Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1918, 27 Decembre. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r20rr1qp24/
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Vendredi 27 Décembre 19 13 UN NUMERO QUINZE CENTIMES aiMgi i iHMpiiM M).■mwMP—tpimil wn iiiiimiii>uii.,jL.t*aK<BBCTf *•« vswvsrm Versdi-edJ 27 Décembre 1918 rtti+s*.MMuninaiiwHMr■woxacc«wramn*fc ABONNEMENTS iyou« prions nos anciens abonnés de noits faire connaîtra Uur changement A adressa et do nous signaler de suite les irrégularités qui peuvent se produire dans le service.A os anciens abonnés seront crédités du montant de la sommo qui. leur revient pour mois non servis en 19ib et débités des numéros servis depuis le 23 novembre jusqu'au 1er janvier 4919, date à partir de la-qntllg de nouveaux abonnements prendront cours au prix de fr. 3.00 par trimestre. Nom recevons dès maintenant de nou-Heau-x abonnements &u$ mêmes conditions. JOURNAL DE LIÈGE F1MLLE POMUE, UTÏEWBE ET CÔMRCIALE. —IODEE B\ im REDACTION ET ADMINISTRATION : 22 , RUE DES DOMINICAINS , 22 mi innjiimiw wMiiMi»MMBMMaHt8aaaaHB«BBasa^«ass>aim»iig«gii>mHBa'gB!aaBBuw»«HaMs»^^ PUBLICITE * ^*7 a a, . 100 Demandes a'emp}<< potir g lî^ Q.jQ la ligne «upplémautairo Ajuïoncas ia n&nt ©TÎ* Avis de sooWfcfl fc. double liffna ».0» Réclames ta ti&n* LU) Avis morraalrea r> î.fio Faits-divers, An » ,> g'oo Faits-divers, «orpt ,, h Hmissione, bilans, rapport, » » i(ta Réparations judiciaire» » „ &(jg riédactton» pe* série d'insertioca. LE BRANDON DE DISCORDE A la suite de» véhémentes protestations qu'avait soulevées en pays. wallon comme •n pay3 flamand la flaroandisation ao l Ln,-■wrsiti de Oand, nous espérions que ce projet était retiré. L'impression pénible qu il •ausa lors de la rentrée solennelle des Chambres ne dut pas échapper ni au Roi *i au gouvernement. Nous reconnaissons ouï Flamands lo droit d'avoir une université flamande où les cours •oient donnés unimftmtnt dans la langue maternelle do l'élève. Si c'est là. ce <ju il» appellent l'égalité des langues, nous la laur concédons. 11 est aisé de leur donner satisfaction. Tant de villes flamandes, si éprou-Tto par la guerre, seront heureuses et ne-r.«j de donner asile à la nouveho institu- *°M'al8 on ne se borne pas à demander une «diversité flamande, on veut qu elle soit substitués !i l'Université française do Garni L'exigence dépasse la mesure. Il n est pas possible que le législateur donno suite a pareille prétention. 0 Les services que l'Université da Gand a rendus à la population -flamande ne peuvent être niés par personne. Les étudiants W ont appris à connaîtra et & cultiver la langue française (fui est devenue leur se-conaa langue'maternel la. S'imaglne-t-on ce au» serait un ingénieur, un avocat, un professeur qui ne parlerait pas le français_i Au point de vus industriel et commercial, que de débouchés échapperaient à ceux qui •'obstineraient dans l'emploi exclusif do a langue flamande. , , , L'intérêt intellectuel et moral du peup.e famnJid exige le maintien de ce grand loyer de cultura français» en Flandre et c est ce qu'ont admirablement- compris les membre? 8u Conseil communal de Gand «t du ConseL de l'orAre des avocat» en demandant le maintien du statu quo M le bâtonnier V©rhaegho motivait comme suit l'attitude du barreau gantois i « La gouvernement a agi. semble-t-il, sous J'empire d'une erreur profonde quant aux sentiments vrais de la population flamande et une enquête un peu sérieuse 1 eu» immédiatement édifié sur l'opposition unanime, cul devait accueillir son déplorable pro-|ot de ressusciter sous une autre forme l'Université flamande que l'ennemi avait organisée ici, comme une machine de fri^rre contre l'unité nationale. Le peuple gantois, blessé dans ses sentiments patriotiques les plus délicats, considère ce projet oamma une faute grave ot comme un man-d« tact politique. » Tel est l'avia d'un hommo qui vît au mi lieu d'une population flamande et en partage les aspirations aussi bien que quiconque. Il n'y a pas de doute, si le Gouvernement avait connu nos élans d'indignation et do colère devant les menées des aktivistes flamingants et autres, il' se serait bien gardé de rouvrir une plaie encore saignante. i_.es patriotes flamands ne se seraient donc-opposés & l'œuvre de félonie que pour la voir renaître sous une autre forme : c'e3t d'une inconséquence intolérable. M. Franck qni, en cette circonstance, ne veut pas se tenir pour battu, fait remarquer qu'il s'agit d'un simple dédoublement de cours, les uns seront donnés en français, Iob autres en flamand. C'est introduire au sein de l'Aima Mater un ferment de discorde perpétuelle. .Ceat réaliser dans la jeunesse môme la séparation administrative de triste mémoire. L'expérience tournera d'ailleurs à la confusion dos flamingants. Si les élèves ont lo choix entre les deux langues, ils n'hésiteront pas à opter pour le français, dont le champ d'action. ot la