Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 21 Decembre. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t14th8dg0m/
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Samedi 'Jl efdimanche '22 décembre 1918 JLO centimes le numéro (YÀWC année — N° 394-îj»ir> JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : DEUX FRANCS PAR MOIS RÉDACTION A ADMINISTRATION : GAND — 3, RUE DE FLANDRE, 3 — GAND TELEPHONE 665 Annonces fr. 0,80 la ligne. Réclames (avant les annonces) 1 fr. la ligne. Réclames en Chronique gantoise ou dans le corps du journal 2 fr. la ligne. Informations financières et Réparations judiciaires 2 fr. la ligne. — On traite à forfait pour les innonces souvent répétées. Le Cabinet Romanonès et la question Catalane en Espagne > Les affaires d'Espagne ne retiennent guère notre attention en ce moment. Sans doute ne sont-elles point à l'échelle des événements dont nous sommes les acteurs ou les témoins. Il faut reconnaître que les Espagnols sont, de tous les peuples européens, l'un de ceux auxquels la guerre a le moins appris. lisse retrouvent aujouid'hui face à face avecla même impuis-anceàsegouverner, avec la même désorientation de l'esprit publie, It même gâchis administratif et financier.La récente crise ministérielle est, à cet égard, un épisode bien suggestif. On se souvient que le cabinet Maura, qui avait réuni toutes les têtes des partis monarchiques, sombra le mois passé dans l'impuissance et l'impopularité, sans avoir pu faire voter le budjet de 1919, qui était cependant l'un des points cardinaux de son programme; Il fut remplacé par un ministère d'intérim présidé par M. Garcia Prieto, et qui se présenta avec une mission brève et très définie : faire approuver, le budjet. Mais son existence fut encore plus brève. 11 n'était pas au pouvoir depuis trois semaines que des divergences au sein du conseil, par rapport à la question catalane, l'obligèrent à passer la main. C'est ainsi que le comte de Romanonès devint président du conseil. Il prit la tête d'un gouvernement libéral homogène, succédant àumcabi-net de concentration libérale, qui lui-même avait remplacé un ministère dit d'« union libéïale ». Ainsi, - singulier paradoxe, — plus les difficultés s'amoncelaient devant eux, plus les gouvernements restreignaient leur base d'appui au Parlement. M. Maura avait l'appui de tous les partis dynastiques.M. Garcia Prieto gouvernait avec les différentes fractions libérales, et M. de Romanonès affionte une situation jugée insoluble par ses devanciers en s'appuyant sur une minorité qui n'atteint pas quarante voix. Ce phénomène, qui en dit long sur l'inconsistance des mœurs parlementaires de. l'Espagne, n'est pas de nature à donner au nouveau gouvernement l'autorité qui lui serait nécessaire pour aborder l'épine*xe question de l'autonomie catalane Voici en deux mots à quoi se ramène cette question. Le régionalisme est comme on le sait, le culte de la petite patrie, allié à des aspiiations décentralisatrices plus on moins accentuées. Ce mouvement n'est pas propre à. la Catalogne, mais il se renforce, dans cette province, d'un sentiment particulièrement vif de la personnalité économique. Il s'est traduit ces jours passés par d'imposantes manifestations catalanes en faveur de l'autonomie et par la remise à M. Garcia Pietro d'un message qui fut la cause directe de la démission ministérielle. Dans ce message, les régionalistes réclamaient pour la Catalogne un régime politique indépendant, c'est-à-dire un gouvernement et un Parlement catalans, sans toutefois aller jusqu'à la séparation complète,- les institutions militaires, diplomatiques, postales, etc., restant en vigueur sous la même forme que parle passé. Cette transformation comporte des modalités. La « Lliga regionalista •, dont le chef est M.Cambo, la considère possible sous la dynastie actuelle. Les intransigeants de l'« Unio catala » inclinent vers une « désan-nexion » radicale et regardent en conséquence la.question de régime comme indifférente. Les jaimistes se rallient à la formule auto nomiste, à la condition oue soit proclamée on même temps * la légitimité de Don Jaime de Bourbon», défenseur