Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 04 Fevrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zc7rn31d2j/
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MAfCI'fidi 4- Fév»*ifîf 1.Q1A UN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi 4- Février 1914 franco en Belgique Un an : SB •sr » » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hoiiande Un an ; 22 h, » Union postale » 32 fr. 0/2 s'abonne au bureau, du journal et dans tous les bureaux de poste ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 565 JOURNAL DE LIÉGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EH !7B4 J&ÉBACTION ET AJBMIM8TRATI038 g HOULE VA RI) DE LA SAUVEE 1ÈRE, 25 Annonces, „ . h ligiî«t 2S senti Réclames.. » , * „ *> 4Ûceni Faits divers. 3 „ » » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs <nîormations financières » 3 francs Avis de sociétés i» peau îign 30 cent Émissions. . » . „ » 1 franc RÈDACTÎ0M TÉLÉPHOfit 3SÏ ÉTRANGER FRANCE, Un aéroplane militaire aifemano atterrst en France Nancy, 3. Un -aéroplane allemand, monté par ies lieutenants Prieston et Ge-mor a atterri entre Chanteleux et Crois-mare, à midi et demi. Au sous-préfet de Lunéville, qui les a interrogés, les officiel'^ ont déclaré qu'ils avaient projeté d'aller de Strasbourg à -Metz par la voie des airs. Malheureusement, à partir de Sarrelxmrg ils ont perdu leur route et ont dû atterrir, sans savoir où ils se trouvaient. Selon une dépêche de Lunéville, reproduits par les journaux, aussitôt après l'atterrissage du biplan allemand à Jolivet, à G kilomètres de Lunéville,. un officier s'est rendu n la mairie de Croismare pour demander du secours, l'appareil ayant été fortement. endommagé a l'atterrissage. Le maire a prévenu, les autorités civiles et militaires et à 2 heures,, deux généraux se sont rendus à Croismare. C'est alors que les oificiers allemands expliquèrent leur erreur causée par le brouillard. Nancy, 3. — Le général Varin, commandant là brigade de dragons, s'est rendu sur les lieux de l'atterrissage du biplan allemand avec plusieurs officiers de cavalerie et Je capitaine Roux, du génie. Le biplan a été complètement brisé •dams son atterrissage. Les deux officiers allemands, qui le montaient, ne sont pas blessés. Nouveaux détails Nancy, 3. — L'aéroplane allemand a atterri, on lo sait, entre Chanteler et Croismare, aux environs des fermes de Gh.autel et de Maison Rouge, à 4 kilomètres de toute communication. Les deux Officiers allemands qui le montaient étaient en tenue. L'un appartient à l'artillerie et l'autre à l'infanterie.. Le moteur est d'urne force de ICO chevaux.Pendant l'atterrissage, l'avant de l'appareil s'est écrasé, sur le sol. Le biplan a été gardé par des gendarmes et par un détachement d'artilleurs volants. Les aviatèurs ont déclaré qu'ils allaient de Strasbourg, 'à. Metz, où ils devaient livrer l'appareil., Pour se diriger, ils suivaient la ligne du chemin de fer, mais à Sarrébourg;, au lieu d'obliquer à gauche pour filer sur Metz, ils prirent la droite ; c'est salement lorsqu'ils aperçurent Lunéville, dans le fond de.la vallée, qu'ils se rendirent compte ,de leur erreur et qu'ils décidèrent d'atterrir aussitôt. . Le sous-préfet de Lunéville a fait démonter l'appareil. Les OLicierg oui été aidés dans cette besogne par des mécaniciens du 8e régiment d'artillerie. Les .ailes, la naceile et le moteur. 02?-t.éf j dirigés su-r- lai-gô.re •-de-.4-uœué-viile, pour être expédiés sur Metz. Les officiers allemands ont été reconduits à G heures du. soir à/la gare frontière d'Avricourl par le général Varin. Los obsèques de Dêrouiecie Paris, 3. — Une foule immense et recueillie Se pressait ce matin sur le parcours suivi par le cortège funèbre de Dêroulède. La levée du corps a eu lieu à 9 1/2 heures à la gare dé Lyon, en présence de nom- j bfeùx parlementaires, conseillers généraux j et conseillers municipaux et de nombreu- j ses délégations. Le lieutenant-colonel Pa- J quetie, leprése^itant le président de la Ré- I publique, est venu saluer Mlle Deroulède, sœur du défunt ; puis le cortège a gagné, par la rue de Rivoli, la place de la Concorde. Près de,la statue de Strasbourg, des cris de' " Vive Deroulède », « Vive l'Alsace-Lorraine », « Vive la. France », ont été poussés pendant que M. Maurice Barrés déposait, au nom des amis de Deroulède, une ger.be d'oeillets rouges devant la statue.Le cortège est arrivé à midi à l'église Si-Augustin, décorée de drapeaux, où une messe a été célébrée. Après l'iabsoute donnée par l'évêque d'Angoulème, plusieurs discours ont été prononcés devant l'église notariinlent par MM. Maurice Barrés et Ma.. 1 Hàbert. I.a corps à été ensuite transporté à la Celle Saint-Cloud, aux environs de Paris, où a eu lieu l'inhumation. La. danseuse russe est retrouvée Paris, 3. — On annonce que Mlle Mest-cherskv, la danseuse russe, était simplement allée se reposer à Bandol, dans le Var. Elle a écrit au commissaire de police pour lui indiquer sa retraite. Elle a également écrit à une voisine et parle dans 'cette deuxième lettre d'un pneumatique adressé à sa domestique le jour de son départ, pneumatique qui ne serait pas arrivé à destination. L'affaire Poutêloff Paris, 3. - -Le Temps dit que M. Dou-iRorgue a déclaré cet après-midi 'à la commission des affaires étrangères de la