portée intellectuelle n'échappent pas à. une intelligence cultivée. Malheureusement, cotte liberté ne sera accordée qu'aux étudiants étrangers ; elle sora refusée aux Flamands. Ainsi, cette organisation mixte ne sera qu'une étape, un acheminement vers l'idéal caressé par nos flamingants : la suppression complète die l'enseignement français dans les Flandres.Nous aimons -à croire qu'il n'en sera rien. Il se trouvera dan» la Belgique unie assez de bons patriotes pour s'opposer à cett* entreprise de haine et de discorde. Lors de l'ouvertura de l'Université flamande de Gand, le cauteleux Von Bissinigj, gouverneur général en Belgique, résuma comme suit la pensée de l'Allemagne : « Il y a deux ans,' ies portes de l'Université étaient restées closes. Elles se rouvrent aujourd'hui et, si c'est bien l'ancienne Université de Gaaid qui est rouverte, c'en est cep enflant une nouvelle Ca»* sî naguère Gand était destiné là devenir un fief de la Calturo française, si l'on a célébré ici avec fracas la fraternisation franco-belge, cette même Université et surtout les écoles .-spéciales, techniques, agricoles et autres qui en dépendent, constitueront désormais avec l'aide de Dieu, comme l'inébranlable colonne vertébrale d'un»* forte nationalité flamande. « Et c'est cette œuvre odieuse, provocante, qu'.'on tenterait de retirer du fossé où elle s'est écroulée avec ses lâches promoteurs ? Nous nous refusons à croire à pareille aberration. airacra«cinB»'a NOS INDÉSIRABLES ®u^r^T2rênanlsnemerLts de la Sûreté, la police a à sVwcuper en ce moment de sujets de naUoaiialit4 ennemie séjournant en Bel-â'iqiue. Tout ce monde boche se prélasso chez cous comme si la guerre etaifc fmio. La présence da cee étrangers est cependant, un véritable danger pour ra sôcunta do 1 On sait avet quelle facilita ils se transforment en espions ou en agents provocateurs.Nous aimons à croire que nantis d un permis de séjour, ils sont étroitement surveillés ; tout porte à croire qu'il en est beaucoup qui échappent au contrôla Il serait temps de prendra des mesures *ériauaes. Sous i'oesupation allemande,ces «ens, sûr» de l'appui des leurs se montrai ont arrogants et .'lauiains. Us ne sa «énaient pas pour insulter À nos epreu-vas nationales. Il c&t pénible de devooir maintenant encore supporter leur contact. C'est une véa-itable provocation. On comprend q:ue iea Alidemands préfèrent la sécurité et le calma qui régnent en Boltfbque à l'anarchie qui désole 1 Alle-maena. Dans l'hypothèse d'une rapide reprisa des affaires, ils m prouveraient ica «.u premier plan des opérations. lis comptent bien continuer leur petit commerce et leur petite industrie en Belgique ; les pouvoirs publics auront btau proscrire «es adjudicaiotns le» iirmes allemandes, il se trouvera toujours dos bons Belges pour leur servir do prôte-nom. Restés au pays, nos boches y sntretiônnent d'excellentes relations. Cet état da choses ra-t-il durer l Des gons dignes de foi attiraient que des étiangers profitent de ieur passage à Liège pour rafler toutes les marchandises qu'ils découvrent dans nos magasins. Il serait curieux de savoir s'ils na passent pas la frontière avec leurs oolis. La Belgique «. été dupe une fois do la perfidie des allemands qon ont grossièrement abusé de sa large hospitalité pour la Grahir eé la piller. Lo sera-t-olie une seconde foi3 '3 Ce serait à désespérer de notre bon sans. A ce sujet, une excellente suggestion de fit, Devire, sous forma d» question aux ministres de l'intérieur et d» la justice î il a été admis que les nationaux des puissances ennemies peuvent résider en liberté en Belgique moyennant la garantie donnée par deux Belges honorables. 11 a été admis également cçuo ies personnes flont l'origine est ennemie, mais qui, sans Bavoir reçu la naturalisation belge, ont cependant perdu leur nationalité d'origine, ne doivent pas être considérées comme juspactes ni traitées comme telles. La situation ainsi créée permet à un très jrand nombre de sujets des puissances en-demies de demeurer librement sur le territoire nationaL Elle a amené la mise en ibertà de nombreuses personnes arrêtées. 2lle oblige les citoyens bel-ges à subir le vontact de ceux qui, pendant la guerre, leur tont nécessairement -ipparus comme soll-laires avec leurs oppresseurs. L'opinion publique en est à juste titre gravement émue. le Gouvernement n'estime-t-il pas "! 1. Qu'il a ipour devoir d'exiger d'autres garanties que la signature, aisément ob-enue eb d'ailleurs sans portée pratiqjue de Leux citoyens belges, et de rendre tout à ait exceptionnelle la tolérance qui pour-ait être éventuellement accordée à cer-ains sujets ennemis. 2. Qu'il y a lieu d'organiser, dans les as où l'expulsion ne peut^tre ordonnée, i concentration des sujets ennemis en des eux qui leur soient spécialement réservés. 