Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 10 Août. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r49g44k900/
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Liindi 10 août 1914 5 centimes ïe numéro 58me année - N° 111 JOURNAL DE GAND (ABONNEMXKtS Î BSLÛIQUB : 16 frax» par au ; 7-50 fraocsi fmr sir -tm : 4 fc-.jw» pr . ; Ir... •» *»i» Pmtr tétranger, U po . en • RÉDACTION & ADMINISTRATION : 8. RUE DE FLANDRE, S. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Voir le tarif au bai de la dernière page du Journal. Une Juste cause w,,~ j — I Dans un article intitulé » Notre dro ■notre devoir » le Vooruit, sous la si, Pâture Je soa collaborateur P. H., écr propos de l'élan patriotique avec leque ouvriers se dévouent en ce moment Hgéfeiise du pays : | « Si l'on veut récompenser comme il Hhient le courage, l'union, l'enthousiE Hnème de notre classe, pourquoi ne fai Ëipas la promesse formelle d'institué: Mgufl'rage universel pour tous les Bel I ' pour ceux dont on célèbre si haut, e ■bornent, la vaillance? Les ouvriei compris les socialistes, ne prouvent-ils qu'ils sont bons patriotes ? Certes ! Et i Wjémontré maintenant que notre concep Tde l'Internationalisme ne comporte Kucune façon la destruction brutale Hatiosalités. B » C'est plutôt la Fédération, l'alli; j|les nationalités que nous avons en ^Kllkmce qui ne deviendrait possible I^trâce au triomphe d'une politique la aient démocratique, qui est nôtre. I » C'est maintenant que la bourgec iirigeante devrait montrer qu'elle 1 ioopérer à la réalisation de ce grand id en accordant à ceux qui le poursuivent mêmes droits qu'à ceux qui nous com tut toujours. I » Si elle ne veut pas nous aider dire Inent qu'elle nous prouve du moins qu liprécie le sacrifice de la classe ouvrièi Ju'etle renonce à l'antipathie ou à la j lu'elle nourrit contre nous. B » Ce serait une grande et belle ac qui serait accueillie avec joie par la cl; foborieuse. Ce serait le juste aboutissem de notre pacifique revendication et < ffians aucune humiliation pour nos adi ■aires habituels. » ■ Le premier de ces vœux est d'ores déjà accompli : dans le pays entier, bo Reois et ouvriers sympathisent en fraternel patriotisme. ■ La brutale agression allemande aura moins cet heureux résultat d'avoir r proche chez nous toutes les classes et t les partis. Ceux qui, aujourd'hui, coml tant côte à côte, ne pourront plus, demi se haïr ou se mépriser. La classe ouvri 1i de l'épreuve, grandie ot ennob ', dans l'unanime dévoûment, celui is humbles est souvent le plus héroïc Jue d'exemples émouvants! Tel trav r est parti sans vivres, pour ne pas sa femme et ses quatre enfants lques centimes qui lui restaient sei at, à la suite d'un chômage. Tel au venait d'enterrer sa femme morte ches, a confié le nouveau-né à des 1 i, a fermé sa pauvre boutique, et ti pour la frontière... !ertes,dès à présent, la bourgeoisie be . tout en œuvre pour soulager de te. ères, et elle ne faillira pas à son de\ charité. Mais la bienfaisance, si gé se et si discrète soit-elle, est toujours i humiliante. 1 faut faire plus et mieux, il faut qu( ond vœu du •• Vooruit » s'accompl :c la collaboration de tous les gens f *<$Bur. ■Les chefs du parti ouvrier ont fait prei w sagesse, de modération et do patriotii les ouvriers ont fait preuve de dignité et ■©blesse, parfois même d'un renoncem <|ii inspire l'admiration et do respect. ■La bourgeoisie doit une marque suprême estime à tous ces hommes q Ktiis hésitation, ont abandonné le cha: dp labeur pour celui de l'honneur, elle de ■sonnais, leur faire place à ses côtés. ■Le Gouvernement Belge