Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 12 Fevrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/057cr5p50m/
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Jeudi 12 Février 1914 TTAT IWTTIUWlîn f'IMf» PPATTriUPS Jeudi 12 Février 1914 Franco en Belgique Un an : 15 v > » 6 mois : 8 fir. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr0 » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURML DE LIÈGE "'îd . *V> Annonces. . ô la 'igne> 20 cent Réclames. , 40 cent. Faits divers franc Réparations judiciaires » 3 franc» Informations financières ® 3 francs Avis de sociétés i« petite iîïss 30 cent. Émissions. „ . . . » 1 franc RÉDACTION FEUILLE POLITIQUE, LITTERSIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EH 1764 A r<rr¥/\mT nm a a rBn*-<<-KT^t -«vr w n-i-wr a ni n TkHT» Ti" A Ci h TT"*7Tmvr n ib T « Sallo du | JOURNAL DE LIEGE I Exposition des iras % de | Mrae Marie MQLITOR peintre | ET 1 M. Eug. De BREMAECKEB g sculpteur A BRUXELLES § Cette exposition sera ouverte tons los jours (Je 10 heures à 1 heure et de 2 à 6 heures du soir, jusqu'au 17 février inclus ENVREE LIBRE ÉTRANGER «kvmtumv I I nmwi— HOLLANDE La 3e conférence de la paix La Haye, 11. — Le journal Het Yadc land apprend de bonne source que les n lieux compétents ne s'attendent pas à réunion de la. troisième conférence (le paix avant 1917, les travaux préparatoir de cette conférence demandant beaucoi de temps. En outre, la conférence n'aura pas H< avant la solution définitive des questio] balkaniques et spécialement de la questic albanaise. IRANCE Le budget Paris. 11. — Le rapport général du bu get de 1914 qui sera distribué demain 2a Chambre, arrête le total général d dépenses ù. 5.05)1.331.8dS francs, non coi prises les dépenses du Maroc et les dépe ses extraordinaires de la guerre et de ma l ine, qui seront comblées par l'emprui Les recettes son't de -4.789.001.987 fraxw inférieures de 302.329.821 francs aux c penses. Pour -couvrir cette différence la comm •sien du budget propose de prélever 112 m lions 50Û.OCO francs sur le compte pro' sionnol et d'inscrire 190 millions d'oblig tient j court ternie. l'escadro anglaise à Brest Brest, 11. — La première escadre- de cîr< seurs de la Home fleet est arrivée à 11 du matin. Les saluts d'usage ont t échangés. G.-D. DE LUXEMBOURG Augmentation do l'armée luxembourgeois Luxembourg, 11. — Le Luxembourg au mente ses armements. La compagnie des volontaires, qui, av la gendarmerie, constitue sa force arm< vient de s'augmenter de 20 recrues. Si effectif est ainsi porté ù 300 hommes. Les pays voisins n'ont qu'à bien se teni Plaisanterie à part, faisons observer q cette force armée représente, en réali une force de police. Et il est indispensal qu'elle soit suffisante pour éviter tous r ques de troubles intérieurs. iDe nombreuf propriétés ■ étrangères, allemandes surtoi — le.", grandes usines métallurgiques et : chemins de fer — se trouvant dans le pa: une nation voisine pourrait fort bien pr< dre (prétexte de l'impuissance où serait gouvernement luxembourgeois de protég ses nationaux pour envoyer des trouf occuper le pays. On fut à deux doigts ce danger en. 1912, par exemple, où ouvriers italiens des usines allemandes Differdange s'étsient mis en grève po protester contre les lois sur les assurant obligatoires dont eux, étrangers, n'ont q les charges sans aucun espoir de (bénéfice ces ouvriers italiens, en effet, passent u partie de l'année dans leur pays, de so que ces départs annuels leur font peix régulièrement le 'bénéfice des cotisatio qu'ils sont cependant obligés de payer p< dant les mois où ils travaillent ici. Ce grève menaça um- moment de tourner l'émeute et l'on put craindre très sé-rieu ment que la force publique ne fût déb dée. C'est à la suite de cette grève que Eyschen, président du gouvernement, av acheté deux mitrailleuses _à la Fabrir Nationale de Herstal, ce qui lui avait v; une interpellation et de violentes attaq socialistes. ta crise municipale de Luxembou Luxembourg, 11. — La crise municip est résolue. Le bourgmestre, M. Munchen, a retiré démission à la suite de l'annonce de la. mission du premier échevin, M. Barbie', ce premier échevin est remplacé aujc d'hui par M. Tony Wenger. ALLEMAGNE La réaction prussienne en Alsacc-Lorrai On mande de Berlin au Temps : bruit court dans les milieux parlemen res que le gouvernement aurait 1 intent de déposer un projet nouveau concern l'application de la loi des associations de la Dresse en Alsace-Lorraine. Au cas le Reichstag refuserait d'accepter le i jet nouveau, le gouvernement procédera la dissolution de l'assemblée. 11 est possible que cette dernière in mation soit, dans nie certaine mesure, dancieuse. L'-appréhension «avec laquelle en parle dans les couloirs prouve que majorité de 294 voix qui vota le 4 dec bre un ordre du jour de méfiance* au ci celier, se repent déjà de son geste de . testation et se sent incapable de le i approuver par le pays. Le fonds de l'aviation épuiî Berlin, 11. — Le Comité d* administra du fonds national de -l'aviation- avait tiné 800.000 mark à être distribués en pour des vols de durée. Cette somme e déjà épuisée par suite de la perforan: aocomplie par des pilotes allemands nouveaux vols effectués dans le cadrt concours de cette année ne pourront recevoir de prix. g AJN uLETEilltE 'La discussion de l'adresse % Londres, 11. — A la Chambre des co g munes, un fait qui ne s'était pas prodi g depuis plus de trente ans, a suivi imn % diatement la présentation de l'adresse | réponse au discours du Trône. C'est, ava | la discussion de cette adresse, une dema g de d'amendement à y apporter, faite ; | nom de l'opposition conservatrice, rar ' I teui*lter LUI1° ,anci<?n minisU'e ôonsen I Le speaker autorise M. 