Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 26 Novembre. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9sk2r/
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—11 ■ — [i 26 novembre 1914 centimes le numéro 58®® année — N° 350 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : jLOIQL'E : 15 franc» par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sut RÉDACTION & ADMINISTRATION : S, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES < ^ Voir le tarif an bas de la dernière page du Journal. LA GUERRE 1 m ~ Lus les objets laissés par des tmbres des armées allemandes l ennemies dans les maisons ou bpriétés sont à recueillir et à hdre par les propriétaires auprès ,la«Kommandatur» de la com-Lne la plus proche occupée par s troupes allemandes jusqu'au décembre- Le Commandant des Etapes. and, le 23 novembre. le rôle de la Presse La presse est un lien social cessaire, indispensable même. C'est dans les circonstances luelles que l'on a pu s'aperce-ir du rôle important qu'elle 1e. La privation de nouvelles est :sque aussi dure que la priva-n de nourriture. Mous avons souffert de cette sence de communications avec reste du monde pendant un mps relativement court. le désir de connaître fait que 1 se jette sur tout ce qui est jrimé avec une réelle avidité li l'on ne peut rien lire, on ente et les nouvelles les plus arissantes prennent corps et ît s'amplifiant de jour en jour, eureen heure. C'est un phéno-nepsychologique remarquable, ins on est renseigné, plus on laigne la vérité, plus les faits ontés revêtent un caractère ivraisemblance et plus ils trou-t créance. >n ne raisonne pas la tradition, able, la légende; chacun en la ismettant y ajoute une obser-lon personnelle et bientôt on irrive à accepter commevéridi-is les choses les plus insensées, ceau imaginaire rassemblé par oule nerveuse et crédule, -a nouvelle imprimée, au con-re, se discute; elle est scrutée, minée de près; on cherche à entre les lignes et la vérité se ageentre deux assertions quel-fois contraditoires, souvent Sressées. •ans les conjonctures où nous >ns le rôle de la presse quoti-me est salutaire. Ile calme l'opinion publique la renseignant comme elle le it,sanscommentaires hasardés, re extravagants. m rôle n'est pas, pour le mo-înt, de combattre pour le triom-e de telle ou telle opinion; le sort pays préoccupe trop chacun Jtre nous pour que des consistions secondaires viennent [s en distraire, ■lie doit donc, tout en soute-it le courage des citoyens, ne les leurrer d'espérances vaines anticipées; elle doit éclairer la ulation sur ses droits et sur devoirs. ■nfin, par l'échange des idées a comme mission de mainte-les relations de ville à ville, dividu à individu d'un bout à ire du pays. n'y a rien de plus pénible que norer ce qui se passe chez ceux quels nous attachent des liens amille ou d'amitié. aire connaître aux parents le 1 de leurs enfants que les ha-ls de la guerre ont envoyés s les forteresses, les hôpitaux es camps, est un devoir sacré, ■insi se rétablissent les relations I r- x «WSBosf, brusquement brisées, se retrouvent des familles dispersées. Dans une nation comme la nôtre où la liberté de la presse est garantie par la constitution, où les jurys ont systématiquement assuré cette liberté par les verdicts le plus libéraux, il est certainement pénible de subir la censure sous quelque forme qu'elle puisse se présenter Mais avant l'occupation, dans l'intérêt national, elle a régné par l'intermédiaire des gouverneurs militaires belges et le journaliste s'est incliné, convaincu de l'importance de ces intérêts. Aujourd'hui,le contrôle de l'occupant a remplacé l'ancien et nous sommes tenus de nous y soumettre.Faut-il se refuser à paraître sous prétexte d'indépendance? Nous ne le pensons pas. Le journaliste a une action bienfaisante à exercer. Il peut dans certaines circonstances calmer l'opinion, expliquer telles mesures imposées; d'autre part il a le devoir d'exposer aux autorités les besoins des populations et leur manière de sentir et de soutenir leurs justes revendications. Sa mission est de patriotisme éclairé, jamais plus il n'a senti qu'en ces heures graves, la grandeur périlleuse de son rôle social. A BRUXELLES Bruxelles, le 24 novembre 1914. L'autorité allemande fait en ce moment des efforts pour faire peser moins lourdement sur la population les privations et les incommodités qui résultent de la situation, actuelle; mais tout est relatif et l'on sent toujours la