Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 18 Mai. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qf8jd4r70s/
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JO URNAL DE G AND \ abonnements : u RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» „,-i0(JE: 15 francs par an; 7-50 francs pour six mois; 4 francs pour trois mois 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND « v E| A Pour l'étranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 au bas de la de™iere page du journal. De-ci, de-là ut n'est pas rose clans la vie, pou: aiSez lucrative, de portraituriste de •Hces d'une capitale. Ce n'est pas lou d'arriver à satisfaire la vanité souvei, eant»- des modèles. 11 faut encore n-» (admettre, si l'on peut dire, d'héré , Vimentaire. Dans une effigie qu orte la îeproduction des modes di ce qui est le plus à craindre, c'es Uique des compétences. Et sa majesb gjleur ne se fait pas faute de censure] ■ amertume l'artiste dont la fantaisie 'pouvoir transgresser les lois impres lies. Jugez-en par cette informatior mienne que publie un confrère : journsl spécial anglais, le Tailleur et le ir, publie aujourd'hui une critique sans des vêtements des personnages dont les \s sont exposé s au Salon, fi semblei ait v année-ci surtout l'ignorance sartoria.'* s apparaît flagrante. Ce ne sont qu -set boutonnières oubliés, que revers ma) ■t!pantalons qui ont une bosse au genou, lu reste, un échantillon de ces critiques : Jhannon a représenté M. Devitt dans une >te qui a bien des boutons, mais aucune nière correspondante. Quant au gilet, il boutons ni boutonnières. » :i e/jcore : c:uleur. la coupe et '.'étoffe du complet Àrîhur Bouchier rappellent ces visions qui paraissent quand nous avons le eauche-n tailleur rougira de honte quand il verra nt représenté de la sorte: » tout juste si ces messieurs spéciale demandent pas la disqualification îelle des délinquants. Dorénavant, a bien d'annexer à renseignement adémies un cours de coupe spéci;. •-testiné aux aspirants peintres mu.i-afin qu'à l'avenir les boutons aient outonnières, et réciproquement. A i ainsi, on obtiendra lu ressemWan. • urne à défaut d'autre chose... # * M i alf que les dévotes sont décidém< ! guettes. Le souci de leur sialut n'e. 1 z elles tellement absorbant qu'il an : désir de plaire aux contemporains, de se fagoter de façon disgracieuse onséquent méritoire, elles sacrifient îant sans doute que la vertu n'es' virement mal habillée — aux sé-, ;que d'aucuns tiennent pour auda-de la mode contemporaine, i mmodestie a été jugée damnable prélats puritains, et voici moUun-texte d'une affiche qui vient d'être e dans les églises de Tourcoing : ise étant la maison de Dieu, les darnes (unes filles ne doivent y venir, «pour cérémonie que ce soit», qu'en toilette ivenable». *' icrements étant chose sainte entre tou Agent de ceux qui s'en approchent un )1lls profond encore. inséquence, les dames et les jeunes fit euvent les recevoir dans les toilette-iécentes qu'incomplètes que la mod< ■ssaie de leur imposer. Elles ne doiven nter qu'en robe montante et de fceoue ux Courrier de Hruxelles, en ter-ulents, réclame pour les temples s des mesures identiques, et vi-Àii3 ménagement contre les belles s qui vont aux offices pour « se ». érite, toutes ces sévérités ne sont-s excessives, et dangereuses par ? Faut-il faire un grief aux binantes de se faire belles pour re-« sacrements ? Chacun honore son » manière, et qui n'a pas la fer-time et profonde lui rend néan-n naïf hommage en utilisant quel-nt particulier qui peut être, en l'es-ilui de se parer. Il n'y a que l'in-pi compte, et la légende du Jon-' Notre-Dame, qui faisait des tours rendre agréable à la Vierge, en est hant exemple r ailleurs, pourquoi contraindre les à prendre un aspect rébarbatif e solennité, qui est censée leur met-e en ioie ? * * * Jse de la sainte Eglise apostolique ne compte; depuis dimanche, quel-irtyrs supplémentaires. U des religieux qui, à Lille, ont. | de la cause réactionnaire, réalisi le de la multiplication des... votes, "le Belgique, naturellement, qu'ar-' <*s adeptes intensifs du système •i la vérité, si nos pieux confrè plaignent, la Dépêche, chez nous. ,e rancune de s'être aussi déplo-m fait pincer. Elle leur dédie ce dénué d'aménité : que dans un pays où Je w k toutes façons à la fran cs abus sont extrêmement nombreux, il nn g:eux qui précisément ' nous ne voudrions pas plaider pouj p? n^1' disent-ils. par. dévouement à T'„ous tes croyons, m dis le dévoue-uni! i pajî. l'incorrection, l'illégalité, le le joli service qu'ils rendent main cause, par ce scandale !... » ^M'6' évidemment la pire ,f; [ ennuii qui fait que la presse 3h ^Prouve un tel malaise à par auts faits de ces copains mal--st que l'aventure arrive une PrnVanti le scrutin belge. Ce n'é-n 0 nt Pas 'e moment d'attirer (tnLUr 'outes les petites piaisante-1 i.USjS fructueuses auxquelles « i °/" et de la vertu a di1 son imm a' en ^12, et fi11''' espère na?e-kïer dimanche, «fans la me-i sible. Il y a assurément des nrvlr?8!