Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 20 Janvrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kd1qf8kj5c/
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Mardi 20 Janvier 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mardi 20 Janvier 1914 Franco en Belgique Un an : io % » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois i 4 fr. Franco en Hollande Un an ■ 22 fr. » Union postale » 32 fr, On n'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE S67 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERMSE ET COSMERCUtLE. - FONDEE EN 1764 KÉDACTIOS ET ADMEttSTRATIOll , BOULEVARD DE LA SADVEMÉRE, 28 Annonces» « b la !ignec 20 csat Réclames» 0 « . „ » 40 cent Faits divers » t i franç Séparations judiciaires * 3 francs informations financières » 3 francs àvis de sociétés u swaie 30 cent Émissions. „ « « « » 1 fraise RÉDACTION TÉLÉPHONE 91? ' ÉTRANGER ÏRMCË Mort du généras Plcquart Une nouvelle inattendue nous est te! graphiée d'Amiens ; le général de divisio Picquart, ancien ministre de la -guerre, coi: mandant du 2o corps, est mort lundi m; tin, à 5 heures. Mercredi dernier, il avait fait une chu' de cheviaJ et s'était blessé légèrement, aivai on annoncé. Depuis lors, il gardait la chan bre, mais H en ne faisait prévoir une aj gravation de son état et une fin aussi bru: que. Né, là Strasbourg ejl 1854, Georges Pi" quart fut élève de Saint-Cyr (1872-1371 puis, il servit aux zouaves eu Algérie, 'i\ nommé capitaine en 1880, fit les expêd tions du Tonkin et de l'Annani et fut non mé 'crr-ef de bataillon à 33 ans. Brevet d'état-maior, il proféra ensuite la topcgr; phie à l'Ecole de. guerre. > En l' j-n il était attaché au deuxième i>i tféau ne l'état-major et suivait comme délc gué du ministre de la guerre le premie procès 'Dreyfus. En juillet 1895, il rempli çâit le colonel Sandherr cc-mmie chef d service dos renseignements. C'est dans l'e xercice de ces fonctions ■ qu'il conçut de doutes sur la culpabilité du capitaine Dre} fus et qu'il crut reconnaître dans le corn mandant Esterhazy l'auteur du fameux bci dereau. 11 fit part de ses soupçons à se chefs. Mal accueilli d'eux, il fut éloigné d Paris pour une mission mal définie, pui nommé Heu tenant-colonel et mis à la têt du régiment dte> tirailleurs algériens du Sousse. Rappelé en >®9oj il déposa comme témoii dans îe procès Zola, sp mettant en confli avec tout l'état-major général, et notam ment avec le colonel Henry, qu'il blessa <a duel. Après la clôture des déjbats, il fut lui même incriminé de faux et de cohimunica tion à ides tiers de dossiers intéressant h défense nationale ; après avoir été mis ei réforme;* il subit une détention de près d'ui an. Mis. en. liberté après le premier arrêt d< la cour de cassation, il déposa de nouveai au procès de Rennes* mais ne rentra- pa: dans l'armée, et oollaibora à différents jour naux avancés, notamment 'à l'Aurore. Après la révision définitive du procès Dreyfus (1906), il fut, par une loi spéciale nommé gén/éral do brigade, puis division naire (septeindre 1906), et pourvu d'ui commandement là Paris. En octobre 1906, il accepta le portefeuill' de la guerre dans le cabinet ClémenCèàu f dont il fit partie jusqu'à la chute die ce dei nier, en juillet 1909. II.ont pour successeu le général Brun, dans le ministère Briaind ALLEMAGNE Le coicnei voh rî butter décore Berlin, 18. — Comme tous les ans à p.a reille .laie, la jètè dite des Ordres a ét< célébrée cet après-midi, au château roy-a de Berlin, en présence de l'empereur, de: membres de sa famille et des hauts digrii taires du pays. IX' nombreuses décorations ont été con féréès, aussi bien aux civils qu'aux militai res. Parmi ces dernières, ou signale l'or dre de l'Aigle-Rouge dè troisième classe -avec icr'àvate, accordée au colonel vor Rèutter. C'est là une des plus hautes distinction: accordées aujourd'hui. Le fait qu'elle ai été conférée à l'officier supérieur, dont oi n'a 'pas oublié le rôle dans les incident: de Saverne, soulève de nombreux commen tairés. L'empereur sortit à trois heures un quar après ses, invités, du château royal. 1 était seul dans son automobile qui roulai fort lentement. Une foule où étaient repré sentées toutes les classes de la société était massée le long des Linden. Contrairement à l'habitude, pas un viva ne fut poussé, pas un geste esquissé, pa lin coup de chapeau donné. Tous ceux qui virent l'empereur remar quèrent qu'il paraissait mécontent. « L'heure grave » On mande de Berlin à Y Echo de Paris 11 n'est presque pas un journal d'Aile magne qui n'ait intitulé hier ou ajourd'liu son article de tête : Bruits de crise, oi Lien encore : L'Heure giave. Le démenti officiel concernant la démis gion du chancelier et du ministre de b guerre a été accepté par tout le monde mais chacun de répliquer : La crise es latente, sinon aiguë. Si la crise est retardée^ c'est tout d abon parce que le chancelier de 1 Empire, M de Jjagow (le secretaire d'Etat aux affai res étrangères, qu'il ne faut pas confondr avec son cousin éloigné, le préfet de pc lice) et M. Zimmermann, le sous-seert! taire d'Etat, veulent, avant de se retirer adhever le traité anglo-allemand, mener bonne fin les pourparlers sur les chemin de fer d'Anatolie laisser à leurs succès seurs une Allemagne augmentée et ren forcée. C'est ensuite parce q'on cherche en vai: un successeur à M. de Bethmann-IIollweg La tâche du