Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 18 Novembre. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pv6b27t717/
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,J udi 18 novembre IÎH.) 5> centimes le numéro 59me année JN° 322 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : ,S fr. par an ; \ ir. pour six mois ; ~ Ir. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : CAND — 3, RUE DE FLANDRE, 3 — CAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES: Voir le tarif au bas de 1* dernière page du journal. Avis officiels de l'autorité allemand* AJOUTE A L'ARRETE concernant les voyages et la circulatioi (Bulletin officiel des arrêtés n' 5, pag . 5(3 ). 2 Ajouté à A: Stipulations générales;" Tour enange,Tient ou amplification qui a et lait à un passe-port par le voyageur lui-mê me, est punissable. Ajouté à B : Stipulations spéciales ; a) Les déplacements sont permis san passe-port, en partant de Gand, jusqu'au: arrêts suivants: ;« Vierweegsche (Wondelgem) — Meule slede (terminus du tram n" 6) — Slooten driesch — Lourdes — de Zwaan — Destel Iwrgen (vicinal)— Heusden(vicinal)—Mell (ierminus du tram n' 10) — Meirelbek (église) — Sint-Denijs-Westrem (chemii de fer). » b) Les déplacements sont permis san passe-pori, en partant d'Oudenaarde. jus qu'aux arrêts suivants: « Eine (chemin de fer), Eename (che min de fer), Mater (vicinal), Etichove (che min de fer), Petegem (chemin de fer) Oo.ke Trompet (vicinal). » c) Pour tous les déplacements le territoir de la ville de Gand, et des communes limi irophes Gentbrugge, Ledeberg et Mont St Amand, est toujours à considérer qu'un ville (Gross-Gent). d) La compétence des succursales oi agences des bureaux des passe-ports («Pass nebenstellen) ) est fixée comme suit : La succursale de passe-ports à Loochrisi émet des passe-ports pour les communes l.oochristi, Oostakner, Desteldonck, Men donk et Zaffelare. La succursale de passe-ports à Sottegen émet des passe-ports pour les communes Balegem, Borsbeke, Burst, Elene, Essche Godveerdegem, Grootenberge, Gijzenzele Sint-Lievens-Houthem, Hillegem, Herzele Hundelgera, Landskouter, Leeuwergem Oombergen, Oosterzele, Sottegem, Strijpen ■ Velzeke-Ruddershove. La succursale de passe-ports à Wetterei émet des passe-ports pour les communes Wetleren. Wichelen, Schellebelle, Laarne Kalken, Overmere, Uitbergen, Cherskamp Massemen, Smetlede, Wanzele, Impe. La succursale de passe-ports à Renai. (!met des passe-ports pour les communes Renâix, Amougies, Orroir, Zulzeke, Ber chem, Waarmaarde, Kwaremont, Ruien e Rozenaken. La succursale de passe-ports à Temach< émet des passe-ports pour les communes Temsche, Elversele, Tielrode. e) il est défendu d'emporter des écrits oapiers d'affaires et catalogues sans vérifica lion préalable d'un bureau militaire de t'en sure des correspondances. Concernant les cartes d'identité il a été or donné ce qui suit : Instructions pour l'émission des» carie d'identité. (Ceci n'est pas à imprimer lors de l'im pression des cartes.) 1. Toute personne ne peut possédei qu'une carte d'identité. 2. A des personnes connues personnelle ment aux bourgmestres etc., chargés à si gner les caries d'identité, ces dernières peu vent être remises directement en observan Iss stipulations suivantes qui ont été ordon nées. Si ces personnes ne sont pas person tellement connufes au fonctionnaire chargi de l'émission, mais qui peuvent prouve: qu'elles sont domiciliées dans la localité, 1; i dernier peut faire attester l'identité par deu) témoins,;,ce dont il doit faire mention sur 1: carte d'identité. 