saura, espère Il achever dignement son œuvre patrie îue. en accordant à tous les citoyt mjgalité du droit après Végalité ^ËP.rnir LA GUERRE — EN ALSftCE Récif officiel de la Victoire Françai SÏ^0Dlmull'(iu® du ministère do la guei français du 8 août : ■Cest vendredi, à la tombée de la nu lue la brigade française d'avant-garde i privée devant Altkirch, défendue par 1res forts ouvrages de campagne, occuj par une brigade allemande. Les Franç; i™tnonné l'assaut avec un élan magnifiqi une charge furieuse un régiment d'i rie enleva les retranchements al ls après un combat très vif en ava lignes. Les Français ont mis les Al ls en fuite à la baïonnette et il en < depuis le début de la campagne. I aands se sont retirés dans un gra fdre, abandonnant les ouvrages "de ligne qui pouvaient cepends retenir et ont évacué la ville. 1 régiment de dragons s'est lancé à suite des Allemands dans la directi alheim, Tagelsheim, Illfurth, les poi "J très vivement et leur infligeant c r'es sérieuses. Le colonel et sept officie régiment français ont été blessés. '' Permit aux Allemands de se dérober. Les Français entrèrent alors dans A rc'>, vieille cité alsacienne, qui leur accueil enthousiaste. Un immense i joie retentit. Vieillards, femmes et e 11 s embrassaient les soldats. Les poteai ,1a frontière sont portés en triompl 'motion est indescriptible. A l'aube la brigade d'avant-garde remit en marche sans rencontrer les A mands. Dans l'après-midi nos éclaire abordèrent les ouvrages de campagne ni breux et importants qui protégeaient it et ville et ils constatèrent qu'ils avaient çna- abandonnés. it, à A 5 h., nos colonnes débouchent dev. 1 les Mulhouse en longeant le chemin de fer. à la A Brunstadt, les Alsaciens sortis de ville saluent d'acclamations frénétiques con- drapeau français. Un immense corti .sme s'organise et acclame les soldats. En mo t-on d'une heure Mulhouse est occupée. La i - le valerie française, traversant la ville ges, galop, a poursuivi l'arrière-garde al n ce mande. Les avant-postes français se si ■s y installés au nord de Mulhouse, pas II serait prématuré d'indiquer les ce 1 est séquences de ce premier succès, mais tion conclusion en est que la brigade françai en attaquant la brigade allemande retr£ des chée, la mit en déroute. Le mot déroute le seul qui convienne. mee Les pert.es françaises ne sont pas exo vue, sives comparées au résultat. Le mord, que français fut prodigieux, [•ge- L'occupation de Mulhouse, grand cenl industriel et intellectuel de l'Alsace, ai lisie dans toute l'Europe un immense retent reut sement. éal, Altkirch est à 17 kilomètres de Mulhe , les se, à 18 kilomètres de la frontière, bat- Les Français se sont donc avancés da l'Alsace d'une quarantaine de kilomètres, ste- Les Allemands se sont retirés dans elle direction de Neufbrisach. Toute I'AIse e et est soulevée contre eux. Cela va aggrav ieur leur situation. Le général Joffre a adressé à I'AIse lion une proclamation qui fut aussitôt affich isse et lue avec passion par les Alsaciens. Ce ent proclamation dit : ;ela " Enfants de l'Alsace, après 44 ans 'er- douloureuse attente, les soldats franç; foulent à nouveau le sol de votre not i et pays. Ce sont les premiers ouvriers de ur- grande œuvre de revanche. Pour ei un quelle émotion et c[uelle fierté. Pour pu faire cette œuvre ils ont fait le sacrifi du de leur vie. La Nation française, unanim ap- ment, les pousse et, dans les plis de leu ous drapeaux, sont inscrits les mots magique >at- Droit et Liberté. Vive l'Alsace ! Vive lin, France ! » ère L'occupation de Mulhouse a eu lieu a lie, jourd'hui. Le bruit que des mines