Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 13 Mars. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r20rr1qp4r/
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Vendredi 13 Mars 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Vendredi 13 Mars 1914 franco en Belgique Un an : 1S » » 6 mois : 8 {f. » »■ 3 mois : 4 îr. Franco en Hollande Un an. : 22 fr„ » Union postale » 32 fr<, On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE FEUILLE POLITIQUE LITTERMRE ÊT COMMERCIALE, - FONDEE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION : BOULEVARD DE LA SAIIVEIVIERP. 28 Annonces. 5 a lia ligne, 26 cent, Réclames. , , . . » 40 cent Faits divers . ...» 1 franc Séparations judiciaires ® 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés u pctiic îignt 30 cent Émissions, . . . , » 1 franc BÉBACTI0M TÉLÉPHONE 917 MEBMMB5SMBMBM————HMMM—MBaa——B—I ETRANGER CI KArNuci FKANCE La question militaire à la Chan La Chambre discute ce matin le j relatif à la constitution des cadres * fectifs des différentes armes. M. Jaurès applaudi à l'extrême ga com'bat le projet qui, dit-il, consaci définitivement la lQi de 3 ails et fera: la porte de l'avenir. M. Jaurès formule également des ques techniques contre le projet en cussion et contre la loi de 3 ans. Selo l'effectif minimum même est menacé p projet, car une meilleure sélection f disparaître le petit excedent de 18.000 mes prévu. Le projet aboutirait égale; à la formation à la frontière de régin autonomes de réservistes, contrairemer principe directeur de la loi de 3 ans. M. Jaurès conclut en affirmant qu loi de 3 ans succombera sous le poids cial, financier et économique ei que ; Parlement refuse de l'abolir, les soci tes en appelleront au pays. M. André Letfebvre réplique : Noua fendrons la loi de 3 ans, œuvre de la jorité des partis républicains, parce nous pensons avec le ministre de la gu que les nécessités qui la motivèrent r pas disparu et parce qu'elle a déjà pro des effets utiles. (Applaudissements au tre, à droite et sur divers bancs à gau Bruit à l'extrême gauche). M. André Leîebvre rappelle qu'ai pays n'a plus manifesté que la France mtentifons paciiliques et qu'en votant loi de 3 ans elle n'a fait que répond] une nécessité de la défense. L'effort i taire allemand, dit-il, a procédé le ne M. André Letfebvre déclare admirer la lonté du peuple allemand, la discipline ses habitants, la résignation de ses sédants et le calme de ses "socialistes, n il constate que l'effort de l'Allemagne liée de l'Autriche et de l'Italie et entr nant des relations traditionnelles et e cales avec Ui Russie, a été dirigé coi la France. L'orateur montre comment on fut cessairement amené à voter la loi de 3 i 11 constate que si l'effort a été dur et niblo, il a été fructueux. Il termine en répétant que la France pacifique. La guerre, dit-il, serait une t catastrophe que nous- ne la déchaîner pas. .Même si nous n'avions pas signe traité de Francfort, nous .réclamerions même mesure si les mêmès xassembleme armés se formaient Outre-Rhin. Nous av la satisfaction d'avoir assuré la sécu ■du territoire. (Longs applaudissements de nombreux 'bancs. Protestations à 1 triême gauche). La suite dé la discussion est renvoyé une prochaine séance. Séance levée. La Chajnbr? continue cet. après-midi discussion de la loi des cadres." M. Thalamas, tout en acceptant la en discussion; conséfuence de la loi d ans, déclare qu'il n'en reste pas mo l'adversaire de la loi de 3 ans qui, se lui, n'est qu'une loi de circonstance et raît destinée- à être condamne'e par la fo des choses. Après M. Tîhalamas, le rapporteur, p M. Nouions défendent la loi des cadi dont l'ensemble est adopté par 415 v contre 105. Séance levée. Au Sénat Paris, la. — i,e géftat, reprenant la c cussion de l'impôt sur !e revenu, dise l'article 31 qui énumère les valeui's S' mises là l'impôt. M. Gaudin de Villaine, à propos de question de l'imposition sur la rente, pa û:nrj syndicat politico-iiinancier qui se mit constitue' depuis plusieurs semaii pour acheter de l'a rente dont le mmis des ifinances annonçait récemment la h au et se serait arrangé pour vendre avant c la note de M. Caillaux maintenant l'im de la rente ait paru. Il faut, dit mie poms des spéculateurs soient o nus. " ' ' M. Caillaux reposa qu'il a fourni >à Commission des textes: ne comptant ï l'imposition de la Rente " parce 'qu'il pi sait qu'il {Hait dans l'intention de tout monde que le Sénat serait appelé à' prononcer d'abord sur la seule qnesti des valeurs étrangères :x en tout cas, le p fjf&me de la Rente eût été abordé ensuj M. Caillaux affirme ensuite qu'il fit ci naître avant l'ouverture de la Bourse note maintenant l'imposition de la Rer Le .ministre affirme encore qu'en ce matière comme en aucune autre, il n' parti de son cabinet aucune communi tion réprehensible. ' M £lillauK explique comment il ét en' droit d'à ji^larer que le cours de Rente allait remoniC.r> car> dit-il, le i blic tend à se reporte^ V£rs ^es valeurs revenus fixes'. Le ministre est persuadé que la ft.au continuera, si l'atmosphère extérieure re calme. Le ministre déclare ensuite que ren çant au texte qu'il avait présenté à la ce mu-ne, il soutient un amendement dop par *M. Henri Michel et comportant le p lèveraient de l'impôt sur le coupon. M. Caillaux, discutant alors