Chambre, <pw> ï'aujàire Poutilolï n'avait été, au début, qu'un conflit d'intérêt privé et qu'après une intervention du gouvernement elle avait été réglée au mieux des intérêts français.ANGLETERRE Une grève d'instituteurs anglais Depuis plusieurs mois, les instituteurs du comtu de Ilertford, piécontents de leurs salaires, réclamaient du conseil du comité un statut leur assurant des augmentation périodiques et régulières. Le conseil faisait des difficultés, et l'Association nationale des instituteurs vient de prendre en mains la défense des intérêts corporatifs. Il a décrété lundi matin une grève générale de tous les instituteurs affiliés et syndiqués. Des membres de l'association oiit parcouru tout le comté dans -des automobiles et ils se sont arrêtés dans toutes les écoles ; plus de la moitié d'entre elles étaient fermées et les enfants, heureux de l'aubaine, s'amusaient dans les rues. La grève semble avoir bien réussi. Dans un certain nombre d'écoles, les instituteurs en chef ont essayé de se passer de leurs adjoints en se faisant aider par des membres do leur famille, mais autour de leurs établissements, les grévistes sont venus faire du picketing. Comme le conseil du comité ne veut pas s'incliner et que les instituteurs, forts de l'appui de leur syndicat, déclarent qu'ils résistèrent jusqu'au bout, il faudra probablement une intervention du Board of Education, pour mettre fin à ce conflit d'un nouveau genre. PORTUGAL La crise Lisbonne, 3. r— Le président de la République continue ses démarches en vue de la solution de la crise. Le calme est complet dans tout le pays. M. de Arriaga, président de la République, a reçu les réponses de MM). Almei-da, chef des évolutionnistes, et Camachon, chef des unionistes. Il attend encore la réponse de M. Alton so Costa et c'est seulement après la réception de celle-ci, que commenceront les négociations pour donner une solution définitive à la crise. BALKANS A Vaîcna Valona, 3. — La commission de contrôlé, en- qualité d'instance supérieure compétente, a confirmé entièrement le jugement du conseil de guerre dans le procès de haute trahison intenté contre Bekir et ses compagnons. Toutefois, en raison de cette cir-r <ustanoe que le nouveau souverain, ^uquel Bekir pourrait, adresser, une demande de grâce, n'est pas "encore arrivé en Albanie, l'exécution de la peine de mort a été provisoirement ajournée. On sait que deux membres, de la commission de contrôle se trouvent déjà 'à Du-irazzo où durent encore les nourpariers avec Essad pacha, pourparlers dont on attend un résultat favorable. Aujourd'hui, quatre autres membres de la commission vont se rendre à Durazzo pour terminer ces négociations.^ Le chef mirdite Prenk Bibdoda est arrivé à Valona avec trois chefs du nord de l'Albanie/Los relations serbo-turques Belgrade, 3. — Le représentant serbe à Constantinople ia fait savoir à son gouvernement que le gouvernement turc lui avait manifesté le désir de reprendre les négociations en vue du règlement du dernier litige et de la signature du traité. Ces négociations paraissent devoir se poursuivre dans ùn esprit de conciliation de part et d'autre. SERBIE Les éjections municipales Belgrade, 3. — Les résultats connus des élections municipales donnent 602 communes aux vieux-radicaux, 264 aux jeunes radicaux, 96 aux libéraux, 69 aux progressistes, 14 aux socialistes. On ne connaît pas la nuance de la majorité dans .19 communes. On ignore encore les résultats de 407 communes. La majorité est assurée aux vieux-radicaux du parti du gouvernement. [ MAROC Combat près de Tarder Madrid, 3. — .11 y a six mois, El Moj, ; protégé espagnol, afut tué: par dos Maro- j cains aux portes dfe Tétouan. Hiejr, suivant un télégramme de Té- J touan, les assassins d'El Moj attaquèrent ! sa maison située tout près de la ville et j occupée par la sœur du défunt et son ma- 1 ri. T<-m»« les deux, armés de fusils* menacèrent de faire feu si les bandits avançaient.Intimidés par cette attitude, les Marocains battirent en retraite. Dans l'intervalle, la sœur d'El Moi et son mari gagnèrent le camp espagnol de (Mala-Lierî. Deaxj détachements, l'utra de troupes espagnoles, l'autre de soldats indigènes appar-' tenant à la brigade du général Berènguer, se' rendirent aussitôt sur les lieux de' l'a-aression. Les troupes retrouvèrent les bàh- ; dits. Une lût te très vive s'engagea, au cours j de laquelle les Marocains or : eu de nom- • breux tués. Du côté espagnol, il y a 20 morts ét 31 blessés. ETATS-UNIS H.e-8 armes pour le Mexique Washington, 3. — Le gouvernement a chargé ses représentants >à l'étranger de porter à là connaissance des puissances qu'il allait lever l'interdiction de l'exportation des armes et des munitions à destination du Mexique. Sous-mann disparu New-York, 3. — D'après le Daily News ami Leader, une grande anxiété règne à Washington sur ie soi e du sous-marin E-2, parti le 27 janvier de Guantanamo (Cuba), avec trois autres sous-marins, pour Gal-veston. Le commandant de la flottille annonce qu'il ne retrouve aucune trace du Ai'RKiUE ALLEMANDE Le chemin cae fer de liar-el-saiàm au Tànganyka Berlin, 3. — Le chemin de fer de la colonie allemande de l'Est africain allant de Dar-el-Salam, sur l'Océan Indien, à Cigo-mia ,sur le lac Tanganyka, est terminé. Le dernier rail a été posé hier. Un des premiers trains