3. Au cas oû des cartes d'identité se per dent, la commandanture de l'étape — poui Gand le chef militaire de la police — doit ei être informé immédiatement, et ce n'est qui sur leur instruction que le renouvellemen s peut se faire. En haut de cette carte est ; inscrire alors grand et lisiblement le mo « Neuausfertigung» (renouvellement) leque est à souligner à l'encre rouge. Pour de tel: renouvellements la fixation de frais est re s commandée, mais reste au gré des autorité: { communales. 4. Aux personnes qui n'ont pas de domi - cile fixe dans la localité, les autorités com - munales ne peuvent pas remettre une cart< - d'Identité, pour autant qu'il ne s'agit pas di î bateliers qui sont inscrits dans la localité ei e question. 1 5. Pour toutes les autres catégories (c. ; d. des personnes qui n'ont pas de domicili 5 fixe dans la localité, fugitifs, voyageurs di - passage, bateliers non-inscrits etc.) les au tori.és communal-s doivent s'adresser à cel - les qui sont compétentes pour le domicil: - des personnes en question, afin d'obteni , des cartes d'identité. A cette fin l'interven tion des autorités militaires doit être deman 5 dée. (L'envoi d'une carte d'identité dûmen . remplie avec les renseignements en questioi et munie de la photographie du proposan ; est recommandé comme étant le procédé l plus pratique.) Ce n'est qu'au cas oû les au torités compétentes du domicile d'une de oersonnes en question ont suspendu leur fonctions par suite de destruction ou évacua j tion de la localité etc., que toute autre auto rité locale peut émettre de cartes d'identité ^ en déclinant la responsabilité et exposant le circonstances. Avant la remise, ces carte l d'identité doivent être soumises à la com mandanture de l'étape compétente, ;— pou f^and au chef militaire de la police. 6. Les personnes qui changent de domi cile ne peuvent obtenir de nouvelles carte d'identité qu'après remise des anciennes celles-ci doivent toujours être déchirées pa l'autorité. i , .7. Les cartes d'identité pour les femme : mariées doivent toujours être établies ai , nom de leur mari, en y ajoutant le prénon et le nom de jeune fille de la détentrice de 1: carte. >. 8. Les autorités locales doivent tenir de: : listes renseignant les cartes d'identité émi - ses. ' Gand, le 29 octobre 1915. Der Etappeninspekteur von Unger Generalieutnant. i A r. i i: \\ iî !■ Sur Is front occidental Communiqué officiel alliun;:u-. Berlin, 16 novembre. — Trois tentathv; > des Français pour reprendre les tranchée' perdues le 14 novembre au nord-est d'Ecu- - rierie, échouèrent. Sur les autres fronts, à l'exclusion de ■ combats d'artillerie et de mines, rien de particulier sur les différentes lignes. Le bombardement de l.ens par l'artillerie . ennemie, du 22 octobre au 12 novembre. . occasionné parmi la population la mort de t 33 personnes et a fait 55 blessés. 11 n'y a ei . aucun dégât militaire. Communiqué officiel français ^ Paris, 15 novembre. — Rapport de l'après-midi. Les combats d'infanterie et de grenades à :! main ont cont'nué sans Interruptions pendant i ■ toute la nuit, au Labyrinthe eu Artois. Les Allemands ont attaqué avec des grenades - ! à mains, les obslacles de nos avant-postes sur : la butte de Tahure; ils furent repousses. 