au fond question de l'imposition de la Rente, olaine bout d'aboiti qu'un jEtai^ ne) i* prendre des engagements aliénant le di de l'impôt et constituant une aliénât: De sa souveraineté. M. Caillaux conteste que le ■fait d'im Mgr ou non la Rente puisse avoir sur cwf# une influence réellement durable, ^rmt xffpe même si l'Etat ne devait fa ,dans l'avril))* qu'une opération blanche serait difficile qu'il émette des rentes exer tes de taxes. Le ministre ne croit pas qu'on pui faire d'impôt sur le revenu sans taxer rente. La suite <3<j la discussion est renvoyé-.demain.Séance levée. !La Fédération catholique on dêconfitw On lit dan- le Matin • . « A la suite de plaintes déposées 3 &. Estévenet, curé de Belmont (Gers) par M. Lugnel, ancien adjudant, retire GhtUeauroux (J.ndre), le païquet de la 5 ne vient d'ouvrir une information cor .le prcfoMieni/ et les membres du corn •d'administration de la Fédération cath «que de France, qui se trouvent incul (d-V:îcrr>qiueries, d'abus de conifi.ince et d ïraction à la loi sur les sociétés. Les dirigeants de la Fédération cat lique de France sont : M. le comte Lo •de La T-our, 5, rue d'Aumale, président; . -Gri îaldi, dit marquis de San Daniano xue de Berne ; AI. le marquis Gaspard -H.C —iw ii ■■ zatatataM—^^^niiiia IMI i Clermont-Tonnerre, administrateurs ; Brieu, avocat à la cour d'appel, 65, nue d'Antin. avocat conseil de la féd tion, et M. Re'ynaud, agent d'affaires, du Bac, à Asnières. Hier M. Béne'zech, commissaire aux légations judiciaires, a perquisitionné e domicile respectif de MM. Brieu. Reyn; y Grimaldi et du comte de La Tour, e 'l~ reçu leurs explications. Le magistrat pu entendre le marquis de Clermont-'J 6» nerre. Celui-ci a donné, comme adre un hôtel voisin de la gare du Nord, boulevard Denain, où il ne reçoit que courrier. Fondée en avril 1912, la 'Fédération tholique de France avait son siège so-11 35, rue de Saint-Pétersbourg. Mais dei novembre dernier, elle n'a plus de do 11 cile. En effet, divers créanciers ont : saisir le mobilier de la fédération et _ propriétaire a expulsé ce locataire insoJ ■3 ble. Disons aussi que cette œuvre n'él u nullement patronnée par les autorités clésiastiques. a Voici dans quelles circonstances l'ai Estévenet et l'ex-adjudant Lugnel ont p e' té plainte. En 1911, méditant dans sa cure de I moni, M. le curé Estévenet eut l'idée fonder une Société destinée & venir aide aux prêtres français que la loi de s pa ration des Eglises et de l'Etat laiss o sans traitement. t M. Estévenet vint à Paris et fit part t- son idée à M. Reynaud, agent d'affai; et de puibUciié, et à Me Brieu. L'idée i rut intéressante à MM. Reynaud et Bri< qui, en compagnie de l'abbé,, rédigère les statuts d une Fédération catholique France, ayant pour but de secourir : prêtres dans le besoin et de restaurer ! églises des petits villages de France. La fédération consistait en une soen ajionivme au capital de 100.000 francs, 500 parts. Elle devait tirer ses ressouirt d'unô' œuvre déj!à existante dirigée par maixjuis de La Salle et le comte de La rens, l'Association œuvre catholique France. Cette dernière société n'était, qu'u entreprise commerciale dans laquelle I Reynaud avait des intérêts comme coi tier de publicité. L'Association-œuvre c tholique de France distiibuait des coupo commerciaux. Les commerçants adhérer versaient une redevance dé 10 % sur 1 ventes effectuées. La Fédération catholique de France d venait ensuite le banquier-caissier de l'A soctation-œuvre catholique. Elle devait r couvrer les 10 % auprès de chaque cor merçant, on réserver 5 pour le fonctionn ment et les frais généraux de l'Associatio: œuvre catholique et consacrer le reste ci pourcentage à secourir les prêtres et re taurer les églises. Les st' tuts de la fédération ainsi réd gés, MM. Estévenet, Brieu, Reynaud s'en pioyôront à constituer un conseil d'admini tration et à recueillir des fonds. C'est ain que le comte Louis de La Tour, le marqu Gaspard do Clennqnt-Tonnerre et le ma quis de San Daniano acceptèrent d'adm nistrer la fédération, dont le but généreoj correspondait à leurs convictions religiei ses. M. Estévenet effectua un premier vers< ment de 10.000 francs à la caisse de la fi dération. Quelques mois plus tard, MA Reynaud et Brieu firent à nouveau appel sa bourse. Le curé accourut du Gers ( versa, une fois encore, dix billets de mil] francs. On lui expliqua que le syndicat d'< tudes constitué pour fonder la. fédératioi la propagande effectuée autour de cett œuvre, l'installation du siège social avaier englouti de grosses sommes, bref qu'aprè avoir réglé quelques dépenses depuis Ions tem.ps engagées au moyen des nouveau 10.0U) francs apportés, la caisse de la féd< ration serait vide. Le curé de Belmont, ne pouvant plus fa: re aucune avance à. la fédération, fit ai pel à un de ses amis ,M. Lugnel, adjudar retraité à Châteauroux. M. Lugnel prit 12 parts de 500 francs de la société anonyme 1 Fédération catholique de France. Il vers ainsi 25.000 Inarics, qxii constituèVenU ainsi 35.0Q0 ,francs, qui constituèrent 1 premier capital de la société. Mais, hélas ! les souscriptions n'arrivé rent point à la fédération : les bénéfice que devait laisser l'Association-œuvre es tholique se chiffrèrent à zéro. Sur ces er trefaites, la Semaine religieuse publia u: entrefilet pour annoncer que l'archevêch de Paris ne connaissait ni la Fédération ça tholique de France, ni l'Association-œuyr catjhioliqiie de France- Les 25.000 francs versés par M. Lugnc se volatilisèrent vite entre les mains de administrateurs de la fédération. 