Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 15 Fevrier. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb41763/
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Lundi 15 et Mardi 16 février 1913 JLO centimes le numéro 39me année — N0 46-47 JOURNAL DE GAND (abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : A N N O N.C ES: BELGIQUE : 8 fr. par an ; 4 fr. pour six mois ; 3 fr. pour trois mois . RTT'Hl X3IE "FT , A "NT 0"R."P1 Q G^ÎnTID Pour Vétranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 ^°ir le 'a"f aU baS dernièr® page du )'ournal- BiVos ateliers étant fermés à raison du congé traditionnel du mardi gras, le « Journal de Qand» ne paraîtra pas demain. ■ A Mont-Saint-Amand ■Nous continuerons à tenir les lecteurs au Mourant de ce qui se passe dans le faubourg, en lllitant, dans la mesure de possible, toute critique d'ordre personnel. |Co:nme depuis le début de la guerre, aucune feuille locale n'a plus paru, il sera bon de remonter quelque peu en arrière pour résumer les actes de notre administration communale. ■Diverses séances du Conseil ont été consacrées à examiner la situation financière. Mont-' Saint-Amand a heureusement obtenu l'aide de la ville de Gand qui a bien voulu lui fournir, ainsi qu'aux autres faubourgs, les ressources ^ nécessaires pour solder : B1 hebdomadairement l'indemnité des mili-içiens, soit environ quatre mille francs ; ■2° les subsides au Comité d'alimentation et ■'habillement ; ■ 3° le subside au fonds de chômage (crédit extraordinaire de 8000 francs) ; ■ 4 les frais d'entretien des réfugiés, et autres Hébours variés occasionnés par la guerre ; ■ 5» les salaires pour exécution de travaux pu-. blics entrepris afin d'occuper les chômeurs ®>rcés. ■ A l'unanimité il fut décidé d'établir, dès que lés circonstances le permettraient, les impôts Roulus pour rembourser à la ville, le 1' jan-;■ vier 1916, les cent mille francs empruntés, aug-. mentes d'un intérêt de 3 °/0. ■ A l'unanimité également on adopta pour le Budget de 1915 les bases admises en 1914. ■ En séance du 30 septembre, l'urgence ayant été votée par la droite, M. De Keukeleire fut Résigné comme candidat commissaire de police, en remplacement de M. Lodriguez, décédé en notre commune le 25 novembre ; en séance du 13 octobre, M. Van Hoecke fut nommé cornmis-Baire-adjoint.■ Les legs faits par feu M. Alphonse Braeck-pnan en faveur du Bureau de bienfaisance et des ■ospices furent acceptés. ■ On vota, selon les bases adoptées à Gand et Kprés lecture d'une lettre écrite à ce sujet par M. le bourgmestre Braun, de nouvelles mesure# ■oncernant les droits d'abatage et d'expertise, les taxes sur la bière, le charbon, les passeports, la légalisation des signatures, la majora-' tion de prix du gaz et de l'eau. ■ En même temps on décida la publication des ('règlements fixant les prix du pétrole, du sel, du ■harbon, du pain, etc. I Les comptes des Hospices et du Bureau de Bienfaisance furent approuvés à l'unanimité et le Budget pour 1915 fut voté, après une déclaration : de la gauche que, vu les tristes circonstances que traverse le pays, il y avait lieu de travailler tn commun et en dehors de toute préoccupation iolilique, à soulager la misère générale. A la suite de ce vote, un membre de la droite proposa de surseoir au renouvellement du mandat des membres sortants du Bureau de bienfai-aice et des Hospices en vue d'ouvrir des légociations pour que la gauche fût représentée lans ces administrations; le collège se rallia à telle proposition et, dans sa séance du 6 jan- VÎer. il fipcirrno n r\ m m a i-»o nrl îrl r> to nnnr lia Ditraoïi de bienfaisance, Madame Praet, et pour les Hospices, M. Defay. Nous sommes convaincus que cette double nomination produira la meilleure impression dans la commune. Elle met fin d'abord, à une injustice dont la gauche se plaignait à bon droit depuis longtemps. Puis, la désignation d'une dame au Bureau de bienfaisance est une innovation heureuse; la femme est, de nature, mieux désignée pour s'enquérir avec le tact voulu, de certaines situations douloureuses qui peuvent se présenter chez les