Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 07 Mars. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2j6833ns6t/
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samedi 7 Mars 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES *7 Wlayc. 1^14 Franco en Belgique Un an " Ï5w._ » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr„ Franco en Hollande Un an ; 22 fr„ » Union postale » 32 fr. On s'abonne an bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUÏLLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FOHDEE EN i?S4 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SALVENIÈRE, 25 Annonces. » ; !a ligne, 20 een& Réclames, » » ». » 40 cent Faits divers ...»■» 1 Sranc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« peîiie 30 cent. Émissions. . » . . » 1 frane RÉDACTION TÉLÉPHONE 91? ÉTRANGER FRANCE ts Les relations russo-allemandes 3 Paris, 6. — On. lit dans le Temps : En réponse au démenti du ministère des finan- ^ ces de Russie, la Gazette de Cologne pu- S ±)lie la note suivante : « La déclaration faite par le ministère des finances de Rus-sie est équivoque. Nous n'avons pas lancé d'informations concernant ' des préparatifs militaires russes à la frontière allemande. La lettre de notre correspondant de Saint- " Pétersbourg exposait la situation intérieure de la Russie au lendemain de la crise ministérielle qui a provoqué une assez vive " sensation ti l'étranger. Si le ministre des fi- e nances de Russie veut persuader au monde P que cette lettre ne représente pas exacte- ii ment la situation en Russie, il faudra qu il r consente à la réfuter dans le détail. Le c; télégramme de l'Agence de Saint-Péters- ti 3>ourg ne saurait avoir ce résultat. » Le Temps ajoute : Cette nouvelle attaque de la Gazette de Cologne, suffirait à prouver que la rédaction du journal officieux n'a reçu du ministère des affaires étrange-res de Berlin', ià la suite de la publication 1 •de l'article de son correspondant de Saint- " Pétersbourg, aucune marque de désappro- jJ iation. ALLEMAGNE g. Le chemin de fer de Bagdad d ï?erlin, C. — Dans son rapport sur l'année 1913, la Deutsche Bank déclare que les s< travaux du chemin de fer de Bagdad sont si avancés que 200 kilomètres à l'est de l'Euphrate et 136 kilomètres sur le parcours de Bagdad à Samara seront livrés cette année à la circulation. Le rapport mentionne que pour mieux y concentrer ses efforts en Asie, la Banque C a cédé ses parts dans les chemins de fer a .macédoniens et dans les chemins de fer u orientaux a un groupe austro-hongrois et P ;il ajoute : Les négociations avec la Turquie, P l'Angleterre et la France sur la question n des finances et des chemins de fer turcs P sont près de leur conclusion et garanti- C ront, nous l'espérons, une collaboration pacifique avec les deux grandes puissances » occidentales pour le développement éco-comique et financier de la Turquie. Au Roicnstag: Zî Berlin, 6. — Le député lorrain Levêque dCT/iando si l'on établira bientôt une ligne d ferr.ee Vic-Sarrebourg vià Bourdonnaye. ir Le commissaire du gouvernement ré- p pond qu'on ne peut espérer voir se réa- a liser prochainement ce projet. cl ANGLETERRE s — . tl Le Home Ruie ,, D'après lê DaibJ tes propositions du Stouvernefflfcnt relativement ù la question irlandaise consisteraient à donner à „ ohiague dis-..rict, non seulement de I Ulster, p mais de toute rfrV.ode, le droit dc iaiye sa- ¥ voir au d'un référendum s il desiie n être soumis ou non aux stipulations du Ho- s. ™L'è"dûsion serait temporaire et ne de- a vrait durer que trois ans. Comme dans cet d intervalle de nouvelles élections genéiales n auront lieu, les unionistes, s'ils sont va m- 6 queuts 4 ces élections pourront, s ils le ~ jugent nécessaire, pfo'longer 1 exclusion des p districts <fui le désireraient. Dernier horrimase aux victîmc3 d c'u scus-marm „ A-7 ,, Londres, o. - Tout espoir étant définit!- li veinent abandonné de ramener à la surface P le sous-marin A-7, dont on se rappel e e d naufrage dans la baie de \\ hitesand, le 15 janvier dernier, un service funèbre a été célébré aujourd'hui au-dessus de len- n droit où git le navire avec tous les mem- n ires do son équipage. i Une flottille de 13 sous-marins, de 3 con- c tre-torpilleurs et de 3 autres navires, s est L rendue, divisée en trois colonnes, sur 1 emplacement du sinistre. , n Un ^eivice religieux a été célébré simul- ( ïanément à bord de trois navires. Trois sal--ves ont été tirées, puis les trompettes ont f sonné le « Dernier salut ». , AUTRICHE c Procès d'espionnage Vienne. 6 — Les débats du procès intenté c t\ l'ancien porte-enseigne Johann fieich, ac-cusé^ avoir fait do l'espionnage pour la t Russie ont commence aujourdhui. Le pie- S V orteSIne Jolian Reich est condamné à trois ans oe réclusion. BALKANS ^ Une proposition des Epirotos ( Vienne 5 — L•Albanische torrcspàndenz . nn nonce de Valona que M. Zographos a , envoyé des délégués pour négocier avec le , Gouvernement albanais, en vue d'obtenir , des garanties pour l'établissement d ecoles Snmui* dans le nord de l'Epire et 1 incor- j porSion de l'élément grec dans la gendar- ""sne Gouvernement albanais accueille fa, vnr-iblement ces demandes, les distucts qui ontfproclamé leur autonomie seront remis A l'Albanie, SUEDE >_e projet ciu gouvernement «i, -kholm 5 — C'est au conseil des nu- mmmm t ci v-if'Fér aux informes sociale». Le se^ice militaire sera modifié de à 4ne!