Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 20 Mars. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx9377720v/
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UN NUMERO CIKO CENTIMES Vendredi 20 Mars 1914 MMjBramBgmjjg^gMBaWMBWBBMMIgia^^ Reclames. Faits divers » 40 cent » 1 franc FEUftLE POLITIQUE. LITTERAIRE' ET COMMERGMLE. | F01TOE | 064 iOIJLEVAllI) 1HE LA SAUVENBÈRE, .& m ET ABffimST-SATIOK plomatie 'iinancière a cöté de la diplomatie ofileieUe. L'onateur signals la rivalité d'une maison anglaise et d'une maison. francaise pour la fourniture de l'artillerie■■russe. La maison anglaise obtint une commande de 10millions par au de materiel d'artillerie'ipurtdè dont elle paralt devoir avoir lemonopole. M. Thomas dit que les patriotes ont eu tou de s'émouvoir, cal- la maison francaise s entendit avec la maison voisine. M. Thomas conclut en exprimant l'espoir que le gouvernement mettra sa politique extérieure pacifique hors d'atteinte' de ces entreprises inteïno.tionales de guerre. (Applaudissements a Textrème-gauche.) M. Doumergue expose comment, en cette circonstance, le gouvernement francais crut necessaire de defend» les interets francais paraissant menaces. M. Doumergue fait l'historique des •pourparlers du Creusot avec l'usino Poutiloff. Le directeur des services techniques du Creusot ayant dü rentree en Fiance nar suite d'un deuil de iamille, d'autres groupes étrangers,par un .acte do concurrence tres correct, essayarent de se substituer au Creusot Le gouvernement fut le jour même mis au courant par l'agent du Creusot. Il télégrapma a 1'ambassadeur qui répondit qu'il' connaisaait l'afrarré et avait aussitót commence les démarches. M. Doumergue ajoute que les démarches furent pcursuivfcs avec une tres grande1 énergie. 11felicite M. Delcassé auquel la Chambrefait une manifestation de sympathie. M. Doumergue tiont a afflrmer que le gouvernement russe avait declare h notre . representant qu'il ne laisserait pas faire 1 affaire projetée. Les intéresses prévenufs ;portèrent a Samt-Pétersbourg les propoi sitions et les garanties nécessaires et quelques jours après i'affaire était termfliée. Les usines Poutiloff demeumient sous le controle du groupe du Creusot qui avait fan 1'avance des capitaux. Le président du Conseil rend un nouvel hommage tres apolaudi a l'attitude du gouvernement russe. Il termine en montran* que le gouvernement francais dans la. mesure oü cela depends» de lui a fait le nécessaire pour détendi-e les interets francais lt la politique francaise. (Appl. sur de nnmbreux bancs.) M. Baffour blesse Nice, 19. — M. Balfour, ancien premier ministre anglais, se rendait eet après^siidf en automobile a Nice, venant de Cannes, en compagnie du Champion du monde Vvilding, avec leqnel il devait jouer une finale du Championnat international de tennis' de Nice, lorsque, arrive pres de Cannes, il ressentit soudain un violent chc-c a la tóie Au même moment, Wilding- voyait un g.triiiö détaler rapidement a travers' champs. Ce dernier venait, on ne sait pourquoi de lancer un calllou sur l'ancien ministre'anglais. M. Balfour a été atteint au cöté gauohe du hëz, qui a été marqué d'une-assez sérieuse. bafafre. üfelgré sa blessure, Tan,-1 cien liiemlenffififstreré, ténü a Hisputer laJ finale de tennis, un handicap messieurs double. Jouant avec Wilding contre Ml\l. Bove et Butler, M. Balfour a été batte après unê' lutte tres vive par 3-6,'6-5, 7-5. ' -..E .nprevision de la délivrance de sa fillc, 1 impiratiiice sajoumaiu dapuis cjuelques jours déja dans la cap'italé brunswickoise. Guillaume II a éU) avisé aussitót par télegraphe de la naissance de son petit-fils. Il s'est empressd d'adresser par la même voic des', felicitations aux hciureux parents. La duchesse Victoria-Louise, est riéa a Potsdam le 13 septembre 1892. Elle est done G.-D. ÜE LUXEMBOURG Incrdents a Luxeenboufi-s Luxembourg, 19. — Comme chaque année a prfeille époque, les diplomates accrédités auiprés de la grande-duchessc mais qöi 'ne' resident pas a Luxembourg, viennent d'etre invites ia un grand diner au Paiais." En -outre, un concert fut donné en leur honneur. Or, S ce concert, a la suite des i' frictions» qui se sont produites entre las digaiitaires de la Cour et la population, on nrr-ïita aucun Luxèsnbourgeois en dehors des personnages officieus qui s'inïpo'saieai maïs on invita onze officiers prussien« de ■la garnieon de Treves et de nombreuses familes de cette ville. La nouvelle, répandue par les jouröa-ii?''' fut commentéo dans le nuMic, et la dësanprobat-ion se manifesta nar des dhiauts l'fB» ,■ niques au passage dans la rue dos officiers aaemands -en uniforme, tin