Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1918, 23 Decembre. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s17sn0262s/
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Lundi 23 3 Décembre 1918 UN NUMERO QUINZE CENTIMES Lundi 23 Décembre 1918 ABONNEMENTS Nous prioJis nos anciens abonnés de no/us faire connaître leur changement d'adresse et di nous signaler de suite les irrégularités qui peuvent se produire dans lo service.Ko s anciens abonnés seront crédités du montant de la somme qui leur revient pour Les mois non servis en 191-1 et débités des numéros servis depuis le 23 novembre jusqu'au 1er janvier 1919, date à partir de laquelle de nouveaue abonnements prendront court ah prim ds fr. 8.00 par trimestre. Nous rtenions tiés maintenant de nouveaux abonnêm$nte «il* mêmes conditions. JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE PÛUTIQIIE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE.— FONDEE EN 1764 liEDACTION ET ADMINISTRATION : 22 , RUE DES DOMINICAINS . 22 PUBLICITE Demandes d'emploi pour 3 lignes 1.00 la ligne supplémentaire 0.40 Annonces . la ligne 0.70 Avis de société la double ligne 2.00 Réclames îa ligne l.flO Avis mortuaires »> 1.00 Faits-divers, fin » » 3.00 Faits-divers, corps » » 5.00 Emissions, bilans, rapport. » » 4.00 Réparations judiciaires » » 8.00 Réductions pair série d'insortlong. HOMMAGE A LA PRESSE BELGE L'avis de3 tribunaux belges sur les journaux embochés et îa presse bâillonnée Rien n'est plua légitime que l'indiçnatio •oulevée par La, presse emtodhée, qui opér cyniquement son œuvre de dévastation m< raie pendant tout* la durée du séjour di hordes teutonnes dans notre pays. Recoi naissons cependant, à la louange des Be §es, qu'ello était l'ctuiro d'individus le pli: souvent tarés pour lesquels l'appât du gai tenait lieu de conscience. C'est le 13 octobre 191* cru'un arrêté érm ffcant du Gouverneur général en Belfclqu établit la censure. Avant cette date déji les journaux avaient cessé de paraître a fur et à mesure des avances des armé€ onv-ahissantes. Seulsi, certains journau continuèrent à paraître sous la menace a l'ennemi. Cette abstention de la part de journaux belges fut fidèlement suivie pei dant toute la durée des hostilités* On n •aurait trop les féliciter d'avoir adopté cetl attitude. La presse, on l'a dit cent fois, est un force morale avec laquelle on ne saura trop compter. Alfred de Vigny, ce délie;, écrivain, a dit d'une façon charmante « La bourgeois de Paris est un roi qui chaque matin ;un complaisant, un fiai tour k son lever, qui lui conte vingt hî: toires. Il n'est pas obligé de lui offrir déjeuner ; il le fait taire quand, il veut, lui rend la parole à son gu*é ; cet ami d< cile lui plaît d'autant plus qu'il est 1 miroir de son ônie et lui dit tous les jom aon opinion en termes un peu meiUeui Qu'il ne l'eut exprimée lui-même. Otez-li cet ami, il lui semblera que le monde s'a: rète ; cet ami, cet oracle, ce parasite po dispendieux, c'est son journal ! » On comprend, isans qu'il soit nécessaii de s'en expliquer davantage lies raison: que la presse belge en décidant de ne pli: Paraître aussi longtemps que la censui Dche empoisonnerait ses écrits, et que! que soient les sacrifices qui en résulti raient pour elle, accomplissait un devoi de réel patriotisme. Croirait-on, cependiant, qu'il s'est trouv parmi nous .des personnes, et non de moindres, qui ne partageaient pas cetl façon de penser. Le Journal de Liège failli l'apprendro à ses dépens. En effet, alors qu'il était encore instaU Boulevard de la Sauvenière, il était e procès .'avec iston propriétaire, duquel sollicitait une réduction de loyer parce qu l'immeuble qu'il occupait lui avait é-loué pour y installer et y exploiter u Journal et qu'aucun journal n belge » i pouvait paraître. Le litige /fut d'abord porté devant ] Tribunal arbitral — encore une créatio . allemande. — Celui-ci, présidé par M. ' juge de paix suppléant Joe Hogge, rend urne sentence dont nous désirons mettx quelques considérants sous les yeux de ne lecteurs : « ...Attendu, y est-il dit, qu'il n'est pa constant que l'institution de la censur empêche la publication de journaux ; q<u certes, s'il rentre dans les premières e dans les plus élevées aspirations