11 réels ma des comptes, des garanties. De son côté M. Estévenet exigea le remboursement de 20.1XX) francs avancés par lui. Expulsés de la rue de Saint-Pétersbourg le comte de La Tour, le marquis Gaspar de CJermoiit-Tonnerre, MM. Grimaldi Brieu et Reynaud se désintéressèrent de 1 fédération qui, en somme, n'existait qu sur le papier. C'est alors que MM. Estévenet et Lugne portèrent plainte en escroquerie contre le jytministrateurs-fondateurs de la Fédé ration catholique. Tels sont les premiers éléments recueilli par l'enquête de M. Pamart, juge d'ins triicfion, et qui ont motivé les inculpation çlont nous parlons plus haut. Une. mésayorbtupo cîo Védrinos Marseille, U. — Uno singulière aventura vient d'arriver à l'aviateur Védrines, ven\ à Marseille pour regagner l'Egypte. Par suite d.- la récente grève dos otii ciers mécaniciens, il n'y avait dans le por aucun navire français en partance. Védri nés, impatient de s'embarquer, dut se ré soudre à prendre passage à bord d un na vh:i riile/^nd, le Prince-Henri, qui devai partir dans ia i?}Q.tmée. , Lor&ciue le passager eut solde le pri: de sa place et fait connaître son identité l'agent côn&iercial de la Compagnie l'in forma, à sa grande surprise, qu'il aval été condamné par les tribunaux allemand ■\ une peine de prison pour espionnage pour avuif syryolé sans a.utorisation, 1er de son raid du Taurus, le territoire ger manique. On ajouta même que le bâtiment sur le quoi il se proposait de prendre place étan considéré comme terre d'Empire, il serai au»sit4t mis en état, d'arrestation. Le consul d'Allemagne, consulté, confii m:, les renseignonienfè ai ^§çî^ra qu'ave regret il se verrait contraint de faire arM ter l'aviateur français s'il prenait plac sur îe bateau. Malgré cet avis, Védrines a pris passag :à bord du Prince-Hciin, oui a levé l'an çre ce soir, vï six heures. On <1 f inaude Marseille si l'aviateu arrivera sans oncombre en Egypte, et s'i ne sera pas remis eutmains d'u: agent consulaire allemand a la premier e-v'Mle du i: a vire. Dans ce cas, c'est à ^a pies que Védrines serait débarqué. -ai'JLF-rm.w i Jtvri* l. JL 2% M. Mystérieux aéroplane ave- Lunéville, 12. — Hier soir, vers 4 éra- heures, un gardien de batterie au for rue Manenviller et deux sentinelles décl rent avoir aperçu un aéropLane de n; dé- nadité inconnue paraissant venir de au vallée de la Meurthe. L'aéroplane, cuti, dans une tourmente de neige, piqua du t a au-dessus de la, forêt de Mondon près n'a Benamenil et disparut. Des recherches von- rent effectuées par les autorités militai sse, les chasseurs à cheval de Lunéville et le Dr Busson, maire de Benamenil, qui son battu pendant la nuit près de 250 hectî sans rien découvrir. Les recherches ont ca- reprises ce matin. îial ^ ALLEMAGNE ait Le Cameroun allemand le Berlin, 12. — A la commission du bud va- des colonies du Reichstag, le rapport ,ait a déclaré que l'exploitation du nouvi ec- Cameroun a montré que sa valeur é; plus grande qu'on ne l'avait supposé c )bé bord et il a exprimé le souhait que l'A Gif- magne arrive à des accords de fronti plus favorables avec la France et l'Es ;el- gne. de Le gouverneur de la colonie a exposé en suite que le chemin de fer transversal p sé- gresse rapidement. Depuis 1912 on a ait ploité la section Douala-Edea. Cette lig transversale sera la base du réseau fe de dans le Cameroun et desservira la futi •es capitale que l'on situera sans doute ta- centre approximatif de la région. La p: :u, grande partie de ces nouveaux ter ri toi: nt est préservée de la maladie du somm de que l'on ne rencontre que dans la régi es de Sangho qui s'étend de Benga à Cam es Le secrétaire d'Etat aux colonies ta i noncé que l'on créerait un institut po :té l'étude des maladies tropicales. là La commission s'est ajournée ensuite es la semaine prochaine. le ANGLETEïMtïï je _ _ [le on fL.rme les musées» de Londr. d. pav crsiinte dos suffrag"©ttes r- Londres, 12. — L'émotion et l'indignati a- soulevées par la mutilation de la Vénus , 1S miroir sont loin de se calmer. Tout ts monde ici semble être las des attento es reueres q'ae no cessent de commettre 1 suffragettes militantes. e- De plus, on est mécontent de voir q s- si les coupables se tirent à peu près i e- demnes des affaires de ce genre, les inn i- cents c'est-à-dire, dans le cas de vand e- lisme d'hier, tout le monde — sont to i- jours punis. u E'i effet, par mesure de précaution, 1 s- autorités compétentes ont fait fermer, au sitôt après la divulgation de l'attentat, 1 i- mu-st/cs suivants : British Muséum, Colle 1_ Goun Museur s- t\or.s;r,gton Muséum, si -dackenna ,ministre de 1 intérieur, i ,s torr.