Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 18 Juillet. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k649p2x73w/
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Samedi 18 Juillet 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Samedi 18 Juillet 1914 Franco en Belgique On an : 15 'S, » » 6 mois : 8 h". » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale * 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE FEIMLÊ POLITIQUE» LITTERAIRE ET COMMERCIALE, - FOHDÉË EN 1764 RÉDACTION ET A DMIMSTRATIOffl * BOULEVARD DE LA SAIIVEMERE, 25 snwi;t .s.xxi'arm—vsre-vjra.acs&ttrg;;-<î^a^ga^iguK,WjBvig:daBasxaaasaiiMgMrr.;-~<wg?»rsr£^^^-m-fa3^nm ÀîiiïOïSCêS, . . Sa ligne, 26 seti. Réclames, sa».* 40 ceni Faits divers. . . . » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francè informations financières * 3 francs kvts de sociétés u pesis \m, 30 cent Émissions. . , . * 1 franc RÉDAQTIOF TÉLÉPHONÉ 91? ÉTRANGER FllAXCE L'espionr.o do Toulon Toulon, 16. — La jeune femme arrêtée t ?oulon sous l'inculpation d'espionnage n'es >as une Polonaise comme on l'avait an îoncé tout d'abord, mais une Allemande îée à Pless (Silésie), elle est âgée de vingt îeuf ans et se nomme Claire Poniersch nais elle se faisait appeler Sonia. L'enquête a établi que Claire Poniersci ita.it en relations suivies avec une agenci strangère à laquelle elle fournissait de; •enseignements sur la défense de Touloi t les environs. Claire Poniersch éiait en relations . avec uelques officiers de marine, mais elle omptait, surtout des amis parmi les sous-officiers et marins appartenant à l'état-najor.Déprimée, l'Allemande contracta la Aère typhoïde, et dut. entrer à l'hôpital. C'est endant qu'elle était alitée (tue M. Dutrey. ommissaire spécial, fut avisé par la Sû-eté générale de la présence de l'espionne Toulon. Guérie, Claire Poniersch allail uitter l'hôpital lorsqu'un commissaire la ria de le suivre chez M. Dutrey. L'Allemande protesta de son innocence ; îais à la suite de la perquisition à son omicile, rue Chievalicr-Paul, qui amena la écouverte de lettres demandant des rensei-ncments et annonçant des envois d'argent, lie dut avouer. Lille fût aussitôt arrêtée ir l'ordre du. procureur de la République. Parmi les papiers saisis on a trouvé plu-ieu-rs adresses de personnes habitant à Pais et au sujet des ,uelles la police a de-îandé des renseignements. ALLEMAGNE Les dépensos militaires Berlin, 16. — Suivant la Gazelle de Franchit, on annonce, dans certains milieux po-tiques, une nouvelle augraent tion des ef: îctifs militaires de 40.000 toi"mes, ainsi d'un nouveau projet de loi navale. « Pour couvrir les dépenses résultant de es augmentations, on parlerait, dit le jour-al frahefortois, de quelques monopoles de ros rapport, tejs que le monopole des ci-arettes, dont on n'attend pas moins de X) millions de francs, et le monopole de eau-de-vie. Enfin on aurait fait allusion également à n monopole, repoussé naguère par lo eichstag, et qui ne serait autre que le mo-opole de l'électricité. » D'autre part, l'agence télégraphique [irsch, semi-officieuse, dit qu'on peut s'at-avdre à ce que de nouveaux crédits soient emandés. pour l'année budgétaire 1915 — n ignore dans quelle mesure — pour la instruction de chemins de fer stratégiques. Enfin on déclare que les réservistes qui evoient être convoqués pour des périodes 'cxercic.es, tant cet été que .l'automne et hiver prochains, le seront tous ensemble n automne, ce qui ferait 480.000 hommes e plus sous l'es drapeaux. On explique que, dans cette décision, il ludrait voir simplement une mesure pré-entive, étant donnée la situation politique. n dirigeable franchit ia frontière russe Berlin, 17. — La Gazette berlinoise de \idi annonce que le dirigeable militaire IV ayant franchi la frontière russe mar-i près de Piotrovitz, des soldats russes tit ti'ré des coups de fusil qui, d'ailleurs, ont pas atteint le ballon. Celui-ci est re-snu à Allenstein. Le Z IV est le même ballon qui atterrit Luné ville l'an dernier. ^ ANGLETERHE Une grande revuo navale Le Roi George passera en revue, samedi rochain, à Spithead, la flotte la. plus co-issale que la Grande-Bretagne ait jamais âunie. Elle est ainsi composée : Dreadnoughts, 20 ; croiseurs-cuirassés, 4 ; airassés, 35 ; croiseurs protégés, 20 ; croi-ïurs légers, 4*3 ; contre-torpilleurs, 187 ; >rpilleurs, 83 ; sous-marins, 50 ; poseurs e mines, 7 ; canonnières, 13 ; dépôts et □xiliaires, 20, soit un total de 403 unités. Le tonnage total est de près de 1.500.000 mnes, dont 1.044.550 tonnes pour les cui-issés seuls. Sans compter les" innômfbra-es canons à tir rapide et à répétition, la itte portera 124 canons de 13 pouces 5, >8 canons de 12 pouces, 94 canons de 9 Duces 5, et 582 canons de 6 pouces. L'inspection et les manœuvres de samedi iront faites de la façon la plus stricte. Vihgt hydroplanes et quatre dirigeables articiperont également aux manœuvres. ITALIE inguliers mouvements de troupes Rome, 1 G. — Le Giornale d'Italia publie •s informations suivantes : <( On annonce de Florence, de Turin, de ônes. et d'autres villes des dislocations np ré vues de troupes, des mobilisations q régiments entiers ou de simples déta-nemeiits ou le retour à leur garnison de •oupes qui effectuaient des manœuvres. On annonce en outre