Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 07 Decembre. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m32n58f26q/
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Lundi 7 décembre Î91! tl 10 centimes le numéro é8me année —- N° 3&1 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, lu port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TËLBPHONK 665 ANNÔNDES' Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE Petits métiers Tout le long de la route de Gand à Bruxelles défilent, chaque jour, de nombreux attelages du plus ahurissant aspect. Vieux chariots traînés par des haridelles poussives, camions détraqués tirés par une bourrique, charrettes branlantes démarrant sous l'effort de chiens étiques, se suivent interminablement le long de la chaussée. Et le même spectacle se déroule sur tous les grands chemins conduisant à la capitale ou aux chefs-lieux.Ces modes préhistoriques de transport empruntent auxcircons-tances un intérêt inattendu. Ils concourent au ravitaillement des villes. Bruxelles est largement approvisionné de fromage de gruyère, Gand n'en a pas. Par contre le sel de cuisine est un peu moins re. e, paraît-il, à Gand que dans la capitale. Tel autre ingrédient est abondant en Flandre, tandis que dans le Brabant on ne le retrouve ou'au prix de longues recherches. Vite, des transactions s'engagent entre dépositaires des précieux produits. Mais comment faire les échanges désirés ? Les envois par chemin de fer, par canaux, par messageries sont interrompus.Aussitôt surgissent d'industrieux intermédiaires. Empruntant à un voisin, sa charrette s'ils ont un chien, quémandant un vieux camion si leur cheval, jugé trop éclopé,a échappé aux réquisitions militaires, ils organisent des transports plus ou moins réguliers qui leur procurent le modeste revenu dont ils ont besoin pour vivre. Humbles auxiliaires du commerce, dont l'ingénieuse activité rend service ,à la fois aux débitants et aux consommateurs, ils remplissent aujourd'hui le rôle que le puissant Etat avait accaparé à son profit — pour le bien de tous, du reste — et que les vicissitudes de la guerre ont laissé à l'abandon. Alors que tant de gens que leur éducation et la position sociale qu'ils occupent semblaient avoir armés mieux que d'autres contre les infortunes et les soucis, sont sous le coup d'une dépression morale qui paralyse en eux toute initiative, alors que d'autres se bornent à gémir sur les calamités du jour et attendent d'autrui les moyens de pourvoir à leur subsistance, il nous paraît équitable de payer un tribut d'admiration à ces modestes agents que ni la fatigue, ni les intempéries, ni les accidents de toute nature, ni même les risques résultant de l'état de guerre ne rebutent, et qui accomplissent, en conscience, 1 ingrate et utile mission qu'ils se sont assignée. La Guerre Sur leiront occidental Bulletin allemand affiché à Gand Déc. 4, hs. 7. — En Flandre des attaques françaises ont été repous sées, ainsi qu'au nord-ouest d'Alt kirch où l'ennemi à subi de gros ses pertes. Communiqué officiel allemand Berlin, 3 déc. (Wolff). — De! deux théâtres de la guerre, il n'3 a rien de spécial à annoncer. Communiqué officiel français. Pai~is, 4 déc. (Officiel du 3 déc après-midi) : En Belgique, une assez forte canonnade a été dirigée contre Nieuport et au sud d'Ypres. Les inondations s'étendent au sud df Dixmude. Entre la Lys et la Somme, on e violemment bombai dé Aixmou-lette ; sur le front Somme-Aisne Champagne tout est calme. Dans l'Argonne, plusieurs attaques de l'ennemi ont été refoulées Nous avons avancé un peu Dans la Woëvre, l'artillerie aile mande a développé une certaine activité, mais les résultats sonl insignifiants. En Lorraine et dans les Vosges il n'y a rien d'important à signaler Les combats en Alsace Zurich, 3 déc. (Kôlnische Zei-tung). — Concernant les entreprises militaires en Alsace, l'Etat-jor suisse écrit : Dans le courant du mois de novembre on a pu constater une plus grande activité des Français et des Allemands en Haute-Alsace, Les Français ont construit, entre Pfefferhausen et la frontière française, à la route vers Rechesy des batteries fournies en plus grande partie de gros canons. Al Sud-Est de Pfefferhausen, entre le village et la frontière suisse, des tranchées garnies de fils barbelés ont été creusées. Les