'L()n à pren<1 g a parole pour défend;^ son a^endeme, | oui en déclarant -ipl.u ne donne cette a g toi isation qu '^a ralson du caractère ( I ceptionnel ue la silUation et qu'à l'avei g on reviGn(lra ^ ja rggie de procéder à $ "Vocussion générale de l'adresse avant c apporter un amendement quelconque. |£ M. Walter Long développe alors s amendement, qui consiste à dire que da ^ les circonstances exceptionnelles où 1' » se trouve, il est impossible au Parleme j| de légiférer, comme le lui demande le gc vernement. En d'autres termes, il réclai & ia dissolution de la -Chambre. ^ M. Asquith lui répond. & Le premier ministre établit d'abord q w le bill du « Home ruie » a été voté au cou H de deux sessions successives, et qu'il pre .© dra automatiquement force de loi cette a ■6' née en vertu du « Parliament act ». M. Asquith ajoute, mettant en présen d'une part les voix conservatrices et d'à tre part les voix libérales .travaillistes — socialistes additionnées, que depuis le m< d'août dernier les élections partielles o donné près de 47.000 suffrages favorabl au <« Home rule », au lieu des 42.000 qu comptait antérieurement dans les mêm r- circonscriptions. i- Selon lui, il vaut beaucoup mieux que la question soit résolue par un accord q la par une dissolution. Il regrette viveme îs que cet accord ne se soit pas encore fa [p mais il ne désespèi'2 pas de le voir surven et le gouvernement, dit-il, ne néglige >u rien qui soit compatible avec les princip is fondamentaux du bill, pour éviter la gu< in re civile et une effusion de sang. — Le gouvernement, ajoute M. Asquit présentera sans retard à la Chiambre 1 propositions qu'il croira pouvoir faire. M. Asquith ayant terminé, plusieurs or teurs lui succèdent. Il faut citer pan j. eux le capitaine Pirie, conservateur, qi a après avoir dit que s'il était de l'Ulster, .g aurait agi exactement comme les union: tes de cette province, ajoute qu'après 1 v" paroles de M. Asquith, le devoir des i présentants de l'Ulster est de s'unir ; l premier ministre pour atteindre l'objet c • posé par lui et oublier les querelles l} partis afin de donner paix et satisfacti< à l'Irlande. Lors Castlereagh, qui représente u circonscription de l'Ulster, répond qu . ne peut être question d'aucun compron n~ subordonné au respect des principes * a" Home rule. M. Neil Primroso fait remarquer à le position qu'elle veut créer un précédé JJ" dangereux. n: Après quelques antres orateurs des de ^ camps, on entend M Austen Ch'amberla: 11 dit que le ton du discours de M. Asqui n'est pas en harmonie avec les graves \ rôles contenues dans le discours du trôi Le bill du « Home rule », ajoute-t-il, détr rail l'ancienne constitution parlementai: e ainsi que l'autorité et la puissance de c- Chambre des communes. Le principal argument de l'opposition < ec que le gouvernement n'a pas le droit d € c pliquer une mesure comme le Home ru ni. sans être absolument sûr d'avoir derm lui la majorité du peuple. rl En terminant. M. Chamberlain deman ué au g-uvernement : , TT , ô 1° Si l'Ulster sera exclu du Home rul< ,lé 2° Si les habitants de l'Ulster auront is_ mômes devoirs que ceux de la Grande-B ,6S ta|J^uii ^outg.tril, le danger d'une guei es civile sera évité, sinon, la guerre civ ,s est certaine. n- La séance est levee a 10 h. ob- 1p A la Chambre des lords, lord Morley ér (ait des déclarations analogues à cel ,es de M- Asquith à la Chambre des commun des ESl'AUNE L'affaire de Barcelone .es On mande de Barcelone au 'lemps : ue La première tentative de propagar « . électorale mauriste est venue troubler nè calme de la ville de Barcelone, îouv rte une plaie mal cicatrisée et a provoqué irP attentat. 'Des coups de revolver ont ® tirés et la l>alle, qui a blessé grievem m. l'agent de publicité, M. Rialip, était mfi festement destinée au héros de la jouir ? M Ossorio Ga-Uardo, lieutenant-géneral çp M Maura, qui était gouverneur de u celone lors de la semaine sanglante 1909 ,, La mouvelle de l'attentat, flétri par ;h presse de tous les partis, a été l'objet 5^ commentaires les plus passionnés a c< 'y mencer par ceux, concernant 1 attitude M. Ossorio Gallardo envers M. André jes gouverneur de Barcelone. « Le gouvernement a atteint le but <) poursuivait 1 », s'est écrié l'agent mau.r rg alors que le gouverneur de Barcelone aie présentait ses doléances. » La journée d'hier a ouvert entre sa mauristes et les datistes un «abîme que i dé- ne saurait comhler », dit-on dans un gi Et pe de députés. ur- Le gouvernement, par contre, fait p: ve d'un grand. calme tout en. ne gard pas d'illusions sur les causes qui ont ; voqué ce regrettable incident. Ainsi le sous-secrétaire d'Etat au mi tère de l'intérieur, qui a reçu le joui ne liste, a fait une chaude défense de M. T „ drade. Celui-oi lui a longuiemeut exposé iQ1-_ détails des triples incidents qui ont r j " qué la journée d'h.ier et il lui a remis r se justifier les ordres qui avaient