groapé d'entro .eux fut suivi par une cinquontaiiie de-fa- ■ mins qui leur criaient i « Wackes, oJI'ck a baverne I » Si bien ojue l'on dlut prendre des mesures de police. ANGLETEBBE Precautions militaires dans I'M later Belfast, 19. — Un detachement de la region .de Norfolk est arrh-ié..au chateau de Carrickforgus. Des sentinelles ont été plaoétes auxafcords du chateau et a laparte amsi qu'au quartier general avec haïon nette au canon et fusil chargé.' Le chaj teau consent tubs' grande quantité de fusils, et.de munitions, dont une partie consij déra'Hè a été envoyée.dans d'autres een! Cheick-Ul-Islam. La nomination d'un foncfaonnaire a ce poste important, dont le titulairo prononce les fetvas, e'est-a-dire lea sentences les plvis;iffipoo.-tantcs coiicériiam las questions religisuses ou polit^ues, est Violent cragre a Stamborul Constantinople, 19. — Pendant- l'orage qui a eu lieu hier, la foudre est tombée dans le Palais de'.la Porte et a détruit une partie du. bureau central des telephones. A Galata, uu enfant, touche par' le fil con'• due tour d'un tramway électrique, a eïé .tué. frois autres personnea ont été' tolessees. GBÈpa L'ag,-i-£at:ó.aï èpiirotu Paris, 19. — Le cQ^reapondaint du Temps lit Aïhènes a. initervföFve M. loresïis. g'üiu Iverneur de TEpire, -Suï' lui a expriine la ntcossité absoiue 4®1 V a. 'se'.on lui a ;vpii- touies lee puisau'ices répond» de pins töt possible aux""propbsition3 grecques.t Le |miuu\ emoist s'-etend, en effet, de plus en., plus. Les lEpirotes -aitsnés lorment un .contingent'idléja radoulaliie, ta tous- les. points de vue. Le gouvernement, severe a regard des officiers de Taa-mée reguliere qui somt terités de se joindré aux insurgés, pourrait bien, devant 1'lhsrtie beate des puisjsanéos, se fromper dabordé par eux et na .situation dévient de plus en plus ambarrassaiite. Que ferait-iil devant un mouvement nettement offënst? d'itme armé» épirote, encadrée par d* officiers espérimen•tes• ? 'Doniü le temps presse.- Même si'ia déimarche austroitalienne constitue une in'correctioii' diplomatique, la Triple Entente doit faire taire ses sentiments d'amour propre qui n'ont plus de place en face des menaces d'flnbroglio sangiant. Il est certain que le gouvernement insurrectio'nnél ce'dera devant les garanties a.cquises, mais des garanties autres que celles qui peuvent venir du gouvernement aibanais, incaipa-| ble peutêtre demain de les niaintenir. Combats eanglants On mande d'Athènes- axx Temps : On télégi-aph'ie de Koritza la la Hestia que les irepiconitres sajigiiantès entre Aibanais sh| 'multiplieid dans tout ie'-nondi de ce distrist et que les partisans-d'Êssaid! Paclra plu3 nofiibreux -c-t mieux aBUés que ceux de Kenia!' Bèy, ont ipartdut le 'dsssus; D'aulre ■part, les populations .c-hiréttennes Seraient, 'd'après ces snénies informatiens; Tcibjet d'at cès de toutes sortes de,'I:i part des Musuimans. Tokio, 19. —■ La conference parlementaire a repousse a la majorité d'une voix I-amendement de la Chamlbre des pairs féduisant le budget naval de 70 millions de yens. Scutari, 19. — Ce matin, a 11 heuies, le pavilion alBanais a été hissé sur le chateau de Bas-Rosafa, salué par des salves d'artillerie. mande des proprlétaires de ces terrains, la. situation n était guère plus favorable, Certairies. conditions étaient bien imposees • cession, gratuite du terrain, payement des fpais de terrassements, ,de ipavages et dal S'S mtétêLfu Lle™ataat des frais entratoés par l'etablissement d'une canauisation degout, mais, trop souvent, on derogeoit a ces conditions en exonérant les intéresses de Tune ou l'autre charge. A ce point de vue, la nouvelle réglemen- :-tation adoptee place tout le monde sur m -m&ne pied et mettra fin A la course aux--influences qui se pratiquait fréquemment -par le passé, en vue d'obtenir uu adoucissement aux conditions imposees. Ulï- eff-?H?,e'fes&emen«axe votË -pa5= nos ödileEf-n.est. Ras appïieafole dans.-ile cas u ouverture de ruedansles terrains dep artiiculiers, k leur demande. -Dans tous les cas les,, propriétaifes óver^iHs -ap-ront a supporter les charges 'de toute" .éspêoe resultant dei'exécution des travaux; II n'y aura,,pms d'exception. Les dispositions nouvaues mtéreseen; les voiriës nouvelles ou les élargissements de voirie que TAdmijmstration communale voudra réaliser -sur.' son territoire. Ici les taxes seront de deux ;es )üKSrtassaiait«iBass3Kai2j —«O—»E»-4Ï»- 1. Tasesindirectes, auxquelles seront soujmises les propriétés riveraiiies, baties ou rclöturees nar des murs ou des grillages.,' llJes consacrent Ie reiiiboursement, en ca' |>ital, -p.ar . les prppriétaires riverains, des. ïrais de toute eapèce relatifs a la snperfi-. cie de voirie comprise entre l'axe de la r-us et la fapade de leur propriété ?