3. Qu'il y a lieu d'assimiler aux sujets nnemis les « Jleimatlos » d'origine "en-emie ? j LA MMI-BIÈMRE EM FMICE Il s'est formé en Belgique bien des iliu sions au «ujçt des salaires et des condition de vici qui attendent nos icompatrioties ei France. Nous croyons ètro utiles à nombre de no compatriotes et leur épargner bien de cruelles déceptions, or. leur mettant sou les yeux cette intéressante communication de l'Indépendance : Un ami, ingénieur dans la région d Charleroi, retour de France, où il pass: trois semaines a,près l'armistice pour 1 compte de son usine, nous fait nart de quel ques observations qu'il a notées au suje de La main-d'œuvre et surtout de la situa tion morale ouvrière en France. On sait que, parmi nos classes laboriou ses, les bruits les plu* fantaisistes couren sur les salaires offerts aux ouvriers outre Quiévrain. Ces bruits, d'ailleurs, sont d'au tant plus accrédités, qu'il existe depui. quelques semaines dans notre région de. bureaux de recrutement où des salaires d< 30, 25 et 30 francs par jour, augmentés d. primes annuelles assez fortes, sont couram ment offerts. Ce qu'on sait moins, ce qu« 1ô3 intéressés se gardent de dire en tout cas c est que ces hauts salaires ne sont donné: qu'a des spécialistes, nécessairement asse: rares. Il règne donc ici une équivoque. Le; hauts salaires, qui existant «n fait, ne son-pas cependant offerts à tous les ouvriers in distinctement, mais bien à certaines caté gorioa d'entre eux. Ca serait pour beaucouj des nôtres une erreur, qu'ils auraient pro bablement à regratter profondément poui la plupart, que de croire qu'il leur suffirai! d'ail or en France pour y gagner des salaires triples ou quadruples do ceux qu'ils obtenaient ici avant la guerre. Il y a une hausse des salaires évidente, noue dit notre interlocuteur ; mais elle est parfois infime, et rarement au-dessus de la proportion moyenne de l'augmentation du coût de la vie. J'ai rencontré dans certaines nouvelles usines de Normandie, de création récente, dans d'autres usines du centre de la France, et particulièrement dans l'agglomération de Saint-Etienne, et aussi dans certaines industries des environs de Paris, de nombreux comptables et employés divers, admirablement au courant de leur parti®, et dont les appointements vont de 180 à 300 francs par mois. Je no parle pas des chefs de bureau ou de service, mieux payés, mais dont les places ne pourraient être confiées au premier venu. J'ai vu des dessinateurs-techniciens dont les appointements varient de 275 à 4-00 francs. Il y en a qui gagnent plus ; mais c'est relativement l'exception. Quant aux ouvriers, pour les hommes de simple métier (non spécialistes) les salaires varient entre dix et quinze francs par jour, ce qui est très satisfaisant sans doute, mais ne représente nullement le Pactole qu'on imaginerait trop volontiers.Mais ce qiui ost actuellement plus important, à mon sens, ajoute notre interlocuteur, que la seulo question des salaires, c'est l'état psychologique présent de la classe ouvrière française. Les problèmes économiques ne se résolvent pas exclusivement en chiffres. Pour intensifier sa production pendant la -guerre, et surtout four remplacer dans les usines ses enfants partis à l'aimée, la France a été obligée de faire appel à la main-d'œuvre étrangère. C'est un spectacle curieux qu'un chantier en travail, dans les environs de Paris. à Saint-Ouen, par exemple. On y rencontre là des hommes de toutes les nations, de toutes les races, de toutes les couleurs. Beaucoup de coolies chinois et de nègres ; et aussi des Italiens, des Espagnols, des ci- ! toyens des diverses républiques de l'Amérique du Sud, des Japonais, des Algériens, etc. Il serait peut-être plus facile • d'énu-mérer les races ou les nations qui n'y sont point représentées. L'élément autochtone, c'est h dire fran çais, est submergé, noyé ; l'avalanche s'est produite trop brusquement pour qu'il yi ait eu fusion, adaptation ; le travail en comr mun n'a pas suffi à créer des habitudes communes, des goûts parallèles, des aspirations semblables. En un mot, il n'y a, entre les Français et les ouvriers étrangers, aucune communion de pensées ou d'âme. Et c'est un premier point important.D'autre part, il faut convenir que les pays exotiques n'ont pas envoyé en France la fleur de leur population. Il en résulte que l'ouvirer français ne se sent plus chez lui ; qrue sa fierté naturelle ost fréquemment froissée. Il a prif patience tout que la Patrie était en dada ger, mais à préseait Que la victoire est acquise, il commence a (laisser percer soc énervement. Pour le moment, Ja démobilisation n'é-taut pas encore commencée, ce couranl d'opinions et do récriminations ne s'accuse encore que par certains podroms ; mais ii eriste, dans les fibres profondes mêmes d« la population ouvrière française, et sera lo point de départ probable de mesures e1 de mouvements dont pâtiront nécessairement les ouvriers étrangers. N'y a-t-il pas Là, alors, des indications précieuses ? Ne convient-il pas de mettre en garde ceux