1 j En Wœvre, au nord de Flirey, nous avons : détruit par l'explosion d'une mine, accompagnée ' d'un feu nourri de nos engins d ; tranchées, des 1 installations ennemies et des travaux de sape. ' Rapport du soir. Le combat d'artillerie se ' poursuit en Artois. Les combats d'artillerie aux ' environs de Soissons et dans le voisinage de Berry-au-Bac, ainsi qu'en Argonné, ont pris de l'ampleur Nos batteries ont dirigé leur feu, entre l'Argonne et la Meuse, contre les travaux allemands au nord-est de Bélhincourt et en Wœvre, et un feu concentré contre un groupe [ des mines ennemies au nord de Béthincourl et ' de Regniévil'e. Communiqué officiel belge ( Paris, 16 novembre. — Combat d'artillerie sur tout le front, particulièrement à la ferme 1 de l'Union près de Roedeskerke, Sluyvers-kerke, Leltenberg, Cafiskerke, Noordschoole et _ Merckem. Sur le front oriental Communiqué officiel allemand Berlin, 16 novembre. — La situation reste ' inchangée sur toul le front. Communiqué officiel autrichien Vienne, 16 novembre. — Rien de nouveau. ; Sur le front des Balkans 3 Communiqué officiel allemand Berlin, 16 novembre. — La poursuite continue vigoureusement. On a fait hier 1000 serbes prisonniers ; deux mitrailleuses et trois canons ? ont été capturés. 3 Communiqué officiel autrichien - | Vienne, 16 novembre. — Escarmouches, près r de Golazda, à la frontière monténégrine. Des troupes austro-hongroises ont atteint les environs d'Uvac, le Gigota-Planina et les hauteurs de s Javor. Une colonne allemande du général von KOvess a pris possession de Usce, enj avan-" cant des deux côtés des routes de Kraljevo vers Novi-Bazar. î Les forces aUs'ro-liorigroises,' qui avancent i plus loin à l'est, ont passé, près de Babica, la i route Raska-Kursumlia, et ont assailli les retran-1 chements serbes sur le mont Lucak, (à l'est de Babica); par ce fait les défenseurs, trois officiers > et 110 hommes munis d'une mitrailleuse, tombèrent entre nos mains. Des divisions allemandes et bulgares s'approchent du nord et de l'est, de la jonction des routes Kursumlja. Communiqué officiel français Paris, 16 novembre. — Nous poussons, a i nord de Rabrowo, dans la direction de Kostarino. Les Bulgares ont attaqué vigoureusement sur tout le front, sur la rive gauche de la Serna. Feu d'infanterie réciproque dans le .erritoire de Rabrowo, près de Krivolac. Le 13 novembre, il se développa une grande activité sur la rive gauche de la Serna, où les Bulgares ont continué leurs attaques sans succès. Nos troupes ont établi un contact plus étroit avec les troupes serbes qui opèrent dans les environs de Prilep. L'Entente et la Grèce Londres, 14 novembre. — Des échanges de vues aminés ont lieu entre les diplomates de l'Entente et le cabinet grec. Les diplomates désirent connaître les intentions de la Grèce dans le cas où des troupes de l'Entente passe-raient de Serbie en (erritoire grec et si la Grèce ferait une distinction entre ces troupes et celles des Serbes. La réponse de la Grèce n'esl pas encore connue. Note bulgare à la Grèce I Amènes, 14 novembre. - L'ambassa cbur grec à Sofia a déclaré que le ministèri bulgare lui a remis une note concernant 1< co.ps expéditionnaire franco-anglais. Ls Bulgarie exprime d'abord son amitié à li Grèce et déclare reconnaître les difficulté: de la situation de celle-ci. En considératior de ee.; difficullés, la Bulgarie ne réitère pa; expressément sa protestation contre le dé ba.qjemenl desdites troupes. Toutefois, I: Bulgarie se voil forcée, pour le même motif de décliner toute responsabilité pour le: événements qui pourraient découler de ce état de choses. La Bulgarie ne songe pas i violer les frontières grecques, ni à rien fair: qui soit contraire aux intérêts de ce pays mais les opérations des adversaires de I: Bulgarie pourraient naturellement enlevei à la Bulgarie la faculté d'en ^icidei libre ment. Sur le front