- le moins possible les travaux de fagriculture. Les cW économiques se-ront nroiiortiGnnellement réparties. Pour le perfectionnement des soldats, deux nouvelles périodes de trente jtas se-Tont nécessaires, ".e qui poiteiià. Jft «J totale d.i servie à 3-40 jours. .La législation sera modifiée pour que les conscrits ne puisse;t- être prives de leur eni!eb° cadres d'officiers seront augmentés et l'on créera des officiers d& ré^^rve. L'âge (ie recrutement est abaissé 4un 4in. Les forces territoriales seront considé.-jrablem.ent augmentées. La flotte se composera principalement de croiseurs, de cuirassés ii tourelles -- les dimensions da ceux-ci devront leur permettre de manœuvrer aussi dans l'archipel — et de torpilleurs.La flotte côtière sera composée de deux divisions de quatre cuirassés chacune, de quatre divisions de quatre croiseurs chacune et de deux divisions de sous-marins « et de bateaux à mines. Cette force navale sera échelonnée sur les divers points stratégiques. Les postes les plus importants ; seront pourvus de quelques hydravions. rn La majeure partie des dépenses sera cou-n_ verte en une seule fois par un impôt pro-u_ gressif sur la richesse et sur les gros re-)n venus, répartis sur plusieurs années. Les s. autres dépenses seront couvertes par des cé arrangements financiers normaux. On ne fs recourra pas aux emprunts. e. Avant la fin de la réunion des ministres !t- tenue le 3 courant, le roi fit La déclaration u_ suivante : se .— tiens à déclarer que toute aspira-[e tion vers la puissance royale personnelle a été, est et me sera toujours étrangère.Res-le pectant la lettre et l'esprit de la Constitu-e- tion, et fidèle à ma devise, j'ai jusqu'ici 'il rempli ma charge royale, et je ne renonce cerai jamais à ma ferme intention de con-s- tinuer à la remplir. J» BRESIL JX Les troublée sont anodjins è_ La H-aye, 6. — Relativement aux nou-m velles publiées ce matin dans une dépêche ,t_ de Rio-de-Janeiro, sur la situation tendue 0. au Brésil, la légation brésilienne nous communique uin télégramme qu'elle a reçu du gouvernement brésilien et disant qu'il ne s'agit que de troubles peu importants qui ont eu lieu à une grande distance de Rio-de-Janeiro, dans l'Etat de -Ceara. Ces trouée foies n'ont pas de caractère politique, mais es seulement un caractère purement local. ETATS-UNIS ir- 5s Les policières do Chicago Depuis le jour où l'on nous annonça — il ' jx y a de cela quelques mois — que les Etats-ue Unis, donnant une fois de plus à l'Eurôipe er an exemple d'initiative (hardie, ouvraient er une carrière nouvelle aux femmes, en leur : et permettant de devenir <c gardiennes de la te, paix », nous avions été te'nus minut'euse-3n ment au courant des bons résultats de l'ëx-cs périence tentée pour la première fois à ti- Chicago. >n Les résultats étaient à ce point favorar es bles que d'autres villes, New-York, Phila-o- delphie, entr'autres, gagnées par la contagion de l'exemple, allaient entrer dans la même voie, nous disait-on il y a une quinzaine de jours à peine. ie Aujourd'hui, tout est changé, les gai- i ne diennes de la ipaix, hier à l'honneur, sont ; maintenant reléguées au second plan. D'a-é- près le correspondant à New-York du Daily a- Mail, vingt « poliicewomen » dei Chicago, 1 chargées du service d'ordre dans mai quartier où se réunissaient des servantes en : grève, viennent d'être affectées à un au- H tre service par le chef de la police qui don- ' ne les raisons suivantes pour expliquer sa b décision subite. s" « Les police'women sont plus brutales -T (.rL1c leurs collègues masculins lorsqu'elles ; ' procèdent à des arrestations, de femjjnef», 1 £ ét cependant, malgré léur brutalité, elles ' ne possèdent pas la force physique néces- 1 sa ire pour mettre fin aux désordres engen- .! e_ ûrés par les grèves. » et Enfin, et ce n'est pas le moins piquant eg de l'histoire, rjon seulement les « policewo-v m en » sont incapables de disperser les le -troupes qui se forment sur la voie puibli-qiuie, mais leur présence seule sutflfit pour provoquer des rassemblements de curieux, qui arrêtent la circulation. Pour comble 3 de malheur, les .policewomen se sont vues obligées, à plusieurs reprises, d'appeler là ti- leur aide des agents de police à cheval ce pour disperser la foule attirée par la vue le de& femmes en •umiforme chargeant d'au-le très femmes pour les faire circuler. a Les pères et mères de famille américai-•ii- nés, qui avaient déjà espéré assurer l'ave-u- nir de leurs jeunes filles en les lançant dans la carrière policière, vont sans doute in- être cruellement déçus. icf ^ Les sans-travail cîans les églises New-York, 5. — Une femme et 190 !hom-mes appartenant à une association dite al_ <( les travailleurs industriels du monde », in£ ont été arrêtés hier soir, après qu'ils eurent envahi une église catholique pendant un des services du carême. Depuis quelque temps, ces gens, qui réclament le droit au gîte et aux aliments, avaient pris l'habitude de s'établir ainsi lté dans les églises ou les bâtiments publics. ic- Us seront poursuivis, leur chef pour exci-]a tation à la révolte, et les autres pour dé-ré- sordres dans un lieu public. est MEXIQUE La politique dos Etats-Unis "Washington, 5. — Au cours d'une nouvelle conférence que M. Bryan, ministre des affaires étrangères, a eu aujourd'hui 1li avec les membres de la commission parle-a mentaire. des affaires étrangères, il a dé-!e claré qu'il» n'était pas opportun de hâter ^ir la discussion sur la question du Mexique. les Incidemment, il a dit que non seulement or" la Grande-Bretagne, maio toutes les autres p-r" nations soutenaient les Etats-Unis dans 'J leur politique là l'égard du Mexique. faT II a insisté sur ce point o>ue dans tous l1.11 les cas de dommages causés aux étrangers, 111S les coupables devaient être punis, mais il a ajouté que le nombre des crimes avait été exagéré et a exprimé sa confiance dans les résultats de l'enquête sur l'affaire Benton, orq^TîDée par le général Carranza. mj_ Villa rançonne en prisonnier ou- El-Pa.so, 5. — M; MM Terrazas junior, dé- qui depuis de longs mois est prjspnuipr hui des révolution.naires, a jusqu'à déniai m jlu- pour payer au général Villa la somme de 2.600.