^ d à-propos fait défaut l6g °P°rtion8 désobligeantes et in- 9 • * 111 de l'ingé la"alui'ellement positif, qui, s un bai se trémousser dan anseuses, s'écriait avec déses « le forces perdues ! itnnf i1*61'"'1 évidemment souffrii akonl» rendement d'une dynamo m".® eussent dù actionner pour wuctjf leur plaisir stérile. De rnè - . pens£. le philanthrope qui, assistant nu récent Congrès ae iumeurs d l'Allemagne du Sud, réuni ù Francfort, e au concours homérique qui l'illustrai voyait à quel jeu futile les jouteurs de pensaient des trésors d'ingéniosité et d patience Ecoutez ce que fut cette épreuv mémorable Environ deux cents concurrents s'étaient prt I sentes. A chacun on i>emit un cigare « me.xi i cain •> et Je tournoi étrange commença exac ; tement a onze heures. Le public des galeiic suivait avec attention les diverses manœuvra : employées par les fumeurs. L'un tenait le c. gare le bout allumé tourné en bas, l'autre 1< J tournait en haut, un troisième posait de temp 1 on temps le cigare sur un cendrier. Celui qui fc laissait éteindre était déclaré « mort » et devai • se retirer. Vers une heure, il n'y avait plu jue vingt concun-ents ; leur nombre diminui rapidement. Enfin, on n'en vit plus qu'un seul envoye le temp^ en temps une petite bouffée bleue C'était M. Adam Henz, un brave commerçait de Sachsi-nhausen.. Il a été proclamé lauréat il avait mis 2 heures 46 minutes et 17 seconde: à fumer son cigare. Pensez-vous à la maîtrise de soi qu'i faut pour accomplir un tel exploit, et ni croyez-vous pas qu'elle manque à main!; conducteurs d'hommes ? Et pourtant M /\dam Henz^ de Sachsenhauson, était res té obscur jusqu'ici, et le redeviendra peut être après cette insigne prouesse. Est-ce donc que tel qui brigue des lau riers dans les concours fantaisistes et } prodigue la ténacité n'entend tenter qu'ur effort approprié à ses moyens et à ses dé sirs ? D'aucuns, certes, ont échoué dans le; tâches sublimes, qui eurent tort de ne pa: se limiler à des concours de fumeurs. # * * '■i comprend que les cléricaux tienne:, à £,..rder comme un monopole exclusif leu conception de la morale. Il n'en est p. i' 1 plus fructueuse. Et, dans le domaine (i l'un saignement, ils ont tout à perdre, e n'ont rien à gagner, en admettant la con rurrence. > Un confrère du Hainaut a signalé à ce < ^ard un document tout à fait édifia»" ' C'est le résumé d'une leçon de morale c\ îée par un pieux éducateur dans une écc moyeane officielle de garçons. Le voici : Il faut respecter les supérieurs séculiers, mai noins toutefois que les supérieurs ecclésia^ : ues, parce que ceux-ci tenant leur pouve de Dieu, sont supérieurs à tous les laïcs. [a-, vote électoral est d'une grande importait CVst un acte grave. Il faut le remplir dans l'iii .érêt de la bonne cause. Si après cela la graine des « mauvais électeurs peut encore germer, c'est que décidément le diable s'en mêle. "Vous comprenez que, puisque la moral' scolaire des cléricaux est essentiellemen >rientée vers la propagande politique, no: maîtres trouveraient énorme qu'on les em léchât de cuisiner dès l'école la pâte électo •aie en suscitant à côté de cette morale s 'ssentiellement pratique une autre morale iïqueNet désintéressée. Dans ces condi '•'ons, fl faut avoir le bon goût de s'incli >er, car il serait vraiment indiscret d'in ister. Dans la vie nationale et dans l'évo ution sociale, en dehors dé la prolongatior tu règne du clergé, est-il quelque chost lui compte, je vous le demande ? ECHOS L'instruction obligatoire et le-cléricaux.Tout homme sensé comprend 11 nécessité de l'instruction. C'es >ourquoi les pays civilisés ont, depuis Ion p. 