été c muniqués par le gouvernement civil cheif de la police pour assurer la protec vl?n diî .VI. Gailardto. if ? En dépit des accusations lancées co lui, M-. Sanchez Guerra. ministre de r r térieuii'. de srrn côté, oubliant, tout res " timont. a télégraphié personnellement ; *n Ossorio Gallardo pour protester contre , tentât dont celui-ci avait été victime. tit.ude de M. Ossorio Gallardo n'a t , fait que rendre public un état de ch n-o- (IU' 11 'était plus un secret pour perso • " Les phrases irréparables dont, il a J son discours ont été couvertes d'apf dissements par les mauristes. . Rappelons les réflexions suivantes df gent des conserviateurs dissidents : « tion j)ouvoir est. mis à l'encan et il est au plus indigne («M Dato). Son parti pnx tuo', est somblaWc au parti libéral qui tant ;e qualificatif de » sans vergogr ince Le décret de décentralisation a été 5 de pa.» peur. L'honneur en devait rever du M. Maura. » plus Un groupe du comité mauriste madr s'es; rendu hier dans les rédactions j.ournauix ultranjontains {pour prote: contre le gouvernement fà l'occasion événements de Barcelone. • j" Les mauristes donnent klibre cours à 1 r haine contre les libéraux conservate " qu'ils ont traités de déserteurs, au co L du meeting d'hier, et contre qui ils se clarént nettement décidés à diriger t leurs efforts durant les prochaines é S1 tions. V1* EL Universot catholique, El Debate, ii a" griste, et le journal A B C, ultra-conser teur, prennent la défense des mauris re L'opinion la plus générale est que M. ' sorio Gallardo a été mal ins{)iré en se i u" dant à Barcelone où sa présence con tuait une véritabde provocation ainsi -lir le dit Ylmparcial. ia Le Libéral fait remarquer que si des • y cidents semblables se produisent quand Maura est en dehors de la politique, qu 3n riverait-il s'il tentait de revenir au p ns voir ? ^n ^ POETUGAL ne Les débuts du cabinet Macha< Lisbonne, 10. — Le cabinet Bernard Machado s'est présenté aujourd'hui dev ae les Chambres. Cette première prise de c rs tact avec le Parlement lui a été fav< n- ble. n. Les démocrates appuient le gouver ment, les unionistes par contre critiqu ce la façon dont le ministère a été consti u_ et ils ont déclaré qu'ils J'attend ai ont l'œuvre. Les évolutionnistes ont arino franchement qu'ils lui feraient oppositi nt mais tous les partis sont cependant d es cord sur les articles essentiels du progrj me ministériel qui comporte une large < es ni-stie pour les délits politiques, la ri sion du décret-loi de séo-aration et la n la tralité en matière électorale. ie La personnalité de M. Bernardino 1 chado commande d'autre part la sym thie et le respect, aussi les critiques J ' mulées ont-elles été vives mais non 1 ^ lentes. es On constate enfin qr*e la détente t r_ désirée et si nécessaire d'ans la politi< portugaise s'est produite et que le con j qui existait entre le pouvoir exécutif ' le Sénat a pris fin. M. Bernardino Maohado a tenu à ré ter avec énergie qu'il n'est le prisonr . d'aucun homme ni d'aucun parti et < . ses promesses d'impartialité seront rig ij reusement tenues. es SUEDE ^ La crise des armements x- Avec la ^^ission du cabinet Staaf J crise qui se développe depuis plusiei m mois en Suède arrive à l'état aigu. Ci singulière, qui sort considérablement ie c'idre des partis et même déborde des fr il tières. Crise externe autant qu'intériei is puisqu'elle roule sur les nécessités de ju défense nationale et les dangers — réels supposés — de la situation de la Su p_ dans le monde. nt_ Ce n'est pas d'aujourd'hui que les S dois se demandent s'ils sont assez fo Ils n'ont jamais pu se défendre comjpli n ment d'une certaine appréhension des c th seins ùe la Russie, qu'ils soupçonnent ra_ vouloir à tout prix acquérir une base ie. mer libre, fût-ce aux confins du cap Ne ii_ La question des armements s'est posée •Cj moment des élections de 1911. Cette con: la talion nationale fut un triomphe- pour socialistes, donc pour les tendances p. ist nstes. La première application de la rej .p. sentation proportionnelle n'était ipas le, seule cause de cette évolution à gauc re On traversait une période de détente ternationale. Un rapprochement sérieux de dessinait entre la Russie et la Suède, ? ligné par le mariage du second fils du ; ; Gustave avec la fille du grand-duc P: es Formé à la faveur de ce courant de c 'e- ciliation, et incapable de vivre sans 1 point des voix socialistes, le cabinet lita re dirigé par M. Staaf put croire avoir li< ile dé la question embarrassante des ar ments en la renvoyant à une commss d'enquête. a L'événement a déjoué ce calcul. La gi les do crise internationale des derniers n 3s. aurait suffi à réveiller les inquiétudes Suédois. Une campagne ardente, menée le grand explorateur Sven Hedin>, fav sée par des incidents d'espionnage a: troubles, a porté la surexcitation natioi au comble. La Suède a fourni l'an der: de cet exemple extraordinaire d'un peuple le cinq millions et demi d'habitants sou? nr vant une somme de quinze millions j un construire un cuirassé refusé par le gou été nement. înt Dès ce moment, un courant ipopulair, ina- dessinait très nettement contre les héf ée, tions du cabinet Staaf. Il réclamait c de choses : un accroissement sérieux de ar- flotte et une augmentation du service de litaire. M. Staaf a essayé de biaiser. conservateurs, il