Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 02 Avril. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qr4nk37722/
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Jeudi 2 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 2 Avril 1914 Franco en Belgique L)ri an ; iôï » s- 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 ir. Franco en Hollande Un an : 22 fr„ » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION riil ÉPHHNE 5!v? JOURNAL DE LIÈGE Annonces. . ï la ligne, 20 cent Réclames. . 40 cent. Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petite ifr» 30 cent. Émissions. . ...» 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEOïLLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET CORfiSERCIALE. - FOMDÊE EN É764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVENIÉRE, "ÉTRANGER L'Affaire Caillaux L'iiîsirueiiûii juaieiaire Déposition de Mme Gueydan Paris, 1er. — M. Boucard a entendu, hier, Mme Gueydan, l'épouse divorcée de M. Caillaux, qu'accompagnait un fils qu'elle avait eu d'un premier lit, M. Dupré. ■On sait que, convoquée une première lois au cabinet du magistrat instructeur, Mme Gueydan s'était dérobée ià toutes les quections qui lui avaient été posées, se retranchant derriere la -douleur que lui causait révocation de souvenirs intimes et se bornant à déclarer qu'elle était restée absolument étrangère à la publication de la lettre « ton Jo », parue dans le Figaro. Le magistrat tenait naturellement à provoquer de la part de Mine Gueydan des explications plus complètes et plus précises. 11 l'a questionnée liier pendant près de deux heures. E:de était extrêmement fatiguée lorsqu'elle a uuitté le cabinet du magistrat et" s'est refusée à fournir le moindre éclaircissement sur les points <iui avaient été abordés au cours de cette longue déposition. 11 semble certain cependant que le juge a ténu là s'éclairer 9ur un lait signalé par Mme Estradère et que Mme Gueydan était en mesure de connaître. L'ancienne collaboratrice du Figaro, en signalant les dé-marches que M. Gaston Calmette aurait tentées auprès d'elle, avait indiqué qu'une somme de 30,000 francs avait été offerte ià M. Dupré si, par son intermédiaire, ies « lettres intimes » étaient apportées au Figaro. Mme Estradère ajoutait que M. Dupré aurait refusé avec indignation ces offres et qu'il les aurait dénoncées à M. Caillaux. Quoi qu'il en soit, une discrétion absolue a été gardée sur la déposition de -Mme Gueydan et on en est réduit aux conjectures.Interroiïa'coire de M. Barthou Paris, 1. — Avant de reprendre les interrogatoires de Mme Caillaux, M. card a tenu à entendre un certain nombre de témoins. A 2 heures, il recevait dans son cabinet M. Louis Barthou, ancien pntisi-dent du Conseil, qui lut à la triLiune de la Chambre le rapport Fabre. Dans un de ses précédents interrogatoires questionnait M. Boucard, M'aie Caillaux a déclaré que Mine Gueydan vous avait lu les fameuses lettres privées dont elle redoutait la publication ? — C'est faux, répondait M. Barthou. J ai bien rencontré Mme Gueydan quelques jours avant '.o drame, mais il ne iu: nullement question entre nous de la campagne du Figaro et oncore moins de., documents que M. Calmette pouvait posséder. Quant à la lettre signée « Ton Jo », j'étais comme bien des gens, je n'ai connu son existence que le iour où elle a été publiée. — Mais, demande le juge, .vous étiez en papport avec M. Calmette. Vous vous êtes QÇ&uoé de la campagne entreprise ? ^ Si je suls intervenu auprès de M. Calmette, ce n'est que relativement à certaine documents touchant à la politique extérieure de la France. Je me s> is <1 ailleurs expliqué à la tribune du Parlement et je ne puis rien dire de plus. En outre, je suis intervenu auprès de M. Calmette pour qu'il rie publ:e pas le rapport de M. Fabre. Voilà essentiellement quels ont. été mes rapports avec le directeur du Figaro. En ce qui concerne la campagne commencée dans ce journal, je n'y ai été mêliét à aucun titre. Je revendique très hautement, dit en terminant M. Barthou', la responsabilité de ce que j'ai fait. Interrogatoire de svt. Vervoort Après l'audition de M. Barthou, M. Boucard a entendu le journaliste Vervoort, qui a déclaré que Mme Gueydan lui proposa, fin 1911, de faire publier dans un journal des lettres adressées par M. Caillaux à son épouse .:ctuoHe, alors manee à Léo Claretie M Vervoort décl ire que Mme Gueydan paraissait irrité» de son divorce avec M. Caillaux. Toutefois, devant les objections de M. Vervoort, elle n'insista pas. M Vervoort prévint M. Doselos, qui était alors chef du cabinet du président du conseil et sur la demande de M. Doselos, il réussit à empêcher la publication des lettres. ,/ M Vervoort a ajouté qu'il était persuadé que M Calmette n'aurait pas publié les lettres, mais Mme Caillaux pouvait en craindre la publication. A la Csmiiîissioîi d'Enquête L'audition des m°™^eb®net iwtjnlE Paris 1er. — 'La Commission d'enquête Jtochrtte a procédé ce malin à 1 audition des membres du cabinet Moins. M Emile Constant, ancien sous-secrê-tairè d'Etat, est introduit le premier A la demande de M. Jaurès, il répond que ■M. Dumesnil ne fit jamais devant lui allusion aux intérêts <iui étaient mis en ieu pour la remise de l'affaire Rochette. iM. Jaurès lui demandle s'il n'a pas fait UlUi visite à, l'Elysée ces jours derniers. _ LV'ii, Constant refuse de répondre. Je n ai pas ià répondre, dit-il, de conversations intimes. Jo