'emps, adopté la réforme de l'instructio-obligatoire que les libéraux avaient depui m demi-siècle inscrite â leur programme Ils avaient été empêchés de la réaliser ; cause d-^ la longue résistance du parti clc rical qui l'a exploitée contre eux par tac tique électorale." Et voilà dit VIndépendance, qu'il es lui-même obligé de donner satisfaction l'opinion publique ! Mais il est puni pa où il a péché ! Il a tellement excité les campagnard contre l'instruction obligatoire qu'ils con tinuent à la voir de très "mauvais œil. Aus si, a la veille de l'élection, tache-t-i! d'ei atténuer la portée ! Il affirma que la durée de l'obligation m sera que jusque flouze ans à la carnpagni et que c'est seulement dans les graiu^ villes que les enfants devront fréquente] l'école jusqu'à l'âge de 11- ans. Jn petit journal clérical flamand De Laridwacht vient de publier, dans son nu méro du 12 mai, un article suggestif dont nous traduisons les lignes suivantes : «Les gueux et les démocrates chrétiens signalent surtout que les enfants de 12 à 14 ans devront fréquenter l'école au même titre que ceux qui sont plus jeunes. /Us savent aussi bien que nous que ce n'est pas vrai et, conséquemment, « ils »mentent». mais qu'est-ce que cela leur fait, pourvu qu'ils gagnent la voix des électeurs crédules ? Pour eux, il n'y a pas de moyens qui sont trop bas, pas de mensonges qui sont trop grands. » Les leçons du 4e degré seront arrangées de telle façon que les élèves pourront les suivre en dehors de «leurs heures de tru-» vail, et en dehors du temps de travail ». Or, le parti qui ment, c'est le cléricalisme par la voix de la presse ! Peut-on plus effrontément induire le corps électoral en erreur ? HM Réchauffement. Si, l'an dernier, Les croyances météorologiques ont vu Leur crédit baisser de beaucoup, il semble que l'année présente, au contraire, donne un regain de puissance aux préjugés de nos populations. C'est qu'en effet un refroidissement assez vif, qui nous faiisajit songer aux journées maussades de novembre, s'est manifesté, dès Le début d-u mois de mai : 4 degrés 8 le 2, 7 degrés 4 le 3, tandis que le 11, 12 et 13, le thermomètre ne s'élevait qu'a 9 degrés I, 11 degrés 3 et 7 degrés 0, alors q~ue la nor maie moyenne pour cette dernière période est de 12 degrés 2 ; heureusement, Je 15, un réchauffement très sensible s'est fait sen-t r brusquement. Le soleil, roi débonnaire, s'est dégagé des voiles obscurs qui l'enveloppaient et, à son appel, les beaux jours wiii.taniers svm rey&n Saint Mamert, saint Pancrace e,t sain! j Servais, les trois («Saints de glace », ont •terminé cette période de frimas ; dernière ' vague de la saiison brumeuse, froide et glacée ; dernier frisson de la terre qui se ré-, veille du léthargisme dé l'hiver. Est-ce pour de bon, cette fois ? On ne peut faire à ce sujet que des conjectures et, ; les météorologistes vous diront que La tenW . pérakire, tomme touit phénomène atmos-i . phérique, dépend de la position des centres-de haute et de basse pression. D'autre part, les éphémérides météoro- • logiques nous enseignent que le 20 mai est * La daite de la gelée la plus tardive, et Le 28, t la date normale des premières chaleurs. > Pour ceux qui se consolent de peu, disons 1 que le 1er pudn nous ferons notre entrée , dans l'été météorologique. uv* Campagne électorale, j De- La Chronique : Elie diffère bien singulièrement I «e la campagne électorale de 1912, , celle qui s'est ouverte, chez les cléricaux, â . l'occasion des élections de 1914. Et si jes électeurs veulent se livrer à quelque méditation avant de voter, — ils ne pourraient choisir un sujet plus suggestif que la comparaison entre les discours de leurs élus, à deux ans d'intervalle. 1912... C'est hier... On se souvient de la; t thèse cléricale. Elle se résumait en trois' . arguments — si l'on peut dire ! 5 Primo : Bonnot-Garnier. Secundo : Pas ; d'impôts. Tertio : Pas de charges militaires.Bonnot-Garnier, n'en parlons plus. Pas un chef, pas môme le moindre député catholique n'a osé prendre à son compte — à-la Chambre, protégé par son parti, couvert par l'immunité parlementaire, — les infamies stupides colportées par un torchon, •lérical et répandues à quelques centaines de milliers d'exemplaires. Ce n'était, d'ail-* leurs, qu'un moyen de renfort — qui eut) un succès inespéré Restent la loi militaire et les lois finan-I cières. Pour rassurer les électeurs, il ne reste plus à M. le comte Woeste qu'à Leur diref 1 que rien n'est changé de son programma intimilitariste ; si on leur affirme qu'une; loi militaire nouvelle a été votée, qu'ils n'enj ( /o' nt rien ; que M. de Broqueville l'a préparée ? Illusion : que lui-même l'a votée i 'himère ! En même temps, M. Liebaert expliquera i son public préféré que notre édifice financer n'a pas varié ; que nos bons du Trésor 'Ont. en nombre très restreints et souscrits h des conditions ultra-avantageuses pour . Etat ; qu'enfin M. Levie était, un pince-•ms-rire, qu'on n vi'te envoyé garder des .. ichines à vapeur, loin des caisses de