Allemands ont construil des fortifications de campagne dans le coin dépassant notre territoire près de Ottendorf et Liebs-dorf et sur les hauteurs à l'ouesl de l'Ill. Les fortifications de campagne à la ligne de Larg ont été prises et reprises, sous les feux d'artille ries, presque journellement sans que jusqu'à présent un des partis ait entrepris une attaque d'infanterie importante. Depuis le 1er de ce mois de plus nombreux mouvements de troupes sont à constater. Le 2 décembre au matin, des feux d'artillerie et d'infanterie furent entendus continuellemenl dans la région de Bisel. Les troupes indiennes Frontière hollandaise, 3 dec. -D'après la « Kôlnische Zeitung > lord Curzon, ex-vice-roi des Indes a prononcé un discours public dans lequel il a loué la part que les princes et peuples indiens on prise à la guerre actuelle. Il a di ne pas vouloir citer le nombre des soldats indiens qui ont quit tés leur pays pour s'ajouter au: troupes continentales, vu qu'i vaut mieux tenir pareil détai secret. Cependant le chiffre dépasse tout ce que l'on pouvai s'imager. -♦ Sur le front orienta Bulletin allemand affiché à Gand Déc. 4, hs. 7. — A l'est des laci Masure une attaque russe a ét< repoussée avec de grosses perte: pour l'ennemi. L'offensive aile mande en Pologne suit son cour; ; normal. Communiqué officiel allemand. Grand quartier général, 2 déc (matin). — L'information répandu dans la presse étrangère, que 1 nombre de 40.000 prisonnier ; russes annoncé précédément se ? ' rait compris dans les 23.000 pri sonniers de Kutno, est inexacte L'armée de l'est a pris au delè . 80.000 prisonniers du 11 novembre au 1 décembre dans le corn-. bats de Lowitsch, Wloclawek-[ Kutno et Lodz. ; Communiqué officiel autrichien : Vienne, 4 décembre (officiel du théâtre de la guerre Sud) : l L'avance victorieuse de nos • troupes sur la Kolubara a forcé ■ l'ennemi à abandonner sans lutte Belgrade, dont les installations de ■ défense étaient dirigées vers le nord, pour ne pas exposer la gar-naisonàêtre faite prisonnière. Nos ■ troupes ont avancé sur la Save, : dans la direction sud-ouest de la : ville de Belgrade et ont occupé les hauteurs au sud de la ville. Les 1 édifices, y compris le palais des ambassades allemande et austro-hongroise, ont été occupés militairement.Sur les autres parties du front de combat, l'ennemi battant en 1 retraite et nos propres colonnes ne pouvant avancer que lentement : sur les chemins détrempés, il n'y : a eu hier que de petits combats avec les arrière-gardes ennemies, dont environ 200 hommes ont été faits prisonniers. Communiqués officiels russes Pétrograde. — L'état-major général communique : « Les troupes russes après dix jours de combats capturèrent samedi passé les positions autrichiennes protégeant les passes à travers les Carpathes, sur une étendue de 50 verstes, notamment de Koneczna, au nord de Bartfeld . (en Hongrie) sur le Jidowsk et Jindranowa jusqu'à Sczako au sud de Mego Laborez. Dans cette opération les Russes capturèrent des canons, des mitrailleuses et beaucoup de prisonniers. » Pétrograde. — L'état-major général communique : « Sur la rive gauche de la Vis-tule l'ennemi a dirigé des attaques ; sur le front Biclawa-Sabota, à ■ l'ouest de Lowicz. Au nord, notre offensive a été couronnée de suc- , cès. Près de Lodz rien qu'un : combat d'artillerie. Au sud-ouest de Lodz l'ennemi a pris l'offensive. Notre avant-gar-de a commencé le combat, qui a duré toute la journée. Nous avons , pris les mesures exigées par la situation nouvelle. Dans le sud nous avons pris Szerzow et repoussé une brigade d'infanterie et la garde prussienne. Sur les autres fronts pas de changement. » Pétrograde. — L'état-major général de l'armée du Caucase an-1 nonce qu'une action importante a 1 été engagée le 30. En France 1 La rentrée de la Cha Tibre Copenhaghe, 2 déc. — D'après , la « Kôlnische Zeitung » : 5 Le «Politiken » de Copenhaghe l apprend de Paris que M.Poincaré ; continue son voyage au front ef . qu'aussitôt après son retour è 3 Bordeaux, les dispositions nécessaires seront prises pour l'ouverture de la Chambre. A présent il est certain que l'ouverture de la Chambre des s députés se fera à Bordeaux e e non pas à Paris comme on avai s compté le faire. Des raisons mili :- taires en sont cause. Le rapport du général French > Un rapport du maréchal