Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 23 Mai. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jh3cz3361j/
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Samedi 23 Mai 191< UN NUMERO CINQ CENTIME Franco en Belgique un an : ÎS y., » » 6 mois : 8 if. » • » S mois : 4 fr. Franco sr Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 't. On s'abonne au bureau ûu journal et dans tous les bureaux ae poste* administration téléphone sb? JOURNAL DE LIÈGE ÂmsoïiiCjeh. , s te ligne, 26 cmi Réclamée. , » .» 40çe.nt Faits divers , , , , i - 3. :rane ' Réparations judiciaires i S, franc» informations financières s 3 francs ^vîs de sociétés ugoitt i■£... 30 cent Émissions. . . „ . » 1 francs RliD ACTION FEUrLLE POLITIQUE, LiTTERÂinE Û C08sf«£BCiÂL£. - FÛ8DÉE E!i i?64 RÉDACTION ET ADMIMSTRATIOK s BOULEVARD DE LA SÂITVENIÈRE, 25 Elections Législative Du 24 Mai 1914 '«a i»*»* ARllONDISSEMEM DE LIEGE LIBÉRAUX- UNI! Votez pour Is N° Ç>-rfïS0»<*, CANDIDATS EFFECTIFS VAN HOEGAERDEK-BRAGOKIER, Paul Industriel, ancien député, an- jJ-, ?. cien sénateur. il NEUJEAN, Xavier Avocat, député, conseiller com- JOURNEZ, Alfred Ancien député. 5p^-©| Avocat, conseiller communal. BOULANGER, Victor Cultivateur, bourgmestre, con-seiller provincial, Beaufays. CHAUMONT, Léopold Avocat, conseiller communal, Herstal. DELAITE, Julien Il Industriel, conseiller communal Lç» et provincial. C*sKS§aW PONSON, Auguste ^ Médecin, bourgmestre, Jupille. GIELEN, Gustave Industriel, Seraing. JANSSEN, Albert Fabricant d'armes. HOOEIGE, Victor Bourgmestre, zî Grivegnée. NOIRFALISE, Jule® Avocat, conseiller communal. BODY, Jacques nIHSÉ Ingénieur agricole, lïfewll Hollogne-aux-Pierres. COLLiGNON, Thëodule CANDIDATS SUPPLEANTS DREZE, Julien r 1$1|3 Avocat, conseiller provincial, W&rsage. Ejâfeal D1GNEFFE, Emile Industriel, conseiller communal. NEEFj Léonce Avocat, conseiller communal, IViARCOTTY, Joseph Industriel, bourgmestre, Angleur. MALLIEUX, Fernand JENNISSEN, Emile Votez en noircissant le point blanc en dessous du numéro 3. Tout bulletin dans lequel plus d'un point blanc est noirci, est nul. LS VOTE JEST ABS&tiU-MEATT SECÏÏEJT. Voter pour les libéraux c'est voter pour la paix, sociale et les libertés constitutionnelles. ETRANGER Fil AN CE M. Poincare a Lyon Lyon, 22. — Le Président de la Répu-glique est arrive à 3 h. 40. Il a été reçu à. la gare- par les autorités civiles et militaires et les notabilités de la région. Les élus socialistes se sont abstenus. Après les pré-sensations, le Président de la République et le ministre du commerce, très acclamés, se sont dirigés en voiture vers la préfecture.A la demande du Président ,1e cortège s'est arrêté devant le monument élevé à la mémoire du Président Carnot et M. Poin-caré a déposé une palme au pied du monument.ALLEMAGNE Los tirailleurs do la garde prussienne Dans quelques jours, les tirailleur» de la garde — le.; neuofràtellois, comme on dit à Berlin — célébreront leur centenaire. L'histoire de ce corps ne manaue p-as d intérêt. Le maréchal Berthiur, prince de Neuchà-tel, avait formé un bataillon de chasseurs à pied exclusivement recruté parmi les sujets de la principauté de Neuchàtel et du comté de Valangin, c'est-à-dire parmi des Suisses de langue française. Eh 1814, lorsque ces deux territoires firent retour à la Prusse, Frâdéric»'Guillaume III conserva tel quel ce bataillon et se contenta de n àÇ[ difier sa dénomination. L'année suivan peut-être faute d'éléments, il décida que 1 tirailleurs de la garde se recruteraient po deux tiers seulement de leur effectif Neuchàtellois, l'autre tiers étant fourni s< par des volontaires de la Confédération h vétique, soit par des sujets prussiens. A d ter de là, presque tous les fils de famil berlinois accomplirent leur année de volo tariat à ce corps. C'est ce qui explique l'e Straordinaire popularité dont jouissent e core aujourd'hui, à Berlin, les Nefcha deller. Quant aux officiers du bataillon, ils pr venaient des familles neuchàtelloises dit « royalistes », c'est-à-dire appartenant 6c à la vieille aristocratie locale, soit à cel assez nombreuse créée de 1707 à 1806 et < 1814 à '1857 par les souverains prussiens. Lorsque Nouohiàtel et le Valangin pass rent définitivement à la .Confédération lw vétique, beaucoup de ces « royalistes •con crvèront la nationalité prussienne. Bien que cinquante-sept années se soi-;: écoulées depuis lors, fidèles la traditie les fils de ces mêmes familles accomoli ■sent, leur service militaire aux. tirailleur C'est ainsi que oour ainsi dire en toi temps, il existe sur les contrôles de ce b; 1753 taillon un Pourtalès, un Rougemont, u M Géli8;!