des nôtres qui s'illusionneraient et, un peu à la légère, négligeraient les réalités qtui les attendent ici dans l'es pôir de cueillir, en France, des fruits toul à fait incertains et qui, légitimement, ne leur sont point promis ? En ce qui concerne particulièrement leî Belges, il faut bien noter que l'opinion er ■France s'accorda à leur reconnaître une valeur technique et professionnelle de premier ordre ; et qu'au point de vue politique on leur voue, en général, la plus grande reconnaissance et la. plus parfaite admiration pour leur attitude fière et ooura-geuso contre l'Allemagne. Mais cet hommage, rendu à l'unanimité et avec toutes las marques de gratitude possibles, il n'en est pas moins vrai que les opinions sont que « chacun doit tirer son plan chez soi ». Ce n'est peut-être pas très généreux, ni môme d'une science économique très élevée tfnals /c'e-st l'opinHon ,'couran^o, celle qui domine, l'idée force, comme eût dit Fou il-lée, qui agit actuellement sur l'esprit et la mentalité ouvrière en France. Il est bon qu'on lo sache et qu'on le dise. USE PLUS GMtIDE BELGIQUE 1 , . . La politique annexionniste qui vers 191( régnait dans certains milieux belges à l'étranger et visait à s'emparer du territoire allemand jusqu'au RnAn pour incor porer plus de quatre millions de Germains a vécu. Déjà en 1917, il n en était plut question. Le comité de politique nationale qui se fonde à Bruxelles n'a pas le mauvaise pensée de la ressusciter. Kilo se heurterait d'ailleurs aux m possibilités de moment. Ce qu'il désire n'a rien d'exagéré et correspond à nos sentiments au lendemain de la. guerre monjriiuhx (Jui'L.Jioig-c-paxcloia quel commerçant, quel industriel, quel exportateur ne réclame la libre disposition d^ l'Escaut jusqu'à .-on embouchure ? Dans l'intérêt du pays et de son avenir la tutelle de la Hollande peut-elle se perpétuer ? Le comité réclame une r-olution amiable mais définitive du problème limbour-geois, c'est à dire qu'il ^©connaît les droits de la Hollande à une compensation si l'enclave de Maastricht disparaît. En quoi ce vœu est-il exagéré ? Le comité de politique nationale préconise également le maintien de notre influence sur la rive gauche du Rhin tant q le la situation actuelle subsistera. C'est là également an vœu très légitime, c'est ià dire que tant que l'occupation des Alliés durera en Allemagne, nous en ayons notre part. Noug l'avons méritée par une lutte incessante de quatre ans et trois mois. Enfin le programme du comité comprend le développement national de notre domaine colonial. Entendons-nous... A deux reprises pendant la longue et grande campagne de l'Est africain, l'armée belge a prêté une aide victorieuse à l'armée britannique I a marche de Tombeur sur Taborok restera dans les fastes militaires \des luttes coloniales Elle fut considérée en Angleterre ei dans tous les pays alliés comme un fait d'armes éclatant Les exploits de la colonne Molitor resteront dans les mémoires. Bref, l'appui donné alors à la Grande-Bretagne par l'armée be^ge fut très important.Sera-t-il récompensé ? Aurons-nous les deux rives du lac Tanganika, c'est >à dire un-* petite part des meiennes possessions allemandes qui vont agrandir considérablement l'immense domaine de la Grande-Bretagne en Afrique. Rien de .rjus raisonnable.Tous ces desiderata n'ont donc rien d'exa. géré. Il ne faut pas nous brouiller avec la Hollande, mais négocier avec elle, laisser a^ir les Grands-Ducaux et en Afrique faire appel uniquement à l'esprit de gratitude de l'Angleterre. Ouant à la reprise des cantons wallons de Malmedy, ce sera à la Conférence de la Paix à se prononcer.1 En 1815 ils ont été arrachés à notre Wallonie ; la justice veut Tu'on nous les rende. ÉTRANGER FRANCE ,E PRESIDENT WILSON A LA SORBONNE Une grande manifestation a été organisée ar l'Université de Paris à l'occasion de i proclamation du Président Wilson com-ie docteur honoris causa de la Faculté e Droit de l'Université de Paris. C'est la remière fois nue diplôme de ce genre était écerné par l'Université. La cérémonie, organisée dans le grand rnphithéâtre de la Sorbonne, a été impressionnante d'un bout à l'autre. Le doyen de i Faculté de Droit a prononcé un dissurs dans lequel il a loué le Président /ilson moins d'avoir enseigné le Droit que e l'avoir vécu et pratiepié. C'est après ce discours qu'a été remis u Président le diplôme qu'avaient signé >us les professeurs de droit des nations :> l'Entente. Le Président a répondu à cotte mani-station solennelle par un discours dans quoi il a exprimé sa confiance de voir se mstituer bientôt la société des nations. M. (WILSON PARMI LES TROUPES AMERICAINES Paris. 