Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 09 Mai. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w66930qh3t/
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JOURNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES' SKLÛIQOB: 161r»»o»parai»;7-60fr»neer»i-*x«oto; 4trampoorte*M* j, RUE DE FLANDRE. & GAND . , , , . . . „ , , BSW Four Mranffer, k port en su. TÉLÉPHONE 665 P*8* 1 ' I A ALOST Voici que la querelle daensiste, dont on , , pas oublié l'acuité nu temps du mal-U ureai abbé, lequel a fini par auccomber L persécutions rie ses ti ès chrétiens adversaires Aujourd'hui, elle renaît à la faveur de la période électorale, comme il et c'est le frère du défunt que l'on tarabuste, car il s'agit d'essayer de l'em-pjclier d'occuper, à la Chambre, le siège fun député dûment soumis à toutes tes directions de l'épiscopat. Pour y arriver, on en est déjà aux pands moyens, et les saintes gazettes j'Alost. pour impressionner les ouvriers îl les paysans, la masse douloureusement inculte qui vote pour ce dissident, spécule mr le naïf mysticisme des humbles en je-Unt l'anathèn'ie sur l'homme en qui ils ont mis leur confiance. 11 faut le démonétiser, le rendre suspect, en faire un suppôt de Sitan, (aire croire qu'il sent le roussi et qu'on se damne en osant le soutenir. Pour se rendre compte de la mentalité arriérée qui préside encore, aux rives de la Dendre, à la lutte électorale, il faut lire tes lifflies par lesquelles de Volksstem, d'Alost. lance à M. Daens l'excommunication provisoire, qui sera sans doute rendue définitive et solennelle, un de ces quatre malins, par le doux épiscope StiUe-mans qui poursuivit jadis l'abbé d'une haine si évangéliquement édifiante : a M. Daens est rin hérétique opiniâtre-« Nous avons fait remarquer à M. Daens que c'était son devoir de révoquer ï» la première occasion l'hérésie qu'il écrivit dans le Land van Aalst du 14 avril 1914. « Comme il ne l'a pas fait, nous concluons qu'il persévère librement dans son erreur et dans son hérésie. C'est pourquoi nous devons prévenir tous les électeurs que, dons le cas où ils donneraient leurs s ix à la liste de M. Daens. ils votent pour un homme qui répand l'hérésie parmi le peuple, en d'autres mots qu'ils votent pour on hérétique. » Aucun croyant n'osera plus suivre ou donner son appui à une telle personne. Ce qui est plus, le devoir ordonne de ne pas le suivre. » Nous lisons justement dans De Verlns-sint/(La Délivrance) du 3 mai 1914, que M. Paens, au lieu de révoquer son hérésie, la répète ol la confirme. 11 confond un article de foi avec un aulre et finit par une deuxième hérésie, en disant que « le pape st uniquement infaillible dans les articles de loi ». * » Chaque croyant sait pourtant que le pnpe est également infaillible en fait de mœurs, quand il parle ex cathedra. * » On oonstate de plus en plus que M. Daens fait tout pour gagner des voix. Tous les moyens lui siint bons : mensonges — liéré.-ies — tout 11 ('.lecteurs, ne vous laissez pas trompez et restez toujours fidèles à la croyance de vos ancêtres. » En attendant le bûcher et l'estrapade, voilà qui va déjà bien. C'est la mort dans l'âme, j'imagine, que le doux scribe de sacristie qui a distillé ce couplet s'est décidé à le publier, au risque de nuire à. son prochain, mnis la fin, n'est-ce pas ? justifie toujours les moyens... Parce que, dans l'appréciation dii dogme extravagant, et d'ailleurs tout moderne, de l'infaillibilité pontificale," M. Daens a une opinion un peu moins absurde que celle des pointus du parti de la Sainte Eglise, il faut l'assimiler à un pestiféré, capable de répandre les pires épidémies morales, il faut, surtout et avant tout défendre aux malheureux pu'on peut dominer par la stupeur, paît» qu'on les a maintenus dans l'ignorance et privés du sens critique, il faut leur défendre de voter pour sa liste comme s'il y allait de leur vie. Voilé j'i s trucs grossiers et cyniques qu'on peut encore employer impunément four abuser les masses, au pays que son imperméable langage défend contre l'in vasion des idées libératrices. L'adversaire a imprudemment montré qu'il était un peu plus libéralement pen sant que les fanatiques aveugles, qu'il lui arrivait — chose d'ailleurs dangereuse — « f'ùre intervenir le bon sens dans le ju -'■mnit des choses orthodoxes : quel bon prétexte à grgssit pour Hatleinçlrej.