chancelier de l'empire es écrasante, elle devient de plus en plus di. ficile. La Constitution de l'empire aile îftand, taillée par le prince de Bismarc Jaris le but de se procurer un pouvoi presque illimité, ^xige un génie, ou toi au moins un homme de tout premier plar L'Allemagne n'en possède pias. Cependant, comme M. de Bethmann-Hol weg veut s'en aller et ne reste que par di voir, il faudra bien lui trouver un rempli çant. , , , L'heure grave est due, avant tout, a ce complications extérieures que l'on peut ei glober dans un seul mot : la question tu: tjue', et dont l'épisode le plus envenimé e: en ce moment l'affaire de la mission mil taire allemande. N'ayant aucun intérêt à maintenir i man pacha à son poste de Constantinopl la Turquie s'03t vue, de plus, en presem de la Russie, qui la menaçait d'interven en Arménie, et de la France, qui lui rel sait, le marché de Paris. Elle risquait < tout perdre, pour ne rien gagner. Elle lit demander officieusement a 1 au magne : Dans le cas d'un conflit avec Russie, n^us sou tiendriez-vous ? et, clai le cas d'une guerre, pourrions-nous repre ifcrc a-u moins en partie ce que la caimpagi précédente'non s a fait perdre ? On répondit ià ÛGiiin ; « }ya question 0 attributions du général Limari pacha e une affaire intérieure de la Turquie. » Dès lors, plus d'hésitation ù avoir. I Turquie céda et ce fut très désagréable l'empereur, plus pénible encore à son e tourage militaire. Le cbmte de Reventlow, dans l'artic dhier qui fait sensation, objecte : « Il fi lait risquer Ja guerre, opposer à la Russ un veto formel, elle n'aurait pas insisté. Il est résulté de cet incident des rapport assez tendus entre la Russie et l'Aliénas gne, et c'est probablement >à cette situe tion, comme le fait remarquer avec ju; • tesse la Gazette du Rhin et de WestphalU que sont dues les paroles du chancelie sur les '« temps graves. » Prapcs d'un général ■a Berlin, 19. — La Ligue prussienne, qui ru j. se réuinit que lorsque des événements gra t: ves l'y obligent, a tenu hier ses assises. Plusieurs députés des partis conserva e teurs du Reichstag et du Landtag y ont pri ^ la parole. Le discours le plus violent ; u été, sans contredit, celui du général voi ~ Wliooluûm, qui a ait, entre autres choses r « AJors <iiue notre armée ne pouvait si laisser insulter par la populace de Saverne .. un terrible hurlement de fureur partit noi seulement de la presse juive, mais encore [ de cette société des plus mélangéos qu . s'intitule aujourd'hui le Reichstag aile . mand. » $ INGLETElïRB A la recherche du sous-marin «A-ï; Londres, Vo. — Les recherches entreprise; - pour retrouver l'emplacement où sût le sous r marin A-7 ont recommencé ce matin et s< - sont poursuivies toute la journée sans au 0 cun résultat. Bien que ces recherches .doivent être s continuées pendant quelques jours encore on ne conserve guère d'espoir de découvrii - le sous-marin coulé, et il est probable qu( le drame n'aura d'autre épilogue qu'un ser 5 vice funèbre célébré dans la baie de White 3 sand pour les membres de l'équipage du na 5 vire englouti. î Cela est d'autant plus vraisemblable que ) retrouverait-on l'emplacement du A-7, or ne pourrait sans doute pas le repêcher, er 1 raison de la. grande, profondeur de la mei t à cet endroit, des courants très rapides ei - dio la houle qui caractérise la baie de Whi. i tesand. PORTUGAI La grève dec cheminots , Lisbonne, <18. — Aujourd'hui les chemi-{ nots en grève ont fait dérailler trois trains, Le premier allait de Lisbonne ià Gâscaes. et dérailla à Lisbomie môme, près de la [ station d'Alcantara. Il n'y eut pas d'acci-j I dent de personnes, mais le matériel fut très I endommagé. | Le second, qui venait de Pampilhoza el (| apportait les mailles-postales du Sud-Ex-i press de mercredi, a déraillé près de Po-; i voa. Les dégâts sont purement matériels, [ : mais la correspondance subit naturellement un nouveau retard. » Le troisième train se dirigeait sur Porte avec une ambulance postale et des voya-' geùrs. Quelques-uns furent blessés, dont un J assez- .grièvement. La compare a publié cette nuit une circulaire invitant le personnel à reprendre le tràvail mardi matin sous peine de révo-; cation. Cette circulaire paraît avoir exâspé-i ré les grévistes. i TUHOU1K l Les négociations turco-russes 5 1 Constantinople, 19. — Dans les milieu s ■ i officieds cai déclare qole l'accord turco-russe j est près d'aboutir et -que, seuls, quelq.uet • j points secondaires sont encore en suspens. • ! La Porte demande que les vilâyèts de Van ^ | et de Bitlis soient représentés aux conseils , j généraux par un nombre égal de Musul-. j m ans et de chré tiens mais pour les quatre ) vilayets d'Arménie, elle espère que la Rus-i sic acceptera la représentation proportion-i nelie, l'élément, musulman y étant bien su-l périeur à l'élément chrétien. » Le cemmandement du 1er corps Constantinople, 19. — C'est le lieutenant . colonel d'état-major Noury qui est nommé i commandant du 1er corps de Constantinople en remplacement du général Liman von Sanders. Enver Pacha, ministre de la guerre, es\ ■ nommé grand cordon de l'ordre du Medji-^ j ci té. 5 BALKANS Les succès d'Essad pacha Belgrade, 1S. — Les nouvelles reçues ici de la irontière albanaise ne sont pas sa-. lisfaisantes. ' i On dit que les troupes d'Essad pacha • j marennit viçforiëusaient contre les forces J i du gouvernement provisoire. j D'après