qu'à Bari on ac-ve les préparatifs d'embarquement et de épart d'un convoi de troupes dont la desnation ne saurait être douteuse, l'embar-uement devant s'effectuer dans un port de Adriatique. » Ce port d'embarquement serait Brindisi, 'où l'on télégraphie aujourd'hui à la Trij una que la gare du chemin de fer a été ménagée en vue de l'arrivée de trains péciaux. Dans los sphères officielles, fait remar-uer une note du Giornale dltalia, on défont tout embarquement de troupes pour Albanie, et l'on fait observer qu'aucun avire n'a été affrété dans ce but. Il ne ludrait attribuer au rappel de la classe, Eiit observer la même note, que des motifs 'ordre public et intérieur. Il est indéniable cependant que l'Italie se ient prête à toute éventualité. En effet, de 'arente on télégraphie que la première di-ision navale, sous le commandement de amiral d'Asta Stella, est partie ce matin >our. faire des exercices de tir dans, le olfe. Cette division comprend les dreadnouglhîts yaritr-AUghieri, Leonardo-da-Viiici, Giulio-'csart: et cinq contre-torpilleurs. On dil ;ue cette division rentrera à Tarente le 2( aurant. Un autre télégramme de Tarente amnon :e ^arrivée hier soir du croiseur San-larco, qui partira pour Durazzo aussitô [u'il aura terminé ses approvisionnements Rome, 17. — Les journaux continuent i mregistrer les mouvements de troupes e le navires, mais ils expriment en généra 'avis qu'il s'agit là plutôt d'un effet mo al à produire. Le Messagero fait remarquer que l'occupation de Valona par les Epirotes ne saurait être que provisoire et que, pour cela l'Italie ne devrait pas s'engager dans une ■ expédition militaire. Le Corriere délia Serra estime que le gouvernement d'Athènes, même s'il le voulait, ne pourrait pas arrêter les bandes | Epirotes. M. Zographos lui-même n'a plus ' aucun pouvoir pour vaincre l'opposition qui s'est manifestée contre le traité de Corfou. L'état du duc d'Acste Rome, 16. — L'état de santé du duc d'Aos-\ te va ^améliorant. A 4 heures ce soir a 5 été rédigé le bulletin suivant : « Journée relativement calme. Tempéra-' ture 39°1, pouls 100. Les dernières observations exécutées en laboratoire démontrent qu'il s'agit d'une infection intestinale de même nature que le typhus et-à type irrégulier. » Naples, 17. — Voici le bulletin de santé publié sur la santé du duc d'Aoste pour les dernières 24 heures : La température a varié entre 3S°5 et 39°3. Le pouls est plus fort. Il oscille entre 100 et 110. lies fonctions abdominales s'accomplissent normalement. Albumine, 1/1000. AUTRICHE Lo prince héritier à. Sschl Ischl, 17. — L'archiduc Charles-François-Joseph est arrivé ce matin. L'Empereur avait délégué so-n aide de camp pour le recevoir à la gare. Il s'est rendu, salué chaleureusement par le public, à la villa impériale où il a été reçu en audience par 1'Emperçur. Après s'être entretenu avec l'Empereur pendant une heure, l'archiduc Charles-François-Joseph est parti pour Grunden où il va rendre visite au Prince Alphonse de Bouifoon et à la Princesse sa femme. Il reviendra dans l'après-midi à Reichenac. BULGARIE Le vote de l'emprunt On sait que le projet du gouvernement bulgare de contracter un emprunt auprès d'une société financière allemande, la Dis-conto Gesellschaft, avait soulevé dans l'opinion publique bulgare et au Sobranié, auquel ce projet déviait être soumis, les plus violentes protestations contre les conditions à la fois onéreuses et draconiennes impon sées par la société allemande. Ces protestations avaient même déchaîné au ' Sobranié, dans ia séance qui se tint dans la nuit de mercredi à jeudi, un véritable tumulte, les. députés cie l'opposition affirmant qu'ils ne cesseraient pas leur obstruction tant que le gouvernement n'aurait pas retiré le contrat d'emprunt qu'il prétendait faire ratifier par le Sobranié. Cependant, sur F appel du président du co"nsêil,_M. Radoslavoif, le rapporteur entouré drune garde de députés ministériels, parvint à achciver la lecture de l'exposéj des motifs du projet de loi relatif aux conventions signées. Enfin au milieu d'un tumulte indescriptible le président mit le projet aux voi'x et il fut adopté à main levée par ies députés de la majorité ; le président proclama alors l'adoption du projet de loi et leva la séance.? L'ofpposition parlementaire publie un communiqué dans lequel elle déclare qoie les conventions relatives à l'emprunt n'ont pas été lues par le rapporteur du Sobranié, ni renvoyées à l'examen d'une commission parlementaire. Aucune discussion n'a eu lieu à cause du vacarme qui ne permettait pas de faine au: cune proposition de mise aux voix, qui d'ailleurs n'aurait pas obtenu la majorité, et les sténographes mont consigné non plus dans les comptes rendus sténographiques aucune proposition de ce genre. Par conséquent, l'opposition considère les conventions comme non votées et, partant, comme ne pouvant pas obtenir force de loi, même si lo gouvernement les présentait à la sanction du roi. iVienaees de M. Radoslavoff Sofia, 16. — Les chefs des partis d'opposition ont été. convoqués chez le président du conseil, M. Radoslavoff, qui leur a tenu le langage suivant : — Je suis informé par les agents de la Sûreté que vous pzépaiez des comolots contre ma vie et celle de mes collègues*. Vos tètes rouleront sur le pavé de