Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 23 Janvrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5717m04w46/
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Vendredi 23 Janvier 191* UN NUMERO CINQ CENTIMES Vendredi 23 Janvier 1914 Franco en Belgique Un an : 15 x » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an " 22 ir. » Union postale * 32 fr, On s'aborinfau bureau du journal et dans tous les bureaux de posie. administration TÉLÉPHONE S67 JOURNAL DE LIÉGE FEUIftLE POLITIQUE, LITTÊHAiBE ET -CGNENEERCfÂLE. - FONDEE m 1784 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA S AU YEN 1ÈRE, 25 Annonces , ia ligne, 26 cent Réciames. « , . „ » 40 cent Faits divers. . . . » î franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés :• pe«e «s» 30 cent Émissions, 1 frane RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 ÉTRANGER ~ HOLLANDE La grande duchesse de Luxembourg à La Haye La Haye, 22. — Après- avoir fait une promenade en voiture 'à Scheveningue, la rei-ne .Wïlhelmine al la grande-duchesse de Luxembourg ont visité le Palais de la 1 aix dont toutes les salles étaient brillamment illuminées. . , , \ 3 l/fi heures, La grande duchesse a quitté La Haye. Elle .a été conduite par la Heine à la gare où elle fut saluee, au nom de la reine-mère, par le jonkheer de Ranitz, son grand-maître des cérémonies, qui lui a offert des fleurs. * Devant la gare, une compagnie du régiment des chasseurs rendait les honneurs. La grande duchesse paraissait visiblement émue de la brillante réception qui lui a été laite en Hollande. La grâce cft la 'bonne humeur de la jeune grande duchesse n'ont pas laissé de faire sur la population de La Haye l'impression la plus agréable. F 11 AN CE Les funëraUios ce iVi.de Pressens© Paris, 22. — Les funérailles de M. Francis de Pressensé ont eu lieu ce matin, en présence d'une afi'luence considérable appartenant aux divers groupements île la Ligue des Droits de l'Homme ainsi qu'aux partis socialiste, syndicaliste, etc. On remarquait dans l'assistance MM. Jaurès, Vaillant, Hyacinthe Loyson, Alfred Drey-îus, Joseph Reinach, etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse.I Les funérailles du général Picquart A la suite de l'intervention personnelle de i M. Doumergue, président du conseil, auprès. des membres de la famille du général Picquart, et devant la volonté exprimée par le parlement, ceux-ci ont consenti à ce que les obsèques de l'ancien ministre aient lieu aux frais de l'Etat. Ces obsèques auront lieu vendiredi. Selon l'Homme Libre, les obsèques aux irais de l'Etat du général Picquart seront célébrées samedi et non vendredi. Les héritiers n'y assisteront pas. La baronne de Vaughati manque tomber à la mer Beaulieu-sûr-Mer, 2?. — Un incident assez émouvant j a. manqué aujourd'hui un vol que la baronne de Vaughan faisait avec un de ses enfants,; comme nàssagérs, dans l'hydroacro plane de l'aviateur M-aicon. j Maicon avait déjà volé plusieurs fois au . dessus dô la mer pendant la journée, cm- 1 portant avec lui différents passagers. Il fai- : sait son dernier vol de l'après-midi, avec la baronne de Vaug-han et un vie ses enfants, quand, au moment où T11 y dro aéroplane quittait l'eau, un de ses flotteurs vint frapper la crête d'urje vogue. Le choc brisa un dies soutiens du flotteur, qui sauta en l'air et vint en contact avec' l'hélice -dont les pales furent brisées. Cet accident dérangea la stabilité de l'appareil, qui retomba en arrière, dans la mer. Un canot automobile de la Réserve se porta aussitôt au secours de l'aviateur et de ses passagers, qui furent ramenés sur la rive. ALLEMAGNE Le siècle de reiectricité Une conférence donnée par le professeur G. Klingenberg à ' Association électrotech-nique de Berlin, nous donne quelques renseignements intéressants au sujet du développement de la production et de la consommation de l'élcctricitc' dans les trois grands centres de Berlin, de Londres et de iMcagb. A Berlin, le capital immobilisé atteint 2060 millions de francs pour une consommation annuelle de 216 millions de kwh. A Londres, le capital immobilisé est de 7C0 millions do francs, pour BK) millions de kwh. annuels. A Chicago, le capital n'est que de 357 millions de francs pour une consommation annuelle de 040 millions de kwh. La consommation par tète d'habitant est de 105 kwh. à Berlin, de 149 à Londres, de 291 à Chicago. Le prix de vente moyen est de 20.2 centimes par kwh. à Berlin, de 24.9 à Londres, de 1>1.5 à Chicago. A Berlin et à Chicago, l'alimentation est assurée par 6 grandes stations centrales, à. Londres par 64 stations. La conclusion du professeur Klingenberg est qu'il y a -avantage à assurer l'alimentation d'une ville par une station lointaine disposant, de combustible à bon marché, que par des stations urbaines où les frais $e production sont élevés. ke§ incidents de savertie Berlin, 22. — L'abbé Delsor et le centre alsacien ont déposé la proposition suivante au Reichstag : « Etant donné : 1. le conflit qui s'est élevé entre l'administration militaire et l'administration civile par suite de l'attitude du colonel von Reutter ; 2. les divergences d'opinion entre la justice militaire et les fonctionnaires militaires d'une part et le sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur dans le ministère de l'Alsace-Lorraine d'au-iV.e pçrt. au sujet de la validité de l'ordre du cab'ineV militaire de 1820 en Alsace-Lorraine ; 3. les dangers