des nouvelles serbes de source ! privée, les troupes d'Essad pacha ont pris " Èl-Bassan et aussi Pogradetz, sur le lac Oc'arida. [ La reprise des relations greco-turques 1 Athènes, 18. — M. Panas, ministre de ; Grèce en Turquie, est parti cet après-midi . ; pour Constantinople, où il va prendre pos-3 1 session de son poste. . j Les membres de la légation de Grèce l'ac-. / compagnaient. Les relations diplomatiques entre les { deux pays étaient rompues depuis le mois 3 d'octobre 1912. Volontaires italiens en Albanie Rome, 19. — Il semble se confirmer qu< des contingents de troupes escorteront 1< 1 ! prince de Wied à son arrivée à Durazzo. • < On assure qu'un certaim nombre d'Alba t j nais qui habitent les provinces de lTtali< - ; mériddoiiale auraient demandé de faire par - tie du contingent italien qui se rendra ei k /Ubanie. t MAEOC '■ La spumidéfbn du cai'd An ficus l Mai'rakesch, 18. — Le caïd Anfious, ame ne par le caïd 2s*'Tougui, est arrivé, accom pagné du chef des trois grandes fraction 1 dissidentes au sud de .Mogador. La re-ddi tion. du câïd Anflous était attendue depui quelque temps. Ce résultat esf dû (à la [aiai !" ka du nuaghzen qui évolue entre Agadir c ;7 Tiznit. Cette reddition facilitera les rela ! tions commerciales entre les deux villes. i. • ETATS- UM8 Le cariai de Panama :é New-York, 13. — Dans quelques jours, \ ir président Wilson va lancer une proclama i- tion changeant H. fcrm.e du gouvememen le de la zone' du canal de panama. En vertu de VAdamson Act, le colonc e- Goethals, ingénieur en chef du canal, v !a devenir le gouverneur de la zone du cana is C'est VAdamson Act qui spécifie que le i. navires américains faisant le cabotage se le ront exemptés dùj^yenipnt.des droits qu les autres navires auront à acquitter. 0 îs sait qne la Grande-Bieitagne et le Çai|ûâ st voient ùân? c^tie mesure une \ioiatio du traité .Hay-Pâuncefotë. L''Adàmioh A'( ,a entrant en application, toutes ses olausc à deviennent valabdes, y compris celle qi n- stipule cette exemption de droits. Pour 1 moment, il ne sera en vigueui* que d'un le façon théorique, puisque le commerce n 1- ternational n'empruntera vraiment la voi ie du canal qu'un an environ après# Tirai » guration offi.cie3.le, fixée au 1er janivier 191; MEXIQUE Protestation allemande Mexico, 19. — On croit savoir que le mi-, nistre d'Allemagne aurait reçu l'ordre de r protester contre" la main mise par le gouvernement mexicain sur les sommes perçues par la Banque Nationale et qui de-3 vaiant être affectées au service de Tem-^ prunt ■«a ; Paris, 19. — La Chambre a continué cet après mi Ji la discussion du projet de loi de défense laïque. A la fin de la séance, M. Desohanél fait connaître qu'il a reçu une lettre de TaiEfaé Lemire. C'est devant unie Chambre extrêmement attentive et silencieuse <fue 1e président don- > ne lecture de la lettre de l'abbé Lemire, > donnant • sa démission de vice-président de la Chambre. : La .fin de la lecture est accueillie par de • nombreux applaudissements sur les bancs de la gauche. Séance levée. Paris, 19. — Questionné sur les motifs de sa démission, l'abbé Letmire déclare qu'il ne cède à aucune pression et que sa détermination d'abandonner la vice-présidence n'est pas un acte de soumission. C'est demain que ie devais présider en séance et, si j'ai attendu jusquAk ce jour, c'est pour que mon élection fût bien définitive et en quelque sorte consacrée pàr'lé fait de mon inscription sur les registres de la présidence de la Chambre. J'ai -voulu qu'il n'y. eût aucune suspicion quelconque sur le geste de la Chambre et montrer que je l'avais pris au sérieux, car c'est dans uim élan du cœur que rassemblée m'a élu. Mais ma présence au fauteuil, pouvait donner liôu à des sentiments divers aux» quels un vice-président ne doit pas se prêter : ilifJaut qu'il soit absolument au-dessus ■des passions de tous genres. J'entends n'être uni objet ni de pitié ni de 'blâme et je ne •veux.pas que ma situation d'ecclésiastique ait une répercussion quelconque sur la Chambre. * ' Pretoria, 16. — Le personnel des trains j a signé son engagement ce matin. Quelques j énijiloyés ont déjà repris le îrayail. laiiiabics cl Corvéables Dans la campagne que nous avons entamée pour dénoncer la conspiration des pouvoirs publics, Etat, Provinces, Com-| m unes en vue de rançonner l'industrie en fouliajnJi aux pieds l'esprit des nouvelles lois fiscales' et le texte formel des circulaires interprétatives du Ministre des finances, nous avons rencontré un auxi-l liaire précieux, bien <ju'inconscient. Cet auxiliaire inattendu n'est autre que la Gazette de Liétje elle-même, dont les gaffes ne se comptent plus, depuis qu'elle est dirigée par le fils de l'homme qui avait tant de liaient. Dans l'article par lequel elle s'efforce, sans aucun succès d'ailleurs; d'énerver la critique documentée que nous avons publiée dans notre numéro du 14 janvier, elle lâche cet aveu ingénu : Ce qui est piquant dans tout cela c'est que, d'après nos renseignements, c'est le département des Finances dont notre compère invoque mielleusement l'autorité pour compromettre celle de M. Berryer, qui, consulté par la députation permanente 'de Liège, a conseillé le chiffre de 60 à titre d'essai (pour les deux premières années d'application des additionnels provinciaux, il sera facile pour le Journal de contrôler nos renseignements, puisqu'il compte plusieurs