itaïa-autrichier Commuiliqué officiel autrichien Vienne, 16 novembre. — Le secteur nord di haut plateau de Doberdo a encore été hier II théâ're de luttes acharnées. On se bat des deu: côtés nuit et jour, pour les positions du mon San Michele. Au flanc nord de celte montagne les Italiens ont pénétré dans nos lignes. Dans 1; soirée, nous sommes parvenus à déloger com plètement l'ennemi. Les combats corps à corps continuent encore dans les environs de Sai Marlino. Devant la lêle de pont de Gôrz, uni atlaque ennemie a élé repoussée sur les liait leurs de Podgora. Communiqué officiel italien Rome, 16 novembre. — Après la prépa ration persistante de l'artillerie ennemie, an noncée dans notre rapport d'hier, l'adver saire a attaqué vigoureusement nos posi lions du bassin de Bezzecca. Les attaques rebroussées le 13 novembre, se sont renou velées le 14 novembre avec plus d'intensité eiles furent repoussées. L'action continuai hier au Karst. Pendant toute la journée, l'artillerie en nemie a dirigé un feu ininterrompu d'engin de toute espèce contre le retranchemen « Delle Franche » pour chasser notre infan terie. Les gardes de la brigade Saffari si sont maintenus cependant dans les position conquises et ont pris, en passant à l'attaque le retranchement nommé « Dei Razzi ». En Angleterre A la Chambre des Communes Londres, 16 novembre (Reuter).—Chur chill a donné à la Chambre des Commune: une justification de ses travaux comme pre mier lord de l'Amirauté. H déclara qu'il n'; aucune raison de craindre la publication de: faiis relatfs à la bataille navale, près de Co rcnell, la perte de 3 navires dans la mer dt Nord, l'expédition pour Anvers et les c ta.ions de la flotte aux Dardanelles. Sur ci dernier objet, il ne s'est pas expliqué dan. les déiails. Il essaya d'expliquer que le plar avait élé soigneusement pesé et approuv; par les professionnels anglais et français e que l'amiral Fisch;r ne s'y était pas opposé Churchill, dont le premier minisire avait fai chaleureusement l'éloge, a déclaré finale meni qu'il reprenait sa carrière militaire Une autre nouvelle dit : Churchill a termine so.i discours par un exposé de la situatior actuelle de la guerre. Il dit entr'autres: Poui gagner la guerre nous n'avons pas besoin de refc.tler '.es Allemands de tout le lerritoirt qu'il; ont occupé, ni de déborder leur front aussi longtemps qu'il s'étend loin en dehors de l'Allemagne. L'Allemagne sera probablement vaincre plus radicalement dans la deu xième ou la troisième année de guerre que . si les troupes des Alliées étaient déjà entrées . à Berlin depuis la première année. Notre . suprématie sur mer et la destruction rapide , et énorme de la population masculine ds ( l'Allemagne, apte au service militaire, sont ; . deux facteurs sur lesquels nous pouvons , compter avec confiance. Pendant que la . force de l'Allemagne diminue, la nôtre s'accroît régulièrement, effectivement et pro-, portionnellement. Nous le devons au dévouement des peuples français et russe qui j ont subi jusqu'ici les pertes les plus lourdes. , Nous sommes la réserve des Alliés et main-, tenant le moment est arrivé de jeter toute la , réserve dans la balance. (Approbation.) i En Irlande Terrible Ouragan Londres, 16 novembre. — L'ouragan le plus terrible depuis 20 ans s'est déchaîné samedi en Irlande et dans la mer d'Irlande. I Un nombre considérable de. navires ont été chassés à la terre et sont endommagés. I es t villes de Dublin et de Kingsto.v ont subi de , grands dégâts. t Au Portugal D'après une dépêche de Lisbonne au t | « Temps », on est certain qu'au début de . 