d'u Journal, de cultiver et d'exalter les asp i ations nationales, ce que la situation pr< eent« née de Ja guerre empêche, il sul siste toutefois pour la presse un .cham d'activité assez vaste sur le terrain éc< nomique notamment ; que les actes do 1 Tie civile ainsi *jue les rubriques litt< raires, comme les difficultés économique des temps présents, ainsi que les grand fcbus qui se perpétuant en notre pars quai Au ravitaillement at à l'alimentation d notre population, peuvent donner à un Jou: nal une clientèle suffisante à l'exercice d oon commeroe, qu'il s'est au reste créé d nouveaux organes qui ont trouvé parmi 1 population belge des t lients en grand non Dre, tant pour la publicité que pour le abonnements et la vente ; qu'il est égale ment constant que d'anciens journaux or repria leur parution tels k Gand : le Bic Public, la Flandre Libérale, le Journal d Gand et lo Vooruit ; k Namur, l'Ami d l'Ordre ; à Anvers, la Presse ; » Qu'il est à retenir cr-u'en un procès d presse récent, le Ministère public, k Chai leroi, a estimé que « lo presse actuell avait &a raison d'être, qu'elle a rendu de services, qu'elle peut en rendre encore qu'elle peut user d'une liberté que nou Voudrions plus grande qu'elle doit aide s as lecteurs k supporter les événement douloureux que nous traversons ; » Que l'attitude du défendeur résulte de sentiments à lui personnels, dont le bailleu na pourrait être responsable ; qu'il n'ap paraît donc pa.s qu'il y aurait diminutioi de Jouissance dans la chose louée, si mêm celle-ci avait été donnée à bhil avec la des timation spéciale invoauée par le défen feur... » Il est piquant de relever dans cette déci «ion que la seule référence jurispruden tielle consiste danis des conclusions prise par M. Nothomb, substitut du Procure u; du Roi devant le tribunal de Charleroi (re produites avec ■'orces louanges dans le nu méro du Télégraphe du vendredi 8 sep t.embre 1916). Hâtons-nous do dire que L Tribunal de Charleroi avait fait bonne Jus fic-e de cette théorie oui n'avait que L mérite de l'originalité r en effet, ce tribuna a déclaré ceci : « ...sans contester au dé fendeur le droit de penser que la créatioi d'un journal répondait à un besoin urgen et d'une impérieuse nécessité, il semble na turel cependant de mettre en regard d< cette opinion le silence impressionnant gar dé depuis le début de la ^uerre par la quas unanimité des journaux de Charleroi, no ïioJjstant toutes les sollicitations et malgrj les durs sacrifices nue pareille attitude leui Imposait : que partant il est permis d< pr demander si, vraiment, seule, « La Re pion » nouvelle venue a compris 1^ dovrri que le patriotisme et l'amour de la. chose publique commandaient. ^ la Presse en ce: temps douloureux, alors que presque tour n nos .publicistes dont beaucoup avaient ac a quis leur expérience au cours d'une loug'w: >- et honorable carrière, estimaient en se i ti-s saut ne pas trahir ieur patrio, ni lours con-i- citoyens... » l- C était un coup droit porté au Ministèr» s Public dont les conclusions avaient été évi-n demment couvertes de fleurs par la presse censurée. Les mêmes couronnes «' jh l- nouvel hommage à la Presse Belge » avec 0 iin P et un B - furent jetées par les .ufi-L> mes aboyeurs sur la sentence qui condan-a nait le Journal de Liège à raison du prin 8 cipe qu'elle consacrait et qui constituait In x iciial-ilit.ation de cette presse infâme. e Mais les autres tribunaux belges n'adml 8 ront pas plus que celui de Charleroi cette L" manière de voir. Déjà le 25 juin 1915, 1< . .(Bruxelles appréciait en ces ° termes la presse censurée : «... il n'exista . .. .1 i :t r-' gi'iiie <!•* j nimaaj t belges, les feuilles paraissant depuis l'or-^ cuoation étrangère sous la censura allemande, ne pouvant prétendre a ce titra... » ^ I}'ai Heurs. «.•> tribur-il arbitral du second canton de Liège, le même que celui qui avait condamné le Journal de Liège trouve ^ bientôt son chemin de Damas et déclar-i jl que M. de Ponthière, directeur de « la i) V u pêche », ne devait pas payer le loyer «H Q local de son journal, parce que, dit la. v?n s tence, « il est incontestable que « la Dép* s che » n'est qu'un organe essentiellemenl politique, un journal de doctrine, de pro pagand* de uarti ot d'csr»rit gouv^rnemen a tal, sans autres ressources secondaires «c-> nomiques, co:nmerci aies,littéraires ou iu e très ; que son -activité ne comporte aucun i, côté commercial, toute à une activité poli s tique pour le développement de laquelle e «la Dépêche » fi'a pas recours A r.artificc s de ruhriqau.s attrayantes pour le nubile ; que sa dienité morale de même que l.