des antiques hieros. Quant aux républicains, fidèles à la tradition fédéraliste de Pi y Margall, ils proposent de remplacer l'unité espagnole actuelle par un Etat composé, de forme républicaine, sur le modèle de la Suisse. Ainsi la campagne autonomiste réunit des éléments de toutes soi tes, réactionnaires et avancés, séparatistes et fédéralistes, germanophiles et aliadophiles. Contre une coalition aussi puissante et aussi résolue, que feia le gouvernement présidé par le comte de Romanonès? Il parait surtout désireux, pour le moment, de gagner du temps. Déjà on parle de renvoyer la solttion de la question catalane à des Cortès élues spécialement à cet eflet. C'est un ajournement à lointaine échéance ou, si l'on préfère, le classement de cetti question au rang des difficultés que les ministères se repassent, mais ne résolvent point... »Hi Echos du palais 20 décembre. Indélicatcase ou caup monté? Ce matin, devant le tribunal correctionnel, comparaissait une jeune fille de 19 ans, accusée par son « bon ami» du même âgevd'avoir détourné à son profit une somme de 3100 mk., qu'il lui avait remise en dépôt ; la remise aurait été faite lors de son incarcération à la prison de Gand, où il avait à purger, en novembre 1917, une peine de six mois de prison pour quelque contravention à un arrêté allemand. Plainte avait été déposée à l'intervention du père du mineur; une instruction avait été ouverte et avait abouti au renvoi de la belle petite devant le tribunal. L'affaire empruntait un caractère étrange, non seulement au fait qu'il n'existait du dépôt aucune preuve directe et écrite — ce qui au besoin se conçoit —, mais à la circonstanee que le plaignant avait été retirer se» fonds des mains de la personne chez qui ils étaient déposés, un dimanche, alors qu'il était déjà emprisonné, et qu'il avait obtenu une permission de sortie sous la surveillance d'un gardien allemand. C'est alors prétendait-il, qu'il qu'il avait confié les 3100 marks à sa maîtresse en reconnaissant avoir remis au boche qui l'accompagnait quelques centaines de maiks — les petits cadeaux entretenant l'amitié, usage que nos maîtres avaient élevé à la hauteur d'une institution. La prévenue qui se défendait d'avoir jamais reçu quoi que ce soit, alléguait de son côté que son ami d'hier — des infidélités de qui ; elle avait eu à se plaindre — avait tenté de forger contre elle des présomptions et des commencements de preuve, qui d'ailleurs ne tenaient pas et ne résistaient pas au crible de la critique. Personne n'avait vu d'ailleurs que les fonds lui étaient remis, et beaucoup de mois s'étaient écoulés avant la plainte. L'argent avait sans doute pris une autre destination, peu avouable apparemment, supposait-elle. 11 existait donc un doute sérieux, que le tribunal partagea, car il renvoya la prévenue acquittée et enchantée, tandis que le « fil - à papa » et le « papa du fils » paraissaient fort tristes de l'aventure, en se retirant de. l'audience ! Les locaux On croit qu'il se passera bien certainement encore quatre ou cinq semaines — sinon d'avantage — avant que la Cour et les diverses juridictions puissent réintégrer le palais de 1 justice. Le besoin d'un Inc.il «unique», ou la Justice rendrait ses arrêts se t'ait d'autant plus vivement entir que la vie judiciaire a repris, et que les coii'ses au clocher entre les divers immeublisQÙ Elle tient, actuellement ses assises, manquent plutôt de charmes pour ceux qui y sont astreints parles nécessités de la vie pi ofessionuelle X. X. —.—...— — -i Lettre de Bruxelles Bruxelles. 