avaie: des décimé nos troupes est totalement fau ^e. L'ennemi, bien que retranché, souffi ail- beaucoup plus que les Français, pri- De très vifs engagements do cavaler des au sud de la Meuse témoignent de l'ascei île- dant pris dè3 maintenant par la cavaler ;re, française sur la cavalerie allemande. Ui en patrouille allemande,composée d'un officii ioi- et de vingt-deux uhlans, rencontre ui est patrouille française composée d'un officie et do sept chasseurs à cheval. Los Ail lgo mands hésitent à attaquer. L'officier frai les çais s'élanco, tue l'officier aile mand et 1 oir vingt-deux uhlans s'enfuient, abandonna aé- le corps de leur chef. un De nombreux faits semblables se produ sent et constituent un symptôme intére : le sant de l'avantage que donn ent aux Frai ise çais leur entrain et leur décision, de La poursuite continue D'après les nouvelles parvenues dimai 1V0 che matin, les troupes allemandes, battai en retraite, après la défaite de Mulbous ds ont été refoulées vers Neufbrisach, ne 311t loin du Rhin, entre Mulhouse et Colm; — sur la route de Strasbourg. T* De Paris, 9. ' Les Allemands en retraite se sont replie iitl sur Neuf-Brisach, à 20 kilom, en arrièr ' après avoir brûlé leurs dépôts do vivres d'approvisionnements, et incendié la for de la Hardt, près de Colmar. ,as La retraite des Allemands lu Paris, dimanche. — On confirme que L Allemands, après l'évacuation de Mulhous se sont retirés sur Neuf-Brisach. Dans lei retraite, ils ont incendié de nombreux bât ments, magasins à vivres et à fourrage. I terrorisent les Alsaciens, annonçant qu'i fusilleront impitoyablement tous les su pects. Néanmoins, l'enthousiasme des Als; ciens grandit continuellement. Des prisonniers saxons ont déclaré qi la Saxe ne participe à la guerre qu'à regre se A BRUXELLES Le prix de la farine T6 Le ministère de la guerre a fait saisi ■ t aux fins do vérification, la comptabilii J d'un commerçant peu scrupuleux qui ava 1 vendu de la farine à 55 francs les 100 kg. t. Le prix maximum de cette denrée a été fi? 'uniformément à 28 francs pour tout le pay; Tous ceux qui à un titre quelconque oi ' vendu des farines depuis les événements e cours à un prix supérieur, sont invités ' I restituer la différence à bref délai sous peir d'encourir les peines édictées par la loi. !St Quarante mille volontaires ,es Les offres d'engagement affluent tous le nd jours plus nombreuses, A l'heure actuelli de 40,000 citoyens so sont inscrits à la place nt Us seront formés en 10 brigades de deu régiments. la Ces nouvelles recrues seront aussité an instruites et recevront une destination ade is- quate à leurs capacités. es A ANV?RS rs a Autos suspectes. On a déjà arrêté une centaine d'ospions t_ qui comparaîtront la semaine prochain fît ^devant le conseil de guerre .rj On continue à en arrêter tous les jour: n- Navires allemands saisis îx Tous les navires se trouvant dans le poi e. ont été saisis. Ils ont été amarés dans le nouvelles darses. Il y a 32 steamers e se 2 voiliers. Ile- Un dépôt d'armes allemand UI'S Anvers, 9 aoû >m- On vient de découvrir un dépôt d'ar la de provenance allemande, rue Pierre 1 été à Anvers. Le chiffre de fusils allemands s'élèv mt quatre mille. Pont sur l'Escaut à Anvers Ici je Hier, à 0 heures du soir, le lieuten . gédéral Dufour, accompagné d'un brill •jj état-major, de M. Crozier, consul géne de France et de diverses autorités Belj; au a visiter le Pont Eiffel construit , l'Escaut, en faco de Ste-Anne, par pontonniers du génie. Le pont, dit «d'armée», est capa d'assurer le passage des corps d'armée, ja matériel, des plus gros canons, etc. Il ' formé de bateaux de commerce, dont inI plupart ont été fournis volontairement 3gt dont les autres ont été réquisitionnés. bateaux supportent des travées métj^q JS_ d'après un procédé dit « Eiffel», du nom ut la tour de Paris. Voilà donc assurées les communicatii re rapides entre les deux rives, ce qui perm ra trait de diriger vers le front menacé lg'_ matériel, les munitions, les réserves, etc A BEKOHEM iu- Arrestation de quatre espions t Anvers, 4 août us Quatre officiers allemands en unifor belge ont été arrêtés à Berchem. Ce A OSTHMDE er Arrestation de deux Allemand Ostende, 9 août. —• L'Echo d'Oster, ce donne des détails sur l'arrestation àOstei ée du capitaine allemand Erhard, qui a ;te conduit à Gand hier par la gendarmerie remis entre les mains de l'autorité militai de « Erhard était porteur d'une dépêche tis son gouvernement lui enjoignant de res île à Ostende et de se tenir à la disposition la l'Allemagne. On a trouvé sur lui égalemi ix une clef de correspondance secrète a' r- l'état-major allemand. ca » Après son arrestation, on a interce; e- une lettre adressée à cet espion, rs » Et chose épouvantable, cette let s : émanait d'un Belge, et offrait au capitai la allemand des renseignements précieux i téressant la défense nationale. J- » On a procédé aussi à une nouve it arrestation au Kursaal; le quidam arre <• n'avait pas de papiers. » it A Blankenberghe, on a arrêté de espions allemands. le L'Arrivée des Français à Dinan je On écrit de Dinant au Peuple à la d; le de mercredi 5 août : ir' " L'on ne dira jamais assez avec qi enthousiasme les soldats de France fure ,r accueillis par nos populations'. 6_ J'étais à Dinant et j'ai vécu là une hei: inoubliable. Le train stoppe et c'est 's hourrah frénétique de toute une ville a xieuse, impatiente qui, depuis trois Ion jours, a les yeux fixés vers cette gran j France qui doit nous aider, nous libère 3_ nous sauver de la botte allemande. C l'invasion est proche : les uhlans battent campagne, l'angoisse otreint les cœurs, pour nous ils tardent, nos amis do Frane Viendront-ils? Ne sont-ce pas les Teuto qui demain, chez nous, s'installeront 't maîtres? Hourrah! Ils arrivent, nos brav 3» pioupious de France! Par la ville, la no l|J velle court et c'est vers la garo uno rue ir ce sont mille bras tendus, toute une c: frémissante, courant, chantant, criant, ve sant des larmes de joie ot d'espérance ! Is Spectacle inoubliable ! Soldats frança 3, soldats belges confondus qui so serrent ?t main et déjà s'aiment. Communion d'hoi it mes luttant pour le droit et pour la liber accolade frénétique et serment de vainc ou de mourir ! Jg Dinant, Dinant entier entonne la « Ma ^ seillaise ». ir Un bourgmestre allemand i- à Verviers |s Dès à présent, tout est germanisé à Ve ls viers. 3" Un bourgmestre allemand préside ai destinées de la ville, tandis que M. Mulle dorf, bourgmestre belge et député, goû' derrière les baïonnettes tudesques, les do '• ceurs de la captivité. M. Mullendorf, en effet, est prisoani des Allemands. Ils l'ont enfermé dans 1 locaux do l'Athénée, rue du Gymnase,- et ;? doyen de la Chambre est gardé militaii ment, baïonnette au canon. Les habitants, eux, ne sont pas molest ; ; pour autant qu'ils se soumettent à toutes 1 réquisitions de la soldatesque. Ceux qui résistent sont immédiateme appréhendés. à A AKLOÎÎ e Un incident qui aurait pu avo des conséquences terribles Jeudi soir. — Une douzaine de uhla s sont venus vers 5 heures jusque dans 1 'i rues d'Arlon. Ils se sont arrêtés devant 1 locaux de l'Avenir du Luxembourg et i x Progrès, qui affichent les dernières no velles, puis sont repartis, les uns par route de Mersch (grand-duché), les autr !