- Du roup, on va pouvoir le déclarer indigne de s'occuper «les intérêts de ses mandants, il sera disqualifié, ce siéra un homme désormais impossible. Haro, rïicu sur lui I Voilà b s lions tours qui se cuisinent en toute êquit' altruiste, dans les' arrière-boutiques é'ecliirales de la bonne cause. N'ept-c» pas édifiant? L'aventure ne nous touche pis, mais elle est suffisamment emblématique, elle reflète assez éloquerri meut dans sa complexité élémentaire l'état d'Ame du pay3 où elle se déroule pour qu'on la propose .à l'attention de tous. El M Daens peut s'estimer heureux de et qu'on se borne à lenter de lui enlever son siège. Il y a trois ou quatre siècles, on l'aurait proprement fait rrttir à feu doux, pour lui apprendre à respecter, au risque de devoir renoncer à l'usage de sa raison, le prestige intégral de l'Infaillible... ECHOS Le gouvernement de la « prospérité nationale ». On signalait dernièrement que la grande majorité des miliciens entres à l'armée en septembre et ayant droit à la rémunération — c'est à-dire ceux dont 1 indigence est bien prouvée — n'ont pas encore vu un liard de leur argent. Le fait est rigoureusement exact. En voici un autre qui ne l'est pas moins et qui est fout aussi typique : les ouvriers des ponts et chaussées employés aux opérations fopographiques nécessaires pour l'étude sur le terrain des travaux projetés, n ont plus été payés depuis le 1er janvier 191IL Ces braves gens sont payables par quinzaine. Depuis près de six mois, ils vivent de crédit ou d'avances qu'ont bien voulu leur faire les surveillants, les conducteurs ou les ingénieurs, aucune ordonnance de paiement n'ayant été émise en leur faveur. N'est-ce pas lamentable et révoltant aussi ? \\w La paille et la poutre. M. le sénateur Magnette avait posé, au ministre de la justice, une question au sujet de la reconnaissance légale d\i culte antoiniste. Et M Carton de Wiart a répondu que ce culte « ne se rattache, dans son ensemble, à aucun service public du culte organisé par la loi du 4 mars 1870. La loi seule pourrait lui attribuer la reconnaissance légale ». A ce propos, un organe de droite fait remarquer : « S'il est fort probable que M. Antoine n'a jamais rendu d'autre service aux malades que de relever leur courage par la promesse d'une guérison et la vente d'une bouteille d'eau plus ou moins filtrée, il certain qu* les enseignements de l'antoi-nisme ont pu et peuvent avoir les plus fâcheuses conséquences au point de vue de la santé publiaufi. Pour auelaues fanatiques de celle secte, la toi remplace tous les re mèdes. » Comme Lourdes, alors, dit L'Indépendance, où M. Carton de Wiart porte le baldaquin aux processions. Aussi comprenons-nous que le ministre ne veuille faire nulle peine, même légère, à la Vierge dont le petit commerce d'eau filtrée est si rémunérateur pour Notre-iMère la Sainte-Eglise. v\v» Duel au pistolet. Au lendemain d'un duel au pistolet, un humoriste demandait à l'un des témoins : — Vous dites que les advers:;:ros se sont rencontrés ? — Oui. — Au pistolet ? — Au pistolet. — De môme calibre? — Certainement. — Les balles étaient de môme métal? — Yes. — De môme poids. — De môme poids. — Alors, pourquoi les ont-iLs échangées \ EMULES DE BONNOT Marseille, 8. — Hier soir, & 10 % h., deux jeunes gens étaient surpris dans la maison portant e n° 28 de la rue de l'Elr.eu. au rez-de-chaussée •.le lu411Oijj.se trouve, un aJ'URlïita* - Poursuivis, ils furent arrêtés sur les toits p4 les agents qui, revolver au poing, les condi firent ù la permanence, où leur identité fut ét blie. Ce sont les nommés Pierre Chevet dit Pa son de Par s, âgé de 18 ans, et Charles IIou set, de Boulogne-sur-Mer, figé de 16 ans. Ils ont déclaré qu'ils voulaient imiter Bonn et qu'Us voulaient cambrioler la boutique d'i armurier pour se livrer ensuite h divers cou] de main. Ils étaient porteurs d'un attirail < cambrioleurs. Ils ont été mis à la disposition c Parquet. Logique Woestiste Quand éclata la grève générale v Woeste déclara qu'il était impossible'd\ corder une réforme électorale sous la prei sion de la menace. Aujourd'hui que le pays est calme, prétend que l'opinion publique est indiff rente à la réforme électorale. D autre part, il a déclaré, lors du Coi grès des Associations catholiques, le 1 avril dernier : « Le pays est calme, ma on ne sait pas ce qui se passe au fond d cœur des électeurs ». Mais alors, comment sait-il si les éle< teurs sont hostiles à la réforme électorale Comment sait-il qu'ils repoussent l'aboi lion de la chinoiserie plurale et qu'ils n veulent'pas prévenir une nouvelle agit.