qui nasseront sur cette voie nouvelle apportera sur les rives du Tanganyka toutes les pièces nécessaires au montage d'un vapeur qui fut expédié il y a quelques mois d'Allemagne. Il y a lieu de remarquer l'exceptionnelle rapidité avec laquelle la ligne fut exécutée. Ce ne fut qu'en 1911 qu'un vote du ReiCh-stag approuva le projet de construction des derniers quatre cents kilomètres allant de Tabora à Cigoma. La longueur totale de la ligne est de 1270 kilomètres. Les commentaires par lesquels les journaux allemands célèbrent ce premier succès colonial rappellent les espérances d'un chemin de fer français transéquatorial africain lié à la construction de cette ligne. « Le nouveau chemin de fer, écrit la Gazette de Voss, représente un moyen de communication rapide avec le Cameroun. Il suffira de neul à dix jours pour aller de Dar-el-Salam à Stanley-Ville. Ce chemin de fer est comme un nouvel anneau de la chaîne des voies ferrées qui un jour uniront entre elles nos colonies d'Afrique et faciliteront le transit d'une1 mer à l'autre. » La Morgcn Post écrit : , « On va maintenant pouvoir procéder a l'exploitation économique de l'important domaine du Katanga, dans le Congo belge, qui est un des éléments des négociations actuellement poursuivies entre Berlin et Londres. » ANTILLES Troubles aux' îles Goivajvés Port-au-Prince. 3. — On signale des troubles graves aux Go'naïves où un navire allemand vient (le pariir. • Deux compétiteurs, le séhaieur, pa'Viniiar-Théodore et le général 0reste Zamor, sont c-n présence et leurs partisans échangent de violentes fusillades. Des attaques viennent d'-être dirigées par les révolutionnaires contre Saint-Marc, ou a été aussitôt envoyé un croiseur anglais et contre les villes d'Aquin et Des Cailles ; où le mouvement est mené par les anciens , partisans du président Simon. 1 IA Port au Prince, la situation reste cal me malgré une tentative du général Horac Monplaisir, de débarquer dans le port ave ses -partisans. Paris, 3. — Après deux nouveaux tours de scrutin, la Chambre a élu aujourd'hui vice-président, e>p remplacement de l'abbé Lemire. M. Rabier, par 211 voix contre 21(J à M. André Lefèvre. Les passions politiques déchaînées paï .cette. élection (ait eu leur'écKo dans les couloirs de la Chambre. M. Ruilin-Dugéns, socialiste unifié, çom-inLenia.it ù haute voix l.'eleçtib-n de M. ïtà-bier, la considérant comme un. échec pour les partisans de la loi de 3 ans et faisait allusion à M. Etienne en termes désoBli-geants, Celui-ci passant par hasard et ayant entendu prononcer -soui. nom, réclama des explications. Une altercation très violente s'ensuivit, mais les députés intervinrent à temps pour empêcher que des faits regrettables se produisissent. -X- Pans, o. — Le Sénat a continué aujourd'hui la discussion du projet d'impôt sur le revenu. M. Pelletan a combattu vivement le pro-! jet de la commission du Sénat. Berlin, 3. — Dans les milieux parlementaires bien informés on annonce de la manière la plus positive que le futur statt-halter d'Alsace-Lorraine lie sera certainement ni M. de Bethmann-Hollweg ni le prince de Hohenloiie, dont il fut question ces derniers temps dans la presse. Le correspondant a des raisons de croire à la pleine exactitude de cette information qui lui est confirmée par ailleurs, dit-il. ifr Strasbourg, 3. — On annonce que l'autorité militaire a retiré définitivement- toutes les plaintes qu'elle avait déposées contre différents journaux! alsaciens-lorrains qui avaient rapporté l'insulte du lieutenant von Forslner contre le drapeau français. 4c Tsarkoé-Selo, 3. — L'Empereur a reçu M. Venizelos en audience. •* Valona, 3. — La commission internationale de contrôle s'est embarquée aujour-; sur le navire italien « Molfetta ». Elle se rend à Durazzo où se trouve Essad-Pacha, pour régler définitivement l'accord qu'il .a, élaboré avec les délégués allemands et anglais. Saigon, 3. — Une bande de 200 hommes comprenant des soldats chinois licenciés du KÔUâng-Sl et des Annamites 'expatriés, a pénétré d'ans la région de Dougdià-ng et a occupé deux blockhaus abandonnés. Us ont .été délogés malgré une vive résistance et Ont abandonné plusieurs pavillons. Aucun Français n'a été blessé. La population indigène est restée calme. La " danse du paps „ et Casanova "* (Qu'on rje ypie aucune .irrévérence dans le rapprochement .de là danse .admise par le ; pape et le grand aventurier du dix-hùi- ■ tième siècle qui, né à Vehise, avait une : réelle passi'on pour i'a .danse nationale que : Pie X vit si souvent exécutér dans son en-, fan.ee, et dont il fut si près d'esquisser quelques pas, suivant l'information du cor. re'sppndant du Tevips à Rome. Nous gommes exclusivement sur le terrain de l'Histoire. . -La jurtanà, l'a fortune comme on disait j dans les livres français d'il y a cent cin- ; qu.rnte -oçs. est une très vieille danse ; l'Encyclopédie de Diderot et dTÀlemhèlrt j lui consacre quelques lignes très simples •, j les Voici : « Forlane s., f. Sorte de'danse commune ; 'à Venise, surtout parmi les gondoliers. Sa j mesure est à G/S ; elle se bat gaiement et ; la danse.est aussi fort gaie. Oh l'appelle! fortune, .parce qu'elle a pris naissance dans le iFrioul, dont les habitants s'appellent iFoïl'ans. » Les encyclopédies modernes n'en disent gl'uè.re plus, sauf -crue l'une d'elles