a laissé prévoir une ; la mentation des forces défensives ; aux des ci.ilist.es, il a offert des taxes sur la >m- clic?9e. Cette cote mal taillée n'a sali: ue personne. Les natonalistes ont organis 'ae> grande démonstration de trente mille sans qui s'est produite à Stockholm, u n février. Le roi Gustave, se mettant à l'i 'pr son des m a ni Testants, proclama la née 1111 té d'une réforme militaire immédiate. I tiative royale a été blAmée formelle! .fr Par le cabinet et discrètement par la Cl bre. Dès lors, le conflit devait about. l'effacement d'une des parties. Le roi c trop engagé pour reculer, la seule i ® " était la retraite diu cabinet et la dis: a,() tion de la Chambre. ^ " La Couronne joue évidemment gros . Si for; que soit le mouvement milita dans les masses agricoles, ce n'est là q An- dcs ?,ément<5 de la situation. Il ne faut les 0l^)-icr .<J'u.e, dans la Chambre condan iar. les socialistes ond soixante-quatre r< 0'ljr sentants et les libéraux cent deux, et oui- soixante-quatre conservateurs seulen au La crise 'pourrait nous réserver de gr tion surprises. ntre TU1ÎOTJIE Les aviateurs militaires Constantiuople, 11. — Les aviateurs i'ttt" Maires ottomans, pilotant des aérop' 'at français, continuent leur randonnée. t' " sont arrivés à Konia et partiront de oses p"ur Oui ou oh ichla. ,,nc La population leur a fait une ov ê.mé enthousiaste. ,lau" BALKANS : l'a- , Le voyage du prince de Wic ^chu Rome, 11. — Le prince de Wied, < ac- rendu visite hier aux ambassadeurs nié- triche, d'Allemagne et de France, es o ». ce matin voir les ambassadeurs de F igné et d'Angleterre. Il a déjeyné à l'ai ir à sade d'Allemagne. L'après-midi il s'es du chez la Reine douairière et a vis ilène Foru-m. des Suivant les journaux, le prince de i i i : i i | ! 1 : : ] i : i i i i ! ! 1 i : ! i i i ; i ' ter se rendra en Albanie par Trieste où les s'embarquera à bord du vaisseau de gue austro-hongrois, l'auras. Celui-ci sera :ur oompagné par un vaisseau italien. u.g L'avance à l'Albanie jé- Paris. 11. — On mande de Londres llls Temps : Les ambassadeurs de la Triple ec_ liance ont fait savoir que leurs gouver ments -considéraient qu'il y aurait un gr, danger à laisser la situation en Albanie rdL_ prolonger et se développer telle qu'elle < es. Ils ont donc stipulé qu'il convenait de d }S1 ner au prince de Wied les moyens imi în_ diafcs d'entrer en fonctions, d'où l'avance ;ti— 10 millions. ue Dans les milieux diplomatiques angl; on considère que cette avance est au mo in- incorrecte dans la forme, attendu que M. gouvernements autrichien et italien, ar- n'ont en mains aucune reconnaissance )u- puissances de leur intérêt spécial, n'< même pas fait connaître leurs intentii aux autres gouvernements européens. Les musulmans s'abstiennent ° On mande de Valona au Temps : Les un légués musulmans ont définitivement m? 'Ut tenu leur refus de participer à la délé )n- tion qui va offrir- la Couroniie au prince I-a- 'Wied. ie- iL'alliance gréco-eerbo-roumair »nt On mande de Berlin au Temps : Les .ué gociations se poursuivent entre Bûchai à et Athènes d'une part, et entre Bûchai icé et Belgrade, de l'autre. Elles aboutire >n, selon toute vraisemblance, à des traités ac- peu près analogues à ceux que concl m- ayant la guerre, la Bulgarie avec les * m- férents Etats balkaniques. Ces traités, t vi- tefois, auront uniquement pour objectif, îu- maintien de la paix de Bucharest. [a- ETATS-UNIS >a- >r_ Un tremblement de terre io- â New-Yo New-York, 10. — Une légère secousse lit tremblement de terre a été ressentie à i ue ! heure et demie de l'après-midi dans div lit i ses villes situées entre New-York et Mo et i réal. ><5- ! AFRIQUE DU SUD er ; ue La main-d'œuvre noire ,U- ' Le Cap, 10. — Aujourd'hui, à la Ch.n j bre, le général Smuts a annoncé que ; ordonnances rendues en vertu de l'état ' siège, pour défendre les réunions pul ques sur le territoire de l'Union, serai" immédiatement rapportées. la Le général Botha a déclaré que le g< rs vernement n'avait pas l'intention de p mettre la reprise du recrutement des in gènes des régions tropicales et de Mai In- gascar pour les exploitations du Rand. re, La démission de lord Gladsto la Londres, 11. — Chambre des Commun ou ; — M. Harcourt, secrétaire d'Etat pour de i Colonies, annonce que lord Gladstone, g< verneur général do l'Afrique, du Sud, îé- mission liera à la fin de la session actuf ts. . du Parlement sud-africain. Il ajoute < te- cette démission est uniquement motivée ] es- • des raisons personnelles et n'a aucune de | lation avec les derniers événements. de -d. JAPON [IJ1 Réduction des crédits leg ; pour la mari cj". : Tokio, 10. — La commission parlem taire du budget a décidé, à l'unanim la de rayer du budget de la marine une s< ie me de 115 millions de francs, qui devai être can phyés à porter à son chiffre i se mal te trésor de guerre permanent de )U' | marine. roi Le biîan des troubles ul. i Tokio, 11. — Pendant les troubles in- • se Soiit produits nier, six personnes été blessées. Il y a eu 150 arrestations. ral député Kourhara, qui prononçait un i ni- cours devant le Parlement ,a été maltr; 11 e- par dès agents de police. L'ordre est ci on pletement rétabli. Bien que l'opposition se soit manife: sur la question des impôts et que l'ag °is tion doive se continuer sur ce point, les pense