Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1918, 29 Decembre. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k93125rd1z/
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Dimanche 29 Décembre 1918 UN NUMERO QUINZE CENTIME Dimanche 29 Décembre 1918 ABONNEMENTS Nous prions nos anciens abonnés de nous faire connaître leur changement d'adresse et de nous signaler de suite les irrégularités Qui peuvent se produire dans le service.Nos anciens abonnés seront crédités du montant de la somme qui leur revient pour les mois non servis en 1911 et débités des numéros servis depuis le 23 novembre jusqu'au 1er janvier 1919, date à partir de laquelle de nouveaux abonnements prendront cours au prix de fr. 8.00 par trimestre. Nous recevons dès maintenant de nouveaux abonnements aux mêmes conditions. JOURNAL DE LIÉGE PUBLICITE Demandes d'emploi pour 3 lignes 1.00 la ligne rupplémeakûr© t.i# Annonces la lispn* G.7& Avis de société la CftîtibU lipae Réclamas ta Iis*e 1.60 Avis mortuaires » 1-^0 Faits-divers, fin » » 3.00 Faits-divers, corps »> » 5.00 Emissions, bilans, rapport. » » 4.00 Réparations judiciaires » » 8.00 RAinotinnc nor ftârio d'insertions FEUILLE POUTIQUE, LITTERAIRE ETÊOilDIERCIALE.-FONDEE m ÎU4 REDACTION ET ADMINISTRATION : 22 . RUE DES DOMINICAINS, 22 VOTE PLURAL, VOTE RURAL Il est vraiment regrettable qu'une telle précipitation ait empêché de voir s'établir un accord patriotique pour l'abolition du vote plural. M. de Broqueville s'est chargé de l'enterrer de ses propres mains. 11 ne se trouvera sans doute personne à droite pour déplorer sa disparition. M. Woéste aura une superbe occasion de rééditer le discours qu'il prononça en 1893 contre le vote plural. Voici comment il s'exprimait : « Dire A l'ouvrier : « Nous vous donnons le droit de suffrage, mais vous ne compterez que pour un tiers, «alors que le bourgeois comptera pour une unité entière, c'est selon moi ébranler dans ses bases l'édifice môme que l'on veut ériger. Et puis, on va voir, dans chaque lutte électorale, ceux qui ne jouiront que d'un vote, ceux qui seront dans cotte situation d'infériorité, on va les voir chercher à imposer aux candidats une nouvelle revision constitutionnelle pour faire disparaître une barrière qu'on a appelée, à juste titre, une "^arrière de carton. » C'jand il s'aperçut que le vote plural devait apurer la perpétuation de son parti au pouvoir, Woeste s'empressa de changer d'avis, et d'orateur funèbre, il se transforma en apologiste enthousiaste. Le ministre d'Etat libéral. Jules Bara, combattit lui aussi le vote plural : « Le vote cumulatif ne peut avoir mon nssentiment, disait-il, car il froisse Ips principes, il méconnaît l'égalité et, pour beaucoup, il paraît devoir être un pont pour passer rapidement au suffrage universel. Il froisse les principes et, en effet, messieurs, dès qu'un citoyen a été reconnu capable de prendre part A une élection, à ïa gestion des affaires du pays, il doit avoir aux délibérations une part égale A celle des autres citoyens. Il se comprend qu'on déclare un citoyen incapable d'exercer les droits électoraux ; maifs quand on l'a reconnu capable, on ne saurait justifier qu'il ne l'est qu'à demi ou au tiers. Dites qu'un citoyen n'a pas les aptitudes nécessaires pour exercer le droit électoral, soit ! mais, ce qui est inadmissible, c'est que, aprète avoir proclamé dans la loi qu'il possède ces aptitudes, vous empêchiez qu'il sôit l'égal des autres électeurs... » On sait qu'en 1890, Frère-Orban, Bara et quelques libéraux présentèrent une proposition consacrant le principe suivant : « Le droit de suffrage appartient A tous les citoyens belges Agés de 25 ans possédant les connaissances de l'instruction primaire. » Au lieu de cotte proposition qui nous assurait un suffrage universel éclairé, nous eûmes le vote plural oui fut accueilli avec enthousiasme, mais dont la duperie ne tarda pas A se dévoiler. La duperie du vote plural est d'accor der plus do 800.000 suffrages au cens et ; la propriété, tandis que 100.000 seulemen sont accordés A. la capacité établie par 1 possession. iTun diplôme ou résultant d l'exorcice d'une fonction. C'ost un axiome connu que ce systèm électoral sacrifiait les villes aux campo gnes. Vote plural équivaut à vote rura^ disait-on. Pour ne citer que des chiffres, dans l'ai rondissement de Liège, on constatait qu 100 électeurs représentaient le nombre d Suffrages suivants : pour Seraing, 135 nou£ Herstai, 141 ; pour Saint-Nicoloi 140 ; poùr Liège, 143. Par contre, ICO éle( teurs représentaient 151 suffrages pour Fl< ron, 158 pour Louveigné, 157 pour Pelhûii Nous