1 décembre, lorsque la Chambre portugaise se , ' réunira, le ministère actuel sera remplacé i par un cabinet exclusivement composé de , démocrates, sous la présidence d'Alfonso Costa, qui sera ministre des finances. En Suède Les prix Nobel pour 1915 _ I Stockholm, 16 nov. — Les prix Nobel, dont : la distribution continue, sont répartis par l'Aca-i démie des sciences suédoises, en conformité avec les règles de la plus stricte neutralité. On _ annonce, en effet, que le prix de la physique . vient d'être attribué à deux savants anglais t MM, Bragg père et fils, pour leurs découvertes sur les cristallisations à l'aide des rayons X, tandis que le prix de chimie a élé attribué au 3 professeur allemand Widslâtter pour ses études-t sur les pigments des plantes. Le prix de phy-- sique de l'année passée est également ailé à un ' savant allemand, M. Latte, qui n'est âgé que de 5 36 ans. A Haïti Le Congrès d'Haïti a signé avec les Etats-Unis un traité qui constitue en fait un protectorat américain sur Haïli. Chronique Gantoise 1 RUES NOUVELLES. Dénomination. —■ Le Collège échevinal, sur la proposition de M. le Bourgmestré, Commissaire des travaux publics, a décidé que le chemin vicinal n" 84 entre la chaussée d'Ottergem et le che-mis vicinal n" 82 (dit Steenackerstraat) portera la dénomination de rue de la Laiterie 1 Tiiéâ/tre HPa/tkié DEMON etHOMME Ce grand drame en six actes de Nordisk passe à partir de Vendredi le 19 prochain ; il arrive ici précédé d'une grande réputa-.ion ; il a obtenu un succès retentissant, notamment à Brurelles au Splendid-Cinéma e' à la Scala d'Anvers. (963) CORRESPONDANCES commerciales avec la Hollande. — Communiqué de la Chambre de commerce et des Fabriques de Gand. I Ft'iiillptnn H11 Imirh/il Ciiirh) 14<7 Le Comte DE Monte-Cristc PAR ALEXANDRE DUMAS Ainsi, seon toute probabilité, le Transt; vère n'était autre que le bandit Luigi Vamp et l'homme au manteau Simbad le marir qui, à Rome comme à Porto-Vecchio et Tunis, poursuivait le cours de ses philar thropiques expéditions. Cependant le temps s'écoulait, il sta neuf heures, et Franz allait réveiller Alber lorsqu'à son grand étonnement il le vit sorti tout habillé de sa chambre. Le carnaval li avaif trotté par la tête, et l'avait éveillé plu matin que son ami ne l'espérait. — Eh bien! dit Franz à son hôte, mainlc tianf que nous voilà prêts tous deux, croyez vous, mon cher monsieur Pastrini, que noi; puissions nous présenter chez le comte d Monte-Cristo? — Oh! bien certainement! répondit-il; i ■ comte de Monte-Cristo a l'habitude d'êtn très-matinal, et je suis sûr qu'il y a plus di deux heures déjà qu'il est levé. — Et vous croyez qu'il n'y a pas d'indis crétion à se présenter chez lui maintenant' — Aucune. ) — En ce cas, Albert, si vous êtes prêt.. - Entièrement prêt, dit Albert. -— Allons remercier notre voisin de s: courtoisie. — Allons! Franz et Albert n'avaient que le carré i traverser, l'aubergiste les devança et sonn; pour eux : un domestique vint ouvrir. — / signori Francesi, dit l'hôte. à Le domestique s'inclina et leur fit sign: d'entrer. Ils traversèrent deux pièces meublées avet it un luxe qu'ils ne croyaient pas trouver dan: l'hôtel de maître Pastrini, et ils arrivèren r enfin dans un salon d'une élégance parfaite ii Un tapis de Turquie était tendu sur le par s quet, et les meubles les plus confortables offraient leurs coussins rebondis et leurs dos :- siers renversés. De magnifiques tableaux d< maîtres entremêlés d'armés splendides s étaient suspendus aux murailles, et de gran e des portières de