(XX) francs, sous peine de mort, me- Cette nouvelle s'est ébruitée par suite des rté. efforts faits par le général Luis Terrazas, ide, père du. prisonnier, pour obtenir cette som-doit nie la nuit dernière. uis- S(?s efforts échouèrent, mais un télégram-■ et nie a été envoyé au général Villa, l'informant que le messager arriverait demain poir avec l'argent. de dgs constîttstionnalistes se" Paris, On mand^ de Mexico au Temps : Des informations de Torréon aïi: ats» noncent que les forces constitutionnalistes ' s,e" auraient été complètement défaites dans iree une grande bataille livrée 'hier. Les constitutionnalistes auraient laissé les -Mi morts sur le terrain. leur {jn d'El-Paso annonce que le général Tcmixiis rendu chez le con-ntés su] américain de Cuifiuiuku^, actuellement p. El-Paso, pour le prier de sauver s>orj filg i'yu qUi est fait prisonnier par les insurgés. Lé âdfc .consul, profondément ému, lui a répondu npo- qu'H lui impossible d'intervenir, cui- Le général qwi çisi ;\gé de 80 ans, a ex-dô primé le désir de se .vendis }ni-même <à îœu- ChiiltWfeBP, disant qu'il 'préférait 'se-1 i.;ire rpil- tuer"nar lt YiUa. que de laisser ce- lifi-ci tuer son lits. leux Le général passait pour l'homme 1$ plus de riche du 'Mexique. Sa fortune avait été évf îa- luée à 40 millions de dollars avant qu ms l'ordre de confiscation fut lancé contre se île propriétés. ra- its AMERIQUE DU SUD M. Bryan au 5e congrès r0_ panaméricai re. 'Wlashington, 5. — M. Bryan, ministi ,es des affaires étrangères, accepitant l'inv |es tation qui lui a été adressée, se rendr; ne en septembre, à Santiago-du-Chili, où : tiendra le cinquième congrès panamér •es cain- on L'annonce de cette visite a provoqué u vif intérêt à Washington et dans 'es m .a_ lieux diplomatiques de l'Amérique latin a qui rappellent à ce sujet les visites fait< BS_ dans l'Amérique du sud par les préddee t^u. scurs de M, Bryan, MM. Root et Knox. ici M. Bryan a l'intention de commencer pc m_ la côte occidentale en visitant les paj in. qu'il traversera et de revenir par la côi orientale, en s'arrêtant en Argentine, e Uruguay et au Brésil. AFRIQUE DU SUD )U_ Le bili d'indemnité l,e Le Caip, 5. — Après une séance qui . ue duré plus de 'vingt-quatre heures, la Cham rn. bre, siégeant en comité, a voté, .par 67 voi: cIu contre 12, le bill d'indemnité. lui PERSE i°" Los troubles do Kaxcroun 'V" Le dernier télégramme de Téhéran an us nonce que les gendarmes ont chassé de Ko zeroun les rebelles qpi les assiégeaient. Le capitaine suédois Ohlson n'est pa mort, mais grièvement blessé. Hier aux Communes, M. Acland, sous-se .. crétaire d'Etat aux affaires étrangères, an . nonça qu'un soldat français," ancien secré «p taire particulier du capitaine anglais Mer nt n"- était parvenu à pénétrer auprès de gendarmes assiégés, s'était mis provisoire ment à leur tête et avait beaucoup contri ia bué à leur rendre courage. Strasbourg, 6. — La 2e Chambre a voté par 25 voûx contre 13 les finances mises à la disposition du statthalter. à savoir lOo.'JOO mark. M. Hackspill et l'abbé Wetterlé, députés du centre, se sont abstenus. M. Drumni pose la question de savoir si le secrétaire d'Etat est informé que des députés sont surveillés à la gare par la police, à l'arrivée et au départ. M. Kronau, directeur, répond que les autorités n'ont pas connaissance de ce fait. Au cours de la discussion, M. Kronau a toutefois déclaré que la police de la gare était chargée de signaler chaque. j^u.r un certain nombre de voyageurs pour tenir son attention en éveil et que tous les excès de zèle qui pourraient être commis seraient réprimés. Constantinople, 6. — Le président du Conseil de la Dette ottomane a envoyé un télégramme a&i Syndicat des détenteurs étrangers d obligations turques, signalant que les Etats balkaniques, sans attendre la décision de la commission financière, ont entrepris eux-mêmes la perception des revenus administrés par le Conseil de la Dette et relevant le préjudice causé aux droits des détenteurs étrangers. Un télégramme dans le même sens a été adressé au président de la Commission financière internationale, à Paris. •X* Bucharest, 6. — Le Roi a ouvert la session diu Parlement au milieu des accla-mations. Il a lu un Message dans lequel n déclare que les événements des temps derniers ont démontré universellement l'importance de la situation internationale de la Roumanie. « Je suis heureux, a-t-il continué, de constater de nouveau les excellentes relations du royaume avec les autres Etats. La Roumanie n'hésitera pas à maintenir et à assurer la paix à laquelle elle a contribué si puissamment et qui lui a valu la confiance unanime des nations. Grâce à cette confiance, elle est en mesure d'avoir dians cette partie de l'Europe une action •bienfaisante de pacification. L'armée a accru son prestige et a mérité notre