce notre devoir de soulager ces i Élfirmes et de leur faire santir le moins passible la per . qu'ils ont faite. m L'internement de ces invalide ; dans des établis-; niants pour aveugles ne p*ut être le ?eiil chemin à si ■'^Tre pour arriver à ce but. Nou« connaissons tous 1 kianfaits que ces institutions prodiguent à ces infort 'nés, mais vu la masse des aveugles-invalides, il sera Hlrelque impossiblo de les héberger tous dans c: : im1 Kts, D'ailleurs il est de l'intérêt même des aveugl de le» éloigner le «oins possible du monde, et de le - -%rocurer au cœur même de la vie une occupation. 1 cette façon, il* obtiendront plutôt un soulagement lem misère et le sentiment qu'ils auront de empl & •,.^tout comme avant une fonction dans la société, les e fflBfcouragera et remontera leur moral. I Beaucoup de ces malheureux trouvent à leur reto ^Rans leur foyôr une main aimée qui guidera leurs p . ^■bcertains dans le chemiu de la vie. Beaucoup soi ^attendus par une mèrs, une sœur, une femme, une fianc* -Mdont l'amour et le dévouement illumineront leurs tri fygtes journées. Mais combien n'y en a-t-il pas que cruelle léalité place seuls, isolés et infirmes en face < l'etistence ou dont la famille, pour certaines raisons, e SBÎ-ans l'impossibilité de leur vouer une constante atte f tiou. S Pour ceax-oi surtout, le chien-guide sera un \mi ce 3§ftain ot dévoué. Dans différents pays, des institutions , i 'sont créée» ayant pour but le dressage des chiens poi ^aveugles. Ce fut une tâche;ardue qui n'aboutit qu'apr i" \bien des efforts, bien des sacrifices et l'on douta, un m mont de sa réali«atien pratique. m Des connaisseurs eu la matière déclarèrent même qi Bc'était impossible, le chien restaur toujours un anim; ^■c'eit-à-dir* un être aVintelIigeace limitée. Aussi l'on i "■eut que s'étonner du résultat acquis. Les iuvalH peuvent se dire heuretx, car enfin la nuit éternelle dai ^laquelle ils étaient plongés leur est rendue plus su ^Kiortable eu leur p.ocurant la sensation de ne plus et &Sà la merci d'une au;re personne Leur personnalité, lei Biaoral s'en ressentiront sonsidérablement. ■ Le chien conducteur aura ici un double rôle à rer Hpiir ; un rôle psychique et un rôle pratique. Il sérac ■premier ï'eu continuellement amour <îo l'aveugle, 1 ^■enlèvera >e sentiment de l'isolement, si dangereux poi l'homme, et deviendra pour lui un bon et fidèle c=m ■ D'un autre côté, le chien rendra à l'aveugle des se vices pratiques. Il 1« conduira eu rue, lui fera éviter l 35 obstacles se trouvant sar son chemin, le sauvegarde: ■ des dangers, et le mènera à des places fixées d'avanc Hpar ex. à l'atelier. Enfin il recherchera des choses pe «ânes par son maître et sera pour lui un défenseur. ■ Afin de le rendre propre à satisfaire à toutes c ^afeigencas, l'on plie d'abord le chien à tous les exerc '^jees d'obéissaace, puis viont le dressage proprement anet finalement, la prise de possession, ou, si vous voiïlf la formation do la coopération entre le chien dressé i ^■l'aveugle qu'il devra guider. Le chien borger se prê ■e mieux à ce dressage et, fait à noter, l'on n'emplo ^mresque exclusivement quo des femelles. Le chu ^■marche à la gauehe de son maître, tout près de lui. l'approche d'un obstacle, il ralentit sa marche. P I;onnement l'aveugle doit alors se reudre compte i nature de celui-ci et sentir s'il doit par ox. descend trottoir, ou s'il doit contourner l'obstacle. Par d n«andements, il fait connaître au chien de quel ;on il désire continuer sa route. Les petits obstacli ît contournés et dépassés sans arrêt. Mais si dans traversée d'uae rue, une voiture, une automobile ou ui bicyclette approche, le chien en s'asseyant retient se battre jusqu'à ce que le véhicule en question soit pass Ce u,'est qu'alors qu'il continue sa route. Il est tr< furieux de voir comment, au milieu d'un mouvemei et d'une circulation das plus intenses, 1 aveugle déplace avec une sûreté