Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 08 Janvrier. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pr7mp5027m/
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Vendredi 8 janvier 191;'> ±o centimes le numéro 59me année — N® 8 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : i 5 fr. par an ; 7-50 fr. pour six mois ; -rt fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : G, RTJiT, IDE ,-FJL.A.N'IDRE, 3, G-^ISTD TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Bâtards ! Dans une causerie quotidienne de votre collaborateur Roger Th., je lis, à propos de l'organisation de l'œuvre philanthropique la goutte de lait, la phrase suivante : les mères peuvent se faire inscrire en produisant, outre leur carnet de mariage, soit la carte d'admission au secours en soupe, soit la carte d'indigence. Je ne puis croire à cette mesure qui exclut d'une façon absolue les filles-mères et condamne par le fait les malheureux enfants naturels à une déchéance rapide et à une mort certaine. Déjà au parlement des orateurs courageux se sont indignés de voir que le fils unique, soutien de sa mère non mariée, ne soit pas assimilé au fils de veuve dans les mêmes conditions pour l'exemption du service militaire. On a fait valoir la profonde injustice de la loi qui retire à la fille-mère le soutien auquel elle a droit à l'égal de toute autre femme. Ces réclamations n'ont pas été sans émouvoir nos législateurs et le gouvernement lui-même, qui a promis d'examiner la proposition sans parti-pris. Mais ici la peine porte non pas sur la mère soi-disant coupable, mais sur l'enfant innocent. La condamnation à mort est prononcée par la société contre un être qui n'a que le tort de vivre. Si la mère l'eût étouffé au moment de la naissance, le jury, cette quintessence de la société, et la magistrature avec lui, auraient condamné la marâtre au nom de la morale. Aujourd'hui, la société supprimerait lentement par les tortures de la faim un de ses membres qui peut être appelé à rendre de grands et d'utiles services à la collectivité. Et cela au nom de la morale. Il est vrai que c'est au nom d'une morale surannée, faite de préjugés religieux ou sociaux. 11 est temps que l'on mette un terme à ces pratiques d'un autre âge. Les esprits clairvoyants envisagent la question avec plus de charité et d'indépendance. 11 est socialement utile de porter la même aide aux mères, qu'elles soient filles ou mariées ; les unités « enfant » apportent à l'humanité la même somme de travail physique ou intellectuel quels que soient les hasards de la naissance. Moralement, il y a obligation plus grande à soutenir l'enfant orphelin de père. Ce n'est pas ici l'endroit d'examiner les causes des naissances en dehors du mariage ; il faut regarder les choses objectivement et se demander s'il est juste de refuser à quiconque le droit à l'existence. Refuse-t-on les enfants naturels dans les écoles ? Une fois hommes, ils ne sont exclus ni de l'armée — bien au contraire — ni des ordres religieux, ni des fonctions publiques. Il existe une société reconnue d'utilité publique : la société belge de la protection de l'enfance du premier âge. Cette Société, sans couleur politique, dirigée par des médecins et des dames charitables, s'occupe de soigner l'enfance menacée par les maladies et les préjugés; elle a ouvert partout en Belgique — et la section de la Flandre n'est pas la moins active — des consultations de nourrissons, des gouttes de lait et d'autres organismes appelés à éclairer les mères sur leurs devoirs d'élevage de l'enfant. Cette société, dans les comités de laquelle siègent des dames de l'aristocratie catholique à côté de démocrates libre-penseurs, cette société, dis-je, subsidiée par le gouvernement, la province et les communes, a décidé qu'aucune différence ne pouvait être faite entre l'enfant de la femme mariée et celui de la fille-mère, que les secours seraient répartis selon les besoins et sans que la présentation du livret de mariage fût exigée. La goutte de lait de guerre, qui retrouve les mêmes concours généreux et les mêmes dévoû-ments que la Société protectrice de la première enfance, va-t-elle se montrer moins humaine que cette dernière ? Cela n'est pas possible; les deux organismes sont composés des mêmes éléments qui ne peuvent se contredire. Aussi suis-je persuadé que Roger Th. aura été mal renseigné. Il suffira de signaler la chose pour que tout soit remis au point s'il n'y a pas erreur de la part de notre chroniqueur.Dr A. D. ...... .