que les difficultés sont surmontée )ar que la crise gouvernementale est écarté iri- -, g g, p, sez i ? rnr ; l ^ 'er- , m m m • Brest, 11. — La tempête souffle sui .x®e : côte. La mer est démontée. s Le vapeur belge Ministre De Naeycr lant d'Anvers au Brésil, a été assailli |l large d'Ouessant par d'énormes vagues 1 ont emporté plusieurs compartiments £ ; ° i Le vapeur a relâché à Brest avec de ri" 1 rieuses avaries. f -i I Plusieurs autres navires viennent s'£ 'la I ter dans la rade. iiv- ' * P 1 Londres, 11. -- A la Chiambre des C I munes, on a. repris la discussion de l'ar j dement de M. Long. ! M. Curson déclare que bien que le 1 { ' cours de M. Asquith a fait faire un pa m ■ 1)1 us à situiation en jugeant cette ^ " , riière grave, ce discours pour lui est r a : désappointement complet. 11 ajoute ,anr, • py|s^ei. nc désire nas de concession, i .sue ; veuf seulement qu on le laisse tranqi olu" , Il indique que, d'après le discoui-s de ; Asquith, l'exclusion de l'Ulster ne s( J.eV* | pas en contradiction avec le principe Jste . bill du Home llule. D'ailleurs, si l'on 1 un S tait de contraindre l'Ulster à se souni' P.as j à un Parlement siégeant à Dublin, c( n°e» rait provoquer une résistance armée i r>re- quelle l'orateur irait prendre part, ntre Redmond déclare que les national er,t. SOnt tout disposés à accepter des pro sscs tions de règlement amiable, mais l'ir tive aurait dû venir de l'opposition et du gouvernement. 11 est absolument î daleux de prétendre que les national ne désirent que profiter des impôts p ... par l'Ulster. 11 ne faut pas parler de ; " re civile. Il importe que le nouveau ïnT^s lëment irlandais ne débute pas au m . de conflits entre compatriotes, a a m y. Londres, 11. — Une note commun tlon aux journaux dit : D'après les rense ments recueillis dans les cercles dipl tiques, la mission remplie par M. V( los a, entre autres résultats, consolid . core les relations entre la Roumani . Grèce et la Serbie. "J1 a L'arrangement deijà existant entri 1 A": Grèce et la Serbie en vue d'une action allé certaines éventualités a été confirmé. ussie Dans le cas où la Grèce serait att; l'bas- _ par ja Turquie seule, les autres puiss ren- n'interviendraient pas, mais, suivant té le c0rd conclu, si la. Bulgarie se joignait .. Turquie, la Roumanie et la -Serbie sei vv ied certainement engagées envers la Grè< il II n'y a aucun doute que si la Bulgai rre menaçait la Grèce, en aidant la Tuxqu: ac- mémo indirectement, la Roumanie sera tenue d'intervenir. •* Londres, 11. — M. Buxton, ministre < au commerce, est nommé gouverneur génér Al- de l'Afrique du Sud. ne- Sont nommés : ministre du conwnerc ive M. John Burns ; chancelier du duché « se Lancaster, M. Masterman ; ministre d îst. postes, M. Hobrause ; président du Lok m- Government Board, M. Samuel, né- * de Strasbourg, 11. — Dans sa séance de c après-midi, le Parlement d'Alsace-Lorraii lis, a continué la discussion du budget. iiis Parlant sur le chapitre nui concerne l'ia les pôt direct, le sous-secrétaire d'Etat aux lui nances, M. Koeller, déclare ne pouvoir do les ner encore le chiffre exact des capital >nt dont l'impôt de guerre a provoqué l'exod >ns II affirme cependant qu*il y a lieu d'êt satisfait des déclarations de fortune q ont été faites à cette occasion. La deuxième Chambre impose ensuil dé- pai 23 voix contre 22 et 5 abstentions, m- fonds de grâce de l'Empereur de 100.0 ?a- mark, imposition qui, l'année dernièr de avait été refusée et qui, cette année encoi avait été refusée par deux fois par les coi iC missions. C'est le parti du centre qui a. rendu ut\ vote possible. est Stockholm, 11. — 1.800 étudiants d nl> Universités d'Upsal, de Lund et de Gi: ; a tenbourg sont arrivés ce matin par d ut, trains spéciaux à Stockholm pour mar fester devant le Roi leur patriotisme >u- leur loyalisme. le 1.000 étudiants des différentes Unive sités de Stockholm se sont joints à leu amis à la gare, d'où le cortège s'est renc au Palais en chantant. Sur tout le parcours, des hurrahs ont é poussés en l'honneur du Roi et de la p trie, avec un enthousiasme pareil à cel ac qui s'était produit lors de la manifest ne tion des paysans. eJ" Les présidents des Associations d'ét nt" diants ont exprimé leur confiance entiè envers le souverain, qui ne s'-adressera j mais vainement à son peuple. Le Roi a répondu par un vibrant di cours, en priant la jeunesse instruite < Suède d'appuyer le souverain dans ses c îpô forts pour assurer la défense national de a^n (Iue Suède reste libre et forte. Le scandale de l'Emprut di- un cadeau de 30 millions la" aux Anglai rie En cédant à une banque anglaise à p. c. un emprunt de 300 millions de fran fpô 3 p. c. remboursable en 25 ans, au beso J® pai* tirage au sort et au pair, et à émett aÏ au cours de 77 qui était celui du 3 p. ordinaire, le gouvernemnet belge paie ne j::® seulement une commission de 9 million soit plus de 4 p. c. des 220 millions qu'il reçus effectivement, mais il fait un c deau .beaucoup plus sérieux encore ai souscripteurs anglais. Ceux-ci, en effet, recevront, non seul ment 3 fr. d'intérêt soit 3.9 p. cent sur prix de souscription de 77 (4.05 p, cent si ne les 74 fr. touchés par l'Etal; mais ils so en- assurés d'encaisser, dans 25 ans au pl lté, tard, une prime de 23 fr., soit 30 p. ce ,m- du taux de souscription. ent Cette