French,! donne cet exposé d'une bataille, aux environs d'Ypres, le dernier du mois d'octobre: « Le-général Moussy avait reçu ordre de renforcer, avec le. neuvième corps fran- , çais, les troupes de Sir Douglas Haig. Le 1 matin du 31 octobre il ordonna l'attaque: ^ mais celles-ci fut dès le début arrêtée. | Après de nombreuses attaques et contre-attaques le long de la Chaussée d'Ypres à Menin, durant toute la matinée, le com- 1 bat se développa du côté de Gheluveld. £ L'ennemi réussit à faire une trouée à tra- j. vers la ligne.de la .Ire division des Alliés, tandis que plus vers le sud la 7e division • et une division du général Bulfin subissaient une sévère canonnade. Bientôt les r « Royal Scots Fusiliers », qui étaient restés dans leurs tranchées se trouvèrent g coupés du gros de leur armée et enveloppés. Une violente attaque de l'infanterie allemande fut alors dirigée contre le flanc S droit de la 7e division, et peu après le quartier général des Ire et 2e division j anglaises devint le point de mire de l'ar-Ullerie ennemie. Le commandant de la Ire division tomba blessé, tandis que furent! ^ tués trois de ses officiers d'Etat-Major et -trois officiers supérieurs de la .2e division. 1 j. Le commandant de celle-ci fut grièvement^ blessé et incapable pendant tout un temps ^ de tenir sa place. Le général London se, g mit à la tête de la Ire division. Q » Vers 2 1/2 heures celle-ci dut reçu- g 1er : le général Lomax avertit même l'au-torité supérieure que les Allemands en- £ voyaient des forces supérieures en nombre de ce côté. Le commandant du premier j corps d'armée ordonna alors de maintenir en tous cas la ligne près de Frezenberg et £ Klein-Zillebeke. On réussit à prendre ^ quelques positions, dans ce but, mais l'at-taque allemande contre la 7e division obligea la 22e brigade à reculer, mettant ainsi à nu le flanc droite de la 2e brigade. « Le commandant de la 7e division c amena ses réserves pour rétablir la ligne. " Entre temps, toutefois, la 2e brigade, très exposée sur la droite, dut céder du ter- ^ rain. Alors l'aile droite de la 7e division ^ s'avança, tandisque l'aile gauche do la c 2e brigade se relirait : ce mouvement " laissait l'aile droite do la 7e division sans couverture. Néanmoins, les positions l'u- . rent conservées jusqu'au soir. » Pendant ce temps, sur la route vers J Menin, nous exécutâmes une contre-atta- j que contre l'aile gauche allemande Cette opération fut couronnée de succès, et, vers deux heures et demie Gheluveld fut repris à la baïonnette. Ce fut une occasion pour le 2e regiment du Worcestershire, brilamment appuyé par le 42e brigade d'artillerie de campagne, de se distinguer tout spécialement. La réoccupation de, Gheluveld mettait l'armée anglaise en état de reformer la ligne. Au cours de cette-action, intervint la 6e brigade de cavale-: ( rie, qui, ayant surpris l'ennemi dans un bois, lui fit subir de grandes pertes. Un; ^ . peu plus tard, la cavalerie française; arriva également à la rescousse; 011 réus-' £ sit, de concert, à repousser les troupes, allemandes hors des bois et les alliés s© trouvèrent de nouveau, avec le crépuscule,! sur les positions qu'ils avaient occupées | le matin. Comme résultat des engagements 1 il fallut emporter 870 blessés. Les hom- j mes du Worcester s'étaient surtout comportés vaillamment. >. En Hollande ! La rébellion des internés. Frontière hollandaise, 3 déc. — : ; La « Kôlnische Zeitung » écrit : 1 i D'une information du «Telegraaf» c d'Amsterdam, il résulte que la t rébellion a été causée par le fait - que deux internés belgësontvoulu s'enfuir du camp en costumes ! , :ivils. La gendarmerie est inter-j d /enue. i n En Suisse Un démenti suisse. Zurich, 2 déc. — La «Kôlnische 'eitung » écrit : Un communiqué officiel du d Conseil fédéral suisse, s'occupe de C 'information d'un journal aile- o nand, d'après laquelle le ministre S nglais à Berne, E. Grant Duff, g urait préparé le voyage des avia- ci eurs anglais vers Friedrichs- ci lafen. le Le gouvernement suisse déclare; s< nexact qu'au commencement de. g lovembre le ministre anglais au-l ait entrepris une excursion enl * utomobile dansla région rhénane ^ uisse et aussi sur le lac de Con-j tance et aurait séjourné à Ro-' nareshorn où, par autorisation péciale du curé catholique, il! urait pu se rendre sur la tour de| église, d'où