et une vitesse vraiment su: ■prenantes. ■ On est même allé plus loia dans l'éducation di aveugles invalides. Il est déjà possible pour un aveus; de se diriger en ville au moyen d'une earte-plan spécia inventée par un officier de police de Brème. An moye u de ce plan, l'aveuglo peut, aidé par son chien, se rend: à un endroit désigné. De cette façon ces infirmes pei vent donc être employés comme hommes de cours |KMême dans l'administration des postes, par ex.,l'on peu rait les employer peur faire la levée des boîtes à lettre ■ On peut dire que tous les gouvernements ont dé pl-prii des mesures afin de soulager ces malheureux inv lides, et quelques-uns ont même décidé de donner ■ii im mi»i— ■ mipiii iwnn^sfm „ Dinir ie 14 avriî 1918 -«n»s»uni. "Ba™— 1S a ti et ie uoséro 62e S ; i ie — N" 99-1C Journal de Gand Rédaction el Administration.: 3, RUE ÛE FLANDRE, 3, GAND t „ . • ~vt tu « ivv. wriffrtm ."iv .-a ts rmaTWHiomio u t • chaque soldat aveugle les moyens de se procurer u ohien à l'entretien duquel F l'Uat pourvoira. rs D'aprè-' le nombre des institutions créées et l'oxi x riçnce qu'elles ont acquise, il e t permis d'esp-1 qu'avec le temps beaucoup de ces malheureux arc plus ou Moins soulagés, et qu'au moyen d'un de < i- braves quadrupèdes, l'on fera d'eux des hein mes lier vb taouvant k leur volonté et capables de remplir une c te faciles et nombreuses occupatioes de la vie quotidiens ÉCHOS D' A HT Au Théâtre Pa-hé Audition privée de Chant ; A défaut de place, nous n'avons pas eu l'occasion de !" later dans notre numéro précédent ce qu'on peut consi< !' rer comme un événement dans le monde musical. Je ve I désigner l'audition privée de chant des élèves particuli "S de M. Léo Vander Haeghen, professeur à notre Conser' 'r toire, laquelle eut lieu mercredi 3 avril, à2 h., au Tliéâ )e Pathé. .a Un public sclcct, le high-life dilettante, remplissait II coquette salle, obligeamment cédée par M. Blanc, et, t I comme jadis lors des concours de chant du Conservatoi semblait s'y être donné rendez-vous pour juger, chac lr selon ses mérites, les élèves qui s'y feraient entendre. Trente-et-un morceaux étaient inscrits au programr II dont plus de la moitié consacrée aux maîtres classiqu flamands, français, allemands ou italiens. ,s~ Vingt-deux des meilleurs élèves ont passé Téprei 3 du feu — de la rampe bien entendu — chacun dans s genre propre, convenant autant au caractère de l'org£ ^ qu'au tempérament de l'interprète. Ce qui indique que pi 1- éviter le superficiel du chanteur, M. Vander Haeghen dé loppe en même temps, dans une heureuse harmonie, r~ dispositions vocales et le tempérament personnel de ci ,e cun de ses disciples. "C'est ce qui nous a permis de ju< " avec intérêt les différents genres qu'il nous a été clor 5 d'apprécier. :)" Certes, parmi les éléments qui nous furent présent plusieurs possèdent iHcontes:al>lement un véritable tal d'artiste lyrique et seraient aptes à se faire entendre ^ théâtre. Toutefois les études vocales ne sont pas essenti 10 lement et spécialement dirigées de ce côté et le but v par M. Vander Haeghen n'a été uniquement que de fa 1S apprécier par parents et amis les progrès faits au cours ;)" l'année écoulée. e Parmi les sopranos légers nous avons distingué partit ir lièrement Mme Fossart-Wieme, douée d'une voix timbre cristallin et pénétrant, qui lui a permis d'enlever véritable artiste le « Meilied » de Huberti et un air ( '! « Noces de Figaro » de Mozart. I Deux autres sopranos légers, dont l'organe, d'un 1 11 lume moindre il est vrai, mais néanmoins agréable, sont fait applaudir, notamment Mme G. d'Udeketn d'Ak qui a chanté correctement l'air de Rosine du « Barbier » Mlle lr. Terlin qui, avec beaucoup de goût et de grâce, interprété l'air des « Noces de Figaro » : « Je ne s a quelle ardeur... ». '' Passons aux sopranos demi-caractère. Dans ce gei r~ nous entendîmes tout d'abord Mlle H. Geenens. Ce élève possède une voix fort sympathique et a chanté 1' s classique do «Sosarme » de Hândel. Un peu plusd'ardt et de sentiment n'aurait pas Hui cependant à la grandi ^ de cette page musicale. Zl Mlle Cl. Vander Haeghen, un véritable tempéram d'artiste, nous a chanté avec beaucoup de^conviction 1' e des « Dragons » et, de façon méritoire, le duo du prem 'e acte de « Manon ». Le robuste ténor de notre Théâ II flamand M. Gust. Deshayes, frère et ancien élève du p ^ fesscur, lui donna la réplique. Ils bénéficièrent d'un suc< u éclatant. 