Etat, avant qu'il ait pu rien innover. Fantaisie ! direz-vou-s en lisant cela. Mais si c'est une fantaisie, ce sera, au public de s'écrier, t\ son tour, en comparant 1 qui fut dit en 1912 et fait depuis : « Fan--lisie ! » Les trains américains sont les plus rapides. D'après des statistiques fournies par l'American Express Company, les trains les plus rapides <iu mondie circulent aux Etats-Unis. C'est ainsi que le record, sur une longue distance, est détenu par les rapides du Lake Shore and Michigan Southern, circulant entre Buffalo et Chicago. La distance qui ■ sépare ces deux va lies, 525 milles, soit environ 840 kilomètres, est couverte à une vitesse de 69 mu'Lies 69, soit presque 112 kilomètres à l'heure, arrêts et ralentissements compris. Viennent ensuite les express du New-York Central, sur la ligne de New-York à Buffalo, qui parcourent la distance sépa rant. ces deux villes, soit. 436 mailles 50 (698' kilomètres environ), à une vitesse moyenne de 103 kilomètres 500 * l'heure ; et ceux du Pennsylvania Rai'Lroad, oui couvrent les 4-68 milles (750 kil. environ) séparant Chicago de Pilf sburg ' à l'allure a,s«oz rapide également de 101 kilomètres à l'hteure. Le train Le plus rapide ensuite est un train français, le Paris-Berlin, mii franchit les 240 kilomètres qui séparent Paris d'Er-quelines-frontière en 2 h. 31 m., soif à la viteissie commerciale de 95 kil. 362 à l'heure. vvw Le bois des allumettes. La France consomme près de 47 milliards d'allumettes; en 1911, n a été fait usage de 46 milliards 568 millions de ces petites bûchettes de bois. L'emploi des- briquets a fait diminuer de 433 millions par an le nombre des allumettes employées par les Français. Le bois nécessaire à la fabrication dea allumettes est fourni par une manufacture qui se trouve à Saintines, dans l'Oise, et qui livre le peuplier en grume à toutes les manufactures d'allumettes de l'Etat. Cette livraison se totalise à 6,000 mètres cubes La,Russie a fourni 25,000 mètres cubes de tremble, qui, avec le peuplier de l'Oise, est le seul bois servant à la fabrication des allumettes. Le tremble de Russie n'est pas utilisé seulement par la France ; il est employé par tous les autres pays pour la fabrication des allumettes. Ce bois a, en effet, des qua lités qui ne peuvent être trouvées dans les autres essences. Le tremble russe est sans nœuds et d'un*, contexture homogène ; il est tendre et léger, mais son grain est aussi serré à l'aubier qu'au cœur et il se découpe sans ar racherrient des fibres. En Autriche et en Amérique, on fabrique beaucoup d'allumettes en carton. v\v\ Le journalisme en Chine. Le gouvernement chinois vient d'édicter un règlement sur la presse qui a répandu la consternation parmi les journalistes. Le nom, l'âge, le lieu de naissance, le cnrriculum vitx et l'adresse de toute personne qui veut écrire dans un journal doivent être envoyés à la police qui décide si la personne est qualifiée. Personne n'est admis à écrire dans un journal, ni même à l'imprimer, au-dessous de trente ans, pour assurer la màturité du jugement. Le journaliste ne doit pas avoir été privé de ses droits civiques, il ne doit pas faire partie de l'armée ni de la marine, être dans l'administralioa ni dans la carrière judiciaire. Il ne doit pas être étudiant, et ne doit pas être affligé d'une maladie nerveuse. On ne dit pas si c'est à cause du public ou de ses collaborateurs Quand le journaliste est accepté, il ne doit UUtà dire de mal du ^ouyerneiiicut, m.iévé- ler les secrets diplomatiques ou militaires et les débats du Parlement, s'il y en avait un en 'Chine. Il doit s'abstenir de toute contixn erse sur des personnes. S'il se lais^ sidt aller à quelque infraction à ces règlements, ou si le journal était incapable de j>ayer les amendes qui sont prévues,|Èitoute la rédaction sera mise en prison. %%%% Humour anglais. Distractions. — Moi, dit l'Anglais, j'ai connu un homme teUcmient diLsit.ratt qu'il cherchait sa pipe lorsqu'il l'avait entre les dents. — Et moi, dit l'Ecossais, j'en ai connu un qui, en rentrant le soir, jetait son chapeau jmr la fenêtre et tentait d'accrocher son bout de cigare à la patène. — Des blagues, Jont ça ! fit l'Irlandais. .T'en ai connu un, moi, quii, en rentrant Le soir, mettait son parapluie dans son lit et aillait se placer, Lui-même dlans le coin près de la Dort-e., Les Bandits de Colmar LEUR ARRESTATION ' UN D'EUX SE FAIT TUER PAR UN AGENT QU'IL VOULAIT ABATTRE ' ■ llaorc, lû. — On a arrêté, ce matin, à £ ti.. dans un hôtel de la rue de Paris, les assassins présumés du chauffeur de