reconnaissance. Sa mission nécessite une nouvelle amélioration que vous accorderez, j'en suis certain, car le sort d'un pays est entièrement lié à sa puissance militaire. Les lois budgétaires, malgré les augmentations nécessaires et les crédits, n'altéreront pas notre florissant équilibre financier. » •* Washington, C. — La commission du commerce de la Chambre des représentants s'est prononcée, par 17 voix contre 4, en faveur du projet abrogeant l'exemption pour les caboteurs de la marine américaine, du droit de péage dans le canal de Pa- nnmn Lettre de Lyon L'Exposition internationale ^Fbajno 1er MAI AU 1er NOVEMBRE On nous écrit de Lyon : Le dimanche 22 février, un cyclone dévastateur a passé sur une grande partie de la France, causant des dégâts considérables. L'Exposition internationale de Lyon en a souffert dans une certaine mesure et divers pavillons provisoires dont l'installation n'était point encore parachevée, ont vu leur précaire édification ahéan-tie.L'information a cependant exagéré l'importance des (jégàts éprouvés pa_j" l'Exposition do Lyon et "nous n'o" pouirron» mieux les ramener à leur juste évaluation qu'en publiant ci-dessous un document émanant du Commissariat général de l'Exposition : « Les dégâts causés aux .bâtiments de » l'Exposition par l'ouragan qui a dévasté » notre région sont importants. Il ne fa>u-» drait pas, néanmoins, en exagérer les » conséquences, au point de vue de la mar-» ché des! ira\au;, et d« la date d'ouverture » de l'Exposition* 1 » Les 70 bâtiments qui représentent plus » de 100.000 mètres carrés couverts, Sont » naturellement intacts, et prêts a être li- ; » jyrés aux occupai»U. » Les 8.000 mètres de bâtiments &n pîjar-» pente, qui relient ehire éux les annexes ra- » de la rue couverte, ont peu souffert et ue » seront bientôt remis en état. >es » L'anndxe construite le long du grand1 » hall, pour abriter la section des trans-» ip,orts a été renversée, mais pourra être » relevée à temps. » 'Du côté des pavillons des nations » étrangères, les dégâts seront également •m » rapidement réparés ; il n'y a pas à prêtre » sent de retard appréciable. vi- » Le bâtiment de l'Exposition coloniale ra, » est intact. se » Le bâtiment destiné au Salon parisien ri- » est celui qui a le plus Souffert. Sa con-» struction rapide est dès à présent assu-un » rée, grâce à l'excellent esprit des ou-ni- » rvriers de l'entrepreneur M. Maire ; on ne, » travaillera jouir et nuit s'il le faut, tes » Les bâtiments des Beaux-Arts n'ont es- » pas bougé. » En somme, sur 52 sections, plus de 45 iar » n'auront à subir aucun retard du fait ys » de l'accident. Nous prions même les pré-"-te » sidents de ces sections de faire diligence en » pour commencer immédiatement leurs » travaux, d'imiter ia section de la Soie-» rie qui a déjà placé ses vitrines » Si les sections atteintes risquent quel-» que retard, il est d'autant plus néces-» saire que les autres soient prêtes au jour a » dit. Cela suffira largement pour assurer u- » l'ouverture à la date fixée. lx » L'accident, certes, très malheureux, » ne doit influer en rien sur la marche » des travaux des exposants, puisque la » grande majorité de ceux-ci n'en souffri-» ront .pas. n_ » Que tout le monde se mette à l'œuvre et a_ » l'Exposition ouvrira à la date normale. » En neuf semaines tout dommage maté-as » riel est réparable. » Cette communication est signée de M. ■e_ le professeur J. Courmont, commissaire n_ général et de M. L. Pradel, commissaire génénal adjoint. r- * es Nous pouvons donner l'estimation exacte •e_ des dégâts qui vient d'être établie de façon •j. précise de concert par le commissariat général et les divers entrepreneurs des sec-^ tions atteintes par l'ouragan. m Les dommages sont ainsi évalués : ^ Au pavillon de l'Horticulture fr. 14.000 —, A l'annexe du grand Hall 45.000 — A l'Exposition Internationale 45.000 33 Au Salon Parisien 112.500 ^ A l'Allée Couverte 25.000 Aux Clôtures 5.000 , L'Exposition de Lyon a donc subi un dommage total de 246.500 fr. exactement. 'es On est donc loin dos pertes exagérées que )ir certains informateurs, trop pressés et mal renseignés avaient indiquées. •es La Ville de Lyon couvrir^ pour sa part ces pertes jusqu'à concurrence de 128.000 |)ir francs. Cet acci/dent, regrettable incontestahle-la ment, n'a fait que raviver les énergies et a suscité tout autour de l'Exposition et de la ;u- ville de Lyon, un admirable concours d'ai-t- des et de dévouement. Plusieurs grands Çomil '-s de France et •re de l'étranger ont propo-.j -s) •^Ïanément des llU souscriptions. Le Gouverneur militaire de *lr Lyon, .commandant le XlVe corps d'armée, }x" M. le général Pouradier-Dutheil, a offert 5e" au maire de Lyon mille hommes du génie. Entrepreneurs et ouvriers redoublent d'ar-deur à la tâche .commune et voilà déjà que commence ià s'effacer toute trace du Lin cataclysme. Sur plusieurs points les dé-'Jjs biais sont déjà effectués, les pavillons se , réédifient avec une surprenante prompti-'re tu le sous les ordres et les encouragements de M. le professeur J. Courmont, commis-saire général, qui se rend chaque jour sur les chantiers où, jour et nuit, depuis di-u* manche, règne une fiévreuse et réconfor-. . tante activité. Les travaux étaient en avan--■l® ce de deux mois avant oue la tempête ne 11 (vienne commettre ses déprédations ; dans peu de semaines, le temps perdu et fe travail sacrifié seront largement rattrapés. 