ne relèverons pas les chiffres de cantons ruraux des Flandres où l'écart es plus sensible encore. Se trouverait-il quelqu'un même à droit pour justifier une telle inégalité au prof des campagnards dont l'attitude indigm durant la guerre, a écœuré tous lés hOH mes droits ? Comme le cheval de Troie, d'héroïqu mémoire, le vote plural portait dans so flanc tous les vices qui devaient dûnftt naissance aux maux dont on i^êst plaint. iJar suite de la multiplicité des base électorales du système, profession, pr< priété, contribution personnelle, di'plômi Age, le vote plural donnait lieu A toutes 1( fraudes imaginables. Des agents avaie: porté l'art de truquer les listes électoral? à la hauteur d'une institution. Î1 Ilxest pr de système qui ait mieux servi de prim A la malhonnêteté et à la corruption. Le 6 avril 1906, les gauches libérales d Jn Chambre et du Sénat se mirent d'accor sur le programme suivant, en ce qui cor cerne la réforme électorale. : 1° Un suffrage A. tons les citoyens Agé de 25 ans et ayant un an de domicile. 2° Un second suffrage A tous les père de. famille Agés de 35 ans, sans autre tùfl dition. Si lin pas de plus a été fait en 1911 e: vue d'assurer le succès d'une tactique élec torale qui échoua, il est certain que beau coup de libéraux sont revenus A la formul de 1900 ; l'avantage maroué qu'ils rem portèrent aux élections de 1914 ne fut pa de nature A la leur faire abandonner. Cette formule n'accorde aucun privilèg A la. fortune ni même A la capacité ; sil assure une prime A la maturité et. à la fa mille : elle peut donner satisfaction au: féministes rp/sonnables, .puisqu'elle dèlè gue la voix de la fomme mariée au che de la communauté. Ce sont 1A des garanties qui n'échapnen pas k l'opinion : le S. II. pur et simple i 2.1 ans 1 alarme A juste titre : il est enrnn temps de la rassurer. Neutres et Neutralité Neutres... pleutres, a dit l'ex-président Roosevelt qiui regrettait emèrement la len-, teur mise par Wilson â intervenu- dans le conflit. Nous admettons entièrement qu'en cas de guérre, le^ gouvernements, qui n'y étaient pas entrais, s'engageassent A observer la plus stricte neutralité pendant toute la durée du conflit. Cependant, il est permis ùe .poser la question de savoir si en 1914, .la neutralité était de mise au point tle vue moral, devant rénormité de l'attentat commis par l'Allemagne, devant l'étendue de ses ambitions et ki faiblesse des arguments qu'elle faisait valoir pour justifier son crime. Dans la Société humaine, une attaque de ce genre, ramenée aux proportions d'un guet-apens entre simples particuliers, aurait immédiatement provoqué la légitime intervention des voisins — de loin ou de i près — pour le plus grand désagrément de l'agresseur. Devant un tribunal, les intervenants volontaires auraient été félicités par le juge. Nous avons appris a nos dépens qiue la morale entre hommes ne ressemble pas à celle que les nations se croient obligées d-e pratiquer entre elles en vertu de traités trop facilement violés par ceux qui s'en vont proclamant « nécessité ne connaît pas tle loi >» ! En violant la neutralité belge, l'Allema/-gne mettait les neutres devant la nécessité de se déclarer pour ou contre le droit, pour ou contre le faible. Ils ont préféré haisse-r les yeux et laisser se consommer le crime. Nous comprenons encore cette attitude peu chevaleresque, mais combien humaine, t>i l'on considère ce qu'étaient la force et ] le» moyens militaires, navals et aériens des centraux au début de la guerre. "Mais, lorsque après leurs premiers suc- , cès, les Allemands ont enfin dévoilé leurs | projets et que Kaiser, Rois, Ministres, In- , dustriels et Savants ont proclamé la vo- -lonté dos Pangermanistes de dominer lo j monde, d'écraser la France et l'Angleterre, ( d'annexer la Belgique avec une partie de j la Hollande, de confisquer la Suisse aile- j mande, de faire de la Baltique une mer -teutonne, ni la Hollande, ni la Suisse, ni < lu Suède, ni l'Espagne en ce qui concerne la Méditerranée, n'ont osé souffler mot. . Les gouvernants de ces pays avaient proclamé leur volonté d'observer la plus strie- ) te neutralité. Nous avons appris — par dies échos pendant l'occupation — par des faits j positifs aujourd'hui, ce qu'ils entendaient par neutralité. 