déclare la danse peu intéressante. Ce n'est pas l'avis . de Casanova, dont les. Mémoires lui font | une large place ét ne perdent jamais l'occasion d'esquisser un petit portrait de la : danseuse, qui n'est pas sans charme. La première fois que Casanova, cheva- : lier de Seignalt, en. parle, il est à Cons- ; tantinople^ où il est reçu par un effendi ; que le prie de lui faire connaître la cé- ; Ivbre .danse vénitienne. Casanova déclare qu'il en est incapable sans violon, et sans : danseuse. L'ambassade de Venise fournit j le premier et le harem de î'effendi la se- : conde. Laissons la parole à Casanova : « Dès que le musicien est prêt, une porte s'ouvre, et voilà une belle femme qui en sort, la figure couverte d'un masque de ve- ; lours noir, tels que ceux qu'à Venise on : appelle ihoretta. L'apparition de ce beau ; masque surprit et enchanta l'assemblée, car il est impossible de se figurer un objet plus intéressant, tant pour la beauté de ce qu'on : pouvait voir de sa figure que pour l'élé- j gance des formes, .l'agrément de la taille, j la suavité-voluptueuse des contours et le j goût exquis qui se voyait dans sa parure, i La nymphe se iplace, je l'imite, et nous ; dansons ensemble six forlanes de suite. J'étais brûlant et hors d'haleine ; car il i n'y a point de danse nationale plus vio- ' lente ; mais la foelle se tenait debout, et i -sans donner le moindre signe de lassitude ! elle paraissait me défier. A la ronde du i ba.llat, -ce qui est le plus dïifjfibile, elilie : semblait planer. L'étonnement me tenait hors de moi, car je ne me souvenais pas d'avoir jamais vu si bien danser ce .ballet, j môme à Venise.. Après quelques minutes de repos, un peu honteux de la lassitude que j'éprouvais, je .m'approche d'elle et lui dis : « Ancora sei et poi basta. se non volétr. vedermi a mo-rire. » Elle m'aurait répondu si elle l'eût pu. mais elle avait un de ces masques barbares qui empêchent de prononcer un ;,j met. A défaut de la parole, un serrement de main, que personne ne pouvait voir, me fit tout deviner. Dès que les six secondes forlanes furent achevées, un eunuque ouvrit la porte et ma belle partenaire disparut. » Casanova déclare la forlane d'anse nationale; ipour lui, la voir danser est presque un certificat do naicsance ; n'est pas Vénitien qui veut, non licet omnibus adiré Co-rinlhum. Il l'insinue tout au moins dans l'anecdote suivante. Il était alors à Milan : , « Vers la fin du bal, écrit-il, il était déjà i grand jour, un masque habillé en barcarol j vénitien fut abordé par un autre masque ! . femelle, joliment costumé en haute et ma e teau noir, parfaitement à la vénitienr 2 Ce dernier défia le barcarol de le co vaincre qu'il était Vénitien en dansant furlana avec elle. Le barcarol accepte ; ( ordonne la musique, mais le masque, q apparemment était milanais, fut hu tandis que la jolie baiite dansa à ravi ; Cette danse est au nombre de mes pa 1 sions ; j'invitai l'inconnue à la répéta avec moi. Elle accepta ; on nous fit cercl et tout le monde nous ayant applaud nous la dansâmes une seconde fois, < c'aurait été assez si une jolie fille en h; bit de bergère et sans masque, jolie con me un cœur, ne fût venue m'engager danser la troisième avec elle. Je n'eus pic le courage de lui refuser, et elle dansa ravir. Elle fit et défit trois fois le gran cercle à double reprisé, et elle sembla; planer. Elie me mit hors d'haleine. » Autant qu'on en peut juger, la forlan était une danse très fatigante et composé de ligures et de pas compliqués, sinon dil ficiles. Il est probable toutefois qu'ell s'est modifiée, simplifiée, puisque déjà 01 a pu organiser à Rome, des thés-forlanes mais son exercice ne devrait-il pas cause encore quelque inquiétude à Sa Sainteté Car une danse dans laquelle un simple ser renient de main laisse tout deviner n'es peut-être pas absolument recommandaible Qu'importe ! Il y a maintenant une dans< autorisée, presque conseillée, par l'Eglise et Paul-Louis Courier aujourd'hui n'aurai plus l'occasion de réclanier le droit à h danse de l'esprit étroit du clergé. La Représentation des Intérêts ~irp I'„i ^ y, Le principe de la représentation des intérêts et sa substitution à la loi brutale et aveugle du nombre a séduit nombre de bons esprits. Son application paraît surtout désiraible sur le terrain des intérêts communaux qui. sont d'ordre administratif et économique plutôt que d'ordre politique. A la commission des XXXI la R. P. a trouvé des défenseurs autorisés dans tous les partis : le libéral M. Prins s'est ren-; contré avec le socialiste M. Degreef pour y ! chercher un correctif au S. U. pur et sim-[ pie ou pluralisé. La principale objection qui leur a été opposée est l'absence d'une formule pratique et l'affirmation toute gratuite que les systèmes ébauchés par 'eux ne changeraient rien, ni au caractère politique des élections communales, ni au personnel des candidats et des élus. Dans une des dernières séances, il a été signalé, cependant, que la R. I. fonctionne, depuis plusieurs années,, dans nombre de grandes- villes du royaume' de Saxe, -et y donne de bons résultats. Nous nous sommes adressés à un homme que ses attributions ont familiarisé avec le fonctionnement du système électoral communal de Dresde, en vigueur depuis 1905 et qui nous a transmis des renseignements fort