Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 25 Juillet. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3j39020r91/
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5 centimes le numéro 58me année ■ N° 206 JOURNAL DE GAND ÂBOMNEMINTS : BSLâlQUK : 16 fra&M par an ; 7-50 traite* «il moi? 4 tnui j«o«t Uou me =■———=■* I . =B—^=M ■ .■ ■ 1 — - ■ - ■ RÉDACTION & ADMINISTRATION : > & RUE DE FLANDRE. 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Votr le tarif au bas de la dernière page dn Journal. LA DETRESSE Nous disions ici, le 19 du procèdent n sous le titre de « Renkin Sébastien Jules », que les coloniaux réclament tous les tons l'intervention large et g reuse de la Belgique pour sauver la < nie en deétresse. Nous rappelions qu'on avait, lors d reprise, basé 'a prospérité assurée du go sur le caoutchouc, sur les produits mines et sur l'agriculture. Le caoutchouc ne donne plus, les ni ne donnent pas encore et l'agricul donnera... dit-on... prochainement. Nous avons éprouvé de cruelles (U lions ; et chat échaudé craint l'eau fro Aussi le découragement se rema partout. Certes, on entend encore de brilla ;onférences, dont la plus ré<vntr\ et a moins intéressante, (ut celle donné S courant, à l'Union Coloniale, par M. 1 Van der I.inderi. Cette conférence fut illustrée par projections cinématographiques. C'é oaralt-il, charmant. ' Mais le côté économique était peu point envisagé ; or, c'est le point de principal si l'on veut attirer les capit Le distingué conférencier a termini déclarant qu'il faudra pour sauver 1 ne coloniale dépenser des centaine; millions, que de tels sacrifices grandis an pays aux yeux du monde, que la gique saura trouver ces capitaux et s: montrer à l'humanité tout entière qu entend poursuivre sans faiblesse et générosité son grand rôle civilisateur C'e3t un très joli couplet. Nous l'avons entendu souvent. Mais quel que soit l'air sur lequel c chante, nout- ne pouvons nous empê d'entendre surtout l'accompagnement son effroyablement métallique : « Appo nous de "l'argent » ! On nous dit qu'il faut, au Congo, at l'industriel, le commerçant, l'agitai par l'apport des capitaux. Tjit. La ton semble juste. Mais n'est-ce I- réso a question par la question? Et pour rer l'argent, ne faut-il pas d'abord qu ait de l'industrie rémunératrice à créei commerce lucratif fi faire, des terres ductives à cultiver? Or, ces conditions ne sont nullement blies, et la confiance est fortement ébtt par les déceptions douloureuses sur quelles nous n'insisterons pas. Enlire-temps, les dépenses augmen ta dette s'accroît et l'argent manque. Que faire ? Ou bien un emprunt, ou créer dee bons du Trésor, ou bien er garantir h des financiers prêteurs un nimum d'intérêt. Tout cela revient au me ou à peu près. C'est obérer la col c'est obérer la mère-patrie, qui estxléjà chargée d'une formidable dette de milliards et qui est réduite ou plutôt f< il emprunter à des conditions honteuse] onéreuses. En ce moment même, rr. groupei financier vient de conclure une conviei pour l'achat de 100 millions de franc bons du Trésor, que les banques repli à 4.12 p. c., ce qui signifie que le goï nement leur paie davantage ; et 70 lions de dette belge 3 p. c., que les ques offrent à 3.95 p. c., c'est-à-dire valeur de 76 francs pour une valeur n nale de 100. Ces opérations ne sont pas de natu j améliorer les cours des fonds d'Etat bt ils doivent, au contraire, déprécier en H ces valeurs. Que sera-ce si nous devons empri [ un milliard pour la Belgique et un se milliard pour le Congo? On ne peut envisager l'avenir sans éj ver les plus amers et les plus in<piiél I soucis. D'autant plus que, comme le d Jules Gernaerl, dans sa première broc I (Congophilie I, « l'inaltérable