6s- L'Exposition Internationale de Lyon, res-ia" tant fidèle aux promesses faites, sera prête Jel quand même définitivement le 1er mai pro-lPs chain et ce ne sera pas le moindre de ses là succès que d'avoir pu, en dépit de la furie ae passagère des éléments déchaînés, tenir ses engagements d'ouverture comme elle tien-)n" dna les autres. •ns A l'occasion de l'Exposition qui s'ouvri-1111 ra le 1er mai 1914, la Compagnie P.-L.-M. 'j!" nous fait savoir qu'elle délivrera des bil-1Ju lets circulaires à prix réduits, à «coupures ' a coiubinables, se soudant à la frontière avec 011 des billets suisses. 011 Ces :billets délivrés aux conditions des ta-■itp (r'- V" 5 et G- v- comportent une réduction de 20 % sur les tarifs ordinai-v,,ë !e >' sans Judice des dispositions spécia-^ les pour familles et voyages collectifs ; 1 Ces billets comprennent notamment l'îti-lli>- neraire suivant : Au départ de Paris, au prix de 119 fr. 65 en Ire classe et 58 fr. 80 en 2e savoir : Paris, Dijon, Maçon, Lyon, i" Genève (sortié en France). Lausanne, Ber-J1" ne, les Verrières, Pontarlier (rentrée en France), Dijon et Paris. ?tli , ^PPelons que le commissariat général ^ de l'Exposition Internationale siège à l''Fiô-on Lyon. Il est placé sous la ■ direction de M. le professeur J. Courmont, , » commissaire général, assisté de M. L. Pra, deJ commissaire général-adjoint. Cri d 'alarme m» gfc-cw— —. Le rapport de M. Versteylen sur les assurances sociales (muladie. invalidité, vieillesse), vient de paraître et \çn aphonce que cet iinportanl projet Va êfre' (lïscutfï an ya-. lop, on fin de session au mois d'avril. Nous en avons publié une critique détaillée lors de son dépôt, et la commission chargée de son examen n'y a Apporté que des améliorations de détail. Malgré les avertissements des hommes compct nls, ce sont les Mutualités qui sont, les orginismes chargés de réa. User les intentions lu législateur. Les conseils régionaux, qui ne recueilleront que le rebut des mutualitis sont appelés à avoir peu de succès. Le Bien Public 1)bussc à ce sujet un cri d'alarme que vous erpyons dçnoif vn'élire . sous les yeux (le nMs lO'cïèiir's, û4r il rm? [ fehne une grande pirl de vérité ; [ Nécessairement, pmr les affiliés des Con-• seils régionaux, l'assurance coûtera cher et l produira peu. Aussi la loi aura-t-elle pour ! première conséquente de pousser la masse " ouvrière., non vers les Conseils régionaux, 5 mais vers les mutualités A combien d'individus la loi sera-t-elle - applicable ? D'après le gouvernement, à l.SOO.OOQ ouvriers industriels, à 200.00p. uu-s vriers agricoles, a.'oniployés ou ou-t vrie^s (h commorî-e. Soif en tout 1.S00.000, quut'fè 'fois ré1 nombre act'uei "des îiiutua-li.sk'S.Iî' ?auj dopp {j'atieudre a l'invasion des s sociétés aiicièrnies par u» élément mal pré- ntm i il iiriii iMM—in—bmmmp—MPMaBBwrwiT—a—m t paré aux sacrifices volontaires de la mutua lité. Quelles sociétés seront d'abord assail-ï lies ? Nous l'avons dit, ce seront celles qu: demandent le moins et promettent le plus, 3 et qui se montrent le plus accueillantes. c'est-là-dire celles dont l'avenir est, dès au-3 jourd'hui, le plus précaire. t Notre pays compte à l'heure actuelle 3.291 mutualités comprenant environ 450 mille membres. D'après la statistique officielle ï des mutualités, les cotisations moyennes par tête-an ■varient de 7,26 à 14,58, suivant ! les provinces ; les journées d'incapacité de 4,63 ta 8,23 ; les journées indemnisées de 4,03 à 7,25 ; les indemnités payées de 5,32 là 10,73 ; l'avoir social par membre de 16,56 t à 52,89. Donc,. diversité extrême à tous points d'e vue. Et aussi, suivant les cir-; constances, beaucoup ou peu de facilités dans les admissions. ; Le gouvernement, dans une de ses ré-• ponses là la Commission nous apprend que ' souvent, lors de la fondation de sociétés nouvelles, on admet sans examen médical ! ni eondr-IBon d'âge quiconque ne paraît ' pas atteint de quelque maladie. On a vu, dit-il, des groupements se disputer l'honneur de donner asile aux membres de sociétés dissoutes, bien que le risque apporté ! fût onéreux. Permis de louer cette munificence. Seulement, à confondre les deux notions de mutualité et de charité, on s'expose, et on , expose les œuvres mutualistes, à de graves déboires. ^ La loi garantit-elle aux membres les indemnités qu'elle prescrit à la mutualité de leur payer ? Non. Eh bien ! il est certain qu'au bout de peu d'années, la plupart de ces mutualités, pour avoir été trop indulgentes au début, seront dans l'impossibilité de faire lace à leurs engagements. On objectera peut-être que les tables de morbidité et d'invalidité peuvent être dressées de manière à éviter tout mécompte. Nous en doutons. D'ailleurs les cotisations prévues par le projet n'ont pas été fixées d'après ces tables. Et puis, d'une société à l'autre, la morbidité et l'invalidité varient du simple au triple ou au quadruple, d'après la sévérité du contrôle que permet le <( libre choix du médecin ». Les auteurs du projet ne semblent pas se douter de l'avenir que réserve aux mutualités la masse des nouveaux affiliés, qui ne seront pas des prévoyants volontaires, des ouvriers d'élite ayant le souci de leur devoir de mutualistes, mais des hommes entrés dans les cadres mutualistes pour obéir à la loi, et cherchant à « rattraper » au plus tôt la cotisation qu'on les oblige à payer. A l'heure des déceptions, c'est aux mutualités qu'on criera : haro ! Et le législateur se trouvera acculé à l'alternative, ou d'en faire table rase, ou de les soumettre à une tutélle