main de fer sous le gant de velours. Après le baron von der Goltz, gouverneur militaire de l'ensemble des provinces occupées, après le baron von Liittwitz, gouverneur militaire de Bruxelles, voici que de nouveaux fonctionnaires allemands viennent d'être installés parmi nous; ce sont encore des gouverneurs; ils sont, ceux-ci, à l'usage de la province de Brabant et il y en a deux, comme de juste, un gouverneur militaire et un gouverneur civil, qui, en cette qualité, va présider désormais notre députation permanente. Le gouvernement belge, en effet, a défendu à M. Beco decontinuer ses fonctions, le gouvernement allemand lui a choisi un successeur et celui-ci, contrairement à ce qui a eu lieu pour les précédents, sait à peine le français. On n'en a pas moins, en une séance solennelle de la députation permanente, tenue le 3 novembre, échangé des discours tout à fait protocolaires. Le nouveau gouverneur a protesté de ses bonnes intentions envers les Belges — disant même qu'il avait des Belges dans sa parenté — mais il a laissé entendre tout de même qu'il saurait au besoin se montrer énergique et faire prévaloir par-dessus tout les intérêts de l'armée allemande. M. Charles Janssens, plus ancien membre de la députation — qui jusqu'ici avait remplacé le gouverneur absent — lui a répondu en termes très fermes et très dignes. Et ce fut tout. * • * Une question qui préoccupe beaucoup de monde à Bruxelles à ce moment, c'est celle de la garde civique. On se souvient que lors de l'entrée de l'armée allemande à Bruxelles, les gardes de l'agglomération bruxelloise comprenant le 1" ban furent dirigés en ou te hâte vers la Flandre ; ceux de Bruxelles furent licenciés quelques jours après; mais les corps spéciaux et les gardes des faubourgs firent la campagne jusqu'à ce que, après la prise d'Anvers, les troupes allemandes prissent aussi la UtaMBHMaaaaWUBHHk direction du littoral. Us furent alors licenciés à leur tour; les uns passèrent er France «u en Angleterre, d'autres, aprè1 avoir échangé leurs uniformes contre de: vêtements civils, rentrèrent à Bruxelles sans être inquiétés. Mais quelques jours après un avis fui placardé dans la ville invitant tous los gardes-civiques à se présenter dans les bureaux de l'Ecole militaire. Pourquoi faire ? On n'en savait rien. Un grand nombre se sont rendus, avi:c beaucoup d'appréhension, à la con vocation qui leur avait été adressée et il s'est joué là une comédie assez divertissante, les plus timorés attendant le retour des audacieux qui avaient osé entrer. Quant on sut que l'on se bornait à faire signer une promesse de ne plus prendre los armes contre les Allemands pendant la durée de la guerre, on se rassura »n peu. Mais les gardes ont cependant l'obligation d'aller signer une fois par semaine uni: feuille de présence — obligation qui n'est pas très stricte et dont peuvent se faire dispenser ceux qui exercent des professions libérales, médecins, ingénieurs, etc. On promet même à ceux qui ont à voyager de leur en donner l'autorisation. Mais il y a ce qui n'ont pas été rassurés et qui se sont abstenus d'aller donner leur nom et leur adresse craignant quo, lorsque tous se seront fait coanaitre. Cette abstention n'est pas sans danger Plusieurs récalcitrants ont déjà été arrêtés qui seront sans doute traités en prisonniers."L'on dit aussi que,| moyennant une forte amendeétablied'après les moyens de celui qui s'est laissé prendre, on peut se faire relâcher. Mais' on dit tant de choses! * * 4- Les corespondances pour la France qui pouvaient jusqu'ici être envoyées par l'entremise de la légation d'Espagne ne sont plus reçues depuis un jour ou deux au consulat espagnol ; on ne prend plus que les lettres des Espagnols, des Français et des Russes. Celles des Belges ne sont plus admises, * * * La farine devenant plus en plus rare, les administrations communales se voient obligées d'augmenter le prix du pain qui ne pouvait se vendre plus de 32 centimes ; on pourra désormais le faire payer 40. * * * Certaines feuilles bruxelloises enjolivent le fait de l'augmentation du prix du pain de toutes soi '.»