qui pour la sécurité publique, peur l'exercice de la justice ainsi que pour la liberté personnelle des citoyens de ces incertitudes juridiques, incertitudes d'autant plus grandes Que l-S groupes bavaroises en garnison en Alsace-Lorraine ont d'autres instructions ; » Le Reichstag prié le chamelier de déposer dans le plus bref délai im projet de loi réglant d'une façon unitaire pour l'empire allemand les fonctions de la force année, de façon à établir ce point de vue juridique qu'en aucun cas l'armée ne peut itvà' ûfllBjoyée à des besognes de police sans une réquisition des fonctionnaires civils. » Le nouveau gouvernement d'Alsace-LprraJfis Strasbourg, 22. — Certaines feuilles an nonçaient hier un changement de gouver nement en Alsace-Lorraine. Ce bruit a eti démenti par une note officieuse. ' La Neue Zcitung croit pouvoir annonce: ce matin que le nouveau, gouvernement ser; composé des personnalités suivantes : Le .général a on Heinirgen, dit von Huene eùjuj/l qndant le 14e corps, conune statthaJ ter. Le igjénéraj Puttl» ai^er. secrétaire d'JSta» M. Paul Gemmingen, président 8.pfcugl 4 la Lorraine, sous-secrétaire d'Etat ;à ri11 térieur. M. Molitor. sénateur et président de i Cour d'appel, sous-secrétaire d'Etat à 1 justice. Strasbourg, 22. — Dans son édition de cet après-midi, la Slrasburger Post, dans une note d'allure officieuse .affirme qu'aucune décision au sujet d'un changement de gouvernement ou de différents membres du gouvernement actuel n'a encore été prise. ANGLETERRE Le sous-marin « A-7 » est enfin retrouvé Londres, 2il. — L'ord're qu'avait donné l'amirauté anglaise en ces termes : » Il faut retrouver l'A-? » a été exécuté cet après-midi à 4 1/2 heures par le petit navire Pigmy. Les recherches avaient recommencé ce matin avec plus d'andeur que jamais, et on avait même envoyé deux hydroaéroplanes voler au-dessus de la baie dans l'espoir que les aviateurs qui le montaient pourraient apeilcevoir la lugubre épave, malgré la grande profondeur à laquelle elle devait se trouver. Vers trois heures, l'équipage du Piomy observa qu'une très grande quantité de pétrole recouvrait la surface de la mer 'à un certain" endroit. Le navire stoppa. Un scaphandrier fut envoyé au fond et, quelques minutes après, il remontait, annonçant crue le pétrole venait de l'A-7. Il avait vu l'infortuné sous-marin par 23 brasses de profondeur. (La brasse' vaut 1 m. S2). Le bateau de sauvetage « ;n'P 94 », pourvu des appareils les plus perfectionnés pour le relèvement des sous-marin s coulés, commencera demain matin les travaux nécessaires au repêchage de l'A-7. Mais on n'est rien .inoins que certain du succès, en raison de. la profondeur où se trouve le soug-marijhi . ITALIE La question albanaise Rome, 22. — Les attitudes respectives de l'Italie et de l'Autriche dans la question albanaise font, dans les milieux politiques l'objet de commentaires variés. L'incertitude. qui règne à ce sujet se traduit par des commentaires de presse. Certain^ journaux affirment tous les'jours l'union étroite entre i'Italie et l'Autriche en ce qui concerné la signification et leS clauses des décisions relatives aiux» confins albanais. l'emprunt, albanais et l'installation du prince de Wied. D'autres journaux font appel à cette même union et relèvent la nécessité d'une parfaite entente entre l'Italie et l'Autriche. Le Corriere délia Sera, au contraire, dans une note fort commentée, signale les divergences Halo-autrichiennes notamment en ce qui concerne une .petite bande iu territoire de i'Epire que l'tlalie consentirait à laisser à la Grèce. Ce journal reproche à l'Autriche sa tendance gehérale à l'intransigeance. La visite de M. Venîzclos Rome, 22. — Une note officieuse «lit que la teneur des entretiens qu'a eus a Rome. M. Venizelos est tenue frigo i jreusem en t se Crète et que les renseignements publiés à ce sujet-■ par plusieurs journaux «-ont inexacts.RUSSIE Une allocution du tsar Saint-Pétersbourg, 22. — Les représentants de toutes les provinces laisses ayant une administration locale et autonome ont été reçus aujourd'hui par le tsar au Palais d'hiver et ils ont présenté au souverain, là l'occasion du jubilé dés zemstvos, une adresse dans laquelle ils expriment leur loyalisme. Dans sa réponse, le tsar a dit qu'il était fermement convaincu que l'œuvre, entreprise dans un esprit d'étroite collaboration avec son gouvernement, s'inspirerait, se pénétrerait des innombrables besoins locaux de son peuple et du -bien-être de celui-ci. Il a ajouté que l'étude attentive des besoins locaux était la condition principale diu développement de l'empire. En terminant, le souverain a exposé les grandes lignes do l'avenir de la Russie, tel qu'il le prévoit. « Je vois nettement, a-t-il dit, une Russie calme, saine, fidèle à ses traditions historiques, heureuse dans l'amour de ses fils re-« connaissants et fière de leur dévouement j sans borne pour le trône. » Ces paroles ont été accueillies par une explosion d'enthousiasme, dont retentirent tous les échos du palais, silencieux depuis l'ouverture triomphalei de la première Douma. BALKANS Los préparatifs pour recevoir le prince de- Wied Rome, 22. — Les préparatifs battent leur plein à Durazzo, pour l'arrivée du prince ! de Wied; On a commence à établir dans les rues un service de voirie et d'éclairage qui, jusqu'à prisent, faisait complètement défaut. On travaille aussi à embellir et à meubler le palais d'Essad picha, où logera le