-tion en faisant triompher une revendicatio qui est juste et mettrait fin à des fraude électorales scandaleuses ? » LA CHAMBRE Fin de la séance du 1 mai ® VOTES On reprend les votes et successivement l'o adopte le projet de loi érigeant la commune ( Soumagne Remouch mps; le projet sur l'acqu sition de ta nationalité belge; le proj établi sant une statistique commerciale i n-national le projet séparant *les communes d'Anver Eckeren et Aiistruweel; le projet n, prouvant 1< actes internationaux sur la propriété industr eli le projet portant répression de h trait des blai rhes; le projet portant révision de la loi sur uolice de la voirie. Séance du 8 mai La séance est ouverte à 2 heures, sou la présidence de M. SCHOLLAERT. La Chambre^ aborde la discussion, en st conde lecturi "des articles amendés du pre jet relatif aux assurances sociales. L'article 1er est adopté par 131 voix cor tre 10 et 5 abstentions. AU SÉNAT m Fin de la séûnce du 7 mai M. GOBL.ET D'ALVIELLA. C'est le devoir dt ,communes de faire de la propagande pour leuj jéoolei. M. BRAUN. Pas au détriment des écoles I jbres I L'orateur termine en déclarant que les men près du parti catholique sont profondément ble pés quand ils entendent les mandataires de l'o] position affirmer que les écoles congréganisU forme d" générations de crétins. ; L'enseignement confesionnel est au-dessus < ces basses attaques. (Applaudisse^, à dro.ts.) M. ROLLAXd montre combien les pouvoirs pi (bues, les communes et les provinces tiennent purs établissements d'instruction. . Ces écoles officielles, le gouvernement cathol flue veut les supprimer. Et quels moyens en ployez-vous ? Pour vous, tous les moyens soi bons. Vous intimidez les parents, vous frapp< ceux qui vous rés'stent dans les intérêts péci n.aires. Eh bien t s'il vous faut la lutte, voi I aurez, car les écoles fine nous avons créées. k écoles qui nous sont ch -res ne disparaîtront pr sans que nous < mbnttio::.s pour elles jusqu'à ni tre dernier souffle I L'orateur revient encore sl les attaques ha neuses dirigées par les feuilles électorales d paru coth > ique contre les écoles officielles. M. SPEYER défend la L gue de l'enseignemei contre tes attaques de M. Braim. Elle a fait se devoir en k:tenant les écoles offie elles, et elle a fait connaître aux parents la faculté qu'i e ,'îi?r>enser leurs enfants du cours de rel g;lon, elle a simplement usé d'un droit constiti \jnel- (Tifs bien ! h gauche.) M.POUU HT fombat l'amendement de M. G' blet d Alvieila, Aidant h rréer un cours de m< raie dans les écoles primaires. ..P,n n? P01l'; reprocher aux écoles primaire dit le ministre, d'être confessionnelles. D'ail leur dans les grandes villes libérales, la majorité d( pères de famille est favorable au cours de rel ÛT1UÛ. '• • do \! Van de Venne a pour L.r l';1 1,1 , "i, religion au second plan. Le-i 1_ goiiver;:. :.i ; qui .«e sont su" édé en Belgiqui i- eut fou pu s été rependant d'accord pour re-r- connaître que la religion doit occuper la premiè-s- ra Mace nnrmi les branches enseignées dans les écoles primaires. ^ artic> 6 qui conrerne toutes les catégories! n d écoles donne pleinement satisfaction à ceux >s qui réclament la création d'un cours de mole raie. Le texte de cet article est impératif et ca-u . tégorique. L'instituteur doit, donc inculquer !es préceptes' <.e la morale, comme 1a disait \t Van Humbeekv "n cours uo morale didactique n'.