- par la route de Luxembourg. Sur la route de Mersch, le patron i « Turc » (ainsi appelle-t-on ici la maisi de tolérance d'Arlon) a tiré un coup de fui sur les uhlans. Ceux-ci font immédiateme • demi-tour et canardent la maison. Cornu une des pensionnaires de l'établisseme était accourue sur là porte, pour voir '• qui se passait, un uhlan lui enfonça lance dans le corps et la tua net. Quant i t tenancier, il s'était enfui, en escaladant s inur du jardin. Mais il n'a pas tardé à êt it arrêté. Un auto emportait un peu après vers . UWAVJ vww Gaichel : MM. P. Reuter, échevin, ri t. de son écharpe, Birck, procureur du ri mes Wieldschitz, commissaire de police, >ot, furent conduits chez le lieutenant b von Gortz, commandant le détachemen e à Après qu'on lui eût exposé ce qui s' passé et les mesures prises par les auto belges, l'officier allemand se déclara s allj fait des explications données. anj. Cet incident, heureusement éolairci irai ra"' Pu déchaîner sur la ville les ] :es calamités. sur Les Français à Arlon les Vendredi, vers 11 heures, la ville ; .ble tout à coup mise en émoi par une galo du effrénée : un escadron de cavalerie f est çaise, lance au poing, poursuivait à tra la les rues d'Arlon un parti de uhlans et mands qu'ils avaient" débusqués dans Ses environs de Stockem. aes Cet après-midi, uno rencontre a eu de entre Français et Allemands aux envi d'Udange, près d'Arlon. Nombreux m jns et blessés, du côto allemand surtout et- lieutenant von Gortz, qui commandai le détachement, se trouve parmi les mort! A Etalle, un poste de 60 Allemands ; fait prisonnier. Des engagements onl lieu e«i d'autres endroits. Bonne jou ' pour nos amis. me Un télégramme du Tsar au B.oi des Belges. L'empereur de Russie a envoyé le s gramme suivant au roi Albert : ■de Saint-Petersbourg, via Calai 'de A Sa Majesté le roi des Belges, ete Avec un sentiment de sincère admira et pour la vaillante armée belge, je prie V ''e- Majesté de croire à ma cordiale sympa ûe et de recevoir mes meilleurs vœux de l<?r cès dans cette lutte héroïque pour l'ii pendance de son pays. 'gC NICOLAS. , La Hollande fera respecter sa neutral ,re Le A'ieuwe Rotterdamsche Com ne pubie un article intitulé "Notre neutral 11 " ainsi conçu : " Nous avons, dans notre édition J ? matin, éclairci déjà un malentendu qu !l° né en Belgique à la suite de la nouvelle Maestricht, disant que 5,000 Allemand Llx fuite y étaient passés, qu'ils avaient pourvus de vivres et dirigés sur Aix-la-( t pelle. On a cru à tort en Belgique ite c'étaient des soldats allemands. C'était non combattants, probablement des h tel tants allemands, ou parlant l'allemand nt la Belgique. Tous les soldats allemands traverseraient la frontière seraient 1 re prisonniers et désarmés, comme cela un déjà arrivé, et il en sera ainsi avec 1 n- ceux qui, à quelque parti belligérant qi gs appartiennent, entreront sur notre te de toire neutre. La neutralité nous en imj >r, le devoir le plus indéniable et quiest du r ar universellement reconnu. Nous apprer la avec regret qu'on douterait en Belgiqu Et l'exception naturellement des cercles o :e. pétents, que nous remplissions bien jusqi ns bout notre devoir de neutralité vis-à 3n des troupes allemandes qui se trouvent es territoire belge à proximité de notre fj u- tière. Ce doute ne repose sur aucun foi ie, ment. Quels que puissent être nos sentime ,té dans cette guerre terrible, la neutralité ir- nous devons observer et les intérêts si rieurs du pays nous forcent à ne pas is, exprimer et à nous borner à la défense