viens seulement rendre compte de ce c;uo j'ai pu savoir comme sous-secretaire d'Etat ft l'intérieur, au sujet de l'affaire Rochette. , . , M. Jaurès insiste et lui demande s il na pas tenu sur les démarches qui auraient été faites, un propos qui a pu donner naissance <à l'article de 1 huVeptridant des Pyrénées Orientales. M. Constant répond oiue les propos rapportés sont faux. Quant à "Ses conversations personnelles d'ami ià ami, il déclaré vouloir les garder pour lui. Le témoin se retire. M. Cruppi, ministre des aifaires^étrangères du ministère Monis. introduit, se b^r-ne à déclarer qu'il no sait rien des faits de l'affaire Rochette. Il n a été 1 objet, ni directement, ni indirectement, à aucune époque, d'aucune démarche quelconque. La commission entend ensuite M. Brousse député, directeur politique de l'Indépendant de.* Pyrénées Orientales. Il déclare que l'article ;i J-lié par! ce journal est cîe M. EsCS.r-gheî. Celui-ci ne le consulte jamais sur sei arVcles. Il ne connaît pas les origines de l'article en question. Le témoin se retire. M. S'.ecg. ancien ministre, -Hf ouMl ne sait rien relativement à l'article publié par l'Indépendant des Pyrénées Orientales ra-^ contant quïun ancien membre du cabirei Monis aurait é:é, au moment de la remise de l'affaire Rochette, l'objet d'une démarche suspecte. Répondant à M. Jaurès, il reconnaît être allé à l'Elysée ces jours-ci mais nullement pour entretenir le Président de la République d'une démarche de cette sorte. MM. Messimy, Charles Dumont, Pains et Chiaumet,, anciens membres du cabinet Mollis, déclarent tous les quatre que pendant tout le temps qu'ils firent partie du cabinet Monis et du cabinet Caillaux, ils n'en tendirent jamais parler de l'affaire Rochette. Aucun d'eux n'est allé à l'Elysée récemment.La Commission a décidlé d'entendre demain après-midi M. Escarguel, rédacteur à l'Indépendant des Pyrénées Orientales. Elle reprend ensuite l'axameri de ses conclusions relativement au r.ie des gouvernements successifs. Ces conclusions sont toutes adoptées. Elles seront communiquées ce soir. La Commission d'enquête a adopté les conclusions à soumettre à la Chambre par 14 voix, dont 4 avec réserve contre 3 et 2 abstentions. Un: lettre d_- protestation M. Georges Bonne-ion, membre de la Commission d'enquête, a adressé au président de celle-ci une longue lettre de-1 protestation dans laquelle il énumère les raisons qui l'empêchent de s'assacier au vote d'ensemble des conclusions de la Commission.Il estime que le rapport de la Commission n'est pas complet sur toutes les responsabilités politiques encourues dans l'affaire Rochette, notamment sur !e rôle joué par le ministère Dpumergue devant la Chambre lors du départ qui a abouti précisément à l'ouverture de l'enquête actuelle. Il accuse le gouvernement d'avoir nié jusqu'au dernier moment la réalité du document Fabre, dont il connaissait si bien l'existence et le sens général que ses chefs avaient préparé d'avance une réplique destinée à en contester et en affaiblir la valeur ouand' M. Barthou en donna lecture. M. Bonnefon estime qu'il est nécessaire que la commission inflige un blâme formel à une aussi grave duplicité. L'absence de ce blâme constitue pour lui une raison suffisante pour ne pas en adopter l'ensemble. A la Chambre; A la séance d'hier, M. Jaurès a demandé à la Chambre de discuter aujourd'hui après-midi les conclusions de la Commission d'enquàte de l'affaire Rochette. Il en est ainsi ordonné. Li i'. ccnp^usio.i.'s de la. Con-.mi&sion Paris, I. — La Commission d'enquête sur l'affaire Rochettg déclare dans ses conclusions qu'il est uéin,miré que so»«s le ministère Monis dans Ils 15 derniers jours de mars 1U11, des interventions gouvernemen-tales se soxiL produites pour obtenir du président de la Ûhitïrj.re dès appels corroc-t.V>mrelS, par l'intermédiaire du Procureur général Fabre,- la remise de l'affaire Rochette. Cette remise ne pouvait avoir pour effet d'assurer à Rochette le bénéfice de la-prescription mais elle lui donnait plus de chances pour la continuation de ses opérations, et surtout la démarche auprès du procureur général, -inte; venant au moment où l'affaire Roc-'oerte maïqvée à son début w*:r les mesurer, les plus irrégulières et par des interventions afcMsives de presse, de gouvernement et de palhe, ;jtait rentrée eixrm dans les voies normales et approchait de son dénouement légal, ceite démarche constituait un succès pour la tactique dilatoire de Rochette. Les conclusions constatent que MM. Monis et Caillaux sont d'accord pour dire que c'est la visite le M. Caillaux à M. Monis qui a décidé celui-ci à appeler le procureur Fabre, mais qu'il y a contradiction sur les circonstances immédiates qui ont déterminé cette visite et sur sa date, entre les affirmations de M. Caillaux d'une part et d'autre part la note et les affirmations du procureur Fabre. Deux choses font obstacle sur ce point à une certitude absolue : le manque de contrôle contemporain du rapport Faire, et le secret professionnel oppose par Me Maurice Bernard. Le? conclusions rappellent les précisions données par MM. Cailaux et Monis sur leur intervention, et notamment la déclaration de M. Monis qu'il n'avait en rien pressenti la longueur de la remise qui allait être accordée. Sous ces réserves, dit le document, il est certain que 1 intervention de M. Monis,parlant avec son autorité de chef de gouvernement, a été déterminante. L'intervention des