intéressants.11 y a lieu de remarquer que, dans le royaume de Saxe, si la loi détermine les conditions de l'électorat, le paragraphe 57 de 1 ordonnance saxonne sur les communes urbaines permet à celles-ci de décider, à une majorité spéciale, que l'élection se fera par classes et que dans chaque classe il pourra être établi des subdivisions. Pour être électeur à la( commune, il faut posséder la nationalité saxonne, être âgé de 25 ans ,n'avoir pas été assisté par la bienfaisance publique depuis 2 ans, ÇLVoir une réputation intacte, payer un impôt minimum de 3 mark (correspondant à un revenu de 6 à 7U) mark), avoir payé ses impositions à l'Etat et à la commune des deux dernières années et avoir deux ans de résidence dans la commune ou avoir exercé lo droit électoral dans une autre commune. En fait, bien que le suffrage puisse être considéré comme presque général, puisque l'impôt minimum correspond à un revenu de 750 à 875 francs, les conditions de nationalité, de résidence, de non assistance réduisent assez notablement le nombre des électeurs. Au 1er décembre 1910, la population de Dresde comptait 548,308 habitants dont 127,414 hommes âgés de plus de 25 ans, sur lesquels 49.940 'seulement, soit 39.2 p. cent jouissaient du droit électoral. La loi saxonne présent l'égalité des votes, l'élection directe et secrète, à la majorité relative. Ce système avait donné la majorité à une coalition des conservateurs et des antisémites, mais par suite de diverses circonstances, notamment l'incorporation de fautourgs ouvriers en 1903 et une définition plus large des conditions de l'électorat, il eût probablement dans la suite, donné la majorité aux socialistes. C'est pour éviter ce péril que le conseil communal de Dresde, usant de la faculté donnée par le § 57 de l'ordonnance rappelée ci-dessus, et suivant l'exemple de la ville de Cbemnitz, introduisit en 1905 la répartition des électeurs en classes correspondant aux principaux intérêts sociaux.Ce système fonctionne depuis lors d'une manière satisfaisante : il a été favorable aux partis libéraux, au détriment des conservateurs aussi bien que des socialistes. Les électeurs de la ville de Dresde sont répartis en cinq divisions professionnelles. De plus, dans chacune de ces divisions il existe deux classes : la première classe contprend les citoyens qui exercent leur droit électoral depuis- plus de 10 ans, la seconde classe ceux qui l'exercent depuis 10 ans ou moins. De plus, dans chaque classe la moitié des élus doivent être pris parmi les propriétaires fonciers de la ville (Littéralement : Mit Wohnhaeuser im Ge-mcindebezirlce ansàssigen Bùrger). Le nombre des conseillers est de 84, dont 42 appartenant à la catégorie des propriétaires (?) dé maisons. Voici comment les mandats se répartissent entre les diverses catégories professionnelles .• Division A. Electeurs n'exerçant aucune profession : rentiers, pensionnés, etc. : disposent dç ;12 mandais dont 6 conférés par lès ' électeurs anciens (Ire classe), 6 par ceux de 1$ 2è classe. Division D. Ouvriers et manœuvres., comprenant les astreints à l'assurance-invalidité, et autres .salariés. : élisent, 12, con-| seillers (6, pour la Ire, 6 pour îa 2e classe j d'électeurs). Division Ç. Employés publics et privés, fonctionnaires, clergé, instituteurs, profes-! sours, avocats, médecins, artistes. Elisent 2i conseillers dont 18 .choisis (par la lro classe, 0 par la 2e classe d'électeurs. Division D. Artisans, métiers, petits patrons, petit commerce, élisent 24 conseillers dont 18 choisis par la Ire classe, 6 par la 2e classe. Division E. Grande industrie, grand com- n- merce, astreints à contribuer aux dépen e. des chambres de commerce, représenta: n- ue sociétés, disent 12 représentants, don la pour chaque classe d'électeurs. in Si un électeur appartient à plusieurs ji visions, il est classé d'après son oocui é, tion principale ; en cas de doute, c'est r. collège (Ràt) qui décide après avoir p s- l'avis de la commission électorale comi ;r sée de 2 membres du collège et de 3 canee 3, 1ers. i, Dans chaque Classe de chaque divisic :t l'élection se fait au vote égal et secret 1- à la simple pluralité des suffrages. 1- D'après la dernière statistique publi à (listes de 1010) voici comment se répart: s saient les éléeteurs de la ville de Drésd à nous donnons en regard le nombre de co :1 seillers choisis par chaque classe dans cli t que division. Rappelons que la classe coniï. 'i end les électeurs ayant 10 ans < n 'pratique, là clàssé II, les nouveaux éle e -- 'teurs. Divisions Electeurs Eltfs " Cl. I Cl. II Cl. I II ' ~ A. Rentiers, etc. 2.187 1.407 6 6 B. Ouvriers 1.835 12.