\-t pas compatible avec te caractère de i'école primaire. Il n'y a pas d'ans notre projet la lacune qu'on représente ! Les enfants qui ne suivent pas les cours de religion ne seront pas privés de l'enseignement de la morale. Vous ne pouvez cependant pas demander à la droite de créer un enseignement spécial que le parti libéral n'a jamais songé d instituer quand il détenait le pouvoir. (Applaudissements h droite ) M. IIALLET ne votera pas l'amendement Van de Venne de crainte d'empiéter sur l'autonomie des communes. i- M. MAGIS fait l'apologie de la morale indé-J pendante et la compare à la morale catholique s qui est basée sur l'espoir des récompenses cê-u lestes. M. COLLEAUX soutient qu'il faut faire le bien pour le bien. '9 Gomme il signale le dévouement obscur des militants du parti socialiste, un membre de la 1 droite crie : Et les places T e M. HALL ET. Vous avez du toupet de parler i- des places. Et M. Levie aux Vicinaux, et les mi-n nistres hors d'usage à la Société Générale? M. LEKEU. Je suis administrateur, mais d'une seule Société. Je ne compte i ■■■ ■ 'ns places par douzaines, comme certains sénateurs catholiques I M. HALLET. Votre place ne vous rapporte pas 50,000 francs. M. COLLEAUX. J'avais entendu l'interruption...M. HALLET. Mais il est bon de leuir mettre le nez dans leurs ordures. (Exclamations à droite. Rires à gauche.) M. COLLEAUX poursuit son discours, n Nous nous désintéressons, dit-il, d'un Dieu ? que l'on a imploré vainement depuis 2.000 an* i- pour alléger l'humanité de ses maux. (Protesta-5- tions à <Tiroite.) *\ ", ?: Un intermède joyeux est fourni par M. Hallet 5, qui rappelle dans quels termes on traite, dans s le Journal la Paix, sous la signature de M. de Jonghe d'Ardoye, les enfants qui suivent les i- cours des écoles neutres. o D'accord avec MM. Magnette et Keppenne, M. CARPENTIER propose un amendement qui détermine of que doit comprendre nécessairement le programme de l'enseignement primaire : tra-8 vaux ménagers, agriculture, horticulture, matières premières et procédés de fabrication déter-minés, préparation manuelle générale (connais-sanee et maniement des outils courants), causeries d'actualité sur quelque grand événement du jour, sur les inventions, procédé*: >tc., séance de projections documentaires, etc.", autant de points sur lesquels l'orateur attire l'attention desédilités éclairées, bien intentionnées à l'égard ê'e l'instruction et de l'éducation postscolaires. ^ * M CarpenMer montre qu'il ne peut être permis h aucun enfant qui « a été A l'école » de ne pas avoir, une idée d'ensemble de l'histoire générale du monde, dans ses événements les plus saillants et dans ses grandes périodes, avec les caractère^ propres et les conséquences principales de ces événements. Notre pays est bien placé pour que •s 'es notions de l'histoire générale puissent être s 'onnées h l'école primaire, car. jusqu'en 1830 -on histoire se confond avec celle de l'évolution L- >s cranies collectivités polit'ques de l'Europe. 11 faut doi^c aux enfants des leçons de l'his-i- "M-e de la civilisation: l'histoire de Belgique, i. "vonscrife, part ndarisée, est une chose con->- enHonnelle et artificielle. s Nous voudrions aussi voir développer l'enseignement des sciences naturelles. e Nous voulons enfin que l'on ne prive pas de tout enseignement moral systématique, didacti-î- que. le? élèves dispensés de l'enseignement de la ci religion. C'est la raison d'être de notre amendement : i- « I^es communes peuvent, inscrire l'enseignement de la morale et celui d'une ou de plusieurs t religions en tête du programme de toutes ou de z quelques-unes de leurs écoles primaires. Cet enseignement se donne au commencement ou à la c fin des classes. Les parents sont libres de dis-s penser leurs enfants d'y assister. Le<? points af-s fectés a cette branche ne seront pas pris en considération pour le classement général des élèves.» La séance se termine par un long débat sur i- l'ordre du Jour. Finalement, il est décidé qu'une u Commission fera des propositions au Sénat pour l'amener à lla«ider son ordre du jour avant les it élections. n La séance est levée à 6 heures. >i séance de vendredi s La séance est ouverte à 2 1/4 h. j* M. DE FAVEREAU préside. j L'Attentat 'Scolaire )- On continue la loi scolaire. M. GOBLET D'ALVIELLA, par motion 5. d'ordre, donne lecture d'une lettre de l'ad-5- ministration communale de Saint-Gilles, ^ qui proteste contre les accusations portées contre elle à la séance d'hier par M. Braun. A BBÎ'X ïllîS UNE « COUQ' 12 » COMMEMORATIVE ,Poui' commémorer