1 Il est bien démontré ç/ue les peuples ® suédois, hollandais, espagnol ne sont pas gouvernés par la démocratie comme cela c existe en Angleterre,, en Belgique, en f" France, aux Etats-Unis ou en Italie, mais ! par des cliques clérico-aristocratiques s'ap- ' puyant sur des corps d officiers royalistes. a En Suède, il a fallu do nouvelles élec- c' tions pour convaincre la. Cour et les Ministres qu'il devenait très dangereux pour h eux d'écouter les conseils de Berlin et de ^ se laisser éblouir pat- le mirage d'un ac- n croissement territorial. S; Les Suédois n'ignoraient pas «qp'un suc- n" final des Centraux devait les trans-former en vassaux de l'Allemagne. Ils avaient le plus grand intérêt A voir la défaite abattre l'orgueil des Germains ; ils S1 leur ont cependant fourni le minerai qui In devait permettre à nos ennemis do se for- 1)( ger des armes. or C'est par la Suède que l'Allemagne a £r cherché A répandre parmi les peunles, l'idée à d'un congrès socialiste où les délégués des travailleurs allies se seraient fait prendre, ,a une fois de plus, au verbiage nébuleux do la sozial-démocratie allemande et auraient ♦»r<5 mis en contact avec les bolchevistes rus sfcs-, À Celte époque la Suède neutre pa donnait toutes ces manœuvres allemande, en prétextant de son amour de la paix Nous n'y avons vu que du pharisaïsme. En Hollande, même situation. Le pa.y: foisonnait d'espions allemands. Le3 mar chands ravitaillaient nos adversaires et, pa: çles subterfuges insolents, violaient chacpn jour le hlocns anglais. Il a fallu la près sion énergique des alliés et en quelque sorti blonuer les Néerlandais pour les amene: ^ niodération dans leur germa.no philie. Les manifestations déplacées d'ui très haut personnage de la -Cour ont fai lobjet do représentations diplomatiques Enfin, au moment où les adversaires $< préparent A signer un traité de paix 1 louvemement hollandais met les Belge. ;UT 11 n Pied dMnégalité flagrante vis-A-vi les -Allemands, comblés d'avantages. Nou ^e parlons que pour mémoire de la corné lie jouée entre la maison militaire de 1: Reine et Spa, la veille de la fuite honteus-lu kaiser. Il est possible que les Hollan lais soient enchantés d'hospitaliser ui lussi triste sire. C'est simple question cl put. iMais cela ne saurait nous faire per Ire de vue, 'qu'avant la signature de l'nr nistice, la Cour de Hollande négociait avei [Empereur d'AUemagne. Les explication: es plus tortueuses ne changeront rien aua ictes. La Suisse o.llemande a également sub a mauvaise influence de la propagandt germanique. Même dans les cercles admi ustratifs et officiels, les centraux ont trou .é des sympathies — payées d'ailleurs — <° 7il5fnRfirGlls?s P°llr nous- f-Ps Grimm fes Hoffmann, les Egli. les Wille, ont. lar cernent coopéré aux nombreux actes do vio ation de neutralité commis en Suisse A deux ou trois reprises, la Suisse' ro nande a du donner de solennels avertis ?ements aux Suisses de la parti© aile nande. En ce qui concerne l'Espagne, nous avon? appelé récemment les nombreuses viola ions de neutralité commises par les fonc-îonnaires defe phares communiquant pai ugriaux avec les sous-marins allemands, ^es vrais privilèges dont bénéficiaient le? nnombrables espions relevant du Prince 8 ^acilités qui ont permis e départ de soiLs-marins internés, enfin les ntrigues montées par les Allemands au £pagnofs°US œil bienveilIant des agents A toutes ces incorrections commises pai es neutres, on y opposera les grands ser-ntArnl U8xPai\0ux à nos prisonniers, °\1 rtiîuSlés- Nous ne saurions mé-onnaltro les tonnes actions faites par les ioliandais, Espagnols, Suisses ou Scandinaves, et nous serions fort ingrats A ne pas n éprouver la reconnaissance indispensa-la Mais le bien témoigné A quelques-uns es nôtres ne saurait nous faire perdre e vue que la collectivité 'souffrait mora-■ment et. matériellement chaque fois que un ou l'autre neut.ro favorisait par ses des ou son attitude un quelconque des -ntraux. Il est incontestable que les -violations du locus sous quelque forme que ce soit com-"scs par les neutres en faveur de l' Mle-asne. ont permis k celle-ci de prolonger l résistance et, par conséquent, d'aïifr-enter la somme des souffrances de la Ileï-que et du Nord français, et aussi celles i monde entier. Pendant de longues années, il a été pos-* irquatre Peuples d'écorcher atroco-ent 1 Humanité, parce que les abus de la >Utique et les erreurs de la diplomatie n fait, que la conscience des Etats neu-•?; ce,1e des hommes en sont arrivées différer du tout au tout. En effet, nous aimons à croire qu'Un IloJ acittiK irait au secours de son voisin sur point d'être assassiné par un bandit. >us savons aussi que l'Etat hollandais ne | -o.it pA^ assister son voisin, l'Etal belge, assailli par lo brigand teuton. Cela s'applique aussi bien aux ScandmaVfcsi Suisses, ou IsspAgrtttlâ. il y a deilo elle* ces nemrèâ deux consciences. Celle de la collectivité, qui est égoïste — de par l'es