optimism I «commande, affecté dans certains mil I » a cause des ruines, a fait naître une »fiance justifiée et lassé la robuste pi I » vérance nationale n. M. Jules Gernaert est un esprit pral et avisé ; et, après avoir constaté la I vité et les difficultés de la situation, i I pose la possibilité d'une solution honoi I par la cession à l'Allemagne de la p I de notre colonie située au Nord du II I Congo ; et il suppose que le prix de I à trois milliards serait aisément obi I II est clair que telle opération devra: I faire d'accord avec les autres gra I puissances. Quels sont les faits qui motivent I évaluation de M. Gernaert ? Nous les i I rons, et nous déclarons même que nou I partageons pas son optimisme. il rappelle la cession des Philippi I mais les conditions étaient tout autres Quoi qu'il en soit, cette pierre, la I avec audace dans la mire aux grenou I a provoqué un grand émoi. Déjà, l'e I a coule à flots. Et, en certains mili I l'indignation s'est manifestée violemn L'honorable ministre des colonies a I me, dans un accès d'indignation, pron I le Vade rétro, Satanas ! Et cependant, si nous nous plaçon: I point de vue pratique ; si nous considé I objectivement la situation de la colon I Mlle de la Belgique, nous sommes am I à penser à ce propriétaire besogneux I hésiterait à réaliser une petite partii I sa propriété pour en appliquer le prod ■ l'exploitation lucrative de ce qui lui r Si ce propriétaire estime que cette r I sation est indigne de lui, s'il éprouv I sotte crainte de déchoir, il continuera I débattre dans les difficultés et il ira fa I ment à la ruine complète. Laissons donc les grands mots de dij ■ nationale, de patriotisme, qui, comme I sait un Conventionnel, s'effacent ave ■ pointe d'une épée. Gardons-nous de i I solution brutale I Au surplus, pourquoi parler de dign H n'y a nul manque de dignité à g I son bier. de façon à remplir toutes ses ■ Bâtions en assurant sa prospérité. Serait-il donc plus digne de grossir c I lamment ses dettes et de ne pas les pa; I Voyez le gouvernement qui force le: ■ Phelins, les mineurs, les incapables, ! I compter certaines administrations p ■ lues, à prendre, pour fixer leur avoir, I 'itres de Rente belge. Et ces malheureux qui, il y a quel ■ années, ont pavé le titre à cent fra ■ «s malheureux, devenus majeurs ou I Pables, et ayant aujourd'hui l'occosioi H l'Obliontirm d'utiliser nillpnr* leur car w \rww wifyv* ) »w a"-» sont contraints de réaliser leurs titrés I ne reçoivent que 75 francs pour c • francs qu'ils ont versés ! ! Le gouvernement fait cette opérât 10js d'un cœur léger. (jii Est-ce là que se trouve la dignité ? sur Et si l'on continue à grossir nos de én(4- tant «"Belgique qu'au Congo, ce ser£ 'olo- désastre financier. Il faut y parer ; et comme l'urgence e ia manifeste, le jjouvernement a nommé ■ ^on i h /màStu ii ! Un au die royal du 14 m des 15,14 a constitué u" Comité financier. Ce Comité est com'posé d'hommes de leur, qui, espérons-le, ne seront pas t ùre " °Tlèvres »■ Qu'ils se hâtent Car on affirme aujc d'hui déjà qu'un milliard est indispense ide ! pour créer les voies ferrées et pour p ' faire l'outillage de la colonie. Or, si, 4 à présent, on évalue officiellement la s< nj s me nécessaire à un milliard, cela sign non clairement qu'il en faudra deux, si] e le trois- •'ritz Qu'ils se hâtent. Car la détresse est t que nous devrions leur lancer l'apostro" - violente ou plutôt l'objurgation de M des beau: «La banqueroute, la hideuse b talt' queroute est à nos portes et vous déh rez ». Mais nous reviendrons h l'idée de vu Gernaert. aux. Leg critiques dont sa première broch ; en a été l'obiet, l'ont incité à en écrire une œ"" conde. Cet opuscule porte un titre moins ^n, gant, mais plus