-gé à ce sujjet à la Chambre des cor a «if.elaré ciiï'jI allait voir si* di i- mc.:.ures do surveillance spéciales pou x raient être rr;ses. qui permettraient la r t. Cfirv- rture .des sections d'art de ces musée Eiji.m, lord Rooert Cecil a demandé e v c.ore si le gouvernement ne songeait pas j- 'airo voter de nouvelles lois s'appliqua1 [. spécialement à ce genre de délits, à M. Maekeiina a repondu qu'il serait tri :t neureux de recevoir des propositions à c e sujet. | Toujours les Gitiirag'ettes é Glasgow 12. - Une suffragette a bris t ce matin les carreaux d'une fenêtre d'u: g bureau de recrutement. Elle s'est enfuie mais a été rejointe après une vive noui suite. i , Lon,?r«8, 12. — La nuit dernière, des sul fragettes ont incendié le château de Ste warton (Ayrashire), pour protester contr _ ta nouvelle arrestation de Aline Panthurst t • > u ur ^'^sises de Londres a juoré au 5 joura hai la suffragette Marv Richardsoi qui a endommagé mardi dernier la Vénu de V<-..a.:qsicz à la Nationale Gaïlery. L'ac ^ cucèe a été condamnes à C mois de prison ESPAGNE !- Lo gé •'-•éraï & ?^adrsd s Madrid, 12. — Le résident espagnol ai Maroc a deciiaré que l'entretien qu'il a ei - dans la matinée avec le général Lyaute^ i a été extrêmement cordiai. 11 a eu pou s but de démontrer aux indigènes que le; reskients espagnol et français maroaen e en complet accord. La politique l'rontièn a été traitée au cours de cet entretien, ain 1 si que les affaires générales des zones res 9 pectives. • 11USS1E La Russie est prête , Paris, 12. — Le corresponelant du Temp i à Saint-Pétersbourg télégraphie le résum , suivant des déclarations .annoncées comm i provenant du ministre de la guerre. 3 Le correspondant ajoute qu'on considèr ces déclarations comme une réponse à 1. 1 campagne allemande, réponse d'autan s plus autorisée, dit le correspondant, qu non seulement elles ont été signées <pa leur auteur, mais que le texte en a été af s prouvé en haut lieu. Voici, d'après le Temps, ces déclara 8 tion s ; « La Russie poursuit en silence, depui cinq ans, sa réorganisation militaire. Jus qu'à présent, notre plan, en cas de guerr . avait un caractère défensif en se basan sur des forteresses à la frontière de l'ouest Maintenant, nous avons renoncé à cett tactique pour adopter l'offensive. En cor séquence, nous transportons, d'après 1 nouveau plan, les opérations à plus de miJ le verstes à l'ouest de la ligne primitive ment fixée. Après maintes transformations t nous avons aujourd'hui une armée sur pie de paix augmentée d'un tiers avec un : cavalerie qui est peut-être, au point d . vue du nombre, iaj première du monde. Cet te armée est prête à tous les points d t vue. .Nous avons apporté des transforme , tions importantes dans l'artillerie muni , actuellement d armes 'perfectionnées qu i dépassent même les canons français et a lemands. Le service d'approvisionnement des projectiles est organisé de telle faço. que l'artillerie russe ne souffrira, plus t comme élans les précédentes guerres, d t l'insuffisance des munitions. Le service du génie a fait les mêmes pr< grès. Les sphères militaires russes n'ac ; cordent pas une importance exagérée à 1 valeur des dirigeables en temps de g-uerr s et donnent leur prefôrence aux aéroplane: La Russie accorde une attention partiel 3 lière i&ux appareils géants Sikorsky qi peuvent être autre chose que des éelaireur: L'armée, en cas de conflit, non seulemer v sera puissante quant au nombre mais bie ! instruite, parfaitement équipée, munie d i tous les perfectionnements ele la techniqu 3 militaire actuelle. Nos efforts tendent vei l'oubli vie la fâcheuse doctrine de la d< fonsive, mais l'instrument qu'est noti i a g u luH.. v ^ armée est préparé surtout à la guerre 1/2 désir de conserver la paix. Pour les I t de agressifs, les préparatifs russes peu arè- être désagréables, car ils opposent un itio- tacle trop sérieux aux convoitises que la cite notre immense territoire et c'est c pris ce sens qu'il faut comprendre le mécon nez tement de la presse étrangère. » de u SUEDE par L'effort militaire ont Stockholm, 12. — Chaque, jour ele n très breus.es réunions politiques Organisées été les divers partis se tiennent dans tout Suède. Le programme des socialistes concerr la défense nationale est maintenant < nu. Ils exigent une réduction de la di du service et des charges militaires, get présence de cette prétention, les prii sur paux journaux radicaux et libéraux dé ;au rent ejue la collaboration des liibéraux ait des radicaux avec les socialistes est l'a- solument impossible. lie- L'esprit de sacrifice pour la défense ère tionale se manifeste x)artouit en Suède. ?a- 050.000 francs ont été souscrits p1 l'achat de mitrailleuses et environ 400. m- francs pour la flotte aérienne. ro- ^ TUiUHJIE ré Aviiîteurs militaires malchance* ire Constantinople, 12. — L'aviateur milita: au ottoman Nouri bey et son passager Sa: us bey, partis de Jaiïa pour Jérusalem, c -es fait une chute en mer. Le passager a réi eil si à se sauver à la nage, mais Nouri bt on blessé, a été secouru à grand, peine et :>t. été transporté «à l'hôpital où il a succom ,n- 3 heures après. ur L'aviateur militaire Salim bey et son p£ sager liemal bey, sont attenelus à Smyrr ALBANIE Uiae proclamation dt.; nouveau ri Durazzo, 12. — Domain matin sera p 53 bliée .'u preelamatidn suivante du Roi f poulie ; Dn Albanais. iu Aujourd'hui i Albanie liore et indépe le dante entre dans la nouvelle histoire. I ts destkn de la Patrie est dorénavant conf es au Roi, «à la sagesse du gouvernement, ai vertus patriotiques. Le chemin -à parcour ie est long et parsemé d'obstacles, mais a n. cur. cibstac'e n'est insurmontable pour u o- peuple qui a des traditions célèbres dai a- ^histoire; ancienne et qui, comme