prince de Wied. D'après les bruits qui courent, celui-ci serait attendu le 26 ! courant à Brindisi, où il s'embarquera pour J l'Albanie. Il est certain toutefois crue le i prince ne partira, pas avant que les puis-I sapices lui aient donné satisfaction au guget 1 de l'emprunt n,'binai s, qui sera de 75 mil-| lions, et dont le princ© recevra Immédiatement 20 millions. Trois membres «iu gouvernement provisoire albanais viennent de débarquer à Bari ; ils assurent que leur voyage en Italie n'a aucune (portée politique : l'un d'eux -ge remd en Egypte : les deux ailles, le ministre de l'agriculture et le ministre des travaux publics, vonl faire un court séjour à Lucqùes. La question des îles Rome, 22. • - On considère ici que la Turquie ia.it traîner les négociations avec l'Italie pour laisser à .cette dernière puissance le soin do garder les îles du Dodécanès( pendant la guerre que la Turquie prépari contre la Grèce afin de limiter ainsi h champ d'action de la Grèce dans la me] Egéo. Berlin. 22. — Les journaux annoncen que la Porte négocie avec l'Italie en vu< cîe céder ; à celle-ci l'île de Stampalia ei échange de quatre1 destroyers et de ïrojî avisos. j.C3 milieux diplomatiques berJinoi: ne cenfirmep.t ni n'infirment cette informa [ tion. On assure d'ailluiîiv;. qpe la qpestioi ! des îles devant être résolue par les puis saiices urç tel accord ne pourrait être con clu par une négociation isolée entre l'Itali 1 et la Turquie. BULGARIE Les relations serbo-bulgares Sofia, §1. — f,o président du copsei] n'aj î tend que la publication à Athènes de l'an* - nistie générale dont doivent ibénéfiçier tou les Bulgares iencoro refeiius prisonnier i pour prendirq une mesure analogue. Les rc i lotions diplomatiques- reprendront aussi'tc entre los doux pays. GRECE Incident gréco-bulgare Athènes, 22. — Le Pat ris relate, suivanl des renseignements de Salonique qu'il dii tenir de source officieuse, qu'un incidem s'est produit près du poste d'Oxilar, sur lu frontière greco-bulgare, entre les membres de la commission militaire mixte relativement au placement des bornes-frontière. Le colonel grec provoqué par les Bulgares a donné l'ordre à ses soldats de mettre baïonnette au canon. L'incident, selon le Patris, a été causé par une phrase de l'officier, bulgare qui aurait critiqué la conduite de l'armée grecque au sujet de l'emplacement des bornes et aurait déclaré que le placement des bornes serait changé dans trois mois. L'officier grec aurait répondu : Nous avons pu vous connaître, il y a quelques mois, mais nous pouvons encore vous donner une leçon. » Cet incident a provoqué de l'effervescence dans la garnison grecque qui, renforcée, a pris une attitude offensive. Cette effervescence a duré jusqu'à ce que, tard dans la soirée, un inspecteur supérieur bulgare se soit rendu au poste grec pour donner des explications suffisantes et exprimer des regrets. Le lendemain, une nouvelle et vive discussion s'est produite, les Bulgares ayant refusé de signer le protocole qui avait été arrêté la veille. Les officiers grecs se sont retirés dans l'espoir d'arriver à une entente. La commission a été dissoute et les membres vont rentrer à Athènes. AUSTRALIE Les éruptions volcaniquss à, Ambrym Sidiney, 21. — De nouvelles et violentes éruptions ont eu lieu, le 1er janvier, à Ambrym. 100 indigènes se sont trouvés entourés pair des torrents de lave en fusion. Les officiers d'un vapeur arrivé des Nouvelles-Hébrides, qui, le mois passé, ont assisté à cette éruptio-n, déclarent <;ue des fumées continuent à s'élever des îles Paa-ma et Lafevi et causent de nouvelles inquiétudes.Quant a l'île d'Ambrym, elle .semble avoir changé de position. Le terrain de l'hôpital divisionnaire est sous la mer, à 13 brasses de profondeur, tandis que l'on voit une ligne de collines à um endroit où il n'y avait auparavant que la mer. Le fonctionnaire principal de l'île d'Ambrym dit que, lors de l'éruption, des gerbes de flammes jaillirent des montagnes. Cela commença par une montagne ; puis, l'une après l'autre, les momitagnes ^e cou-vriirent de colonnes de fumée ; enfin il y en eut dix lançant des forrents de lave en fusion. Aucune panique ne se produisit parmi les 2.500 indigènes des régions directement menacées. Là plupart purent être dirigés sur Maiiokaia, sitan'e à 12 milles plus loin. NAanirioihs,-. plus d'une centaine d'hommes périrent. Loev -volcans restèrent, en érupttp?ï pendant qu'ob.' embarquait les réfugiés, dont quelques-uns périrent dans la lave incandescente. Le vent chassa les embarcations, et d'autres indigènes furent noyés ou brûlés. Des naissons et des tortues icuillis flottaient à la surface de la mer. Parise, 22. — Le Sénat a continué aujourd'hui la discussion de l'impôt sur le revenu.M. ci'Estournelles a critiqué longuement le projet du gouvernement. Londres, 22. — Le conseil de cabinot tenu aujourd'hui pour examiner le budget de la marine a duré plus de deux heures. A la sortie, 0»iM. Lloyd George et Winston Churchill ont fait route eÀsemble le long de la rue White Hall. Berlin, 22. — Selon lo Journal de Berlin de miai, le prince de Wied quittera 'Pots-dam le 28 janvier, se rendant 'à Trieste, d'où il s'eanOarquera pour Durazzo proèa5-blement à bord d'un navire de guerre allemand,•X- Sftint-^étQrstQurg-, §2. A l'occasion de l'anniversaire des manifestations de 1905 un très grand nombre d'ouvriers ^e sont mis en grève ce matin dans le quartier manu fa cbu rie r