- C est. un major de Gélieu qui commanc I® actuellement ce corps, et son père, génér; m en retraite, est le dernier survivant d'enti les f .'fioiers de tirailleurs nés en Suisse ( sa entrés au service avant 1857. ANGLETERRE Une élection partielle ^ Une élection partielle a eu lieu à Derbys ^2 hire nord-est. Il s'agissait de remplacer u I député libéral récemment décédé. (Malgré 1 protestation des chefs du labour party, 1 fédération des mineurs décida de préser ter un candidat travailliste à côté du can didat libéral : les conservateurs ont profit de cette division des voix et ont emporté 1 siège. Le candidat conservateur Cbtien 6,4-69 voix, le candidat libéral 6,ilo5, le eau m didat travailliste 3.669; Le candidat cor kS servateur réunit 33-3 voix de plus qu'au: Rgj dernières élections ; mais en même temp ®l lenscimbie des voix libérales et travailliste S? a augmenté de 1-.9C0. W Ces résultats qui confirment déjà ceu: jn obtenus dans plusieurs autres circonscrip m tions in-dkfuènt la situation diffïcfle où s »g triHiveraient en cas d'élection les libërau: <'•? s'ils ne parvenaient s'entendre h l'avan ra ce avec le labour party. Mais on ne sau "ait, en toute ibonne foi, les interprète m comme un revirement en faveur des con ||j servateurs. Les suffragettes au palais de Buckinghan pà Londres, i'2. — Les suffragettes oiit li vré 'lier la bataille qu'elles .'uàoriçaiei' ^ depuis plusieurs semaines. —Ou nos _ leaders seront reçues p<ar I &£ i'0i, ou nous prendrons d'assaut is palai gfi de Si Majesté, àv.iiènt-elles dit au gouver Sa ne.ment. m Le-; autorités s'étaient décidées, pour 1; £S J>dtrilloi et: c'est pourquoi/ dès ce matin s» quinzô cents ptiJicemen entouraitnt ie chà teau royal, attendant les militantes. |U La foule, qui, depuis midi, s'était assem SB bl-ie aux alentours du château pour assis *3 ter à cette nouvelle lutte en champ prés H cfue clos, s'impatientait déjà quernd, su: M le coup de trois heures et demie, une sut frag.;tte à cheval vint reconnaître la posi — tioïi de l'ennemi. Vers quatre heures, l'aï mé^ des suffragettes apparut, saluée d'ui immansë éclat de rire. a» Composée d'envii oiii deux cents femmes d'âge avan'eé pour la plupart, et d'appa H rence peu belliqueuse, cette armée était, i H .faut l'a.vouer, peu faite pour glacer d'el ^ froi les quinze cents policemen campés au Il tour du palais, jjj Cependant la bataille commença, sa Mrs. Pànkhurst, très pâle, et soutenu par des amies, conduisit l'assaut. Un ins H pecteur de police la saisit à bras le corps |§3 la leva à bout de bras et la porta derrièri ^ les lignes de police. Lâ, on la mit en aut< $3 et. on r.emmena rapidement. La tsuailie reprit, intei-rompue à troi; ou quatre reprises, la police procédant i p des arrestations, entre autres à celle gi H miss Sylvia. Panikhurst. IUn peu après 5 heures, la foule des spec tateurs étant toujours oussi dense, et ui certain nombre de suffragettes vociféran encore, la police résolut de balayer su: ra une grande étendue les abords dû palais ga Cela n'alla pas sans quelques vaines ten H tatives de la part des suffragettes pou: a briser les barrages ; mais ri,en de grave ni « se produisit, et bientôt, tout était terminé Le nombre total des. arrestations opérée; 6 au cours des différents assauts est de cin > quante-sept', c'est-à-dire plus du quart di l'effectif des assaillantes. 'i Toujours les suffragettes Londres, 22. — Une suffragette a endom maicé ce matin à la Galerie Nationale cin< r- taL'loaux de l'Et le vénitienne par Beliini Presque en même temps i^u'était commii , l'attentat de la National Galery, deux ta blcaux étaient détériorés au salon de l'Aca démie royale par une suffragette. Celle-ci !- été immédiatement arrêtée. LAcadémn royale a été fermée. a î .es tableaux de la National Galery n'on subi que de légères érafiure's. La suffra gette s'est bless-ée avec les morceaux d< glace recouvrant les tableaux. La Nationa Galery a été également fermée. EUSSIE A la Douma Saint-Pétersbourg, 22. — Dans sa séanc( V d'hier, la Douma, après un long débat, £ . vu t.- le budget du ministère des finances e' a adopté en mèjne temps la formule tran •f sitoire* de la commission du budget oi est exprimé le désir que l'on perfections e la technique des opérations de la -Banqui 5' des j.aysans et ique des avances soient ac cordées i)lus rapidement avec une centra lisation aussi, grande que possible. ,e I-;:i outre a été a-ioptée la formule tran a sitoire présentée par l'octobriste M. Kara l" zuie. 1_ Il est dit, dans cette formule, que pou: augmenter les forces tde production di pays il est nécessaire de réveiller l'espri d'entreprise au moyen d'un, crédit étendi et rétgulier. Ce but ne saurait être attein que par l'extension du rôle des établisse , monts de crédit qui servent les intérêts lo a eaux. Mais la Banque d'Empire seule ni ^ peut satisfaire à ces exigences. Aussi 1; s- Douma juge-t-elle nécessaire de prendn L les mesures suivantes : revision des sta tuts de la Banque d'Empire ; attributioi ;'s aux zemsbvos du droit de fonder des ban ques hyj)othécaires ; création d'une banqu •U agraire, ainsi que d'une banque pour l'a ■s chat et la vente de produits manufacturé s- et de matières premières : réalisation d'in a