ministres s'explique sans qu'aucun soupçon puisse être élevé sur leur probité personnelle. Le document dit qu'il n'est pas nécessaire d'invoquer un personnage mystérieux. Personne n'avait plus intérêt à la remise que Rochette, qui avait la bonne fprtune tto disposer alors de l'amitié vigilante de M. Duinesnil, directeur du Rappel, qui disposait d'une grande influence politique que lui dorirfait son journal et qui était personnellement lié avec M. Caillaux. Il n'y a aucune trace des prétendues manœuvres dirigées contre Rochette, alléguées par M. Du.mesnil pour justifier son intervention près de M. Caillaux. Ce concours de M. Dumesnil, dit le document, ept un des principaux ressorts de l'action, le premier de tous p ir la date comme pour l'importanceLa démarche de M. Caillaux et 1 intervention de M. Monis no sont ni des actes d.'lincoi'.reetaon, puisqu'ils étaient personnellement désintéressés dans 1 affaire, ni des actes de forfaiture puisque la remise ne pouvait contribuer à la prescription. Mais elles constituent les plus déplorables abus d'influencé. Il est regrettable, ajoute le document, que le procureur Fabre n'ait pas trouvé dans les sentiments d'indignation et d humiliation exprimés dans sa note, et dui'fe le souci d'une bonne administration de la justice, la force d'opposer à des demandes qu'il réprouvait une résistance plus ferme, leime. •' , . 11 est également regrettable que le président de la chambre- des appels correctionnels, qui était rependant couvert par l'inamovibilité, ait poussé le zèle, de la camaraderie envers le procureur général Fabre jusqu'à lui sacrifier la bonne marche de la justice, et à affirmer devant la commission d'enquêté en 1912 exactement le cuntraire d.- ia vérité. _ ^ Le document dit ensuite que cette affaire, si fâcheuse qu'elle soit, est surtout grave comme symptôme. Elle atteste chez les gouvernants eux-mêmes un fléchissement du sens de la règle et un dédain des procédures normales, et une magistrature trop docile. Elle révèle l'influence démesurée de la finance, même de la plus basse, la 'confusion de la finance, de la presse et des pouvoirs. Tous les partis de tous les pays, à l'insu même delà majorité de leurs représentants, sont exposés à ces accidents déplorables. Tous les partis ont donc un intérêt con: m un à faire le plus grand effort possibl d'assainissement. Mais depuis qu'ont con mencé là. circuler d'inquiétantes rumeur sur la remise du procès, les hommes pc • litiques et les gouvernement^ qui se son succédé ont paru plus préoccupés de mai quer la vérité que d'aider le parlement e la nation dans une œuvre urgente de lu mière et de saine morale. MM. Monis et Caillaux pouvaient s'ex pliquer devant la commission de mar 1012. Ils ne l'ont pas fait. A ce même mo ment, M. Briand, qui avait interrogé 1 procureur général, n'a rien dit ni à 1î commission ni à la Chambre. Ce silène* a permis au procureur Fabre de se déro ber et au président Bidault de l'Isle di tromper la Commission. Les conclusions disent ensuite que la no te Fabre était à la fois un document ofli ciel et un document confidentiel. 11 étai une tentation véritable pour ceux qui vou (iraient l'utiliser dans un intérêt de parti Rien dans les explications que M. Barthoi a* données à la Commission ne permet d< comprendre de quel droit il a pu faire de cette pièce sa propriété personnelle. En se l'appropriant, M. Barthou privai le procureur général d'une garantie. 1 privait ses successeurs d'un élément d'in formation et de jugement. La note cessait d'être un document, elh devenait une arme dont un homme de par ti pouvait faire usage quand il lui plairait, comme il lui plairait, sans encourij les responsabilités personnelles qui s'attachent a un act_i gouvernemental. La Commission n'a pU savoir commeni une copie de ce document a pu-- yarvenii entre les mains d un journaliste qui menait contre M. Caillaux "une véhémente campagne. M. Barthou affirme qiu'il n'er a pas communiqué de copie et précise qu'i s'esi efforcé avec M. Briand d'empêcher ur journaliste armé pour un autre combat de publier le document. Mais en garantissant à ce journaliste la conformité de la copie qu'il possédait avec le texte original. M. Barthou rendait plus facile la publication.M. Bienvenu Martin n'a pas contribue non plus à faire la clfcrté. Les conditions dans lesquelles la question de la remise a été discutée, l'usage fait du document Fabre, d'abord pièce secrète, puis moyen de combat, ont permis è M. Caillaux de dire que s'il avait soutem moins vigoureusement ses projets fiscaux il n'aurait pas eu à subir la même campagne de moralité. Mais quelles qu'aient pu être les polémiques des partis, c'est par les faits essentiels mis en lumière et caractérisés par la commission que la Chambre jugera que toutes les responsabilités définies dans l'exposé de la commission subsistent dans leui entièrété. FllA.NCK A la Chambre Paris, 1. — La Chambre a discuté ce matin l'impôt complémentaire sur les re venus. Elle avait adopté les premiers articles lorsque .M. Denais, de la droite, voulant faire constater l'insuffisance du nombre des députés, souleva un violent tumulte à l'extréme-gauche et à gauche. Le Président, après avoir consulté le bureau, déclara que la Chambre était en nombre.I.es députés du centre et de la droite protestèrent violemment et échangèrent des invectives avec la gauche. C'est à grand peine que le président put rétablir un calme relatif. La Chambre adopte plusieurs autres articles de l'impôt. Dans sa séance de cet après-midi, U Chambre a discuté le projet relatif au> récompenses ii décerner à l'occasion de l'Exposition de Gand. iD'accord avec le gou vernement et la commission, elle a fixé ce: récompenses aux chiffres suivants : ur Grand Officier de la Légion d'Honneur, sep Commandeurs, 49 Officiers. 