* ÉCHOS Notre Loi seolaire A propos de la loi scolaire votée en Belgique, la « Nieuwe Courant » nous apporte ses lumières : « La loi scolaire (enseignement obligatoire) fut, dit-elle, imposée au Parlement par la majorité cléricale contre les efforts des libéraux et socialistes, qui, par un jeu du hasard, sont précisément en Belgique les partisans de l'école privée contre l'enseignement officiel catholique romain. » Vraiment, on ne peut êlre mieux renseigné ! Et que dira-t-on plus tard, du service personnel ? ? La Tactique des tranchées prédite par un socialiste Pourrait-on le croire ? C'est bien un socialiste qui a prédit cette tactique spéciale. Voici ce que dit à ce sujet le « Vorwârts » : « Ce fut notre camarade suisse Charles Burkli qui, il y. a presque 20 ans, en 1896, lors du congrès du parti à Winterthur, tint une conférence sur la démocratisation de l'armée suisse et conseilla de ce chef la tactique des tranchées. Cette tactique, dite « tactique de taupes », était d'après lui le résultat nécessaire des armes modernes à feu rapide, qui exigent impérieusement une protection pour le corps. Celle-ci ne peut être trouvée qu'en terre et a besoin de l'outil du pionnier et ingénieurs militaires compétents.On était alors au temps des manœuvres de campagne compliquées, où il entendit dire par un officier instructeur: « Bien, maintenant vous connaissez cette fichue manœuvre convenablement, comme le règlement l'indique... mais en cas de guerre celà ne se présente évidement jamais ! » La guerre présente confirme le point de vue de notre camarade décédé depuis longtemps et la nécessité de la tactique des tranchées. En celà, il avait désigné essentiellement la Suisse, puisque ce pays n'a à penser qu'à sa défense. Et maintenant cette tactique est suivie par les grandes nations belligérantes, mais elle comporte une durée illimitée, ce qui est un grave inconvénient pour tous les peuples. C'est pourquoi la meilleure tactique à suivre : c'est la tactique de la Paix des peuples. » Mort du compositeur Karl Goldmark Nous avons récemment annoncé la mort de Goldmark,_11 est peuI être intéressant de donner quelques renseignements sur cet artiste, peu connu chez nous. « Aussi longtemps qu'un homme a de l'activité et des idées, il n'est pas vieux », disait récemment encore Goldmark, qui au 18 mai, devait atteindre sa 85" année. « Je travaille, continua-t-il, de toute mon âme à un opéra. Attendez encore un an et vous saurez comment l'œuvre se nomme et ce qu'elle contient ! » Maintenant le mort l'a surpris au milieu de son travail. L'ouvrage de Goldmark le plus connu et le plus apprécié est son opéra « La Reine de Saba » — sur un texte analogue à celui de Gounod —. La première de cette œuvre à Vienne (Février 1875) fut un véritable triomphe. Un an après l'ouvrage était inscrit au répertoire de toutes les scènes de l'Allemagne et le compositeur était un homme célèbre. On écoutait avec plaisir ses mélodies élégantes, brillament orchestrées, quoique superficielles. Les plus sévères hochaient la tête à entendre des « témérités », qu'on a, à vrai dire peine à retrouver aujourd'hui dans ses partitions. Aucun des opéras postérieurs de Goldmark, n'obtint le succès de sa « Reine ». Ses autres ouvrages « Merlin, Gôtz de Berlichingen, etc., n'eurent qu'un succès d'estime. On applaudit sa « Légende d'Hiver » comme étant l'œuvre d'un vieillard de 78 ans, qui avec un feu de jeunesse dirigeait l'orchestre.... Mais cette légende n'a pas dépassé Vienne. Des autres œuvres de Goldmark sont à citer son ouverture, très jouée encore, «Salcountala», un morceau d'orchestre très élevé, où le coloris oriental est très pittoresque, et sa symphonie très connue « Fête Champêtre » avec la scène si mélodieuse et délicate « Dans le Jardin » d'un sentiment délicat, finement sentimentale comme Goldmark en a écrit rarement une meilleure. Ses autres ouvertures « Prométhée enchaîné » et « Sapho » sont oubliées, quoiqu'elles aient une valeur relative par leur orchestration pleine d'effets. La zone inondée [.a zone inondée commence au Sud-Est de Nieuport. Qu'on s'imagine une nappe d'eau de 30 kilomètres de long sur environ trois à quatre kilomètres de large. Cette étendue d'eau n'est profonde que de deux à trois pieds, mais elle est parsemée de bancs de vase, obstacle plus terrible encore que l'eau elle-même. ,On y enfonce jusqu'aux genoux. En quittant la région inondée, on arrive aux environs d'Ypres dans une contrée boisée, où les Allemands ont eu le temps de construire des tranchées cachées parmi les arbres et protégées par des boucliers en acier et des réseaux de fils barbelés. En approchant des tranchées proches du chemin de fer de Dixmude, on aperçoit la plaine