la nos frontières contre toute atteinte qu n- qu'elle soit. Nous avons, cela va sans d é, la plus grande admiration pour l'éne; rej avec laquelle les Belges résistent à la vii tion de leur territoire. » r- Les Anglais débarquent en France. Paris, 8 août. — Le Petit Paris r- d'aujourd'hui publie la nouvelle « officiel que voici et qui doit so rapporter à ix événements de vendredi : n- " Lo débarquement des troupes angla ;e, est commencé. u- » Les unités débarquées ont été sali par les acclamations des populations, er » Le débarquement s'est opéré vite ol es très bon ordre, sous la direction de missi le d'offieùers français parlant couramm e- l'anglais. » Los hommes ont pris très rapidon és leurs cantonnements. es » Les propos qu'ils tiennent montr que l'exaspération du peuple anglais coi nt l'Allemagne est à son comble. » Les soldats anglais sont joyeux de ve combattre sur le continent, à côté de le camarades français et belges. Ir » Les accords des deux états-majors assuré une exécution impeccable du p ns gramme de débarquement. » 3S La dépèche officielle ne porte pas de i BS d'expédition, mais on suppose que le dét i,. quement a eu lieu à Dunkorke, à Calais La situation „ ui ut V T, . le Le Roi passe en revue la 3e divisi ut d'arméo se Le Roi a passé, dimanche matin, sa revue la 3e division d'armée, renforcée m la 15° brigade et qui a participé à la défe le de la position de Liège. re La 3e division a pris lo repos qui lui é nécessaire; elle est entièrement reconsti! la et prête à entrer en action. 1 svêtu i_e dernier effort allemand devar et i u qui L'ége aron Une division éparpillée.. .jusqu'à t- approches de Bruxelles, était on vient d'apprendre qu'une brigade rites ue corpS allemand était engagée, en { atls" des autres corps d'armée, dans l'attaque secteur S.-E. de Liège. Il paraîtrait que le reste de ce lie co lires passait la Meuse à Lixhe, samedi ma pour investir Liège. Une division de cavalerie allemande (d' très disent sept régiments), formait le i été deau au-devant du gros des forces, et pade parpillerait très loin à la ronde, ran- C'est ainsi qu'on aurait vu des cavali vers ennemis jusqu'aux environs de Tervuer ille- Aussi des barrages ont-ils été établis i les certaines routes, jusqu'aux approches de capitale. lieu On a d'ailleurs arrêté bon nombre de •ons cavaliers — surtout des dragons — qui orts laissent prendre sans grande résistan . Le lorsqu'ils sont poursuivis par nos gend t le mes à cheval ou couchés en joue par : ;. patrouilles de fantassins. 1 i:tc Les renforts allemands rnée Amsterdam, 8 août. — Le correspond, à Maastricht du Telegraaf dit que de ne breuses troupes sont massées à la fronti belgo-allemande, où vient d'arriver nota ment le régiment des hussards de la me ... Gomment le Kaiser renseigne ses sujets. L'Agence Reuter envoie de Berlin, date du 7 août, à VAlgemeen Handeilsbi ce télégramme que notre confrère holl; tion dais publie par dérision on tête de ses otre lonnes : thie « L'empereur, qui avait reçu le chef suc- l'état-major général, a envoyé son aide idé- camp au Lustgarten pour communiquer public que la forteresse de Liège était to bée. Le public a éclaté en « hoch ! » et « hourras ». Il n'y a pas à dire, les Berlinois se lté. bien informés. HIER ant ité» Dimanche midi. Elle continue à être très favorable pc du nous. Liège est investi par les Alleman est ce qui ne veut pas dire que la ville s , d0 prise. L'investissement est dans l'ordre; s en Allemands veulent nous empêcher d'utili; été les ressources que présente une ville. To )ha- tes communications entre Liège et l'ex que rieur sont