la Zwanse-Exhibition au ®3fv™^n,dj malin, à 10 h. 1/2, te Comité exé cutil a décidé la frappe d'une médaille de rn-ani module, qui sera exécutée en couque de Dinant L œuvre est due au talenlueux médallleur Bon 2?n riductien i été Alitée P»1-1» "«I son wolfeiro. Ce « bonbon » artistique et cornes tjWe sara vendu au prrfit des œuvres patroo nées par la Swanse-Exhibltion. Mystérieuse Affaire à Pantin Paris, 7. — Mlle Denève, &gée de 66 ans, vnwA dans un petit logement, il Pantin, an oompe gnio d une bonne a son service depuis 6 an» Mone Savarii. âgée de 48 ans bo 10 janvier dernier. Mlle Denève était trou vée par la domestique pendue au piton soute nant la tringle des rideaux. Léone Savaru était alors dans une pièce voicine et prétendit n'avoii rien entendu, bien que la porte fftt entr'ouverte I.es premières constatations conclurent au »ul cide et Mlle Denève fut inhumée. Des cousins <U celle-ci. lesquels habitent Bruxelles prétendirent qu il y avait rtétoimement de succession et * portèrent partie ci" ile. On fit procéder a l'exhumation de Mlle Denève le 23 avril, et cet après-midi, le iuge d'ins fcraction se rendit à Pantin, dans le logement de Mlle P nève où habite sa domestique. Celle ci prétei: avoir empêché à plusieurs reprises st maîtresse <!e se suicider: mais l'attitude de lf servante et ses réponses embairassées ne con vainquirent pas le magistrat. " Léone Savaru fut trouvée en pos^ess'on d'un* clef qu'elle déclara être la clef de sa mail* qu'elle aurait vendue. Or, le juge apprit. qu< cette malle était en dépôt chez une voisine ofi i s.^ rendit. La malle fut ouverte Elle rontien '■GO francs en or, du linge neuf, des billets, di vers ob.'ets d'une certaine valeur. Léone ivaru prélend qu'héritière de Mlle Denève, eiie t s.b entrée en possession de sa succession. Le juge a laissé Léone Savaru à la disposl fciâS^du connu. ^îij'e d^ police de Pantin. Les Elections législatives M. #PETEN CANDIDAT A HASSELT Nou? ^recevons par télégramme 1 annonce de l'acceptation par M. première candidature sur la liste libérait dans l'arrondissement de Hasselt. LE CONFLIT entre ls (ton# et les Etats-Unis POURQL'OI CARANZA EST INTRAITABLE Washington, 7. — La répugnance du généra: Gàianza d'adhérer à l'armistice s'explique amplement par le succès qu'il dit avoir obtenu der nièrement. contre les troupes du général Huerta Il a, paraît-il, battu 3.600 fédéraux à Pinasco près de San Luzo Potosi, et fait, à cette occasion 1,800 prisonniers. Il s'est ensuite empar^ d'Acaponca et de Topec et fait de nouveau 1.701 prisonnier-, Os divers engagements lui ont lais- sô un large butin d'amas et de munitions pièces de campagne principalement dans la déroute de la colonne qui a évacué Monterey. Lt représentant des constitutionnayst^; h Washington prédit emphatiquement l'investissement cU Mexico d'ici un mois si l'avance des troupes du général Caranza se poursuit à cette allure. RENFORCEM VT DE L'ARMEE AMERICAINE Washington, 7. — Le président de la Commission de l'arm 'e a déposé, au Sénat, une résolution tendant ù porter à 100,000 hommes les effectifs de l'armée, chiffre maximum prévu pai la loi. . . Parmi les attendus on relève celui-ci : ua situa-t'on actuelle est de nature à néca&s.ter à un moment l'emploi de toutes les forces de l'armée ré gulièri?. Dans les Balkans • APPEL A LA COMMISSION INTERNATIONALE Durazzo, 7. — Le Conseil des ministres a dé libéré hier, afin de prier la Commission interna tion a le de contrôle d'être l'intermédiaire dans k règlement de la question épirote. La Commij^iw % accepté cette proposition. UNE DEMARCHE DE LA COMMISSION INTERNATIONAL! Durazzo, 7. — D'accord avec le gouverne men albanais, la Commission internationale de con irôle a fait savoir a M Zographos (|u'elle étai prête a lui communiuuer les» concessions aufi. i gouvernement albanais pourrait faire aux Kpl-rotes, mais elle tient à recevoir auparavant l'assurance de la cessati i des hostilités. REPONSE SATISFAISANTE Athènes, 7. — Voici le texte de la dépêche urgente adressée à M. Zographos par les membres de !a Commission internationale d'Albanie sur la demande du gouvernement albanais : La Commission internationale de contrôle accepte de vous communiquer le texte des concessions