une vue sur Frie-.richshafen est plus ou moins q iossible. ; ci Il a été établi, primo : que le jour sj idiqué il y avait beaucoup de' •rouillard et que la vue sur Frie-richshafen et le lac de Constance tait rendue par là impossible tout u moins à l'œil nu ; seenudo, : u'aucun des officiers aviateurs yant survolé Friedrichshafen n'ac-ompagnait le ministre dans cette Ç xcursion. S De plus il est à remarquer que j s ministre, pour obtenir les pa- . liers nécessaires à cette excursion, Ir vait donné le plan de la route [u'il comptait suivre au com-nandant d'état-major de l'armée uisse. Les bruits concernant un désir xprimé par le gouvernement uisse de voir le ministre anglais n léplacé, sont absolument faux. a Le gouvernement suisse déclare „ igalement faux : primo, que le v Consul fédéral ait ordonné à ce ujet une enquête spéciale; secun- „ lo que le Conseil fédéral ait pris L le nouvelles mesures contre les e iviateurs; tercio, qu'une enquête j. évère serait ouverte contre lecom-nandant des troupes de la fron- j ière et finalement que le gouver-îement allemand aurait reçu une ^ îote explicative du gouvernement uisse. Les pays neutres z £ Aux Chambres italiennes. Zurich, 2 déc. — D'après la d ; Kôlnische Zeitung » : n Le « Secolo » croit qu'à l'ouver-ure de la Chambre italienne on d >arlera entre autres de laviolation n le la neutralité du Luxembourg, 1 }ui avait été également garantie p >ar l'Italie. si L' « Avanti » croit savoir que 'Italie prépare une expédition de fi >0,000 hommes pour la Cyré- E laïque. n Dans les cercles politiques on c ;onsidère cette information com- p ne improbable. ti La « Tribuna » annonce d'Athè- f< le qu'à la Chambre roumaine il se dessinerait un fort mouvement à d'opinion en faveur d'une coopé--ation avec la Triple-Entente et r que la Roumanie déclarerait la f guerre à l'Autriche dès avant la Noël. • f A la suite de ces deux articles la c Kôlnische Zeitung ajoute : Tous s ces bruits trahissent les souhaits e M II | 1 liai e plusieurs feuilles italiennes qui e savent comment montrer leur ostihte a la 1 riple alliance. En Espagne La neutralité espagnole. Le président du conseil a éclaré, à l'ouverture de la hambre, que le gouvernement bservera une stricte neutralité, i la nécessité s'imposait de chan-sr d'attitude, le gouvernement insulterait le Parlement. A l'ex-îption d'un seul orateur, les aders des différents partis se )nt déclarés d'accord avec le Duvernemerit. Sur le front russo-turc Communiqué officiel turc. Constantinople. — Le grand uartier général annonce que les jmbats continuent à Aserbect-an.. Sur Mer Navigation de la Mer Baltique. Le gouvernement russe a fait lacer des mines à l'entrée des eux golfes de Finlande et de iga. L'entrée de ces deux golfes, e même que la sortie, ont été iterdits à la navigation. En Serbie L'occupation de Belgrade. Sofia, 2 déc. — D'après le « Kôl-ische Zeitung » Belgrade a été bandonnée par les Serbes et le énéral Stepanowitsch s'est retiré ers le Sud. Les communications entre Bel-rade et Nisch sont interrompues, g transport de matériel de guerre t de vivres vers Salonique est de 1 sorte rendu plus difficile. Le gouvernement et le corps iplomatique préparent leur dé-art de Nisch et se dirigeront robablement vers Uskub. L'entrée des Autrichiens à Belgrade. Budapest, 3 déc. (« Kôlnische eitung »). — Le correspondant e 1' « Est » écrit que la prise de elgrade fut précédée d'une vio-nte canonnade des Serbes avec e pièces lourdes d'artillerie, ca-onnade qui dura deux jours. Le feu serbe devint plus faible :heure en heure et cessa en pre-lier lieu sur le mont Awala, i kilomètres derrière Belgrade, uis à Topschides et finalement jr le mont Banovo. Mercredi matin, à 5 heures, se t une attaque générale contre elgrade par quatre côtés. En îème temps-de Semlin et sur des mtaines de bateaux nos soldats assaient la Save et passaient au •ot par le pont du chemin de :r sur la rive droite. Les Serbes cherchèrent encore résister. Cependant nos attaques demeu-èrent victorieuses et nos forces 'urent pénétrer dans Belgrade. Les troupes venant par les différentes routes se rejoignirent devant le palais royal. Nos soldats 'embrassaient, pleuranf de joie t lesHonveds chantèrent l'hymne.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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