plan d'ensemble de construction d'élévateurs a pour céréales. TURQUIE ;e, es A Constantinople ar Cciistantinople, 22. — Talaat Bey, min »n tre de l'Intérieur, accompagné de son cl ,it de c;ibinet Ilassan Fehmy Bey et du îl- recteur de la Sûreté générale Djenibo! a- Dey, part demain pour Bucharest afin le rendre visite à M. Jonesco. n. Talaat Bey sera reçu en audience p x. le roi Carol. Cette mission n'a aucun ( n. ractère officiel. n. Les inspecteurs généraux des réformes Anatolie orientale, MM. lioiff et Westenen 0. ont 'coinféré hier au sujet de leur conti es avec Talaat Bey et M. Ostrorog, premi conseille'r légiste de la Porte, le Demain, la Chambre discutera la a' lc ,ponse au discours du trône. Le Sénat lliscutejra le Rapport de ! É,_ commission de revision de la Constitutio 1_ La presse locale ayant annoncé l'arriv „ très prochaine de l'amiral commandant flotte anglaise de la Méditerranée, l'ai ^ bassade d'Angleterre déclare que cette > 1( site est arrêtée en principe, mais qu'el g! "e pourra avoir lieu que fin juin i rochai ïi DULGARIE l" Les. Bulgares de Macôdome 11 Sofia, 22. — Les étudiants bulgares c Macédoine à l'Université de Sofia adresse] . à leurs camarades de l'étranger un appi dans lequel ils attirent leur attention si , la situation désespérée faite aux Bulgan en Macédoine par le traité de Buchare: qui les livre aux Grecs et aux Serbes. Plus de 150.000 fugitifs se trouvent ai tuellement en territoire bulgare. Ils terminent en demandant l'érection d la Macédoine en province autonome t 1 comptent sur la jeunesse universitaire cl -x toute l'Europe pour élever la voix en ft î veur de cette autonomie. Un emprunt - Sofia, 22. — Dans les milieux officiels 3 on annonce que le ministre des finance 3 partira samedi ou dimanche pour Berlir t afin de signer un emprunt. Cet emprun serait conçu sur des bases nouvelles. Il s réduirait à 250 millions et comporterai v' l'abandon de la part des banques dans 1 3 monopole de l'exportation des taJbacs, me à nopole qui serait remplacé par la consti tution d'une société co-intéressée et l'éta : blissement d'un droit de 20 % sur la pro duction des tabacs. ; GRECE La quaiitïon macédonienne Athènes, 22. — Répondant hier à la Cham bre' au'X critiques des chefs de l'oppositioi sur 1 administration de la Macédoine et 1; nécessité de promulguer le traité d'arme xiom* M. Venizelos a dit en substance : I : est inexact que la Macédoine soit adminis " ;rée militairement. L'administration est pu E reme.it .politique. Lol-- services de, la police • •lo la justice -et des finances sont déjà assi l milés là ceux de l'ancienne : Grèce. Resti 5 l'assimilation 'politique. Ceile-ci se ieru pa: le:- élections législatives qui sont décidée: dans les nouveaux territoires pour la fin d1 1 l'automne.- - » L'orateur ajoute' que la Grèce doit êtn flère de l'œuvre accomplie en Macédoine décevant les illusions de ses ennemis qu lic-nsaient que cette oeuvre ne pourrait ja mais être réalisée par l'effort grec. ; M. Venizelos dit encore, faisant allusior à la Turquie, que cet Etat avec lequel nou: entretenons des relations amicales, mai: non parfaites, nous accuse d'opprimer un< [catégorie de la population macédonienne 1 mais ces. accusations ont été réfutées pai 'les enquêtes qui ont été ouvertes sur cha ' que plainte. : Répondant à M. Ralli. qui demandai 1 l'annexion d'e la Macédoine, M. Venizelos dit qu'il serait ridicule, après les traité; intervenus, d'annexer des territoires nette ment déterminés.'Il faudra un décret d'an s nexion, mais il intéressera des territoires dont l'attribution n'est pas définitivemen faite par les traités. Il faudra aussi une lo: lorsqu'il s'agira de faire l'échange de cer tains points de la. côte d'Rpire contre quel qu.es territoires de la vallée de Drin. Au suiet des îles, M. Venizelos s'est ex primé dans les termes suivants : Je ne puis provoquer aujourd'hui le dé cret d'annexion, étant donné que ceux qu nous ont attribué les îles n'ont pas atteste encore que la Grèce a rempli à la lettre les grandes et lourdes obligations qui lui on' été imposées dans son attitude envers l'Epi re. J'espère que cette annexion né tarderc guère. iTî' ■ tït- friT - , 11, Les ÉvéEements Albanais Les menées d'Essad Pacha 'Durazzo, 22. — Sur les indications d'ur Albanais au service d'Essad Pacha d'aprè: lojiiel celui-ci aurait soudoyé quat:e indi vidus, les aurait munis de bombes et en [ voyés à Durazzo pour commettre-, le 19 mai un attentat 'contre le prince, une enquêt< a été ouverte. Une patrouille envoyée dan: la propriété d'Essad Pacha aux environ: de Cliiako, a arrêté plusieurs personnes suspectes et a saisi des fusils et des muni tiens. L'enquête ouverte contre les hommes d< confiance d'Essad Pacha, suspects de hauti trahison, continue et provoque chaque jou: do nouvelles arrestations. Ce soir, in cahm 1 règL'ie dans la ville. Les nationalistes en installé partout de forts piquets de garde: d • nuit. Les marins descendus à terre son demeurés à leur poste. Le cuirassé autrichien Amiral Svaun es arrivé. Rome, 22. — Après avoir relevé tous les faits et circonstances qui sont suscepti Mes de faire naître un doute sur la culpa biiité d'Essad, le Mcssngero déclare que s Essad n'est pas coupable, celui qui a fo monté la tentative de révolte a assum. une bien grave responsabilité vis-à-vis da prince Guillaume de Wicd et de' l'Europe. Une correspondance de Durazzo au mêm journal dût qu'iîssad Pacha, qui est musul man, et favorable à l'Italie, s'employait' i contrebalancer lo; efforts du protectorat de catholiques exerreé par l'Autriche. Sur la demande du Prince de Wied', le: lettres remises par Essad Paohia au capi taine Armstrong au moment de son t!é part, feront, l'objet d'une enquête. Toute fois, les membres de la commission d'en quête n'ont pas encore été choisis. Protestations de loyalisme d'Essad Pachî Rome, 21. — 'Hier soir, à onze heures Essad pacha et son escorte, venant d< Durazzo, sont arrivés à Brindisi par 1 vaneur Benghazi. Voici les déclarations eue fit lEssad ai conespondant de la Tribuna : « Mon souverain a été trompé de la plu indigne façon. J'ai loyalement servi le rc » et mon pays, et j'ai voulu une seule chose le bien de la patrie. Il faut attribuer le événements actuels à des menées étra gères. L'Albanie et moi en sommes 1 premières victimes. 1S" Sur mon honneûr, je puis déclarer que n'ai jamais conclu aucune espèce d'ente i1- te avec Constantinopie. at j'ai servi mon pays et mon souverain de soldat et en patriote. Ce sont les intrigu étrangères qui veulent ma perte. » ar a- Manifestation» de loyalisme Durazzo, 21. — Dans la nuit d'hier, 1 3n Malissoies catholiques sont arrivés de Se L-k tari sous la conduite' de i-rois prêtres po at s'offrir à servir de gârde au prince. ! er ont passé la nuit au Palais et ont été 1 gés aujourd'hui dans un bâtiment que é- gouvernement venait d'acheter pour y ir laJler les ministres. la , général de Wéer et le commanda n. l'hiomson sont arrivés de Valona avec i ée détachement de gendarmerie qui compU la 30 hommes. a- Un service solennel a été célébré à 1 i- glise catholique à l'occasion de l'anniversr le re de la naissance de la princesse. Le cor] a. diplomatique et consulaire y assistait ain que les autorités et un public nomibreu Après ce service, una troupe de Maliss res venue de Kruja pour prêter aide a gouvernement, a oiganisé devant le Pala e une manifestation de sympathie en l'hoj neur du prince et de Ja princesse. J1 Le cortège était précédé du drapeau a r banais. Le prince et la princesse se soi s montrés au balcon avec leurs enfants. I 't ont été salués par des acclamations ei thousiastes. L'aide de camp Ekren Bey Libohova remercié en leur nom les manifestants 6 e l'aide qu'ils offraient, * Après une réponse à cette allocution, ] e prince s'est écrié : Vive Kruja, Vive l'A banie l Les manifestants se sont retirés sans ai cun désordre. , Un ordre parfait règne dans la ville. Un violent incident { Paris, 22. — On mande de Rome a 2 Temps ; M. Ernaldo Cipolla, correspond ai ^ du Mullino à Durazzo,. a envoyé ce mati 2 des détails inédits sur la situation. M. i'f: I bey, membre albanais de la commission ir ternationale de contrôles^ gérant du dépa'i tement des travaux pinl lies, ami fidèle d'!Es sad et sympathique à l'Italie, avait été ai iété, ou tout au moins maintenu dans s maison sous une surveillance spéciale peu dant qu'Essadi était conduit au port sou escçrte. Muffkl avait eu une violente discussio] - avec le ministre d'Autriche, qui était al! i jusqu'aux voies de fait. i Muffid reproche à i'Autriche d'exciter le - j éléments révolutionnaires contre l'Etat. [ Muffui fut ensuite libéré et le prince Guil . 'laume lui accorda une décoration pour ré . na.rer ainsi les trai;em-en^,-dont il avait ét , fl'objôt de là part de, ::\s <!gen'.s troj zélés.' 1 > " ; I.e correspondant ajoute qu'il n'existf • aucune preuve contre Essad et que c'es 5 pour cela que le prince renonce au procès Dernière Heure Jj W g Londres, 22. — 11 semble que les suffra * gettes ont concerté un complot parfaitemen ; organisé, dont elles ont essayé aujourd'hu de poursuivre l'exécution. Le Roi et la tRei ne assistaient aujourd'hui à une mâtiné* au Majesty Théâtre. Là encore, les suf fragettes provoquèrent un grand tumulte ; Une d'elles cria au Roi : Potentat russe Une autre se fit ligoter sur son siège et pu ainsi conserver .cette position pendant un< ■vingtaine de minutes, criant sans inter ruptioh : Remettez Mme Pànkhurst en li berté ! A Bovv street, où les délinquants d'hie] passaient en jugement devani le tribuna de simple police, il y eut un tumulte in descriptible. Aussitôt introduites, les suf fragettes poussèrent des cris sauvages e n'hésitèrent pas a se colletor avec le; agents. U on fallut quatre pour empêche] l'une d'elles de se sauver. Une autre, aus sitôt entrée, se déchaussa et lança de