• Taxes directes, qui frappent les propriétés non baties. Dans ce cas, les proipriétaires ne remboürsent pas immediate-1 ment, en capital, la charge qui leur in. combe. lis paient une annuité pour amor[tjsaement[ et intéi-èt du dit capital. Et quand ' pis élévent des constructions sur le terWtoi'fls acquitient la charge en capital, dédiuctKHi faite de la partie amortie. , Touitdfois, la ViUe contlnuera a' inter-™lrPO-ur une .certaiaie part dans le coüt'' de la- creation des voiries, puisque les tra- ' |vaux ainsi effectués ont aussi des consequences "fayorobles a l'intérèt public. Cette part comprend notamment : le coüt des terrassements, qui resterait 6, charge de la ville ; la charge des égouts. dans la mesure ' pu le produit de la taxe speciale sur leségouts ne couvrirait .pas le service du capital engage ; . 3. ia moitié du coüt de Tétablissemeni des trottoirs ; 4 la- charge resultant de Texoriération de taxes que prévoit la nouvelle réglementatirai en faveur des "habitations -ouyrières pt des -maisons dsstinées a servir d'habltation a Ieurs propriéfcaires,'lorsque la valeur cadastrale est inférieure k 6.300 fr ' . De plus, eu cas d'élargissement d'une Voirie pt'bilique, leprojet ai.'impose pas la ' taxs aux riverams lorsque la surface incoiporiee a la voirie ou nmivellement tSfefe. ne 1epTtóonte pas au moinsiiarnoftié de.la "' surBac.e totale de la seetion de voie élargie Ajoutons également que le premier éta- ' blissement dans une voie publique, par ia ' ™J'A^ Jra}?. d'un pavage ou d'unmaradiaai, donne lieu a una taxe de pava- ' ge, mdépendante de la taxe d'ouverture de rue,; mais eomiprenant des conditions -, neu ' prés similaires.* 'Cetta nouvelle réglementation, adoptée par nos édiles après un examen mjniutieux va -être soumise la l'autorité supérieure . ™,wPpr?batl??LnesemWePas douteuse puisque des dispositions semblables sont déjè. en vigueur dans différentes localitéx Et bientöt done la vjlle se trouvera mieu ■ armee pour defend» ses interets reels, dans ces questions de voirie souvent .grosses «U consequences au point de vue de ses \. ALIEMAGNE L'affairo Poüakow Berlin, 19. — Plusieurs journaux berlinois, entre autres la Tizglj.che Rundschau, confirment hos informations d'hier, suivant lasquelles la Russie avait exigé non pas seulement des excuses et una enquête disciplinaire, mais encore le clhatiment de ceux qui, a Cologne,, arrêtèrent et gardèrent au secret pendant dix jours le capitaine Poliakor.v, envoyé en mission officielle en Allemagne par le tsar. Cet officier avait en vain montré tous ses papiars d'identité, en vain il avait demandé a télégraphier & son ambassade • il fut traite avec toute la dureté possible, comme un prisonnier de droit commun. Lorsqu'on se rendit compte que Ton n'avai: pas affaire a un voleur, comme on I avait tout dlabordvoulü le faire croire. on J cssaya, d'après des informations süres, ■ de le mêler a une affaire d'espionnage et cc mcurs. * On affirme jue i'Office imperial des affaires étrangères, lorsqu'il eut co'nnaissance de tous cos faits, fut le . premier a les dépdorer et que son indignation fut peutêtre plus forte que cell'e des Russes. Cependaht les Russes espéraient connaïtre tóentöt "le- résultat de l'enquête ouverte a la suite de cette affaire, qui s'est passéo le 23 février et dont ils n'ont eu cönnaissance que dis jours plus tard. La Russie liésita a rendre cet incident public, afin de ne pas avoir Tair d'opérér une pression sur la justice allemande. Le résultat de l'enquête s'étant toutefois fait attendre, de nouvelles démarches énergiques de la part du gouvernement russe siniposèreat. Ellés eurent pour consequence, comme vous le saver, que l'agence officiêuse télégraphique Wolff annonga, dans un com muniqué, qu'une enquête avait été ouverte par le gouvernement allemand. Contrairement a la règdé pourtant, aucun journal allemand, pas même la Gazette de l'Allemagne du Nord, ne reproduit ce communiqué. Or, devant ce fait que lea Russes consiaeront comme une derogation aux coutuines otficieuses, ils n'admettent pas que cer- ™ journaux comme Ia Germania et la &r}mcrZcitna am MUlag viennent, danb dos dépêches de Cologne, sous prétexte d'exjcuser la 'police de cette ville, dire que des jtémoins auraient vu le ciapitaine Poliakow fouilier dans les poches d'Allemands. Cest une nouvelle injure gratuite faite a un envoyé officiel russe. Ses compatriotea ont la promesse de -I'Office imperial des [afraires étrangères que justice complete leur sera rendue. Cependant ils n'admettent pas davantage