traités — celle du citoyen qui est certai-nement généreux et chevaleresque dans t quatre-vingt-dix cas sur çenr Nous ne saurions dôiitér cpie la Ligue i des? Nations modifiera cet état de choses en rendant aux gouvernements les moyens de ^ comprendre avec plus de bonté, de beauté et d'esprit de sacrifice leurs devoirs envçra leurs frères vois^ Il faut quô, comme les ' 'ixmmes générêuv, les Etats pratiquent la soliuaritè. o ^ A. M. Pour Is Relèvement (is l'Industris ei ilii CommercG g ^ A la demande du minHn des affn.ir^R 0 économiques, M. Ernest ^olviih nr^sid.tîit * d i Comité Natipîliii, sfectintlé par M. Jadot, giouvefllôUr de la Société Générale, et MM. Paul Van Hoegaerden et Enunanuel Jans seiu a pris l'initiative de créer un comité chargé d'étudier les mesures A. prendre en e vue de lo, ropViâû de i'âôtivitô iiidiisti'ialii: 'x commerciale d/u pays. Ce comité, coin-r posé des personnalités les plus remarquants de l'industrie et du commerce, a été 3 installé le 17 décembre 1*317 dans les lo-eaux de l'Institut de Sociologie. Le comité central industriel fpt çhargiî s d'une enqiu^tf sur l'ÔtôHdué des dommages 1 f»ù&is par l'industrie belge du fait de la ° guerre et des agissements de l'occupant. s II fallut ensuite détenninor les règles 0 qu il était désirable de voir appliquer dans la réparation équitable des préjudices cau-bôs tant aux particuliers qu'à l'ensemble 1 du pays. L'intervention de l'Etat, avait à se pren duire dans l'œuvre de réorganisation no: tionale. Il fallait fcti prôcibei' los cbndi; tions ék eu fixer les limites. 11 s'agissail Id'établir un certain ordre de gradation dans l'accomplissement de ce programme, de façon >A faire renaître les industries qui 1 sont d'un intérêt vital pour le pays. La réglementation des importations et des exportations et du transport des matières 3 premières devint une nécessité. Enfin, les industriels et les commerçants 3 étaient appelés iA faire connaître leurs vœux en ce qui concerne l'orientation de ï la^ politique douanière de la Belgique. - 'Irois sous-commissiohs ont été nommées pour étudier cëS différents points : les dom- c mages de guerre, la reconstitution de l'in- * Cllistrie et du commerce, les tarifs cloua-' ni&rs. Durant plusieurs mois, ces commissions t ont tenu de nombreuses 9éances ; en dépit i d;e quelques divergences <ie vues, l'accord î finit par s'établir entre tous ces hommes dont la volonté unanime était de subordonner les intérêts particuliers aux intérêt» ? généraux. La première sous-commission, présidée par MAI. Ilulin et P. Van Hoegaerden, dressa le plan de l'enquête destinée A éta-' 1)1 ir le constat des dommages éprouvés par l'industrie belge. Le Comité central industriel se chargea de l'exécution, qu'il sut J mener A bien, malgré les difficultés énor- - mes que cette tAche présentait. La Commission s'attacha également A préciser les î règles relatives à l'indemnisation, .à déterminer quelles catégories de dommages î devaient légitimement donner lieu iA répa.-ration, à fixer les bases de l'évaluation dos dommages, à formuler les principes de l'or-i ganisation de la procédure 4 suivre pour t la constation des dommages. "Finalement, les conclusions proposées par M. Paut-> Emile Janson, rapporteur, furent adop-ï tées. . * Les travaux de la deuxième commission s furent dirigés par MM. Trasenster et Hé-î nm. il s'agissait de définir s'il ,y avait - lieu de faire intervenir l'Etat dans îa réor-l ganisation de l'industrie et du commerce î et s il n y. avait pas iieu d'adopter un certain ordre daas la reconstitution de l'in- i du s trie nationale. Après de longues dis-î eussions, au comrs desqjuelles se firent jour les .opinions los plus divergentes, il lut créé une commission d'étude, chargée de ohP r^PrarL 'sur Ies deux questions pré-cltées. MM. Trasenster et Barnich présentèrent finalement des conclusions qui préconisaient la création île igroupemehts dans I industrie et le commerce devant serW.r, f-P X transition, de base à la ^ovation économique du pays. Ces conclusions firent adoptées A l'unanimité a oeumème commission eut également A s occuper de la question de l'organisation du marché de la main-d'œuvre durant la période de restauration et du problème de la réorganisation de l'exploitation des clie-^s, fer de l'Etat. Elle se rallia aux conclusions formulées dans les rapports présenter, par M. Barnich, d-i,recteur de I institut Solvay, et par M. Van der Ilvdt i ingénieur en chef aux chemins de fer. *Les principes adoptés en ce qui concerne l'or-, ganisation provisoire du marché du travail 1Î2 ? pas, sensiblement, de ceux qui ont été consacrés par le récent règlement du Comité National. Quant à l'exploitation des chemins de fer, la Commission émit le vœu que des réformes .profondes fussent an-portées au régime actuel, dans le sens de 1 autonomie aeministrative et financière dé la régie. î,roif.