17 décembre 1918 Nos amis les Hollandais ne sont pas à leur aise; ils ont pendant toute la guerre pratiqué | une neutralité très geimanophile-et leur gouvernement a même eu l'imprudence de continuer cette germanophile apiès la débâcle en expédiant au kaiser détrôné un général qui 1 avait mission de lui faire escorte jusqu'en Hollande, et ce qui est, plus grave encore en laissant passer parle Limbourg Hollandais la retraite des trouves allemandes s'en allant avec armes et bagages — ô combien de bagages, nos maisons dévastées ne le savent que | trop ! La protestation de notre ministère des affaires étiangères contre ce manquement à la neutralité est écrite de bonne encre, et nos amis les Hollandais commencent à être inquiets; ils ont lieu de craindre que la conférence de la paix ne se montre favorable aux ' appétits annexionnistes quise sont manifestés ; ! dans certains milieux presque gouveinemen- j 1 taux. Nous ne sommes pas un peuple de conquérants, mais les expansionnistes qui rêvent d'une plus grande Belgique sont des gens fort ' remuants qui jouent avec virtuosité de l'srgu-| ment sentimental, et nous parlent avec une émotion du désir de nos frères luxembourgeois de se réunir à la Belgique.Cela, les Hollandais s'en préoccupent assez peu, de même de la restitution réclamée à la Prusse de" la Wallonie allemande : Montjôie et Malmédy. Mais il y a encore Maestricht et la Flandre Zélandaise que, nous ïéeiamons aussi— au nom de la liberté de la navigation. Et nos amis les Hollandais, qui n'ont pas la conscience très nette, tremblent que ces ! suggestions ne reçoivent un accueil favorable. D'autant plus que l'annexion du Grand-: duché rencontrera peut-être certaines difficultés. La grande duehesse, qui eut aussi des imprudences germanophile"! excessives, est très. impopulaire et ses loyaux sujets ne demandent pas mieux, assure-t-on que d'être débarassées d'elle; mais les influences françaises contrebalancent les influences belges, i Et comme, c'est l'armée française qui est entrée à Luxembourg en libératrice, que c'est l'autorité militaire française qui, pour le moment, règne et gouverne, il est parfaitement possible que même avec un plébiscite — qui sera plus ou raeins sincère — ce soit l'annexion à la France qui sorte des délibérations de la conférenee de la paix. Et si la France nous enlève le Luxembourg, ne voudra-t-elle pas neus donner une compensation au détriment de la Hollande ? Cela ne satisferait pas du reste nos annexionnistes; la masse du peuple reste indifférente à leurs revendications, mais ils ont des appuis dans les hautes sphères. Et il m'est revenu que dans une réunion qui s'est tenue,il n'y a pas longtemps, on a même parlé de reprendre la propagande pour l'annexion de la Prusse rhénane. Cette réunion n'était pas composée uniquement de personnalités san» mandat ; un ministre y assistait — ce n'était pas notre ministre des affaires étrangères, hèureuse- Feuiileton du Journal de Gand 25 I La Mère Patrie ROMAN PAR MAURICE MONTÉGUT I L'instinct brutal des primitifs se réveillait ! en eux ; l'atavisme des civilisations originaires disparraissuit. étouffé par la barbarie éternelle de cette terre violente qui produisait des ; buffles, des loups et des Indiens. Ils se jetèrent l'un sur l'autre, soufflant fort, 1 avec une telle furie, qu'au premier choc, tous : deux roulaient au sol ; mais les haches avaient ' porté ; chacun saignait, le cuir plus ou moins ' entamé. Catz se précipita pour achever Renaud ; Planturon l'arrêta net dans son élan d'un coup de crosse en plein visage. Lentement,l'haleine | coupée, les deux chefs se redressaient. Mais, du côté de l'habitation française, une : course ardente, des pas nombreux, trouaient j le hallier La partie était perdue pour les i Allemands, déjà mal en point, Gottlob, rassemblant des restes de vigueur, tourna le | dos, franchit les planches frontières, en criant : — Sauve qui peut ! Ses compagnons l'imitèrent, sauf Sandric qui mourait. En une minute, la clairière fut vidée de ses envahisseurs; et, quand Bricogne parut à la tête des siens, il ne trouvait plus que son fils, très pâle, que ses partisans soutenaient.