indigents et pour y remédier avec la délicatesse nécessaire. Nous regrettons toutefois qu'il n'ait pas été donné suite à la proposition de la gauche, de faire place également, dans ces administrations, au parti ouvrier. Les derniers événements ont démontré en effet que la coopération de tous ne peut que produire de bons effets pour la commune en général et les travailleurs en particulier. Vu les circonstances, il fut décidé aussi que la . foire d'hiver serait remise. Au cours du mois de janvier, sur propositon de M. le Président du Comité provincial d'alimentation et d'habillement, des délégués à ce comité furent nommés par les communes de Ledeberg, Gentbrugge et Mont-Saint-Amand. En vue d'éviter toute difficulté amenée par l'esprit de parti, l'honorable Président exigea que les administrations anticléricales des deux premières communes nommassent un délégué catholique, et Mont-Saint-Amand, un libéral. 11 en fut fait ainsi. Or, à ce propos, nous nous trouvons dans la pénible nécessité de signaler un fait que nous eussions préféré passer sous silence. Lorsque ce dernier délégué aller se présenter à M. le Président du Comité provincial, il lui fut réclamé un rapport sur les opérations de son comité local, ce, sous menace de voir retirer le subside i hebdomadaire de 1200 francs que le Comité provincial remet à Ledeberg, Gentbrugge et Mont-Saint-Amand et qui, ici, est versé dans la caisse communale. Le délégué s'excusa ; on ne lui avait nullement fait savoir qu'un rapport de l'espèce était érigé. Or, jugez de sa surprise et de celle de tout le comité lorsqu'il apprit que le rapport réclamé avait été ultérieurement expédié par le président en son nom personnel — sans que celui-ci en eût donné connaissance à qui ce fût. Nous déplorons profondément cette façon d'agir, car il est nécessaire que la confiance mutuelle subsiste. Cela est d'autant plus indispensable que jusqu'ici l'entente est parfaite, et la population a vu avec plaisir un prêtre, un libéral et un socialiste faisant ensemble des séries de démarches, entre autres auprès des autorités gantoises, pour assurer la marche régulière du Comité d'alimentation.11 est certain que cette coopération de tous à une œuvre d'intérêt général ne peut que donner de bons résultats et chacun a applaudi bien sincèrement aux paroles un prêtre en question, émettant l'espoir que, par le fait même, les animosités de jadis s'atténuent, et que, même après la guerre, subsiste entre les différents groupes plus de condescendance réciproque et de tolérance. Raison de plus pour que des procédés regrettables comme celui que nous venons de rappeler, ne se reproduisent point. H. V. Carte de la Pologne La Situation Si nous avons pu écrire la semaine passée qu'il n'y avait rien de nouveau, nous ne le pouvons plus cette fois-ci. En Belgique, nous nous sommes relativement peu intéressés au front en Pologne et dans les Carpathes, et pourtant, à part la victoire de la Marne, c'est sur le front oriental qu'on a vu des combats décisifs. Cette semaine encore toute notre attention a été réclamée par les combats qui se déroulent en Pologne. On se rappelle la nouvelle d'une grande offensive russe contre la frontière de la Prusse orientale. Cette offensive eut au début quelque succès, le front allemand rétrograda un peu, et s'établit comme suit (du nord au sud), les rives de l'Inster, Gumbinnen, Angerapp. Lôtzen, Biala, par la contrée de Omidea et de l'Orzyc jusqu'à Prasmysz, puis vers l'ouest par Bieznn (Wkra), Sierpe (Skrwa), Wlocla-wek, puis de nouveau vers l'est en suivant la Vistule jusqu'à l'embouchure de la Bzura. Quand les Russes étaient sur le point de s'avancer davantage encore dans la contrée de la Wkra et de la Skrwa, les Allemands, par une attaque Brusque à l'est de Lowicz, obligèrent les Russes à y concentrer plus de forces et prirent en même temps l'offensive sur tout le front, surtout dans les environs des Lacs Masures (en Prusse orientale, au nord-ouest de Lotzen) et à Sierpe. Les Allemands paraissent avoir remporté en ces deux points des succès importants, la ville de Sierpe fut même reprise par