étroite, qui en fasse de simples «bureaux de recettes, tout leur fonctionnement étant soumis au plus strict contrôle officiel. Dans ces conditions, l'armée mutualiste, impuissante à remplir désormais son office dVdueation sociale, proclamera elle-même son licenciement, croyons-nous. Et de tout le régime ne subsistera plus que le rouage officiel, livrant des sommes fabuleuses, chaque année, au® victimes de cette épidémie morale que les Allemands connaissent fort hien, et qu'ils ont justement appelée la Rentenhystérie, la rage de se faire des rentes sans travailler, sur le dos de la communauté. Nous ne nous faisons pas grande illusion sur l'effet de nos avertissements. Le prestige de là contrainte est aussi despotique sur les masses, à l'heure actuelle, et aussi décevant, que le fut autrefois le prestige de la liberté. L'obligatoire est la mode, comme l'appendicite et le tango. Il triomphera aisément si ses adversaires, à la Qhambre, ne déposent un amendement qui procure aux intéressés les mêmes avantages que la formule gouvernementale, mais qui respecte leur liberté. Quoi qu'il en soit, nous considérons comme un devoir de sonner l'alarme, moins encore pour dégager notre responsabilité que pour adjurer nos amis de réfléchir. La ruine de nos mutualités serait une véritable catastrophe de la prévoyance. A ceux que l'assurance obligatoire pourrait séduire, nous conseillons de jeter un regard sur l'Angleterre, où la fameuse loi do 1011 commence à donner des résultats. L'expérience qui se poursuit, à l'heure actuelle sous nos yeux, par delà le détroit, enlève pmr l'avenir toute excuse à ceux qui voudraient engager notre pays en des voies analogues. En Belgique ——— ■ m m 3— ] La Reine Accompagnée d'une dame d'honneur et [ de .M Ingenbleek, secrétaire, la Reine s'est t rendue jeudi après-midi, en automobile, c sur le théâtre de la catastrophe de Thieii. 1 La souveraine a fait visite aux familles 1 des neuf victimes, prodiguant ses consolations aux veuves et aux enfants, A chaque veuve," la Reine remettait une enve- \ loppe contenant 200 francs. L'ingénieur Manche, dont .la présence i d'esprit et le courage ont sauvié la vie de -deux cents mineurs, a été chaleureusement félicité par la Reine. On sait que le chef-porion Tliiry, grièvement blessé et sur le sort de qui les médecins ne sont pas rassurés, s'est aussi vaillamment comporté au moment de la catastrophe. La souveraine s'est rendue au domicile du brave mineur, lui a dit son admiration pour sa conduite e^, après avoir examiné ses blessures, a'fait à ceux qui {e soignent, mainte recommandation, La Re}ne monta seule dans la chambre 1 du blessé, découvrant son Identité. A Nces mots ; « Je suis la Reine », Mme Thiry fut tellement saisie qu'elle resta quelques instants sans pouvoir parler. Une petite fille se trouvait là ; la Reine : la prit dans ses bras et l'embrassa. Le petit garçon de Thiry était assis la une table, très appliqué à faire son devoir de classe ; la Reine lui demanda si c'était très difficile, et le petit garçon répondit avec gravité qu'il avait eu trois <.< h^cn » cette semaine.A ce moment, Mme Thin- apporta une bouteille de liqueurs ci d'es verres* et comme la Reine refusait de boire, la brave femme dit : « Buvez hardiment, la « goutte » n'est pas forte ; c'est une goutte de « doux ». La Reine sourit, trinqua et but au rétablissement du blessé. En sortant de la maison du chef-porion, sur la place Communale de Bracquegmie^, la « 'bonne reine» a été acclamée par. line population sincèrement emùç d'une telle visite, et le 'bourgmestre à remercié la Reinfc. En rendant visite aux (amilles dc$ victimes de la catastrophe de ti;trépy-Bra'<?-qus.îrnifcs, la Reine a prp.uvé iujnç, de plus qu-edé est une femmç do qu'elle entend garder .ooiir et tlitiçus paternelle " -usement les tra-• ? « -o. Y eut-il jamais philan- ——■ 7 — mimwiimm——■mimmmammkmnamaïkamm a- throipe plus dévoué aux souffrants que le il- duc de Bavière? ui Depuis qu'elle a recouvre1 la santé, la s, Reine se consacre d'ailleurs à nouveau s, avec une grande ardeur à toutes les œu- u- vres de bienfaisance. On ne saurait trop, louer ses élans charitables. 99 je La loi scolaire au Sénat le La commission du Sénat a terminé, venus dredi après-midi, la discussion des dispo-sitions de la loi scolaire relatives là l'ensei-je gnement de la morale et de la religion. le Une discussion s'est produite au sujet 32 de la marche des travaux de la commis-3(j sion, et après un court débat, le comte Go-1S blet d'Alviella a proposé de terminer ven-r_ dredi prochain, 13 mars, l'examen des ar-is ticles de la loi. Cette proposition a été adoptée.§_ M. Flécliet fera lecture de son rapport Ie à la commission quinze jours après, c'est- is à-dire le 27 mars. al Dans ces conditions, la discussion, de la ît loi scolaire commencerait au Sénat à la L1> rentrée, après les vacances de Pâques. Le parti daensîste Le parti daensiste, qui compte à la Chambre, deux représentants. MM. Daens et Fon-teyne, va présenter des candidats là Alost, ?" Audenaerde et Gand, peut-être à Saint-Nicolas.'?