de la capitale. Les ouvriers de plusieurs fabriques de Riga ont aussi suspendu le travail pour la même raison. ■ft Constantlnole, 22, — On parle d'un nouveau remaniement ministériel, Djemal pacha passerait des travaux publics à la marine et serait remplacé par Fethi bey, ministre plénipotentiaire à Sofia. Oskan bey, ministre des postes, serait remplacé par Haladjiàn. Les ministres de l'instruction publique et de la justice démissionneraient. Leurs successeurs ne sont pas encore désignés, # Sofia, 22, — La Cour suprême a fixé au 19 février l'ouverture du procès contre les anciens ministres stamboulovistes. -x- Valona, 22. — Aujourd'hui a commencé, sous la présidence du colonel Dewçcr, le procès intenté à Bekir-Aga et à ses 27 complices. Le hiuiis clos a été orononcé. De sévères mesures de précaution ont été prises. •X- Lisbonne, §£. — La grève est considérée comme terminée a la compagnie des die. anins de fer du Nord. Une centaine de che minots seulement ne se sont pas présentés i pour prendre leur service. Le service des i trains ost redevenu normal. Les grèvet partielles ssont également, terminées. Tous les journaux ont paru ce matin. : -X* ; New-York, 22. — Une dépèche de Mexic( i au ministère de la guerre annonce que le: i rebelles qui essayaient dç s'emparer tV s Cuew.-avaca ont été battus par les fédé : raux. 1 Les rebelles auraient perdu 7.000 hom - (mes. * 2 Port-au-Prince, 21. — Les insur,gés se son emparés, du Cap Haïtien où ils ont orga nisé un comité qui assure le maintien d< l'ordre. Un bàtimont de guerre américain doit ar river incessamnient dans ce port. Le clpyen du corps diplomatique a reçi - du président de la République l'assurant s que toutes les mesures seront prises pou s sauvegarder la sécurité publique 'à Bor Iau Prince. ^La noiiivélle Çhàmibre doit se réunir' 1 25 janvier en session extraordinaire. TaillaMes et Corvéables grm Bonne foi cSôrîcaïe Nous nous faisons un véritable plaisir de mettre sous les yeuxi de nos lecteurs le texte complet, de l'article par lequel la Gazette de Liège cherche à faire croire qu'elle a répondu à -notre démonstration de mardi. Ceux qui prendront la peine de rapprocher les deux articles, constatant que le défenseur du Ministère de lia Eftche nationale se dérobe sur- toute la ligne : il laisse soigneusement ignorer à -ses lecteurs la démonstration/ que nous avons faite de la duplicité de iM. Levie, secondé, par M.1 Ber-ryer, dans l'exécution des trucs destinés à mettre à charge des sociétés anonymes non seulement la réduction éventuelle du produit des additionnels- provinciaux sur les ibériéfices de s sociétés, m ais aussi une bonne -part du déficit des additionnels provinciaux sur les .automobiles, que le législateur a , entendu mettre à charge de l'Etat. La Gazette de Liège s'imagine que les , injures, remplacent les arguments : ce sys- , tèrne no peut réussir qu'avec des lecteurs ( auxquels il est interdit de lire les répliques d'un contradicteur dont on dénature systématiquement l'argumentation. Le journalisme, compris de cette façon, ost bien l'un des métiers le® plus écœurants que l'on puisse imaginer. Voici le dernier échantillon du savoir faire de la Gazette dans cet art spécial : Les trophées de Miltiade troublaient le sommeil de Thémistoele. Des soucis assurément moins nobles agitent le bouillant Gobert qui pontifie dans le Journal de Liège. Qui disait donc Que pour un libéral rien n'était plus sacré et plus intangible que... sa bourse ? C'est dans cette mentalité spéciale qu faut sans doute chercher l'explication de l'indignation comique fui transporte nôtre peu joyeux compère contre nos ministres coupables, à ses yeux, de vouloir assurer la loyale application des dispositions légales qui ont pour but cle sauvegarder, en matière fiscalef le$ droits acquis des provinces et des communes. Comme on pouvait te prévoirt l'argentier... en herbes du Journal ne parvient pas à digérer la petite leçon de droit fiscal que noire collaborateur lui a servie. A nos arguments de droit basés, notamment, sur les prescriptions des articles 9 -et 1S de la loi du 1er septembre 1913, il s'abs. tient prudemment de répondre et pour cause... La loi !... il n'en a cure... dès qu'elle dérange le moins du monde ses petits calculs ou heurte tant soit peu/ies intérêts égoïstes. il est bien plus commode de filer par la tangente et d'attribuér à ses adversaires des intentions machiavéliques qui — est-il besoin de le dire ? — ue sont que le produit d'une imagination aussi fantaisiste qu'échauHèe. Oh ! le bouc émissaire ce n'est j)lu's l'honorable M. Berryer. CelUirci, qu'on accàblail des imputations les pliu»malvcUlantçst est devenu du jour au le7ine^mïrutan'c cmuihe. neige ; ce qui prouve la valeur des appré-. dations du iunalique bonhomme. Il a sufjl que nous lui révélions que c'était le département des Finances, et non celui de l'Intérieur, qui avait conseillé à la province de Liège à titre d'essai le chiffré de G0 additionnels pour qu'flussitôt il [ôcke tierryçr pour Levie et qu'il administre à ce dernier un savqn d'in\por(ançe. Et que reproche-t-il donc à ce pauvre Ministre ? Mais tout simplement ceci : c'est qu'en conseillant à la province de Liège de percevoir G0 additionnels, au lieu de 55, à là taxe établie par la loi du 1er septembre 1913 il n'a cherché, qu'à remplir les caisses de l'Etat ! Vous riez, lecteur, cela vous parait paradoxal et abracadabrant ; le gouvernement catholique suggérant à un conseil provincial radical*$ocialistc une mesure destinée à favoriser les intérêts de sa politique cléricale cl sectaire et — chose inouïe — le conseil provincial acceptant, ces suggestions, votant cette mesure... L.c croira qui voudrai ! En attendant, nous C0mpren07\s que \e< i saisissement provoqué par un tel specUi* de ait tourné les esprits 4 noire pauvre çonf.rçn et nous présentons à sa famille èploréè nos bien sincères condoléances. Jamais, dans notre carrière déjà longue , de journaliste, nous n'avons vu pousser aussi loin la mauvaise foi. Qui donc s'abstient àç répondre, et pour ■ cause, sinon la Gazette de Liège ? j Qui donc ignore systématiquement Tin- j terprotation de l'art". 