166 Chevaliers La Chambre a adopté ensuite la con vention conclue avec la Compagnie géné raie du Maroc et la Compagnie générale espagnole d'Afrique en vue de la conces sion du chemin de fer Tanger-Fez, pub elle a repris la discussion du j?rojet sui l'impôt complémentaire sur les revenus. Paris, 1. — La Cha.more a cont'nué ce après-midi la discussion de l'impôt com plémentaire sur les revenus. L'article 12,' qui prévoit que les contri buables paisibles de l'impôt doivent sou scrire la déclaration de leur revenu glo bal, avec faculté d'exposer les détails, es adopté par 329 voix contre 141. Lin corporation de l'impôt complémentaire sur le revenu est votée par 3-73 voi: contre 132. Les derniers articles de la loi qes fi naRces sont adoptés, puis le président me aux voix l'ensemble du budget qui est adop té j)ar 400 voix contre 70. ALLEMAGNE Le téléphone Serlin-Sviilaoi Berlin, 1. — La ligne téléphonique Ber lin-Milan a été ouverte ce matin. Le sous secrétaire d'Etat aux postes a échang. avec le Directeur des Télégraphes de Mi laii quelques paroles de congratulation e a exprimé le vœu que cette nouvelle lign soit un moyen de rapprochement de plu entre les deux nations. L'impératrice à. Ca' ieî Cassel, 1. — L'impératrice est .'irrivée Cassel cet après-midi à 2 h. Elle a ét reçue à la gare par son fils le prince Jo: chim. Le prince, en se rendant à la gar< a eu un léger accident. Lé cheval attel à son dog-cari. s'est abattu pour s:- releve aussitôt. Le choc donné à la voiture a pr< cipia- l'aide d-' carop sur le so! tandis qc ie prince, projeté en avant, est demeui suspendu par les pieds au siè ;e de de.van L»espassants ont aidé le mince à sortir e sa position gênante. Ni le prince ni l'aie de camp n'ont été blessés. ANGLETERRE Avarices gouvernem-'-tales Londres, 1er. — L'intérêt de la séaru d'hier là la Chambre des communes rés d'ait surtout dans la question de savoir les derniers événements avaient, madôff d'une façon quelconque les vues du gouve nernent en ce qui concerne le Iiome rule rUlster. C'est sir Edward Grev et non M. Lloj George, qui a tenu l'emploi de chef du go vernement. Lo chancelier de l'Echiquier, r teint el'une extinction de voix, n'a pas a sis. é ii la séance. On discute le projet de loi du Home ru en seconde lecture. Après un discours « -M. Wa'ter Long, combattant le projet, r E'diward Grey prend la parole. Il reli-i.it Dhîstoriqrje des négociation auxquelles la question du Home rule a do né lieu, rappelle les concessions offert par le gouvernement et ajoute que celui b ci, dans la question de l'exclusion de l'Uls i- ter de l'administration du Home rule, mire s pas plus loin que la période de six annéef fixée. Il ne prétend pourtant pas que le t gouvernement ait dit son dernier mot. Sir Ed. Grey examine ensuite la ques-t tion de rétablissement d'un système fédéral qui donnerait l'autonomie non seulement à l'Irlande, mais à l'Ecosse, au Pays de Galles et à d'autres grandes fractions 3 du Royaume-Uni ayant des intérêts communs.î — C'est une question qui peut se discu-l ter. Je reconnais qu'elle est complexe et difficile ; mais si l'opinion générale lui est ' favorable, si elle peut .remédier à la si-, tuation, je ne vois pan pourquoi la discussion ne serait pas reprise sur ce sujet. » S'il- y a possibilité d'une discussion sur cette base, je crois qu'il serait bon de reprendre les conversations privées entre les ; leaders des deux côtés de cette Chambre. » Ces ouvertures de sir Edward Grey sont accueillies par des applaudissements pro-[ longés sur tous les bancs ele l'assemblée. On | sait en effet que l'opposition a déjà manifesté cette opinion que si la mesure de l'autonomie appliquée à l'Irlande était t$n 1 a à d'autres régions du Royaume-Uni, i l :, ter n'aurait plus de raison de protester. Après avoir repoussé U>ute idée de référendum, sir Edward Grev déclare qu'il considère l'emploi de la force pour contraindre l'Ulster à accepter !e Home rule comme une. mesure grave et dont les conséquences p-ourraient être funestes.'*»Il' ajoute qu'il n'a jamais songé là l'applicruer avant que des élections générales n'aient eu lieu. — Je ne conçois pas, dit-il, qu'un gouvernement se lance dans une politique de cette nature sans avoir consulté le pays.Mais si un gouvernement provisoire était installé dans l'Ulster, si la paix était troublée de façon quelconque avant qu'un Parlement irlandais ne fût établi, il faudrait avoir recours à l'armée pour maintenir l'autorité de la couronne. On voit par ce qui précède que le ton de la discussion de cette difficile question du Homo rule et cle l'Ulster s'est considérablement adouci. Dès le début de la séance, d'ailleurs, on pouvait constater que l'atmosphère, chargée d'électricité depuis une quinzaine de jours surtout, semblait très apaisée. Quand sir Edward Grey eut fini de parler, il fut facile de voir que sa modération et les nouvelles avances faites par lui avaient fortement impressionné l'assemblée. De tous côtés, on était d'accord pour dire ejne ces déclarations du ministre des affaires étrangères pourraient aider beaucoup à une solution pacifique. On peut donc conclure de la journée d'hier qu'une grande amélioration s'est produite dans la situation. Cette' amélioration est si réelle que le roi et la reine ont repris leur proie, d'aller passer les vacances de Pûqu-js r. 