'e Parmi les mezzos, Mlle M. De Baets nous a paru c *° poser d'uae voix bien fournie et homogène. Son interp *s tation de deux airs classiques de Glûck « Iphigénie 'e Tauride » et «Armide » fut presque correcte. Mais il f; îs drait qu'elle veille à la justesse des sons. Mlle De Bae a qui est fort jeune, devrait diriger ses études vocales plu 10 vers les études d'intonation ou mieux dit vers le solfège 11 L'organe de contr'alto de Mlle Gabrielle Van We. 3#. mael a produit bel effet dans l'air classique d'« Orphé ;s de Gltick et dart's le « prijslied » « Schaduwvreugd » de s professeur. Ils lui ont procuré l'occasion de faire vib: e ses notes graves veloutées. Ces deux airs, particuliè ment difficiles, ont trouvé en elle une interprète récept et intelligente. '•s Vinrent ensuite trois sopranos dramatiques : Mme e Lotigiers qui dispose d'un organe puissant et étoffé ; ell 'e interprété avec un réel talent l'air d'« Alceste » de Gli n et « 0, zeg me lieve sterre » (prijslied) de L. Vam 6 Haeghen. l" Mlle Fernande Blommaert, également douée d't R- belle voix, particulièrement facile dans l'aigu, a cha r" avec un sentiment profond l'air classique de « Proserpir 3> de Pa§siello. Tout comme sa condisciple elle a rempo a beaucoup de succès. l" Mlle Marguerite Van Geeri a produit sur l'auditc a entier la plus profonde impression. Sa voix est moëlleu an û volumineuse, homogène dans toute son étendue. Elle a ? rendu à la perfection le grand air du « Freyschutz » de ié- ji Weber. ©r Parmi les élèves masculins nous entendîmes plusieurs nt ; ténors, de caractère différent, trois barytons et deux basses ics î graves. ■a . Le premier ténor qui se fit entendre fut M. G. Govaerfs. c>s La voix semble bien placée.. De plus il >Va paru que ce c. \ chanteur est doué de « i'instinct » du chanteur. Cependant ^ !j disposait-il de tous ses moyens ? Etait-ce le « trac » ? [ Il a chanté avec goût 1» « prijslied » « Aan mijne lier », j- mais assurément il pourrait mieux. Le ténor léger, M. Ant Bcum a convenablement inter- 1 prête — dans la mesure de ses moyens bien entendu — -e_ l'air des « Pêcheurs de Perles » . i « Waartoe ?» La voix lé- ï' m'a semblé un tantinet voilé dan3 les demi-teintes aiguës. ux S'il parvient à lès éclaircir il peut devenir un excellent ,rs ; ténor de demi-teintes. ra_ :: La jeune et puissante voix de M. Th. Morel a fait bonne tre impression. On peut fonder sur lui de légitimes espérances : s'il travaille sérieusement et s'il continue à suivre les bons la . conseils de son professeur. Il a plu dans l'air d' « Elias » )Ut de M-nsielssehn. re, M. /?. Fleurinck est doué d'une voix de ténor-léger, un très sympathique. Il a interprété avec aisance l'air des bijeux de «Lakmé». Les demi-teintes sont jolies et agréa- ie bles à entendre. 3S> L'ass niblée a chaudement applaudi le baryton d'opéra-comique M. Marcel Guet, dans l'air de la «Coupe du roi ive : de Thulé ». on Le baryton M. Rob. Maes ouvrit la séance avec le ne « Prologue de Paillasse ». Au début la voix semblait un ,ur ; peu courte. L'émotion le privait visiblement du meilleur de /e- ses moyens. Au cours de l'exécution cependant la voix [es semblait se ressaisir, si bien qu'il a fini sur le beau sol ia- ? aigu traditionnel. rer l Son frère M. Henri Maes possède une petite veix de né : baryton. Il a chanté, ou plutôt il a dit avec beaucoup de goût et de distinction