soois la condition absolue de cessation immédiate de toutes les hostilités et du mouvement en avant. Elle en fera alors autan* pour les forces albanaises et se rendra à Santi Quaranta pour vous faire communication des concessions dont, après acceptation, elle surveillera l'exécution et garantit le maintien en attendant votre réponse. Télégraphiez d'urgence. M. Zographos a répondu d'urgence : Au reçu de votre dépêche télégraphique, nous avons donné l'ordre de cesser les hostilités et la marche en avant à partir de demain 24 avril/T mai à midi. Prière d'indiquer la date de la rencontre à Santi Quaranta pour la communication indiquée dans votre télégramme. à l'Etranger PLiITE CHRONIQUE D'AUTRICHE-HONGRIE Un scandale policier russo-autrichien. — Un réfugié russe arrété par les autorités autrichiennesv Scra-t-il extradé ? Le 15 avril dernier, l'écrivain russe Kirill Ko-chang, qui vivait a Prague, fut a i sous l'accusation d'avoir commis, le 22 septembre 1912, un attentat contre un commissaire de police dans le g vernement de Bessarabie. Cette accusation fut réfutée, rien que par le fait que Kochang, qui était correspondant d'un journal d'Odessa avait assisté, le même jour, à un Congrès de radiologistes réuni à Prague. Malgré cet alibi incontestable, Kochang ne Tut pas relâché et des pourparlers diplomatiques très actifs furent engagés entre les gouvernements russe et autrichien au sujet de l'extradition de Kochang. Le gouvernement russe a envoyé à Prague un de ses fonctionnaires nommé Slowinsky, chargé de la mission spéciale d'obtenir l'extradition, et les autorités autrichiennes poussèrent la condescendance envers la Russie jusqu'à livrer les documents saisis au délégué de la police russe et de lui confier quasi la direction de toute l'instruction. Le sort de l'écrivain russe est donc confié à un mouchard russe, qui, pour infirmer l'alibi de Kochang, ne se gêne pas pour déclarer que lui-même a pris part au «mouchardage» et tiré un coup de revolver sur lui. Un mouchard russe ose prendre parti publiquement, en Au triche,con tre un réfugié politique et le respect des autorités de Prague est si grand envers l'agent russe, qu'elles suivent ses ordres sans la moindre ré; 'ique, au lieu de l'expulser de Prague, puisque le séjour d'agents secrets russes est interdit en Autriche. On mande de Prague que les Russes qui vivent h Prague considère ' l'arrestation de Kochang comme le commencement d'une campagne systématique contre tous ceux qui ont cherché un asile dans la « libre » Autriche, pour se soustraire aux persécutions de la police politique russe. On explique l'attitude de la police russe envers Kochang par le fait qu'il s'est évadé, il y a quelque temps, de Sibérie, qu'il pu-bli i une brochure en langue tchèque, dans laquelle il dépeignait, d'après ses propres observations. les atrocités commises dans les prisons et les lieux de déportation russes. Il a fait aussi de l'énergique propagande pour obtenir des secours matériels et moraux en faveur de ses an-| ciens compagnons d'infortune et c'est cela qui lui a attiré la haine du consulat de Russie el du gouvernement. Les autorités tchèques, qui ont des tendances slavophiles. voient d'un mauvais œil la lutte.de l'écrivain russe contre les abus de la « petite mère russe » qu'elles considèrent oomme de.s offenses envers la « mère-patrie ». Cela explique pourquoi ces autorités autrichiennes veulent, sur la foi de faux témoignages d'un moueharc livrer une nouvelle victime au gibet russe Cette attitude scandaleuse des autorités de Prague a provoqué une grande indignation. Le député socialiste Winter a déjà interpellé le ministre de la justice et un autre compagnon a adressé une question dans le même sens ^ux délégations. ' AU REICHSTAG LE RESPECT DE L'UNIFORME FRANÇAIS Berlin, 8. — Au cours de la séance du Reichstag, le commissaire du gouvernement a déclaré qu'une prochaine ordonnance défendrait l'emploi de l'uniforme français dans des représentations telles que le cas s'est présenté dans une fête de charité au profit de la Ligue contre la Légion. Le gouvernement a pris une mesure identique pour sa part SINGULIERS INCIDENTS A LA FRONTIERE ITALO-SUISSE Genè ve, 8. — On m «in de de Berne à la 1 Tribune de Genève, au siujet d'incidents ; qiui se seraient passés à la frontière italo-\ suisse : - I Feuilleton du Journal de Qand 1 LA VOLEUSE ÛE BONHEUI GRAND ROMAN DRAMATIQUE S' JPAJFl LEON SA.Z1E â PREMIERE PARTIE a; Le Martyre de Litci niie £ 't Lucienne, simplement, se pliant à la si ^ Muoa nouvelle qui lui était faite, avail 1(1 érection do cette maison si tris- P' '«fteint éprouvée 1 XXI £ ASSASSINE PAR PERSUASION C était véritablement nouvelle vie I Vi "®®ençait pour elle. ,™e s'apprêtait à te remplir de son ii taire face à. tous les événememU I11! 