tou te force l'un de ses souliers à la tète di magistrat qui l'attrapa au vol, sourit e plaça la chaussure* sur la table. A un certain moment, le juge se vit obli gé de faire évacuer la salle où eut liei alors une mêlée générale. A la reprise de l'audience, le .nagistra prononça quelques condamnations très lé geres et la plupart des accusées furent re mises en liberté. i Londres, 22. — Des faits analogues <è •y ceux qui se sont produits à Bovvstrcet on eu lieu au poste de Marylebone, où quel ques suffragettes ont eu leurs vêtements mis en mauvais état au cours d'un pugila ! avec la police. ; La policé a perquisitionné Mer dans ui ; appartement où elle a trouvé tous les ou i tils nécessaires à un charpentier, ainsi qui les objets dont se servent les artificiers. Une suffragette très connue a pénétré ci i matin, ;i la dérobée, dnas l'hôtel occupé pai . l'archevêque de Canterbury et a annonce son intentijon de s'installer à demeuri , dans l'hôtel jusqu'à ce qu'elle ait vu l'ar ; chevêque. 5 -Xr •• Edimbourg, 22. — On annonce qu'à Edim bourg, une bombe à éclaté hier soir dans t une église, brisant un grand nombre d< vitraux. ; Une tentative d'incondie a eu lieu à Lei cester. On suppose que les suffragettes sont les [ auteurs de ces méfaits. ■X- Leipzig, 22. — Cet après-midi, le feu i i pris dans les combles des bâtiments d< l'administration de l'Exposition de Leipzig ; Au bout d'une heure, les pompiers on réussi à se rendre maîtres de l'incendie, t Les dégâts matériels sent de peu d'im 5 portance. Ni le bâtiment de l'Qxpositioi propre-ment dite, ni les sections de Russie e > d'Autriche,qui sont voisines du bâtiment in ; endié, n'ont été atteints. Athènes. 22. — Un décret royal met fii aux fonctions de directeurs de l'intendanc et du service de santé. Deux officiers français sont chargés a 1 organisation et de 1'inspe'ction permanent 1 de ces services et notamment d'installa tions importantes qui sont nécessaires e] ï Macédoine. * "X" Constantinopie, 22. — Un groupe finan i ner russe a signé un contrat avec le mi nistère de la guerre pour la fournitur ? de 2.000 chevaux d'artillerie. 1 -X- Durazzo, 22. — Les Insurgés se sont en 5 parés de Tirana. "s Pas de Bulletins nuls je n" On ne saurait trop le répéter : Gare aux bulletins nuls! -n Le seul moyen de ne pas s'exposer à fai: es un bulletin nul, c'est de noircir un se' ppint, de préférence en noircissant la cas située au-dessus de la liste n° 3. 50 C'e'st le véritable vote libéral, à la fo u_ anticlérical et antisocialiste. f FOLK qïïIoïër: lt Les électeurs conscients seront, pensum: noiiis, peu embarrassés, cette fois, de lair leur choix. é- Les cléricaux ? i- A part les fanatiques enrôles sous la bar >s nieie pa^aline, qui donc votera pour le si soutiens d un gouvernement qui a menti . coûtes ses promesses : militaires, financiè 0- res, politiques, u u a considérablement aggravé les char is gts militaires qu'il devait réduire. 1- Au lendemain des élections de 1912, oi il représentait les finances;du pays comnv 1- très prospères, il a lait voter des impôt 't dont ii estimait lui-même le îendemen ^s probable' à 40 millions, en en sousévaluan i- manifesteinent ie produit : c'est ainsi qu'i prévoyait 2.&.X).UX> francs pour le rende a ment proiiaJde du timbre sur les titres e étrangers qui a produit 5 millions pour h première année avec le tarif réduit à 1 pouj e mille au lieu de 1 p. cent. I- C'est ainsi qu'il ne prévoyait rien poui l'impôt ue 4 p. cent sur les primes d'émis i- sion, qui produira plusieurs millions e1 qu'il ne tenait, aucun compte de la majoration à provenir de la substitution des profits réeis des charbonnages au bénéfice soumis à la redevance de la loi de 1810, * établi déduction faite des immobilisâtiom de l'excrcice. ] Et, néamnoins, le gouvernement est en aveu : le rendement des nouveaux impôts suffira à peine à .équilibrer les dépenses militaires et il faudra trouver de l'argent pour les assurances sociales, dont les candidats cléricaux' liégeois estiment la charge 1 à 50 millions et pour la loi scolaire qrai grè-" vera les finances publiques d'une surcharge 3 annuelle de l'ordre de 20 millions. Cette loi scolaire, véritable défi aux prin-cipes constitutiomiels et libéraux, c'est le 1 prétendu gouvernement de la modération nationale qui l'a imposée, toutes affaires J cessantes, ajtiurnant aux calendes grecques la Réformé électorale dont il admettait le principe en. instituant la 1 commission des ; xxxi. ^ j puapt à la detic publique, elle s'est en-.fiée démesu.crhcnc précipitant les cours de notre 3 p. cent eli-déssous de ceux des pays, : tels que l'Allemagne dont le crédit avait été, jusqu'ici, coté beaucoup moins haut que celui de l'industrieuse et pacifique Belgique : la ciiute de nôtre 3 p. cent a entraîné celle de tous nos emprunio de ville, ainsi que le démontre une affiche cléricale. On a vu le ministre Levie acculé à la nécessité d'emprunter en Angleterre, & un