^« r événements l'ont c^utrain^e s ne v}m paraître depuis l^s débuts de la guerre, -tin-é si que tous les anciens journaux quoi qu s unisse lai.ir T"'*m» volontairip- e ment, financièrement jiarlant... » a Le rapprochement entre ies motifs de cette décision et ceux repris dans la sen-é tence intéressant le Journal de Liège se a passe de tout commentaire, surtout quand il on songe que c'est le même magistrat qui e les a signées toutes les deux h quelques •é jours d'intervalle, sans même attendre que n sa première opinion soit réformée, ce qui e arriva peu de temps après, car la première chambre du Tribunal de Ire ins- 0 tance de Liège, sous lia présidence de M. n Ôelgeur, duquel Ont déférée en degré e d'appel la sentence intervenue entre le it Journal de Liège et son propriétaire, con-e damna la théorie des premiers juges et s le passage suivant de son jugement mérite d'être cité : s e « Attendu que le régime de liberté dont elle e jouissait avant la guerre se trouvait ainu t complètement entravé et rendait la puuli-a cation d'un journal, tel que le Journcil de i- Liege, absolument impossible : « Qu'il s'agit, en effet, d'un journal qui, >- organe d'un des grands partis qui illus-p trèrcn,t la Belgique, s'attachait princioa->- lement à la di'lenpe d'une idée à laquelle a il avait voué tcute ron, activité ; v «Que pour rester digne de son passé,il ne 3 pouvait admettre que tous ses écrits fu.?-s sent soumis a l'agréation préalable d'une t censuro exercée par une puissance enne-e mie, ni so placer dans on état de sujétian *- où il aurait té réduit h remplir une beso-e gne subalterne ù laquelle la conscience de 6 son devoir civique et le souci de maintenir a l'intégrité de son nom lui interdisait de collaborer ; s «< Que les représentants du journalisme ~ belgo à quelque opinion qu'ils appartins- 1 sent, ont admis, sous ce rapport, l.i même manière de voir, ainsi qu'en témoigne !'at-titude de la presse nationale depuis l'occupation ; « Attendu quo le premier j-uge prétend qu'en dehors dos article.-; politiques et -Je-, ^ correspondance avec l'étranger, leJovrnil de Liège pouvait continuer sa publication en mettant f^.us les yeux de ses lecteurs aet; ^ nouvelles d'un genre spécial qui, avec -es r annonces, lui auraient assure un tirage 3 donnant des bénéfices sérieux dont Tra r.enster eût pu prélever la somme né<-*s-s saire pour se libérer complètement vls-a-r vis de son bailleur ; « Qu'il cite à. l'appui de sa thèse certaines ) feuillc-s parues depuis l'établissement de la 0 censure et qui se créent des ressources ..on sidéra bles ; « Qu'il, en déduit que si le preneur se trouve actuellement dans l'obligation de mander une réduction de loyers, il est victime d'un fait personnel volontaire dont il 3 ne peut se prévaloir ; r « Mais attendu que cette argumentation est . vaine : qu'en effet, les Journaux lont s'agit sont né* depuis l'établissement de U censure, qu'ils n'ont jamais vécu sous l* ; régime de liberté et qu'il est. dès lors, naturel qu'ils s'accommodent d'une situation î dont ils sont issus, tandis qu'un journal ! balgro, organe d'une idée nationale libre, 'T'eût pu, sans renier son origine ni failli,, 1 k sa mission, se soumettre aux conditions ^ auxquelles son tirage eût été subordonné...» ! Nous voilà ainsi renseignés sur la façon dont les Tribunaux envisagent le si-i lence gardé par la presse belge durant la guerre, ainsi que sur leur opinion à Vé-: gard de la prosse censurée. Assurément, rette manière de voir est l'expression fidèle des sentiments de tous les bons citoyens. Nous sommes heureux de la faire ' connaître h. nos lecteurs au moment où ceux qui ont collaboré à cette œuvre néfaste vont avoir des comptes à rendre à la justice. ÉTRANGER FRANCE LA VISITE DU ROI D'ITALIE A PARIS Paris, 20 (H.). — Le Président de la République et Mme Poincaré ont offert, dans Ja. soirée, un dîner