1 attendaient. ^ En maîtresse de maison, aile reçut dam v, 186 magistrats. Ces messieurs mirent toutes les /orme» m jj^wiles pour ménager les susoépt&bilitéfl ,j( - ta jeune femme et faire concorder 1«< llSMces de leur ministère av#« Ma défé rences dues à un blessé teJ que Robert Le Braz. — Monsieur — dit le juge d'instruction, après lies phrases die présentation et d'ex-ouse, — monsieur, nous venons chez vous, appelés par une déclaration de suicide... et au cours de l'enquête nous trouvons urne tentative d'assassinat. ■» Robert Le Braz secoua la tête. — Pardon, messieurs, maiis vous voyagez sur une faussa piste. — Gommant cela ? — Vous sortez de la bonne voie... Il n'y a pas en ici tentative de meurtre, en aucune façon. — Nous nous basons d'abord sur des présomptions... — Permettez-moi de vous dire que voilà une base d'accusation bien précaire. — Cependant... — Il n'y a pas de cependant... — répliqua Robert. — Quand i.l est question de meurtre, de sang versé, quand l'honneur île quelqu'un est en jeu, dépend de votre rapport... ce n'est |ws sur de simples présomptions qu'on établit une enquête. Le juge d'instruction fit naturellement ppirt l'extrême nervosité du malade. Il repondit avec ménagement : — Quand je dis présomptions, monsieur, je pourrais dire oertituide... ou, si vous le permettez, certitudes apparentes. — Qui sont ?.. — La présence chez vous, à votre ohe-vet...Robert continua, cou/paint la parole au magistrat : — De madame de Magney? — Parfaitement I — C'est là-deseus que vous allez baser votre enquête ! — C'est di ce point que -rartira, tout au moins l'instruction, puisqu'il faut un point de départ. Rogert affira.ia : — J« vou» rtipète mmsieur, dans ce oaa, < ce que je viens de vous dire : votre enquê le, votre instruction, pécheront par 1. base. • — Croyez vous î — J'en suis persuadé, comme vous m tarderez pas à l'être vous-même. — Je ne demande pas mieux que d< vous croire. —ii Je vous écoute, si toutefois cette in« traction 11e vous fatigue pas trop. — Non... je puis parler. — Ne présumez-vous pas trop die vo fonces ? — Nullement... Voyez, docteur, si j' m'illusionne... Le docteur qui était près de Robert, lu prit la main pour vérifier sa température — Non — dit-il — votre fièvre est bais se., mais parlez posément, avec calme Robert alors reprit • — Messieurs, en deux mots, voici la si tuation exacte, voici la vérité : it Madame de Magney a eu ta bonté d' s'intéresser à mon enfant, qui n'a pai connu sa mère... et d'amener Simon jouer avec lui. Des espions intéressés ont, en dénatu rant le but de ces visites, informé mon sieur de Magney. n Monsieur de Magney, dons un inomen de fureur, nullement justifiée, mais excu sable .. a chassé, sans l'entendre, sa fem me parfaitement innocente. « J ai offert l'hospitalité h madame di Magney, et le hasard veut qu'elle joui près dû pè^e le rûle de Sœur de charité qu'elle remplissait jusque-là pour moi enfant. •* n Voilé, monsieur le juge, ce qu'il y i de vrai, ce q ai seulement, exclusivement est virai. Le juge éooutaiî Robert avec déférence Mais on voyait bien que, comme le com missaire, son opinion, en venant ici, étai faite. — J'ai surtout — dit-il quand Robert eu " fini lùo panier — j'ai plutôt pour but de mû visite lu constatation que la tentative d'âjs<sasc5iiiat commise sur vo"US. — Il n'y a pa.s eu du tout tentative d'aa-sassiinat ~ répliqua Robert. > — Permettez-moi, en ce cas, de ne pas ôtre tout à lait de votre avis. « Et notre enquête vient carnaborer vos' déclara tioiiis. e — Par quel moyf.n ? • 3 — Vou-> no ils que monsieur de Ma-! gney a été averti ; i présence chez vous' <Ae sa femme. — C'eM ma conviction... averti par quel-' qu'un de très intéressé à une rupture en-1 tre lui et sa femme, comme plus tard nous> le verrons* — Bien... Monsieur die Magney vous croit l'amant do s.a femme ?... — Je lui ai di que cela, n'était pas. — Il vient chez vous... trouve madame...; voua voit... et il tire sur vous... c'ee-t bout: logique. — C'est absolument logique... rien de bed n'a pu «e passer. — Je suis curieux de connaître votre version.