Colmar. Au moment où les agents pénétraient dans la chambre. Erutz, qui s'était caché derrière la porte, tenta de tirer un coup de revolver sur un agent. Celui-ci réussit1 à saisir le bras de Frutz et la balle alla se loger dans la tête du criminel. Transporté à l'hôpital, Frutz est mort quelques instants après. Lambert a été conduit a In Sûreté où om procède actuellement à son interrogatoire. AVEUX DE LAMRERT Le Havre, 16. — Lambert, interrogé par M. Guiteau, substitut, a fait des" aveux. Il a rac.onté toute la scène du crime de Colmar, prétendant que Frutz était l'assassin du chauffeur. Il a expliqué que, le crime commis. Frutz et lui retournèrent à Colmar où ils abandonnèrent l'automobile et prirent le train pour Mulhouse. De là, ils revinrent à Paris, par Nancy. Ils allèrent h Raincy, mais ne purent pas voir leurs parents. C'est alors qu'ils se dirigèrent vers Vernon. où Frutz rendit visite à une de ses tantes h laquelle, comme on le sait, il emprunta 100 francs. Ils gagnèrent ensuite Le Havre. La Morale Politique des Cléricaux Après la révélation de l'audacieuse escroquerie électorale de Lilie, faut-il être s.ar-pris que les cléricaux l'emportent chez noms, grâce à la fraude la plus éhontée ? Cette affaire n'est-elle pas le pendant des manœuvres dénoncées après le scrutin de 1912 par M. le député Lemonnier et qui entraînèrent la condamnation de deux suisses de Sainte-Gudule ? Mais combien d'autres ne restent pas impunies ou ne parviennent pas à la connaissance de l'opposition ! Le sort d'il parti dépendait, il y a deux ans, diu déplacement de quelques milliers die voix seulement. Il suffisait alors d>e conquérir trois sièges pour renverser le gouvernement, et, aujourd'hui encore, il ne faudrait pas un plus grand effort, si la majorité électorale était l'expression d'une représentation proportionnelle équitable. Savons-nous jusqu'à quel point la trituration des listes électorales et d'autres fraudes dans le genre de celles des suisses de Sainte-Gudule et des congréga-nssles belges qui ont. opéré à Lille ont falsifié le résultat des élections? Il est maintenant acquis, même pejur les gens les plus aveugles, que le parti clérical est dépourvu de toute moralité. La sœur d'un Tourmiiisien arrêté à Lille, interrogée par un rédacteur du Peuple, s'est contentée de répondre : « Il est victime de son dévouement, aux bonnes idées ». Le dévoilement aux bonnes idées, cela excuse toutes les malhonnêtetés. M. Bri-fa.ut disait à la Chambré : « C'est pour Jésus-Christ. )i Les cléricaux belges sont devenus telte-ment, experts en fraude électorale que leurs 1 coreligionnaires français ont recouru à eux pour altérer le résultat du scrutin. Ils ont créé chez -nous une véritable école de la fraude. Nous nous demandons si toutes ces turpitudes politiaues continueront à laisser notre pays indifférent. o Dans les Balkans LES HOSTILITES REPRENDRAIENT EN EPI RE Janina, 16. — Le bruit ayant couru que les négociations engagées à Corfou, entre les représentants du gouvernement épirote et la commission internationale de contrôle ne suivraient pas une marche favorable, le gouvernement autonome envisagerait une reprise possible des hostilités <•(, pousserait activement les préparatifs militaires. UN COMITE DE SECOURS Janina. 16. — Un Comité vient de se constituer sous la présidence de la femme du gouverneur général de l'Epire, en vue de secourir les réfugiés épirotes dont le nombre s'élève à 25,000. La reine de Grèce a donné 20,000 fr. Le Scandale électoral de Lille NOUVEAU TRUC CLERICAL On lit dans l'Eloile behje ; A Cysoing, des réactionnaires cléricaux avaient îoclamé la radiation de cinq électeurs notoirement connus comme républicains avancés, en appuyant celle demande de la production de nq cerlificats signés par M. Duburcq, adjoint ni maire de Lille, attestant qu'ils étaient ins-rits à Lille. Le maire de Cysoing ayant interpellé les cinq "iecteurs en question, apprit d'eux qu'ils n'a-» aient jamais sollicité leur inscription a Lille, l.es cinq certificats de M. Duburcq. considérés .;omme des faux, ont été remis au juge d'instruction qui instruit la retentissante affaire des fraudes électorales, de. I>U0. LE MIRACLE DE LILLE Le Réveil du Nord publie une liste d'une douzaine de Tournaisiens qui se sont rendus dimanche dernier à Lille munis de cartes d'électeurs qui leur étaient distribuées au moment de leur départ à la gare. Cette liste est édifiante : on y-trouve les noms d'un agent électoral clé-rical^de conseillers prud'hommes, d'un messager de l'hôtel-de-ville, etc. On connaît, maintenant, l'officine