de Saint-Georges complètement inondée. Nieuport est un monceau de ruines. Seul un édifice, la tour des Templiers est resté intact. Une vingtaine d'habitants ont vécu dans leurs caves depuis le commencement du bombardement, c'est-à-dire depuis environ deux mois. Les morts M. Pierre Ciinisty, avocat du barreau de Paris, secrétaire de la conférence, fils de M. Paul Ginisty, collaborateur de 1' « Etoile Belge », gendre de M. Ad. Brisson, vient de mourir sur le champ de bataille à Ypres. Paderewski, le célèbre pianiste, qui se trouve aux environs de Lausanne, a reçu la nouvelle de la mort de son frère, qui servait dans l'armée russe. Le Théâtre belge à Londres La Demoiselle de Magasin, la célèbre pièce de Fonson et Wicheler, a été jouée le 1" janvier à Londres avec un immense succès. Parmi les artistes les plus applaudis, il faut citer Jane Delmar, l'enfant gâtée du public bruxellois, MM. Duquesne, L. Mathet et... notre national Libeau. D'autre part, les directeurs du Kingsway Théâtre de Londres, vont donner, à partir du 19 janvier, une série de représentations du Cloître, M. Carlo Liten interprétera le rôle principal de l'œuvre d'Emile Verhaeren. LA GUERRE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier-général, 6 janv. — Dans les environs deSouainet dans l'Argonne nous avons pris plusieurs tranchées ennemies. La hauteur à l'ouest de Sennheim (Cernay) fut, .après une reprise pat les Français, de nouveau reprise par nous par une attaque à la baïonnette. Communiqué officiel allemand. Grand quartier général, 4 janv. — Excepté quelques combats d'artillerie, tout est calme sur ce front. Seulement dans les environs de Thann, dans la Haute Alsace, l'ennemi a montré quelque activité. Après un feu violent sur la hauteur à l'ouest de Sennheim, l'ennemi parvint à s'emparer de nos tranchées, tout à fait détruites, et du village Steinbach que nous avons défendu énergique-ment au commencement. La hauteur fut reprise la nuit par une attaque à la baïonnette ; le combat dure encore pour le village Steinbach. Dans la Haute Alsace De la " Frankfurter Zeitung : Le communiqué officiel allemand annonce la perte et la reprise d'une hauteur importante, à l'est de Sennheim (ou Cernay, comme le dit le bulletin français). Sennheim est un village de la Haute Alsace et se. trouve sur la rive droite du Thur qui, venant de l'ouest, passe par Wesserling, Thann, au sud de Steinbach et se jette dans 1 "III. La vallée de Wesserling est depuis longtemps aux mains des Français. La distance de Thann à Mulhouse est de 20 kilomètres, (direction sud-est). Les positions allemandes empêchent donc les Français de s'avancer dans la vallée; d'après le communiqué allemand le front s'étendit à l'est de la ligne Thann-Dammerkirch. (Ce dernier village s'appelle en français Dannemarie, mais le nom allemand étant plus usité, nous l'emploieront aussi.) La vallée elle-même est appelée par la « Frankfurter Zeitung » Sundgau. Le 14 décembre on définit la ligne de front comme suit: Au nord de Steinbach (à 2 kilomètres au nord-ouest de Sennheim) — la hauteur de 425 m. (sud-ouest de Steinbach) — Aspachbrucke-Bruninghofen jusqu'à un point 1500 mètres à l'est de Eglingen. Dès,le commencement de décembre on a cité très souvent cette partie du théâtre de la guerre. La hauteur 425 qui se trouve à peu près au milieu du triangle Alt-Thann-Stein-bach-Sennheim joue un rôle tout spécial. Cette hauteur se rattache à une plus haute montagne située plus à l'ouest; la montagne elle-même est couverte d'une grande forêt. La hauteur domine toutes les chaussées qui se coupent à Sennheim, mais elle domine surtout la vallée du Thur. Steinbach se trouve sur le eôté nord de la hauteur, On comprend donc aisément que les atta ques françaises se dirigèrent constammen contre cette hauteur ; les Français avaient ce avantage d'avoir en leur pouvoir toute la val lée et des positions plus élevées et de pouvoii s'avancer dans la forêt. Ces avantages amenèrent bien vite le résul tat attendu. Les Allemands perdirent la hauteui et le village de Steinbach le 14 décembre Mais déjà le 15 décembre le grand quartiei général allemand était à même d'annoncer ls reprise de Steinbach et que les Allemand: avaient fait 300 prisonniers. Le jour suivant la hauteur à l'ouest de Sennheim fut de nouveau au pouvoir des Al lemands. Puis vint le calme sur cette partie du front quand le 25 les dépêches annoncèrent de nou veaux combats à l'ouest de Sennheim. Le 2t les Français furent sur la lisière de la foré sur la hauteur 425 et les jours suivants de: deux côtés on annonça de violentes luttes. Les Français