25. (Havas). — M. Wilson a quitté ans a minuit pour pas&e'r les fêtés de Noël parmi les troupes américaines. H étail accompagné da Mme Wilson, de l'amiraJ Grayson, ambassadeur de France à Washington, et du général Leerat. Lo Président a été chaleureusement acclamé par la foule. LE GENERAL PERSHING DECORE DES GENERAUX FRANÇAIS Paris, 24 (H.). — Le général Pershing, ex vertu des pouvoirs qui lui ont été conférés vient do décerner la médaille pour service: distingués, en raison des services qu'ils on rendus au corps expéditionnaire américain aux généraux de Car.telnau, Francliet d'Es perey, Fayolle, Maigre, Hirschauer, Gou raud', Desgoutte, Boissondi, Mangin, Gé rard, Berthelot, Guillaumat, Humbert. Wcy gand, Buat. J LES CONFERENCES FRANCO-RUSSES Paris, ZI. (H.). — Le prince EvolY, an cien président de la République russe, es arrivé à Paris. Il a assisté à une impor ..ame conférence à laquelle -prirent par i ambassadeur de Russie à Paris et diver ses personnalités rusées venues en Franci avec 1 ancien chef d'Etat Kokovtzof. i, ancien président du conseil de Russi. arrivé à Paris, où il vient on mission. UN TELEGRAMME D'ALPHONSE XIII Paris, Si. — Le roi Alphonse XIII i adressé au Président de la République L tc-legranime suivant : H M. Alapetite m'a remis la médaille di reconnaissance française. Je ne saia com ®!?LV?US «Pn/ner mon émotion et m* Précis témoi aflec.tj0? *> à* sympathie quo Votr Fr£rî r V1™ >d0 m'oftrir tt» nom de h f™1c?' J, aurais b»<ra voulu faire davojitag. SCet^î!mentS^rt^3 P*' ™n ?!u ferrait Jp t£„TS " he'Jr™': de voir se rai , - Je tiens aussi, mon cher PrésirîArt à vous remercier de tout cœur pour Lac cueU si affectueux fait par vous et ai gouvernement français au Président di à PaSs.eSPa81101' il I occasi<>n de sa visit ALLEMAGNE POTSDAM EST MIS AU PILLAGE La Gazette de Voss se plaint de la divi oion manne chargée de surveiller le chs u impérial de Berlin, où dos objets d'ar pour plu» d'un million' de marks ont ét ' voies par les marins. Le grenier du chJ> eau a été pillé et le coffre fort fïaetïrél ■ hwfJS'^ LeVVo""»c» Politiques et Par Umentaires disent gue cette division de- sur 1 tre"enm,PS? consWère plutôt comme mai ircsie que comme fi-ardienne du ehâteaii,' ON SE BAT DEVANT LE CHATEAU IMPERIAL Berlin, 23: _ Ce matin, dès 8 heures de- dl1 Peuplu!JUnePdï î,»,- , 1 -dene de la garde a nris c?' iinn™'!'- °US 8011 fcu-Pcu avant 11 heures une délégation de matelots a été envov" voir X "npérialeS' :tvcc Paillon hl^ troupes 8 Cr aV°C ie co;ni«a«dant de! Après quelques minutes de pourparlers iKSwtSU™" J»mVSASKSSt " * L origine des troubles est encore inron memhri^13/ ParaM (lue Liebknecht etT îîl® f -U grol]Pe Spartacus se trouven: panm les insurgés. LES TROUBLES CONTINUENT liiorfl?ivte' ~ troi,:1;le3 ont continu* nor. L événement le pins saillant de la ceher' hWr? <Jccupatl.on du Priais du chan. cel.er impérial par les marins. On leu» avait promis le paiement de leur solde, soi"( une somme de 80.000 marks, s'ils se décla raient prêts à la icddition et s'ils àvl cuaiant le palais avant le 31 décembre. Les ir.an.ns envoyèrent une députation au capitaine oe place Wels, demandant le paiement immédiat de la solde. . Groupés alors dans l'Université, les marins furent assaillis et des coups de feu re- Kiatîa 3 d'ectre eux et en blessant Les matelots se ruèrent sur les troupes et arrêtèrent le commandant de plr.ee Wels, l adjuoant Fi'sher et l'intendant Bongarts Ils formèrent ensuite un cortège et marchèrent vers le palais du chancelier; ils écartèrent les sentinelles et pénétrèrent à l'intérieur. Ebe-rt, Landsberg et. Bartli étaient • présents. Ces messieurs négocièrent vivement avec les marins et, à di'T heures du soir, les troupes gouvernementales se retiraient. tandis que la division de marine reprenait son poste de surveillance du château impérial. HOLLANDE v AU SUJET D'UNE DEMANDE DES ALLIES Londres, 23. (ïïavas). — Relativement à la nouvelle publiée récemment et selon laquelle le gouvernement britannique aurait informé la Hollande do son intention do faire parvenir à l'armée britannique sur le Rnin, son ravitaillement par la voie de l'Escaut et du Limbourg hollandais, l'agence Reuter apprend qu'il y a quelque temps, | ^ la suite de la décision du gouvernement des Pays-Bas, d'autoriser les troupes allemandes à traverser le territoire néerlandais, le gouvernement belge a demandé que des avantages similaires soient accordés demande qui fut appuyée par les alliés. Comme cette question §o devait des points de^ droit international, il est peu probable qu une solution puisse être donnée immédiatement, mais on croit qu'il est infiniment probable que les Hollandais soulèveront uniquement des objections de (forme, étant donné le sentiment qui règne parmi les puissances alliées et selon lequel elles devraient jouir d'un traitement au moins similaire à celui dont a joui l'Allemagne. AUTRICHE MORT DU PRINCE DE HOHENIJOHE Vienne, 24. (V. D.). — L'ancien ministre président et aide de camp de l'empereur Charles, le prince Conrad de Hohenlohe, est mort subitement au cours d'une partie de chasse. TTAL5S L'ITALIE ET LE SAINT-SIEGE Londres, 24. (V. D.). — Le correspondant . du