en l'honneur du roi d'Italie et du prince de Piémont, son fils. Ce dîner réunissait 200 convives, parmi lesquels les présidents et vice-présidents du Sénat et de la Chambre, le corps diploma tique, les membres du gouvernement, le maréchal Joffré, le haut personnel de l'ambassade d'Italie, la suite du souverain italien, etc., etc. Le président de la République, portant un toast au Roi, a dit notamment : « En ce jour où Paris est heureux* d'accueillir le roi d'Italie, notre pensée se reporte à la gracieuse visite qu'il ft aux armées françaises à des heures où la victoire hésitait 'nc.ore à se fixer. Je remercie Votre Majesté d'avoir donné alors ;V la France des chefs mi- \ lit aires et des soldats en témoignage de j votre haute estime et de votre fidèle amitié, j i Lorsque la guerre fut déclarée, l'Italie pro-clama publiquement que nous avions tout l'ait pour éviter le conflit et refusa à nos ennemis le concours qui lui était demandé, nous permettant ainsi de porter sur le front . de bataille les troupes alpines qui s'illustrèrent par tant d'exploits. L'Italie et la France, alliées dans cette guerre, resteront alliées dans la paix. Je lève mon verre en l'honneur de Votre Majesté, de Sa Majesté la Reine, du prince de Piémont, de toute la famille royale; je bois à la grandeur et à la prospérité de l'Italie, e La musique joue l'hymne italien, puis le i- roi Victor Emmanuel répond. Les parole? l- amicales qui viennent d'être prononcées constituent, dit-il, le digne couronnement e i •• • .'•••-• I a trouvé tan- i- tAt auprès de la population de Paris. Pen-e dant les jours d'épreuves* Oes deux pays a puisèrent dans une union intime nos armes c la force néensr-aire la résistance. Fr> u France et l'Italie ont une grande mission commune de civilisation .-Y accomplir. Àu-cun intérêt particulier ne doit y porter ob?-a tacle. Nous trouvons dans une harmonisation équitable do nos intérêts spéciaux le ci-i- ment indestructible de notre amitié et de e l'œuvre de coneorde que les deux pays ont 0 consacrés par la. fraternité dos armes. Sv * Le Roi lève son verre en l'honneur du -i Président de la République et boit h la X grandeur et h la prospérité do la France La musique joua la Marseillaise, puis le.« i- convives se répandirent dans les salons de » l'Elysée. rl 1 ENTREVUE DU ROI DES BELGES a ET DU ROI D'ITALIE a Bruxelles, 21 (IL). — Le Roi, est parti À >- 6 -heures du matin on auto, avec, les prin-u ces Léopold et Charles de Belgique pour al-i- 1er à la rencontre du roi d'Italie. Les souverains se rencontreront proba-t blement à Lubin. i- DECLARATIONS DU PREMIER >- MINISTRE D'ESPAGNE 3 Le comte Romanonès, président du Conseil espagnol, a déclaré à un représentant ,, de l'agence Havas : e L'Espagne ne pouvait pas rester isolée . au moment actuel ; elle avait surtout à d maintenir les meilleures relations avec les Alliés. Elle n'a pas d'autre politique à faire. Je vais le déclarer en public à la Çham-I bre. Je profite de l'invitation que m'a adressée le Président Wilson de venir m'entre-tenir avec lui pour causer avec les mem-a bros du Gouvernement français. J'ai déjà vu M. Pichon et M. Clemenceau et je suis 3 sorti de cet entretien avec la meilleure im-l pression. Je compte que mon passage à Pa-l ris pourra être utile pour les intérêts de s l'Espagne. Mon séjour dans votre capitale 3 sera très bref : deux ou trois jours : ma i présence est réclamée à'Madrid. L'Espagne ne jouit pas en ce moment d'une tranquillité absolue en raison du mouvement cata-laniste auquel j'espère pouvoir donner une s solution satisfaisante en la traitant de cer-3 taine façon. ' A LA CHAMBRE FRANÇAISE Paris, 20 (Havas). — La Chambre discute l'interpellation Auibriot, Lauche et 3 Voilin sur les mesures que le gouveme-i ment compte prendre pour assurer le passage de l'état de guerre a d'état de paix. 3 On aborde également l'interpellation Bru-net sur la démobilisation (lu personnel des usines travaillant pour la guerre. ' M. Aubriot regrette que i on n'imite pas [ l'Angleterre qiui démobilise 40.000 hommes ] par jour. 11 proteste, ainsi que -Mi. Coûtant contre l'absence, dans les conditions de l'armistice, d'une clause ordonnant la 3 démobilisation de l'armée allemande. M. Barth demande pourquoi l'occupation d'Essen et de Francfort n'a pas été prévue. 