commencèrent à cerner Stein bach et le 31 décembre on annonça de Pari: qu'on avançait pas à pas dans le village. L'Eta major allemand annonça le même jour que l'ar tiilerie française avait détruit toutes les: mai sons. Après que, à la suite de la violence du fet de l'artillerie française, la position fût deve nue intenable, les Allemands quittèrent le vil lage. Pendant la nuit cependant, ils revinrent e parvinrent par une attaque à la baïonnette : chasser de nouveau les Français de la hauteur Quand cette position sera tout à fait au: mains des Allemands, le village de Steinbacl sera repris aisément. Au point de vue stratégique l'avance de: Français à Thann et à Sennheim n'est d'aucu ne importance, même si la contre attaque aile mande avait échoué. La vallée de Sundgau est dans cette guerr. un glacis pour les grandes forteresses alleman des. ..;ui gardent le Rhin. Aviateurs allemands Suivant le « Corriere délia Sera » des avia teurs allemands ont non seulement survols Dunkerque, comme nous l'avions annonci antérieurement, mais aussi Fumes, Koudekerk et Rozendaal. Les deux premières localités eurent surtout souffrir. Communiqués officiels français Paris, 4 janvier midi (Reuter). — Vis-à-vis di Noulettes les alliés réduisirent des batterie allemandes au silence. Une violente cânonnad eut lieu en Champagne. Paris, 4 janvier, soir (Reuter). — De trè vifs combats continuent dans les environs di Cernay. Bombardement de Reims Le Temps dément les bruits d'après lesquel l'attaque de Reims aurait été abandonnée pa les Allemands. Les grenades autrichiennes viennent rappele aux habitants journellement qu'ils doivent avoi de la patience. Il y a maintenant plus de cent jours que Reim est bombardé. ■ ^———^— i— Â V ! S Les personnes qui désirent se charge] de la vente du JOURNAL DE GANI soit à Gand, soit dans d'autres localité: du pays, sont invitées à se présente] au bureau du Journal, rue de Flandre, 3 ENTRE 8 et 10 HEURES du matin. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 6 janv. — A l'oues de la Vistule nos troupes s'avancèrent jusqu' Lucka. Nous avons fait 1400 prisonniers, e 9 mitrailleuses sont tombées en noire pouvoir A part cela, pas de changements. Communiqués officiels allemands Grand quartier général. 4 janv. — La situa tion sur le front oriental n'a pas changé. Nos attaques en Pologne, à l'est de Rawka continuent. Grand quartier général. 6 janv. — Dans la Prusse orientale et dans le nord de la Pologne la situation n'a pas changé. Notre attaque à l'est de Bzura près de Koz-low-Binskupi et au sud avance. De même au nord-est de Bolinow nos troupes s'avancèrent à l'est de Rawka par Humin et les hauteurs situées plus au nord. Plus loin, au sud jusqu'au Pilica, de même que sur la rive droite du Pilica rien n'est changé. L'état des routes et le temps défavorable contrarient nos opérations. La « Kolnische Volkszeitung » ajoute: En Pologne la bataille dans la contrée de Bzura Rawka, que les Russes ont fortement fortifiée, I a pris le caractère d'une lutte contre des posi-t fions de campagne fortifiées, ce qui exige une . grande endurance et une grande ténacité (tout comme sur le front occidental). Les places citées se trouvent à l'est de Bzu-; ra et Rawka: Hozlow Binskupi au sud-ouest t de Sochaczew. Humin au nord-est de Bolimow. Communiqué officiel autrichien i Vienne, 6 janv. (Wolff.). — Sur le théâtre de la guerre du nord il n'arriva aujourd'hui rien d'important. t Comuniqué officiel russe Le 3 janvier pas de changement important au front sur la rive gauche de la Vistule t Les combats d'artillerie ordinaires continuent.. Un combat acharné a commencé dans la nuit du 2 au 3 janvier, dans les environs de Bolimoff. Le « Journal do Gand » es! en veille dans les localités suivantes : ; A Gand * A Anvers A Andenarde A Bruges ' A Bruxelles A Lessines 5 A Mouseron r A Ostende 5 A Tournai En Suisse I Protestation suisse . Le journal suisse «Neue Ztiriche Zeitung» proteste contre les dommages économiques subis par la Suisse par suite des mesures anglaises prohibant des articles d'importation. Echange de Prisonniers Comme suite aux télégrammes entre Em-i pereur et Pape ce serait Genève qui serait désigné comme centre pour le rapatriement v- prisonniers invalides. ! Aux Balkans t Attitude bulgare L' « Agence Bulgare » annonce : A la Skoupchina le premier minisire a assuré que la Bulgarie persévérerait dans son attitude actuelle neutre, aussi longtemps qu'il ne serait pas question de dommages portés aux intérêts nationaux.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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