suggestif que celui de , " devancier : son titre est Le Fond du S On admire dans ces deux ouvrages i .10 louable et absolue franchise : et, commi î.vec déclare l'auteur, il est temps, pour te I de dire tout haut ce qui se chuchote r tout. X. X. 3 n le ~ cher au cCHOS tirer tei{r A-t-on jamais vu, à pareille : rjf on, autant de feuilles mortes j jf. jhant les alléos de nos bouleva et de nos avenues? II y Les marronniers et les ormes qui bord ^'u nos promenades sont déjà tou-t roussis, t P1*0" desséchés, an moins dans-les narties t ses. On croirait, à les voir, que nous s< éta- mes en septembre plutôt qu'en juillet. D uilée qUel état seront-ils quand 1 automne seri tout, de bon ? Et à quoi faut-il attribuer ce phènom tent, mélancolique ? L'été n'a pourtant pas exceptionnellement chaud et sec. Au c bien traire ! Il n'y a que quelques jours core nous avons Le soleil ; e» la pluie n'a gu mi- cessé de nous combler de ses bénédictic nié- Alors, quoi? On comprend d'autant me mie, qu'en mai les frondaisons étaient super! _C£q Une pénible découverte vi nenlj d'être faite, une découverte qui p'onger l'aristocratie belge et . confrères de droite dans la c îtton leur' dit la Gazette- Le prince de Ligne, dont la mémoire ® être honorée solennellement ces jours J™. à Belœil, le prince de Ligne dont les < £ cendants sont les plus fermes soutiens l'Eglise, le prince de Ligne était, un ■ ? gaire, un aifreux, un abominable frc à maçon. omi" Pour qui sait les crimes sans nom se trament dans les loges, c'est un l ® triste exemple que donnait ainsi le chel ' l'aristocratie belge. Heureusement, il oore pQS suivi. Sans cela, où serions-nous, Soigne knter N'importe, notre gouvernement osi °°nd t-il encore se faire représenter à Belo «reniantst M. L'argent ne fait pas le bonhe hure A propos du prochain mari! p de de lord Euston, héritier du duc eux, Grafton, avec miss Edythe Ha jné'. meyer, la presse donne, au sujet de la ;rsé- mille de la fiancée, une foule de.détails semblent confirmer le vieux proverl ique « L'argent ne fait pas le bonheur ». gra- Miss Edythe Havemeyer est la nièce [ ex- grand Henry-O. Havemeyer, le ro.i du able cre américain, qui mourut en 1907. N' :irtie gré son immense richesse, la famille Ha ?uve meyer, très nombreuse, a été frappée d'i leux série extraordinaire de malheurs de ti enu. genres. t se En 18G2, le chef de la maison fut ndes dans son usine par la chute d'une mai ne. Son frère, « le grand Henry 0 », c< ;ette me on l'appelait, l'entasseur de millic gno- perdit son fils aîné qui, après avoir v s ne de la faço.i la plus extravagante, mou mystérieusement à Paris. Théodore A. nes ; ve'meyer, son autre frère, mourut de c grin de ne pas avoir réussi à se faire n< ncée mer ministre des Etats-Unis en Autric lies, et son fib, « Carloy » Havemeyer, se ncrè d'un coup de revolver dans sa somptue eux, maison de Long-Island. Un autre mem ,ent' de la famille fut tué l'année dernière d mê- un accident d'automobile, et la veuve Dncé «Carley» fut blessée dans un attentat un assaillant inconnu. "Enfin, les affai , au matrimoniales de presque toute la fair rons on' 0CCUPé 'es cours de divorce d'Am e et 1ue-enésqui «« i de Les escrocs ignorants. lit à 11 y a quelques jours, le secré ;ste- re-général de l'Opéra-t'omique oevait ce petit bleu : éali- „ Cher Monsieur, e 'a «Vous jouez ce soir Carmen. Il y a le à se temtps que je n'ai plus vu c-.'tte pièce : taie- pirée par un de mes livres prt'.'ués... "V Iez-vous mettre pour ce soir deux place [nité ma disposition ? : di- «Merci d'avance et bien à vous, c la „ prosper MElîIMEE. jette Inutile de dire que lorsque l'auteur cette lettre vint prendre la réponse, il ité ? arrêté et coffré. érer Quand on veut se lancer dans la < Dbli- rière d'escroc, on se renseigne, on s': trait... Mérimée est mort depuis quara: on s- cinq ans I 'er 1 i or- sans *\\% " — Je ne sais rien d'aiissi asw mant que le vieii acteur qui ne < T„„. se de parler de lui et de ses tri< S-s3 ' phee. • cal — C' est Matuvusalem. i ou ital. TEI A PARIS ion PROCES D'ASSISES — L'AUMC LAÏQUE FERNAND DESMOULI ■tf8 DANS LES PRISONS , le Cependant que se déroule à Paris \ est grands procès d'assises qui aient ei me voici mourir un homme dont toute 1 ars sion était de faire du bien aux héi ces procès-là. Fernand Desmoulins va- devenu, dans la maturité de son rop aumônier laïque et bénévole. Il passt temps dans les prisons. Il ne jugea ur- que sa présence y fat inutile, puise ble retournait. Il était le conseiller des ar- heureux. dès II ne semblait pas naturellement d >m- pour jouer ce^rôle qui paraîtra très ifie aux personnes frivoles. Fernand D< ion lins était un artiste gracieux, de vé talent. Il avait gravé l'image de qu îlle contemporains fort célèbres. Il pr )he pour modèles les écrivains aux ht ra- politiques. Il vivait dans le milieu l an- re autant que dans le milieu artisti bé- était l'ami intime de Zola. Durant l'affaire Dreyfus, Desmoul M. un militant généreux. Il prit cette attitude par conVictit ure moins que par amitié. Evidemment, se- entraîné vers ceux qui, pour une rai pour une autre raison, souffraient 51é- cela ne l'empêcha pas d'abord de ^on la vie parisienne. On le rencontrai ae. les salons. Il ne manquait pas de fr me ter les théâtres. - Ie Mais l'évolution s'accomplissait i us, Il y avait, sans aucun doute, c ar- mysticisme dans le cas de Fernan moulins. A certain moment, n'avait dessiner des dessins spirites ? Il les dans les magazines illustrés. Il ies dessinés, sa main guidée par une mystérieuse et, nécessairement, in1 On n'approfondit pas la question En ce, on ne s'intéresse guère qu'à < l'on peut comprendre immédiate-nen ;ai- ce paresse d'esprit? Est-ce amour on- clarté ? Toujours est-il que l'affai; rds dessins spirites de Fernand Desn ne fut un sujet d'étude que pour u: eni nombre d'initiés. Encore ne sut-on oui à quelle conclusion ces initiés aboi ,as Le grand public n'y prêta que peu d >m- tio*}. . ans Mais Fernand Desmoulins ne cht i là nullement à étonner le grand pu; capter et à retenir son attention. J ^ne loyal et sincère profondément. Il été vraiment dessiné ses dessins «ou on_ fluence d'une force toute puissante e îlM. finissable. Voilà tout... èro Ce mysticisme inconscient allf rns. moins s'employer pour des objets pli in.s tiques. Un jour on sut que Desmouli; ,es. donnait au soin délicat de réconfor prisonniers et de les améliorer, si ble. Peut-être Desmoulins était-il er ent considérer chaque prisonnier comr va innocent. Mais ce qu'il y avait de pl nos rieux et de plus noble dans son ape ou c'est que les prisonniers, même couj il les voulait aider, car il les jugea v.a malheureux que coupables. Il donn i-ci, prévenu le courage d'affronter ses j ies" Ce n'est pas toujours un courage né i ble. Il avait obtenu lé droit de caus tant qu'il lui plaisait avec les prisoi nc" Il était donc devenu le confident de part d'entre eux. Et combien lui c 9U1 avec cette aide quotidienne, l'énerg ll®n raie qui les fit acquitter. Au reste, pandait ses sympathies sur tous. n a Steinheil eut en lui un ami. Il s'atti ? sait sur ""les fameux bandits tragiq • il n'était pa3 sans admirer un peu ;ra" min, dit Raymond la Science. Cet \ ;11 • fin avait une bonté immense. Sa devait l'emporter parfois au-delà d droit où sa finesse active l'eût re ur. Mais c'est une belle et originale phj Lge mie de notre époque. de j. ernest-char; ve- ♦ s LeVoyagede M.Poinc du su- DES PAYSANS VIENNENT SALUER al- LE PRES