— Père, dit Renaud, nous n'avons fait que défendre nos bois. Vous le voyez, ces bandits étaient chez nous. Rassurez-vous, j'ai l'épaule encognée, mais ce n'est rien, je puis remuer les doigts. Roland cria : — Qu'attendons-nous ? Ren-dons-leur la visite ! — Non, dit Jérôme accablé de tristesse ; assez de sang pour aujourd'hui ! Pais, à Renaud : — Peux-tu marcher, petit ? — Oui, mon père, avec l'aide d'un bras. Dans huit jours j'aurai ma revanche... Mais il en tient, lui aussi, le cochon ! Il était écrit qu'à la première rencontre on se mordrait un peu. A la seconde, on verra ! — Et celui-là? fit Planturon en poussant du pied le corps de Sandric... Qu'en faire? Il a son compte. — Reportez-le sur la terre de ses maîtres ; ils s'en chargeront, s'il leur plaît. Autrement, les loups viendront à la nuit, répondit Jérôme Bricogne d'une voix sombre, exempte de pitié. Allons, c'est fait ? en route ! Au même instant, Gottlob et ses bûcherons en désordre tombaient au milieu des Griffeld avertis par la fusillade. Devant son père épouvanté, le jeune homme chancela de nouveau, allait s'abattre,quand Herbert, accouru, le reçut dans ses bras. On l'emporta évanoui ; son vêtement sur sa poitrine dessinait un plastron rouge. Otlion, Guillaume, consternés, commençaient à comprendre que la guerre est dangereuse. Ce qui était arrivé à leur frère, le jour même, pouvait aussi bien leur arriver le lendemain. Un léger frisson leur parcourait l'échiné. Quant à Sandric, il restait en arrière, oublié. Dans les deux maisoas, l'accueil des blessés fut tragique. Les mères, les sœurs, crièrent confusément en élevant les mains : horreur du sort ! pitié de Dieu ! En plus, toutes reconnaissaient. avec terreur que désormais le fossé creusé entre les deux familles, les deux nations, devenait incomblable. (A X1IÎ VTP ., I m^nt et y a même fait m; long discours ! pour enflammer l'ardeur patriotique de ses auditeurs. Quant à la formule wilsonienne procla- ; mant le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes, on en a fait bon marché ; qu'est-ce, en effet, que cette formule idéologue en pré ! sence des intérêts politiques de la valeureuse j Belgique désireuse de s'aggrandir ? Malgré ces ardeurs conquérantes, nous fe- j rions chose injuste et malsaine", si reprenant , les errements de la vieille diplomatie, nous voulions rendie belges malgré eux les habitants de Maestricht et ceux de la Flandre Zélandaise qui n'en ont sans doute pas la moin di e envie. On a provoqué certaines manifestations pro-belges, mais elles n'ont pas le caractère général et décisif qui serait nécessaire C'est un vote régulier des intéressés qu'il faudrait. Et quant à la liberté de la navigation, on peut la garantir par d'autres moyens que l'annexion. * » ♦ Toujours est-il que la fièvre patriotique continue à nous agiter; les affiches de nos théâtres en font foi, revues et drames patriotiques sur toute la ligne : et celui qui arrive bon premier au milieu «le l'émulation générale, c'est M. F. Wicheler ; il prêcha la haine , de l'allemand sur tous les tons. A la Bon-bonière, un petit théâtre éclos pendant, la guerre, c'est la note dramatique qu'il donne dans La Cure de l'abbé JaveL — la robe du piètre donne beaucoup de relief aux tirades patriotiques, et l'on en use abondamment. A l'Olympia, dans Betyique,Aont je vous ai déjà parlé, Beulemans donne la note comique ; au Vieux Bruxelles enfin,avec l'opérette Trtple-buche, nous arrivons au genre bouffe. Tripleboche, fils de l'empereur, conduit les opérations militaires de la guerre mondiale. Ses soldats ont l'uniforme popularisé par le Valentin du petit Faust. Et, c'est ce qu'il y a de plus drôle dans cette fantaisie, il traîne à sa suite le bon Dieu lui-même — Gott mit uns - que le Kaizer a dépossédé de son trône céleste où il s'est assis à sa place. Le pauvre Dieu dépossédé, est spéciale- ( ment préposé à l'intendance du pillage — ; jusqu'au jour où dégoûté du métier qu'on lui i fait faire, il abandonne l'accent tudesque et . lâche la bande deTiipleboche,livréeàl'ennemi • par ses alliés eux-mêmes. C'est une bouffonnerie par moments fort divertissante; quant à la musique, elle est de M. Van Oost, qui composa déjà pour MM. Fon-son et Wicheler « Les moulins qui chantent ». 