^me commission, que présidaient M ML Carher et Strauss, tout en affirmant que les principes du libre échange devaient d une manière générale, continuer A inspirer la politique douanière de la Belgique, se prononça cependant, sur rapport de MM.' AVauters, Franck et Ansiaux, en faveur d'un rapprochement économique avec les puissances alliées réalisé sur la base d'engagements réciproques. Elle demanda mi'A titro transitoire, durant la .période de reconstitution, pouvoir lut donné au gouvernement d'apporter aux tarifs douaniers tels changements, relèvements ou atténuations qui seraient reconnus nécessaires pour accélérer la renaissance du commerce et de l'industrie belges. Il est certain que ces comités composés d'hommes expérimentés et. documentés étaient les mieux placés pour apprécier les besoins de l'industrie e!. préconiser les remèdes A appliquer. II est A souhaiter que le gouvernement et les Chambres s'inspirent des solutions pratiques et prévoyantes qui ont été suggérées par ces spécialistes. C'est en même temps un excellent précédent créé pour l'avenir. Le législateur ne se diminue en rien en prenant conseil de ceux qui, par leur eixpé-rience et leur situation, sont. A même de lui indiquer la honne voie A suivre. Décidément, y aurait-il quelque chose de changé dans la politique belge ? ÉTRANGER g». FRANCE LA RECONSTITUTION INDUSTRIELLE -'•aris, &>. — Le Ministre de la iec'GI12-titution industrielle vient de rentrer do Uruxeiles, où il s'est entretenu avec les ministres compétent'» en vue de la réfection et de la remise en marche des usines du fs'ord êt tle l'Est pfto clê l«i frontière belge- Ayant do regagner Paris, M. Loucheur a visité la région de Maubeuge et s'est entretenu avec ies industriels ; il leur a promis la création d'un bureau local d'aide ët de rëhsfeicitfcth&itëj cbmi.'»3 11 en ftxfet'! un à Lille et A Douai. Des .i\ions vont contribuer A ravitailler 10 Nord ili= !n France. Les journaux disent que pour activer le ravitaillement des régions libérées et. particulièrement des dé- j partements du Nord, qui rencontre encore d'arj;t"-y, i;r.indp tliffieultés e») raison du mauvais clat dÇs rolilës ci des VoieS fêi'ré.C^, le Gouvernement a décidé d'y utiliser des avions de bombardement, désormais sans emploi par suite do la cessation des hostilités. Ce n'est pas la première expérience de grtnre. On. peut se .rappeler, en offet, que_ maintes fois du cours tfè'â llOStiHté^, l'aviation militaire fut appelée A ravitailler les troupes avancées qui so trouvaient momentanément privées de communications avec leurs hases. En Mésopotamie, en Palestine, en Maoédoinei, Vl'utilisation des avions comme râvitailleurs fut particulièrement fréquente et rendit de pTéeleus services. PERTES FRANÇAISES Paris, 27. (Havas). — A la Chambre il a été donné connaissance des pertes sul.ies par les armées françaises jusqu'au 1er novembre. On les évaluait A ce moment à 31.300 officiers et l.OOO.OM soldats tués ; manquants : 3.000 officiers et Ml.COO hommes ; prisonniers : 8.000 officiers et 438,000 hommes. ALLEMAGNE LES IDEES DE HINDENBURG SUR LES SOCIALISTES La République de Berlin publie une lettre adressée A Gui.'^.iume II 3e 27 Juin lttliT, par Hindeniburg, au sujet de la situation politique intérieure dvî l'Allemagne. Aujour-d hui que le maréchal collabore avec le gouyernetnent socialiste, il est intéressant de lire sa pensée réelle sur le rôle du socialisme dans la grande guerre et dans l'Etat allemand. ... La conférence de Stockholm n'est malheureusement pas restée1 aux yeux du monde et du peuple allemand ce que do't etre une démarche privée du parti socialiste.Elle est devenue un acte politique de première importance. L'étranger croit discerner derrière elle los projets de Votre Majesté. Les autres partis se sentent non san3 ramon relégués à l'arrière-plan, derrière les socialistes, qui semblent choisis comme porte-parole par le gouvernement. Les tendances socialistes internationales sont certainement renforcées par la conférence, le prestige de l'idée monarchique en souffrit aussi beaucoup A l'intérieur. Que Votre Majesté me permette aussi un mot sur la Sozialdemokratie. Les tendances socialistes ne sont en réalité pas aussi répandues qu'on peut le supposer d'après l'attitude des chefs et les égards qu'on a pour eurc. Au début de la guerre, la partie