prime de 23 francs escomptée à ,or- p. cont représenterait une valeur actuel la de 23x0.507 soit 11 fr. 8G. Escomptée au taux de 4 p. cent, qui c l'intérêt réel payé par l'Etat et reçu par^ prêteur, elle représente encore 23x0.3' qui soit. 8 fr. 62. ont En réalité la prime offerte aux déte Le teurs du nouveau Belyian loan dépas lis- ' cette somme parce qu'il est certain q lité ie remboursement au pair commence )m* Lien avant 25 ans. En fixant à 7 francs la valeur de ;tée prime de remboursement, nous croyc ita- êtne modérés. Cela représente -donc on cadeau de l'ordre de 21 millions de frai 5 et fait aux souscripteurs du nouvel empru î- En y ajoutant la commission on arri — à '30 millions. On se demande -à l>a suite de que —«* aberration une opération semblable a » être donclue, en excluant soigneusemt les banques belges, qui eussent certai: 7* ment fait des . conditions beaucoup mi V laures, et em empêchant, par une h; inexcusable, les rentiers belges de -pai . ia ciper à la souscription de la moitié l'emprunt, déjà clôturée à Londres au r aj, ment où les conditions en étaient conni en Belgique. nui Cela est d'autant plus inexplicable et justifiable que les 'banques belges venai précisément de lever la dernière tram «a. des 300 millions de bons du trésor 4 p< cent créés vers le milieu de 1912 et « kri trouvaient en ces derniers temps un éc ' " lement facile dans le pays. C'est au moment de cette détente fin m cière que M. Levie a jugé lx>n de su les conditions draconiennes des banqui anglais qui lui imposent un taux d'intf dis- (fui atteint 5,9 pour -ceint dans l'hypoth , . " la plus défavorable, mais qui ne sem der- devoir être inférieur à 5 pour c ua dans des hypothèses raisonnables. (IU0 La seule hypothèse qui pourrait ju nais ^cr l,(>pération serait nui sensible et ille' ra.ble effondrement de9 cours des fonds M' blics belges déjà si dépréciés. 'rait Est-ce sur cette hypothèse que M. L< a spéculé : ce serait la première fois qv ten- verrait un gouvernement jouer à la ba >ttre sur sa Pr°Pre rente. ■ se- L'opération de M. Levie est absolun L ia. inconcevable et indéfendable. Le silence de la presse cléricale est istes gnifîcatif à ce point de vue. I Éerae de la Press istes ayés çuer- Le XXe Siècle se préoccupe des arli 5j.ar' publiés, surtout dans la presse françc >,u à propos de l'achèvement du chemin de allemand de Dar-cs Salam au lac Tai nyUa ; qu ée igne- On a beaucoup parlé, à propos de ( oma- question de chemin de fer, de l'eut nize- anglo-allemande en Afrique. La conven !> en- de Î89S intervenue entre nos deux gr.j s, la voisins n'a jamais été publiée, mais sait néanmoins à peu près ce qu'elle » la tient : la Grande-Bretagne et l'Allerm dans étaient d'accord pour se partager les lonies portugaises quant aux influences iquée nomiques, la première devant avoir le mees zambique jusqu'au Zambèze, la second l'ac- partie située au nord du Zambèze. Qua à la : l'Angola, le sud entrait dans la sphère aient , fluence allemande, le nord dans la sp ■e. ' d'influence anglaise. i Dopuis 1898, les négociations se sont évidemment élargies. Un arrangement a-t-il été conclu? Cela paraît probable, si l'on en juge i)ar les déclarations faites le 9 dé- ; cambre dernier par M1, de Bethmann-Holl- i weg. Tout ce que l'on sait, c'est qu'en vertu de cet arrangement la souveraineté du Portugal restera pleine et entière, mais que ses colonies seront divisées en spjhères d'influence économique. Quant aux modalités nouvelles de ce traité, on les ignore totalement. On prétend seulement que le Mozambique entrera dans la sphère d'influence anglaise et l'Angola dans la sphère d'influence allemande. On a dit — et l'on a de très sérieuses raisons d'attribuer un fond de vérité ià ces dires — que la première manifestation de l'entente intervenue apparaîtrait dans ce fait que l'Allemagne fournirait les capitaux nécessaires au. groupe Williams pour conduire jusqu'à la frontière belge, dans le voisinage du lac Dilolo, la ligne de chemin de fer partant de Benguela. Y a-t-il lieu de s'alarmer de cette situation et convient-il de parler d'encerclement parce que la ligne allemande de Dar-es-Sa-' lam arrivera au lac Tanganyka et qu'à 900 kilomètres de là, au sud-ouest de la colo- ; nie, une autre ligne, établie en territoire portugais et construite partiellement à l'aide de capitaux anglais, allemands et belges, pénétrera dans la colonie? Il est évident que, puisque nous avons des frontières dommunes sur différents points de la colonie avec l'Allemagne et l'Angleterre, un moment pourra venir où les lignes de chemins de fer aboutiront à la périphérie. L'encerclement qui se produirait dans ces conditions ne serait pas de nature à susciter des inquiétudes. La question ne pourrait être grave que si nous ne parvenions pas à exercer le contrôle du prolongement sur notre territoire des lignes atoutissant dans la zone frontière. Le chemin de fer étant un puissant moyen d'action politique, il y aurait un danger incontestable à permettre la construction sur notre sol de chemins de fer créés par les capitaux étrangers. Mais nous n'en sommes pas là. En face du chemin de fer de Dar-es-Salam, sur l'autre rive du Tanganyka, c'est une ligne belge — celle d'Albertville au Lual-aba — que l'on construit en ce moment. D'autre part, en vertu de la convention de 1906, !a