Sofia. Tous protestèrent, ajoutant cependant qu'ils étaient prêts à sacrifier leurs t'êtes pour le bien de la patrie. Nouvel incident à la frontière roumaine Sofia, 16. — La nuit dernière, une compagnie entière de soldats roumains a cerne un poste frontière bulgare, sur la -routo de Varna à Dobritch, et a ouvert le feu sans aucune provocation. Les soldats bulgares, voulant éviter la fusillade, q/uittèrent le poste et se retirèrent dans un champ voisin. Les .Roumains pénétrèrent dans le poste et y .prirent un fusil de chasse ; ils repartirent vers quatre heures du matin. A leur rentrée dans le poste, les Bulgares y trouvèrent des douilles et des cartouches roumaines. Il n'y a eu ni tué ni blessé. Une enquête est ouverte. SERBIE La Serbie sur pied de gfuorre Biudapesth, 17. — On mande de Serajevo au Pesther Lloyd que le gouvernement serbe a convoqué plusieurs classes de la réserve constituant une force totale de 70.000 hommes. L'armée serbe se trouve dès aujourd'hui presqiue sur le pied de guerre. En même temps, on procède au déplacement des troupes de la nouvelle Serbie. ALBAXIE A Valona Valona, 15. — Ismaïl Khemal a convoqué aujourd'hui la population de Valona et l'a engagée à courir aux armes pour défendre la ville contre les ennemis qui s'avancent. Les cris de : <« Vive la guerre ! Vive l'Albanie ! Vive notre roi Guillaume 1er ! » ont aussitôt éclaté de toutes parts. Une commission a été formée en vue de secourir les réfugiés venant des pays occupés par'les rebelles et de pourvoir à la subsistance des familles des défenseurs de la ville. De Kbritza, Tepeléni, Berat et Fieri, ar-i rivent des masses de fuyards. Ceux-ci ra-J i content que des scènes douloureuses, incendies, massacres, ont été commises dans leur pays. Les troupes albanaises de ces garnisons arrivent en désordre, exténuées i de fatigue. On assure que les Epirotes ont occupé LOcati, à 5 heures de Valona. ; Valona, 17 (10 h. soir). — On annonce que les Epirotes, avec quatre canons, forcent actuellement le passage de Logara. Le major albanaiè Ilusni, aidé du chef d'état-major Kliilan, a pris le commande ment de la plaça qu'occupait te majo Schlcuss. Ahmet-Effendi a pris le commar dement des troupes du. gouvernement. L ville est calme. Autour de Durazzo Durazzo, 16. — Les insurgés se sont em parés aujourd'hui de Spitall, localité situé sur une colline à l'ouest de la ville. Ils ; ont installé, des ret.ranchementis ict leu: quartier général. Un parlementaire fut en voyé aux insurgés mais ne fut pas reçi par les postes avancés qui lui confisqué rent sa monture. Le parlementaire étan retourné chez les insurgés, ceux-ci lui remi rent des lettres pour les ministres de Fran ce, de Russie, d'Italie et d'Angleterre. Ce; lettres n'ont pas été remises jusqu'à pré sent. Le général Devveer est rentré de Valonf avec l'intention do démissionner. La commission de contrôle a décidé d( maintenir les fugitifs à Valona. Ls CsmSH Mexico-Américain Après la retraite du président Huerta Mexico, 118. — La retraite du général Huerta s'est opérée tranquillement et rapidement hier soir. M. Carbajal, ministre des affaires étrangères, a été nommé président. 11 a prêté serment devant les députés et sénateurs réunis, puis il s'est rendu au palais au milieu des acclamations. Jusqu'à une heure tardive, la foule parcourut los rues de la capitale, mais il ne s'est pas produit de déso.rdre. Les agents de police à cheval en grand nombre étaient prêts à agir énergiquement en cas de nécessité.Quand le président Carbajal sortit de la Cham'bre, on hua les députés qui avaient refusé de voter pour l acceptation de la démission du général Huerta. Les.manifestants témoignaient des dispositions hostiles à l'égard de ces députés, mais la troupe les dispersa facilement. Une commission spéciale, composée de trois anciens députés, est partie ce soir pour Celaya, afin d'organiser, avec les chefs constitutionnailstesi, l'entrée {pacifique de ces derniers dans la capitale. l.a famille du général Huerta est arrivée à iPuerto-Mexico. Elle attend le général. Les femmes-qmi accompagnent Mme Huerta se sont rendues à bord du croiseur anglais Bristol ot, en" cas de troubles quelconques, les hommes se rendront également bord du croiseur anglais ou- du croiseur allemand Dresden: . On annonce qu'un autre croiseur est parti de la Vera-Cruz pour Puerto-Mfexiço. Les commandants du llristol et du Dresden auraient reçu l'ordre de donne:* abri, en cas . de nécessité, à Huerta et à sa.femme. On croit que. Huerta ,scr rendra à bord du Dresden.•M,. Cawbajal aurait informé cfficieusc-i:)i-:it le gouvernement des Etats-Unis qu'il a.l'intention de démissionne»* en faveur du général Carranza. M. Bryan aurait'déclaré à M. Castellot, ancien .sénateur mexicain, qui apportait le message contenant cette déclaration, ojue !