Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 22 Novembre. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k93125rv7d/
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hi,;^ ® noTembrc 1914 —■ - •"---: ' ••• -"•-• ..z-.-zzzL':£^-r:- . - • > V. --. -■--■i-». 10 eesliaies le nitmére «8- «mée — & S26 JOURNAL DE GAND h- ABONNEMENTS : I ggLfllQUE : 16 franc» par an ; 7-50 francs po«c six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le 0rt en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 8. RUE DE FLANDRE. 8. GAND TÉLÉPHONÉ 666 ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE Avis affiché au Burean allemand de la Presse, à Gand. Ce sont les communes qui ont à faire les recherches nécessaires pour trouver les vivres et autres nécessités de la vie, les acheter et les mettre à la disposition des habitants et cela en quantités suffisantes non seulement pour les besoins des habitants, mais aussi pour les troupes logées dans ces communes. Pour cet usage les routes fluviales et les chemins de fer vicinaux sont à la disposition des -ommunes, sans autre formalité. Juant aux chemins de fer, leur usage n'est autorisé qu'avec la permission de l'administration des chemins de fer belges à Bruxelles, permission qui est à demander par l'entremise de l'Inspection de FEtape à Gand. Dans ce cas il faut aviser préalablement au transport l'Inspection de l'Etape, en donnant des détails précis sur les quantités, la date du transport, etc. Pas de polémiques.... i Un confrère clérical lançait I'au-i' trc jour ce mot d'ordre : « Pas de ■ polémiques inopportunes, car à quoi peuvent-elles aboutir ? » Qu'il y ail quelque chose de déplaisant à étaler, à cette heure, sous les yeux de l'étranger, nos querelles entre nationaux, que Ion soit tenté d'imposer silence à toute récrimination quelque légitime qu'elle puisse s'avérer, que l'on mette enfin au-dessus de tout l'idée nationale et que l'on s'efforce d'oublier tout le reste, cela se peut concevoir, cela se peut défendre. Nous ne pouvons toutefois nous empêcher de soupçonner que cette répugnance des discussions « inopportunes » se trouve quelque peu accentuée par des observations trop justes produites ces jours-ci. Que de fois — aux temps prospères—le parti catholique n'a-t-il pas fait ressortir que c'est en récompense de son zèle que la Providence veille sur la Belgique, que c'est sa politique soucieuse des intérêts du Ciel qui nous vaut en toute occurrence la protection de celui-ci, que c'est enfin la préoccupation religieuse apportée en ces trente dernières années dans tous les domaines de l'administration publiquequi nous a assuré lesampiesbénédictions d'en haut? Kux temps prospères ont succédé ps jours de malheur et de deuil ; ['a patrie, envahie, a cruellement souffert; — et on se demande en vain en quoi — aux yeux de la presse bien-pensante — elle a pu démériter auprès de la Toute-Puissance divine. Sont-ce, par hasard, les maudits mécréants libéraux et socialistes qui, par leur impiété, auraient contre-balancé les mérites des Belges bien-pensants? Examinons. Sans doute, nous en convenons volontiers, même les plus pieux de nos concitoyens ne prétendent point qu'il faille tout attendre de la Providence et ils souscrivent volontiers à l'adage : « Aide-toi, 's Ciel t'aidera ». Eh bien,en toute franchise,dans cette question suprême de l'aide apportée à la cause commune, qui Jonc peut avoir la conscience le plus tranquille ? Au milieu de nos désastres, l'introduction du service personnel a permis, tout au moins, de . sauver l'honneur. Quelle honte < ineffaçable n'eût-ce pas été pour le pays si, au jour du danger, seuls les fils du paysan et de l'ouvrier : avaient marché à la frontière ! Toutes les classes de la popula- : tion ont fourni leur contingent Et ce nous est un immense récon- ; fort moral au sein de la tristesse : actuelle. i Mais à qui devons-nous, s'il vous plaît, cet état de choses ? En partie,certes,à une minoritécatho- 1 lique — qui mérite, nous le procla- < mons bien hatit, le respect de tous — mais,avant tout, à 1 opposition, unanime, libérale et socialiste. Le gros de parti catholique — trois fois, hélas — n'a pas rougi de voter contre cette mesure de pri- ( mordiale équité, contre cette réforme patriotique entre toutes ! Et, cette question capitale lais- ! sée