18 donnée par M, 1 Levie lui-même dans sa circulaire du 30 septembre 1913 § 142 dernier alinéa, dont la Gazette a jugé bon de ne citer que les premières lignes supprimant les dernières qui condamnent sa thèse ? Ces dernières lignes spécifient que les provinces ne pouvaient dépasser pour 1913 et 1914 le maximum légal de 50 additionnels que si leurs anciens additionnels dépassaient 100 p. cent du droit de patente :• or ils étaient de 99 p. cent dans la province de Liège, ce que la Gazette laisse soigneusement ignorer à ses lecteurs. La Gazette confirme que c'est le ministre des finances qui ,aiu mépris de cette circulaire* a suggéré à la province de Liège de porter les additionnels à 60 au lieu des 55 dont elle était disposée à se contenter, mais se garde bien de faire connaître les raisons de cette sollicitude subite pour une administration cartelliste, Elle trouve paradoxal e?t < abracadabrant cîuq nous accusions ce pauvro Ministre d'avoir travaillé de la sorte uniquement pour remplir les caisses de l'Etat. Mais elle se garde soigneusement de souffler mot de l'art. 13 de la loi taxant les automobiles .article qui avait passé inaperçu et que nous avons exhumé au grand ennui de la Gazette elle-même, puisque celle-ci s'abstient absolument de parler de cet art. 13 qui est la base de notre démonstration. lit après avoir- soigneusement ca-; ché ce point essentiel du débat, elle s'écrie triomphalement : le croira qui voudra, Ayant d'être aussi fendant, le jeune Ba~ 1 silo qui opère dans la Gazette de Liège fe-; rait bien de s'informer auprès de M. Berryer des raisons de l'opposition qu'a rencontrée, a.\i sgii} du ministère, la décision du Conseil provincial du Hainaut, décidant • de ristourner aux Sociétés "contribuables l'excédent de.la taxe perçue en 1913 et 1914 aur les sommes perçues en 1912. t Le Conseil .provincial de Liè^e a été - moins clairvoyant, et cela n'est pa§ sqr-î prenant, deyant l'assurance donnée par le Ministre des finances que la prudence . commandait de porter les axiditionneis de 55 à 60 p. cent. 11 n'a pu se douter, évi-1 demment, clu bût' de ce conseil intéressé, ï cloutant plus qu'au moment où il a été 1* donné, le gouvernement n'avait pas en-t core suhi l'assaut des automobilistes, et fait connaître l'a fôimule donnant la forge 3 en dbevaux des autos : la province pouvait donc s'imaginer que ce serait elle, et non . le gouvernement qui profiterait de l'exagé i ration des additionnels sur les Société anonymes, tandis que depuis une quinzain de jours, il est hors ae doute que tout l'ex cèdent produit sur les recettes de 1912 ser vira uniquement à décharger le gouverne men' des subsides compensateurs mis à sf charge par l'art. 13 de la loi taxant le: automobiles. Is fecit cui prodest : cela crève les yeuj de tous ceux qui connaissent la question ei nous pouvons être d'autant plus calmes que l'événement permettra de vérifier l'exactitude de nos prévisions • Qui vivra, verra. Revue de la Presse — m in im lu I L'interpellation congolaise donne lieu à des appi éciatxons intéressantes. La Chronique résume en quelques lignes le débat et sa moralité : M. Woeste vient de dire : « M. Brifaut a cherché et réussi à mettre en lumière l'action pernicieuse de la franc-maçonnerie au Congo, et, en co faisant, il a accompli, selon moi, œuvre nationale. » M. de Broqueville vient de dire : « Nous possédons, d'ahordj \des missionnaires.:, dont la tâche ne sera plus entravée ; ensuite dès agents coloniaux... » (sur M. Brifaut) : » Dans cette voie où le conduisait sa conscience, il y est allé de toute sa croyance, de tout son courage et de toute sa bonne foi. (Sur MM. Brifaut et Renkin) : « De part et d'autre, l'âme est restée haute. » c (Ce discours déchaîne, dit l'Analytique, des acclamations et une longue salve d'ap-ploAidissement.)M. Brifaut, lui-même, vient de dire : (( Cette campagne m'a imposé souvent le rôle d'accusateur. Ce rôle, j'entends bien le remplir chaque fois que le besoin s'en fera sentir. M. de Broqueville vient d'ajouter : « Le but de M. Brifaut est le plus élevé qu'on puisse poursuivre en matière coloniale... » M. Hymans conclut : « C'est l'apologie de la délation 1 » Ne retenons que cela aujourd'hui, cela qui vaut mieux, pour la cause libérale, que de longues campagnes : toute la droite s'est levée pour défendre la délation la plus lionteuse, toute lai droite ayant derrière elle • les journaux cléricaux, lesquels ont pour inspirateurs et collaborateurs ces missionnaires, qui ne sont que le cléricalisme pouf exportation. Ainsi, ce défi monstrueux au sens moral atteint tout ce qui touche au cléricalisfe ûelge, qui se trouve ainsi caractérisé par lui-même d'une façon définitive : le parti du mouchard. L'Indépendance juge ainsi le discours de M. de Broqueville : Mi de Broqueville a cru sauver la situation en se déclarant d'accord avec M. Renkin,. maisy en même temps, il a loué, tout ce que l'honorable ministre des colonies avait blâmé. 