1 Cette nouvelle partition ne brille pas par l'originalité, mais on l'écoute sans déplaisir. h r> Chambre des Représentants Séance du jeudi 19 décembre La Chambre discute le projet transitoire des finances. M. DELACROIX annonce que la loi frappera les bénéfices de guerre. Le département de finances étudie les moyens d'atteindre tout le monde. A l'art. 4, le Ministre se rallie à un amendement reniant la perception des taxes applicables aux taxes établies en faveur des previnces et des communes. L'article est adopté avec l'amendement. L'ensemble du projet est voté par 96 voix contre 6 et une abstention. La Chambre vote sans discussion le projet suspendant les délais préalables à la mise à exécution de tout arrêté approuvant ou modifiant les prix et conditions de transport, ainsi que le projet relatif aux licences de la navigation maritime. j La Chambre s'ajourne au S janvier. i ... Au Moniteur ! Par . arrêté royal du 19 novembre 1918, 1 sont nommés ; i Directeur général à titre personnel, M. ! Bauffe, V., directeur; i Chefs de division : MM. Henrard. H., Siron, ! P., de Loclit. A. et Poil, M., docteurs en ; droit, chefs de division à titre personnel; i Chefs de bureau : MM. Voordecker, L., docteur endroit, sous-chef de bureau; Spil-: liaert, R. et Humblet, F., sous-chefs de i bureau; i Chef de bureau à titre personnel : M. ; Molitor, Aug., ff. de sous-chef de bureau, i —..— —...—.—..— .<f Chronique Gantoise 1 FAITES TEINDRE et laver vos vêtements et étoffes ' chez J. HALLER. Spécialité de teinture noire. CAKILLOS La semaine du 20 au 26 déc. 1918. Revue du 14 juillet et Visite du Président de la République avec le Prince de Serbie sur le front de Verdun. Les armées alliées en campagne. LE MERCREDI. 25 décembre, la l.:2" division de l'armée franç lise fera son entrée à Gand. Cette division, placée sous les ordies du Général Sicie, sera passée en revue parle Lieutenant-Général Dégoutté. Les troupes françaises entreront en ville vers9 heures par la chaussée de Z'vijnaerdp. Elles suivront l'itinéraire suivant ; Rue de l'Ecole Normale, boulevard de la Citadelle, rue de, Courtrai, rue bas:-e des Champs, place du Commerce, rue du Soleil, place d'Armes, maiché aux Oiseaux., rue de Brabant, rue digue de Brabant, rue de Flandre, place Laurent, rue du Limbourg. place St-Bavon, marché au Beurre, rue Borluut. La revue des troupes sera passée devant l'Hôtel de Ville, vers 10 1/2 heures, par le Lieutenant-Général Dégoutté, commandant de la 6e armée. L'administration communale présentera ses souhaits de bienvenue aux commandants des troupes. Les enfants de toutes les écoles de la ville, à partir du 3e degré, seront placés sur le parcours, au boulevard de la Citadelle, à la place du Commerce, à la rue de Flandre (statue Liévin Bauweus) et i la rue Borluut. A 15 heures, les musiques militaires donneront un concert au marché aux Grains, et à 18 h., un autre concert à la place d'Armes. La Ville offrira, à 17 1/2 heures, dans les salons du Grand Théâtre, un dîner aux officiers supérieurs de la division française. Au dîner seront invités des officiers supérieurs belges, quelques autorités et le Conseil communal,A 19 1/2 heures, au Grand Théâtre : représentation patriotique. Au programme figurera aussi l'opéra Madame Butterfly. Le lendemain, 26 décembre, un concert sera donné de 11 1/2 h. à midi et demie par la musique du 3e régiment de ligne belge, à la place d'Armes. Le même jour, à 17 heures, concert militaire par une musique française à la place d'Armes. A la fin du concert, grande retraite militaire. Les habitants auront sans doute à cœur d'arborer pendant ces journées les drapeaux nationaux et français qu'ils possèdent encore. — A l'occasion de la visite de la division de l'armée française qui a contribué avec nos héros à la délivrance de notre sol national, la Fédération officielle des Doyennés invite la population à arborer les drapeaux dès la veille et à jeter des fleurs lors du passage du cortège. SEMELLES et TALONS de CHAUSSURES en «OME GA ». Plus solides et meilleurs marché que le cuir. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. ASSORTIMENT COMPLET d'OUTILS pour SABOTIERS. Qualité supérieure. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. AU MIINARD A partir de mercredi 25 Décembre, jour de Noël, ouverture de la saison d'opérettes. On commencera par : PAS D'FEMMES opérette en 3 actes de J. Morel et R. Guillemyn FOUR A PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain la viande, la pâtisserie. 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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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