ve- Krasnoe-Selo, 23. — Ce matin, une dél< ine de paysans russes de Krasnoe-Selo est ve )Ug frir une adresse au président de la Répu ainsi que le pain et le sel. Le président h . , remerciés dans une aiiocution qui a é duite par le gouverneur de la province :hi- pétersbourg. •m- M. Poincaré leur a remis 1.000 rouble ns, les pauvres de la commune. &CU rut Un diner à bord du cuii a La France » >m- Cronstadt, S4. — L'empereur et l'impé kg ainsi que les grandes-duchesses, leurs fil! tn ' assisté, hier soir, à un dîner offert par lua sident de la République à bord du Fran lise Parmi les autres convives : les gran bre chesses, tes grands-ducs, tous les ministr ans ses, les commandants des bâtiments de de russes et français, MM. Viviani, Isvolsl nar léologue, etc. Au dessert. M. Poincaré a porté un toa: •n 1 H"C| 11 u cuuiuien il ciouieuie îlle <Jo la charmante cordialité du tsar <»t c érl- leureux accueil du peuple russe. La verra dans les marques d'attention qui rent prodiguées une éclatîmte consécrar l'indissoluble alliance franco-russe. Sur les questions se posant devant les dei vernements, l'accord s'établit toujours , . d'autant plus de facilité que les deux tai" éprouveront les avantages procurés à re- d'eux par la collaboration régulière et ont le même idéal de paix dans la force neur et la dignité. ng. Le tsar a répondu en assurant M. P r,a_ Qu'il pouvait rapporter ù la France 1' sion de la fidèle amitié et de la cordial olv pathie de la Russie entière. L'action cc s à des deux diplomaties, la confraternité ei armées et les marines des deux pavs fr la tâche de deux gouvernements aopclés » 1er sur les intérêts d~ peuples alliés or (ip pirant de l'idée de p*»?.< que se posent U fut pays conscients de leur force. Le tsar et la tsarine ont ensuite pris de M. Poincaré. :ar- La division navale française a ap ns- pour Stockholr, où elle arrivera deinai ite- Une déclaration franco-ri Cronstadt, 23. — A la suite des enl que MM. Viivani et Sasonoff ont eu, le gouvernement ont décidé de commun» déclaration suivante : La visite que le président de la Rép ■es~ vient de faire à S. M. l'empereur de R >m- offert aux deux gouvernemejnts amis e l'occasion de constater la parfaite comn de leurs vues sur les divers problèmes souci de la paix générale et de l'équili ropéen pose devant les puissances, note en Orient. BPHONE 665 Le drame du « Figaro » nier La quatrième audience NS - Lo Figaro de i e malin crfr.e et plastronne. Il abase ds i'ignuance des g jus du rnond* in di- qui le l'sent et ne lisent que lui et n'on^pu as-i lieu, si s ter a la récitation sur pièces des menus pro i pas- ")0.s de M*P:estat *;l .i i sffend:ernent du trébu i va* «ui uu wua uu M* W eue conirontation qui a lieu entre M. F Painlevé, membre de l'Institut, et M. Gas Dreyfus, président du Syndicat des couliss de Paris, et qui réveille un peu le somnoi commencement d'audience, confirme enc cette impression que Mme Caillaux avait raisons pour craindre la publication des d lettres qu'elle redoutait après la publication la lette «Ton Jo». 9 Et cette ;mpression, la déposition de Wesphal, •l'industriel, l'a bien confiri encore. M. Wesphal a été amené à servir médiateur, de conciliateur entre les époux af \ « 11 { ueique UN DES JUGES Aï i Des- n'est certes pus nous qu on su^ieuu -il pas ntelligence coupable pour un ploutocr publia jmagogue » et notre pas?