que l'onconfonde I'affaire de l'aéronaute allemaiid arrêté a Perm pour avoir, conIraireinent au reglement international de la navigation aérionne, survoli sons autorisation la frontière russe, avec 'une vioiatlóii formelle du droit des gens, ainsi que ce fut le cas pour le capitaine Poliakow. Pour la Russie, il semble, après les declarations de l'Offive imperial des affaires étrangères, que l'incident soit prés d'etre clos. Naissance d'un prince hërïïïer de Brunswick Berlin, 19 (par. telephone). — La duchesse VictoriaLouise de Brunswick et Lunebouirg, fille unique de l'empereur Suillaume, a mis au monde, ce matin, a cinq heüres, un fils. L'ótat du nouveau-ne:, comme celui de la mère, est excellent. Cet evenement a été accueilli avec entamsiasme par le people allemand tout ontier. Les paiioments et les municipalites ont adressé des télégrammes de felicitation au due et a la duchesse. Lo Conseil communal vient de voter la nouvelle réglementation qui doit lui assurer le ï'enr'buursemoii;, au moins partiel, dos frais oceasionnés par Touverture de i'ues nouvelles et par Télargissement d'anciennes artères. Quelle était, a co propos, la situation ancienne ? Si la viile voulait cree-r une rue, elle supportait tous les frais d'acquisition de terrain, terrassements, . En ce qui concerns Touverture de rues a travers des terrains privés, a la de- Vendredi 20 Mars 191* Franco en Belgïque Lr an : 15 f. »» 6 mois: 8 fr. »» 3 moisi 4 fr 0 Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 Sir, On s'abonne au bureau du Journal et dans toiïs les bureaux de poste. ADMINISTRATIOF TELEPHONE 567 L'AssBssiat de M. Le röle de IW. Caillaux dans ('affaire oongfolaiso Paris, 19. — L'Bclair -publia des revelations extrêmement lintéressantes sur Ie singulier röle que M. Caillaux a jouó dans lea ttegociations engagces en 1912, entre l'Allemagne et la. France, au sujet du reglement des difflcultés pendantes sur la frontière du Congo francais et du Cameroon allemand. On salt: <[u'un projet de consortium avait été établi entre Ie cabinet Briand et Ie gouvernement de Berlin; i! deyait être ratiflé par Ie Parlement. M. Caillaux lui fit urne opposition acharnée; en sa qualité de rapporteur general du budget, il se flatta «te Ie taire échcuer. Devenu ministre des finances dans Ie cabinet Monis, il provoqua Téchec du consortium sans toni? cc-mpte de Tengagemont écrit contracté par' M- Piehon.: il renia las.signature de la France, d'accord avec. M. Monis. Le ministère des affaires ■éta-angire», in-j quiet des consequences diplomatiques qfiun.■■pareil acte pouvait engendrer, adressa uu divertissement .supreme au gouvernement, oü il le mettait en garde contre la reclamation que l'Allemagne ne maniquerait pas de formuler. Ni M. Monis, ni M Caillaux n'eatim-ent compte. Résultat jj le lendemain du jour oü MCaillaux devint président du oonseil, l'Allemagne aecomplissait le coup d'Agaddr' et, trois mois plus tard, M. Caillaux cédait a l'Allemagne trente millions de terre francaise au Congo. La mise en accusation de M. Caillaux 8 impose, conclut notre confrère. Demission du ministre do la marina Paris, 19. — Au Conseil des ministres, qui a eu lieu a l'-Elysée, le président* du Conseil a iniormé sas collègues que M Mbnis avait donné sa démission afin d'avoir toute sa Isbërté d'action pour se reii™'P™' devant la Commission parlementaire denquête. M. Lebrun, ministre des colonies, a ê\& chargé de l'intérün du ministère de la marine. Dans les couloirs de la Chambre, on estnne quo la démission de M. Monis peut 6trc coasiderée comme definitive et oue M Lebrun n'excrcera que pendant tres peu de lornps 1 interim du ministère de la marine On ajoute qu'il se pourrait que la succession de KL Monis fut offerte il M. Peytral sénateur des Souches du Rhone. Toutefois plusieurs membres du cabinet interrogés a ■ sujet, aïfii-nient qu'uueun nom n'a encore éflTïpjiyjjfi^s par le président du Con- -f-oa-lcttrea-d*; dé mission Paris, 19. — Ml Monis a adressé hier •PIT- Ja lettre suivante 'a M. Gaston Doumergue, président du Conseil. Paris, 18 mars 1914. Monsieur le Président du Conseil, et cher ami, Nos-adlrersaires me poursuivent de ieurs intrigues dans le but d'atteüidre le cabinet. Je ue veux pas me prèter a ces manoeuvres qui gênent votre march e et l'embarrasse dlattaques dont je relève seul u autre part, j'ai besoin de mon entière liherté pour me déiendre. Permettez-mbi' done de . vous remettre ma démission en vbus JWiant d'agréer et de transmettre | to us «es coMegues Taffectueuse expression d= ma gratitude pour la corddalité qui n'a cessé de présider a notre collaboration fi- (Signé) MOMS'. Ce matin, M. Monis a confirmé cette lettre dans les termes suivants : Paris, 19 mars 1914. Mon cher Président. Comme je l'ayais prévu. ma situation üe ministre est une .gêne pour ma defense. Jel iai eprouvée a la séance d'avant-hier Je viens done confirmer ma lettre du 18 mars en vous priant d'accepter ma démission. ' Cordialement, (Signé) MONIIS. 