>ien que les Etats-Unis ne reconnaissent pas M. Carbajal, ils étaient amicalement disposés à son égard et applaudissaient à ses efforts pour rétablir la paix. Selon certains fonctionnai lies constitu-tioiuialistes, le général Carranza ne reconnaîtra pas les dettes du général Huerta lôrsqiu'il aura formé une administration. Cette déclaration a été faite en réponse à, certains bruits selon les.iAiels les gouvernement étrangers auraient demandé, par l'entremise de Washington, que le général Carranza consente à reconnaître ces dettes. Le général C^ra.n.za a déclaré que la reddition sans conditions des fédéraux est la! seule base sur laquelle des négociations avec les fédéraux pour l'entrée des consti-thtionnalistes :ï Mexico puissent réussir. Le général Carranza déclare que si les fédéraux ne capitulent pas, il sera dbligé d'envoyer des troupes à Mexico pour maintenir l'ordre. Il fait faire des préparatifs à cet égard. Le départ du général Gonzalès de Castillo dans la. direction du sud, avec des trains de troupés, est très significatif. Les opérations Mexico, 17. — Deux trains venant de Ce-laya et transportant des troupes constitution nalistes, sont attendus ici depuis la nuit dernière. Le Président Carbajal a ordonné la libération immédiate de tous les prisonniers politiques. ' Les Etatsi-Unis ne reconnaîtront le gouvernement constitutionnal'iste qu'après le règlement satisfaisant de toutes les réclamations relatives à la révolution. Les troupes américaines ne quitteront la Vera Cruz que lorsque toutes les difficultés auront été réglées. Les troupes fédérales ont évacué la Gua-clala.jara et Aguas-Caliantes et se sont concentrées à Cekiya. Elles ont également évacué Cuermoraoa, ce qui a permis, aux troupes du général Zapata d'approcher à 20 kilomètres de la capitale. Le commandant du, croiseur américain Tennessee annonce" la prise de San Crislo et de Vana, localités de la banlieue de St-Domingue. Les étrangers habitant la capitale craignent une attaque de la ville. — —1® —» Fontainebleau, 17. — Aujourd'hui, vers 3 heures, un accident s'est produit par suite de l'explosion d'un tuyau dans un ateliei de plomberie, dépendant d'une usine de dy> namite à Cogny. 3 ouvriers ont été tués et 1 blessé. * Bordeaux, 117. — Une automobile, conduite par M. de Stéphane, de Bordeaux dans laquelle se trouvaient sept autres per sonnes, ayant buté contre une voiture e: un tas de pierres, capota et tomba dans ur fossé. M1, de Stéphane a été tué. Les au très voyageurs sont blessés. Une dame es grièvement atteinte. ^ Hardelot-Plage, 17. — Les aviateurs Gar ros et Hits, sur monoplan, sont arrivés ; 1 h. 10 venant de Londres. Ils sont repar tis pour Viliacoublay, oO ils ont atterri 6 h. 45. -X- Sofia, 17. — Le Roi a signé un ukase ra tifiant l'emprunt voté par le Sobranié. ■X* Berlin, 17. — Le BeiTmer Tageblatt pu blie une dépêche de Sarrebourg annonçar. qu'un sous-officier aviateur s'est tué hie; en atterrissant. - Valona, 17. — La ville est tranquille, i" Les Epirotes l'entourant au Sud et les insurgés au Nord, l'amiral italien a pris ses i dispositions pour faire établir un campement franc, où la population pourra se réfugier. L'amiral a ensuite informé los insurgés et les Epirotes qu'en cas d'attaque, 3 il serait obligé de faire protéger ce camp par les navires italiens. Cette décision a rassuré les habitants. On assure que des instructions identiques ont été envoyées à,l'amiral austro-hongroi6 par son gouvernement. En Belgique Cai-tes postales espagnoles Les Mauristes tiennent leur promesse et bombardent le chef du cabinet de cartes postales. Elles arrivent de tous les points de l'Espagne, là où M. Maura a des partisans. Aussi M. de Broqueville possèdera-t-il bientôt ui^e collection unique de vues du pays du Cid. \ Il paraît que les tiroir^ du ministère de la guerre en débordent. Toutes réclament la démolition du monument Ferrer... Les Mauristes feront-ils suivre cette protestation inoffensivé, qui ne manque pas de ridicule, d'une manifestation à Bruxelles. Ils le disent mais personne ne se laisse prendre à cette plaisante menace. Qu'ils luttent en Espagne contre les libéraux, les républicains et les socialistes, autant qu'ils le désirent, c'est leur droit et pas un libéral ne le conteste, espagnol ou belge, mais qu'ils viennent transplanter^ en • Belgique l'objet de leurs querelles, rien n'est moins sérieux. Qu'ils continuent à doter M. de Broqueville d'une .magnifique collection de cartes postales, personne n'y voit d inconvénient, mais qu'ils n'aillent pas plus loin. C'est l'avis de tous ceux qui aiment l'ordre et la paix. Nous avons entre nous trop de sujets de querelle pour que l'étranger vienne encore nous diviser. Max Roosos et Liège Le célèbre critique d'art anversois. conservateur du Musée PlaiiUn, qui vient de mourir, détail oublié, avait conquis son diplôme de-Candidat en philosophie et lettres à l'Université de Liège. il garda de la capitale de la Wallonie un excellent souvenir et ce Flamand ardent parla toujours de Liège avec sympathie. Comme 'historien, il exalta l'art flamand, mais il sut rendre justice aux Wallons qui l'alimentèrent. Il sera difficile plus tard d'écrire un grand ouvrage sur la Renaissance flamande sans le consulter. Très documenté, il. a mis surtout en relief avec une réelle, puissance d'accent-la figure de Rubens. A î'Ato&ai'e ùir iù. «iribie Le Hjinistfle de la guerre ayant fait répondre à une pétition1 des habitants du quartier de la Cambre qu'il n'entre pas dans ses intentions de loger des troupes dans les bâtiments de l'ancienne abbaye, des confrères de Bruxelles s'en réjouissent, espérant que l'on va procéder de suite aux i i ansformations attendues. Il n'en est rien. On ne' logera pas de troupes à la Cambre ; on y hospitalisera un