é tout entier répc avait t avec quelque constante éloquence de no t, T.rp npartialité en pareille affaire. Mais force nc ■•o-Kiû st bien de constater que des faits de la eau iwiDie. pièces produites, des potins ressassés 1 Fran- >5 amjS (je l'accusation depuis le début du p 'e que és et apportés à la barre, il ne résulte ri t. Est- :en, r:en u,ui puisse servir sérieusement à c de la aincre N\. Caillaux de tous les tripotages d- fjPB 11 ne cesse d'accuser dans l'ombre parte i!,.,,™ ans Paris, quelque financier et quelque jour l0JU»® stes amis fidèles de la Répub'.ique républicai 1 petit certes, nous sommes aussi mal placés c limais >ssible pour juger le bien fondé de ces ac .tirent. itions, qui n'ont du reste rien de commun a 'atten- « cause elle-même et le soin que prend pari je Labori, par le ton subtilement réservé di irchait prononce certaines incidentes, de dissocier ,i:p * éfense judiciaire de sa cliente, de la défei \ m t olitique et morale de M. Caillaux lui-mêi .[ ious commande, à cet égard, une prudei avait particulière. Mais nous sommes obligés de s l'in- onnaitre qu'il n'y a rien jusqu'ici dans tout t indé- me nous avons entendu, qui puisse nous ai iser à rien conclure de défavorable contre ■ t- 4.. '.ailJaux et ses amis. Aussi bien, le Figaro, au milieu de son tir is pra- narre, parmi les fanfares que sonnent les tr< îs s'a- >es fallacieuses de ses bruyants rédacteurs. ;er les >lie-t-il un article, non signé, celui-là, du re; possi- )u il plaide pro domo les circonstances a clin à mantes : np nn «Jamais, nous n avons dit ceci; jamais, n n« pi n'avons dit cela », qui masque mal la décoi t 1 4" nue des reculades forcées. stoîat, Nous ne savons pas de quoi demain s >ables, vit; mais, au Fiqaro aujourd'hui, semble isesseurs : m. degoury ira couverte, par Mme Gueydan. ne l'innaeutô ite mari. nd M. Wesphal n'a pas réussi dans la mission tre conciliation qu'il ava' t assumée. Il a même •us connu bientôt l'impossibilité d'arranger am se- blement un divorce combiné de manière à de >&r ner satisfaction aux deux parlies. ro- Quant à la eonciliat on. Mme Gueydan — an cela jette une lumière fâcheuse sur son car >n- tère — n'émettait-elle pas la prétention de iuu prendre la vie communs en restant en poss ut. sion de deux lettres adressées par Mme Clare na- a M. Caillaux ! car, disait-elle, on ne sait [ ne- ce que l'avenir nous réserve ! ue Mais Wesphal a beau n'avoir pas réuî -u- [i a eu en mains les fameuses lettres et M® l bori tente de prof ter de l'occasion que lui fo olg nit cet interrogatoire, pour savoir ce qu'il )nt avait dans ces trop fameuses lettres et il int la roge le témoin. ise Or, le témoin — et qui s'en étonnerait? ne. n'en a pas pris une suffisante connaissar ice ni n'en a pas gardé une suffisante mémo: re- pour avoir le droit d'en parler. Tout ce qi ce en peut dire, c'est qu'elles ne contenaient p to- les propos qu'on a dits. M. « Vous voulez parler, sans doute, dit M* I bori, des mots ignominieux qui ont été colp ta- tés sous le manteau 7» >m- n n'y avait, dit .\1. Vervoort, rien qui p pu- choquer dans ces lettres tout au plus un p >te, vives. Je ne me souviens pas de ce qu'ell Lté- contenaient; mais je sais fort bien qu'elles contenaient pas ce qu'on a raconté, ous Et voilà comment, peu h peu, nous app îve- nons ce qu'étaient ces lettres mystérieuses. Et nous allons peut-être en savoir davan era çe, car voici, enfin, au milieu d'un inten n ê- mouvement de curiosité, qu'on appelle Mi V/\ * 9 >t dans X» lou!:ll° Un document de Vaudien ce de mardi 21 juillet u cha- France LA CONFRONTATION CAILLAUX-LATZARUS Sn rt!r. fous deux, l'un derrière l'autre — M. Latzarus parlant, M. Caillaux prêt à lui ré toutes Donare — s x gou- l audience d hier, qui avait cômmen avoc an débat d'une impressionnante granc pays j»unc haute dignité, s'est terminée, 011 cnacun an peu en queue de poisson, parmiJes SSlLQ lages. ~~ • t non- Cgjjg d'aujourd'hui, jeudi, débutait | lépositions de MM. Gaston Dreyfus, omeare Tessier, Desclaux, André Vervoort, d sxpres- [je paris-Journal, qui portent la q e S-'P?" le slîVoir s'il y avait, en circulation di ncertée nains de Mme Gueydan ou dans les po< u.