'iadsor. nioiet qui avait été abandonné en raison de la gravi? Apie -revêtait la situation ces i\-urs derniers. La rccL'Çtioiî de rvi. Asquit'n Londres, 1er. — On sait que M. Asquitih, premier ministre, ayant pris le portefeuille de la guerre, doit, selon la loi anglaise, se présenter devant ses électeurs. La question de savoir si on lui opposera des adv<: rsairer. a été agitée. Les unionistes hésitent à entrer en lutte contre lui, mais il s'est trouvé quelqu'un de plus hardi. et c'est le fameux James Larkin, l'agitateur irlandais, dont on annonce aujourd'hui la candidature dans la circonscription du premier ministre. ITALTE La grève maritime p/cciamec a Naplcs Rome, 31. — Le Giornale d'Italia publie une dépêche de Naples disant que la grève maritime a été de nouveau proclamée. Des rixes se sont produites entre grévistes et jaunes ; deux de ces derniers ont été blessés. L'agitation chez les postsers Rome, 1er. — On mande de Milan au Messaqe.ro que le comité central des em-: ployés des postes et télégraphes a'décidé de faire un référendum parmi le personnel ; pour savoir si un ultimatum sera adressé au gouvernement au su.i.et des satisfactions à accorder aux employés. Le Comité a décidé, en outre, qu'une agitation serait faite d'accord avec "Tes cheminots.AliTHTlîH E Lo roi de Bulgarie à Vienne Vienne, 31. — Suivant la Nouvelle Presse Libre, le roi de Bulgarie se rendrait à Vien-c ne le 5 avril, mais ne ferait dans cètte ville qu'un séjour de très courte durée. Le motif, ou le prétexte de ce voyage, se-; rait le désir qu'a le roi d'assister à la L première représentation d'un opéra intitulé le Jeune Roi, dont le compositeur et l'auteur du livret sont sujets bulgares. Les. rapports avec la Roumanie Vienne. 1. — L'ambassadeur de Turquie à Vienne a déclaré à la Nouvelle Presse Libre qu'il croit dénuée de fondament la 1 nouvelle d'une médiation remmaine entre la Turquie et la Grèce au sujet de la ques- t tion des îles. 2 A propos des démonstrations auxquelles s se livre la . Ligue de culture roumaine, la Nouvelle Presse Libre, préconise une franche explication diplomatique entre ces deux ?t pays, de manière que l'on sache d'une fa-£ çon précise si la Roumanie quitte définitivement le sillage de la Triplice. Le jour-liai reconnaît que les événements actuels sont pour une bonne part cause de la po litique maladroite de la monarchie, mait que rien ne sert de soupirer éternellement Il faut une réponse, ajoute-t-il, car nous vivons dans un siècle de réalité. Le .Yeue Wiener Tageblatt croit qu'il se rait de l'intérêt du gouvernement roumaii d'empêcher les manifestations populaire! susceptibles de n'amener que des difficul tés intérieures. Pour 'l'ExIiabiatt l'oppression, des Rou mains en Hongrie est inexistante puisqu les cinq représentants roumains de Buko •e vine sont les meilleurs soutiens du gou i- vernement hongrois. û L'Arbeiter Zeitung estime que ces mani ié festations sôulignent le voyage du princ r- héritier à St-Pétersbourg. Quoique les re 2t lattons diplomatiques n'aient pas cess d'être correctes, les assemblées populaire d disent élrvauemment quels fruits porte 1 i- politique balkanique de la monarchie. TTJIÏOCTE le Villages tfélrr.itr. en Asio Mineuri ie Athènes, 1er. — On a reçu ici des info: ir mations du nord de l'Asie Mineure su vant- lesquelles les Turcs auraient incend: is le village de Cambaloglon et détruit ceu a- d'Escione et de tcholadkara que leurs lu es bitants auraient été obligés d'abandonné: ALBANIE Une note grecque Athènes, 31. — Le ministre des affaires étrangères a porté à la connaissance des puissances que le gouvernement hellénique a donné, depuis plusieurs jours, l'ordre à ses troupes de se concentrer et d'être prêtes à évacuer les régions contestées en Epire dans le délai fixé. Ce délai étant sur le point d'expirer, le gouvernement 'hellénique, tant pour le maintien de l'ordre clans ces territoires que pour l'intérêt qu'il a dans l'apaiôfuient des populations grecques, désirerait i'<n-naitre les vues des uissances sur l'opportunité de donner immédiatement l'ordre à ses troupes de se retirer avant qu'une réponse n'eût été donnée à l,a note du 8/21 février, et tant que les négociations entre le gouvernement albanais et M. Zographos sont encore pendantes. Le prince et le gouvernement albanais sont perplexes, par suite de l'attitude dc; Epirotes ; -personne, en Albanip, ne croit aux propositions d Essad pacha, concernant l'occupation de l'Epirc du nord ! es Albanais craignent que cette campagne, si elle avait lieu, n'occasionne des embarras au nouvel Etat albanais. Communiqué albanais Durazzo, 1er. — On dément de la façon-la plus absolue dans les smhères autorisées, les bruits dont .certains journaux étrangers se font l'écho et concernant des troubles intérieurs et une situation anarchique en Albanie. On ajoute qu'une parfaite harmonie règne entre le souverain, le gouvernement et la nation. D'autre part, on espère que l'évacuation diu territoire albanais du sud s'achèvera rapidement en conformité des engagements pris par la Grèce. DANEMARK Mort du professeur Joergerssen Copenhague, 1er. — Le professeur Joer-gensen, le chimiste bien connu, vient de