$i5 6 6 : C. Intellectuels, 4.7321 12.8C6 18 6 : , D. Artisans, etc. 3.2-H 5.144 18 6 : ; 'E. Gr. indust., etc. 896 869 6 6 i 12.88-1 33.131 51 30 f j Le conseil se renouvelle par tiers tous le Jdeuix ans. ■ On voit que le système accorde une ir fiuence considérable à l'expérience : le Î2.884 électeurs qui ont dix ans de pratiqu élisent 54 conseillers les 33.131 électeurs stc giaires en élisent 30. Ce résultat est u peu «faussé surtout en ce qui concerne le ouvriers, par l'interprétation restrictive de conditions d'indépendance (Selbsstaendi Ivéit) en vigueur avant 1903. Jusqu'alors, u: citoyen ne disposant pas d'un logement ; lui n'était pas électeur : il n'en est plu ainsi depuis dix ans, mais cet élargisse ment de la franchise électorale n'a ipa encore pu faire sentir son effet sur le re c-rutemeiiit de la classe I de la division I et de quelques autres. Quant aux résultats du système, on n peut mieux en juger que par la composi tion actuelle du Conseil communal d< Dresde qui comprend : 32 conseillers conservateurs ; 33 ici', nationaux-libéraux : C id. progressistes (freisinnige) ; 16 socialistes ; 1 siège vacant. Aux premières élections qui eurent liei avec le nouveau système, les 29 et 30 no vembre- 1906, il n'y eut sur 37.747 inscrit: que 25.591 votants dont 11.790 donnèren leur voix aux socialistes. Ceux-ci emieortè re-Tit tous les mandats de Ta division I >ù ils avaient une énorme majorité, et ceu3 le la division D classe 2 où ils ne re cueillirent que 41.4 p. c. des votes exprimé: mais où ils l'emportèrent néanmoins à k majorité relative, à cause de la pluralité des listes bourgeoises et du grand nombre d'abstentions (54.7 votants sur 100 inscrits) Voici un tabler u qui donne pour chaque classe la pnvortion des votants par rap p rt aux inscrits et celle des voix ^soCia-listes'par rapport aux votants en 1905 : Classes Prop. votants Votes social (p. cent) (p. cent) A 1 67.4 5.1 A 2 59.9 5.8 B 1 70.5 85.7 B 2 81.8 9i.6 Cl 74.5 7.9 C 2 59.1 19.8 D 1 63.8 20.1 D 2 54.7 41-4 E 1 63.0 2.7 E 2 56.2 7.5 Moyenne 67.8 46.0 On peut déduire do ces chiffrés quelque^ conclusions intéressantes : Dans toutes les divisions sàuf B (classe ouvrière), les abstentions sont plus nom breusés chez les nouveaux électeurs, céu> de la 2e classe, que chez les électeurs plus anciens. Dans toutes les divisions, sans exception la proportion, dés votes socialistes est sensiblement plus forte chez les jeunes électeurs (2e classe), que chez les_ anciens c'est ainsi que dans la catégorie des employés et des professions li'eràlés (C), les socialistes recueillent 19.8 p. cent des suffrages (ie la 2e classe, contre 7,9 p. cenl seulement de ceux de la Ire classe ; dans la catégorie -des artisans, métiers et petit commerce ,(<Di), les socialistes recueillent 41,4 p. cent des suffrages de la 2e classe contre 00,1 p. cent seulement cle ceux de la Ire classe. On voit donc quei les libéraux belges auraient grand tort de renoncer à la seconde voix du père de famille âgé de 3c ans, et d'abaisser encore l'âge électoral de 25 ans. Une autre constatation, qui peut être pro pre à l'Allemagne, où. les abus du pouvoii absolu et du militarisme poussent une partie dés bourgeois vers le socialisme, esi que celui-ci compte des adhérents dans toutes les classes sociales, même dans celle des rentiers et des électeurs du grand com merce et -de la grande industrie. On. peu: douter, en présence de ce fait, de l'efficacité du moyen proposé par M. H. Lambert de chercher une garantie dans la clàssifi-cation des élus. L'obligation de choisir la moitié des élus de chaque classe parmi les propriétaires d'immeubles n'est pas propre à la ville de Dresde : elle se retrouve dans la plus grande partie des villes allemandes, no tamment à Berlin. Le système saxon, qui pourrait paraître en Belgique, peu démocratique, représente en Allemagne un progrès réel sur le système prussien des trois classes en vigueur dans toutes les villes prussiennes dans les quelles les . électeurs, classés dans l'ordre de leurs cotes d'impôts sont répartis er trois classes payant chacune le tiers, oi bien 5, 4 et 3 douzièmes de la somme de: imnôts et élisant chacune le tiers des con seillers. A Berlin, on compte 995 électeurs dan: la première classe, celle des gros con tri l uables, 31.506 dans la seconde et 121.2il( dans In troisième, à Cologne respective ment *16, 9,7i?7 et 80.610 'à Aix-la-Cha pelle 2;-9. 2.690 et 22.531. ce qui, grossf modo, reyiént 'à .la -piuralisation des vote: dans lè rapport lOO : 10. : 1. La représentation des intérêts, telli qu'elle est pratiquée à Dresde, donne h même force électorale là 3.594 rentiers e pensionnés, à 14.670 ouvriers à 7.299 em ph-y-és et intellectuels, à 4.194 artisans e petits patrons, à 1.765 gros industriels oi commerçants. De plus, dans chaque catégorie, les an ciens électeurs sont favorisés parfois d'un, manière excessive : c'est le cas pour le ouvriers oit 1825 anciens électeurs, ont 1; même représentation que 12.845 nouveau électeurs de la même catégorie ou que 2.18 électeurs rentiers et pensionnés, et surtou dans lc-s cïa&se's C et D où 4.732 intellcc ses tuels anciens électeurs élisent trois, f( its plus de conseillers, que 12.866 intellectui t 6 nouveaux électeurs. Par contre, chez les rentiers et pensic li- nés, lés nouveaux électeurs, peu nombrei >a- sont mieux représentés que les anciens, le Cela prouve que la nouvelle législati* :is fut.un pas fait dans l'inconnu, et qu'elle 10- ariiené certaines anomalies. 11- Néanmoins, on parait satisfait de . se fonctionnement : elle a ouvert les port n, du conseil aux ouvriers manuels et à d et représentants des propriétaires et dé . grande industrie, élus on< dehors du cad ée des partis. Il serait sans doute difficile < s- copier en Belgique'l'organisation électora de la ville de Dresde, mais elle prôuv n- tout au moins, qûe la représentation d< a- intérêts est pratiquement réalisable. 