1 M. Voilin souhaite le i envoi dans leur® pays des étrangers et indigènes qui tra-? vaillent pour la guerre. « "Nous avons mo-r bilisé 6,990.000 hommes, ajoute-t-il ; nous ï avons ou 1.400.000 tués ; 800.000 réformés. Nous allons démobiliser 1.200.000 hommes î des réserves, armée territoriale et des pères de Sam il lies nombreuses. 1/L restera sous les drapeaux 3.f>;yj.000 hommes. La question est de savoir comment le gouvernement entend démobiliser les 2 millions d'hommes n'appartenant pas à l'ar-1 niée active. » M. Benazet dit qjue la victoire militaire I doit se traduire par une victoire économi-i que et sociale. . ^ M. Lauche insiste sur la réorganisation 3 économique du pays. i La suite de la discussion est renvoyée à vendredi. ! A I.A COMMISSION DE L'ARMEE Paris, 20 (Havias). — Tous les membres* } socialistes de la commission de l'armée ! ont démissionné, le président Renault ayant combattu 1a demande tendant à ce que M. Clemenceau soit entendu devant la . commission au sujet do la démobilisation. ! ANGLETERRE LE RAVITAILLEMENT DE L'ARMEE 1 BRITANNIQUE Bruxelles, 21 (Pl.). — Nous croyons savoir , que le gouvernement britannique a fait connaître au gouvernement néerlandais son intention de faire parvenir le ravitaillement à l'armée anglaise d'occupation sur le Rhin par l'Escaut et le Limbourg hollandais.ALLEMAGNE ON SE BAT DANS LES RUES DE DANTZIG Zurich, 20. — Dantzig a été le théâtre, dans la nuit de dimanche lundi, de combats de rue entre les partisans et les adversaires de la révolution. Le drapeau rouge arboré à la gare centrale a été.remplacé par les trois couleurs allemandes. D'autres emblèmes révolutionnaires ont été également arrachés en plusieurs endroits de la ville. Une contre-manifestation, armée de mitrailleuses, s? forma aussitôt, remit en place les drapeaux rouges, envahit les bureaux et l'imprimerie de la Gazette de Dantzig et prit d'assaut trois prisons dont elle libéra les occupants. Le nombre des tués et des blessés n'est pas encore connu. TROIS DIRECTEURS DES USINES KRUPP ARRETES Copenhague. 20. — Selon un télégramme d'Essen, trois des principaux directeurs des usines Krupp, dont le docteur Branscn Ber-ger, l'inventeur des « crosses Berthas », ont été arrêtés par le Soviet local. On ignore les raisons de ces arrestations. Dernières Nouvelles M. WILSON EN ANGLETERRE Londres, 20 (V. D.). — On annonce que le président Wilson et sa femme arriveront à Londres le 26 décembre. A Buckin-tgam Palace, lo président Wilson sera l'hôte du roi qui, le 27 offrira un grand dinei en son honneur. Le séjour du président en Angleterre durera 4 ou 5 jours. ML WILSON ET LE CONGRES DE .LA PAIX Londres, 20 (V. D.) — Le Manchester Guardian annonce : Le président Wilson veut agir. Les circonstances ne permettent aucun retard. Il est certain qiu'â Paris le président "WflTsttri a découvert d'étranges incionsé-quënces qntre l'acceptation générale de son programme de paix et certaines exigences posées par quelques pays. Cependant le Manchester Guardian ne s'attend pas à des complications. Wilson et Lloyd George se comprennent trop bien, ils sont trop souvent d'accord pour que quelque chose de semblable soit possible. EVACUATION DE REVAL Berlin, 20 (V. D.). — On annonce qjue Rêvai a été évacué. REMISE DE VAPEURS Londres, 20 décembre. (V. D.). — Le premier groupo de vapeurs qui, au cours do la guerre, avaient été internés en Allemagne, est arrivé aujourd'hui dans la Thy-nes. Les navires avaient à bord des équipages allemands. ALSACIENS-LORRAINS DEMOBILISES Berlin, 20 décembre. (V. D.). — A la demande de l'Allemagne les alliés ont permis aux soldats alsaciens-lorrains démobilisés de rentrer dans leurs foyers. LES CONSEILS DES OUVRIERS ET SOLDATS Berlin, 20 décembre. — (V. D.). — Au congrès des conseils des ouvriers et des soldats, une proposition des indépendants tendant à supprimer les Etats distincts de la fédération a été repoussée à une grande majorité. Une proposition demandant la. reprise des relations avec le gouvernement des Soviets a été transmise au gouvernement. On a décidé à l'unanimité de nationaliser immédiatement, dans la mesure du possible. toutes les industries allemandes et spécialement les houillères. L'AMIRAL JELLICOE Londres. 