mourir à l'âge d:e 76 ans. ETATS-UNIS Los droits de passage du canal de Panama W ashington, 3»1. — Le premier scrutin sur l'amendement abrogeant la clause préférentielle de la loi du canal de Panama a donné 247 voix pour le gouvernement et en faveur de l'amendement et 160,contre. Le majorité de 87 voix est plus importante que celle que les leaders du parti démocrate avaient fait espérer à M. VYi'soii. Oh déclare [partout maintenant que le vîe de la loi est assuré. MEXIQUE Toiroon au pouvoir du général ViCa H-Paso, 31. — On annonce officiellement que Torreon est tombée au pouvoir du général Villa cet après-midi. L i. situation financière à Mexico Mexico, 31. — Les banques se sont mises d'accord pour consentir .au gouvernement un prêt de 225 millions de francs, à 93 %. Cet emprunt est 'ait en vertu de l'autorisation donnée par le Congrès précédent d'émettre 250 millions de francs d'obiiga-ti ans or 6 %. Les banques sont autorisées à émettre des billets de banque en garantie de la somme avancée. 90 : esos de billets de banque seront garantis par 100 pesos d'obligations. Le service de la dette extérieure sera repris dès aujourd'hui, et la surtaxe de 50 % sur les douanes sera abolie dès le 15 avril. New-York, 1er. — Une dé pèche' de Juarez annonce que le général C.arrânzà a déclaré hier soir que la -prétendue chute de Torreon est inexacte, mais il a ajouté que l'on pouvait s'attendre là la chute de ia Ville à chaque instant. La source de la nouvelle d'hier soir était un message du consul américain,;.*. Du- • rango à M. Bryan, secrétaire d'Etat, disant qu'on lui avait fait savoir au consulat que Torreon avait été capturé. JAPON La crise ministérielle Tokio. 31. — Le Vicomte Kijura a accepté aujourd'hui la tâche formidable de former un ministère, que le prince Takugawa, président de 1-a Chambre des pairs, avait refusée hier. Tout ce que l'on sait du vicomte Kijura, c'est qu'il est d'humble origine, qu'il a été deirx fois ministre de la iusti.ee et une fois ministre du commerce, et crue depuis il s'est contenté de la carrière paisible de conseiller privé. Le scandale naval Tokio, 31. — Le vice-amira! Matsumoto, commandant la station navale de Kuré, a été mis en état d'arrestation, après un long interrogatoire au cours duquel il a été confronté avec M. Iwaihara directeur clu Mit-youi Boussan Kaïsha, M. Tsurutaro Mat-auo, inspecteur général de réserve des constructions navales et le contre-amiral Koit-chi Fujli. En Belgique Usurpateur et dictateur Voilà donc le Sénat condamné à ouvrir la discussion du projet scolaire avant d'avoir pu étudier-le-rapport de M. Flechet et la note de M. Descamps-David. ; Pourquoi cette hâte, cet empressement fiévreux ? Afin d'éviter que la loi ne soit s promulguée qu'au lendemain des élections. Le gouvernement et les droitiers auraient-ils peur eles électeurs ? l Toujours est-il que dans le débat sur ; l'ordre du jour, mardi au Sénat, certains membres de la majorité ont montré une attitude belliqueuse. Que. penser, par exemple, de celui qui a î traité M. Flechet d'usurpateur. M. Sam Wiener a répondu spirituellement à l'attaque... M. Fléchet n'a rien usurpé ; il a accepté une tâche que lui avait confiée la commission le jour de la grève inexplicable 3 des droitiers. Et il l'a remplie à son hon-neu r. "î Mais ce qui a étonné, c'est le ton de s M. Berrver, exigeant que le débat s'ou-i vre jeudi, c'est à dire aujourd'hui. C'était îe ton d'un dictateur. Et la majorité a obéi en dépit des arguments mis en avant par la gauche. Celle-ci se laissera-t-elle mener par la - droite ? Acceptera-t-elle un débat rapide ? Elle i- paraît peu disposée à ia capitulation, é Tout indique, au contraire, qu'elle ac-x comnlira sa mission avec autorité, qu'elle i- éclairera le pays et. qu'elle parviendra à renvoyer le projet devant la Chambre. Les professeurs d'Université Convient-il d'augmenter le traitement des processeurs d'Université A cette question la section centrale du budget des sciences et des arts a répondu ad'fi rm ati vement. Mais il convient en même temps de répartir plus équitablement le minerval. Aujourd'hui, pour certains professeurs, le minerval .peut n'atteindre que quelques centaines de francs. Pour d'autres, il s'élève à des 10.000, des 11.000 et même des 14.000 francs. Il serait juste de retirer .aiux uns pour donner aux autres. Comment s'y prendrait-on ? Le rapport ne le dit pas. Il préfère constater qu'en dehors de leur traitement il existe des professeurs dont les émoluments atteignent 40.000 francs. Ils ne doivent pas être très nombreux. Titres scientifiques Il paraît que l'on décerne actuellement des titres scientifiques à tort et à travers. Le rapporteur de la section centrale, et nous lui laissons la responsabilité de ce qu'il avance, affirme que le mal est plus grave et plus général qu'on pe le croit. Il cite des instituts où l'on confère des titres après six mois seulement d'études. Un tel enseignement n'a rien d'universitaire. Il cccupe \ peine le niveau que doit atteindre une bonne école industrielle ou professionnelle, et l'on ne doit pas permettre qu'il .puisse s'établir une confusion quelconque entre les diplômés de ces écoles et les ingénieurs universitaires. Nos écoles Au sein de la section centrale des sciences et des Arts, un membre a appelé l'attention sur le peu de diligence que le ministère îiiet à examiner et. approuver les plans de construction ou de reconstruction d'écoles. Combien ' lia remarque est i uste. Dans maintes communes anticléricales, on se plaint de ce sabotage officiel. -Ces lenteurs sont toujours préjudiciables autant à l'instruction populaire rni'aux finances des communes intéressées. Le monument du Travail A quel endroit sera érigé le> monument du Travail de Constantin Meunier, -à Bruxelles. Le gouvernement voudrait le placer à l'entrée du Bois de la 'Cambre, le Conseil communal de Bruxelles préférerait le quartier du port. La section centrale préfère l'entrée, du Bois die la Cambre. Cependant ce monument, qui magnifie le travail, ne doit-il pa« se trouver dans un quartier où celui-ci est surtout en honneur. Rien dé plus logique et de plus rationnel. Dans tous les cas, une décision ne pourrait-elle intervenir le plus tôt possible. Pour les fêtes du Port Le gouvernement demandé un crédit ' ■ 250,0.;;; f'anc& pour-la pa»1 ctc l'intervention de l'Etat dans les fraio des fêtes d'inauguration du canal maritime de Bruxelles au Rupel. L'Etat étant le principal actionnaire de la Société du canali, il est donc indiqué qu'il contribue clans une mesure convenable aux frais des l'êtes inaugurales. Le programme en sera arrêté après examen par une commission instituée de concert entre le gouvernement et la ville de Bruxelles. La ;-ve&ïi:àa* financière du gouvernement Le Secrétaire du Conseil National du Parti libéral a fait paraître une brochure de 100 pages sous le titre de « La gestion financière du gouvernement clérical ». Cette étude documentaire, qui est suivie d'une table analytique, (|st spécialement destinée à nos propagandistes qui y trouveront un exposé détaillé sur les lois d'impôts des cléricaux depuis 1884, sur les divers expédients dont ils se sont servis pour faire clôturer leurs budgets en boni, sur leurs gaspillages effrénés, sur la dette publique", sur les plus-values des recettes, sur la loi ifiilitaire oui a servi de préetxte aux nouveaux impôts, sur les finances congolaises, sur les conséquences budgétaires de ia loi scolaire, etc., etc. 1,'exemplaire se vend 30 centimes. Le prix par 100 exemplaires est fixé à 20 fr. plus les f,rais d'envoi'. Les groupements libéraux qui désirent répandre séparément le chiffre sur les gaspillages (il comprend seul plus de 40 pages) peuvent obtenir des tirés à part pqur 9 fr. le cent, plus les frais d'envoi, mais ils ne pourront être livrés que lorsque toutes les commandes pour la brochure entière seront parvenues au secrétariat, 17, rue de la Presse, Bruxelles.Il y a donc une urgence extrême à les lui adresser. Celui-ci prie instamment les cercles libéraux régionaux de se mettre en rapport directement avec leur association d'arrondissement au sujet defs dispositions qui sont prises par le Conseil National en vue de la propagande électorale. La curée M. le député Rover a dénoncé très justement l'artifice dont se sert l'Ecole centrale des Arts et Métiers, une école confessionnelle et professionnelle, qui est placée sous la protection des politiciens cléricaux, pour obtenir du gouvernement des subsides tout à fait excessifs. Cet établissement, dont un prospectus vante « l'atmosphère religieuse » et où existe « un contact constant avec, le prêtre », a reçu en 1910, plus de 26.090 francs de subsides ! Comment est-il parvenu à ce mirifique résultat, que peuvent envier les organisateurs de l'enseigne ment professionnel dans le IHainaut ? Ei: gonflant sur le papier les traitements des professeurs. Ceux-ci abandonnent une par tis de leurs appointements à l'œuvre. Ih étaient censés recevoir 7.670 fr. par mois lis touchaient en réalité 3.96i fr., c'est-ra dire 50 %. Un ménage de concierges rece vait prétendument 40X) fr Le ministre IIu b-ert a répondu que les membres du per sonnel ont le droit d'abandonner une par tie de leur traitement. Quant à l'un des con cierges, il est charpé du chauffage de 1; chaudière de la conduite de la machine.. Et quand on a demandé au ministre si le professeurs ne sont pas obligés de renonce à une partie de leur traitement, il a répon du : « C'est là une autre question... » ! I admet donc, qu'on lui présente des quittai] ces fictives 1 . Et voilà comment les écoles cléricales, au font la concurrence à d'excellentes institi; tions officielles, sont gorgées d'or '! Le part de l'Eglise est insatiable. Les Belges à Londres La Chambre de Commerce Belge de Loi dres, en soo assemblée générale de mar: o constitué son Comité comme suit : Président d'honneur, M. le comte de Le laing, ministre plénopitentiaire et envoy extraordinaire de S. M. le Roi ; Sir Cec Herstlett et M. E. Polle-t, respectiyemei consul de Grande-Bretagne en 'Belgique « de Belgique en Angleterre étant présidem d'honneur à titre personnel. Président, ^ L. Godchaux ; vice-président-, M. T. Cope secrétaire général, M. P. Dorchy ; trési '4 rier, M. E. Petersson ; auditeur, M. Marshall ; membres du Conseil: MM. M. Leciercq, P. Mussche de Verymont, E. Lunge, J. Navaux, L. Magnée, H. Hayman, C. Rozen-raad, C. Vandefackere. La situation de la Chambre est prospère, et bon nombre d'adhésions nouvelles lui sont parvenues durant l'année écoulée. Elle a devant elle un intéressant programme pour l'année nouvelle, et espère que les commerçants et industriels belges ne lui marchanderont pas leur concours. De nombreuses relations commerciales ont été trréées ou développées durant le dernier exercice, et d'intéressantes questions sont à l'étude pour faciliter les relations commerciales