1 II ne Sera pas inutile, non plus de faii le remarquer que les municipalités aUema; c-' des, élues d'api-es le système des classe peuvent être citées comme des modèles a point dé vue de l'administration, au poil l". de vue aussi du souci des intérêts hygi( [2 niques et moraux du grand nombre et for: 2 une large application de l'impôt progre; sif sur le revenu. En Belgique g L'alimentation de l'armée e Le gouvernement vient d'adopter défini tivement pour le service de l'alimenta 'i tion de l'armée les viandes argentines. I s a conclu un contrat qui mettra en marj s prochain 500.000 kil. de viande à la dis , position de la boucherie militaire d'An ^ vers. Comparativement aux prix de la bou ^ cherie indigène, ces viandes à qualités éga g les, sont d'un 'bon marché qui rendent l'opé _ ration extrêmement favorable pour les fi g nances publiques. Au chemiri de fer * D'accord avec l'administration de la Marine, l'administration-, des chemins de fei 5 vient de nommer iM. L. Silenzi, Piazza de] ■ Popolo, à Rome, correspondant officiel ûes - chemins de fer et paquebots de l'Etat Belge. U est chargé de la défense de nos intérêts en Italie et donnera une série de conférences sur la Belgique touristique. Bourse des Industries du vêtement de Belgique t De nombreux industriels et commerçants - de Bruxelles et de Province, désireux de ; , grouper .les insustrites du vêtement, se ; | sont réunis dans la capitale et ont créé une vaste association dénommée : « Bourse i des Industries du Vêtement de Belgique ». : ! Us poursuivent le but de développer les ■ 1 rapports entre tous les intéressés et es-i pèrent ainsi provpquer d'heureuses transactions, donner plus d'essorts et d'activi- : tés aux multiples industries du vêtement et i : ahiënèr celles-ci à prendre une' première j place parmi nos industries nationales. : i Une assemblée très nombreuse a procédé ! le 28 janvier à la nomination du Comité et à l'élaboration des statuts. Le comité se compose comme suit : Président : M. Edmond De Heuvel. Vice-présidents : MM. Léon Chaussette, C. -Coster, Eugène Jonniaux, Louis Le-grand, Marcel Liebaert, Albert Vlémincx, E. Wattiez. Secrétaire général : M. M. Delfosse. Trésorier : M. Siméon Bilocq. Réunions tous les" mercredis à 4 heures, •au Continental, Place de Brouckère, Bruxelles.Pour tous renseignements et communications, s'adresser au secrétaire du Comité, M. Jean Bâillon, 20, rue de l'Escalier, à • Bruxelles. Chronique Locale L'incroyaolo Aventure lie M. Petit Nous avons publié dernièrement la réponse du (Ministre de la Justice aux interpellations de MM. Van. Marcke, Brùnet et Demblon, au sujet de la collocation de M. Petit, Nous avons souligné, alors, les étranges coniradiétions -de cette réponse et nous avons"souhaité que de telles questions soient posées 'de façon à ce que l'on ne puisse y répondre évasivement. Nous sommes heureux d'apprendre que M. Van Marcke interpellera de nouveau le ministre de la justice Le député de Liège mettra en lumière les contradictions de la réponse primitive et il espère pouvoir éclaircir complètement cette affaire. LA JOURNEE Mercredi 4 février, S5e jour de Vannée, Ste-Véronique. Lever du soleil, 7.1H, coucher, 16.38. Lever de la lune, 10.06. coucher, $.02. MusEES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée d'armes. — Quai de MaestrickL Ouvert de 10 à 2 heures. Musée Archéologique. — De 10 à 12 et ' de 2 à 4 heures. Hôtel d'Ansembourg. — De 10 à 12 et de 2 à 4 heures. ZXP08IT10N3 Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard de 1 la Sauvenière. — De 10 à 1 heure et de 2 à 6 heures : Exposition des œuvres de MM. A. Henrion et X. Wurth, visible jusqu'au o ^ février inclus. THEATRES Théâtre du Gymnase. — A S heures, ; L'Eté de la S t-Martin et Simone. Pavillon de Flore. — A 8 heures, Titine est bizée, revue. ; MUSJC8-HAJ.LS ET ClUEMAS Cindma Royal (Régina). — Music-Hall-) cinéma. Spcçtacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs, d hu-it Meures, cinématographe ; les jeudi et di-» manche, matinée à 3 heures. REUNIfiHS ET FETES DIVEFI3E8 Palais de Glace. — Patinage sur glace ' de :0 à 12 1/2, de 14 *12 à 18 1/2. de 20 à J 23 1J2 heures. E PHEMER1DE 1 Ah ! Notre poitrine s'emplit d'air, d'odeur de pipe, de poussière et de parfum à qua-î tre francs cinquante — tout augmente, 5 Van dernier, cela coûtait trois francs soi-i .t an te-dix. : Ah ! Nous respirons profondément cl ' quelque chose qui avait un goût de cendre t et de sel s'en va de nous. La princesse, la danseuse, la Russe, la us princesse rmse danseuse es:t retrouvée. ils Elle se reposait à la campagne, pendant. que le monde entier du Cap à Tromso'è et-rr- de Vladivostok à La Réunion, s'inquiétait, ■ x, cherchait la danseuse à la flûte dans toutes les colonnes des gazettes. >n On songeait à dit cinéma, à un enlève-a ment en automobile. Des gens pressés nous parlaient de suicide ' et d'autres, d'apa-m ches. Et déjà noiês avions beaucoup de îs peine à cause de xcettc jolie femme qui ?s tfansait jambes 'nues, en jouant, de la a flûte, et que nous n'avions pas vue. •e Maintenant nous respirons et nous nous le félicitons de la vanité de cette venette. le Mais vivante et en sûreté, cette femme ï, ve nous intéresse guère. ;s Et qui sait ? Qu'on nous mont/re vite sa photographie ; si elle a dt belles jambes, e nous trouverons peut-être, du charme à cèîte danseuse si « veuve joyeuse », qui a s, un no)n en ski et une tunique grecque. 