20 décembre. (V. D.). — M. Bal-four a. déclaré à la Chambre des Communes, qu'en février prochain l'amiral Jelli-coe entreprendra un voyage d'inspection en Australie. HONGRIE ET ROUMANIE Budapesth, 20. (V. D.). — Le Conseil des ministres a décidé de repousser l'exigence du commandant roumain en Transylvanie, tendant à l'évacuation nar les Hongrois non seulement de la ville de Kolosvar, mais aussi defe 27 comités qui. en partie, sont habités par des Roumains. Cette exigence est contraire aux stipulations du traité d'armistice de Belgrade. Le gouvernement hongrois a décidé de maintenir, rpioi qu'il arrive, sa décision. UN NOUVEAU SECRETAIRE D'ETAT Berlin, 20. (V. D.). — L'ancien ministre d'Allemagne h Copenhague, comte Brock-dorff Ra.ntzau. est nommé secrétaire d'Etat des affaires étrangères. M. ROMANONES A PARIS Parfe, 21. (Havas). — Le Président Wilson a reçu M. Romanonès, Président du Conseil des Ministres espagnol, avec lequel il s'est longuement entretenu. MM. Wilson et Clemenceau eurent ensuite un nouvel entretien. LES ALLEMANDS REMBOURSENT Paris, 21. (Havas). — Le Petit Parisien annonce la remise par les Allemands de 80 millions de titres qu'ils avaient saisis dans les rogions occupées. ESSEN SERAIT OCCUPE Amsterdam, 21. (Ilavas). — Le Comité-directeur des usines Krupp s'attend d'un moment à l'autre à voir occuper les établissements par les alliés. VIENNE RECLAME L'AIDE DES ALLIES Zurich, 21 (H.). — i.o gouvernement autrichien demande aux Alliés d'occuper Vienne. DEPART DU Rpl D'ITALIE Paris, 21 !(H.). — Le roi d'Italie et le prince Piémont sont partis hier soir pour Verdun dans le but de visiter le front italien. LES INTERNES BELGES EN HOLLANDE I.a Ilaye, 21 (II.j. — Quatorze cents internes belges sont partis des régions de La Haye, W assena a r et LooscLudnen pour Es-schen, afin d'être remis aux autorités belges. LA LIBERTE DE L'ESCAUT Amsterdam, 21. — Dans un long' article au sujet de l'Escaut, que publie le Tele-graaf, le professeur Niermeyer dit que la libre communiration entre Anvers et la mer doit être garantie à la Belgique on temps de guerre, tandis que l'on doit s'opposer à. toute attaque contre Anvers venant de la mer du Nord. Autour de l'Armistice LA CONFERENCÈ INTERALLIEE DE LA PAIX L'Echo de Paris croit savoir que la Conférence interalliée de la paix sera quelque peu ajournée. Le voyage de M. Wilson en Angleterre, la proclamation des résultats des élections britanniques, les remaniements prévus dans le Cabinet britannique auront pour effet, dit ce journal, de rejeter la Conférence interalliée de Versailles au commencement de février au plus tôt. Cette conférence aura d'ailleurs été préparée par clo T»uK«T>les conversations préliminaires entre j les hommes d'états alliés. LES DÉFAITISTES Au cours d'une récente assemblée de 1 Maison du Peuple de Bruxelles, M. O mille Huysmans a été appelé à donner d< explications sur son attitude vis-à-vis d( alliés pendant la guerre. L'Allemagne, se sentant perdue, employ touis les moyens pour jeter la discorde < l'inquiétude dans les rangs de ses ennemi Elle cherchait à tout prix à relever le coi rage de ses armées 6n leur faisant entr voir une lueur de salut. Elle voulait, e outre, feindre de jouer le beau rôle ; el invoquait les intérêts de l'humanité, el suppliait l'Entente de mettre un terme l'effusion de sang. Ce n'était que comédr L'Allemagne n'eut, certes, pas eu leb même sentiments si ses desseins militaires avaiei réussi. Elle ne se rendit compte des ho reurs de la guerre, horreurs qu'elle ava d'ailleurs roulueis et déchaînées, que 1 jour où elle se vit battue. Elle n'eut, dî lors, qu'un objectif : échapper le plus t< possible à l'écrasement final qui la mem çait. Si la tactique allemande avait triomph si les alliés s'étaient laissé prendre à cetl glu humanitaire, au lieu de subir comrr aujourd'hui la loi du vainqueur, les pui: san'ctis centrales en seraient venues à di< ter leurs conditions de paix au monde la Belgique eut sans doute servi do gag h la conclusion des- traités.