d'où est venu l'argent, pour l'achat, des faux électeurs. Elle est située dans un des anciens bureaux de l'Etat et les occupants sont des Dères français... La Guerre au Mexique ECRASEMENT DES FEDERAUX La Veru-Cruz, 16. — Les insurgés ont occupé* ' Tuxpan, jeudi dernier. I^s fédéraux avaient effectué une sortie, mais n'étant que 500 contre 2,000, ils ont été écrasés par les insurgés et se sont enfuis à travers les communes avoisinant la ville. NOUVEAU SUCCES DES INSURGES Juarez, 16. — Le général insurgé Nungia annonce qu'il a occupé Monclava. Tous les fédéraux se sont enfuis. Monclava est la dernière ville que les fédé raux occupaient sur la voie ferrée. NOUVEL INCIDENT Washington, 16. — Le ministre des affaires étrangères mexicain télégraphie à M. de Riane, ambassadeur d'Espagne à Washington, qu'une enquête au sujet de la disparition d'un soldai américain, Mark, va être immédiatement commencée.UNE CANONNIERE COULEE L'amiral Mayo rapporte que La canonnière fédérale La Vera-Cruz a été coulée à Tamos, dans la rivière de Panuco. LA QUESTION DES ARMES ET MUNITIONS M. Garrison a déclaré vendredi soir que l'embargo sur les armes et les munitions à destination du Mexique n'était appliquée qu'en ce qui concerne les expéditions par voie de terre et que, par conséquent, les constitutionnalistes pourraient faire venir des armes e.t des munitions des Etats-Unis en les faisant venir par mer et en les débarquant à Tampico. TRAGEDIES MEXICAINES (1) Le 18 février, à deux heures de l'après-midi le président, entouré de ses ministres, du pré fet do police et de trois officiers d'ordonnance prend le café dans le salon d'honneur du pa lais. Le général Auréliano Rlanquet se présen te. C'est un des chefs les plus sûrs, en qui Ma dero a toute confiance. Il est accompagné du lieutenant-colonel Jimenez Riveroll, du major Izquierdo, tous deux du 29e bataillon, du capi taine Posada et de M. Enrique Cepeda. La conversation s'engage. Elle prend de suite une allure de commandement. — Nous sommes dans un état désespéré. Le peuple a fain, l'armée est lasse. Nous ne prendrons jamais la citadelle. Le pays tout entier est effrayé du sang versé depuis cLix jours. Dans ces conditions, la seule solution, sage et humaine. c'est de démissionner. A ces mots. Madero blêmit. Un rictus de colère crispe sa bouche. Il bondit : — Qui parle de ma démission? Qui ose me la demander ? Le général Blanquet a eu, le matin même, un. entretien secret avec l?s chefs du mouvement. Il déclare d'un ton ferme : — L'armée d'abord ; le peuple, ensuite. Comme réplique, Madero sort son revolver et par trois fois, fait feu. C'était un tireur émérite Il logo une balle dans la tête du lieutenant-c<'> lonel Jimenez Riveroll et une autre en pleii cœur du major Izqu:erdo. Le général Blanque! saute sur le président et le saisit à bras-le corps. En quelques minutes, MM. Madero e Suarez et leurs ministres sont faits prisonnier? et placés sous bonne garde. Autre scène, dans les salons du restaurant Gambrinus. Là festin aient joyeusement autour d'un seau ù. Champagne Gustave Madero et le général Delgrado. que traitait, avec quelque-amis, le général Huerta. J'ai visité les lieux. Un paravent où sourit une miss d'Amérique transforme ce réduit en cabinet particulier. Des roses s'y effeuillent dan . des potiches vertes. Une grille de bois blanc le ferme. A trois heures et demie, un coup de téléphone réclame le général Huerta. Il se rend au premier étage. C'est Blanquet qui annonce l'arres tation en bloc du gouvernement. — Jll rinhl ! dit le général. El. par la fenêtre, il donne à qualre-yingb rurales, dissimulés dans la maison voisine, le «iwn.nl convenu nojfi' cerner la îlemeurr 11 dec cenu vers ses invités. Revolver au poing, il fait prisonniers Gustave Madero et le général Delgrado. Le premier veut résister. Trois des convives sur cinq le mettent en joue. > On l'enferme, enchaîné, dans le vestiaire. Il y reste jusqu'à onze heures. Comme il s'ennuie et quil a soif, on lui apporte une bouteille de cognac. II réclame aussi du whisky. A minuit, sous bonne escorte, on l'amène ù la citadeUe. Deux heures plus Lard, lui et M. Adolfo Brasso, intendant du palais, étaient liés nn Lo P°in?f; à cl€UX po^aux d'exécution. On les a fusillés aux lanternes. Gustave en Zesntra"^" qU'Un m<" déd#i«neux: *><" .-I0'?' i,0".