limes à Paris mande que la situation future du Vatican et les relations du Vatican avec les gouvernements civils sont commentées avec intérêt à la suite de la visite du roi Victor-Emmanuel à Paris. L'attention du public a été vivement attirée hier par un .télégramme de ftome annonçant que le Giornale d'italia est maintenant ouvertement partisan d'un concor-; dat entre l'Italie et le Saint-Siège. Le jour-: nal fait remarquer la communauté de3 Intérêts en Arménie et au Lit an. Il semble ; êtro d'avis que l'on pourra accorder au Pape des compensations en Palestine pour sa renonciation aux revendications territoriales à Rome. On annonce que l'Osser-vatore Tîomano répond dans un article intitulé : Une nouvelle phase dans les relations entre l'Italie, et le Saint-Siège. PORTUGAL LE CABINET PORTUGAIS ; Lisbonne, 2i décembre. (Havas). — Le Cabinet est constitué de la façon suivante : 1 résidtnce du Conseil et Intérieur • M. Ta-rnagnini Bartosa ; Guerre : M. Cortereal ■ Marine : M. Souza Faro ; Affaires étrangères : M. Azevedo Rêves. LA PROPAGANDE REVOLUTIONNAIRE Londres, 2-4. (V. D.). — Le Daily Telegraph i apprend de Copenhague : Le représentant ; aiplomatique danois à Pétrograd est arrivé hier ici. Il a déclaré à des membres de la . presse que la propagande révolutionnaire ■ ^ «magistralement organisée en Russie, i .k-le est dirigée par Radek et comprend un bureau de propagande internationale où > i on trouve des individus appartenant à L toutes les nationalités. ) ,d imPlanter plus sûrement le bol- _ Ohlewikisme à Berlin, le bureau a envoyé î ivns cette ville plus de 40D propagandistes, i 7i autres agents sont également pai-tis pouj 1 Angleterre et la France - iJrest ^a'P^nànt que los alliés doivent intervenir énergjiqucfmont. S'ils attendent 1 année prochaine ils se heurteront à de ; grandes difficultés et, d'ici là, la propa > e pourrait porter ses fruits dans lej ' de 1 Entente. Maintenant les allié? , =ent occuper facilement Pétrograd el r±T/'rograd se trouvent SO.OOO soldats de 1 année rouge. Us disposent d'armes de munition^ et de provisions, mais les'bol-armée ne peuvent Pas compter sur leui Les 2/3 des leaders bolchewiki sont luîfs - iM. famine est terrible. Les vivres des alliés t feront, sur la population, plus d'effet cric ; leurs canons. t ETATS-UNIS . UNE EXPEDITION AERIENNE AU POLE NORE Lopdres, 24. (V.- D.). _ r.'Aéro-Club dt N^-York annonce qu'il a l'intention d'or gamser une expédition aérienne au pMr iffif'r , direction du capitaine .13a-i î, s pIan do l'expédition a été dressé • 0n, Mr!6aa<» une grande base aérienne dans le nord de la Colombie. -"wSKE^-lfiao- li:ia. I Dernières Nouvelles DE LA SOIRÉE —^nî^-Gî—cai«-— LE PRESIDENT AVILSON EN HOLLANDE La Haye, 25. (Havas). — La Reine Wil-nelmme ayant invité le Président des Etats-Unis à visiter la Hollande, M. "VVilson lui adressa un télégramme de remerciements, ajoutant qu'il lui était impossible dès à présent de prendre un engagement. LE BUDGET IDE LA GUERRE AUX ETATS-UNIS ■Washington, 25. (Havas). — Le Sénat américain a adopté un crédit de six milliards pour le budget de la guerre. LES FINANCES PRUSSIENNES Amsterdam, 2o. (Havas). — On mande oe Berlin que le Ministre des finances prussien a déclaré que la monnaie iidu-ciaire en .circulation en Allemagne attei-gnait trente milliards. Avant la guerre, elle n était que d'un milliard et demi. En Prusse, les dépenses de l'Etat ponçant une période allant du lier avril au 31 ™S de plus (NOUVEAUX DESORDRES EN ALLEMAGNE Paris, 26. (Havas). — On mande de Berlin que des troubles graves ont éclaté à nouveau dans les mines .Hambern. Plusieurs milliers de mineurs du .groupe Spartacus ont pris d'assaut les puits, ont sac-a'he les installations et se sont emparés des îï S'f"ndreS ^ étalent prépaI,ées Pour l— —■" Radio-Télégramme de Paris Communiqué par le G. Q. G. LES ALLEMANDS RESTITUENT ■MX -Milliards de. titres voles En conformité du protocole signé à Spa 'r décemtro, les Allemands viennent de restituer Ic-s vialeurs qu'ils avaient, d'aprè3 fur déclaration, entreposées à Bruxelles po\s les avoir enlevées de vive force dans les banques ou sociétés de Crédit de Lille, Roubaix, 7ourcoing, Vaicnciennes, Douai Cambrai, Caud.