de côté, comment ont été 1 traités les autres points concernant la défense du pays ? Rien de plus décisif par exemple, ni de plus instructif à cet , égard — maintenant que le repos forcé nous donne des loisirs à tous — que de reprendre les Annales parlementaires, que d'y relire les discussions qui se produisirent chaque année à la Chambre et au Sénat à l'occasion de la discussion ' du budget de la guerre, que d'y feuilleter les comptes rendus des débats sur les diverses lois militaires soumises au Parlement, depuis 1886 jusqu'en 1912,— sans compter les multiples interpellations adressées aux ministres compétents pour appeler leur attention sur l'insuffisance de notre prépa- 1 ration, et sur les dangers qui menaçaient notre neutralité. — Il nous souvient notamment de certaine interpellation Monville-Mechelynck, plus particulièrement ■ intéressante par la documentation ' soignée, la logique serrée des dis- : cours des orateurs de l'opposition, auxquels il fut répondu — com- ! ment? Avec une infatuation et une désinvolture qui paraissent aujourd'hui réellement sinistres. Eviter les polémiques?... Soit. 1 Pour notre part, nous le voulons 1 bien. Nous ne nous sentons nulle ' envie de mettre en accusation tel : ou tel personnage déterminé, d'é-numérer ses torts, et signaler ses ■ erreurs et ses imprudences individuelles. Remettons, si l'on veut, à plus tard, ces pénibles règle- < ments de comptes. Mais c'est égal, il est certaines constatations qui nous viennent trop obstinément à l'esprit, qui s'imposent avec trop d'évidence, 1 pour qu'on puisse se'décider à leur 1 refuser toute expression ! 1 La Guerre Sur le front occidental ' < Bulletin allemand affiché à Gand. j 19 nov., 8 heures.— En Flandre occidentale et dans le nord de la , France la situation reste inchan- , gée. j Du côjé ouest de l'Argonne, , l'attaque française a été repoussée, j L'ennemi a subi de sérieuses pertes. Les pertes allemandes sont 1 minimes. ( Communiqué officiel allemand. Berlin, 18 nov. (Wolff. — Le grand quartier général communique ce matin : Les combats dans la West- J1 Flandre continuent. La situation t ians l'ensemble est inchangée. J Dans la forêt d'Argonne, nos 1 mouvementsoffensifssesontpour- ' suivis avec succès. Des attaques des Français au : sud de Verdun ont été repoussées. ' Une attaque contre nos forces ' îvancées près de St-Mihiel, sur la ' ■ive ouest de la Meuse, après un ' :ommencement de succès, a com-olètement#échoué. 1 Notre attaque au sud-est de Cirey contraignit les Français à ' ivacuer une partie de leurs posi- ' :ions. Le château de Châtillon fut c Dris d'assaut par nos troupes. Communiqué officiel allemand 1 Berlin, 19 Nov. (Wolff).—Situa- 1 :ion inchangée dans la Flandre Dccidentale et le Nord de la France. Un escadrille d'avions en recon- ' naissance a obligé deux avions de j juerre ennemis à descendre et À orovoqua la chute d'un troisième, i Un des nôtres a disparu. 1 Une violonte attaque française t ians la région de Servon, à l'orée Dccidentale de la forêt de l'Argonne, < a été repoussée avec des pertes j sévères pour l'ennemi. Nos pertes i furent minimes. 1 Communiqués officiels français. Paris. 18 nov. (Reuter). Comm. ' jff. de 3 heures. — La journée du 1 17 nov. n'a apporté aucune modi- ' fî cation. En Alsace les bataillons de la I landwehr, qui avaient été envoyés < ians la région Harkirch(Ste Ma'rie 1 auxMineS;, durent se retirer, ayant 1 oerdu la moitié de leur effectif. Paris, 18 nov. (Reuter). Comm * M. de 11 heures. — La journée s s'est caractérisée par un feu d'ar- 1 :illerie violent et incessant suri notre front septentrional. j1 Dans la région St Mihiel les f Allemands ont fait sauter la partie 6 îccidentale deChauvoncour, qu'ils ivaient évacuée. Rien à signaler sur les autres t parties du front. c Les pertes anglaises. Lors d'une assemblée de recru-:ement à Salford, lord Newton a déclaré que les pertes anglaises, * }ue le ministre Asquith estimait e3i octobre à 57,000 hommes, s'est bien accru à 80,000. Certains bataillons ont perdu :ous leurs officiers. Un bataillon de troupe d'élite se :rouvait récemment sous les or- -ires d'un adjudant sous-officier, r Deux divisions comprenant s 57.000 hommes, ont été réduites à 5300. f Lord Newton est d'avis qu'il t :st plus intelligent de ne rien ca- t :her à la nation, qui