iQte<rompues par [es moyc ^og ordinaires. En l'occurrence, cela n'a gu< jjjj. d'importance. Mais tous les forts résiste de et sont encore entre nos mains. Les moye 'qui d'action contre nos forts paraissejnt bi aits peu importants. De temps à.autre, les Al egt mands continuent le bombardement, u: oug quement sans doute pour montrer qu' j.jjg restent sur leurs positions. rri- Dimanche, 3 heures, lose Une grande partie du territoire qui av sste été envahie est déjà évaesuée par suite ons la marche en avant des troupes français^ a, à L'opération militaire continuera aujoi un- d'hui. Notre division de cavalerie fait l'au l'excellente besogne. ■vis Des trains de troupes françaises ont pas sur par Bruxelles la nuit do samedi à dimancl L'offensive allemande» complè-,ntj tement arrêtée. qUe Dimanche, 9 heures du soir, pé- [Communiqué officiel de ÏÉtat-inaj les général.) de La situation des troupes allemandes elle s'est guère modifiée depuis hier en Bel< ire, que. Il y a lieu de signaler pourtant 'gie recul complet de leurs détachements lia- cavalerie sous la poussée irrésistible nombreuses troupes françaises qui, da les journées d'hier et d'aujourd'hui ont c barrassé de tout ennemi une partie con dérable du territoire belge située au sud • la Meuse. Aucun engagement sérieux . s'est produit aujourd'hui. L'offensive al / " mande est complètement arrêtée. es Aucune action sérieuse ne se produi . donc avant épie les forces principales fra çaises et bolges ne passent simultanéme ^eg a l'offensive pour refouler l'envahisseur. Le bruit d'une bataille en Ârdenm 011 Les pointes de cavalerie allemane ons _. on+ ^ Dimanche soir. La nouvelle d'une bataille imminente, , même déjà livrée dans l'Ardenne — parlait de pertes énormes que les Alleman . auraient faites en morts, blessés et priso , niers — était décidément prématurée. On annonçait aujourd'hui qu'un pe >njp engagement venait d'avoir lieu aux en' ' rons de Liège. Les autorités militaires b< " ges no savent encore rien de précis à . sujet. ,,q De petite» pointes de cavalerie sont e core poussées dans 1e nord-est de not i territoire et même en plein cœur du pa} . et l'on capture un peu partout des drago " ou des uhlans, lesquels ne font d'ailleu aucun mal et so rendent à la première soi mation. On aurait aperçu des uhlans jusq vers Groenendael ! EN' FRANGE Les couleurs belges arborées i l'Hôtel de ville de Paris Le Malin dit <pe,sur l'initiative du pr on sident du Conseil municipal de Paris, couleurs belges et françaises ont été art rées à l'Hôtel de ville. PT1 de Députés-soldats nse Le Petit Parisien annonce que de no; breux députés et anciens ministres ont i tait joint leur corps en qualité de simples si uéo dats ou d'officiers subalternes. On cite r tamment MM. Caillaux, Ceccaldi, Klo ■****'•1™™*'-————I I 11 t Lebrun, Métin et le député socialiste J Bon. Une légion garibaldienne ux La Petite République dit que la L franco-italienne organise une légion f du baldienne. Le colonel Laura, présiden 'lus comité garibaldien, a offert d'équlpei 1 du premier bataillon composé de volont£ italiens. rPs EN ANGLETERRE L'augmentation de l'armée au- Dans le discours qu'il a prononcé rl_ chambre des communes en annonçai! 3'é- nomination de lord Kitchener comme n stre de la guerre, M. Asquith a dema: ers au nom de lord Kitchener, d'augme 3n| l'armée de 500.000 hommes. 