> de nouvelles rassurantes sur les mesures prises pour le ravitaillement de la Belgique ; des quantités énormes de farine vont être adressées à des consignataires américains qui veilleront à ce qu'elles servent exclusivement aux besoins de la population belge, ainsi que cela a été conveuu il y a quelque temps déjà; le pain sera plus blanc et plus léger, etc. Tout cela est fort bien, mais cela ne peut prévaloir contre le fait brutal ; le prix du pain va augmenter à Bruxelles de 8 centimes au kilo, « * * De même qu'au théâtre de la Galté on a entrepris d'occuper les loisirs des comédiens qui parlent le français, de même l'ancienne troupe du Théâtre flamand entreprend de rouvrir... aux Folies Bergère —carie théâtre de la rue de Laeken a été concédé par la Ville à un nouveau directeur qui, lui, ne rouvre pas. On y joue des drames populaires. H. D. La Guerre Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Grand. 23 nov., 6,20 heures. — En Flandre occidentale les combats continuent. L'escadre anglaise été repoussée par notre artillerie Dans la forêt de l'Argonne i nous avançons toujours. A l'est de la Moselle les progrès des avant-postes ennemis ont été arrêtés par une contre-attaque. Communiqué officiel allemand Berlin. jj22 nov. (Wolff;. — Sur le front occidental la situation est inchangée. Nouvelle attaque vers Arras Copenhague, nov. 22. — I.e journal BerlinskeTidende apprend de Paris que les Allemands se sont concentrés afin d'entreprendre une nouvelle attaque vers Arras. De nombreuses grosses pièces d'artillerie sont expédiées vers cette contrée. Les combats en Flandre. Amsterdam, 22 nov. (Wolff). — j En Flandre occidentale le calme règne. Il fait très froid, et la gelée continue. Le bruit court, que les Allemandsont cessé leurs attaques vers Nieuport, afin de pouvoir exercer une plus grande pression vers Dixmude. Communiqué français. La Haye, 22 nov. — De l'ambassade de La Haye à la Nieuive llot.tirdamsche Courant, le 22 novembre.Le 20 novembre l'infanterie allemande n'a plus fait d'attaques sur la ligne de Nieuport à Dixmude et notre artillerie a remporté près de Nieuport des avantages considérables sur l'artillerie ennemie. Près de Hollebeke l'ennemi a fait deux attaques d'infanterie qui ont été repoussées. Dans la région de l'Aisne et de la Marne l'avantage acquis par nos batteries, a reçu consécration très satisfaisante. Dans l'Argonne nous avons fait sauter un groupe assez nombreux d'ennemis. A Ornes près de Verdun nous nous sommes rendus maîtres d'une hauteur stratégique importante et nous avons réduit deux batteries ennemies au silence. Dans les Vosges nous avons obtenu de bons résultats, occupé un block-house et construit de nouvelles tranchées, à petite distance de celles des ennemis. Paris, 21 nov., 11 h. du soir (Reuter). — Aujourd'hui rien de particulier n'a eu lieu, excepté en Woivre, où cinq attaques allemandes, entreprises en deux heures de temps, ont été repoussées. Paris, 22 nov., midi (Reuter). — Tout a été calme, aujourd'hui sur le front entier. Communiqué officiel français. Paris, 22 nov., 11 heures. (Reuter). — Aujourd hui a eu lieu un violent bombardement d'Ypres; la Halle-aux-Draps et l'Hôtel de Ville ont été détruits. Une forte canonnade a eu lieu dans la région de Soissons et Vailly Sur l'auire partie du front rien n'est à signaler. A Maubeuge La ville de Maubeuge a reçu un gouvernement civil allemand dépendant de celui de la Belgique. La région compte 100,000 habitants. dont 15,000 ouvriers de fabrique Nouvel emprur.t de guerre français Des feuilles suisses communiquent, dit la Nieuwe Rotterdam-sche Courant, que le gouvernement français demandera aux Chambres qui se réuniront le 20 décembre, un crédit de dix mil-lards comme emprunt de guerre i L'Inondation dans la vallée de l'Yser. La Kôlnische Zeitung donne la description suivante, faite par le correspondant militaire belge Georges Paquot, de l'inondation de la vallée de l'Yser par les alliés comme dernier salut contre l'assaut allemand: Les Allemands amenaient continuellement de nouveux renforts et l'avalanche de leurs attaques menaçait les Belges, qui attendaient du renfort. Comme ils ne pouvaient plus se maintenir avec leurs propres forces, ils appelèrent finalement l'aide de la nature et prirent l'eau comme alliée. L'état-major belge s'était mis en rapport avec des ingénieurs expérimentés, connaissant à fond le régime des eaux de cette contrée parcourue par d'innombrables canaux. On décida de retenir les masses d'eau de l'Yser et de ses canaux et de les empêcher de couler dans la mer. Elles ne devaient cependant pas être déversées dans la vallée, qui s'étend jusqu'àsà ôkilomètres au-delà des rives, comme un torrent; sur le conseil des ingénieurs, l'eau fut répandue peu à peu dans les campagnes. D'abord le niveau des canaux haussa graduellement jusqu'à