vous, u- une grande volonté de travailler et de pr gresoOr. Notre devoir et celui de nos :;u ces»sours sera toujours la recherche <1 s: bien-être de la nation avec toutes-nos fo. ^ ces. Insipiré par ce «sôwtimont,- nous avor c- . a.c\':eptâ, de vos mams, la Cour.oi^ç aibe î- ' ; - A- - ' Albanais, au moment où nous' moiîtor i. sur trône,; nous a'.tendon : que tous vou o ce auriez a--ioar.de votre Roi et travaiUie avec no::s pour remplir nos aspirations vj. p tion aies. â" GUILLAUME 1er. 5. Le prince de Wled visitera à bord d' yacht de la marine de euorre Taurus tou Jes ])orts albanaia. Il entreprenelr.i probe ît bîement ce voyage dans la seconde moitî de mars. e Londres, 12. — f.e budget de lia marin pour ï.Uii-19113 s'élève (à 1,288,750,000 francs , Le nouveau programme comporte 4 cui rasses, -i eioist-urs légers et 12 torpilleurs ! Londres, 12. —- Chambre des Communes . Repondar.t ;à de nombreuses questions ai ' sujet -du home rule, M. Asouith a annone qu';; fera une déclaration" générale lund prochain, •5r Rome, 12. — Le Roi à conféré suceessi yementeet après-midi avec 'MlM. Salandra Victor-Emmanuel Orlando, Bettolo, Sonni no, Bissolatti, leader des socialistes réfor mistes, et M. Martini, député. -c * Durazzo, i2. — La commission de cor trôle internatioruale a délibéré, sous la pré sielonco du prince, au sujet de la consti tution du ministère. Elle n'a pas encor pris de décision. ■X- Athènes, 12. — A la suite d'un vif inci dent qui s'est produit à la Chambre, M Theoiokis, leader de l'opposition, et M Zavitzianos, président de la Chambre, s s sont rencontrés sur le terrain. Deux balle 2 ont été échangées sans résultat. 3 î yîiirameppssisti Notre appréciation du Congrès progrès siste n'a pas eu l'heur de plaire à YExp'ress Il constate qu'en vepoussant l'élection de bourgmestres par le S. U. nous sommes s une fois de plus, d'accord avec la press cléricale. Nous sommes en bonne compa a gnie : dans la Chronique de dimanche, M t Paul ilymans écrivait : è « Il ne serait pas de bonne tactique, ; mon sens, de détourner l'attention de l'é 3 lecteur vers eles questions sans portée poli tique générale, et, qui par leur nature son propres à faire surgir des dissentiment lf entre hommes qu'unissent de commune \ tendances. Pourquoi parler, par exemple 0 de la suppression de la nomination de B bourgmestres par Je Roi et de leur électio: par les conseils communaux, au moinen s surtout où l'on examine l'extension déme eratique ele Télectorat communal, et parai e lèlement les garanties de bonne §estio; ; administrative dont s'acompagnerait un _ réforme électorale égalitaire ? En ce qu ? me concerne, je n'ai pas cessé de souteni qite je ne pourrais me rallier à la nomiiu-tion des bourgmestres par les conseils con: ê munaux. Ce n'est pas le moment de débai tre cette affaire. Et je rien parle que pou montrer combien il doit sembler inoppoi tun à tout esprit réfléchi de susciter actué a lement une discussion sur des question e de cette sorte, u '■ Quant au cartel, que le Congrès progrès 7 siste cherche à ressusciter, il est mort e bien mort. Ulndéper.dancc (encore un joui ■ nal clérical sans doute) le constatait hiei après le Matin d'Anvers. e Voici les réflexions de Y Indépendance : e « Le Peuple, organe du parti ouvriei s commentant ce qui fut dit au Congrès pi\ ■- gressiste, constate, lui aussi, l'échec de 1 e tactique du cartel — échec qui d'ailleurs n L1UI 1ÏJ& JLA SAIJ VJSJJJLE SB?lfC>TWV81MBgfflri08l>—BiaMgg—BE3BMMMM— par peut être contesté sérieusement après 1 ttats périence faite en juin 1912 — et il ajc vent bravement : « Nous ne parvenons plu obs- prévoir d'autre bloc, dans notre pays, • sus- celui des éléments ouvriers et démocr [ans ques, dispersés dans tous les partis ; et ten- coalitions d'à-coup suffiront à me>difier d profondément la politique ». I-a déclaration est à souligner, car < prouve que ceux qui tiennent au cartel \ souci de l'intérêt purement anticlérica que ceux qui s'imaginent que seule une c om- lition libérale-socialiste peut assurer par triomphe de l'anticléricalisme se font e î la tranges illusions. Ce n'est pas de ce lieure-ci que l'on constate que les sociai ant tes s'appliquent laborieusement à étalj son- des contacts entre eux et ceux que l'on ree qualifiés les cléricaux socialisants. L'on En nisation ouvrière catholique a pris un < ici- veloppement qui peut inquiéter l'organiî cla- tion socialiste proprement dite. Il s'a; et pour le parti ouvrier d'attirer à lui les m; lab°™uses cléricales dont on fj 1 éducation syndicaliste ; il s'agit pour na- parti ouvrier, s'il ne peut absorber c masses laborieuses cléricales, d'agir par; JjJ lèlement avec elles pour préciser l'évol IrJU tion politique dans un sens socialiste. Ai Si, d« plus en plus, l'anticléricalisme o vient aux yeux des socialistes une questit tout a lait secondaire, qtu'il convient i poser le moins possible pour ne pas eff rlmc..icr les ouvriers chrétiens jusqu'au ioi re ou ceux-ci seront suffisamment prénar pour que les préoccupations d'ordre pur ^ ment social prennent définitivement le de ,T f,ur -?"1: .le sentiment religieoix. Ouel rô 1anticléricalisme pourrait-ii encore joui W $™iïa Qui> selon la conception d Peuple serait constitué uniquement^ p; s- - éléments ouvriers et démocratiqui • dispersés dans tous les partis » ? Cette constatation du Peuple constik un avertissement pour les partisans d cartel envers et contre tout : étant donnée 3i ces dispositions qui prévalent au sein d u_ parti ouvrier, la tactique du cartel pou LU i finr fnt .avoir P°ur effet d'amené to( libéraux à faire elire les députés socit listes qui, dans des circonstances déterm ,, nées, ne pourront hésiter à faire bloc, a besoin contre les libéraux, avec les clér 16 ,C,ÏÏiX soc'^lisant.s, avec les éléments or [v i " cllsPe^sés„ d'ins tous les partis . dût la cause de 1 anticléricalisme être sa crihée dans cette coalition. N'est-il pas le 11 .ns ces conditions, que le parti li béral reste absolument lui-même et s'abf a îlf^ne sul: 10 terrain électoral de toute al >- inSv t,IU n° peut ^e compromettre soi , autonomie sans profit pour la cause géné u raie qu il défend. » ;■ En Belgique ■■ L© Sénat Lo Sam?i se réunira mardi et s'occupera de plusiems mteipellations annoncées et 1 oaswjets qui se trouvent à son ordre du La matière r:e lui fait pas défaut et jus-é des''^dgeteanCeS <le Piiques' 11 s'o««Pera M Fiéchet déposera décidément son rap-poi t je mardi 31 courant, ce qui permettra aux pères conscrits de l'étudier pendant ■ 10s vacances. . ?! '-f-élora les délibérations de la coiu-( mission sénatoriale qui terminera sans doute si\; travaux aujourd'hui Ij9 SeRat nioditiera-t-il ia lôii scolaire comme il se dispose à modifier la Pension 5 1es '"meurs î L'attitude de la droite pendant la discussion sénatoriale lait croire au contraire qu'elle entend voter le projet sans y rien changer du tout, en. dépit des aveux de MLM. Orban de Xivry et Dascamns-David.Des lors, .à quoi rôle lamentable on con-i damne le Sénat ! 1 Lït <jus8îic: j cioe laî-.guos Le texte voté par la Chambre à propos de la question des langues manque de précision et de clarté. Certes, il a mis fin aux prétentions flamingantes qui, d'un trait, biffaient la volonté «es Xières de famille mais il n'indique pas dans quelles conditions celle-ci e exercera. La Gauche réclamait pour les pères de fa-miSle ayant ensemble 25 enfants la liberté a de Designer la section française ou tla-- mande qu'ils désiraient aussi bien en Flandre qu'en Wallonie. C. était un moyen de faire respecter leur volonté en toute certitude N oublions pas que 11M. Van Cauwe-; laert, Van do Perre, Delbeke et autres fia-" mnigants ont donné leur adhésion au texte ministériel et combattu les amendements de la Gauche. s Aux sénateurs wallons là les reprendre, ce qui a dé|-à été fait au sein de la com-| mission et à livrer une nouvelle bataille, i !e m°yen> d'ailleurs, el'empêcher les flamingants de reprendre l'offensive. Si la Droite n entend pas modifier l'article adopté _ par la Chambre, il en résultera de la con-iusion et du gâchis et l'on peut être assuré j l1lle dans certaines communes flamandes, sous des prétextes variés, on ne créera pas ^ de sections françaises. Nous avons fait reculer les flamingants mais, ne }'emblions pas, ce n'est qu'un, demi-succè's et il est indispensable d'empêcher qu ils ne frustrent les pères de famille de i, la liberté voulue par le législateur. i.'éloction de Soignies " L'élection de Soignies promet d'être fort £ intéressante, lrois listes seront en pré-^ sence. A la tête de la liste esléricale se trouve M. Mabille, que M. Gravis n'a pu ' faire passer au second rang. A son grand déplaisir, il garde celui-ci e,t le vent ne 1 soufflant pas précisément Oans les voiles du cléricalisme, il considère sa place comme mauvaise. Les socialistes représentent MM. Man- * sart et Bronquart, députés sortants, qui ? seront réélus. J M. Pol Boël, en 1912, n'a pas obtenufa cause du cartel, les voix qui lui revenaient. U s'est produit des erreurs et au lieu de ~ voter à côté de son nom., des libéraux ont ~ voté en tête de liste.. La liste libérale pas-sera-t-ella cette fevis avec dix-huit mille suffrages ? On l'espère... C'est la force de ^ notre parti dans l'arrondissement de Soi-3 gnies. La campagne a bien débuté et l'on a la conviction que de nombreux hésitants et t flottants qui ont voté pour les cléricaux .. en 1912, donneront demain leurs voix à la liste libérale. Bépv<t£ ï Depuis la session extraordinaire de 1912,' la Chambre, en quelque sorte, n'a cessé >. de siéger et il devient très difficile d'as-l- sister à toutes les séances si l'on n'habite a pas Bruxelles. e Aujourd'hui l'on prétendait à la Chambre HE, ® 'ex- que deux députés, l'un libéral, l'autre ute tholique, faute de temps à consacrer ià s à législature, avaient l'intention de ne p. lue se représenter. ati- Comme ces deux honorables membres ces se trouvaient pas à la séance, il est e éjà fieile de savoir si l'écho mis en circulati est exact. îlle Dans tous Les cas, il n'étonnerait perse >ar ne, le métier de député, dans les con L ; tions où il s'exerce aujourd'hui, devena réellement difficile et pénible. Cléricaux consternés tto ^ la phambre, des membres de la Dro: . semblaient très ennuyés des faits qui lir Ppss&nt 'à Louvain. Il paraît que les dign fils de l'Aima Mater font preuve, depu quelque temps, d'un certain esprit d'indi > ci/pli ne et que le vice-recteur, Mgr. Vi Cauwenberg, aura peine à garder ses fon r-" tions. ?" Les membres de la majorité sont d'à ,iT" ^ant Plus agacés- des lhauts faits de cet lil jeunesse, que plusieurs comptent eles fi le parmi les manifestants arrêtés avant-nu et hier. M. Schollaert a été prié d'intervenir e u" sa qualité de député de Louvain. n" Que va-t-il faire ? e- iDans tous les cas, c'était 1 événemer du jour à la Chambre et l'on espérait, le Droite, que les inculpés ne seraient pj a- poursuivis et qu'on passerait l'éponge si ir cette affaire. 