^, ws amis et dans celles des journalistes cinten «onnaissait, avant ou après le second a ,y°?e de M. Caillaux, une ou plusieurs s ,ins" idmpromettantes. ■s deux Il en ressort, pour être noté parmi congé ments moraux de cette bataille de dame pour eux, Mme Caillaux a été en buU Dareillé nart de Mme Gueydan,la première femm< 1. Caillaux, à des tentatives d'agression qi pas duré moins de dix-huit mois. Cette «OG0 que nous alî'ons entendre tout à l'heure nous attendons avec une vive curiosité retiens apparaît, dès à présent, comme une femi s deux haine incarnée et la véritable cause prerr juer la drame; cela résulte du moins de l'er des témoignages que nous avons enlenc ubliquc qu'ici et qui émanaient tant des ad verso issie a Fiqaro que de ses amis. t alliés Pendant dix-huit mois. Mme Guevdan nnî îo ché à faire publier à son de trompe, fùt-c< ■iïûûii au besoin par la voie d'une brochure, n rrimpnt lement la lettre «Ton Jo». mais deux inmeni lettres beaucoup plus désagréables enco e tourneni vers tes îures. cê par Elle entre, noire comme l'Erebe, les chev< leur et noirs, crépus, sous une toque de velours n le sait, ornée de deux ailes de paradis noir flottan bavar- ja Walkyrie. Les yeux sont noirs, noirs et d au-dessus d'un nez busqué. Elle n'est pas lai lcs Mme Gueydan, mais elle fait penser, tout André même, â quelque Gorgone bourgeoise, au pr rûcivïï. redoutable accentué encore par des pommel uesiion saillantes et un maxillaire intérieur proéminc *hp<; Eile est vêtl,e d'une jupe de drap noir, d nuviï- corsage blanc recouvert d'un mantelet de v< Sîoniô de religieuse noir aussi et aux mailles très < nituiu- lp| pnç ^ Cvo. Elle entre, fermée, agressive, hostile, un ! hautaine et, Némésis paris;enne, elle va, d les élé- pas ferme, s'emparer de la barre des témo: que, ;e poids du corps portant sur le côté droit, d; i de ln une pose de défi et s'y installe ainsi qu'en 1 \ de citadelle. On va voir que c'est ainsi qu'elle i n'ont en faire usage. A vrai dire, au cours de la [ femme mière partie de son interrogatoire, c'est pli et que par je5 incidents qu'il soulève et la pantom: , nous de Mme Gueydan. que nous pouvons juger, ne à ln Mme Gueydan parle d'un ton si doucereux ère du dolent, si bas, que pas un mot de son discc isemble ne Parvient au banc de la presse étrangère us jus- quelque quinze mètres de ia barre. Mais ires du verra, par les lignes suivantes, que nous Si mes bien forcés d'emprunter à la sténograi a cher- des Débats que ce que nous avons vu répon i même ce que nous croyons, f on seu- «R — Vou!ez-vous faiie votre dépositioi autres Messieurs les jurés? Je vois que vous appo re, voi ^s papiers. Vous ne pouvez pas lire votre d< VI UIVi w UU JUU1 UWI /aurez faite, je vous autoriserai à faire d ers lectures si vous le désirez. enl R. — Je vous demande la permission de cc °rc' sulter quelques notes. d<?t d. — Vous ne pouvez pas le faire, d'après »ux loi. de R. — Alors, il est impossible de faire ma < position. \l D. — Quand vous aurez fait votre dépositi née oralement, vous pourrez lire, si cela vous ce de* vient. .rè^ R. — Cela n'est pas possible ; j'ai entende-" tant de mensonges ; on en a tant dit dans qu'on a publié, que je ne pourrai me reconn re ; c'est trop compliqué. D. — Cependant, je no peux changer la 1< lui est formelle à cet égard. I^s téfnoins so remis déposer oralement. R. — N'avez-vous pas permis à M. Cailla re- ûa- M. MONIER or' se penchant pour parler aux jurés e: C'est M. Monier, président du tribu ^ civil de la Seine, qui reçut Mme Caille jgc. le matin du drame et lui déclara q îtie n V avait rien à faire ^ntre la campa* ?a= du Figaro. *S1 d'avoir des