taux qui. ressort à 5 '1-/2 'p. cent et à des conditions tellement dures qu'elles placent la Belgique au rang des pays à finances avariées. Et ce gouvernement, maintenu au pou-: voir par crainte des socialistes, n'a cessé i de capituler vis-à-vis de ces derniers, com-. me l'a montré encore récemment l'attitude : de M. de Broqueville, marchant sous la férule de M'M. Vandervelde et Lekeu. Le ministre du travail. M. Hubert, ne ! compte plus les camouflets qu'il a reçus d'une majorité composée de démochrétiens . et de socialistes, et dans laquelle figurent les Mabille, les Levie, les Goblet, voire même des ministres, à côté des Anseele et des Vandervelde. Et que penser du chef du cabinet, le plus [ flamingant que la Belgique ait connu, écrivant M'M. Braconier et de Crawhez qu'il comprend -l'irritation des Wallons contre le , guide bilingue, qu'il s'est ' bien gardé de i supprimer quand il était ministre des chemins de fer, parce que M. Helleputte ne l'eût pas permis. Cette lettre «abracadabrante n'pst-elle pas le témoignage impérissable de la légèreté de M. de Broqueville, ■ toujours prêt à promettre, la veille d'une élection, ce qu'il sait bien qu'il ne pourra tenir. i Aucun Liégeois libre ne votera pour les soutiens de la politique cléricale et fiamin- • gante, pour les créateurs des nouveaux impôts, pour les auteurs responsables de la . dèche nationale, acculés, s'ils restent au pouvoir, à créer de nouvelles taxes et à relever les tarifs des chemins de fer, mesure préparée par le dépôt d'un projet sournois d'autonomie apparente, qui n'est qu'une machine fiscale. ^ Les socialistes ? Quel homme d'ordre, auel homme ins-i truit, quel patriote, voudrait voter pour les instigateurs de la lutte des classes, et de ce > fanatisme rouge dont nous avons vu dimanche les procédés de discussion ? > Le collectivisme, qui forme la base de la doctrine socialiste, est une utopie irréali- i sable : les socialistes le savent et les ou->' vriers n'y croient pas. Il ne sert qu'à masquer l'impuissance des socialistes à créer ou à proposer quelque chose de pratique. En fût-il même autrement que pourrait-on attendre du gouvernement d'un parti qui, ; en toutes occasions, se montre impuissant : à se gouverner lui-même. Ne l'a-t-on pas mu, il y a un an, lors de la grève générale ? Celle-ci était condamnée par les chefs : ; elle a, néanmoins, été déchaînée par les troupes les moins disciplinées, les plus ignorantes... et les chefs ont suivi. La grève a échoué, et on ne la recom-î rhencera pas de si tôt. Mais elle a fait un tort sérieux aux .ouvriers, à l'industrie, au ; monde des commerçants et c'est le socialisme qui en porte la responsabilité vis-à-vis des masses. i Selon toute probabilité, les socialistes ; perdront d'c-s voix de ce chef. Leur scandaleuse attitude vis-ià-vis des libérawx, à Seraing et aux Variétés, contribuera à leur aliéner les suffrages de 1 ceux qui condamnent toutes les intoléran- 2 ces, tous les fanatismes. î Los libéraux ? 3 Le parti libéral seul, peut profiter de la défection des désabusés du de Brcquevil- î lism« et du Trocletisme. ces deux formules inspirées d'un électoralisme répugnant et qui se disputent par le puffisme et la suren-- chère, les voix des électeurs liégeois. Le. libéralisme se réclame des principes ï de liberté et de tolérance qui sont â la base de nos institutions. C'est le refuge des hommes libres, hostile;; à tout dogmatisme, à tout sectarisme, noir ou rouge, des hommes indépendants qui refusent toute servitude. Lti journée du 24 montrera qu'ils so encore nombreux à Liège. ;1 Trois Hypothèses ie m m* k Cléricaux et socialistes liégeois se do: nent beaucoup de mal pour torturer li chiffres et annoncer comme certaines d< ' victoires lànpossibles. rv L'intérêt de l'élection résidera à Liég f dans la progression des voix obtenues pt ► chaque parti. Voici ces chiffres pour les deux dernii res élections : 1908 1912 e — — Libéraux 40.538 39.9* Cléricaux 50.859 56.4* Socialistes u.396 91. Te 3 Les progrès anormaux réalisés en 191 x par les cléricaux et les socialistes, pou les raisons spéciales que nous indiquion le lendemain de l'élection, et dont l'erreu cartelliste fut la principale, rendent im possible un nouvel accroissement des chil t fres de ces deux listes. Cette fois, les cii Constances sont nettement en leur défa veur : les cléricaux sont handicapés pa le poids de leurs fautes, les impôts et h [ loi scolaire. Les socialistes par le souve [ nir de la grève générale et leur intoléraï) c-i sectaire et bruyante. j Seuls lc3 libéraux, qui ont marqué li pas en 1912, sont en mesure de conquéri un grand nombre de voix ; le déplacemen de 5.000 voix catholiques et de 5.000 voi: soci'alistes leujr assurerait la <}onquêt< d'un quatrième siège aux dépens des so cialistes. On a vu des revirements plus extraordinaires. Par contre, tout déchet dans les voi> libérales, soit au profit des cléricaux, soi-au profit des