l'air de « Suzanne » de Paladilhe. tSj Comme vaix de basse, lA.JacquesWauters a fait résonant ner ses belles notes graves dans l'air de la «Flûte enchan-au tée » et a exécuté avec ponctualité et conviction l'air de el- L la « Jalousie » des « Noc^s de Figaro ». Dans ce dernier isé ^ sir surtout il a récolté beaucoup de succès. ire . M. Em. Vermeulen a débité avec beaucoup de sentiment de \ le «Wilhe'mlied » de Van Duyse et l'air de la •' Reine de É Saba » de Gounod. Il possède une veix de basse de belle :u- qualité. Il doit cependant tâcher d'assouplir l'émission, au particulièrement dans l'aigu en L'audition de toute cette vaillante pléiade de jeunes [es artistes était encadrée de trois beaux chœurs. Le premier « 't Zonneke », paroles de P. Anri, est un '0- chœur à trois voix égales et a été enlevé avec grâce par se s les dames élèves. oz S Le deuxi&ne ensemble consistait dans le quatuor «Amor et j. Ciiristy » également cië L. Vander HaegKen et fut exécuté a ii par 20 sopranos, 13 mezzos et altos, 9 ténors et 12 bary- i\s \ tons et basses, tous solistes. Cette composition, imprégnée d'im sentiment mystique ire : très sincère, est poignante et a fait une profonde impres- tie ■ sion. Inutile d'ajouter que l'exécution en fut parfaite, air • Pour clôturer et couronner cette manifestation artistique, .ur \ M. Vander Haeghen avait tenu de mettre au programme :ur . un fragment de son oratorio « Kerstnacht », c.-à-d. le trio j; iinal accompagné de chœur, orgue et piano. înt l 11 fut exécuté par Mlle Van Geeri, le ténor Deshayes et air ji M. Dispa — encore un élève du maître — doué d'une ier |j jeune et pénétrante voix de basse. Le chœur fut interprété tre par tous les élèves. L'exécution en fut excellente et produi- "o- \ sit sur le public un effet irrésistible. La voix de Mlle Van :ès ' Geert, nui planait au-dessus des chœurs, fit à nouveau sen- - sation, tandis que les cloches mariaient leur timbre d'ar- is- gent à ce chant plein d'harmonie et d'envolée séraphique. ré- • Aussi le public enthousiasmé a-t-il confondu dans ses ap- en plaudissements frénétiques auteur et exécutants. iu- Nous nous joignons à lui pour féliciter M L. Vander ts, | Haeghen de cette après-midi si bien réussie qui prouve une tôt ; chose : l'excellence de son enseignement. Joindre la mo- jj destie à la science et à l'art restera toujours l'apanage du >e- ij véritable professeur et artiste ! : >> s : u Théâtre Néerlandais on ;; >er I; Mercredi 24 avril aura lieu une dernière représentation r i' de l'œuvre grandiose de Blockx et de Tièrc : « La Fiancée ve | de la Mer » au profit des Dames et Messieurs Choristes. Vu les nombreuses demandes les abonnés sont infor-^ | més qu'ils peuvent disposer de leurs places ordinaires „ a \ jusqu'au 16 inclus. ck r On peut se faire inscrire au bureau de location ou chez jer les membres de la troupe d'opéra. Inutile d'ajouter que nous recommandons chaudement ne cette représentation. B. ,té f rié : Les Expositions . ; A la S:-lie Taris, M. Jules Bouhz nous montre jre ': quelques tableaux et dessins extrêmement variés de se^ . ton, de sujet, de conception et de facture. Il semble influencé tantôt par Savcrys, tantôt-par Servaes, tar par les traditionnalistes et tantôt par les futuristes. S dessin est trop souvent approximatif et négligé ; po tant, le n° 5, «Brouillard- prouve qu'il sait obser avec justesse les moindres détails de forme et de o leur, et le n° 4, « Cyprès », prouve qu'il sait constru un ensemble1 et détacher des plans. Parfois, lapalette ce peintre semble triste et pauvre à faire pleurer, m elle sait combiner des symphonies délicates ou ardent témoin le n° 1, « Au matin », le n° 7, « Automne » n° 20, « la Passerelle », et surtout le n° 85, hors cata gue, qui est, à tous égards, une .page exquise. Ce p; sage simple, harmonieux-et vrai rachète heureusem cette « galéjade » qui s'intitule « Annonciation », où platras incolore