ligne de Dobito Bay devra être, à partir de Dilolo jusqu'à sa jonction avec le chemin de fer d'Elisabeth-ville à Kambove, construite exclusivement à l'aide de capitaux belges. Nous sommes assurés ainsi de conserver le contrôle de toutes les lignes construites sur notre territoire.Pourquoi ,dira-t-on peut-être, les dirigeants de la Colonie, prévoyant ce qui allait arriver, n'ont-ils pas pris les devants et n'ont-ils pas assuré un débouché plus rapide aux produits de la province minière vers les ports du bas Congo, pour conserver ainsi le bénéfice du transit de la province orientale ? D'aucuns estiment, en effet, que c'est une faute de l'Etat indépendant du Congo d'avoir limité son action à la construction des deux seules lignes de Kindu-Kongolo et de Stanleyville-Ponthier-rille, qui sont des lignes d'intérêt local. Il aurait dû, disent-ils, pousser avant tout à la construction de La ligne du Bas-Congo-Katanga, mettant la province minière en relation directe avec le Pool par la voie du Kassaï. ■ Ils ajoutent qu'on a commis une lourde faute en ne négociant pas avec Williams pour assurer à l.a Belgique le contrôle de la ligne du Benguela. Quoi qu'il en soit, ce sont là discussions d înté-, rêt rétrospectif et il y a mieux à faire que de s'y attarder. . Il ne faut cependant pas désespercr de l'avenir. M'ais il est plus que temps que : nous ayons un système de voies de communications bien arrêté et que 1 on précisé en-' fin la politique de chemins de fer dont parlait le roi Albert dans son discours de 1ÎJ10 . à Tervueren. Dans six mois, la ligne d Al-! bertvillc à Kabato sera achevée. Une au- 1 tre ligne, de Pweto à l'Arua, est en projet Ces deux -lignes " se trouvent sous la ! dépendance économique de la ligne orien-5 taie allemande. iNe pourrait-on leur don-î ner un débouché, par Pania Mutombo, vers 3 le Kasaï et détourner ainsi au profit de la voie ibelge la force attractive que la li-3 gne de Dar-es-Salam va exercer sur les marchandises provenant du Tanganyka- 2 Moero ? ! On objectera que la distance à parcou-t rir sera plus grande encore de ce côté que par la côte orientale. Mais les marchandises embarquées à Matadi se trouveront e beaucoup plus près des ports européens et i- de plus elles n'auront pas è. payer la re-e devance très lourde imposée au passage du i- canal de Suez. s Cette idée de réunir, par une voie directe, le Bas-Congo au Katanga n'est d'ailleurs i- pas nouvelle. .Mais il s'agit d'un travail it de grande envergure. Le tracé de la ligne e doit avoir 1.800 kilomètres et les reconnais-r sances sont terminées sur les deux tiers ii diu parcours. La reconnaissance des 600 ki-i- lomètres restant à parcourir dans les districts* du Kwango et du Kasaï sera termi- i- née prochainement. Les études définitives r sont achevées sur 400* kilomètres, •s La discussion imminente du budget du ■t. Congo devant les Chambres fournira sans ;e doute là iM. Remkin l'occasion de s'expli-le quer sur toutes ces questions qui intéres-it sent à un si haut degré l'avenir dtu Congo belge. Le- problème de 1-a politique des i- chemins de fer est un des plus dignes dan-î. téresser le gouvernement, puisque c'est j- l'intérêt national lui-même qui en est l'enjeu.ie î En Belgique 1 MM. Van Cauwelaert et Renkin Le discours prononcé mardi à la Chambre par M. Van Cauwelaert a fait perdre % aux législateurs toute une séance, g Le député clérical d'Anvers a parlé de ** vieilles affaires dont toutes, suivant le mo; même de M. Renkin, ont été réglées. I éprouvait le besoin d'attaquer des fonction es naires et c'est pourquoi il a ressuscité d< :e> vétustés histoires pour mieux compromette er l'oeuvre coloniale. a~ Comme l'a si bien dit M. Paul Hymans il a fait de la mauvaise, do la méchant* besogne. A la fin de son discours, M. Van Cau on welaert a déclaré que les missionnaires n demandaient qu'une chose : la paix. Le on fonctionnaires également. Pourquoi les vi m_ lipender avec pareille virulence et déchaî ne ner la guerre au sein de la colonie?... M ,0_ Van Cauwelaert est profondément illogi co- «Tue : il évoque la (paix en prenant une al j0_ titude ridiculement hostile, attitude qui ja été blâmée par M. Renkin. Et ce blàm ^ ^ a été assez net pour dntruire toute l'argi 'in_ mentation de l'orateur. ^re Un amendement ministériel M. Poullet a déposé à l'article 33 u amendement ainsi rédigé : « Les dispositions contenues dans les articles 1± à ij sont rendues applicables à ipartir <iu ier janvier 1914. Celles qui font l'objet des titres I et IV entreront en vigueur pour la rentrée des classes de l'année scolaire 19b*-lîjlt>. » C'est-à-dire que l'application de la loi scolaire se fera en deux étapes, la première pour la rentrée des classes en septembre, la seconde pour les finances communales le 1er janvier. Les amendements flamands Quelle sera-la nature des amendements flamands au second vote ? Il parait que les flamingants et le gouvernement se seraient mis d'accord pour supprimer dans le texte voté en première lecture lés mois « communes bilingues ». De plus, des dérogations partielles seraient autorisées d'après les besoins ues écoles et des classes par arrêté ministériel à insérer au Moniteur. Les dérogations ne devraient porter que sur l'agglomération bruxelloise et sur lés communes de la frontière linguistique. Reste la question de savoir