'S Les policiers mis à mal ne sont peu 6- être pas tout .à fait de cet avis s- |e Un© convention »r M. Mechelynck a demandé à 'M. Renki u pourquoi la convention signée en juilh Lr' 1913 entre l'Etat et la compagnie et qi !S ce>mportait l'abandon de la mine d'or d Kilo n'a pas encore été soumise e 1 approbation des Chambres. « Je comprend u que le gouvernement ait hésité, a dit ,3 la Législature l'honorable députe! de Ganc u mais cette situation doit prendre fin. Pourquoi n'a-t-on pas déposé cette cor r vention ? S'il y a des négociations e: _ cause, cru'om nous le dise. En cette matière _ comme en toute autre, nous devons pou j voir nous prononcer en pleine connaissanc de cause. » L'crdra du jour La Chambre a renoncé à siéger ce ma - tin pour l'interpellation sur la catastroph. de Thieu. Elle se produira pendant le bud get du Travail. L'après-midi, l'on continuera la discus âiion des buelgets jusqu'à extinction des i forces humaines 1 La loi scolaire au Sénat La Commission spéciale a terminé l'examen du projet de loi qui a été adopté. Le? divers amendements ont été" repoussés. Le >' commission s'est ajournée à une date ul-, térieure pour permettre à M. Flechet de rédiger son rapport. Les bagarres estudiantines do Louvain De nombreux incidents, plus tumultueux encore que ceu_\ de la veille, se sont produits mercredi soir à Louvain. Vers S heures, les étudiants, au nombre d'un millier environ, se sont réunis ,à la place de l'Université. Ils ont commencé par éteindre les réverbères, puis ont voulu se porter vers la rue Saint-Michel toute voisine, où habite le vice-recteur, Mgr Van Caïuvenbergh. Ils se sont heurtés à d'im-porantes forces de police qui les ont chargés. Mais le nombred.es agents, était insuffisant. et bientôt la gendarmerie à cheval dut intervenir. Elle refoula une première fois les étudiants, qui se dispersèrent, mais se reformèrent presque aussitôt et tentèrent de remonter par la rue de Tirle-mont. Ils n'y parvinrent d'ailleurs pas, mais de leurs tentatives résultèrent plu-sieur charges nouvelles de gendarmerie à clieval, notamment à la rue de la Station et à la Grand'Place. Sur ces entrefaites, Mgr Ladeuze, recteur, qui se promenait pour se rendre compte de l état des esprits, fut reconnu par les étudiants, qui l'acclamèrent. Mgr Ladeuze, les harangua et les engagea à rentrer dans le calme, ajoutant qu'il recevrait volontiers une délégation chargée de lui exposer leurs griéfs. Cette intervention calma les esprits et l'ordre fut rétabli à la fin de la soirée. Pendant les charges de la police et de la gendarmerie, plusieurs arrestations avaient été opérées, mais elles ne furent pas maintenues.Les étudiants qui furent arrêtés appartiennent à la fine fleur de l'aristocratie cléricale et parmi eu« figurent des fils de sénateurs et de députés de droite. Jeudi matin, les esprits étaient toujours extrêmement montés. Les étudiants se promenaient en bandes en chantant des couplets variés qui en disaient long sur leurs intentions. Celui-ci, notamment, chanté su l'air de « Marguerite » : Si. thi veux fairy mon bonheur Chambarde le vie' recteur. Et celui-ci encore : Zut, m... pas de raison, Le vie' recteuv est un c... Après déjeuner, vers 2 heures, les manifestants se sont réunis à la « Maison des Etudiants ». Ils étaient un millier, tous très nerveux et excités. Après de longues palabres, on a arrêté le choix de la délégation chargée de se rendre chez Mgr Ladeuze. Cette délégation se compose des présidents de la Fédération wallonne, de la Fédération flamande et de la Fédération des étudiants étrangers. Elle est chargée d'un mandat impératif dont les trois points principaux sont les suivants : Pas de renvoi de l'Université pour aucun des manifestants ; Démission du vice-recteur ; Application, dans l'avenir, de mesures de discipline justes et dignes. Les délégués ont été reçus tout de suite par Mgr Ladeuze et sont restés très longtemps en conférence avec lui. A 5 heures, une réunion nouvelle a eu lieu à la <( Maison des Etudiants » ; les délégués y ont rendu compte des résultats de leur entrevue. Pétitions Dans le dernier feuilleton de pétitions soumis à la Chambro, nous trouvons la demande d'une société anversoise réclamant l'abolition des patentes actuelles et le vote d'impôts pesant moins sur le petit commerce.Autre pétition des président et secrétaire de l'Association des Facteurs des postes pensionnés à Liège réclamant l'augmentation de la pension de retraite. Même pétition de divers facteurs pen-sic/nnés à Liège. La veuve d'un instituteur, habitant Liège, sollicite l'intervention de la Chambre, à l'effet d'obtenir un secours. Que de misères cette demande révèle ! Ce n est pas encore le métier d'instituteur qui enrichit. TÉLÉPHONE 917 sa- : Chronique Locale if- on —'■ ,n_ LA JOURNEE Vendredi 13 mars, 72e jour de Vannt nt Ste-Euphrasie. Lever du soleil, 6.03, coucher, 17.42. Lever de la lune, 20.01, coucher, 6.20. MU8EE8 ^ Musée des Beaux-Arts, rue de