des deux pays et resserrer les liens d'amitié et d'intérêts qui les unissent. ÉCHOS EPHEMERIDES Depuis plusieurs jours des gens se fd-, client, frappent du'poing sur les colonnes de.: journaux, et nous donne ni la migraine, au nom, de la justice et de l'égalité. Tout cela parce qu'une daine gui a, dit-on, lire sur Quelqu'un, a. Uni poêle dans sa cellule et qu'elle boit de l'eau minérale. La justice et l'égalité sont des mots insolents comme tout ce qui ment. Et quand les mots : poésie, idéal, baiser, amour, sont deoenus si honteux qu'un honnête homme n'ose les prononcer tout haut à la terrasse d'un café, on se met en colère en entendant K Justine, Egalité » criés san# décence par tous les camelots de la presse et de la politique.La justice et l'égalité, est-ce que cela existe y Cet. homme qui refuse, de parler, en dépit de toutes les permissions, apparaîtrait comme un complice, s'il n'était avocat ; 7/u is il est avocat cl nous admirons cette discrétion de confessionnal. l'e jeune homme que nous rencontrions place Verte, hier soir, et qui courait tes coudes aux hanches, jambes nues, vêtu d-uti maillot -blanc, des espadrilles aux pieds, était un athlète, un coureur, un gentleman de sport, et le monde s'écartait pour le laisser 2>asscr. Qu'un simple monsieur, comme vous et moi, sorte de chez lui à moitié nu et courant ; il ij aura vite des agents à ses frousses. Aussi, quand nous ne voulons rien dire au tribunal, invoquons le secret professionnel ; grand nous voulons nous promener} place Verte, en caleçon, invoquons le sport et quand nous voulons manger des pattes de grenouilles, avoir un poêle et boire de l'eau minérale en prison, racontons au geôlier qve nous sommes parent de Monsieur Ber-ryer.Compère Guilleri. o o o j e mois d'avril. Le mois d'avril est celui où la nature reprend, dans nos pays, la vie active. Les jours augmentent considérablement: une heure le matin et 47 minutes le soir. Beaucoup d'arbustes et même des arbres commencent à fleurir. Le 1er avril,' on signale généralement la floraison du buis lé 3, celle du groseiller à maquereau; le 4 la feuillaison du tilleul ; le 5, celle du charme et du bouleau ; le même jour fleurit le groseiller rouge. Le S, nous avons la floraison du pissenlit et la feuillaison du cornouiller sanguin.Deux jours après, la feuillaison du raa-ronnier d'Inde, de la myrtille, du faux ébénier et du sorbier des oiseleurs. Du 11 au 14 a.vril, on constate la feuillaison de l'argousier, et la floraison du prunellier et du groseiller noir. Du 15 au 20, nous avons la floraison du colza et la feuillaison de l'orme, de l'aune, du platane, du peuplier blanc, du néflier et élu tremble. Du 21 au 25, on signale la feuillaison de l'érable champêtre, du sycomore et la floraison du muguet et de la jonquille. Du 26 au 30 avril, on a la feuillaison de l'acacia, du noyer, du chêne, du hêtre, du châtaignier et clu frêne, et la floraison du lilas. Beaucoup d'oiseaux reviennent, dans nos contrées en avril : les rentrées se suivent, le 2, l'hirondelle de? chemi'uée ; le 3, la bergeronnette ; le 7, le pitp'it des arbres ; le 9, la fauvette à tête noire ; le 11, l'hirondelle des rivages ; le lâ, le rossignol ; le 14, le rossignol de muraille et la huppe ; le 10. l'hirondelle des fenêtres et la fauvette; le 19, l'ortolan ; !e 20, le coucou et la fauvette babillarde ; !e 22, la tourterelle ; le 23, la caille , le 26, le martinet ; le 29, le loriot ; le 30, la pie-grièchè et le gobe-mouchea.Le hanneton apparaît généralement les derniers jours du mois d'avril. o o o TJn remède radical contre l'ivrognerie. Trois ivrognes invétérés de la ville de Chicago étaient ces jours derniers condam-nés à nouveau pour ivresse à un certain nombre de jours de prison. Le gardien-chef cle la prison ayant sou-vent affaire à des ivrognes, a. inventé ii\ leur intention un remède qui, paraît-il, est souverain. Et il fit donc prendre son remède aux trois nouveaux arrivés. Le résultat dépassa toute attente : les trois individus furent dégoûtés à jamais de leur passion, et cela pour une bonne raison... ils moururent quelques heures plus tard après l'ansorption du breuvage. Le remède est, parait-il, à base de strychnine.Le gardien-chef prétend que son remède r.e peut provoquer la mort. Un flacon de ce remèae a été saisi aux fins d'analyse et l'autopsie des trois ivrognes démontrera la culpabilité ou l'inno-c îhee du «( médecin peur ivrognes », comme on appelle uôs à présent le malheureux gardien-chef. jf 'église féminine do Wallasey. A propos de l'inauguration à Wallasey (comté de Cheshirej d'une église dont les desservants sont exclusivement du sexe féminin, on fait remarquer que le sermon d'inauguration a été prononcé par un prêtre et non une « prêtresse ». L'égiise en question a été baptisée «église de l'idéal nouveau ». C'est le pasteur Barker qui a prononcé ce sermon inaugural au cours duquel il a l- dit à la grande joie des auditrices, que i, les rêves et les désirs des femmes seraient léalisés malgré les persécutions et l'ironie auxquelles elles sont sujettes et le ridicule é qu'on veut jeter sur elles. il t TJn gros financier, très fier de sa for-it tune, disait à an ami, resté pauvre : s — Quand j'ai co'ninencé les atîfaires, je r. n'avais rien. ; — Oui, mais ceux avec qui vous les avez )- faites avaient alors quelque cho.'je.

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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