ïimis \pdrmi nos députés permanents.Nous avons suivi le conseil de la Gazette et nous avons été renversés d'apprendre que le renseignement qu'elle donne est par-îaitement exact. La Députation permanente comptait se contenter de 55 centimes additionnels à la taxe sur le bénéfice des Sociétés, ce qui était plus que. suffisant pour assurer une recette encore supérieure â celle perçue en 1012 sur les anciennes bases. •C'est le gouvernement qui lui ,-a conseillé de porter ces additionnels à 60, au mépris du texte formel de la circulaire interprétative du 30 septembre 1913 et la raison de ce conseil, fort peu désintéressé, est bien celle que nous avions devinée dans notre article du H janvier et dont nous avons, par un hasard providentiel, obtenu depuis la confirmation. Cette raison doit être cherchée dans les art. 12 et 13 de 'a loi établissant la taxe sur les automobiles, et dont voici la te-i neur : ; Art. 12. — Les impositions provinciales et communales, actuellement établies sur ] les automobiles, motocyclettes et motocyr ' cles, seront abolies à partir de Vannée : wu. Les additionnels provinciaux et communaux à la taxe créée par la présente loi ne pourront dépasser respectivement 75 p. c. et 25 p. c. de cette taxe. Art. 13. — Si le montant des additionnels, perçus d'après les qxiotités respectives, fixées par Vart. 12: n'atteint pas le dernier montant net des impositions abolies par cet article ,le Gouvernement allouera annuellement aux provinces et aux communes intéressées des subsides com-^ pensateurs, déduction faite éventuellement de l'augmentation des ressources provinciales ou communales provenant de la taxe substituée au droit de patente proportionnel et à la redevance proportionnelle sur les mines, - Personne n'avait pris garde à la fin de cet article (in cauda venenuvi) ; personne t n'avait, pu s'im;:riner que lé Ministre des finances — car c'est lui que la Gazette met 1 ci"! cause pour inhocenter M: Berryer — que >- l'honnête M. Levie serait assez roubkird pour encourager les provinces là forcer les s additionnels au-delà de la limite fixée par • sa propre circulaire du 30 septembre 1913, e pou)- échapper aux subsides compensateurs i mis à charge du gouvernement par l'art. 13 de la loi taxant las automobiles, i Personne nîeùt cru. M. Levie capable d'un t semblable machiavélisme, et cependant la s manœuvre est bien certaine, nous en avons i la prouve. Il est cla.ir, dès maintenant, que les addi-e tionnols |à la nouvelle taxe des automobiles l- produiront, dans la province de Liège, e beaucoup moins que l'ancien impôt. ILa taxe provinciale seule était de 12 fr. par cheva.l plus la surtaxe dite de la pré. » - voyance sociale, qui portait la taxe à pins , de 15 francs ; les 75 additionnels nouveaux ! représentent 9 francs seulement et. comme j pour 1914 on admet l'ancienne, force en ) chevaux, le décihet pour la province sera de plus de 40 p. cent du produit de l'ancienne taxe. Pour la taxe de la ville, la réduction sera encore plus .'orte. ; Une .voiture de 17 chevaux qui payait à la province 266 francs et à là ville 94 francs en 1913, soit 360 francs en tout, ne leur paiera plus que 204 francs en 1914, et I il s'agit d'une automobile à taxe entière. < Une automobile de 12 chevaux, pour usa- I ge .professionnel, qui payait 255 francs à s la province et à la .commune de Liège, ne ] leur paiera plus que 72 francs en 1914. Il y aura donc un déchet considérable ( sur les recettes provinciales et communales 1 du chef des automobiles et, d'après l'arti- 1 cle 13, c'est au gouvernement qu'incombe c la charge des subsides compensateurs à \ payer aux provinces et aux communes ; la ; j: déduction prévue in fine, ne visait, évidem- j ment, que les provinces et les communes j 1 qui percevaient jusqu'ici moins que ce que leu.' donneront les 50 additionnels légaux s de la nouvelle taxe sur lès bénéfices. d Mais M. Levie, né malin, s'est dit que c cette déduction lui donnait un moyen, quel- ' q que peu frauduleux sans doute, d'endosser b aux sociétés anonymes, déj/à .out.rageuse- s ment, taxées, dans la' province de Liège, les p subsides compensateurs mis à charge du gouvernement par l'art, lo. d La Gazette de Liègè, qui n'a rien compris « à ce tour de prestidigitation, a le toupet q de se gausser- de nous dans les lignes suivantes : ; A entendre le Jouifoal de Liège, ?./. Berryer pousserait les provinces et les communes d voter pour cinà ans des additionnels supplémentaires capables de produire, dit-il, non seulement les sommes perçues en 1912, mais en général même sensiblement plus. ' Il faut avouer que te pauvre Ministre v perd tout à fait la tête. Le voilà maintenant d qui\ piqué paT je ne sais quelle mouche, ri se met. A pousser les administrations provinciales et CQmmune.les dans les voies p d'une fiscalité outrandère et draconienne, q Qdos vull perdere Jupiter dementat... g Nos explications éclairent d'un jour non- ^ veau et aveuglant l'obscure lanterne magique de l'opérateur de la Gazette. Elles montrent l'intérêt nu'avait le gou-vernement à pousser certaines administra- ^ tions provinciales et communales dans les ^ voies d'une fiscalité outrandère. Ce n'est a. pas, en effet, à leur profit, mais au profit de l'Etat qu'elles opèrent. La province joue y le rôle du singe de la fable, en retirant les marrons.du l'eu pour le successeur de 11 M: Levie. . T. Ce rôle, la province