- Parmi les moyens dont l'Allemagne f servit pour amadouer l'Entente, l'organ sation de la conférence internationale d Stocldhblm fut, certes, l'expédient le pli: habile. Il est aujourd'hui démontré qu l'idée de ce congrus socialiste pacifiste fi suggérée par le Chancelier de l'Empire i que le socialiste hollandais Troelstra n fut que le porteparole de Berlin Le gouvernement cénéij^l do' Belgiqu conçut un tel espoir des palabres de Stocl holm qu'il offrit argent et passe-port au socialistes belges qui consentaient à s' rendre. M. Max Ilallet l'a déclaré en te: mes formels. M. Camille Huytsmans ne vit pas toute les menaces que contenait la proposition a lemande ; il donna tête baissée dans 1 panneau et défendit avec l'acharnemer qu'il met en toutes choses le projet de cor férence internationale. C'est h ses mandants k dire si en cett occurrence, il a bien servi les intérêts d son pays. M VnnrlArVAplo ' TïnllQ n lr, a de l'erreur dans laquelle sombra le juge-i- ment de M. Huysmans : « Il a toujours cru, a-t-il dit, quo les deux partis en présence s'équilibraient et qu'ils s'épuiseraient tous deux s'ils ne fai-^ (saient pias une paix de compromis. » . En réalité, M. Huysmans doutait do la i. victoire des alliés. L'envoûtement panger-manique auquel il s'était soumis accom-n plissait son œuvre. Ses oreilles complai-e santés s'emplissaient du cri orgueilleux : e «• Deutschland uber aller ». Heureusement ft qu'il fut seul ou à peu près seul ù subir ï. l'hypnose prussienne , les destinées de la ;S Belgique eussent été tout autres. [t Que ii"avons-nous pas souffert tn pays -, occupé de tous ces défaitistes sincères ou it hypocrites, désintéressés ou stipendiés par o l'Allemagne ? Ils voyaient tout en noir. Ils s nous annonçaient k tout propos les pires it désastres. Les moindres succès allemands l- prenaient à leurs yeux des proportions gigantesques, tandis que les victoire;; des al-\ l,é< ••toient rapetissées ou simplement niées. o Nous les avons vus à l'œuvre, ces défai-o tiste.;, surtout dans la presse censurée. I o >- tort qu ils ont fait au pays est inculcula-<- ble ! Que de malheureux à bout de ressour-• ces et d'énergie ont cédé aux offres de l'oc cupant. alors qu'un .peu d'espoir les aurait remis d'aplomb. Les défaitistes ont «ni par ._ se convaincre eux-mêmes ; iis se sont jetés dans les bras du vainqueur, et ce sont ces ® tristes sires que nous avons vus se faire les complices de non oppresseurs en servant leurs visées séparatistes. L'Allemagne de-"vait être victorieuse ; elle obtiendrait une e Paix <iui lui serait favorable, et le monde entier serait à sa merci. 0 u^es événements les ont singulièrement .. déçue. L'écroulement de leurs illusions a x déjà châtié leur félonie et leur Lâcheté, y Mais le mal qu'ils ont fait n'est pas réparé. Leurs préjugés tenaces ne sont pas complètement déracinés Si nous n'y veillons, s nous ne tarderons pas à voir renaraîtro l_ leurs illusions soMs un autre aspect Déjà e le projet d'une nouvelle assemblée Internai t t ion aie a pris corps. Nul doute que los r,o-i- cialistos allemands repentants n'v soîent admis ! Ils viendront reprendre leur beso-o gne louche et sournoise que le coup de ca-e non de 1914 a interrompu p. Faudra-t-il les lueurs d'un nouveau dé- EN BELGIQUE La révision Un accord semble devoir s'établir dan les conditions suivantes pour l'électioi d'une Constituante par les Belges âgés d 21 ans : la Chambre issue de ce preinie vote, qui se ferait d'après los prévision vers juin prochain, aurait à désigner au: deux tiers des voix les articles constitution nels' devant être révisés. Nous disons : la Chambre éluo « par le Belges », car il semble bien que de l'accon final sortira 1« suffrage pour la femme éga leinent. Les licences par groupomente Le Ministre des Affaires économiques d'accord avec son collègue du Ravitaille ment, vient d'arrêter les règles qui seron établies pour l'octroi des licences d'impor tation. Les licences seront accordées par groupe ments. Les Chambres de Commerce seront char gècs de constituer les groupements, en !o sens quelles auront .'i grouper sans retart los intéressés appartenant au même com merce, et ce dans un esprit très large, sans pouvoir notamment les obliger k s'affilie: pour cela à leur Chambre. Seront admis dans les groupements tou, les commerçants belges où des pays allié, ou neutres déjà patentes en 1913. Des exceptions pourront être consentie: en faveur