° Pionnier* dans le palais d'Elal président cl vir-j-piésidont. un leur u assimilé comme geôle un étroit réduit du rez-de-ctaus-sée, sans autre jour que celui des couloirs, bus de plafond, puant et sale, qui servait hier de coijk de gard». Ils fraternisent misérablement. On n enlève a chacun les menottes qu'à l'heure des repas : la nourriture, soupe et pain, est celle meme des « rurales ». Dans la porte, 011 a dû creuser un judas — (D mot convient - par où les sentinelles nuit et jour, surveillent leurs moindres gestes Et les jours passent. Ces prisonniers sont gens encombrants. Qu'on faire? Les exiler? On y pense bien. Le l'J, au soir, un train spécial, composé de doux wagons-pullman, Esperanza et Aspido, est fo-mé Déjà y ont pris place Mines et Mlles Madero et Suarez et les deux fils des présidents. Nuit blanche : les familles attendent .en vain. Au matin, M. Pedro Lascurain, qui fut pendant deux heures président de la République, annonce que le départ est ajourné. Mme Madero va trouver le ministre Léon de la Barra et supplie qu'on lui laisse voir son mari. Le ministre en réfère à ses collègues. Refus. L'infortunée, le troisième'jour, veut faire parvenir au moins du linge et quelques objets de toilette. Autre refus. « Je ne lè reverrai jamais plus ! » sanglote, vouve avant la lettre. Mme Francisco Madero. Les tuer? On n'ose pas, d'abord. Promesse a été faite à l'ambassadeur américain Wilson qu'ils auraient la vie sauve. Et, cependant... S'ils vivent, même en exil,' c'est l'agitation qui pontinue; avec ses furieux lendemains de guerre civile, et ses hasards. Le 21. leur sort est décidé : ils seront les tristes victimes d'un coup de force. > Le soin de l'exécution,a été confié au major Cardenas, un homme, résolu qui ne craint point les aventures. Le 22, tout le monde, au palais, isait que l'instant est proche. La ville même s'en (préoccupe. Les diplomates se téléphonent la nouvelle. On se transmet ce mot féroce du président Hue', (a : — Ponr/a aïi eseabeche («Mettez-les à mariner /»/ T.e 23, vers minuit, l'assassinat a liyu. Le capitaine Cardenas pénètre dans le réduit. Ma -Jlero sommeille sur le flanc. Une balle de re-, . jolvfcr, tirée h bout portant dans la nuque, lé jue ; par précaution, on lui en loge deux au-res dans le. tempe. Puis Suarez, réveillé en sursaut, se débat. t'est une sorte de Robespierre. Au temps de sa présidence, il ne jurait que par notre Révolution. Phirases indignées. Trois balles restent lans le browning de l'exécuteur : elles n arri* ?ent qu'à blesser. Les deux homme* luttent. £orps à corps. On doit étrangler Suarez. Comme 'il a résisté, par punition, on déoharge sur son ;a*iavre fruit balle» nouvelles de revolver d ordonnance. , Puis, c'est la mise en scène. A deux heures du matin, les corps, encore tièdes, sont places ;lans une automobile. Le chauffeur même de vfadero conduit. ; — Au pénitencier ! ordonne Cardenas, qui «'installe à l'avant. Six gendarmes font suite. Arrivé à moitié chemin, on fait signe au chauffeur d'arrêter. Il est tué à bout portant. On crible l'automobile. Une troisième balle, égarée. frappe encore Pino Suarez : ce cadavre n avait pas de chance. Le lendemain, le gouvernement communiquait aux diplomates et journalistes cette version : « MM. Madero et Pino S.uarez, qui étaient incarcérés au palais, à la disposition du. ministère de la guerre, ont été conduits au pénitencier. comme il avait été convenu. Cet établissement avait été pour plus de sûreté, placé sous la direction d'un chef de l'armée, dès samedi après-midi. Lorsque les automobiles dans lesquelles se trouvaient les prisonniers arrivaient presque au but de leur voyage, elles furent attaquées par un groupe armé. L'escorte mit pied à terre pour se défendre contre les assaillants, qui augmentaient : les prisonniers tentèrent alors de s'échapper. Une fusillade s'engagea au cours de laquelle deux des assaillants furent tués, un autre blessé, les autos endommagés et les deux prisonniers tués. » ... Dans un petit hôtel de la 73e rue, à New-York, l'Ansonia, j'ai rendu visite à une femme, belle encore, de noir vêtue, qui, malgré son deuil, m'a bien voulu recevoir. C'était une veuve de Président. Mme Francisco Madero. Ses mots étaient rares. Mais ses yeux, pleins de flammes, parlaient. , — Des lâches et des assassins ! m'a-t-elle dit en parlant d'eux. Et elle pleura. J'ai rapporté les faits, impartialement, dans leurs détails, avec leurs causes. Ils étaient inconnus. A d'autres de juger. Je veux vous dire pour finir, ce mot du p£re de l'ex-président, qui témoigne d'orgueil, de naine et de grandeur : — Je tuerai de ma main le premier Madero qui essayera de devenir président du Mexique-! André TUDESQ. (1) Extrait d'un volume: Le Harem assassiné. — Le Hacianda en /eu. à l'Etranger PETITE CRiONIQUE