— La voici... et comme j'étais, moi, un t des acteurs principaux, je crois mieux savoir ce qui s'est passé que quiconque, que môme mon bon Kardec quii n'a rieai vu... et que son affection pour moi peu/t abuser,, ' et fait mai interpréter les chose». J — Expliquez-vous. • —- Monsieur de Magney est veniu chez •ipoi avec son beau-frère, monsieur de i Gaussiel. L — Nous le savons. — Il est venu me trouver îra<ncher4iefl»t,, loyalement. — Je n'en doute pas... mais monsieur de ' Magney a un caractère d'une violence ex- L trême, et c'est dans un moment d'empor-, . temeevt irréfléchi, je voq# Taecotrà®...! ; 1 gu'tt... r fAJTr WiVTn I —'Il Mi iliHMi—H—■ inr Y'BtfNHptaaSM 1> un geste de sa main pùle, Robert fit taire le juge. — Cest là votre version, monsieur... eLle e»t très claire à votre point de vue... admissible.» Mais vous m'avez demandé la vérité, à moi qui étais au drame, et qui y ai tenu l'un des principaux rôles. » Voulez-vous bien m'éeouter, me croîa*®. — Absolument. Robert reprit : — Momsf ir de Magney et monsieur die Gaussiel sont comme, moi'soldats, officiers, ^ionaieu rde Gaussiel appartient à la même arme que moi. » Nous devions, par conséquent, entre militaire, avoir un entretien qui ne permettait aucun emportement, aucun m u . ornent de violence. » L'expLLcation a été catégorique entre non#, comme elle devait l'être, com -!ie ne pouvait qu'être, entre gens d'honeur, entre soldats. — Et le résultat fut ? — Le résultat... ou mieux la conclusion fut celle-ci : » Comme je ne pouvais fournir à mon sieur de Magney aucune de ces preuves matérielles qu'il voulait a son tour prouvant l'absolue innocence de sa femme... » J'ai Lpensé qu'il ajouterait foi au serment d'un mourant, et je me suis frappé moiirmême. — C'est vous-même qui... — C'est moi qui me suiis donné le coup de revolver... oui, monsieur. — Mais Kardëc affirme... Un peu nerveux, Robert répliqua : — Pardon, monsieur le juge, mais ce qu'affirme mon Cni'nier, qu! n'a rien vu ne peut prévaloir contre ce que je vous ''ls, moi... • — Cependant, perni liez-moi d'insister. Quand \Kardec c i entré dans votre cabinet »ie travail, monsieur de Magney tenant à !à main l'arme fumante. — Eli bien, qu'est-ce que cela pi~_.,e î — Que c'est monsieur de Magnep qui a rtiFé sur vous. — Belle preuve !... Vous avez l'arme, n'eat-oe pas ? — Nous l'avons en effet. — Cette arme est à moi. — Elle a été reconnue par Kardec. — I! vous faut donc admettre que j'aj lonné moi-même mon revolver à monsî-frui le Magney pour qu'il me tire dessus. «Vous lie l'admettez pas une seconde.. — Evidemment... seulement. — Oh ! ii,l n'y a pas d'objection à faire. Croyez-moi bien... «C'était une chose bien décidée... bien arrêtée chez moi. «Je l'avaie annoncé déjà à madame de Magney — Sa déciliaration, en effet, en fait foi. .— Je me suis rendu à Paris exprès pour mettre ce projet à exécution. «Les circonstances ont fait que je n'a» •»u rem.plii mon dessein que chez moi. « Vous avez probablement trouvé une treuve écriie de oe que j'avance. — Nojs avons une lettre de vous. — Que j'ai remise à monsieur de Ma ,nev au moment où j'allais me tuer... «Pendant qu'il ha lisait avec monsieur [e Gaussiel j'ai pris mon arme, et j'ai te iu ce que ma lettre promettait. " Si monsieur de Magney avait encore n main mon arme fumante, c'est qu'il ne l'a arrachée des mains, mais trop ard. assez à temps, cependant, povr n'enrpêoher de me frapper d'un nouveau , ou»p, qui oerbes, celui-là, me priverait ' lu niai sir de vous parier Et Roi h rt Le Braz souriant, de ce sourire si t-nstr, s-j plein de douleur, de peines qui lui était propre, cuncflut : 'A suivre, "Samedi 9 mai 191'i 5 centimes le uiiiiero 58me année N° 129

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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