socialiste oc la population ouvrière se désolidarisa d'une fa,çon générale avec ses chefs, de sorte que ceux-ci renièrent isolés. Malheureusement, le gouvernement négligea fie son côté de prendre la tête du mouvement-Cette masse sans guides fut peu à. peu reprise en mains par los chefs socialistes, mais aujourd'hui plu-; que jamais, ce ne sont, que des gens qui font nombre. Le socialisme fait appel aux plus bas instincts, et la majorité socialiste, afin de ne pas perdre toute influence, est obligée de défendre aussi toutes les revendications de ses adhérents, si sottes et si injustes qu'elles soient. Si donc, il n'y a pas encore actuellement un danger socialiste, cependant il est grand temps que le gouvernement tienne forme-inent les rênes. Le devoir le plus impérieux en ce moment est de relever le moral : il faut le faire absolument ; sans cela, nous perdons la guerre. Nos alliés aussi ont besoin d'être solidement soutenus, sans quoi 11 y a danger de les voir s'abattre. Outre cru'il y a actuellement, de très grosses questions A résoudire A l'intérieur, d'une importance caoitale pour l'a.venir, concernant, le ravitaillement, la préparation économique du temps de paix, etc.. 1a question se pose de savoir si le chancelier est A même de résoudre ces questions. Or, elles doivent être rapidement résolues, sans quoi nous sommes perdus. HINDENBURG. Le chancelier d'alors était encore M. de Bot.hmann-llollwog, dont le maréchal constatait que la politique qu'il suivait n'était soutonue par aucun parti. LES ELECTIONS EN SAXE Dresde, 28. — Les élections A l'assemblée nationale saxonne sont fixées au 2 février. LA CAMPAGNE ELECTORALE I^es pourparlers entre les «socialistes majoritaires /et minoritaires pouir les élections A l'Assemblée nationale peuvent être considérés comme ayant écnioué, les minoritaires ayant décidé de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions. La campagne électorale pour les élections du 19 janvier A l'Assemblée nationale est ouverte. A Berlin, l'ancien secrétaire d'Etat Dernburg a parlé des problèmes de la socialisation. Le commissaire du peuple Hanse, dans une autre réunion, a recommandé la. modération et. le sang-froid dans les réformes, disant : « Il ne faut pas oublier que la transformation du régime actuel en régime socialiste demande à être faite avec des précaïutions. Ce n'est pas une chose réalisable en un tour de main. Ce qu'on peut faire actuellement., c'est seulement de préparer son avènement. » LA SITUATION A BERLIN Amsterdam, 27 décembre. (V. D.). — Le correspondant du Télégraaf A Berlin an-• nonce que dans cette ville on s'attend généralement à la démission d'Ebert. et de Sehcidemann. L'allégation de Liebknecht selon laquelle la victoire remportée par Ebert. au congrès des conseils des ouvriers et. des soldats serait son dernier succès semble devoir se confirmer. LA FLOTTE ALLEMANDE EN ESPAGNE Paris, 27. (Havas). — Le Matin croit sa-voir que l'Espagne sera favorable A la convention permettant aux alliés l'utilisation du tonnage austro-allemand interné dans ses ports. RUSSIE LES BOLciiE'VJ&TES F.N MARCHE V'ÈïtS L'ALLEMAGNE On mande de Riga que d'ifiîportantes forces do l'armée rouge, munies du nxit^-riol d'artillerie acheté aux Allemands, sont en m a refis vers la frontière allemande. Sur le front Duriabourg-Reval, les avant-gardes russes suivent les contingents allemands en retraite A une journée de marché, "semant la dévastation sur leur passage. Partout les populations, terrorisées, fuicrit 4evatJt Jee bolchevistes. LES BOLCHEiV!ST£S EN LIVONIE Un communiqué officiel d'Estonie dit : Les bolchevistes so sont emparés do Dor-pat. Les troupes estoniennes sur le front de Wesenburg battent en retraite. Les troupes allemandes îmaitahent sur Feliiïi, Gïi J*oute pour Riga. L'ARMEE BOLCHEVISTE D'après une dépêche de Copenhague l'agence des Balkans, le colonel Rein, qui vient, d'arriver do Russie, déclare que l'armée rougë Comptait, en chiffres ronds, à la fin de novembre, 270,000 soldats, auxquels il faut ajouter une cinquantaine de milliers de miliciens, A peine arhiés.