recouvre un dessin ôutrageusem cubiste. Recommandée, cette Annonciation, aux bar< du suit ou aux princes du calicot qui sont en mal ri'c ginalité... Quelques-uns de nos meilleurs coloristes et de: nateurs sont représentés, cette semaine aux étalages la Muisfin d'art, place du Gnçan'l- Can*n. Signale parmi les pages remarquées là : un ravissant paysi printanier, de C!cddro?i; un impressionnant effet neige, de thndan; un rutilant été, de T callUc; \ pimpante élude, de G rus; une autre de Dczr: d'intéressantes compositions signées L'-:. Fon\:, ïh'\ Hovfe, De Vetc. Il y a là. pour les amateurs éclai comme pour les « nouveaux riches » une mine fécoi à exploiter. ■%&&&&&£%&%& " '3-Si1" M iJ^onlqua liniolii AUX LECTEURS qui voudraient prendre en local aux portes de la ville un pied-à-terre, une villa ou pavillon entouré de quelques ares de terrain, nous c seillons de faire connaître leur désir par la voie des pet affiches placardées à la vitrine de nos bureaux. MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musiq P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties jus sonores. Accessoires divers. L'HEURE D'ÉTÉ sera introduite à partir de lundi f chain, 15 avril à 2 h. du matin jusqu'au 16 septembre à I LES ANNONCES destinées au Journal de G and p vent être déposées soit dans nos bureaux rue de Flanc 3, soit dans un.de nos bureaux auxiliaires : chaussée Courtrai, 59; rue de Wondelgem,2; fossé St-Elisabeth, rue de l'Avenir, 126; nouvelle rue de la Porte du Sas chaussée d'Anvers, 61/1; rue de l'Ecole Normale, boulevard des Hospices, 279; chaussée de Bruxelles, Ledeberg ; chaussée d'Hundelgem, 37, Ledeberg. t PAIN. —- En raison de difficultés de transport, de i--•j-4atide cn-Brft»«fuc, expéditions de grains n'ont pu î l assurées régulièrement; elles ont été remplacées partie S ment, par des envois de farines, d'espèce et de mout variables. Pour permettre le ravitaillement régulier pain, ces expéditions ont dû être dirigées directement v les centres de consommation; elleb n'ont pû, par cor quent, être r 'parties entre l<*3 régions de manière à as rer uniformément la même composition de farines d toute la Flandre. La nature du pain pourra donc différer ! région à région. Le Comité Provincial espère que d'ic quelque temps la situation reviendra normale Ces circonstances sont, au surplus, sans influence la valeur de la ration-qui reste fixée au taux actuel, ; 275 gr. d. farine ou 360 gr. de pain par jour. N. d. 1. R. Nous apprenons que la farine remise, ^ boulangers du Comité Gand-Urbain est presque blan « pour la semaine prochaine. i BUREAU de change Jules Dosscho, 27, dig. de Br : 2 § BANQUE l'Union du Crédit de Gand. - Fondée f 1855. — Siège social : Place St-Mi bel, 16. Bureau ai | liaire : A. Vanderstraeten, rue de Flandre, 32. — T g actuel en comptes de quinzaine : 2 1/4 °/0. Fonds publi ? coupons, changes, toutes opérations de banque. (U NÉGOCIATION de monnaies étrangères, chèques, c ï pons, fonds publics, 11, Quai Oignons, ROD. DE JONG1 S BOIS A BRULER. —• Le Comité National (Rég ? Gand-Urbain) informe le public de ce que des brancha j (rijshout) convenant aussi comme bois à brûler et pre j nant d'abattage d'arbres le long de la chaussée de Ga Mariakerke-Vinderhoute, se vendent sur place en ce i ment au prix de 4 fr. les 100 kilos. PRÊTS.Achat,vente propriétés.Minnaert, bdBéguin. HORLOGERIE Kaeschagen, r. Borluut,3. L'heure jus GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixii liniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaus i de Bruxelles, 2, Leçleberg-Gand. BISCUITS. — La vente de biscuits, au magasin c( : munal de la rue du Jambon, continue cette semaine d i- les conditions suivantes : 1 Lundi 15 avril, de 9 à 10 h., n. 61301 à 61600 ; P = 10 à 11 h., n. 61601 à 61900; de 11 à 12 h., n. 61901 à ,5 62300 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 62301 à 62650 ; de 3 1/2 à 4 1/2 n. 62651 à 63000. Mardi 16 avril, de 9 à 10 h., n. 63001 à 63300 ; de 10 à 11 h., n. 63301 à 63600 ; de U à 12 h., n. 63601 à ■64000 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 64001 à 61350 , d 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 643$ 1 à 64700. Mercredi 17 avril, de. 9 à 10 h., n. 64701 . 