> Un ouvrier clérical n'ayant pas été dési-^ gné comme effectif dans cet arrondissement il se peut que les daensistes se décident à avoir leur candidat qui tenterait de grou-le pçr les voix des catholiques mécontents. ;n A Alost, M. Pierre Daens est assuré d'être le réélu. ?" En ,1912, il a obtenu cinq à six mille l~ voix de plus que la R. P. ne l'exigeait. Par contre, à Audenarde et à Gand, les le daensistes n'obtiendront oue quelques suf-s" frages, leurs progrès étant totalement nuls e- dans ces deux arrondissements. C'est tou-1S jours Alost leur citadelle. ^ Et l'on peut/prédire eru'ils perdront Bru-a ges dans deux ans. Débat budgétaire le Le débat budgétaire se produit à la Cham. •s bre dans des conditions absolument anor-x- maies. C'est ainsi que le budget de l'agri-;e culture et des travaux publics a été expé-ts dié en une séance et demie. A la fin de la séance de jeudi, lorsque le président a lu v. les articles avec la vitesse d'un train ex-»s press brûlant toutes les étapes, il n'y avait plus que 5 députés présents, le ministre a harassé et les huissiers. C'est là s'écarter du régime parlemen-j. taire et la caricaturer. Autant enregistrer a_ les budgets purement et simplement. Ce serait peut-être plus digne. :e On avait décidé que les séances ne dé-v passeraient pas six heures ; elles menacent c_ de se prolonger jusqu'à 7 1/2 heures et même jusqu'là 8... r_ De 2 à 8 heures, n'est-ce pas de l'exagé-g„ ration et que va devenir le personnel ?... 0" D'ici au 8 avril, date des vacances de . Pâques, quel surmenage ! Iv Dépenses militaires ^ Un crédit de 10.500".000 francs est de-IK mandé pour les bâtiments militaires et les 3S camps d'instruction. Is Dans le détail des dépenses on remar-c> que que 500.000 francs sont destinés à une caserne pour le 12e régiment de ligne à Liège. (Première entreprise et terrains.) TJn million est demandé ipour les dépôts 'e divers, parc divisionnaire, terrains et cons-traction (première entreprise) à Liège et c, 500.000 francs afin de pouvoir continuer à le la Chartreuse des installations pour un la rtéjgimeiiit d'artillerie montée et un bail taillon du génie divisionnaire (entreprises à partielles). 1t Un crédit de 140.000 francs est inscrit à a- l'extraordinaire pour le prolongement de l'aile gauche de l'hôpital militaire de Liège et un autre de 100.000 francs pour le u- recouvrement de locaux au moyen de plais ques d'isolation en vue d'améliorer l'habi-td tabilité des forts de Liège. ,a •j. Les grandes manœuvres ix On donne force détails sur les troupes é". qui participeront aux grandes manœuvres -d' du 31 août au 5 septembre, appartenant 11 aux Ire, 5e et 6e divisions d'armée, mais é- nul ne sait encore où elles se produiront, le Une division devant se trouver au camp /e de Beverloo à cette époque, une autre au u_ camp d'Arlon, il est vraisemblable que le es lieu de la petite guerre se placera entre ces deux points extrêmes. L'an prochain marcheront les Ire, 2e et 3e divisions. La première participera donc deux an-& nées de suite aux exercices en terrains va-c- riés. Comme les années précédentes, des manœuvres de forteresse auront lieu à Anvçra, Liège et Namur. La date en sera fixée ul-ek térieurement. La plus grande partie des st troupes de la garnison de Liège ne parti-e riperont Pas à cette action. Toutefois, elles ' ne • devront pas cantonner d'ans les envi-rons des forts. o- Les primes aux efcemins de ter a- Un chef-garde adresse au Soir ces dé-e- tails qui montrent combien la question des primes est importante et quelle nécessité ce urgente il y a de reviser le règlement en ae vigueur à ce sujet : 'e" « Dimanche dernier, je desserves un train pour la remorque duquel, l'atelier des i " machines avait omis dç désigner un mo-teur. Instruit par le sous-chef que j'avais " préalablement informé du fait, le chef d'a-telier dépêcha dare-dare une locomotive, mais pas assez promptement cependant .{■" pour empèclher le train de partir avec un I retard de 9 minutes. Stimulé par l'appât de la prime qu'il es-comptait réaliser, mon machiniste s'en est donné tant et tant qu'à l'arrivée à desti-nation le train ne comptait plus qu'un rc-. g_ tard de 4 minutes. Il avait regagné. ^ minutes sur un parcours de 20 kilomètres. Ces ie 5 minutes à 0 fr. 10 l.ui faisaient donc la e jolie prime de 0, fr. 50 pour 20 minutes de e trajet. Rçs.tait a régler le compte du chef-j '. garde et du garde sur lesquels retombent, fj_' au détriment de leurs petites bourses, les a_ fautes fcommijses par autrui. Le retard e. éprouvé par le eonvoi étant supérieur à 3 minutes, le chef-garde et le garde étaient le pénalisés de 0 fr. .'30 et de 0 fr. 10 respec-rtg tivement. fie k'*1 résumé, pour payer la prime gagçi^O par le machiniste, on va..., on com-ment vais-je dire ? Disons le "mot carré-;e. ment, puisque je n'en trouve pas d'autre pour qualifier cette action ; on a, dis-je, )n volé 0 fr. 20"au chef-garde et 0 fr. 1Q au' garde. ne 11 cst à remarquer quç ies, véglements I Se administratifs fouillent d'inepties d^ ce Va senre et autvç? quç paralysent mGineu-res. wtwiùoua du perso»-^ ^ meuieu iç- ^ \è- Le -n- -u Con»o i»* 1 procureur du roi de Lusambo, M. ..lUnch-Larsen, conti'e lequel une instruc-et tion est ouverte et qui était en route pour ra- Borna, où il devait comparaître devant la ail- cour d'appel, vient de mourir subitement. q L' u Albertville 0> dans la tempête Le sculpteur Matno communique à ui i journal de Bruxelles le marconigramme sui i vaut, lancé de VAlbertville au large de Té nériffe et parvenu vendredi midi à Bru j xelles : « Six jours et six nuits de terrible tem pête. Escalier avant culbuté. Hublots arrachés. Baleinière avariée. Impossible d< sortir sur le pont pendant six jours et si: nuits. » Au ministère des Colonies on n'avait pa: connaissance de cet incident. Il est d'ail leurs infiniment probable que les avaries reçues par l'Albertville