-y et St-Quentin. Ces restitutions comprennent des titres déposés con-tie récépissés, des valeurs provenant de compartiments de coffres-forts fracturés par los. Allemands et des caisses de valeurs ou doojets précieux déposés par leurs promis.,'lires dans les caveaux des tan-pies. D après des estimations qui n'ont pu encore être.contrôlées, ies titres déposés contre récépissés représenteraient une somme ae trois milliards environ et les autres dépôts une somme au moins équivalente. Les valeurs provenant de Lille, Roubaix, Tourcoing-, Val anciennes, Oint été réinté>-rées dans ces villes mSmes et dans chacun des établissements intéressés. Quant aux va-leurs de Douai, Cambrai. Caudrv et Saint-Quentin, elles ont été remises, sur la demande des banques à Paris, Lille ou Va-tenciennes. Un autre tra.in est actuellement en chargement à Bruxelles et doit rappor-au 1 Va,Ien"p™fs des coffres-forts que les Allemands déclarent n'avoir pas ouverts et qui pèsent cftihcim 5 à 7 tonnes. Dès que letat des voies de communication le permettra de nouveaux trains seront formés !,0„ur„ramen,er en France les valeurs que les Allemands ont centralisées à Liège et qui proviennent de divers départements victimes de l'invasion. DEFILE TRIOMPHAL DE TROUPES FRANÇAISES A BRUXELLES De 'Bruxelles : Une division de l'armée française, sous les ordres du général Gra-tiez, a traiversé Bruxelles. Elle a été passée en revue par le général Degouttes au milieu d'acclamations enthousiastes. D'un 'bout à l'autre de la ville les valeureux alpins ont déftlé au milieu d'ovations ininterrompues de cris de « Vive la France », « Vivent les Français ». Les soldats ont été •ouverts de fleurs et de petits drapeaux tricolores par la population. T,« général Degouttes a été acclamé longuement.LE MIEESHIL FOCH I LIÈGE t ■ ■ , > Liège a eu l'honneur d'avoir connu, aujourd'hui, dans ses murs, un hôte illustre. Le maréchal Foch est arrivé incognito ce jeudi, à 1! h. 50 m., à la gare des Guille-mins.A la descente du train, il a été reçu par un délégué du gouvernement, puis s'est rendu en automobile a.u Palais provincial Bien que le maréchal ' Foch eût désiré passer inaperçu, le personnel de la gare des Guillemins avait néanmoins pris des dispositions pour garnir sommairement l'entrée de la gara. Inutile de dire que ces préparatifs intriguèrent les habitants du quartier, qui se sont empressés de faire au glorieux visiteur une discrète manifestation. Au Palais provincial, le drapeau français était arboré. Le maréchal Foch a été reçu dans les salons du Gouverneur. La réception n'a duré qu'une demi-heure. Si la population avait pu être informée de l'arrivée de l'illustre généralissime, il est certain qu'elle lui eût fait une délirante ovation. Ce n'est d'ailleurs que partie remise. La ville de Liège aura bientôt l'occasion do manifester k 1a France et à se» représentants les sentiments de sympathie et de reconnaissance qu'elle a grand'peine à contenir. EN BELGIQUE ■■cg..» «te». Faujt fruits Suivant un confrère bruxellois, il serait faux que M. Elie Ilainaut ait été arrêté sous l'inculpation do trafic de bétail avec les Allemands. ^ Sirrjpïes questions Elles sont posées au ministre compétent par La Libre Belgique : Est-il exact que les coopératives organisées ont le droit de commander, dès à présent, des marchandises h l'étranger,-et que oos licences d importation leur sont accor-... tiées.sans difiiçnJt£.?. Lst-il e'xàcb que, mettant à. profit cette autorisation, une personne, que l'on cite, dans les milieux politiques, est dès A présent à Londres, et y fait d'énormes commandes pour les coopératives socialistes de Belgique ? La réponse du ministre intéressera prodigieusement les commerçants do Bruxelles et d'ailleurs. La nouvelle Soi élccïocaio Voici les nouveaux principes sur les-queVs sera basée la nouvelle loi électorale : Généralisation de l'éilectorat pur et simple à l'âge de 21 ans avoc six mois de résidence au 1er janvier 1918. Admission de3 soldats à la consultation électorale. L'objection constitutionnelle q;ui est' soulevée par certains membres <cst écartée. La modification de la représentation proportionnelle et la réforme du Sénat seront l'oeuvre de la Constituante. Le gouvernement semble avoir surtout le désir d'aller -vite. La gravité du problème qui engage le payts dans une voie nouvelle exigera cependant moins de précipitation. Dan® !'Ordfe d© Léopolî^ Un arrêté paru au Moniteur d'hier matin nomme M. Adolphe Max grand-officier de l'Ordre de Léopold. A ,'Unïv®r®<t4 Gartci M. Léon Frédéricq vient d'être nommé recteur de l'Université de Gand -Çette Université a conféré le grade de professeur 'honoris causa au Président Wil- C1£menceau et Lloyd George, aux maréchaux x«och et Joffre. à l'amiral Beat-cIéraU ® ^ Léman et au cardinal Mer- csintonnamcnta de î'Yesr La visite de M. ,1e Ministre de la Guerre On se rappelle qu'à la Ghambre, ii y a peu de jours, M. Maeson, ministre de la Guerre, avait promis d'aller en Flandre pour se rendre compte des plaintes formulées au sujet de certains cantonnements dont 1 état déplorable avait été oévèrement critique. M. Masson s'est donc rendu sur les lieux et a procédé personnellement h une enquête scrupuleuse.' Il a parcouru les divers cantonnements, dans la boue tragique et sanglante de la région héroïque, cantonnements faits d'un peu de briques et de dCMb?i8 e- incontestable-mont les soldats, aujourd'hui, manquent d'aise et de lumière, car pour eux, là-bas la nuit, sans éclairage aucun, tombe vers trois ou quatre heure a de l'après-midi M, ost rentré à Bruxelles, dit 1 Indépendance. Nous avons eu l'occasion de ii* voir, pendant quelques secondes, entre deux portes, assez longtemDS cependant pour lui demander los résultats de son voyage d inspection. — Je suis fixé, nous a-t-il dit ; les plaintes formulées étaient fondées, incontesta-b ement En campagne, nos soldats ont pu et ont du se contenter de ces abris, mais V n* 'X ai ^ n^ces&it.