D'ALLEMAGNE La mort du «generalmusikdireklor» von Sçhuch, de Dresde, — Un nouvel émule du savetier ae Kocpeniek. On vient d'enterrer Ernest von Schuch, le chef l'orchestre de l'Opéra Royal de I>:esde. Le grand «kapellmeistei » laisse dans la capitale saxonne un vide qui sera difficile à combler. Schuch, qui était Autrichien, vint tout jeune à Dresde et il y resta toute sa vie. Il aurait pu, comme tant de ses collègues, voyager, exercer des directions diverses et se faire un nom à l'étranger. Il préféra rester fidèle à ses principes et renonça volontiers aux succès des «virtuoses du pupitre». On lui fit les plus brillantes propositions, mais il resta à la tête du célèbre orchestre, qui lui doit beaucoup de sa renommée en Allemagne. Schuch était un musicien de la vieille souche, qui faisait toute aussi bonne figure dans un concert classique qu'au théâtre. 11 n'était pas réactionnaire et c'est lui qui mit à la scène presque toutes les premières de Richard Strauss La première du Chevalier à la Rose fut un événement comme interprétation d'ensemLle. La caractéristique de son universalité comme musicien, c'est qu'il était un excédent interprète de la musique italienne. Il fut engagé par le fameux imprésario Pollini, pour une tournée avec Désirée Artôt. Il vint alors aussi à Dresde, où il se fit si bien remarquer, qu'il fut engagé par I intendance des théâtres royaux. Il ne quitta plus la capitale saxonne. L'année donndêre, 11 célébrait son quarantième anniversaire comime «kapelLmeister» de l'orchestre royal et à cette occasion, il fut anobli par le roi de Saxe. Il était depuis longtemps : «genraunusikdirektor». * Un pendani a l'affaire du faux bourgmestre de Kœsl'n fait Iraucoup de bruit à Ober-hausen, dans le bassin industriel rhénan. II y a environ neuf mois, un nommé Bernhard ELsenhut de Nuremberg fut nommé directeur des usines d'électricité, de gaz et du service des eaux d'Oberhausen, avec des appointëment3 de 3,900 marks. 1^ récipiendaire avait soumis aux autorités municipales des certificats de la ville de Kissingen et pour captt-r la confiance des autorités, il s'était d t officier de réserve dans un régiment bavarois. Il sembie mi'après l'affaire de Koeslin, on soit devenu un peu pl..s méfiant à Oberhausen, d'où, après coup, on demande ^ renseignements à Kissingen. Un apprit alors qu'on avait affaire à un marchand nommé Ei-senhut de Nuremberg, qui avait falsifié tous ses certificats et abusé à cet effet . seing officiel dû Conseil échevirial de Kissingen.. Eisenhut n'a fréquenté qu'une école primaire et n'a jamais été soldat."'Malgré cela, il aveit rempli pendant neur mois ses fonctions à la pleine satisfaction de ses supérieurs. Décidément, le capitaine de Kœpenick a fa t école en Allemagne. FRANCE LE ROI ET LA REINE DE DANEMARK A PARIS Paris, 16. — Le roi et la reine de Danemark sont, arrivés à Paris, à 3 heures. Ils ont été reçus, à la gare du Bois de Boulogne, par le président de la République et Mine Poincaré, les présidents du Sénat et de la Chambre, les ministres et les hautes notabilités. Les troupes rendaient les honneurs. Le canon tonnait. Les musiques de la garde républicaine et des divers régiments jouèrent l'hymne danois et la Marseillaise. La foule massée aux abords de la gare a acclamé.Le cortège royal s'est rendu au ministère des affaires étrangères. Sur tout le parcours, une foule considérable a poussé de vives acclamations. Le roi et la reine ont fait visite au président de la République, à 4 11. 25. L'enlrelien, très cordial, a duré vingt; minutes, puis le couple royal, le président et Mme Poincaré se sont rendus à l'Hôlel-de-Ville, où une réception solennelle a été organisée en leur honneur. Dt's discours de bienvenue ont été prononcés par le président du Conseil municipal et par Je préfet de la Seine. Le roi leur a répondu én ternies extrêmement cordiaux. Le. roi, et la reine ont quitté l'IIOlel-de-Ville A 5 h. 25„ et. sont rentrés au ministère des affaires étrangèiles. A l'aller comme au retour, ie couple royal a été l'objet de chaleureuses acclamations.UN GRAND DINER Paris, 16. — Le président de la RépubLque et Mme Poincaré ont offert es soir, ii l'Elysée, un grand dîn^r en l'honneur du roi et de la reine de Danemark. ..es convives étaient au nombre do 200. UN COUP D'ETAT En dépit de ses rolomonlades, la réaction est atterrée du résultat des élections. Elle commen-oo.u ilfiiimv - - - • - — 18 mai 1914 5 centimes le numéro 58me année 138

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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