notes? J'ai là des coupures de je j"' naux ; je ne peux faire autrement que de m UI ; servir. Vous devez comprendre que ma situât est abominable et presque impossible. Je trouve devant une montagne de mensonges il faut que je gravisse cette montagne pour faire tomber un à un chaque mensonge. Je < * £ seule ; je n ai pas de mari pour me protéger, j»Il m'accuse de faits que je n ai pas commis et cun avocat ne va se lever pour prendre ma )as tense. Ln. D. — Devant le juge d'instruction, vous 1 ,or. viez pas de notes. M0 Chenu. — Il ne s'agit ici que d'un il dent momentané. Est-ce que la loi sera vie parce que Mme Gueydan aura jeté un a les d'œil sur ses notes? nP D. — Vous ne vous opposez pas, Monsi !e procureur général, à ce que Mme Gueyc r<., consulte ses notes ? M® Labori. — Je suis plein de respect p i() la situation de Mme Gueydan; mais elle est 1St. un témoin, et rien qu'un témoin. mj R. — Vous en êtes bien sûr, Monsieur? M® Labori. — Pour moi. Madame, vous n'i pas autre chose et je vous donne une dou assurance, c'est que s'il m'est permis de 1 pecter vis-à-vis de vous la discrétion que confiance d'un avocat et d'un galant hon m'impose, vous ne serez pas moins un téit que j'entourerai d'égards et de respect. \ si vous devenez, Madame, un accusateur, c qu'il soit, le sentiment dont je viens de v parler, je me dresserai, au banc de la défei en face de vous. R. — Si vous avez parlé de moi à M. C laux (rumeurs), il a dû vous dire que j'a\ de la bravoure. D. — Vous devez, ici. avoir de la sincér de la vérité et de la mémoire. R. — Vous n'y comprendriez rien. D. — Alors, je vais vous poser des questic C'est mon devoir. M® Labori. — Je vous demande pardon, M sieur le président. Si Mme Gueydan persiste vous demanderai acte de ce que le témoin ref de déposer, conformément a la loi. 11 ne m Ipas poss:ble de renoncer à une garantie m'est donnée par la loi. M° Chenu. — Je demande â M® Labori de 1 ciser ce qu'il entend par là? M® Labori. — C'est extrêmement s:mple. r cher bâtonnier. Mme.Gueydan a déposé à ] sieurs reprises avec un sang-froid et une a: rité... R. — Vous n'étiez pas là; vous n'en savez r M® Labori. — ...un sang-froid et une auto dont les procès-verbaux de finstruction pori la marque. R. — Ou'est-ce que cela veut dire? S M® Labori. — Madame, je vous en prie ; je veux pas engager avec vous, quant à pré.: du moins, un dialogue. Le respect que je v dois, au moins provisoirement, m'en empê< Pour le moment, il s'agit d'un incident de me. Madame a sa déposition sous les yeux n'est pas possible qu'elle la lise. D. — Je m'y opposerai, parce que c'est la R. — On a dit que si la cliente de M® Labo commis un crime, c'est parce qu'il y a eu lettres photographiées qui 'circulaient et que photographies n'nliraient pas dil exister, so sant parce qu'il y avait eu une transaction tre celui qui était son mari et moi. Eh 1 b c'est faux D. — Parlez-nous donc de ces photograpl là? Messieurs les jurés ont besoin d'être rer gnés sur ce sujet. M® Labori. — En invitant Mme Gueydan à ans * une M. Paul BOURGET ppe^ qui accompagnait M. Calmette à sa so □ tôt de son cabinet, au moment de l'arri ime de Mme Caillaux au Figaro. car nirs pas *ire ses notes' Iie veux Pas cepene e x m'assurer de cette garantie par moi-même, on D- ~ Voulez-vous, Madame, déposer \os om. piers entre les mains de l'huissier audienc nlre J ai app or té des papiers parce que Jjà vu epie M. Caillaux a lu. D. — Commencez par déposer ; vous lirez suite. Vous ferez votre déposition oralem n à ou vous ne la ferez pas. rtez R. — Vous devriez comprendre, Monsieu épo- président, dans quelle situation je suis ici

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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