é de leur imposer de tels baraquements. 9ueljes sont vos décisions, Monsieur le Ministre ? — Voici. Tous les volontaires qui se trouvaient cantonnés là-bas, seront renvoyés dans les régiments auxquels ils doivent appartenir. C est la première mesure. Les autres consistent à renvoyer chez eux et tes anciens internés de Hollande revenus au pays et les soldats auxiliaires inaptes pu service. Le ministre de la Guerre s'est aussi rendu à Bruges où il a visité les casernes. Celles-ci étaient, au départ des Allemands dans un état déplorable. Nos soldats les 9nt.ITîfses en état et .aujourd'hui elles sont parfaitement habitables. n'OTofi^,1!? |Sa^a >Sré k M- basson de voire et de ses responsabilités. Le congrès eociaiisto Le congrès socialiste s'est nwf a -d «les à l'occasion des féSi ta A «•« lista-; au gouvernement patlon socia- universel à '>< ■. a(u/vant . suffrage 310, consécration de ' Va,rticl& pour les agents des service^,TdlCaf0 cipation des délégués ouvriars a P ^onom/qu/ du* p^6 de en vue d'tgâurtMe pri,9B qui aurait voulu vOir iï<mihe'r l W? r" ChMS<>> AS^i?r.b°nr- général 'a'été fcu^S%du C0"»oil contre E ; 3 s'abstinrent membres, 1* fait accompli'- " S tro,?'™nt devant toute partie'nation r >; i f '^îverRaire de demande qu'fraini"^5'6 au E°'JTOir ■' " le congrès o.fln de s-mTe,™^ ? -d'abord dMf« de la cl«SfouvritodéPen- >a P0l,U_ veraemcm'Tva^ado^té'mt mHti h S°"' ri^gbuXnSnentfle C''0it "a? ^ la majo- liffuës et iin 3 i i b ér aiir' erm c t i r° ® °^ vriers de i'Fhf ' l'omettra aux ou- insiste sur la. nécessité cl* 11 lutte des classe,ç. reprendre la A !a da Wiss cave.'l s* "s* ment, un moruraenf â J'établisse- courageuse vicS d'esVlIeiSfX™ ^ la f-our la rep.-ias M r , a° '"Gctivit-<s inaustrieiio reconstitution1,écononi/m6'1'6 /ra"Ç8io de «lies, mardi k mwi ^ arrivé k Iîru-bourç- (Grand-Duché) où T'1 Lui',m" ÏWPOTt avec le marlchS Foch™' <W « ministre de^'ïntérieur^bSr®1"^ fa!tc au ville, il s'est renmi cho' ?n ' Broque-du gouvernement n» 1, ÎUS! membres nclividuellc™™ S » « a conférl longue ronférence avec C min a, eu un* Finances, d" ]<, r.iiBr! . j ministres des n.-ndqueâ- - a- C,u?ri 0-et des AITairos Eco- EouveraemhenTbeIgeVenUvnl'S'en?.re a'ec 1« PrSa%^i(raCtiVité''nd«^iPelle.aCtlVer la "" P^se d'e y™ é^onomlo' ponr but Ift r». ment une entête enSlii®' mHa ésrala-duite commune vis-à-vis de l'An.™UI" COn_ Le ministre franenio « 1JA««magne. dc son pays ,s Pr°mis toute l'aido l'Vance enverra incessiSnfà>l'Iaïn,',!l0 la choses utiles. -5"a.nment beaucoup de rfo- ^ , U" appel GQo fi aïsca.^-jr.,,,, p, _, RU* Losoe Les sénateurs Goblet Commandeur du Sur rlmf r 'f' Gl'and Siciue, et Minette d« B^ Orient de BeIgi<iue'ont H Grand Loges des Etats-Un?, d'». ? &ux G™nd.s gramme suivait : 18 d Amérique U Mê. »ntéIl^ica vSès;o,?r50?f aneman^ « tervention en vue d'un5te'!lr Totro cbnditions do l'armisl ce Nn™®®1®' des de ne pas accédcr a ° V0lIS Prions J» la'frLï-ma'onner Xt™?" ^ uoeumentor ^>-i€e ait pu vous *CUa"~~ — -=as>-»a—. scies mimmmm ~~~~ Sirrtplo remarqua Le ministère de la Justice a créé un» commission chargée de préparer ™ pénal et* or ; l'article 310 du Cod, ptnal et organisant ]Q liberté syndical noms 1dpS\flei?bliPS' nûUa y remarqudns le» noms de M. Mertens, tecrétaire de la commission syndicale du Parti ouvrier •» d« syndicats indépendants et celui du R p de, TTni ®ecrétalre général de la Fédération Belgique. professIonneIles chrétienne» de sion1 KPOpSlI0iVaU 8<e,n d8 Cflu «ommis-sion, la Fédération industrielle n'est-ello pas représentée ? Au moins, à titre da consultation, 011 aurait pu lui demander ce quelle pensait de l'abrogation de l'article fc.f.ommea ,à une éPr,<Tu« dualité à la condition que le3 Industriels soient mis sur le même pied que les ouvriers dan» les actes du caMnet national. Et c'est par Imir accoru eeul ':ue la nation pourra $tre reconstituée et la prospérité ancienne reconquise.crtM*-*" -««E~0-€Dc»— L'Echange des Marks Le dépôt et l'échange des marks so feront à Bruxelles les 26. 27, 28, 30, 31 courant et le 2 janvier 1919. aux guichets do la Banque Nationale de Belgique (Caisse des recouvrements). Les opérations s'effectueront également aux guichets des établissements financiers. Le -Gouvernement rappelle au publie q ie I échange des marks so trouvant dans la circulation belge sera intégralement opéré contre de la monnaie nationale. La limite qui a été fixée n'a qu'un ca-ractère temporaire ; le remboursement total â effectuera aussitôt que le permettront les

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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