4a succession de M. Monis H» M \r9~ 0nEs?ureï118le^nccesseur de Mi Monis au ministère de la marine sera designs dès demain vendredi et que selon toutes probabilite's, cette succession sera oflërte a M. Lebrun, actuellement ministre acs Colonies. M. Lebran seradt lui-même remplacé aux colonies par M. Maginot, sous-secrétaire antat a la guerre ou a son dé'faut par M Ajam soufiseonataire d'Eiat a la marine marchande. Lee pouvoirs judiciairas de la commission d'enquêto -jiBftris, 19. — Les groupes d'e l'Union républicame, de la gauche réoiiblicaine et de la gauche démocratique du Sénat sont davis de ne pas donner a la commission d enquête tous les pouvoirs d'es jiiges d'instructiöh. Us seraient d'avis de limiter ses pouvoirs judiciaires au droit de punir les laux temoihiti:;. tains Do son cöté, le Sénat, réuni avant la séance dans ses .bureaux, a designé une .commission de 9 memtoes cliargée d'examiner la proposition de loi votéé par la Cilambro et tendant .a ace-order: des pduTOira judiciaires a la commission d'enquèfe Rocliette. La commission d'eniquête sur l'affaifb Kocfflrtle a decide de siéger tous les jours, matin et soir, al'exception du dimanche. La _ conuhissfon a decide de coirimencer das oomain las auditions, sauf A revénir avec les pouvoirs .accrus qu'elle espèfe du bênat,-sur les points oü e.'ile n'aiirait pu obtemr d'abord les precisions et les certitudes nécessaires. La-commission a decide de convoqaiei- defflaui matinML Monis et Caillaux leprocureur Pabrs et M. Bidauilt de ilsle,iwésident de la Cljambro des enpels correctionnelfl --'- EBANCE L'affaire Pcutiioft a la ChainBre Paris, 19.. — M AHjeit Thomas, so'cialiste, _interpelle. sui- les. incidents relatifs a.lusinp Poutiloff, M. Ddleassé assiste ü la séance. M. Albert Thomas ï'appcUe i'om'otion eausée par cette attains. Il estlme que cette emotion aurait dü S'= produire depuis longtemps, car, :dit-il, ü y avait longtemps que des- influences allomandes jouaient a -^intérieur du Conseil d'administration de" cette nsine.. M. Tliomas s'inquiète du jeu d'une di- A Ermiskellen, les gardes de la caserné principale ainsi que celles de la caserne du chateau ont eïé doublóes. ITATJE ïwort traa'ï'tj'ue ü'un savant Naples, 19. — Le professeur Mercalü, directeur de l'Observatoire du Vésuve, a été trouvé mort cartonisé a son domicile, a Naples. Une Ia'mpe a péti-ole avait mis le fb^-si son lit. La nnnveile a cause en ville u'ne BUSSÏE La prêtenduc alliance -. -z:i3S;Si3r-fersitïó.o--stttsEKat"icae Paris, 19. — On mande dë SaintPéters-bourg au Temps .- Les . declarations rapportées par la Novate Vrevüa sont tres commentc'es a SaintPé'tersbourg. Le comte Witte, dont le Credo 'ïut toujours que la paix eiuropéemie lie pouvait êtro assurée que par Lo comte Witte ajouta qu'il était persuade qu'on pouvait réaliséï son idè'ë de, | triple alliance continentale et, par conséquent, l'entente avec l'Angleterre éitait- supeufluo. Mais M. Isvolskv fut d'un avis contraire et conclut avec Londres Taccord que Ton sait. Mainten'ant que nous avons conclu la Triplo Entente, mon idéé a perdu son sens pratique, mais. je raste conyamcu qu'avec Tact'uelle, orientation politique, nous resterons perpétuellement dans Ie vide. La Russie est assise entre deux chaises • étant sur i'extrême bord de celle de la Triple Entente, nous mettons le deux:ème pied sur celle de la Triplice. Parier mamtenant d'une alliance iiusso-franco-al-lemando est chose difficile. Tout mon plan a été détruit par M. Isvosiky qui a donné pas mal d'impedjmenta. Le comte Witte ne -voit pas- la dislocation de 1 Autriche-Hongrie aussi prorihe qua 1 auteur de l'interview de la, Novoïe Vremia et son partage aussi iJacïïe. Cette question est prérnaturée, non réso'lue E,1I» nempêchs pourtant «as un rapprochement francoallemand sur la base de concessions haiuSs aux Alsaciens-Lorrains et quelques sacrifices consentis a l'amóür-propre francais, AUT1ICHE Pour Ie dëveloppement de S'Ai&aïiïe Vienne, 19. — Hier a eu- lieu une assemblee de TAssociation autrichienne pour le déveioippement de l'AJibanie, alaqueile assistait les aichiduchesses Marie-Thérèse et iMarie-Anhoncidae, le comte BerciiToid plu. «ieurs ministres et de nombreuses notabilités. . Le président de l'association, prince de iLichtanstein, dans un long discours a precise de la