de Hainaut n'a pas 1J voulu le jouer et elfe a décidé que si les additionnels sur les 'bénéfice,< votes pour « 1913 el 1914 produisaient r.lus . ie ceux per- y çus en 1912, l'excédent -erait r--tourné aux contribuables : c'ette O • ' ■ . a (té lort mal accueillie ail'fnii/iSa'ïé "CTOÏT finances. Remercions la Gazette de nous avoir J' fourni l'occasion de compléter notre dé- 11 monstration de mercredi. , -X- .u Pour ne pas perdre l'habitude de tripatouiller les textes, la Gazetl•• de Liège, parlant de la circulaire interprétative du .'Mi- 1* nistre des finances en date du 30 septembre n 1913, écrit : a Cette circulaire constate que les restric- tions établies par l'article ls paragraphe ^ 2 de la loi ne sont pas applicables aux .. taxes de 1913 et de 1914, les provinces et les communes pouvant, pour ces exercices, dé-passer la limite de 50 p. c. ^ Le jésuite qui a écrit les lignes ci-dessus ^ supprime' purement et simplement ce mem- n bre de. phrase essentiel, complétant le pas- ;lC sage reproduit par lui : k ...si leurs impositions actuelles ont des taux q" supérieurs, c'esl-à-dire correspondent soit s< à plus de 100 p. cent du droit de patente, C soit à plus de 80 p. ceni de la redevance 1' proportionnelle sur les mines, soit à plùs n de 2 p. cent des revenus, bénéfices ou trai- n-tements assujettis à la taxe. t Or, les impositions actuelles, c'est-à-dire antérieures à' la loi, de la province de Liège él représentaient 99 p. cent du droit de ip'a- el tente et 82.5 p. cent de la redevan:e pro- b portionnelle sur les mines, mais comme le u droit de patente portait en 1912 sur un chiffre de bénéfices au moins quadruple du \ q-l.-oéfice imposable des mines de la pro- v vince, il en résulte que les 99 additionnels A au premier et les 82.5 additionnels au second représentent un peu moins oue les 109 et les 80 [pu c. prévus par la circulaire du S 30 septembre. Il n'y avait donc pas lieu, pour 1e gouvernement, d'autoriser la province rie Liège à dépasser, pour 1913, les 50 centimes additionnels légaux qui, nous l'affirmons sans crainte d'être contredits par "les évehe- P inents, produiraient certainement plus que Ie les additionnel perçus en '19112 sur .les anciennes bases. v N'avions-nous pas raison de dire que, ? pour le gouvernement, les industriels ou 11 mieux les sociétés anonymes, sont les parias, les réiprouvés, les pelés, les galeux j n vis-à-vis desquels on peut tout se per- j mettre. Que ce soit M. Levie,. plutôt que M. Ber- } ryer qui personnifie cette politique, peu j . nous chaut : l'un et l'autre font partie du J ipirii^tère qui en porte la responsabilité. p sur laIellette m ^ ^ p Dans notre numéro du 9 janvier, nous e' avons fait connaître le texte d'une question adressée par M. Dallemagne, et de la ré- t ponse du ministre au sujet de l'enquête (j judiciaire ouverte à la suite de la grève j de 1911. Rappelons brièvement, les faits : t Le samedi 14 janvier 1911, le ministre cj Hubert, venu à Liège, avait reçu cle l'Union des Charbonnages îo texte (l'une lettre de (j nature 'a mettre ;fin (à là grève. Le texte exact de la lettre était publié le 15 jan-vie.r par l'Organe industriel et reproduit, j le 16 janvier au matin, pâr le Journal de Liège. Mais le soir de ce lundi 16 janvier, la \ Gazette (le Liège publiait une version provisoire différant légèrement du texte effi- j ciel et un exemplaire du texte apocryphe ( était "produit à la Populaire où il donnait , lieu aux attaques les plus violentes contre , les dirigôaiVts ae l'Union des charbonnages. 'J 1 Une enquête iudiciaire fut ouverte, mais < le ministre de la justice, interrogé par M. f Dallemâgne, a refusé d'en faire le dépôt sur le bureau de la. Chambre, tout en disant , que l'eniquête a établi que les reproches ; formulés contre l'Union des charbonnages n'étaient pas fondés, ce qui n'a rien ap.pv^ / à personne. Mais' il eût été intéressant de savoir par qui les exemplaires suspects ont été com muniqués et à la Gazette de Liège et i meneur Biewer, qui, en fit état pour coi .«attre la reprise du travail. La Semaine Bleue, revenant, sur ces in< lents et sur la réponse faite à la questic le M. Dallemagne le 8 janvier, conclut : Cette réponse est une petite affaire arra £ée on i'aihille cléricale : avant d'avoir po: a question, M. le représentant Julés t>all nagrie1, adminiitrateur des charbonnages ( >a Haye, M. le sénateur-ministre de lrii érieiir Berryer-Dallemagne, commissaij t avocat des charbonnages de La Haye, '< d. Carton de Wiart, ministre de la justio 'étaient mis gentiment d'accord sur la r >onse à faire à la question posée. On a espéré faire dévier le débat et 1 Lore par ce moyen, on s'est trompé ; pou honneur du Parlement et de ses membre: a seconde enquête judiciaire doit leur eu ommuniquée au mune titre que l'a été 1 remière enquête judiciaire, dont M. Hi ert, ministre de l'industrie et du travai •donné conuiaissance /à la Chambre, le § mer 11911. Cette première enquête a démontré l'ai »lue innocence de ces deux honorables ir uétriels, MM Greiner et Banneux ; la se Dnde étaMit quels sont les coupables e ue c'est au charbonnage de La Haye qu îs circulaires ont disparu et il faut qu'ell jit communiquée a la Chambre des Re résentants'. Il n'est ipas douteux que M. Vanden'eld emapdera oîficiellement au Ministre d connaître le résultat de la seconde' en uête à laquelle il a été procédé. » Nous avons foi dans sa loyauté. En Belgique L'amendement ûeibeke L'amendement Delbeke, qui a été "défendi mdrodi là la Chambre par une poignéi î flamingants, provoque une opposition ir iductible. Le XXe Siècle, visant les quelques dé utés cléricaux qui le défendent, constat* j'il est impossil>lé.de se taire sur le dan ir auquel ils exposent La liberté du pèr< ) famille, soi-disant le fondement de k i Poullet. Èt il écrit : « On le leur a dit, vendredi ir à peu près tous lc-s bancs de la Cham •e. « Quand les croyances religieuses son i jeu, vous vous réclaihez de la liberté j. père de famille ; quand il's'agit de n ngue, le père de famille né compte plus. > uand ils auront trom-é le moyen de s'évei î.r de ce dilemme qu'ils aient la bonté d( :.