dépôt. Au lieu d'hommes on y mettra des effets en attendant, la construction de bâtiments militaires à Woluwe, à côté du futur Tir National. Ce sera du provisoire... Puisse-t-il ne pas se prolonger jusqu'au centenaire. En attendant on va réiectiomner les vieux locaux pour une somme de 215.000 francs environ. . Ncs héros On lit dans le XXe Siècle : « Une suggestion que nous adresse un officier à propos de la mort des lieutenants Liedel et Hubert et que nous sou^ mettons volontiers au ministère de la guerre. Pourquoi n'inscrirait-on pas à perpétuité en tète de l'Annuaire de l'armée les noms des officiers et soldats morts au champ d'honneur ? Ce serait une juste récompense et un excellent exemple. » L'idée ne saurait trop être approuvée. Le Lord-Maire Le Lord-Maire arrivera à Bruxelles accompagné de six aldcrmen, de deux shé-riffs et d'une délégation de vingt-deux membres du Conseil de Londres. Sa suite se composera de dix-huit employés et gens do service qui amèneront trois carrosses de gala et neuf chevaux. "il sera reçu mardi à 5 h. 15 de relevée à la gare du Nord, par le collège échevinal et conduit à l'hôtel où des chambres lui auront été réservées. . Le lendemain 22 juillet, le Lord Maire assistera à la revue puis à un déjeuner-que les deux Chambres de commerce britanniques (Bruxelles et Anvers) lui offriront. Peut-être ce banouet. sera-t-il suivi d'une visite du champ de bataille de Waterloo. Le soir, dîner de gala au Palais du Roi. Le 23, Longchamps Fleuri et concert au Waux-IIall. . , Le 24. le Lord iM>aire visitera le Musée colonial lie Tervueren. Le soir, un grand banquet officiel lui sera offert ài l'Hôtel de ville. Le Lord Maire et les représentants de la cité quitteront Bruxelles à une heure. La réception qui leur sera, faite promet,, en tous points, d'être chaleureuse. C'est une véritable manifestation anglo-belsre qui se prépare et tout indique qu'elle rendra de Plus en plus étroites les relations entre les deux pays. Revue de la Presse LES CONFLITS DU TRAVAIL Un rédacteur du Peuple est allé à Gand au- sujet de la crise de l'industrie textile et ' la conclusion de son enquête est naturelle-' vient que les vairons ne font rien, pour soidaijer la misère de ceux qui les enrichissent.VUnion Libérale répond : L'égoïsme du patronat est un cliché de ■ la phraséologie de meeting. Le patron, pour certains, est un être à part, sans cœur ni conscience, hors de l'humanité. Heureusement, la réalité est moins laide qu'on ne veut la faire. Dans toutes les industries, le -patron sait encore travailler « poulie magasin », pour ne pas mettre ses ouvriers sur le pavé. Qui est, en définitive, le principal soutien des œuvres de philan-t thropie, d'entraide, binon la bourgeoisie ? * Mais il y a des crises que le patron, comme l'ouvrier, doit subir. Cependant, le caractère des relations de patron à ouvrier s'est transformé depuis ces derniers vingt-cinq ans, c'est incontestable .mais, quelle a été la cause de cette modification, sinon les ouvriers ou plutôt les syndicats. Il faut reconnaître que les patrons n'ont pas été habitués aux ménagements. C'est sur pied de guerre que l'on s'est posé devant eux, On s'est ingénié à leur porter, dans la lutte, les coups 'es plus rudes <t les plus sûrs au moment où l'on présumai"; qu'ils seraient le plus sensibles. C'est lej principe du chacun pour soi qui a été pratiqué implacablement à leur égard. Si on a lutté pour faire disparaître de réels abus, souvent, ..trop souvent, on a montré une déplorable facilité à abandonner le travail sans juste cause et la vie industrielle, pour beaucoup, a été longtemps une vie de soucis journaliers et de tracas sans cesse renaissants... Tout cela a laissé des traces, évidemment, et le temps du régime patriarcal est, loin. Fautdl le regfetter ? c'est une autre queifi'on, niais, toujours estril, qu'à un état de choses nouveau, correspond un esprit nouveau et qu'on est assez mal venu à se.plaindre d'pne situation dont on a été le principal artisan. Si nous disons ceci, ce n'est pas à titre de récriminations — vaines d'ailleurs, — contre le mouvement syndicaliste lui-même. qui, même, .parfois mal compris et mal conduit est une phase naturelle de l'évolution générale et une application logique de, la liberté d'association, mais plutôt pour tirer, une fois de plus, cette conclusion Kiu'il y aurait profit pour tout le monde à faire entrer un peu plus de bienveillance dans les relations entre le capital et le travail, ne fût-ce, au besoin, qu'en considération de cette vérité utilitaire que leurs intérêts sont solidaires. Maintenant, que l'époque héroïque, la période d'implan-tation par force, est passée, ce ne serait peut-être pas impossible. Mais c*est évidemment une tactique qui ne 6'açcorde guère avec le principe de la guerre'de classes... L'ESPRIT CLERICAL Le but poursuivi par le parti clérical est de creuse,- un fossé de plus, en plus large entre ceux qui sont catholiques et ceux qui ne le sont pas ou qui tout en Vêtant, appartiennent à l'opinion libérale. La Gazette de Charleroi nous révèle celle piteuse lactique par quelques exemples ca- \ racténstiques : Le Congrès des Jeunes Gardes cat'hioli-qjues. oui s'est réuni récemment à Tournai, a décidé que le foot-ball neutre doit 'être, proscrit. Des l'oot-balls