maniere suivante le but 'de l'association : Nous vouilons aider le gouvernement qui a fait an Albanië une politique juste. Nous voulons veilier la ce oue la politique commonoée soit poursuiviê avec ténacité. de fagon -a ce que fes grands sacrifices dejia accomplis ne Taient pas été en yam. Neus voulons aider nos producteurs a gagner sur le marché une influence réeHe I ^ fautpasonblier que lorsqu'on possode un marché commeTAlbanie on y jouit -aussi de la sympathiepolitique et ceüe-ci n est pas sons valeur quand elle vient d'un | ■Penple brave, épris -d'indépendanceypret 1 .ajéfendre son territoire et la cöte de l'Adriatique contre toute agression. TURO.UTE Les rëformes Constantinople, 19. - Haïdar-Bey, premier président, de la cour . de cassation,! est nommé oheif du département des Fetvas, subord'onné a la première section de ETATSHJSIS Un.eKiVorcc dbjn&atioin:'>cl Paris, 19. —- On maaide de New-York au ■ Temps : I , La Cour suprème du Rhode-Island vient de prononcer lê öivofté eiiïre'M: Robert Goeiet, te iw« •■Èa.i-Jooillionna.ire ■ et 'yachtniah ncvvyörkais, frêrêtie la duchèssa •de Roxburghe, et ,Mta.3 £lsie-Wihelen Go'e- let qu'il avait épousée en 1S05. Ce mariage 'fit a Tépoque sensation dans l'aristocratie dorée de New-York, j Paris, 19. — Le Sénat a continue cet après-midi la discussion de Timpöt sur Ie revenu. Il a aÜopté, par 158 'voix contre 14, conformément a l'avis de la commission et malgré l'intervantion de M. iRenoult, ministre des finances, un amendement de M. Lintilhac, disjoïgnant le titre 3 du proiet d'imipöt sur le revenu. Ce titre 3 lest relatii a- Timipöt general sur le revenu. Le Sénat a adopté un autre amendement de M. Lintilhac disant oue le titre 2 da la loi sera appniqué le Ier -X- Paris, 19. — La commission de la- réiorme juidiciaiie a repoussé la proposition de M'. I^erolle tendant A punir le faux tém'piJgnage commis devant le juge d'instruc'tion'. 'La commission sénatoriale chargée d'exammer la proposition relative aux pouvoirs judiciaires de la commission d'enmiête a élu M. RJbot président , M. Bienvehü-Martin a declare qu'il aciceptait de limiter les pouvoirs judiciaires 'a condition que la commission ne puisso contramdre les témoins è comporattre et punir le faux témoignage. l'adre Londres; 19. — Chambre d'es Communes. — M. Bonar Lawe, chef de l'oppösition, depose, au milieu des vives acclamations, is partisans, unjordre-du-jour de oen-. gouvernement. Il de- mande a la Chambre de condamner le gouvemetment pour la politique qu'il a suivie relativement au hill..du home rule et pour Jffle qu'il projette de suivre a ce sujet 11 fait rossortir la situation dans laqueile se trpuve rarmfe. Il dit que s'il s'agit de desordres purement locaux, Tai-mée oW-1racertaihemeiit aux ordres du gouvernement, maïs qu'il s'agisse en réalité' d'une guerre civile, alors . les soldats ne seront plus,- comme les unibnistes eux-mêmés, que des citoyehs. I M. Asquith répond : Je reconnois la moderation. dont est cnvpreint le discours' de M. Bonar Lawe, mais il profeste vivemenT con;re les theories éniises au-sul et de Tarmee. M. Asquith demande : Si on avait recours a un referendum populaire, anprou' vë :par le gouvernement, en rèsmltêfait-il pour lui l'autorisation d'employer la förce ipoiir conlraindre FUÏster a se soumettre au ■home rule ? Il prehd note ó*e la proposition de M. Boaar Lawe. et demande si l'UIster accepterail le referendum ? Sir. Edward' Carson réplique : que M. Asquith fatsse une offre ferme et ie rópond-Eoi. . M. Asquith répond : Le gouvernement ne se. deportira pas de son projet de home rule, et canseüle ■&, la Öhambrè de rafléchir sérieusemont, avant de se prononcer contre ;ie projet. Au moment oü M, Deslin se léve pour répondre ta sir Carson, la Chambre est en proie a une vive agitation. M, Deslin declare : M. Carson lui-même est partisan du home rule. Sir Carson dit : C'est un menson'ge infame. (Tumulte). Le speaker prie M. Carson de retirer 1'eX'pression. — Eh bien I répond cel-ui-ci : Je dirai que c'est une contre-vérité de propos délibéré. Le tumulte recommence. t.o budget do Ia mqurino Le 'had'get de la marine a été expédié mercrodi, entre 5 lh. 30 et 7 h. 45, en cinq : secs ou. ia peu pa-cs. . C'est M. Biamman qui a ouvert le debat en nisaht conhaitre les conclusions de sc-n rapport. 31 n'y avait pius que treize deputes présenté.