11 a exprime son "admiration 'pour M. Brifaut ; il a glorifié les missions et les missionnaires ; il a dénoncé l'action de la Franc-Maçonnerie.., Mais il n'a pas dit un mot du tond de la question, de l'objet même do l'interpellation. M. de Broqueville, nous regrettons de devoir le constater, s'est diminué hier ; il s'est ravalé au rang d'un .politicien de village, et nous sommes surpris, pour notre part, que le chef du cabinet, qui sut en d'autres circonstances se mettre au-dessus des haines médiocres et des rancunes odieuses, qui sut parfois s'inspirer d'un véritable esprit national, se soit abaissé ici à une telle besogne. C'est avec infiniment de raison que M. Paul Hymans a pu lui crier qu'il faisait lâpologie de la délation. Après cela, les discours de M. Woeste et de M. Brifaut lui-même n'avaient plus aucune importance. C'est M. de Broqueville qui a donné le ton; c'est, lai qui, en fait, et malgré l'affirmation de leur accord aussitôt démenti par l'ensemble de son discours, a condamné M. Renkin. Comment (Pv>ui-on expliquer que le chef du cabinet, dont on se plaît à vanter l'habileté et le sens politique, se soit résigné à une telle attitude? Il n'y a qu'une explication possible : la nécessité de maintenir quand même et malgré tout une certaine cohésion de la droite ; la nécessité de maintenir le bloc elâibâî, même an prix d'une humiliation et d'une déchéance. La « boutique » cléricale est peut-être sauvée, mais le gouvernement catholique s'est irrémédiablement discrédité. La séance d'hier a permis de se rendre compte du cajractère de la mentalité qui prévaut aujourd'hui d'ans leg milieux dirigeante de ce pays — ot peux qui ont le souci de l'avenir de la nation restent effarés devant l'abîme entrevu. Le Journal de Bruxelles donne won à tout le monde, même à M. Brifauti son ennemi intime. Le morceau est renversant : Qui donc a prétendu qu'il y avait des divisions entre catholiques belges à propos dé la question des missions? 11 n'y en a pas ! Il y a eu des polémiques de presse... querelles de journalistes, vain bruit ; Ne jugez pas d'après elle, jugez d'après ce qui s'est passé mardi ià la Chambre... Les missionnaires se sont plaints de cer-I tains agents coloniaux ; ils ont eu raison. ; Il s'est produit à ce propos quelques échanges de vues entre eux et le ministre des i colonies : celui-ci' n'avait pas tort. Il y a eu, non, pas un conflit, mais un sujet de | conflit, entre le ministre et iMl. Briia-H : le ; ministre avait parfaitement raison, et M. î Brifaut n'avait pas tout à fait tort. i De part cf. d'autre, on a oommis des er-I reurs, des fautes ; c'est, humain ; c'est hu-' main surtout quand on entreprend une i grande œuvre coloniale sans expérience co j loniale. Ah ! l'inexpérience nationale er matière coloniale : voilà le grand coupable c'est à lui surtout qu'il faut s'en prendre.. Puis est venu le discours, tant attendu de M. Brifaut. Dans !e dernier numéro du Bulletin an ti-maçonnique, qu'il mie nous a pas encor fait l'honneur de nous envoyer, mais qu'ui ami nous a passé, M. Brifaut s'est montr à notre égard injurieux et oresque gros sier ; il a poussé la malveillance juaqu'j chercher .1 atteindre le Journal de Bruxelle et. son directeur dans leur honneur de ca tholique, clans l'intégrité de leur foi. C n'est pas beau. M, Brifaut a laissé perce en même temps une tendance un peu in quiétante 'à se poser en « surcatholique » en outre encore, il a manifesté, lui qui r( verdique si volontiers de la révérence pou sa ca-'-rière, encoire cou.rie. d'agitateur ant maçonnique, une factlità peu généreuse faire fi des services qu'a rendus et que cor tinue à rendre ft, la cause catholique u journal de droite aussi ancien que le nôtr< dirigé par un journaliste qui dénonçait < combattait déjà l'action des Loges à ur - époque où M. Brifaut se montrait encore en 5 puiblic avec des tabliers nullement maçonni-î ques. Mais tout cela île nous empêchera pas de lui rentlre justice et de dire qu'il a été 1 mardi, à la Chambre, très bon, excellent, i Les membres: de la droite se sont, après ; 'la-séance; pressés autour du député de Di-nant-Philippeville pour lui adresser leurs félicitations. ■ Nous y joindrions volontiers les nôtres-^ mais (M. Brifaut ies l'ugerait sans doute , compromettantes *, ce serait celles d'un journal appartenant au groupe des catholiques « latomisés ». Car il paraît qu'il y a, en Belgique, deé catholiques « latomisés », et, que nous en sommes. « Latomisés », c'est un terme très peu connu. M. Brifaut a par moments, faut-il croire, le culte du mot rare. Cela veut dire, en langage plus commun et plus clair "• « maçonnisés ». En Belgique La question des largues Que d'amendements en présence l Voici d'abord-celui du gouvernement. « La langue véhiculaire aux divers degrés de l'enseignement est la langue maternelle des enfants. Des dérogations partielles peuvent être autorisées, notamment dans l'agglomération bruxelloise et dans les communes bilingues..L'inspection veille à ce que l'étude approfondie de 1a langue maternelle ne soit pas coin/promise par d'enseignement .prématuré d'une seconde langue. » Cet amendement ne fibrille pas précisément par la clarté. Il ne donne à la liberté