catholiques ont donc été créés. Nous savions déjà que les socié- j tés neutres de boy-scout s ont subi le même sort. Le pane a condamné aussi les syndicats interconfcssionnels, -à moins de circonstance, 3 tout à fait exceptionnelles. Le syndicat doit être catholique. Son caractère apolitique n'est qu'un attrape-nigauds. Le 3 sociétés de Saint-Vincent de Paul ont cléricalisé la charité. Le Congrès des œuvres sociales de.Ma-lines a conseillé d'introduire do plus en plus « de vrais chrétiens dans les conseils d'administration, au fur et à mesure que les occasions favorables se présenteront. >» En il90S, la directrice d'une école cléricale de Gand écrivit aux parents de ses élèves pour les engager à ne plus permettre à leurs enfants de fréquenter les élèves des écoles communales. La « Ligue contre la mauvaise presse » (!) vient de lancer une circulaire interdisant formellement la lecture de toute publication qui ne soit pas nettement catholique. Pas de livre, par de revue ciualifiés « neutres ». La même ligue demande aux catholiques de ne rien acheter dans les magasins ou librairies qui vendent aussi des productions non catholiques. Mais voici le comble de j combles : La Presse, d'Anvers, dans son numéro du 22 juin, défend aux fournisseurs d'envelopper leurs marchandises dans de vieux journaux ... non catholiques ! Après cela on peut tirer l'échelle. Dans tous les domaines, c'est donc la même tendance ! Un des grands bienfaits de l'esprit clérical est de diviser de plus en plus profondément la nation. Comme il y a des Croates catholiques et des Croates orthodoxes qui s'entredéchirent, comme il y a des Albanais musulmans et des Albanais catholiques qui .s'exterminent, il faut qu'il y ait des Belges catholiques et des Belges j non catholiques diressés les uns contre les j autres ! Et nous sommes au XXe siècle 1 G1S0L Pllil DE LIEGE . '«il» 4P S'EANCE DE VENDREDI La séance est présidée par M. Loumaye. La Commission propose d'accorder à M. Charlier un subside de 3v0 francs- pour l'organisation de concerts au Jardin d Acclimatation et 300 fr. à M. Dupuis, pour l'organisation de concerts à Verviers. M. Grégoire fait remarquer que ces demandes sont arrivées trop tardivement. Il demande le rejet dos deux demandes de subsides. MM. Delaite et Mercenier soutiennent la demande de M. 'Charlier dont l'entreprise est artistique et démocratique. MM. Bryan et Pelizer soutiennent la demande de M. Dupuis. L'une et l'autre sont rejetées. La première Commission propose de reT jeter la demande de M. Depaiive, directeur de l'Ecole polytechnique supérieure de Liège, tendant à obtenir un subside en faveur de cette institution. Un long débat est soulevé par cette proposition.M. Wasson demande que le subside alloué à l'Institut de Glons soit supprimé. Cet Institut fait concurrence à l'enseignement officiel. Il se targue d'être sous le patronage du gouvernement provincial. M. Dejize. Ce subside est accordé depuis 20 ans et les services que l'Institut rend à l'industrie sucrière sont considérables. Il ne fait aucun tort à l'enseignement officiel, puisqu'il est seul à s'occuper de cette industrie.AL Laboulle reproche à l'Institut de Glons sa prétention d'être patronné par le Conseil provincial,, qui ne fait que le subsidier ; il Lui reproche aussi de suivre dans son programme les théories de Taylor. M. Laboulle demande que la Députation permanente liquide sur le budget de 1914 le subside dé Glons, qui sera supprimé sur le budget de 1915. M. Delaite. Le vote du subside de Glons est un droit acquis. Pourquoi supprimerait-on un subside inscrit depuis de nombreuses «années parce qu'un institut concurrent en réclame un à son tour ? Ce serait une voie injuste à l'excès. Chaque cas doit etre examiné particulièrement. M. Fraigneux. Il s'agit d'une question d'instruction très impor*^0 ; l'école de Glons a rendu des servees \rès grands et ce serait lui faire injure que de lui retirer tout à coup son subside. M. Vaji Belle profite du ïébat pour faire une charge contre les théories de Taylor. Les socialistes ne pouvent plus voter le subside à Glons parce que l'institut qui ne s'appuyait pas en 1011 sur les idées de Taylor, a changé le système de son programme en adoptant celles-ci. L'amendement de M. Laboulle supprimant le subside sur le budget de 1915, est. mis au vote. Il est rejeté par 43 voix contre 35. ■ Les conclusions du rapport de la première commission sont adoptées. LE PROJET DE BUDGET M. Coomans rend hommage à la modération des critiques du rapporteur contre le gouvernement, il constate la situation: brillante de la Province, puis il dit que les •évaluations des recettes y sont trop* fortes et celles des dépenses trop faibles. M. Coomans critique l'augmentation des contributions foncières et personnelles. L'augmentation des cliarges de la Province qui résulterait du vote d'une loi sur les pensions de mineurs n'est pas certaine et l'augmentation de ces charges par suite du vote de la loi scolaire devrait, selon M. Coomans, être sympathique à tous parce qu'elle résulterait des aChats de fournitures scolaires aux enfants pauvres. La majoration prévue par le rapporteur est inutile. M. Grégoire. Les critiques de la droite sont toujours identiques. La droite est toujours prête à voter les dépenses et de ne jamais voter