1 Compère Guilleri. t Le Journal de Liog-e ,, sï y a cent ans. — Le vendredi 1 février 1814, les alliés eutrant à Liège, le Journal de Liège qui, depuis le 28 janvier, portait le titre de Journal politique de la ville de Liège, prend celui de Journal de Liège, politique, commercial et littéraire. On lit : « Son Excellence le général-major de Kuiper est nommé gouverneur des pays occupés par les armées russes, et c'est à lui qui les autorités doivent adresser leur demande. Sa résidence est à Liège, Hôtel d'Assembourg, sur la Batte ». On lit aux « avis » : « On a remis, par abus, une guitare à cinq cordes, au lieu dune à six, que l'on avait procurée à M. le colonel des cosaques, logé à l'Hôtel de la Couronne Impériale... » Le temps. _ Le soleil brillait, hier, -à tel point que plus d'une élégante s'imagina que le Printemps s'était risqué à venir nous faire visite. Les manteaux de fourrure furent bannis et remplacés par des tailleurs au col échancré ; ipartout-des chapeaux à bord de paille et à toque de satin, et nous vîmes même au parc d'Avroy, près du lac, une jeune femme qui lisait, abri-tee par son ombrelle. La nature, elle-même, d'ailleurs, semblait s'être laissé tromper. Les lilas de l'Ile de Commerce se sont mis soudain à bourgeonner, tandis qu'en certains endroits, une herbe nouvelle apparaît timidement. . A un mois et demi de la date qui lui est fixee, le Printemps se serait-il donc décidé à s'établir en permanence? Ur.- danger. — Il y a danger pour les amateurs de peinture à se diriger 3ans guide vers le Cercle des Beaux-Arts, en venant de la place du Théâtre. Entre les halles et la Boîte-à-cigares du Cercle, la boue est profonde et poisseuse, on y voit des souliers que des malheureux ont aband'.,mués là, n'ayant pu les déta-cher de cette} glu affreuse, on y voit des bosses inquiétantes : des passants enlisés, peut-être ! Aussi les amateurs d'art feront-ils bien de se rendre au Cercle par la place St-Jean et le jardin de l'école. Ohrcnique du Flamingantisme. La Ligue \\ allonne de Liège vient d'adresser la lettre suivante à M. le Ministre des Chemins de fer : Monsieur le Ministre, Au dernier concours pour l'emploi d'officier de police aux chemins de fer de l'ditat, il y avait, d'après nos renseignements : quatorze iplaees vacantes réservées aux Flamands et trois aux Wallons. Voudriez-vous avoir l'obligeance de nous faire savoir si parmi ces trois Wallons figure l'officier de police flamand de Liége-Guillemins, principale gare de la Wallonie ? Nous profitons de l'occasion pour protester énergiquement auprès de vous contre la pression qui a été exercée récemment sur le personnel des gares wallonnes. Un nombre important d'agents du service n'ayant pas cru devoir répondre à la question de savoir s'ils désiraient apprendre le flamand, ont été invités, officiellement, à donner les raisons de leur abstention. C'est là, pensons-nous, un véritable abus de pouvoir que nous -nous permettons de vous signaler. Veuillez agréer, etc... La conférence Amundsen. Pour répondre aux nombreuses demandes de places qui lui parviennent et auxquelles il ne peut faire droit, la salle étant entièrement louée, le Comité de la Société d'Etudes Coloniales a créé une nouvelle catégorie de places pour la conférence de Roald Amund-sen au Conservatoire. Ces cartes, vendues comme les fauteuils d'orchestre 2 fr. 50, donneront accès sur la scène, où deux cents places assises seront réservées aux occupants. De ces places on pourra voir parfaitement les projections et entendre la conférence du célèbre explorateur norvégien. Ajoutons qu'il reste encore des amphithéâtres et que l'on y rencontrera une société piarticulièrement choisie. A la demande de plusieurs personnes, le Comité a décidé également de délivrer, au prix de 2 fr. 50. des cartes de circulation. La pêche dans l'Ambiêve. Un député a posé au Ministre compétent la question suivante : « Les pêcheurs à la ligne à main se plaignent de ce que, contrairement à l'ancien usage, la pèche reste interdite dans l'Ambiêve jusqu'au deuxième dimanche de mars, alors qu'elle est permise dans une partie de l'Ourthe et dans la Meuse 'à partir du 1er mars. M. le ministre voudrait-il bien nous dire quelles sont les raisons qui peuvent avoir nécessité cette mesure, ainsi que diverses autres dispositions qui contrarient inutilement, semble-t-il, les pêcheurs ? » Le Ministre a répondu : <( En vertu de l'article 12 de l'arrêté du 31 mars 1913, toute pèche est notamment interdite, - jusqu'au deuxième dimanche de mars exclusivement, dans l'Amblève, ainsi que clans l'Ourthe, depuis sa source jusqu'au pont de Jupille (Hodister). C'est en vue d'y protéger plus efficacement les salmonidés que l'Amblève a été classée sous le même régime que l'Ourthe supérieure. La dernière partie de la question de l'honorable membre n'est pas suffisamment précise pour pouvoir y répondre. » Mariage. _i mer a été célébré à Se-raing le mariage de Mlle Marie Bellefroid, fille de Mme Léon Bellefroid, avec M. Gustave de Bie, fils de 3.1. Emile de Bie, conseiller à la Cour d'appel de Gand. P»os pompiers. — Le corps des pompiers est doté depuis hier d'une motopompe.

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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