socialistes, assure le gair d'un siège par les socialistes, au profit d( l'illustre docteur Arbacèç Lambrichts. Les catholiques devraient gagner 9.001 voix sur leur chiffre déjà forcé de 1912. . pour enlever un cinquième mandat, soil aux libéraux, soit aux socialistes et cela est absolument impossible. Monsieur Modéré et Monsieur Flottant, qui votèrent pour les cléricaux en 1912 et déjà en 1910 à Bruxelles, par crainte de l'avènement d'un gouvernement cartelliste, n'auront aucune raison de renouveler cette tactique, et ils se paieront le plaisir de voter contre le ministère des impôts, de la guerre scolaire et du flamingantisme en apportant leurs voix aux libéraux. i Éptt SépÉiiFfi — Voici quelques extraits de l'éloquente proclamation adressée aux électeurs par les libéraux de Fontaine-l'Evêque et applicables de tous points aux électeurs liégeois : Electeurs, lisez, méditez, Réfléchissez, agissez ! Le Gouvernement catholique a : Endetté la Belgique ; la Dette va, avant l'année écoulée, dépasser le chiffre fantastique de 5.000.000.000 de francs. Créé de nouveaux impôts : Droits de baux ; droits sur les transactions de Bourse ; droits d'hypothèque ; droits sur les Polices d'assurances ; droits de timbre sur les titres étrangers ; droits de succession ; droits sur les obligations; droits sur les autos, motocyclettes ; droits sur les Cinémas ; droits sur l'alcool. Sa mauvaise gestion financière a fait perdre des sommes considérables là l'épargne belge. Les Déposants à la Caisse d'Epargne, qui ont vu leur carnet converti en Rentes belges, aux cours de 100 ou 98 fr., ne seront remboursés qu'au cours du jour ou fr. 77. Donc, celui qui a PRETE 100 fr. à l'Etat, recevrait lc remboursement de son prêt avec une perte de un quart. Appréciez 1 Le Gouvernement catholique émet coup sur coup, des bons du Trésor à des taux d'intérêt de 5 à 6 p. c., paie des primes do fr. 1.000.000 aux banquiers anglais pour 2âO.OOO.GOO fr. empruntés. Pendant ce temps, le Gouvernement catholique gorge d'or les Couvents, les Congrégations, ses Amis, sous forme de subsides à tous propos. 11 va instaurer l'Enseignement confessionnel suhsîdié sans aucun contrôle. Partout, s'installeront des lEqoies contf gréganistes indépendantes, petits-frères, religieuses, sans inspection scolaire, sans contrôle d'enseignement, mais recevant annuellement et pour commencer, FR. 25.000.000 DE SUBSIDES ! ! ! La Wallonie donne aux Chemins de fer la plus grande partie de ses recettes. (Le Hainaut seul plus de 50.000.000 sur 200 millions du trafic des marchandises, dont Charleroi 40.000.000 à lui seul). En retour, que recevons-nous? Rien. Nos chemins de fer encombrés ne sont ni développés, ni améliorés, tnos industries manquent de matériel. Nos canaux sont négligés. Pour le pays Flamand : Tout. On engloutit : Fr. 73.000.000 d'ans le port de Zeebrugge, complètement inutile, puisqu'il est impraticable ; on y dépense cependant fr. 500.000 par an pour son entretien et il rapporte fr. 25.000. On engloutit des sommes fabuleuses : Au Canal de Gand à Bruges. Au Canal de Gand à Terneuzen. Aux Travaux maritimes de Bruxelles, d'Ostende, bientôt celui de la Panne. A la défense d'Anvers (forts, canons, etc). A la jonction inutile Nord-Midi, à Bruxelles.A la ligne' de chemin de fer Hal-Schaer-beok, Bruxelles-Gand, Bruxelles-Anvers. A la gare d'Anvers. A la gare de Gand (St-Pierre). Pour la Wallonie ? Rien. Pour les Flandres et leurs œuvres confessionnelles, tout. •& Quelques chiffres suggestifs : La Rente cotait, en 1884 (Gouvernement libéral) fr. 105 ; en 1914 {30 ans de cléricalisme), fr. 76.50. La dette consolidée était en 1883 de fr. 1,428,270,448.91. La dette consolidée était en 191S, de fr. 4,092,129,238.09. En 1914, elle dépasse le chiffre faftuleux de fr. 5,000,000,0(K) et nécessite un service financier de fr. 200,000,000, plus que le rendement total des douanes et contributions directes ! ! ! ! ! Les revenu® étaient en 18S4 1912 Contributions directes, 48,378,000 73,093,93c; Id. indirectes, 55,400,000 161,637,457 Tot.nnv iin.*i 77S OOO 9iU 721 9XC , Sôit 123,000,000 en plus provenant de la nt poche des contribuables. Au 31 décembre 1910. il existait 3,6Q7 m établissements religieux comprenant 10,376 religieux et 47,975 religieuses. 