-Ces forces occupent cinq fronts prlflCÎ* ! paux : Don, Ukraine, provinces baltiques, nof'd et est, et diverses positions A l'intérieur. Elles sCIlt commandées par des prisonniers de guerre ot par des sou's-officiers promus généraux. Depui3 l'armistice entre l'Allemagne et l'Entente, les .bolchevistes ont pu acheter quelques milliers de fusils et deux cents ou trois cents mitrailleuses aux troupes allemandes ainsi que quelques munitions. Tout ce matériel a été concentré sur le front balte. Les autres fronts sont A peu près dépourvus d'armements, et surtout do munitions. La discipline est absolument nulle, et la plupart des soldats « rouges » se sont engagés uniquement pour être assurés do manger A leur faim et dé ne pas travailler. Le colonel Rein est persuadé qu'ils abandonneraient les 'bolchevistes dète que ceux-ci ne seraient plus en état de les nourrir et de les payer, ou dès que des offres meilleures leur seraient faites d.'un autre côté. " ' O-C»-" — i Dernières Nouvelles DE LA SOIRÉE oe? » M. HYMANS RETOUR DE PARIS Bruxelles, 28. — L'Agence I-Iaras apprend que M. Hymans, ministre des affaires étrangères, est rentré de Paris, où il eut un long entretien avec M. Clemenceau. M. Hymans fut également, reçu par le président Wilson, avec qui il eut une. Ioji-gue conférence, ainsi qu'avec MM. Hoover et Crosby, de la Commission for Relief of Belgium. L'honorable ministre des affaires étrangères fera, sans aucun doute, des déclarations au sujet de ces différents entretiens. Quoique M. Wilson ait accepté l'invitation du roi des Belges de venir en Belgique, il lui est encore impossible de fixer la date de son arrivée. LES CONFERENCES DE LONDRES Londres, 28. (Ilavas). — L'agence Router est autorisée A déclarer que les conférences que le président Wilson a eues au palais de Buckingham avec le Ministre des affaires étrangères ont eu des résultats très satisfaisants. M. Wilson, le premier Ministre et M. Balfour, assistaient se ils A ces conférences qui durèrent trois heures dans la matinée et deux dans l'àprSs-midi. Aucun communiqué n'a été -fait A la presse. La discussion, qui fut très étendue, se rapportait aux 14 points du programme de M. Wilson et on affirme que cette conversation aura une grande portée, d'autant plus que, suivant des renseignements particuliers, il n'existe aucune divergence d'opinion sérieus.e A co sujet. LES TROUBLES A BERLIN Berlin, 28. (Havas). — Les journaux du soir disent que les Spartaciens ont résolu la chute du Gouvernement et en ont proclamé un nouveau, ayant A sa tête Liebknecht, Ledebour et Eichhorne. Cette proclamation aura lieu si possible encore aujourd'hui.Le nouveau «gouvernement compte sur l'aide des matelots et sur une plus grande partie du personnel de la sûreté. Les matelots n'ont pas encore évacué lé château de Potsdam ni les écuries impériales.CAPTURE DE DEUX GO(N TR E - T OR PI LLE U R S BOLCHEVISTES Londres, 25. (O.fficiel). — Un navire de guerre anglais annonce qu'il a capturé deu:: contre-torpilleurs bolchevistes, dont un avait bombardé le phare se trouvant dans le voisipage de Reval. J'Cs officiers et, les membres de l'équipage de ces contre-toipilleurs ont été faits prisonniers. Radio-Télégramme île Paris Communique par le G. Q. G. L'ŒUVRE DES MARINS PATROUILLEURS FRANÇAIS «Jn ordro du jour adresse récemment par le capitaine de vaisseau Jolivet A la division des patrouilles de la Loire, bâtiments, hydravions et 1 allons, qui assuraient la protection des côtes de Brest A la Fallice, met en valeur la rude tâche accomplie par les marins français oeidant la guerre. Voici ce qu'on v lit. : « Alors qu'avant la création de la division de très nombreux bâtiments de commerce étaient torpillés sur nos côtes ou sautaient sur des mines, votre intervention incessante a réduit à un très petit nombre les pertes dues aux sous-marins ennemis ; dans 1 année qui vient do s'écouler, dix bâtiments seulement ont été torpillés sur 18 mille qui ont circulé sur le littoral, un seul a. sauté sur une mine. Et ce qui prouve bien l'utilité de vos efforts, c'est que pour obtenir d'aussi piètres résultats, les sous-marins sont venus en grand nombre dans la zone où nous avons effectué à la grenade, au canon et A la bombe 26 attaques contre des sous-marins'ennemis qui ont été mis on fuite, avarias ou collés et où nous avons dragué 60 mines. >î \ - LES TROUPES FRANÇAISES OCCUPENT MANNjHEIM Suivant une dépêche de Berne, la Badis-chelandes Zeitung annonce qu'un bataillon d'infanterie française est entré dans Mannlieim. Il ne s'agit, nus d'une occupa-lion durable de la ville, mais dune surveillance du ccrnp de prisonniers voisir de Mannheim. où sont rassemblés en cc moment une dizaine de mille hommes at tendant leur libération. Cette mesure est justifiée par le meurtre de plusieurs prisonniers commis dam un camp voisin de Mannheim et par des plaintes sur les mauvais traitements infli géa aux prisonniers alliés. UNE MARINE DE GUERRE BELGE __ Le Temps annonce de Bruxelles que troi: torpilleurs allemands, pris à Anvers, on reçu des équipages belges. Ces torpilleur: constituent les premières unités de la ma rine de guerre