ne l'auront j;as empêché de poursuivre sa route. En effet on vient de le voir, la T. S. F. fonctionnait à bord. En cas .d'accident grave, le capitaine n'eût pas manqué d'en user poui aviser les armateurs. ^ aviser les armateurs. ! Un Projet flamingant De notre correspondant bruxellois : Réunion de sections | Les sections de novembre 1913 ont été réunies vendredi pour examiner la propo-' sicion de loi relative ià l'emploi des langues dans les universités de l'Etat (Flamandisa-tion de l'Université de Gand). [ Cette proposition, signée par MM. Van t Cauwelaert, Franck, Camille Huysmans, etc., a été déposée en novembre 1912 et prise en considération en 1913. (Dans la première section, la proposition a été rejetée par 10 voix contre 8 et 4 abs-» tentions. Dans la seconde, repoussée par 9 voix contre 9 et 2 abstentions. . Dans la troisième, adoptée par 12 voix contre 5 et 2 abstentions. - Dans la quatrième, votée par 12 voix contre 5 et 2 abstentions. Dans la cinquième, également votée par 11 voix contre 8 et 2 abstentions . Dans la sixième, la proposition a été votée aussi par 11 voix contre 7 et 2 abstentions.Ce qui donne 60 voix en faveur du projet flamingant et 41 voix contre et lil abstentions.On pourrait s'imaginer que ces chiffres l consacrent une victoire flamingante, i Nullement. Des sections qui avaient voté en faveur d'à projet ont nommé des rapporteurs hos-! tiles. Cela pourrait paraître illogique tout d abord mais, au fond, il n'en est rien. Des membres flamands ont donné leurs voix au projet pour consacrer le principe ! et ne pas contrecarrer les vues de certains électeurs flamingants, mais ils sont partisans tout de même du statu-quo ià Gand. - Et c'est pourquoi nous voyons la section < centrale composée de MM. Siffer et Camille Huysmans, flamingants et de MM. Du Bus • - de Warnaffe, Neujean, Versteylen et Pon-celet, anti-flamingants. Quelques déclarations Au cours du rapide examen qui s'est produit dans la Ire section, M. de Broque-ville a estimé que l'Université de Gand de-5 vait être maintenue dans son organisation présente. C'est l'opinion également de M. Vers- - teylen. L II considère le principe comme excellent, mais il ne'.veut pas détruire l'Université s gantoise. ~ Il semble en réalité que ces messieurs l voteront d'enthousiasme la création d'une Université flamande, mais sans toucher à 1 celle de Gand. - Bref, accord sur le principe, pour les fia-s m amis, réserve absolue sur l'emploi des modalités. * Si I on songe que 112 membres sur 186 seulement ont participé aux délibérations - des sections, on peut considérer la proposition comme enterrée. En effet, sur les 74 représentants absents - il va beaucoup de Wallons. Dans leurs sections resjpectives, MM. Masson et Neujean ont prononcé d'excel-s lents discours contre 1e projet. s M. Mechelynck a fait connaître le sen-t timent de beaucoup de libéraux flamands, s ??nû, du maintien de l'organisation acuielle de 1 Université de Gand. • Peut-être les flamingants vont-ils trium-î J™*. Parce que leur proposition a réuni e 60 voix contre 41 et il abstentions. B Mais cela ne signifie rien. La section centrale compte 4 rapporteurs t contre ~ et se prononcera donc pou.- ie principe mais contre la' l'Iamandisation de _ 1 Université do Gand. C'est l'essentiel. Un Pseudo plan allemand IIOLIUUIV JHUII (QfilljlllClSxll Au moment où les journaux sont remplis de bruits relatifs à une tension germano-russe, il est intéressant de porter son attention sur un article de revue extrait du Jour-val des sciences militaires du 15 février dernier, L'auteur, désireux de corser l'intérêt de son article, prétend offrir au public une simple traduction d'un document égaré nar autorité militaire, sur lu ligne Strasbourg^ Lunéville, On sait ce que cela vau-t. Mais cela donne toujours, au public non averti, une petite émotion quand il constate les dangers que les plans secrets d'une nation étrangère lui font courir. Nous avons, autrefois, use d un petit truc -analogue à propos d'un soi-oasant extra;* de plan de mobilisation allemand que nous avions pu nous procurer à prix- dor, et que nous dévoilions gratis, aux 'lecteurs du « Vieux Journal » ; c*e qui n était, là peu de chose près, qu'une citation combinée de Brialmont et de MoJtke. Gravement, le citoyen Troclet porta notre texte à lu Chambre, où personne ne. signala a supercherie, pas même le ministre de, la guerre de l'époque. Il est vrai que \o. député socialiste était excusable puisque-lion moins gravement, un auteur français, le colonel Boucher, discuta notre pîlagiat, auquel il voulut bien reconnaître des précisions. tcMcs que l'article avait toutes les apr>aicnces d'un travail authentique Quoi qu'il en soit, l'auteur de l'article que nous analysons, commence par > >oser en principe, que l'Allemagne ne p^ut escompter, en cas de conflit, le secours de ses'aUWs : les Autrichiens aya nt affaire (la crtlé çles Balkans les ltaiiens devant attenarft le résultat des Cïamières reiicon-f'os avant de s'avancer contre la France L'Allemagne aurait donc à se préparer ù la lutte contre la France, la Russie et l'Angleterre.Le corps expéditionnaire de Grande-Bretagne s'élève à 70.000 combattants qui se-rorft débarqués, quand la flotte allemande aura été anéantie, soit en Belgique, soit en France. 1 Si la Russie n'a pu, grâce à une mobi- liçntinn rlicpr^tn rri rrn/i.. /•!., I- \ 11 „

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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