-Aüèsi lé rapporteur s'est-il contenté de lijre sc-n discours a voix discrete, comene' s'il était dans son cabinet de travail. Vers six heüres, spectacle -peu ordinaire, ■ •l'ai&semiiléo' 3re'st':aü--g5néntée'de deux^ó^p-u-" tés, venant Kies couloirs. Dans les tribunes, les ourieux. :ne pouvaient en croire leuis y'óilx éba'his ! Mais biêntöt l'heure fatidi-iqus du diner étant venue, les quinze n'é;taïent -püüs ique huit. M. Nerihckx pr&idait. mais M- SchcJ■ 1-aert,- düvoué, échangeait des idees avec M-. jSègers au- banc des minis tres-, désiréux d'autamenteir d'une unite cette. imposante reunion. ' ' Lo diacouró prononcé par M. Ségers, qui oontenait. des renseigne-m-è'nts interessants, a été débité devant les 'banquettes. A gauche, il n'y avait plus que MM. Lemonnier, Buyl, Camflle Huysmoüs et Dembion, C'est dans ces cdndiitioiis qua été examine Tun de rios ibudgéts las plus knioór' tants. Si ce n'est pas encore la fin du paiIe-inöntarisnie, il faut raconnaïtre qtieca y ret^emWe. ' j- H.e debit du pain La proposition da1 ,, J de M, de Pontt.ière, relative au debit dit- pain, a été. adoptée par la section centrale sous l£i- -réserve que ïaloime sera a-ppliquée que dans les com•munes• qiui ont déiia regiementé ou qui voudront regiem enter dans la suite le débii ;du pain. ■ Jü'le a done été amendöè dams ce sens. I La voiture ou la boutique de tout dióbitant depain sera pourvue d'une balance jreglefnentaire et des poids nécessaires 'dans Pes 'étenffiunes ayant an reglement cdéquat -d la legislation. A toute requisition d'un acheteur, dans ces \ titles óu'''viltegev le poids du pain de ménage, 'ainsi que le pain pour clhevaux,ïïèra' 'VéMfiéi;''^ |: 'Xp.prix par kilogramme de ces pains se- [.ra. jnj^ï^élsux- V[n ,fevrfe,au. nlhioé-dans un cnidroit" appaföni de la vitrine ou do la |Voiture. Las pains ne pourront être livrés que s'ils •pèsent a '5 p. c. prés au demi-kilogramme' ou lë multiple. A'icun rnembre de l'oppösition ne faisoit partie, de la section centrale. Notro flc-tto ; Deux credits avaient été déposés aai budget de la marine,. Tun pour Taoquisition [d'un -navire destine a Técolo des mousses, 60,000 .francs — (premier subside) — l'autre pour l'achat de deux bateaux transbordeurs .pouir le. service de passace entre Anvers et la ïcète de Flandre, 150,000 francs. . ; Ils ont été svapprimés au Qefnicr miomönt,| les aicquisitions prévues ne devant être effectoées qu'en 1Q15. Par contre, on a dü augmenter de 307,400 francs le crédit, reclame pour le paquebot' Princesse Elisabeth. On dotera le navire de chaudières Lc repos du dimancho Le prójet do loi sur le repos du dimancihe des cleres et commis de notaires, avoués et hiiissiers, n'a soulevé aucune' observation en sections, toutes l'ont adopté. Il donne satisfaction a des reclamations déjè, anciennes de la part des cleres de notaires. On croit que le projet sera adopté avant la fin de la session. Il sera interdit dès lors aux notaires, avoués et huissiers' d'employer au travail les dimaEches et jours fériés, des cleres ou commis,- è.Te^eentyiqn de ceux qui appartiendraient a la familie et habïteraient .avec elle. La discussion budg;etalre D'après le tableau du bureau, le budget de Tintéri&ur doit être discuté les mercredi 25 et jeudi 26 et le budget de Ia guerre le vendredi 27. Sans méconnaitre l'importance du budget de M. Berryei', on doit constater qu'il le cède a celui de VI. de Broqueville. Si l'on accordait au premier une séance ét au second deux, ce seroit logique et raü êonnable, puisqu'une tres importante interpellation est joints is la discussion du budget do la guerre. M. de 'Broqueville doit continuer son discours, M.; Masson répondre, d'autres orateurs intervenir. L'on roconnaStra que deux soancos sont nécessaires, vu le nombre des questions soulevées, le patriotisme alarmé et los Solutions a ontrevoir. Le cas du general De On assure, dans les milieux militaries, taiè ce ne sont pas les incidents d'avanthiei"la 'la Chambro qui auraient dicté cette decision... Le general De Ceuninck aurait rosolu, depuis quelque temps déja, dèsoHi-citer cette mise d la retraite. cstuaiantms Las incfdenïs öe Louvain line delegation d'étudiants a été recue , „Taprès-midiParMS'" Ladeuze, reeteur de 1 Université, pour lui présenter les reyendications des protestatairês.' Le rec'teui- leur a promis que si le calme ïtenaissait inunédiatemenfc, les-'étudiants ne seraiept pas inquiétés par les autorités académiques au sujet des incidents de mardi et de mercredi. Il a admis aussi la revendication des étudiants tendante « a écarter tout soupcon d'arbitraire dans la jnridiction vicerectorale », tout en affirmant qu'il n'y a pas eu d'arbitraire dans Ie ptassé.,., I.e3 étudiants demandaient aussi « a passer sous un vico-rectorat moins rigide ». C'était i-ndirectement demander la démission de Mgr Van Cauwenbergh. Sous ce rapport, Ia réponse du reeteur a été catégoriquement -negativo « La,clause de Mgr Van