tapisserie flottaient devan les portes. c — Si Leurs Excellences veulent s'asseoir : dit le domestique, je vais prévenir M. ; comte. Et il disparut par une des portes. Au moment où cette porte s'ouvrit, le so ' d'une guzla arriva jusqu'aux deux amis,ma s'éteignit aussitôt ; la porte, refermée pre: que en même temps qu'ouverte, n'avaii pot ainsi dire laissé pénétrer dans le salo i qu'une bouffée d'harmonie. Franz et Albert échangèrent un regard i reportèrent les yeux sur les meubles, sur It t tableaux et sur les armes. Tout cela, à : t seconde vue, leur parut encore plus magn fique qu'à la première. — Eh bien! demanda Franz à son am : que dites-vous de cela? — Ma foi, mon cher, je dis qu'il faut qt : notre voisin soit quelque agent de change qt ; a joué à la baisse sur les fonds espagnols, o i quelque prince qui voyage incognito. — Chut! lui dit Franz; c'est ce que noi ■ allons savoir, car le voilà. En effet, le bruit d'une porte tournant si - ses gonds venait d'arriver jusqu'aux vis : tedrs; et presque aussitôt la tapisserie, s soulevant, donna passage au propriétaire d toutes ces richesses. Albert s'avança au-devant de lui, ma Franz resta cloué à sa place. Celui qui tenait d'entrer n'était autre q- " I ~ e l'homme au manteau du Colisée, l'inconi de la loge, l'hôte mystérieux de Mon] Cristo. n is XIV ir I-A MAZ7.0LATA. n — Messieurs, dit en entrant le comte :t Monte-Cristo, recevez toutes mes excus :s de ce que je me suis laissé prévenir, m£ a en me présentant de meilleure heure ch i- vous, j'aurais" craint d'être indiscret. D'à leurs vous m'avez fait dire que vous vie i driez, et je me suis tenu à votre dispositio — Nous avons, Franz et moi, mille r s merciements à vous présenter, monsieur ti comte, dit Albert ; vous nous lirez véritabl u ment d'un grand embarras, et nous étions i train d'inventer les véhicules les plus fantf s tiques au moment oû votre gracieuse in' tation nous est parvenue, r — Eh, mon Dieu ! Messieurs, reprit i- comte en faisant signe aux deux jeunes ge e de s'asseoir sur un .divan, c'est la faute e cet imbécile de Pastrini, si je vous ai laiSs si longtemps dans la détresse! II ne m'av: s , pas dit un mot de votre embarras, à moi qt j seul et isolé comme je le suis ici,ne eherchi e , qu'une occasion de faire connaissance av i ru mes voisins. Du moment oû j'ai appris que e- je pouvais vous être bon à quelque chose, vous avez vu avec quel empressement j'ai saisi cette occasion de vous présenter mes compliments. Les deux jeunes gens s'inclinèrent. Franz n'avait pas encore trouvé un seul mot à dire ; il n'avait encore pris aucune résolution, et, Je comme rien n'indiquait dans le comte sa vo-es lonté de le reconnaître ou le désir d'être relis connu de lui, il ne savait pas s'il devait, -par ez un mot quelconque, faire allusion au passé, il- ou laisser le temps à l'avenir de lui apporter n- de nouvelles preuves. D'ailleurs, sûr que n. c'éiail lui qui était la veille dans la loge, il e- ne pouvait répondre aussi positivement que le ce fût lui qui la surveille était au Colisée; il e- résolut donc de laisser aller les choses sans ;n faire au comte aucune ouverture directe, s- D'ailleurs il avait une supériorité sur lui, 'i- il était maître de son secret,tandis qu'au contraire il ne pouvait avoir aucune action sur le Franz, qui n'avait rièn à cacher, ns Cependant il résolut de faire tomber la 3e conversation sur un point qui pouvait, en af-és fendant, amener toujours l'éclaircissement lit de certains doutes. ii. lis (A suivre). ec i

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