<us le dire. » ; N.u:s .••• vmmes curieux de savoir si Mil elbeke, Borginon et Henderickx répond r on i XXe Siècle, Le Journal de Liège ayan ié le pieipier à soulever, la question il y £ laïques semaines est heureux de voir qui bon sens rc-prend ses. droits .et <lup l'âmen-jment n'est pas encore voté. A .-diverses reprises; lé'Roi a'fai:. cles ap-ils chaleureux e:i faveur de l'unité na onale. Cet ampnç|canent veut y mettre fin Ce«xj cui le voteront devront être consi-ïiés com/ne les enniemis de la patrie l M. Alborfc Devè^e L'Association libérale de Schaerbeek, û iccasion d'e l'expiration du mandat trien il de son président, M. Aiibert Devèze lui offert un banquet. . . Cette manifestation de sympathie a eu îarmante et a valu à l'honoraible deput( î- Bruxelles d'imanimés téanoign-à^es d'é::-riie. ~ . * Ils étaient mérités par le zèle #'il nion-e à défendre nos idées. M. Devèçe esl ;.;tisàn d'un parti libéral indépendant de mt autre et, à diverses reprises, il a af-iMné l'autonomie du libéralisme par les écs et le programme. Ce qu'il veut, c'est , marche en avant de notre parti sans l'elle soit embarrassée par les impedimentî >cialistes. Le drapeau bleu en ayant '. est le sentiment qui doit nous guider s] m veut cf.ue le groupe libéral, au lende-airi des prochaines élections, rentre plus ombreux ù la Chambre. a nouvelle malle «Ville de L5ege> Le paquebot à turbines Ville de Liège a é mis en service le 14 janvier courant, sera, jusqu'à nouvel ordre, affecté au r service quittant Ostende à 10 h. 4"t ;ec retour de Douvres à 16 h. 15. 11 résulte cles épreuves auxquelles ce pa-lebot a été soumis, que ce bateau a une tesse au moins égale à celle du Stadi nt.we.rpen, soit à peu près 2-4 nœuds. iitiiiitiIS «g-)-0 g* SEANCE, DU LUNDI 19 JANVIER 1914 Une nouvelle tarification a été adopté< yur la fourniture du courant électrique di <rce motrice par le réseau ù basse tension La question de l'aménagement du boule ird d'Avroy, entre la rue du Pont tVAvro\ ' l'avenue Rogier, a fait l'objet de débat i téressdnts. Présidence de M. Gust. Kleyer, bourg estre. La séance est ouverte à 5 h. 1/4. MOTIONS M. TROCLET rappelle une propositiqi i'ii a présentée au sujet de l'autonomi' lenacée des communes. 11 demande qrne 1; roposition soit amenée devant lia Commis on de l'Iustruction. M. KLEYER. Il en. sera ainsi. M. REMACLE dépose une proposition ; ropos des expériences, de M. Chevilliard ; ns, et du fait que des gendarmes ont fai wicuer des gens du territoire de '.iége. M. KLEYER. Mon collègue d'Ans n'a cet linement pas pris un arrêté pour intei ire la circulation dans des rues de Liégf e ferai une enquête néanmoins. M. REMACLE. A propos de la circula on des tramways et des véhicules plac c Fragnée, je réclame la iprésence d'u: gênt de police pour empêcher les acc ents.' M. KLEYER. Je ne vois pas i'emplace lent où le danger pourrait se produire 'examinerai. M. LEBLANC demande que Von place u gent avéc un bâton blanc près de Vai ette place St-Lambcrt. M. KLlvVER. J'ai reçu une lettre de A-lenri Prançotte, présidept du Logemcr u.vrler au spjêt de déclarations faites i( )âr MM. RemaClè et Leblanc. U sera: ■référable de lire cette lettre à nôtre pr< haine seance, 'afin que nos collègues pui: ent revoir leurs déclarations. (Assënt nent). On lira également uft£ lettre de M. D fneffe concei nant la question soulevée. M. DIGiS'El'TE demande la remise à 1 leuxièrrie seance après celle d'aujourd'hu Assentiment). AFFAIRES DIVERSES Il est procédé à la formation des C.on lu missions permanentes du Conseil î-oui n- 1914. On remplace par d'autres membres lil>é :i- raux MM. Baar, Chauvin et Horion, »n — M. l'échevin des finances donne avis d'une vérification de lia 'Caisse communale, i- — Est adopté le cailler des charges poui ic transports mortuaires pendant la période e- du 1er avril 1914 au 31 mars 1920. le M. TIIONON demande des indications i- sur le minimum de salaire et les heures du e travail du personnel ouvrier. Il propose )t de stipuler l'obligation de payer 45 centi-î, mes l'heure cle présence ou d'occupation, i- M. KLEYER propose cle se rallier à. cette proposition, qui avait -été suggérée par M. e Francotté. r M. LEBLANC. Çhaque fois que l'on ré->, dige un cahier des charges ,on spécifie ceux e qui sont des ouvriers. ^ Il signale les tenues différentes imposées - pour les Ire, 2e, 3e et 4e classes. 2 M. KLLfxER. On,peut supprimer cela. 1 M. DIG-NEFFE. A propos de, 1,'uniforme, on devrait avoir un peu plus de soin, lors - des inhumations. M. KLEYER. Les convoyeurs font par- - tie du personnel de la Ville. Ils sont, je t crois, corrects toujours. 