des mutilés de la guerre, des mi litaire-'j ayant fait la campagne ou en rai son de cas spéciaux à examiner. Les commerçants ou industriels, bien qu< patentés en 1913, pourront être exclus sui avis du groupement, en vertu d'une déci sion ministérielle. La licence sera valable pour trois mois Elle sera accordée k concurrence du quar du chiffre d'affaires effectué en 1913, mais le total des sommes affectées aux achats sera triplé et augmenté de 25 p. c. à raj son de l'augmentation du taux des mar chandises. Soyons modornes Afin d'activer le service des télégrammes entre Paris et Bruxelles, l'administration projette l'installation d'un service de télégraphie sans fil. Il est question d organiser également, comme nous l'avions fait prévoir, un service postal par avlion. La poste aérienne assurerait le service entre Bruxelles, Paris et Londres. U'intorvention financière du Comité National Des chiffres éloquents, ceux des subsides alloués, jusqu'à ces jours derniers, pai le Comité National. Ils s'élèvent k : 339 millions 243 mille Irancs, aux familles privées de leur soutien par suite de la guerre ; 2 millions 23i mille francs aux œuvres diverses pour la protection de l'enfance ; (j millions 639 mille francs aux colonies d'enfants débiles ; 320 mille francs aux colonies d'enfants français ; 2i millions 200 mille francs k la Goutte de lait et aux cantines ; 51 millions 495 mille francs aux repas scolaires ; Et 5 million? 351 mille francs <à l'Œuvre Nationale des Orphelins de la Guerre. Soit un total de près de un demi-milliard de francs ! Dans l'armeo A été cité k l'ordre du jour de l'armée : L'escadron de mitrailleurs de la 2e brigade de cavalerie : Pour le brillant fait d'armes posé par cette unité le 3 novem-I bre 1918, en enlevant plusieurs nids de mitrailleuses et en se portant audacieuse-ment en \poifnte, a plusieurs kilomètres dans les lignes ennemies, pour atteindre le pont de I.angerbrugge où il s'est efforcé de déboucher, malgré la destruction du passage et la plus vive résistance de l'on-nemi.Les Ire et 3e batteries du 1er groupe du 1er régiment d'artillerie lourde sont autorisées à inscrire sur les boucliers de leurs , | j,ulw siuuaii i.i-uains IHOpiSiOS 7 pièces respectivement « Dixmude » et «Per-yyse », pour l'endurance et l'abnégation sans exemple dont elles ont fait preuve dans la défense des secteurs de Dixniude et de Pervyse, où elles tinrent tête avec la plus grande vaillance k une artillerie ; supérieure en nombre et en position. ? La crise industrielle Les industriels métallurgistes et construc-eurs se sont réunis hier dans les locaux de diseteâï .c.omm;;rce. L'an semblée a dîna it ^ Question de Ja réglementation , ja répartition des matières premières ! fil0 -I6? ^SPorts et celle des salaire^' Les industriels présents espèrent quo Is " !ZVZTZi et -!f T,riers Pendront à cœui de les aider dans leur tftclie. hn question des salaires a vivement préoccupé 1 assemWee. Les hauts salaires myés en ; récfamei-re - l!indS7eanîtion^ee Avant de lever la séance, M. Leffrand a dit qu il mettait son espoir dans l'armée »t qu'il croyait que les Soldats qui a'éUW contentés de soldes modiques consentir,rirnt j à travailler pour de. salaires modéré, Lo train bloc ' vg* ; ' fioré a<^i°-m an<^? e r b el t ôl ^ C'étaT^T T?ant l'«cupat?o„dété" <- ctait un des trains oui, au début rf» " Calais C' aVaieDt été misS - Bû^té "à ■ velTd „r»fe où lis s'étaient « réfugiés » lance. Peut-être ce matériel rentré „„ : pt„nrW1 la lon?ucur destrajets Wl fMdear(n ' des philanthropes ' américains ont sa? fATiS ¥u?r— et une demi-livre de chocolat >Upes jâLJsaessKBtB» LE RENVOI DES DUSSES ïHaSSâSSrsFS» partiëTeei'aarméëjet d" [pâSSS il "dfltoiter^™eZmentU1 R» cl/asses. Cost-ù.dfrTcét foi>3 CMle? de c^gé qu?au7urneet S°m°"s leS r"ettre JocS^ot°ndo^cnrV^"eC,asUseeS'eN°- un.peu plus' taw' le^classe" de ^°et au 31 ron^ee Z dlMTvï préciable un contingent ap. «ïV&SenmconSSndoe,,C,^M "ui les volontaires pour i'n 2 , ^llonfe joindre ^ les miliciens en veW»U)' i- ,a 21 juillet 1916 ont ! arrêté-loi du simili,bles à ces classcs '"iï & ,Sont de la même mesure L® f|n«J tî"™' à 1809 et les

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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