65000 ; de 10 a 11 li , n. û'OJ: 65300 ; ;. 1 ; ; P. .., n. 6^301 à 65700; ! 2 1/2 : ■ h., n.657ùl à 66DS0 ; as 3 1/2 à 4 1/2 h., tl. 66051 i 6b iH0. Jjudi 18 avril, de ? 10 heures, n. 66401 -j 66800; de 10 ù U,h., n. 663Û1 67200;-de 11 à 12 il., u. 67201 à _ 67900 ; de 2 1/2 ù 3 i 2 h., n. 67901 à 68300; de 31/2 ■ 4 1/2 h* n. 68301 à 68700. Vendredi 19 avril, de 9 à 10 II., n. 68701 à 6M00f>de 10 à U h., n. 69101 à 69500 ; de U à 12 h., n.*69501 à 69900 ; de 2 1/2 3 1/2 h., n. 69901 à 70300 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 70301 à 70700. ■ Samedi 20 avril, de 9- à 10 h., n. 70701 à 71100 ; de - <3 10 à 11 h., n. 71101 à 71500 ; de 11 à 12 h., n. 71501 à 71900 ; de 2 1/2 \ 3 12 h., n. 71901 à 72300; de 3 1/2 _ à 4 1/2 h., n. 72301 a 73000. -MANUFACTURE d ■ 'jigares el jigarettes. Ed. DeLuore, tôt rue du Fuclrsia, 10-1-106. ion ur_ DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; /er adoucit la peau. 5U- L. BAi LIU, rue de la Bienfaisance, 43. Gazogènes. ^ COKES. — Ration de 50 kg. au prix de 3 fr. La vente csniinueracomme suit à. l'Usine à gaz. Lundi 15 avril de' ais 8 1/2 à 11 h. n06 39101 à 39800; de 2 h. à 4 1/2 h..de> e^' 39801 à 40100; mardi 16 avril, de 8 1/2 à 11 h. n0B 40501 à c 41-200. lo- iy_ CHARBONS. Ménage et autres, r. Liévip De Winne,28. -nt JEAN JÔSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures géné- un raies pour Eau, Gaz, Bfbctricite. snt ms LA BANQUE l'Union du Crédit de Gand, Société Ano-irj_ nyme, Gand, avise les intéressés, qu'elle distribue un dividende de 3 fr. par aetion de 50 fr. pour l'exercice 1917. . j_ Le ceupon 33-34 ost payable, partir du 2 avril 1918, jg au guichet N® é, dit-Siège Social, place Saint-Michel, 16 ns et au Bureau Auxiliaire, rue de Flandre, 32, à Gand. tge COMMISSION locale de ravitaillement. — Durant la de semaine du 15 au 21 avril, les marchandises suivantes ine seront mis s en vente à la commission locale de ravitaille->ie; ment. Légumes : Carottes, rutabagas, radis, poireaux, ms, céléris, épinards, chicorées. Poissons : pâté de poisson, rés moules fraîehes, moules à ja daube. Denrées diverses : ide i Pa»n d'épices, petits fromages, gruau d'avoine, malt, pee-i koffie hollandais, poivre, sel, moutarde, excellent savon r noir (ration 250 gr. à fr. 4,45 par carte jaune), savon de toilette, poudre de savon, torchons, brosses, bleu, amidon, mine de plomb, papier de sable, allumettes, fil à repriser, fil à coudre, rubans,, etc. / k jon Pour autant que les provisions le permettent : saucis-un sons, tête piessée et foie, sur présentation de la carte on- iaune- >fes Les heures d vente sont, tous les jours, de-8 à 12 h. et de 2 à 5, le dimanche après-midi excepté. SEL am. pr piles, Genietsv 14, rue Bradant, ue, ' ' et FOUR ;\ PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la tes viande, la pàtisseri . Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. MAISON -DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. > ro- [ h. L'ONGUENT Pédiphilo guérit pour toujours cors aux prexis, œils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. !f' Gacens, pharmacien,'rue de l'Eglis.?, 34, Ledeberg. de 34; HOMMAGE RESPECTUEUX. — Beaucoup de gantois 1; croient reconnaître divers commerçants de la ville dans la lettre ouverte adressée, il y a quinze jours, à Mr X. par 8t notre collaborateur Raoul-Gustave. Nous constatons que personne ne songe ici à M. Ursinar Laurent ; c'est une preuve que nos concitoyens savent distinguer dans le tas 1 ~ les rares hommes d'affaires qui n'ont pas, dans toutes leurs opérations, l'unique désir de's'enrichir aux dépens