les recettes ; c'est la manœuvre ordinaire. Nous voulons mettre 4 la disposition de la députation permanente la somme que l'on peut exiger de nous et dont nous ne connaissons pas l'importance. Nous nous soumettons à une loi régulièrement votée, parce que nous sommes de bons' constitutionnalistes ; malgré toutes les objections que nous pouvons faire. Or, la résistance vi'ent des amis du gouvernement. Quant à l'évaluation des recettes et des dépenses, elle produit le magnfique résultat présent. Depuis 20 ans, nous n'avons recouru à l'emprunt que pour Enrichir la patrimoine dé la province. Il n'y a peut-être pas une seconde admnistratiton pro-' - vinciale qui puisse montrer une situation aussi stable. La Province ne s'est adressée' au contribuable qu'en disant pourquoi elle s'adressait à lui. M. Mottard. L'attitude de la droite est des plus singulière. • Le public voit .parfaitement, que le gouvernement réclame aux proVjn-' ces des sommes dont il ignore lui-même l'importance et la Province doit faire face aux obligations créées par la loi scolaire. Il y a non seulement ia loi scolaire et la loi sur les assurances sociales, mais aussi la loi des pensions ;de mineurs. Le Gouvernement fait des économies en imposant aux provinces lés dépenses nouvelles. Le principe constitutionnel relatai' aux pouvoir est viole par le Gouvernement. Comme le Conseil provincial catholique du Luxembourg, lé Conseil provincial de Liège protestera contre ces tendances anti-constituL'onnelles du Gouvernement. M. Gilles Gérard. La province est sage en prévoyant les conséquences de la loi scolaire.M. Henri Francotte. Il a été de tout temps convenu que les provinces devaient contribuer aux dépenses nécessitées par l'enseignement et la minorité du parlement a souvent réclamé l'augmentation des dépenses provinciales. Les 149.000 fr. nécessaires pourraient se trouver facilement dans l'excédent du budget. M. Grégoire. Cet excédent est de 16.000 fr. M. Francotte. La droite n'a pas demandé de dépenses cette année pour laisser aux gauches toutes les responsabilités des itn-pôts nouveaux. On voudrait que la minorité partage ces responsabilités. Le Conseil veut faire croire à la population que la loi scolaire oblige la Province à frapper de nouveaux impôts. Samedi, séance publique à 2 heures. ÉCHOS EPUEMERIDE A Paris, le fils de Behanzin, ex-roi du Duiiovi-eg, termine ses études de droit et it proteste dans les journaux parce que son oncle est figurant pour cinéma. yue nous voici loin du beau temps où Behanzin faisait du haut des murs de terre de sa capitale jeter Içs prisonniers à la foule ; où les amazones, lu face barbouillée de rouge, bondissaient en hurlant devant les balles des soldats de Dodds. C'était un beau temps de conquête, de feu et de sang. Behanzin jaisait décapiter ses parents comme un roi de la Bible et des tragédies. Puis on le capturait et on l'envoyait en exil avec tout un peuple de femmes et il devenait un sujet pour les caricaturistes et les revuistes. Aujourd'hui, nous apprenons que le fils de ce roi sanguinaire et débauché, ce fils qui aurait dû devenir quelque Héliogabale noir féroce et voluptueux, ou quelque terrible révolté, que nous aurions voulu voir, pour le pittoresque de l'Histoire, remis a la tête de ses sujets, ce fils né pour des aventures atroces de carnage et d'héroïsme, se fait avocat, comme tout le monde, et est devenu un bon garçon comme vous et moi. Compère Guilleri. o o o fjette petite histoire, absolument véridi-que, est' peut-être un peu macabre, mais elle est tellement extraordinaire qu'on ne peut la passer sous silence. Or, il y a quelque temps ,de jeunes époux allemands habitant New-York avaient le mal'heur de perdre leur mère. Ils jugèrent que c'était rendre hommage à leur Chère morte en la ramenant avec eux à Breslau pour l'y faire enterrer. Une fois arrivés, les autorités de la capitale de Silésie demandèrent la somme de cinq mille francs pour procéder à l'enterrement dans le caveau familial. Le jeune couple trouva la somme un peu élevée et ramena le corps à New-York. Mais à leur arrivée en Amérique, ils trouvèrent un télégramme disant que le cimetière réduisait le coût des funérailles. Aussitôt ils revinrent à Breslau, toujours avec le corps de leur mère. Il n'y eut pas, cependant, moyen de s'entendre, et on revint encore à New-York. Si le fait n'était pas aussi douloureux, ce serait une vraie comédie. Quelque temps après leur retour, le jeune mari et sa femme furent pris du mal du pays et, pour la troisième fois, revinrent à Breslau où, enfin, le corps fut déposé dans lo caveau do famille. Etait-ce bien pour la dernière fois ? Hélas ! non, car le ménage s'ennuya à Breslau, et finalement, après des dé marches sans nombre, il obtint l'autorisa-» tt(oni id'exhumer, J|e corps, aprèjs s'être adressé à la justice et en appel. Il y a huit jours, ils reprenaient le chemin dd New-York où, espérons-le, ils pourront enfin accorder aux restes qui leur sont si1 chers le repos auquel ils ont certainement) droit. o o o |f a fortune ne fait pas le bonheur, dit un proverbe vieux comme le monde, et Salomon lui-même, qui regorgeait d'or, no s'était-il pas écrié : « Vanité des vanités »'.' Vloyez ce que disent les grands milliardaires.Pulmann le roi des cars américains, disait : « Je