qui sera chargé — du pèire ou de l'instituteur — de fixer la langue véhiculaire qu'apprendra l'enfant. Les députés flamands ont arrêté une formule sur laquelle l'accord n'est pas encore établi. C'est au père à choisir la langue véhiculaire propice ù ses enfants et non à l'instituteur. Bref, les premiers renseignements) manquent de précision et il est bon d'attendre le dépôt des amendements pour se rendre compte du mauvais tour que l'on va jouer encore aux Wallons. Le serment en flamand M. Augusteyns a demandé au ministre de la guerre des renseignements sur le texte de la formule du serment que les officiers récemment nommés ou promus ont à prêter au moment de leur entrée en fonctions. Le ministre vient de répondre que « la forme du serment est déterminée par le décret du Congrès national du 20 juillet 1831. Elle est : «( Je jure fidélité au Roi, obéissance à la Constitution et aux lois du peuple belge. » . » En vertu de l'article premier de la loi du 30 juillet 1894 : , , . » Le serment est prêté, au choix de celui à qui il est imposé, dans une des langues usitées dans le pays. » . Le texte flamand officiel en est determine par l'arrêté royal du 18 septembre 1894, comme suit : . (( Ik zvveer getrouwheid aan den KoninD, gehoorzaamheid aan de Grondwet en aan de wetten van het belgiscih volk. » A la Commission des XXXI La commission des XXXI a tenu hier matin une nouvelle réunion, sous la présidence de M. le comte t'Kint de Rooden- Les membres ont reçu le rapport de M. Jacquart sur le régime communal saxon. M' Damoiseaux sollicite des rr?ns?I°'nJ; ments sur le régime électoral de Zuneh et de Genève ainsi que sur la legïsiatioii i e-lative aux taxes communales et au contioie de l'administration supérieure. M Woeste insiste pour obtenir des îen-seignements sur l'organisation conimuroJe hollandaise, tant dans les villes que dans les communes rura-les. , 1 M. Damoiseaux communique à la commission un travail sur les attributions des provinces et des communes. Il importe, ditr il, d'assurer aux communes une large autonomie, et les garanties nécessaires pour l'administration des intérêts généraux qui leur incombent. Il faut rechercher ces garanties dans l'examen de nos institutions provinciales et communales. Il n'existe pas en Europe un çeul Etat où les institutions provinciales et communales jouissent d'une autonomie aussi large que chez nous, il n'est pas de pays où le » sclf-government » soit plus étendu. L'orateur cite, à l'appui de sa thèse, l'indépendance des collèges des bourgmestres et échevins, l'exercice du droit de police par le bourgmes-tre.La même indépendance d'action s étend aux députations permanentes. Il faut donc rechercher des garanties, non contre la démocratie, mais contre l'incompétence. Il faut les rechercher, non en renforçant les conditions d'éligibilité, non en restreignant la capacité des provinces et des communes, ou en augmentant la tutelle de l'Etat. M. Damoiseaux s'attachJe à démontrer l'impossibilité d'exdlure complètement la politique du régime communal. Elle se trouve incessamment liée aux questions mixtes, telles celles de l'instruction et de la bienfaisance. Les commissions consultatives dont on propose la création ne peuvent constituer un frein. -.M. Damoiseaux se déclare partisan du régime actuel, le plus ià même de nous donner un corps électoral capable et expérimenté. Il se déclare disposé cependant à examiner les modifications qu'une expérience de 18 ans peut suggérer. Il s'affirme partisan d'une large application de la -R. P. à tous les collèges communaux et provinciaux. rjrocliaine séance à quinzaine. La convention de l'opium La Commission spéciale de la Chambre, i chargée d'examiner le projet de loi ap-J prouvant la Convention internationale do I l'opium, conclue à La Haye Je 23 janvier j 1912, vient de terminer ses travaux ; ello était composée de MM. Mechelynck, président, Borginon, Melôt, Persoons et Gillès de Pélichy. Deux questions ont été posées au gouvernement ; en voici le texte : 1. Quelles sont les raisons pour lesquelles lors de la signature de la Convention internationale de l'opium, le gouvernement a réservé l'adhésion du Congo belge à la dite Convention ? 2. En présence de l'atténuation sérieuse des réserves formulées par la Grande-Bretagne, qui, depuis la signature de la Convention internationale de l'opium, y a ad- > Itéré pour nombre de ses dominions, colonies, dépendances et protectorats, notamment en Afrique, le gouvernement n'estïme-t-i! pas qu'il serait désirable de donner également son adhésion à la dite Convention pour notre colonie du Congo? Voici les réponses : 1. La Convention internationale de l'opium a pour but principal d'enrayer l'introduction de cette drogue chez les peuples de l'Asie et de combattre les fumeries d'opium chez ces peuples. Or, ce point, n'intéresse guère notre colonie, qui n'est ni productrice, ni consommatrice d'opium. Il est vrai que la 'Convention précitée prévoit la réglementation de la vente et de la fabrication de l'opium, de la morphine, de la cocaïne, de l'héroïne et de leurs sels. Mais, au point de vue international. cette réglementation pour la colonie n'aurait aucune importance. * C'elst sans aucun doute pour les mê-

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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