leurs troupes. Quant aux combats au sud de la Vistule, iis ont lieu sur un front à l'est de Sochazew, Lowicz, Skiernienrie et Rawa, sur les rives de la petite rivière la Sucha. La Sucha a sa source près de Grojec et se jette dans la Bzwra au sud de Sochazew et au nord de l'embouchure de la Rawka. C'est dans la contrée de la Sucha que sont situées les villes de Bolimow, Borzimow er Humin, si souvent citées dans les communiqués officiels. Les combats qui se déroulent à cette partie du front sont, de l'avis des grands correspondants militaires, d'importance particulière. Le général Lacroix a même écrit dans le [(Temps», qu'une grande victoire allemande pourrait changer tous les fronts. En effet, dans le cas où les Russes devraient £e retirer, la prise de Varsovie serait certaine, mais cette victoire amènerait aussi un double mouvement d'encerclement de ia part de l'armée allemande. L'Etat major russe aussi bien que l'état major allemand a compris les graves conséquences d'un échec et par suite, des deux côtés, on concentre une armée considérable. Disons en passant que les Allemands disposent pour le transport des troupes, de trois lignes de chemin de fer venant directement de l'Allemagne (de Thorn, de Posen et de Oppem); de plus des lignes de chemin de fer longent presque partout le front. Les Russes, au contraire, ne disposent que de peu de chemins de fer, comme le montre la carte. Le front au sud de la Rawka passe alors par Opoczno, les montagnes Lysa Gora, la Nida, le Dunajec (à l'ouest de Tarnow), puis Gorlice, Dukla et les Carpathes. Ici, les Autrichiens se sont avancés par ies défilés qu'ils ont repris et dans le sud de la Bukouvine une retraite russe sur Chernouritz est à noter. Quant au front en France, rien de changé ceite semaine. On avait cru un moment que les attaques à La Bassée auraient provoqué un changement. 11 n'y en a rien été. Le bombardement de Béthune continue cependant et on cron que c'est la préparation d'une attaque prochaine. De même à Soissons, où on s'at;end à une offensive allemande, le bombardement des faubourgs au nord de la ville a repris. Dans lArgonne, les attaques d'infanterie ont cessé, mais ont été remplacées par des combats d'artillerie. Sur la frontière de la Lorraine, les attaques françaises ont repris, tandis que, par contre, le calme semble être revenu dans la Haute-Alsace.Sur tous les autres fronts,, rien d'important; de même, en mer, tout fut calme. On sait que c'est le 18 février que doit commencer la . guerre des sous-marins allemands contre les navires marchands anglais. ■Feuilleton du"'/'ournal'dê "g'nrf _ 3 Le Comte DE MONTE-CRISTO i AJX ALEXANDRE DUMAS ~~ Et vous les avez donnés sur les deux cents francs que je vous avais laissés? Le vieillard fit un signe de tête. ~~ De sorte que vous avez vécu trois mois !vec soixante francs! murmura le jeune homme. ~ Tu sais combien il me faut peu de chose, 'il le vieillard. "— Oh ! mon Dieu, mon Dieu, pardonnez-m°i ! s'écria Edmond en se jetant à genoux 'evant le bonhomme. Que. fais-tu donc? Oh! vous m'avez déchiré le cœur. — Bah ! te voilà dit le vieillard en sou-"«! maintenant tout est oublié, car tout est bien. Oui, me1 voilà, dit le jeune homme, me v°ilà avec un bel avenir et un peu d'argent, ïenez, père, dit-il, prenez, prenez, et envoyez Percher de suite quelque chose. Et il vida sur la table ses poches, qui contenaient une douzaine de pièces d'or, cinq ou six écus de cinq francs et de la menue monnaie.Le visage du vieux Dantès s'épanouit. — A qui cela? dit-il. • — Mais, à moi!... à toi!... à nous!... Prends, achète des provisions, sois heureux, demain il y en aura d'autres. — Doucement, doucement, dit le vieillard en souriant; avec ta permission, j'userai modérément de ta bourse. : on croirait, si l'on me voyait acheter trop de choses à la fois, que j'ai été obligé d'attendre ton retour pour les acheter. — Fais comme tu voudras; mais,1 avant toutes choses, prends une servante, -père ; je no veux plus que tu restes seul. J'ai du café de contrebande et d'excellent tabac dans un petit coffre de la cale, tu l'auras dès demain. Mais