que la Belgique se prooosi de créer, LES RELATIONS BRUXELLES-PARIS Les communications par voie ferrée en tre Paris et Bruxelles sont rétablies. Li premier train pour Bruxelles a quitté Pa ri?; vendredi soir, A 7 heures. Ce train,'ap partenant au gouvernement belge, n'em portait que des parlementaires, fonctionnai res ou cmnloyés des chemins de fer bel ges. Il comprenait, plusieurs wagons d< première et deuxième classes et une di zaine de wagons A bagages renfermant de; archives. EN BELGIQUE Lee conseillons du gouvernemon Le Moniteur publie l'arrêté royal non mant MM. Bonne vie et De .longh, avocat: Servais, procureur général près la Cou d'appel de Bruxelles, Vauthier, secrétaii de la ville de Bruxelles, et Jean Plodo conseillers du gouvernement près le mini; tère de la Justice. . M. Doms est nommé secrétaire partiel lier du ministre de la Justice. A .'a Cour de Cassation La Cour de Cassation s'est réunie *n ai dience solennelle pour procéder A l'insta lation de M. l'avocat général Jottrand. C lui-ci a été introduit avec le cérémonii d usage et a prêté serment entre les mair de M. le conseiller Van Iseghem, fais.v fonctions de premier président, pui* il été déclaré installé dans ses fonctions. La cour a procédé ensuttf A la design; tion de ses candidats pour deux d-e* tro sièges actuellement «vacants. Ces deux si ges reviennent A la Cour d'appel dr Bri xrllos. Ont été désignés, A l'unanimité, poi la première place : premier candidat. ^ le conseiller Mechclynek ; deuxième cand dat, M. l'avocat général Demeur ; pour deuxième siège, premier .candidat, M. conseiller Verhaegen ; deuxième candida M. le conseiller .Toiy. Mise cous séquestre Les biens de quatre princesses de Cro; dont une par le mariage est princes^ d'Arcnberg et l'autre princesse François < Bavière, ont. été mis sous séquestre par o dre du gouvernement belge. Malmedy désire redevenir bolerc Le Sér.a.t a adooté hier la loi des financi et le contingent, de l'armée. M. Goblet d'Alviella a déposé un rappo sur une pétition des habitants de Malme<l demandant à être réunis de nouveau A 1 Belgique. Sur notre railway national L'Administration de3 chemins do ,t> compte faire circuler A bref délai d< trains pourvus de l'éclairage, du chau fage et de freins Westinghouse. Cette de ! nière disposition combinée A. une mei leure signalisation de la voie permettr d'augmenter la vitesse des trains et, p« suite, de réduire lo. durée du voyage. L'équipée d'un facteur dee ponîe Un bràve h on un o de facteur des post< de la ville d'Arlon, M. Jean VVioldschiet qui avait été emmené par les Allemanc e temprisonné au camp do Merschbour (Hanovre), en même temps que des pr sonniers français, vient de rentrer en Be giquo d'une façon peu banalo : Lorsqu'il apprit la conclusion d'un a: mistice, impatient de rentrer chez lui, essaya de s'évader ,mais no réussit qiu'e partie. Quelques jours plus tard, voyai qu'on ne le libérait pas, nouvelle tentativi mais cette fois plus heureuse. Notre hon me réussit *A s'emparer d'un uniforme b< che, d'un fusil et de papiers d'identité. Equipé de la sorte, il alla trouver un douzaine de prisonniers français, dont u lieutenant, et leur dit : — Suivez-moi, nous partons pour ï Belgique... Puis il les mit au courant de ses projet* Il devait servir d'escorte ! On se mit en route. Dans toutes les g; res allemandes, Wieldschietz, qaii parle uc mirablement l'allemand, sommait les cliel oi les employés de lui procurer un con partiment, se procurait des vivres pou la route, etc... Sans encombre, le groupe arriva à Cc logne occupée par les Alliés. Là, Wieldf chietz reprit ses vêtements civils qu avaient été cachés dans le havre-sac d lieutenant français, et continua dès lor tranquillement sa route jusqu'à sa vlll natale, où le récit de son equipée lui yau une juste gloire. iL'audaco des Boches Tandis que 'M. Vandervelde ne trouv pas de place dans les prisons, ni dans le trains, pour faire mettre hors de la clr cul ation tous les Boches dont la Bocheri s'avéra pendant la guerre, tous ceux qui jouant sur les deux tableaux, faisaient le doux yeux aux soldats du Kaiser pend an l'occupation — et depuis, se proclamen « Pekrhes de cœur » — MM. les Allemand de Bruxelles prennent du .galon. Personne ne nous croira lorsque nous au rons dit que parmi los demandes de lî cences on -vue d'importation de produit venant de l'étranger, la Chambre des tis sus en a reçu onze émanant d'Allemands Et c'est cependant, la stricte vérité ! Cela va-t-il continuer longtemps ?

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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