aura ainsi :onscience de la nécessité d'en- s royer des renforts. (: Recrutement anglais I Le recrutement anglais est assez rrégulier d'après les contrées, dit F e Nieuwe Rotterdamschc Cou- c ~anl. Au Nord, en Ecosse, les recrues ;e présentent en si grand nombre £ ju'on ne saurait les enrôler pour j e moment, f. Le contraire se produit totale- £ nent dans d'autres contrées et c îotamment dans le Lancashire. în Irlande, une forte émigration fers l'Amérique se signale parmi es jeunes gens. —+ Sur le front oriental Communiqué allemand affiché c à, Gand a 19 novembre, 8 heures. --Sur p e front oriental les combats con-inuent.Communiqué officiel autrichien Vienne, 18 nov. — Les opéra-ions des armées allemandes et tusfro-hongroises ont obligé les dusses à une grande bataille dans i a Pologne russe, bataille qui se iéveloppe sur tout le front d'une àçon avantageuse pour nos armes. Une de nos armées fit hier plus le 3000 prisonniers. Ln comparaison de ces grandes batailles, la marche en avant des dusses dans les Carpathes n'est jue de signification secondaire. Lors d'une sortie de Gryboro, me forte division de cavalerie ussé fut décimée et éparpillée. Communiqué officiel russe Pelrograde, 18 nov. — Entre /istule et Wartha, notre avant-;arde, après un combat avec les allemands,qui avaient pris l'of-ensive, dans la direction de la îzoera (affluent gauche de la Vis-ule) s'est retirée. L'ennemi a réussi à avoir pied Ians la région de Leknitsa (S. de vutnoj et Orlow (S.E. de Kutno). ion avant-garde s'avance sur ■•iatjeh (S. d'Orlow): En Prusse orientale nos troupes :ontinuent à faire des progrès sur e front Gumbinnen-Augerburg, léfendu par l'ennemi. Dans les tranchées que nous )rimes à Varschlaghen, l'ennemi ivait abandonné plus de 300 norts. Parmi les officiers que tous y fîmes prisonniers se trou-rait un officier d'artillerie, faisant onctions dans l'infanterie. Ce qui emble indiquer que l'ennemi nanque d'officiers. : Sur le front des lacs Masures 10s troupes ont atteint les fils de er barbelés des ennemis et sont n train de les forcer. Sur le front Czentochowa-Cra-ovie.nousavons attaqué d'impor-antes forces ennemies, dont les livisions, qui opéraient de Wlo-lowitsa ont été mises en fuite. En Galicie nous occupons suc- 1 essivement les cols des Car- 1 lathes. 5 ^ t Au front russo-turc I c Communiqué officiel turc. Constantinople, 18 nov. (Wolff); ' - Sur tout le théâtre de la guerre 10s opérations sont couronnées de uccès. 1 Nos troupes qui ont passé la £ ronjiêre égyptienne, ont occupé 1 Lalatunahl, à 120 klm. de la fron- l ière. D'un autre côté nos troupes se c ont avancées dans le Lasistan sur la Mer Noire) et ont défait , ennemi en lui infligeant des ' urtes pertes. Nous avons fait 100 risonniers et pris 2 canons de ampagne. Communiqué officiel russe. Rétrogradé, 19 nov, (Reuter).— r >'après un télégramme officiel « Ourmia, la cavalerie russe a dé- r lit, le 14, les Turcs près de Dutah. c /ennemi prit la fuite, laissant c lus de 200 morts sur le terrain. c « En Bulgarie ! c Négociations r Berlin, 18 Nov. (Korr. Norden). ci - Le ministre anglais Grey et son \ allègue russe Sasonof insistent p uprès du gouvernement bulgare p ourle faire entrer dans la Triple ;ntente. On exercerait en mêmi temps une forte pression sur h Serbie pour que celle-ci abandonnât à la Bulgarie la partie serbe dt la Macédoine. Le correspondant allemanc îjoute que ces pourparlers n'on lucune chance d'aboutir. En Serbie Les pertes serbes Buda-Pest, 18 nov. (Wolff). — Les pertes serbes près de Waljewc sont plus importantes que nous ne l'avions annoncé. L'enduran-:e et l'ardeur des Serbes sembleni ipuisées. Quoiqu'on eût accordé i nos troupes deux jours de repos :elles-ci poursuivirent l'ennemi sur deux kilomètres. Toutes les :ollines qui dominent Waljewc sont occupées par les troupes lustro-hongroises, qui ont fait un jrand butin de guerre, entre au-;res des munitions pour une de-Tii-année.En Perse L'intervention perse. Berlin, 18 nov. (Norden). — 3'après les journaux de St Péters^ )ourg l'ambassadeur russe auraii juitté Téhéran et serait parti pour Fabriz. Le gouvernement perse a :onvoqué le Parlement à une ;éance extraordinaire. D'après ces journanx l'appel du Dhalif concernant la guerre sainte i été proclamé officiellement par e gouvernement. Celui-ci a ajoute [u'il aurait permis aux troupes urques de passer par son terri-oire.Sur Mer Bombardement de Libau Agence télégraph. de Petrograde) Pétrograde, 18 nov. — Dans a matinée du 17 une escadre alle-nande comprenant deux croi-eurs,divers naviresa vapeur,et 10 orpilleurs apparut devant Libau t commença de nouveau à bom->arder la ville. Le bombardement . occasionné nombre d'incendies. Bombardement de Trébizonde Communiqué officiel de l'Etat major de la marine russe) Le 77, au grand matin, la flotte usse croisant dans la !mer Noire 1 bombardé les forts et les caser-tes de Trébizonde, occasionnant in violent incendie. Aucun navire turc n'a été ren-ontré en mer. Appréciation autrichienne sur les soldats serbes, belges et russes Dans la plus importante feuille nilitaire d'Autriche-Hongrie, la : Dauzers armee Zeitung », on iroteste contre les appréciations lédaigneuses sur les Serbes, Belles et Russes. Sur quel ton — écrit cette feuille - parle-t-on de l'armée serbe ! )epuis plusieurs semaines déjà 2s Serbes nous sont dépeintscom-ne démoralisés L'artillerie serbe e révolte. La Serbie n'a plus de nunitions ni de vivres. Les sol-ats serbes se considèrent comme leureux quand ils sont faits risonniers. Dans l'intérieur du ays il y a révolution. Pendant que nos journaux font ; ainsi de la fantaisie, autant et 1 autant de corps d'armée se trou-- vent nuit et jour devant les lignes : serbes, combattent bravement contre l'ennemi,dontle courage et 1 l'endurance sont presque insur-: montables, et des ruisseaux de noble sang coulent autour de chaque pouce de terre. De la même façon on parle des Belges. On nous représente ceux-ci comme des francs-tireurs et des brigands, parce qu'ils n'ont pas voulu laisser violer leur neutralité et parce que, pour des raisons poh-| tiques, ils se sont groupés autour des Français et des Anglais. L'amitié ne se commande pas, et ç'a ' été le droit des Belges de prendre parti à gauche ou à droite. Comme soldats, nous devons cependant reconnaître que les Belges, nonobstant le caractère anti-militariste de leur pays, se sont très bien battus.Nous devons même louer les Belges d'être restés fidèles à leur devoir vis-à-vis de la France et de l'Angleterre, alors qu'ils devaient déjà se rendre compte que leur propre cause était irrémédiablement perdue. Non moins regrettable est le ton que notre presse prend en parlant des Russes. Les « hordes moscovites » sont en réalité, des armées de courageux soldats qui ont la persuasion que la cause du Tzar est sainte et juste Nous sommes naturellement d'opinion que la cause du Tzar n'est ni juste ni sainte, et au service de cette conviction nous donnons notre vie. Cependant pour cela nous ne médisons pas de la forte armée qui se trouve en face de nous. Nous reconnaissons même que cette armée est bien commandée, magnifiquement outillée et qu'en général nous avons en face de nous un loyal et chevaleresque ennemi. Nos Vieilles Cités Flamande^ DIXMUDE. Si jusqu'à ce jour Ypres ne semble pas avoir trop souffert des péripéties de la guerre, il n'en est pas de même de la malheureuse petite ville de Dixmude, qui fut prise et reprise différentes fois et qui fut bombardée des deux côtés à la fois. Il n'en reste plus guère que quelques maisons transpercées par les projectiles. Certes, la cité était minuscule — la gare était située sur le territoire de Eeten, commune également détruite, — mais combien n'était-elk historiquement pittoresque ! Notre grand peintre A. Baert-soen y puisa, avecplusieurs de ses confrères, cette inspiration de poésie brumeuse, qui lui est propre, autant qu'à notre G. Rodenbach. Il expose, à ce moment, à Londres, plusieurs toiles représentant des coins de la vieille cité flamande. S'ils n'existent plus en réalité, au moins son talent les aura-t-il immortalisés ! NIEUPORT. De cette autre petite ville, d'allure encore si moyenâgeuse, il ne reste guère grana'chose. C'est une cité détruite.L'église,éventrée et sans tour, est remplie de ruines à un demi-mètre de hauteur. Dans les rues, des maisons écroulées, des pans de murs branlants, partout des crevasses et des brè

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Cet article est une édition du titre Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Gand du 1856 au 1923.

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