l'Aca< mie. — Ouvert de 40 à 5 heures. r® Musée d'armes. — De 10 à 12 et de 2 IS â heures. Hôtel d'Ansem&ourg. — De 10 à 12 ç de 2 à 4 heures. EXPOSITIONS i- Au Cercle des Beaux-Arts. — Boulevai te de la Sauvenière. — De 10 à 1 et de 2 à ls heures : Exposition des œuvres de MM. A :r fred Defize et Edgard d'Hont, visible ju qu'au 19 mars. n Salle des Chiroux. — 52e salon de VŒ\ vre des Artistes, visible jusqu'au 16 mars il clus. lt CONFERENCES à. Salle Académique de l'Université. — . ls heures, conférence par M. Nollet, si ir 'jet •' La télégraphie sans fit. THEATRES t- Théâtre Royal. — A 7 î/2 heures, Le Rêv de -Carlo et :Mime Butterfly. Théâtre du Gymnase. — AS heures, Fé dora. [î Pavillon de Flore. — A 8 h., ïïtine ef . bizée,revue. Théâtre de la Renaissance. —AS 1[2 h. , La Cruche ou J'en ai plein le dos de Margô * et Un tout petit voyage. ^ MU8ICS-HALLS ET OINEMA8 Cinéma Royal (Régina). — MusU-Hali cinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs à hui x heures, cinématographe; les jeudi et di manche, matinée à 3 heures. REUNION8 ET FETES DIVERSES 2 Palais de Glace. — Patinage sur glac< de 10 à 12 1/2, de U 1/2 d 18 1V2, de 20 t 23 1/2 heures. EPHEMERIDES Pluie, froid, soleil, irais ciel sombre, de la boue, de Veau dans les fosses de Vas-pHalte ; parapluie, imperméable. Les décolleia-gcs, qui nous montraient de la veau blonde, blanche, rose, se sont tout à coup refermés, et la rue s'en est obscurcie comme noire cœur. Les chiens mouillés .v•■ni laids cl itareils aux fourrures des passaiiies. -l.es commissionnaires se l»ril tout minces sous l'abri,du balcon et l'agent intrépide est là au milieu du carrefour, noir et roide. ùi, de 'mauvaise humeur, nous poussons, en so upire ni, le cri de Ma demoiselle Co-lonna Hnmano ; Ah ! que ne suis-je assise (à l'ombre des [forêts ! Encore nous Jaudran-il du soleil, aes fleurs, un écureuil sur un bouleau, une jolie paysanne sur le chemin, et des bonbons acidulés dans notre poche. Compère GuillerL &•<£<£ v'o L.e u Journal de Liège » il y a cent annonce la mort de Arnold-Michel Adrien., décédé à Huy, le 3 mars, dans la 58e année de son âge, né à Liège. <( Jeune encore, il se rendit ,à. Paris, où des hommes célèbres, pressentant ce qu'il pouvait devenir, l'accueillirent et lui donnèrent des encouragements. Grétry protégea son jeune compatriote et soutint son émulation. » Adrien avait été à Pans, pendant douze ans, lo musicien du comte d'Albarett. Il avait écrit une romance du Cid et la Complainte de Monjourdain. <« Quel Liégeois, disait le Journal, a pu oublier les couplets de ce sensible Reynier, qu'Adrien mettait en musique au moment où la chanson sortait de la plume du poète. Réunion heureuse du talent de nos deux concitoyens ! » On lit aux annonces : « Le colonel Michel Van der Maesen, chargé de la levée d'un régiment de wallons pour le service de S. A. R. le prince ei'Orange, prince souverain des Pays-Bas-Unis, vient de changer de quartier ; il est logé chez Monsieur de Rahier, place Verte, à côté de madame de Goër de Herve, coin de la rue des Mauvais Chevaux ». Le temps. — Mathieu disait : » Temps incertain », mais le vieux Dewerve, nous dit qu'il fera beau dimanche. iittendons et songeons ejue clans huit jours, ce sera le printemps. Vendredi 13. — Encore un vendredi 13, février avait déjià eu le sien. ; cela devient une mauvaise habitude. Heureusement le 13 avril est de plus souriante perspective : ce sera le lundi de Pâques 1 L'écSjpse de iune. — Ayant vu la mémorable éclipse de soleil de 1912, nous étions curieux d'observer une éclipse de lune, spectacle plus fréquent, mais toujours remarquable, nous assurait-on. Donc mercredi soir nous nous sommes couché tout habillé sous l'édrelon, bien décidé <à nous réveiller à temps, ne dormant que d'un œil, le réflecteur de la lampe éclairant le cadran etu réveil-matin. Nous sortons de notre demi-sommeil à 2 1/2 heures. C'est l'heure, passons la tête par la fenêtre 0. tabatière du grenier. Le froid a tôt fait de nous éveiller complètement. Au dehors, le ciel est haut, d'une teinte gris-bleu sombre ; la lune, couleur de flamme, est toute ronde. Elle a toujours le même sourire figé et niais. Quelques pâles étoiles. Nous regardons Ja ville. Au premier plan la lig-ne brisée des pignons des toits et des cheminées s'accuse. Au loin, les collines, à peine plus sombres, se confondent avec le ciel. Des cordons de réverbères montent •à l'assaut des hauteurs, s'accrochant au pointillé lumineux du boulevard circulaire derrière lequel les lueurs sanglantes des hauts-fourneaux rougeoient oppressées. Mais regardons la lune. C'est déjà une satisfaction de n'avoir pas besoin du verre fumé à la chandelle qui nous noircissait le nez et iaisait le soleil semblable là. un jeton jaune dans îe noir du verre, semblable à lalune d'aujourd'hui dans son ciel. Quelques nuages s'étirent devant l'astre mort. 2 h. 42. Une légère déformation apparaît vers le côté gauche supérieur du disque jaune. Le ciel commence 'à absorber la lune. Graduellement, l'ombre victorieuse grandit,, s'étend, tandis que le croissant lumineux va s'amincissani. En somme, pour celui qui n'a pas assisté au début de la bataille et s'est contenté d'observer quel-

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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