11 existait en " 1880 1910 Communautés religieuses, 1869 3607 Nombre de religieux, 6237 10370. Nombre de religieuses, 31668 47975 J" En plus, après 30 ans : 191<8 communau-tés religieuses ;'4139 religieux ; 16,307 reli-:s gieuses. Leurs richesses sont inconnues, elles ' échappent à l'impôt. •* , A ce regime d'exception, vient s'ajouter une politique bien plus grave, bien plus énervante, la QUESTION FLAMINGANTE. L'obligation du Flamand1 dans "nos écoles moyennes, la contrainte introduite dans 6 nos K:is «d'apprendre une langue sans im-9 portance, sans rayonnement, sans valeur 6 pour nous comme pour nos enfants, tout 2 au plus utile à quelques fonctionnaires en r contact avec . le peuple des campagnes et s agglomérations flamandes. r Les guides bilingues des Chemins de fer et Téléphones, les traductions stupides des noms de nos- localités wallonnes. Assez de ce régime. Tout Wallon appuyant une telle polîti-r que est traître à sa belle Wallonie indus-i trieuse, travailleuse, intelligente, indépendante, riche, prospère, digne d'être qua-. lifiée l'un des premiers peuples du monde. Nous ne voulons pas être asservis par 5 la partie la moindre instruite du Pays. Tout Wallon digne de ce nom a le de-• voir strict de voter dimanche prochain con-: trc\ le Gouvernement sectaire, fanatique s et flamingant, oui se maintient au pouvoir grâce à la fraude et à la corruption élec-i torales. Voyoz ce qui vient de se passer à Lille : des petits:frères belges pris en flagrant délit de fraude électorale. La situation politique a changé ; au-dessus des partis, il faut cette année affirmer notre volonté absolue pour la Wal-i lonie de ne pas se laisser écraser par les Flamingants. Nous voulons rester fidèles à notre sol, à nos traditions, à nos mœurs, à nos idées, à notre langue. Nous inspirant de cette maxime : Flamind dji n'voux ! Français dji nipoux ! W allOn dji d1 me are ! nous vous invitons à voter dimanche 24 mai pour les Libéraux, nos vaillants défenseurs au Parlement. Vive la W allonie, toujours plus grande moralement, industriellement. Affirmez votre attachement à cette belle terre en votant pour le n° 3. la dernière de Troclet ^ Hier à midi, un meeting eh, plein air fut organisé à la sortie dès Aciéries d'An-gleur par M. Troclet, député, et Ruchenne, échevin socialiste de Tilleur. 'Une chaise servait de tribune à ce meeting improvisé où les orateurs socialistes rencontrèrent une contradiction parfaitement documentée. M Troclet, ayant prié un interrupteur de laisser parier M. Ruchenne, un auditeur lui demanda si, à Seraing et aux Variétés, on avait laissé parler les orateurs.Ruchenne continuant à accuser sans preuve, se vit mettre au pied du mur par son contradicteur. Voyant que cela tournait mal, M. Troclet demanda à dire deux mots sur le collectivisme, mais son effet fut coupé par le passage d'un tram. — C est encore' Van Hoegaerden qui le fait passer... remarqua un loustic. 1 roclet ayant cessé de sévir, pour cause de fatigue, un ouvrier escalada !a chaise et traita de jouisseurs les compagnons qui touchent 4.000 francs pour aller à J3.ru- -xelles : « Et londi, conclut-il, so l'timps'qui nos autes nos beurans chai dès coco, vos beurez dè Champagne I u Le pauvre n'alla pas plus loin : il reçut un formidable coup de poing en pleine figure d'un des trocletiens présents. C'est ainsi que "l'on comprend la contradiction Bonne Foi clèricale Le Bien Public publiait avant-hier un long article où il accusait les libéraux d'avoir soutenu partout la grève générale, pour faire pièce au gouvernement. Précisément, la Gazette de Liège publiait le même jour (jeudi) un article où, dans le désir de nuire à M. Van Hoegaerden, elle rappelait le fait de l'intervention des industriels libéraux liégeois contre la proposition Boël-Warocqué : « Ce bloc enfariné fut suspect aux industriels, en majorité libéraux cependant. Ils comprenaient que la résistance à la grève générale était pour l'industrie, tout autant que pour le gouvernement, une question vitale. Quelques jours auparavant, d'ailleurs, le Journal de Liège, après avoir blâmé lc geste de MM. Warocqué et Boë), écrivait très justement : « Céder aujourd'hui à l'ultimatum de la grève ijénérale, c'est décréter la permanence de ce moyen de gouvernement, que Von evi)doiera demain pour , imposer le minimum de salaire, après-demain pour la journée de huit heures et quelque jnur pour l'expropriation générale des industries ac-culecs d la ruine. » » A la réunion de Bruxelles, le même bon sens so manifesta. Deux cents industriels et hommes d'affaires avaient répondu à la convocation des doux députés libéraux. Mais la proposition d'intervention souleva une protestation presque unanime. Finalement, elle fut rejètée par 188 voix contre 12. » La proposition Warocqué avait surtout été combattue par deux grands industriels liégeois, MM Greiner et G. Trasenster, et par 1111 gantois, M. de Smet de Naeyer. » Dahs son discours à l'Association libérale, M. Van Hoegaerden a condamné catégoriquement la « néfaste grève générale». Cependant la presse n'a pas même signalé sa présence à la réunion de Bruxelles. Y assistait-il ou bien son tempérament l'en tenait-il éloigné ! Il importerait cependant aux vrais conservateurs de l'arrondissement de Liège d'être fixés sur les sentiments de M. Van •Hoegaerden. Il a voulu aller siéger à la! Chambre à côté de ces Warocqué et de ces Boël dont les complaisances pour les meneurs rouges ont été si sévèrement désapprouvées par les industriels. Mais demain,

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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