de leurs clients, mais qui visent à satisfaire les exigences ure légitimes de ceux-ci. Rappelons que la firme U. Laurent, en avenue du Grand Marais, 213, se charge des transports à "rs l'intérieur du pays et vers les pays neutres. sé- su_ M. KETELS, charbons, rue Liévin de Winne, 54. ^de OUD GEND. — Jusqu'au 18 avril : . « Beauté maudite », grand drame joué par Maria Carmi. Vendredi prochain : « Le chevalier de Maison-Rouge ». sur ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. j0'1 VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. iux MAISON B. Van Hyfte, rue bas :- c Champs, 32.Vente -lie et location de pianos par mois, pour soirées ci concerts. MODERN PALACE.— Jusqu'au 18 avril. ni. grande semaine cinématographique. en « Le Chemin du Péché », grand drame sensationnel en lxj_ 5 parties, joué par Maria Carmi. aux * H Srand silence », grande comédie dramatique en >s . 4 parties. Joué par H nny Porten. jgj Etc., etc., e'c. ou- WTTERWULGHÇ. Ag. de change, agréé, 59, Cou- pure, r. g. N'ég. fonds publics, coup.-chèq., monn. étrang. ion PAPIERS et sachets, Van den Breen, bdde l'Abattoir, 17. £es AU THÉÂTRE PATHÉ. « Katharina Karinscka ». ve_ Cette tragédie russe es^prcs.ntée dans les meilleures n(l" conditions de mise en scène pittoresque et 'l'interprétation. no" Ellen Richter joue avec une puissante maîtrise un rôle difficile et exigeant. C'est un tempérament sincère, fin, ardent, 21 raffiné. Le Pathé tient un gros succès avec ce film. ite. , e( LE PLUS GRAND stock de meubles anci.ns se trouve c,(4e à la maison d'art. Ad. Dangotte. THÉÂTRE PATHÉ. — A partir -du 26 avril les concerts ,n> symph-iniques auront lieu tous les vendredis au lieu du 3ns mercredi. Vendredi 26 et vendredis suivants : concerts; mercredi 24 et mercredis suivants : cinéma. de CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-(ieorges,22. fBET r — rsuilletsn du Journal de Gand. 318 Le Comte DE ■Monte-Cristo PAS ALEXANDRE DUMAS I S Monsieur, je suis une garantie vivante, reprit Monte-Cristo impassible, mais dont ies 'yeux s'enflammaient d'éclairs menaçants. ■Nous avons tous deux dans les veines du sang • ' que nous avons envie de verser, voilà notre garantie mutuelle. Reportez cette réponse au Ipvicomte, et ditas-lui que demain, avant dix 'heures, j'aurai va la couleur du sieu. I — Il ne me reste dons, dit Beauchamps, ' qu'à fixer les arrangements du combat. ■ — Cela m'est parfaitement indifférent, ■Monsieur, dit le comte de Monte-Cristo; il ■fêtait donc inutile de venir me déranger au ■spectacle pour si peu de chose. En France, ■on se bat à l'épée ou au pistolet : aux colo-■mes, on prend la carabine; en Arabie, on a le ■poignard. Dites à votre client que, quoique ■insulté, pour être excentrique jusqu'au bout, ■je lui laisse le choix des armes, et que j'ac-■cepterai tout sans discussion, sans conteste; tout, entendez-vous bien? tout, même le combat par voie du sort, ce qui est. toujours stu-pide. Mais moi. c'est autre chose ; je suis stade gagner. — Sûr de gagner ! répéta Beauchamp en regardant le comte d'ua œil effaré. — Eli certainement, dit Monte-Cristo en haussant légèrement les épaules. Sans cela je ne me battrais pas avec M. de Morcerf. Je le tuerai, il le faut, cela sera. Seulement, par un mot ce soir citez moi, indiquez-moi l'arme et l'heure; je n'aime pas à me faire attendre. — Au pistolet; à huit heures du matin, au bois de Vincennes, dit Beauchamp décontenancé, ne sachant pas s'il avait affaire à un fanfaron outrecuidant ouà un être surnaturel. — C'est bien, Monsieur, dit Monte-Cristo. Maintenant que tout est- réglé, kissez-moi entendre le spectacle, je vous prie, et dites à votre ami Albert de ne pas revenir ce soir : il se ferait tort avec toutes ses brutalités de mauvais goût. Qu'il rentre et qu'il dorme. Beauchamp sortit tout étonné. — Maintenant, dit Mtfnte-Oristo en se retournant vers Morrel, je compte sur vous, n'est-ce pas ? — Certainement, dit Morrel, et vous pouvez disposer de moi, comte; cependant... — Quoi ? I! serait important-, comte, que je connusse la véritable cause... — C'est-à-dire, que vous me refusez ? — > on pas. — La véritable cause ? Morrel, dit le com- l te; ce jeune homme lui-même marche en aveu- ; ! gle et ne la connaît pas. La véritable cause, J elle n'est connue que de moi et de Dieu; mais ' ; je vous donne ma parole d'honneur, Morrel, j qu'é Dieu, qui la connaît, sera pour nous. — Cela suffit, comte, dit Morrel. Quel est votre second témoin ? — Je ne connais personne à Paris à qui je : veuille faire cet honneur, que vous, Morrel, et votre frère Bmmanuel. Croyez-vous qu'Emmanuel veuille me rendre ce service ? Je vous réponds de lui comme de moi, ' ermte. — Bien ! c'est tout ce qu'il me faut. De-• mttin, à sept heures du matin chez msi, n'est-i ce pas ? — Nous y serons. — Chut ! voici la toile qui s'e lève, écou-■ t.ons. J'ai l'habitude de ne pas perdre une - note de cet opér.-i; c'est une si adorable musi- j i que que celle de Guillaume Tell ! ! XII la nuit. i M. de Monte-Cristo attendit, selon son ha- • ' bitude, que Deproz eût chanté son fora eux ; Suivez-moi ! et alors seulement il se leva et | sortit. A la porte, Morrel le quitta en renouvelant la promesse d'être chez lui, avec Emmanuel, le lendemain matin à sept heures précises. Puis il monta dam -on coupé, toujours calme et souriant. Cinq minutes après il était chez 1 lui. Seulement il eut fallu ne pas connaître le comte pour se laisser tromper à l'expression avec laquelle ii dit en entrant à Ali : Ali, mes pistolets à crosse d'ivoire ! Ali apporta la boîte à son maître, et celui- i ci se mit à examiner ces armes avec une sollicitude bien naturelle à un homme qui va con- 1 fier sa vie .à un peu de fsr et de plomb. C'étaient des pistolets particuliers que Monte-Cristo avait fait faire pour tirer à la cible dans ses appartements. Une capsule suffisait i pour chasser la balle, et de la chambre à côté on n'aurait pas p* se douter que le comte, comme on dit en termes de tir, était occupé à s'entretenir la main. Il en était à emboîter l'arme dans sa main, et à chercher le point de mire sur une petite plaque de tôle qui lui servait de cible, lorsque la porte de son cabinet s'ouvrit et que Bap-tistin entra. Mais, avant même qu'il eût ouvert 1a. touche. le comte aperçut dans la porte, demeurée ouverte, une femme voilée, debout, dans la pénombre de la pièce voisine, et qui avait suivi B ipfistin. Elle avait aperçu le comte le pistolet à la main, elle voyait deux épées sur une table, lie s'élança, Baptistin consultait son maître du regard. 'je comte fit un signe, Baptistin sortit, et réarma la porte derrièr»-lui. — Qui .êtes-vous, Madame ? dit le comte à a femme voilée L'inconnue .ii i : un regard autour d'elle pour s'assurer qu'elle ét -it bien seule, pais «'inclinant comme si elle eût voulu s'age-îoniller, et joignant les mains avec l'accent lu désespoir : -— Edmond, dit-elle, vous ne tuerez pas non fils ! . - Le comte fit un pas en arrière, jeta un fai-;1b cri et iidsw. tomber l'ami' q.u'iï tenait. — Qn-jnom avez-vous.prononcé là, raada-îie de Morcerf ? dit-il. — Ls'vôtre ! s'écria-t-elie tn rejetant son roils. le "être que seule peut-être, je n'ai pas niblié. Edmond, ce n'est jms madame de Mor-ïerf qui vient à vous, c'est Mercédès. — Mercédès est morte Madame, dit Monte->isto, et je ne connais plus personne de ce nom. — Mercédès vit, Monsieur, et Mercédès se souvient, car seole elle vous a reconnu lorsqu'elle vous a vu, et mêmç sans vous voir, à votre voix, Edmond, au seul accent de votre voix; et depuis ce temps elle vous suit pas à p is, elle vous surveille, elle vous redoute, et [■lie tj » , s eu : uïi 'l;e, de cherc'; la main d'où partait le cou;' qui frappait M, de Morcerf.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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