Cauwenbergh, a-til dit, est la mien- Reparations judiciaires *3 francs informations financièree »3 francs Avis de sóciétésupéL $&£,30 cent Emissions. '^;^: , | ,' »l franc KIÈDAOÏÏOIÏ KÉLÉPHONE Sff Quant a la demande de representation des étudiants au conseil rectoral ou au conseil disciplinaire, le reeteur a declare qu'il ji'en seriait jamais ' -, Nous avons dit que ce oiuffre était insufjhsant, attendu que pour 1917, il nous faudra possèder 500 lieutenants et souslieute-uants de ces deux armes et que nous en avons a peme la moitié. Il serait done nécessaire de recruter, pendant chacune des années qui vont sürere; -80 oifceiersen plus du nombre normal* de vacamces laissées par i'avancement, les décès et les demissions. Or, autrefois, quand il y avait 200" capitaines d'artillerie et 75 capitaines du' genie, il y avail, en moyenne, 18 places d'e ce' grade a Tartillerie, 7 au génie, dues a l'avancemeht normal. Avec les nouveaux effectifs, il y en aura proportioiinellement, 37. D autre part, TexpBHi'ence próuve 'que, sur 101) jeunes gens admis a Técó-l'e mii-j taire, il en reste au maximum 60 au moment oü ces jeunes gens arrivent en ordre 'd'etrenommés capitaines. Dë sorté que le recrutemeiit normal üev-rait ètre de 37 muitiplié par 10 sixièmes, ou 61. Pour parer aux besoins extraordinaires, -il- fauaraft, pendant 3 ans, créer 141 souslieutenants d'ai'mes spéciales. Oü irai-on les ch'ercher ? 11 n'est pas passable de sohger a recruter 80 crfücicrs- d'artillerie et du génie par les cadres. Ceux-ci sont a peu pres épuisés. 11 faut done, d'abord, que le oniffre de 60 admissions a Têcoie militaire soit portê a '100. ■ 11 faut ensuite- que les . examens d'.entrêe soient monés de telle maniere que l'on pulsse admettre les cent meilleürs candidats. Ponr cela, il faut reformer la mentalité des examinateurs. de cette école, restée t>eq.ucoup trop théorique, et ou règne encore un esprit vieux jeu qui- n!est pas conioririe aux? 'idees actuelles. .ue cas éïhèaiit, un.ipetit nettoyage ne ferait nas de tort. :. On salt, comment les cnoses se passentujj 1 examen d'ehtrêe est>su^jdivisé en deux sétilcs : une série littéraire, et une série niatnématiquo. Les candidats qui n'obtienJient pas un quantum déierminé dans-cha.l cune des branches de la série littéraire, (fiv nc 3 is, flania-nd, Jiistoire, géographie), sont définitivement écartés. Après une première selection, il s'en produit une seconde dans les branches mathématiques, oü il faiut obtenir50 p. o des points dans l'ensemble. Eniin le classement délinitif s'opère sur les deux séries considér-êes comme ayant Ia oiii&me , im-portance. Le programme des examens, comme tout programme qui se respecte.est bourré d inutiiités et.comprendl pour les 9 dixièmes, des matieres exigeant .uniquement la mèmoire. On le renfoi-ce chaque annëe sans jamais-, en éliminer. les inutilités. inline Loea Il en résulte que de nombreux candidats, tres capables, sont éliminés pance tque, suimenés, ils ont eu une défaillance et ne se sont pas rappelês, en temps opportun, la généalogie de Clovis ou les ruisselets de l'Amérique du Nord ! Ces ex-cellents elementsmentsse rabattent sur nos universitès et Ideviennent ultérieurement de brillants ingénieurs. Cela se voit tous les jours. Va-t-on encore longtemps écarter de bons .candidats pour un tnalencontrêux faux pas au moment des examens ? 11 faut que cela cesse. LA JOURNEE Vendredi .80 mars. 79e St-Joachim. Lever du soleil, 5.47, eoucher 47 bi Lever de la lune, 3.43, eoucher, 40M QONFERENC-ES „ ^le , académique de l'Université. --* t/^ ''-. conférence par M. M. Bro-uha Sujet:La-protection des mire" tSTmula - THEATRE» Cari^ïA^lsienne* ?"* 1 L* RêTOde --Theatre du Gymnase, Robe Rouge. Un remede ? Il y en a cent. Nous en offrirons un gratis a monsieur Kidedtroa. jour de Vannée, 4 Nous voudrions que les candidats qui ont obtenu la moitié des points sur i'ensemble des matieres de la partie littéraire et qui sont, actuellement, evinces parce qu'ils n'ont pas obtenu Ia cote dite d'exciiusion dans Tune ou l'autre branche, soient admis a prendre part a Texamen matliématiqüe.,.-'; A S i/4 h., La est S'ils se el'assent dans Tensemhle, ils seront admis a l'école, sous réserve de subir avec succes, au moment de Touverture des cours, un nouvel examen sur la branche littéraire qui aura. motive leur exclusion sous le régime actuel. Pavilion do Flora. ~- A 8 h Titinn bizèe,ret>ue. } Theatre de la Renaissance — A 8 f 12 h et TunS,?* j«? ?,' pIeinledosd« Margo'l e' Un tout petit Voyage . ihéati-e communal wallon. — a 8 h d!n vc,u^!r;t1™?4" va\lcs*»<*W; rmaiss"?F

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