des pères de famille aucune garantie. Ios. flamingants ont modifié l'amendement Delbeke. Dans leur noiuvelle proposition, l'enseignement de la seconde langue pourra comménicer à partir du 3e* degré. Toutefois, dans les communes de l'agglomération bruxelloise et dans celles où le besoin en sera reconnu par arrêté ministériel cet enseignement pourra débuter plus tôt. C'est là une concession plutôt maigre. M. Buyl accepte, lui, le choix des pèras de famille. Dans son apiendemetnit, on lit : « Lorsque des pères de famille ont ensemble au moins cinquante enfahts âgés de 0 à 14 ans et dont la langue maternelle est différente de celle en usagie dans l'école, la direction d'école eera tesntue d'Organiser pour leurs enfants un 1 hseignement dont cette langue sera la langhe véhiculaire. », Et il ajoute ; «Si l'instituteur constate que l'enfant ne comprend pas la langue véhiculaire aienisd désignée de façon à pouvoir suivre avec fruit l'enseignement qui lui est donné, il:en référera à l'inspecteur cantonal. Celui-ci, l'instituteur et le père de famille entendus, désignera la section diUitl'^ï'suùv sera admis à vrei J encours, M. Buyl a beau être où<ut?- flamand, il sait résister au flamingantisme et T n'entend pas que des querelles de race étouffent la liberté. L'amendement Woeste-Nobels M. Woeste a annoncé qu'il se ralliait à l'amendement déposé par M. Nobels, après j l'avoir légèrement corrigé, au profit des écoles adoptées et adoptables. Il ressemble quelque peu à celui du gouvernement. Il 11e s'en différentie que par ce paragraphe : <( Le soin de. déterminer la langue maternelle des enfants et d'indiquer le premier enseignement que ceux-ci ont à suivre est confié aux chefs d'école, d'accord avec les pères de famille. » L'inspecteur présente chaque année un rapport spécial au ministre sur l'application des dispositions prises. » En pays flamand, les chefs d'école dans les communes de seconde classe tiendront-ils suffisamment compte du vœu des pères do famille ?? Un Parc National Les amis de la nature en Belgique, qui deviennent de plus en plus nombreux, demandent l'érection de la région du Ilérou et du confluent des Ourthes, en parc national.C'est là une idée des plus heureuses. Réalisée, elle empêchera le projet de barrage, combattu à outrance par la Ligue des Amis de là va'lée de l'Ourthe. Une délégation de cette Ligue, reçue récemment par M. Helleputte, a acquis la conviction que le ministre de l'agriculture 11e permettra jamais qu'au moyen d'un barrage, on puisse noyer les sites incomparables de cette partie si pittoresque du pays, défendue avec vaillance par toutes les Ligiies protectrices des sites. Nous sommes certains que la Chambre adopt.erait à l'unanimité la loi qui en ferait un Parc National. Un impôt indirect sur l'industrie et le commerce Les nouveaux impôts, dit la Gazette, frappent presque exclusivement le commerce et l'industrie, cela n'est même plus contesté aujourd'hui. Et pourtant, ces deux branches de l'activité nationale euppor-tai'ent déjà les charges les plus multiples : ooniiributdons, douanes, patentes, accises diverses, etc., etc. Mais, depuis quelques années, elles versaient encore, clans la caisso de l'Etat, annuellement, un coquet supplément de millions qui ne fignrc.it sur aucune feuille de contributions, déclaration de douane ou autre document administratif. Ce sont les millions que, comme nous l'avons dit il y a trois jours, l'Etat touche pour sa part dans les bénéfices de la Banque Nationale. En effet, ces bénéfices sont produits par l'escompte que payent les commerçante et les industriels, et la ipart qu'en touche TEtat a passe- de 2.8G0.000 francs en 1900 — om s'en souviendra — à 11 millions pour ' 1913. Et, malgré ces neuf millions de supplément de ressources budgétaires fournies [ par. le commerce et l'industrie, le gouver- : ' nement les a frappés d'une nouvelle contri- ! [ bution de 25 millions. La succession de Léopold II i La princesse Louise ayant fait signifier à ? l'Etat l'arrangement intervenu entre elle et ses créanciers, le ministre de la justice a î reçu hier en son cabinet Mes Alexandre Ha. r lot et Delacroix, les avocats de la prin- - cesse. Me Haiissens, avocat de l'Etat ; M. Ernst, chef de cabinet du ministre, et M. Bulsseret, représentant tîe la Fondation r royale, assistaient à cette entrevue. Il en résulte que l'accord est définitif en- à tre l'Etat et la princesse Louise, le premier i- consentant à fa.ire à la seconde la situa- n tion, consentie depuis longtemps. & la prin. i, cesse Clémentine et, tout récemment, à la t. princesse Stéphanie : elle toucherait un e peu plus de cinq millions et demi. Toutes dettes payées, il lui resterait environ un million. Cet arrangement implique le retrait du recours en cassation de la princesse. Association Libérale Rapport du Comité Général à l'Assemblée du 25 janvier Le comité général a adressé, ù tous les membres de l'Association le rapport rendant compte des négociations avec l'Asso-, dation Progressistet en vue de renouveler l'alliance libérale pour les prochaines élections législatives. On verra, par la lecture de ce document, de quel côté sont venues l'intransigeance et l'intolérance : Messieurs, Nous avons l'honneur de vous rendre compte de» négociations que nous avons eues, depuis plus de six mois, avec l'Association progressiste, en vue du renouvellement du, pacte d'alliance libérale. Les négociations furent entreprises sur_ notre initiative, dlè® le 7 juillet* 1913 ; il y. eut plusieurs réunions des délégués des deux Associations, de nombreusesi lettres furent échangées : elles sont à la disposition des membres de l'Association libérale et nous nous bornerons à vous en donner un résumé.iDès la première réunion, (16 juillet 1913), les délégués progressistes déclarèrent qu'il importait que l'Associationi libérale se ralliât à la déclaration (voir annexe II) cles Gauches libérales du 29 juin 1911 et notamment au suffrage universel pur et simple, sans condition de cens, de capacité ou de pluralité quelconque, à 25 ans, avec un aai de domicile pour la commune, la province et les Chambres. Nos délégués firent observer, en premier lieu, que « l'action convergente des partis d-'oppositipni », qui avait eu pour conséquence lev cartel, figurait ià la susdite déclaration des Gauches et était aujourd'hui abandonnée par lè3 libéraux. En-second lieu, no» délégués déclarèrent que nombre dé libéraux, tant à l'Association libérale que dans le corps électoral, ne s'étaient point ralliés au suffrage universel pur et simple à la commune et d la province, jugeant que des modalités ou tempéraments devaient y être apportés. Ces ' libéraux estiment avoir le droit de les discuter et être parfaitement d'accord, en le faisant, avec l'unanimité de la Gauche libérale de la Chambre cks représentants, qui a proposé (voir annexe III), le 18 avril 1913, et voté, le 22 avril, un ordre du jour ayant oour but l'institution d'une Commission chargée d'étudier iélectorat communal et provincial (voir annexe IV). Le renvoi de cette; question électorale à une commission consultative implique naturellement, d'après eux, la possibilité et le droit ' pour les libéraux, d'examiner et de discuter d'autres formules que le suffrage universel pur ot simple. C'est, du reste, ce que les socialistes ont parfaitement compris, puisqu'ils envisagent, au sein de la Commission des XXXI, les modalités ou tempéraments à apporter éventuellement au droit de ivote à la commune. La déclaration des Gauches libérales (voir annexe V), dlu 11 décembre dernier parait également admettre cette appréciation, puisqu'elle ne vise que « la revision constitu-» ticnnelle, qui aura pour résultat de met-» tre fin à un régime qui altère la repré-» sentation sincère et réelle du pays. » Sans Vouloir ouvrir un débat "sur ce point, nous vous demandons, Messieurs, quelle nécessité urgente y a-t-il à faire trancher dès maintenant une question très dé- . licate, qui 11e peut qu'amener la désunion parmi les libéraux ? Elle devra nécessairement ' être de nouveau examinée nar les Gauches libérales ou au sein d'un Congrès libéral, lorsque la Commissioft des XXXI aura terminé ses. travaux. Nous ne voulons, quant à nous, exclure du parti libéral ni ceux qui défendent le suffrage universel à 21 ans préconisé par le Congrès progressiste ,ni ceux qui, tout en acceptant le principe du suffrage universel à 25 ans, voudraient que sa réalisation fût entourée de certaines garanties uniquement au point de vue des élections communales et provinciales. C'est vers ce but d'union de toutes les forces libérales qu'ont tendu les efforts de votre Comité général et de ses délégués : les nombreuses formules conciliatrices proposées au Comité de l'Association progrès- 1 siste sont la preuve indéniable de notre attachement aux principes de liberté et de tolérance unis à notre immense désir d'union.Le 26 juillet 1913, le Comité général décidait de proposer à l'Association progressiste une formule analogue à celle adoptée lors de la conclusion du cartel communal du 8 septembre 1911. (1) Cette formule était ainsi libellée : « L'Association libérale et l'Association » progressiste, voulant maintenir l'union » au sein du Parti libéral, décident de » faire alliance en vue des élections lé-» gislatives de 1914 et, éventuellement, de » 1906, si la majorité des Chambres se » prononçait pour une revision constitu-» tionnelle. » Etroitement unies sur les principes » fondamentaux du libéralisme ,elles adop-» tent comme programme commun : la rè-» sistance au projet scolaire du Gouver-» nement, la Réforme des lois d'impôts ac-» tueliement soumis à la Législature et la >■ transformation du régime des impôts ; la » résistance aux prétentions flamingantes ; >• la revision de la Constitution et des lois » électorales dans le sens de l'égalité po-» litique. » Par sa lettre du 17 septembre 1913, lo Comité de l'Association progressiste rejette notre formule, qu'il avait admise en septembre 1911. Nous demandons aux délégués progressistes de reprendre les négociations et, le 29 septembre, nous leur proposons un système de juxtaposition des listes libérale et progressiste, avec faculté pour l'Associa-" tion progressiste d'engager ses amis politiques à voter uniquement pour leur can- (1) I. — Tenant compte des circonstances actuelles et toutes questions de principe étant réservées, les trois Associations contractantes décident de conclure un cartel momentané en vue des élections communales d'octobre 1911. II. — Le programme commun des groupes alliés est la résistance au projet scolaire du gouvernement et la revision des lois électorales dans le sens de l'égalité politique,— libéraux, pi-ogressist.es et socialistes, — conservant pour le surplus leur autonomie complète.

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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