hauteur des rives, puis l'eau se répandit dansées champs environnants qui se changèrent rapidementenmaraiseten marécages. Le flot grossissait de plus en plus. L'eau atteignit les tranchées et gonflant, gonflant toujours, trempa les pieds des Allemands, puis monta jusqu'à leurs genoux, enfin haussant toujours, arriva jusqu'à hauteur d'homme, i LesAllemands, cependant, afin ! de réaliser leur plan, entreprirent un dernier et violent assaut dans la direction de Dunkerque. Ils s'avancèrent jusque près des tranchées belges et françaises, mais celles-ci étaient construites en terrain sec, au-delà de l'Yser et de ses canaux, et avaient par conséquent l'avantage d'une position favorable. Enfin rien n'aida et les assaillants durent se retirer pour éviter d'être asphyxiés par l'eau. Ils n'étaient pas vaincus'par l'ennemi, mais durent se replier devant jles éléments que l'adversaire avait déchaînés contre eux. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché & Gand. Nov. 23 — 6,20 heures. — En Pologne le résultat final du combat est retardé par les renforts amenés par les Russes. Près de Czenstechau et Cracovie nos attaques continuent. Communiqué officiel allemand. Berlin, 22 nov. (Wolff). — En Pologne russe, pas encore d'issue décisive. Au sud de Plodzk, dans la région de Lodz, et près de Czentochowa, la lutte continue. Communiqué officiel autrichien. Vienne, 22 nov. (Wolff).'— Les Allemands et Autrichiens continuent leur offensive avec succès. Des contre-attaques isolées de l'ennemi ont été repoussées. Jusqu'ici les troupes austro-hongroises ont fait plus de 15,000 prisonniers. Egalement à l'ouest de la Du-najec et dans ies Carpathes se livrent des combats importants. Communiqué officiel russe Pétrograde, 22 nov. (P. T. A.). — La lutte entre Vistule et War- tha continue avec un grand acharnement. Nous avons obtenu quelques succès locaux. Les combats sur le front Czen-tochowa-Cracovie n'ont pas apporté de changement significatif à la situation. Nous avons fait 2000 prisonniers et pris des mitraâ-leuses.En Gallicie, sous la pression de nos attaques, les Autrichiens ont évacué Neu Sander (sur la Duna-jec).Communiqué officiel autrichien. Vienne, (Wolff) 23 nov. En dato d'hier midi.— Les troupes austro-allemandes continuent leurs attaques avec succès en Pologne-russe. Notre aile du Sud est arrivée à la section de Szeniano. Plusieurs contre-attaques ennemies ont été repoussées. Jusqu'à présent les troupes austro-hongroises ont fait 15,000prisonniers. Le résultat n'est pas encore obtenu. A l'ouest de Dunazec et des Carpathes de grands combats ont commencés. En Angleterre Nominations dans l'armée anglaise. Londres, 20 nov. (Woiff). — Le Times apprend en date du 18 nov. de Melbourne, que le commandant Petherbridge, le sécretaire du département de la guerre australien, est nommé commissaire australien pour la partie nord-ouest de l'Océan pacifique. Il commandera les forces australiennes et a plein pouvoir de signer des arrangements commerciaux. Manchester, 20 nov. (Wolff). — Le Manchester guardian apprend que le général Sir James Wolf-Murray est nommé chef d'état-major général, en remplacement de feu le général Douglas. La surveillance des trains. Amsterdam, 20 nov.— De la Kôlnische Zeitung. — Les trains amenant des voyageurs vers les ports anglais sont soumis depuis quelque temps à une surveillance minutieuse. Les voyageurs sont menés aux trains et ne peuvent communiquer avec personne jusqu'au départ. Sur le front russo-turc Berlin, 22 nov. (Corr. Norden). — Les combats principaux avec de fortes divisions russes ont lieu sur l'aile gauche turque, dans la région entre la rivière Tsjourouk (embouchure dans la Mer Noire au S. O. de Batoum) et la frontière russo-turque. Jusqu'ici ces combats ont été très favorables pour les troupes turques, qui ont partout pénétré assez loin en territoire ennemi. Dans la région de Léman les les Russes, après avoir éprouvé des pertes sérieuses, ont été repoussés au-delà de la Tsjourouk. Près d'Artvvin (en territoire russe, près de la frontière turque) les troupes turques ont assailli l'avant-garde russe par une attaque à la bayon-nette. Les Russes ont perdu beaucoup d'hommes et ont laissé beaucoup de matériel de guerre aux mains des Turcs. En Serbie Communiqué officiel autrichien Vienne, 23 nov. (Wolff). Du sud du théâtre de la guerre on com-

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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