2 — Le Conseil décide la prorogation de 2 la taxe sur les cloisons et barricades jus-" qu'au 31 décembre .1914. — Il émet avis .favorable à l'adoption du 2 budget de l'église St-Jiacques pour 19M et '• à l'acceptation du legs fait par M. Emile Robert au Bureau de Bienfaisance et de diverses donations à des fabriques d'églises.— Est décidé le placement de conduites d'eau rue du Géron, rpe Montagne-Ste-Walbuçge, nouvelles communications entre les rues Grétry et Deveux et entre les rues des Wallons et du Laveu, rue Wiertz et rue Plumier. M .LEBLANC signale la situation des i maisons rue CJiape.auville. Je croyais qu'on 1 allait l'alimen,ter entièrement. Les maisons sont en retrait. On devrait mettre une borne-fpntaine à chaque bout de Ta conduite. Les ménagères doivent aller loin ! pour trouver de l'eau. On dépense tant d'ar- ■ I gent pour, des fêtes, 1 | M. TOMBEUR. J'examinerai si on peut ■ j prolonger les conduites. Mais quant aux i bornes-fontaines, cela aboutit à donner de | l'eau pour rien. 1 M. LEBLANC. Ce. sont des ménages d'ou- ■ t vi-iérs mineurs. ! ! — Avis favorable est émis sur un projet • de doublement des,voies du vicinal Liége-I Wihognie entre les rues des Anglais et Ste-j Walburge. Cet --ayis est subordonné à la j conditiop que la réalisation du projet n'en-i traîne pas la suppression des arbres rue j de Campine. ■ j — Sont adoptés trois'oahiers de charges ! pour fourniture de compteurs, de tuyaux | en plomb et de pièces en fonte à la distri-: bu tion du gaz en 1914. L Espérance-Longdoz est autorisée à pro-. longer riir. «V^Iarse-amp vu «hYb'v s6ùs >*•.]: rie pour alimenter un compresseur établi ci la gare de l.ongdoz. Un cahier des charges pour fourniture, jnstallationi et mise en marché d'un moteur-générateur à la sous-station d'électricité, rue cle la Wache, est adopté par le Conseil.Ce groupe est nécessité par l'extension du réseau. _ ,, , .. ELECTRICITE Les" abonnés de la distribution de l'élec-! tricité pour le courant de force motrice i fourni ]>aa" le réseau à basse tension peu- -j vent .choisir, entre trois, tarifications que l'on propose de îpodjfler. savoir ; I a) Mensuelle, avéc indicateur de îiiaxi-. muni. Prix : 60 centimes lés kiiowatUieu- • res des 50 premières heures d'utilisation du maximum enregistré ; pour les kilowatt-heures suivants 10 centimes. Le chiffre des 50 premières heures d'utilisation serait rem- 1 placé? par 75. b) Semestrielle, avec même indicateur. Prix : 25 centimes les kilowatt-heures des 300 premières heures d'utilisation, et les kilowatt-heures suivants 10 centimes. Ensuite rabais sur montant de facture. Le chiffre de 300 serait remplacé par 400. Les kilowatt-heures, des, KXSO heures d'utilisation suivantes, payés à 10 centimes, et les kilowatt-heures restants à 8 centimes ; Serait supprimé le rabais sur montant de facture. c) Mensuelle, avec compteur double tarif, sans indicateur de maximum. L'on paie, actuellement, 50 'peut, pour les heures de soirée (où il y a,.grand éclairage), et pour les kilowatt-heures en dehors de ces heures,de soirée, 25 centimes les 300 premiers et 15 centimes les suivants. Suivant lès propositions, l'on paierait 50 centimes pour les heures dé soirée ét 25, 22, 00, '18, 15, 14, 12 et 10 en dehors de ces heures pour les «l.OCO, 1.000, 2.000, 3.000, ; 25.000, 25.000, 50.000 et au-delà de 50.0OO suivants. M. l'échevin tombeur expose que ce?) pro- - positions tendent à inciter les consomma-f teurs ià faire usagé du compteur ù double ; tarif, vu les avantages qu'il présente pour la centrale et le réseau en faisant restreindre la consommation aiux heures de grand éclairage. Fréquemment c estsyème avantage également l'abonné qui voudrait ou pourrait y ■ recourir. Les prix proposés pour çç tarif C sont i inférieurs à ceux $r\ vigueur à Cologne et i à la Société de &er-airig. l Pendant une"période transitoire de deux ans, les abonnés actuels et les personnes ayant souscrit un abonnement avant le 1er janvier 1914 pourraient conserver les i tarifications leur appliquées ou prendre i la tarification C. nouvelle. t Les abonnés sont au nombre de 250. La plupart emploient cles moteurs à marche intermittente. Un prix fort est donc exigé pendant les heures de grand éclairage et un prix faible pendant les autres heures. On .majore légèrement les tarifs A et B et 3 l'on réduit le tarif C. î M. CRAHAY. Personne ne prendra ie compteur à double tarif. Il est très difficile d'en faire usage et il don; v efes déclanche- - ments qui faussent les résultats. On ne me démontre pas qu'il y a perte actuellement avec les modes A et B, que i l'on augmente notablement, 90.40 actuel- - lement deviennent '105.40 fr. Nous demandons de la régularisation et . ' vous augmentez les réguliers. t Le 2e exemple cité clans votre tarif payera i 1048 francs au lieu de 886 frênes, t Pourquoi .cette auguuuieaiion sous main, i- alors que l'oi\ me çtit que la régie va très ;- bien. i- Prç'uoïiR un industriel travaillant 1500 heures pendant € mois. Que faites-vous ? [. Dans un sens, vous dites ne travaillez pas le soir et dans l'autre vous dites travail-a lez (pour être régulier dans votre consom-i. mat ion. Ni ie premier, mode, ni le second, je ne les voterai pas. le Se mode, personne ne le prendra^ les installateurs le déconseille-ront, M. TOMBEUR. Il y a une augment; pour les tarifs A et B. Point n'est don soin de faire des calculs. C'est admi: Il faut relever A et B. et diminuer