3ur « Je suis encouragé à l'aire cette dem . ia de, non pas en raison do la gravité des constances, mais parce que les Indes e B6S autres colonies ont spontanément ol se leur concours. La patrie doit certainen ce montrer l'exemple. » ar- Les Autrichiens au secours 10s des Allemands. Londres, 8 août. — On vient d'approi ici que l'Autriche a envoyé deux coVps ei mt mée de ses provinces centrales, pour a m- les Allemands contre la France, ère L'état de siège en Suisse. L'état de siège a'été proclamé en Su-i ,rt- Le « Auszug » (Elite) et la Landwehr ) été mobilisés. A la frontière Austro-Russe , Les troupes russes ont occupé la front allemande et pris la ville de Eydtkuh (frontière orientale de la Prusse), où il avait aucune force allemande, rï Les Allemands ont fortifié la princij route de Momel à Polangen, à l'extréi au nord-est de la frontière. m_ Do Berlin, on annonce que la huiti brigade de cavalerie russe a attaqué troupes allemandes à Soldau, à la front )nt sud de la Prusse orientale, tête de ligne, chemin de fer. La Prusse orientale est e: attaquée par le Nord (Memel), par 1 (Eydtkulinen) et le sud (Soldau). Des armes à l'Ambassade d'Al magne à Pétersbourg 0i£ Le correspondant du Times à Saint-les tersbourg dit qu'on a découvert à l'ami ,er sado d'Allemagne de celte viile un gr, nombre de fusils, de revolvers et des pro' mations séditieuses. U s'agissait de pro ns quer en Russie une tentative de révolut ire Le Tsap accorde la liberté à la Pologne en Le Kaiser perd encore un ato le- Les Polonais li- ne se révolteront pas. ils Le <> Times » annonce que le gouvei ment russe, en reconnaissance de l'attit loyale eles Polonais, déposera demain projet de loi octroyant l'autonomie mun 1 pale à la Pologne, ainsi que le libre eui] i e de la langue polonaise, désormais pla ;s- au rang de langue officielle. Cette décision ruine l'espoir allemand c 0 voir arrêter l'invasion russe par des p ^ pies mécontenis du régime moscovite. [e. Varsovie aux Polonais. Vienne, 6 août. — Le « Nova Rel'orm; journal polonais de Cracovie, dit appren aujourd'hui, par un personnage qui arr de Varsovie, que le gouverneur géné or Scbilinski a convoqué chez lui deux ce bourgeois de Varsovie, et il a mis Varsc: n0 sous leur protection. ri_' Toute la garnison, avec Pétat-maj le s'apprête à quitter la ville sous deux {j0 trois jours. Celte nouvelle semble confirmer l'ocl eis Par 'a Russie> des libertés aux Polonais, é- MEXIQUE 5i- L©scon3titutiomialibtesvoudraie de marcher sur Mexico 110 Les négociations entre Carranza et C e- bajal ont échoué. Les eonstitutiomialh voudraient marcher sur Mexico. On pré' ra une vivo opposition de la part des Eta n. Unis. nt La situation est mauvaise. Aucun acci ou armistice n'a été signé avec les rebel , La majorité del'arméeest pour la résista à l'occupation de la capitale par le rebelles. CHINE ou Le « Loup Blaioc >. a été tué du Un télégramme de Pékin annonce qui ds " Loup Blanc », chef des rebelles, a été t n- «t INFORMATIONS •i- il- UN NOUVEAU SÉNATEUR PROVINCI 00 La députation permanente du cons Q_ provincial de Namur, réunie vendred rfi l'effet d'examiner les présentations relati ' au siège vacant de sénateur provincial ns Proclamé élu M. Georges Cousot, docteu rs Dinant, seul présenté. n. FRANCE ue On annonce la mort de M. Coohery, ; cien ministre. NOTES DE LA JOURNÉI é- Dimanche 9 Août 1914 es C'est dimanche ! Le Dieu des armées io- celui qu"invoquent tour à tour, avec môme ferveur, et Guillaume, le conquéra et nos seigneurs les Evêques — va-t-il p mettre que l'on ne respecte le repos do n- nical? •e- 11 semble bien que non, et qu'il va fal] )1- cogner, en ce jour consacré au Seigne o- s"'il faut en croire les dépêches du Gr; tz, état-major, qui se font do plus en j

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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