chut! voici quelqu'un. -— C'est Caderousse qui aura appris ton arrivée, et qui vient sans doute te faire son compliment de bon retour. — Bon, encore des lèvres qui disent une chose tandis que le coeur en pense une autre, murmura Edmond; mais, n'importe, c'est un voisin qui nous a rendu service autrefois,qu'il soit le bienvenu. En effet, au moment où Edmond achevait la phrase à voix basse, on vit apparaître, enca drée par la porte du palier, la tête noire et barbue de Caderousse. C'était un homme de vingt-cinq à vingt-six ans; il tenait à sa main un morceau de drap, qu'en sa qualité de tailleur il s'apprêtait à changer en un revers d'habit. — Eh ! te voilà donc revenu, Edmond? dit-il avec un accent marseillais des plus prononcés et avec un large sourire qui découvrait t. dents blanches comme de l'ivoire. -— Comme vous voyez, voisin Caderousse, et prêt à vous être agréable en quelque chose que ce soit, répondit Dantès en dissimulant mal sa froideur sous cette offre de service. — Merci, merci; heureusement, je n'ai besoin de rien, et ce sont même quelquefois les autres qui ont besoin de moi. Dantès fit un mouvement. Je ne te dis pas cela pour toi,garçon; je t'ai prêté de l'argent, tu me l'as rendu, cela se fait entre bons voisins, et nous sommes quittes. — On n'est jamais quitte envers ceux qui nous ont obligés, dit Dantès; car lorsque l'on ne doit plus de l'argent, ont leur doit la reconnaissance.— A quoi bon parler de cela! Ce qui est passé est passé. Parlons de ton heureux retour, garçon.J'étais donc allé comme cela sur le port pour rassortir du drap marron, lorsque je rencontrai l'ami Dangiars. — Toi, à Marseille? — Eh oui, tout de même, me répondit-il. — Je te croyais à Smyrne. — J'y pourrais être, car j'en reviens. — Et Edmond, où est-il donc, le petit? — Mais chez son père, sans doute, répondit Dangiars; et alors je suis venu, continua Caderousse, pour avoir le plaisir de serrer la main à un ami 1 — Ce bon Caderousse, dit le vieillard, il nous aime tant. — Certainement que je vous aime, et que je vous estime encore, attendu que les honnêtes gens sont rares ! Mais il paraît que tu deviens riche, garçon? continua le tailleur en jetant un regard oblique sur la poignée d'or et d'argent que Dantès avait déposée sur la table. Le jeune homme remarqua l'éclair de ton voitise qui illumina les yeux noirs de son voisin.— Eh ! mon Dieu, dit-il négligemment, cet argent n'est point à moi; je manifestais au pcte la crainte qu'il n'eût manqué de quelque chose en mon absence, et pour me rassurer, il a vidé sa bourse sur la table. Allons, père, continua Dantès, remettez cet argent dans votre tirelire; à moins que le voisin Caderousse n'en ait besoin à son tour, auquel cas il est bien à son service. — Non pas, garçon, dit Caderousse, je n'ai besoin de rien, et, Dieu merci, l'état nourrit >■!!■! ■■BBmgaMaBMWBBWflM"* raiw-ffifr trrff—r» son homme. Garde ton argent, garde: on n'en a jamais de trop; ce qui n'empêche pas que je ne te sois obligé de ton offre comme si j'en profitais. — C'était de bon cœur, dit Dantès. — Je n'en doute pas. Eh bien! te voilà donc au mieux avec M. Morrel? câlin que tu es — M. Morrel a toujours eu beaucoup de bonté pour moi, répondit Dantès. — En ce cas, tu as tort de refuser son dîner. — Comment refuser son dîner? reprit le vieux Dantès; il t'avait donc invité à dîner? — Oui, mon père, reprit Edmond, en souriant de l'étonnement que causait à son père l'excès de l'honneur dont il était l'objet. —• Et pourquoi donc as-tu refusé, fils? demanda le vieillard. -— Pour revenir plus tôt près de vous, mon père, répondit le jeune homme; j'avais hâte de vous voir. — Cela l'aura contrarié, cè bon M. Morrel, reprit Caderousse; et quand on vise à être capitaine, c'est un tort de contrarier son armateur.— Je lui ai expliqué la cause de mon refus, reprit Dantès, et il l'a comprise, je l'espère. — Ah ! c'est que, pour être capitaine, il faut un peu flatter ses patrons. — J'espère être capitaine sans cela, répondit Dantès.

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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