C. Nous relevons dans une proportion petite. U y aura 45 abonnés atteints. On change dams la tarification mensi 50 par .75 et 300 par 400 dans la se trielle. Nous ferons payer les derniers kv centimes dans cette dernière tarificatic Et pendant deux ans, nous conser les tarifs anciens. Le service de l'électricité pourrait constitué en perte si la force motrice c geai't trop îknt' pendant Sles heures grand éclairage. Et nous avons des personnes prête adopter le double tarif. M. LAMBRICHTS. Les calculs de M. < hay sont- vrais et non contestés. Il ne ^ pas voter le nouveau tarif qui veut ap; ter un ordre favorable à l'exploitatio employer la force motrice alors qu'il a pas grand éclairage. On veut inciter les consommateurs force motrice à choisir le mode C. Il faut donc augmenter quelques cons mateurs des anciens tarifs A et B. Un consommateur de 1500 kwh. us pour 208 fr. d'après le tarif actuel et 195 dans Je passe. Je prends C, il consommera pendant 1 heures; vous lui compterez le prix -23 c. 1/2. Ce sera 235 fr. au lieu d'e 208 Votre tarif-appât n'est pas assez fave ble. U suscite un tas de difficultés. Si je dois, tous les jours, penser à fî mon travail pendant la journée, cû me ra difficile. Des gens ne pourraient pas le faire. Ceux qui pourraient le faire, vous ne recompensez pas assea. Mon exemple C revient plus cher qu'ei et B. Vous ne serez pas beaucoup suivis. C notre devoir de vous prévenir. M. KLEYER. Le C nouveau consti une réduction sur le C ancien. Le Conseil communal aura toujours droit de rendre la réduction plus fc encore. Notre , distribution ne serait pas en p si on fait une concession compléments •On ipOurrait, pour la tranche à 25 c times, mettre 750 au lieu de 1000, et mei i L^ai1 1QQ0 à la seconde franc de 22 centimes. -Ce serait une améliorât pour Les consommateurs. Le double tarif a rendu des services d; d'autres villes. Pourqûoi n'en rendrai pas autant ici? On vote sur le projet amendé suivant proposition de .M. le Bourgmestre. Cette proposition est adoptée à l'una mité.avec Iasbtention de M. Crahay. TERRAINS Le Conseil décide que sur 8 lots terrain communal situés aux Vennes. 1 PO.^u'ra.i cm-ti deux maisons,' sivui laisser pour chacune un cinquième de perficie de cour. Ces parcelles ont fac* deux rues. DIVERS Sont successivement votés : La suppression d'un vieux sentier <2, dit « de la Cowètte », siUu* aux Venr La décision de passé? o\itre aux ob< valions préséntées .au cours des ènqm ouvertes sur des plans pour l'améliorai de la rue des Jasmins et pour l'ouvert de deux vues entre, les rues Herman R leaux, Sous-1 Eau et cl'Amercœur • Un plan d'aménagement du Point de v au boulevard de Cointe ; La suppression de la ruelle cles Patiei 1 établissement d'un urinoir et d'uir c lage, place St-Paul. ■ — M. Galopin demande où en est la qi tion de 1 urinoir place Verte. M. Fraigiieux répond .qu'on examine-nouvelles propositions de M. l'archite Jaspar. Le; Conseil vote un plan portant à s mètres to pan coupé à .l'angle du bo; vard de l'Est et de la rue iSt-Pnolien ; une modification /à l'alignement de la Monulphe ; l'appropriation de la place Sainte-^ •burge ; les liit.es des égouts, pavages et aspl t;?,Se et trottoirs par zones .à construire 1914. .EGOUTS 'M. LAMBRICHTS demande que l'on a< ve l'égout rue du Calvaire ; on l'abando •pour construire un égout latéral. Mi FRAIGiNiEUX. Le gouvernement el commune de St-Nicolas doivent interve: Nous attendons l'aCcord. Je prends note l'observation. M lïABE'T^, Jo ne suis pas de l'avis M. Lanii.n-ichts. L'égout latéral est r urgent LE BOULEVARD D'AVROY M. RUTTEN. Dans la pensée du Collé l'aspilialtage du boulevard d'Avroy ci porte des modifications à la voirie. Je demande que l'on étudie un projet l'asphaltage de la voirie. €e serait d une grande amélioration même pour piétons. Cet avantage continuerait l'asphalt de l'avenue Rogier. ce qui formerait bel ensemble. M. KLEYER. Le service de la voirie ] posait d'élargir à 8 m. 50 c. la chaus ce qui aurait amené l'abattage de 44 bres. Nous avons repoussé ce projet au 1 lège à l'unainimité moins une voix. S'il y a des arbres dhétifs qu'on les r place. Des 44 arbres dont il s'agit, plus de moitié-sont de très beaux arbres. J'ai indiqué une solution : laisser te trottoir de gauche. Il a 2 m. 12 à 2 m de large. En revanche, on peut élargir un pei .chaussée sans abattre les arbres. L'éllar soi nent serait de 70 centimètres sans : compromettre sur le terre-plein. La chaussée serait de 7 mètres, au liei 6 m. 30. On ferait passer 3 voitures Iront, dont une large automobile. Je sais bien que ce n'est pas là la gra avenue en prolongement de l'avenue gier, mais il faut avant tout sauvega: la promenade- préférée des Liégeois. Dans'le système que j'indique, la s tion serait satisfaisante. i Elle devrait être examinée par le ; vice de la voirie et par M. l'Eéhevin travaux. 11 n'y a. pas extra-urgence. 1 M. DIGNEFFE. Nous allons décide: oUi ou non,' on va arranger cohvena ment cette partie du boulevard. Il s'agit d'élargir la voirie d'enviro mètres, ce qui faciliterait la circula de3 voitures. Et puis, vous donneriez aux piétons trottoir pavé convenablement, où on p ra marcher en temps de pluie. Il faut sacrifier quelques arbres. ( incontestable. On pourrait en replanter. Le long

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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