ne suis pas plus heureux que lorsqu'il me fallait travailler pour gagner ma vie. A cette époque, je mangeais trois fois par jour, ce que je ne peux plus faire. J'avais moins de soucis, je dormais mieux!)» Vanderbilt-, le roi des chémins de fer, écrivait : u Ma fortune m'écrase. En quoi suis-je plus heureux que mon voisin, de situation modeste ? Sa santé est meilleure, sa responsabilité moins lourde... » Philippe Armour, de Chicago, le roi des conserves, avait horreur de la viande et, souffrant de dyspepsie, était au régime lacté. Rockefeller, le roi du pétrole, a l'esto-ma-: malade et offre un million au médecin qui lui en fera un nouveau. Il ne peut manger quand il a faim. Harrimann, un autre roi des chemins de fer, mort il y a deux ans, travaillait du matin au soir sans prendre le temps de manger ! Il mourut d'épuisement, par excès de travail et alimentation insuffisante ! Pierpont Morgun, le milliardaire, est mort d'inanition, l'été dernier, au< milieu de ses chefs-d'œuvre et de ses richesses. Carnegie a renoncé à une partie de sa fabuleuse fortune et a donné des millions à .des associations de tout genre. Il y a de pauvres gens qui sont plus heureux ! O 0 c T.e dernier voyage du Hohenzollern. Le yacht Hohenzollern avec le kaiser à bord accomplit en ce moment sa dernière croisière dans le nord. A son retour à ikiel il sera déclassé et ne servira plus que comme stationnaire dans un port allemand. En même temps sera déclassée la canonnière Sleipner qui accompagnait le yacht en qualité de bateau-vedette. Le Hohenzollern a eu une carrière bien remplie. Depuis vingt ans il a parcouru toutes les mers européennes, conduisant le souverain allemand dopuis le Cap Nord Jusqu'à llaïfa. Il i'ut à Tanger lors de la fameuse manifestation d'où devait sortir I-'lHS tard la niain-ntfse de la France sur le Maroc. Il fut ; aux Etats-Unis avec 1<3 prince Henri. A son bord il y eut de nombreuses entrevues de souverains. Guillaume II fit'à bord se's voyages en Angleterre, en Russie, en Espagne, en Portugal, en Italie, en Autriche, à Constantinople, sur les côtes, do Norvège ot à Corfou où il se rendait presque chaque année. Lo yacht impérial a toujours navigué sous une heureuse etoile. Une seule fois, le 21 mars 1909, au large de Nordeney, par. un épai's brouillard, il entra en collision avec le vapeur norvégien Pors qui coula. Les dégâts furent purement matériels. En 1915, l'empereur Guillaume disposera d'un nouveau yacht plus spacieux et plus confortable que l'actuel. Le Sleiimcr sera remplacé par le torpilleur G. 137. o o o On a vendu, jeudi dernier, à Londres, une collection de timbres des colonies anglaises, pour la somme fabuleu'se de quatre cent vingt-cinq mille francs. Cette collection, qui appartenait à un philatéliste anvei-sois, a été adjugée en .deux lots. Le plus intéressant de ces lots était le deuxième, qui contenait, entre autres, environ troîs cents timbres de deux-pence, avec l'erreur « pense » au lieu do « pence », ainsi qu'une série de vingt timbres de deux pence de l'ile Maurice, de l'année 1859, admirablement conservés. ..£eAroi George d'Angleterre est un philatéliste passionné. Il n'existait qu'une seule collection de timbres de l'île Maurice qui dépassât en beauté la sienne : c'Cst celle qui a été vendue jeudi dernier. 0 0 0 f^sprit pratique. Mon petit Jacques, dit le papa, je parie que demain tu vas passer brillamment ton examen. Le lendémain, après l'examen, le jeune Jacques accourt joyeusement : — Papa, tu as perdu !... Chronique Locale LA JOURNEE Samedi 18 juillet, 109e jour de Vannée. Ste-Odile. * Lever du soleil 3.49, coucher 19.48. Lever de la lune 23.44, coucher 16.18. MU3ICS-HALLS ET CINEMAS Pathé-Palaee. — Pont d'Avroy, ancien Walhalla. — Cinéma permanent de 3 à U h. Cinéma Royal (Régina). — Music-Halï cinéma. Spectacle permanent. REUNIONS ET FETES DIVERSES Kiosque d'Avroy. — A 8 h., concert militaire.Kiosque d'Avroy. — Programme du concert qui sera donné ce soir, à 8 h., pèr la musique du 12ë régiment de ligne. Directeur : Ch. Léonard, lieutenant chef do musique. 1. Allégro de concert, n° 2 Léonard 2. Lugdunum, ouverture Allier 3. Cavalleria Rusticana. fant. sur l'op. t > \ , Mascagni 4. L Africaine, fantaisie sur l'op. K T.. _ Meyerbeer 5. Licge-Farandole, crâmignons Braet Le temps. — Prenons patience jusqu'à la nouvelle lune — le jeudi 23, jour de la saint Apoliïiaire, à 2 h. 38 du matin — alors nous retrouverons les grandes chaleurs de la semaine dernière. Ce jour-là aussi, le soleil entrera dans le signe du lion. Et Mathieu Laensbergh nous dit assez mystérieusement : Al Nolru-Dame dèl Plovinète, Sôge lès grains, fais-è dès djavès. Tchèrwêye, èt qui V 1ère seûye bin nète Adon, ti sogn'rès tès navês. Cauchemar ! —Cette question du boulevard de la Sauvenière devient irritante au possible. Non seulement dame police, obéissant à des ordres partis d'on ne sait où, pourchasse les malheureux voituriers, les cyclistes, motocyclistes- et automobilistes liégeois qui ont le malheur de s'aventurer jusque devant nos bureaux — où la chaussée est pavée cependant — mais les étrangers eux-mêmes sont traqués et soumis aux interrogatoires indiscrets de MM les policiers.

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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