Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 13 Juin. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nv9959db73/
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• Co»MA/1i 13 .luin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES ï Samedi 13 Juin 1914 Franco en Belgique Un an : ioï » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco an Hollande Un an ; 22 îr. » Union postale » 32 îr, On s'abonne au bureau du Journat et dans tous les bureaux de poste. ADMIN iSTRÂTIOF TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE Annonces » „ îa %ne, tant. Réclames, 40 cent Faits divers „ , , .. j. 1 franc Réparations judiciaire» » 3 francs informations financières * 3 francs Avis de sociétés « petits a?» 30 cent Émissions. . ► 1 frane ïtÉBAO-TIOM TÉLÉPHONt 917 FEUïLLE POLITIQUE. LITTERAIRE O ClMERCiALÊ» - FONDEE EN 3764 RÉDACTION ET AHMIfllSTRATlOft 5 BOULEVARD DE LA SAUVEWÏÈRJE, ÉTRANGER UN MINISTÈRE ÉPHÉMÈRE La Chuîe du Cabinet Ribot Parmi les nombreux ministères qui s( sont succédé en France, le ministère Ribo aura au moins le mente d'avoir battu ui\ record : celui de la plus courte existence constitué Jeudi, après les nombreuses ter. giversations que ion sait, le cabinet Hibot qui se présentait hier pour la première foit devant lu Chambre, a été mis en minor-at par 306 voix contre 252 et a dû démissionner.Voici des détails sur la façon dont s'est produit cet événement qui ne peut manquei d'avoir un profond retentissement. Au conseil des ministres Paris, 12. — Les ministres se sont réunis vendredi matin, sous la présidence de M. Ribot. M. Ribot a fait approu/ver les termes de la déclaration ministérielle. Le minisire des finances a soumis au Conseil, qui l'a ratifié, un projet de loi autorisant 1 émission d'un emprunt de 900 millions en rente 3.50 % amortissable en 25 années. Ce projet, qui sera soumis là; la signature du Président de la République, sera déposé sur le bureau de la Chambre aussitôt après la clôture du débat sur la politique générale du cabinet. Le gouvernement demandera à la Chambre d'en aborder l'étude dans une de ses plus prochaines séances. A LA CHAMBRE Paris, 1 z. — L'affluence du public est énorme. Les députés sont presque tous a leurs bancs, lorsque M. Ribot commence, au milieu -du silence, la lecture de la déclaration qui est plusieurs fois interrompue par les exclamations ironiques de l'extrême gauche, auxquelles le centre et une partie de la gauche répondent par des applaudissements.La déclaration ministérielle La déclaration ministérielle affirme que le cabinet, composé de fermes républicains ne veut vivre qu'avec la confiance d'une majorité républicaine dans les deux assemblées.La déclaration insiste sur la nécessité d'un effort financier énergique et soutenu. 11 annonce le projet d'emprunt et démande l'examen urgent par le Sénat pour l'incorporer dans la loi de finance de l'impôt général sur le revenu. L'équilibre financier est au prix de sévères économies avec l'aide des plus values et de suppléments ressources tirées d'impôts nouveaux indispensables.Là déclaration ajoute : La loi sur la durée du service militaire votée dans la pré-cédente'législature, après de longs débats et où toutes les opinions ont été librement exposées, vient à peiiîe d'entrer en application. jKIIo ne tfpeufc être remise aujourd'hui en -question. Les lois militaires sont, de toutes les lois, ceilès qui ont le plus besoin de stabilité. Si nous commettions^ la faute d'ébranler la loi, alors que rien n'est changé dans l'équilibre des forces militaires en Europe, nous perdrions, en môme temps que la sécurité dont nous avons besoin, l'effet moral qu'ont produit le vote de la loi et son acceptation par le pays. Le gouvernement demandera le vote rapide de lois sur la préparation militaire de la jeunesse et sur l'organisation solide des réserves. Il veillera ;à ce qu'on fasse rendre à la loi tout ce qu'elle peut donner. La déclaration ajoute : Au point de vue extérieur, nous nous servirons de la fe>rce que nous donnent notre immuable alliance et notre entente avec une nation dont la précieuse amitié nous est acquise, pour contribuer autant qu'il dépendra de nous à la paix générale. Notre action sera d autant plus efficace que notre élat militaire ne sera pas diminué. La déclaration dit que le gouvernement demandera au Sénat de hâter le vote du urojet de défense de l'école laïque. Il s efforcera de réaliser l'accord entre les républicains et entre les deux Chambres P°ur la réforme électorale. Son programme intérieur se résume ainsi : défense laïque, justice fiscale, justice sociale. La déclaration termine en faisant aux républicains l'appel le plus pressant. Le passage sur la loi militaire soulève à l'extrême gauche les cris de « A has les trois ans ». Le centre, a droite, une partie de la gauche applaudissent longuement. , , .. La fin de la déclaration est applaudie au centre et sur quelques bancs à gauche. r/5. puech a la parole M. Puech développe aussitôt après son interpellation sur la politique générale. M. puech, au milieu du bruit, fait tout d'abord le procès de la composition dv[ministère Hibot. Il reproche au gouvernement de n'avoir pas su ou pas voulu se piocurer le concours des groupes de gauche. ^Applaudissements à l'extrême gauche et divers bancs à gauche). „ Al. Puech lit'"uns déclaration de -il. «oui-geois prononcée en 1898 disant qu on peut gouverner contre le parti républicain. (Appt. à l'extrême gauche et à gauche). • M Puech conclut en disant qu il votera contre le gouvernement. (Applaudissements à gauche et à l'extrême gauche). M Bourgeois demande la paiole. Cette intervention produit une certaine émotion M. Bourgeois dit : « Je n'ai rien à changer à mes paroles « On ne peut pas gouverner contre la majorité du parti republi- Ct a répondu qu'or. w peut pas ^«"^^^''VïoSp-iorité du paru républicain. En 1898, U comp tait les socialistes dans la majorité rePU blicaine. » (Appl. ;\ l'extrême gauche et sur quelques bancs l.\ gauohe). M. Hibot fait des signes de dénégation M. Léon Bourgeois se lève' a nouveau 3on banc. Le silence se fait. M Bourgeois explique que le gouvernement a un programme. Il comprend dans sa majorité ceux qui pensent comme lui. M. Bourgeois poursuivant, signale que si comme chef du gouvernement il accepta les suffrages, socialistes, il mit une certaine coquetterie à dire que théoriquement il était séparé d'eux. MM Augagneur et Dalimier s'attachent pn^nitn h mnnli'nr rnip lo /«nhinot Pi'hnî np saurait tenir après les élections où les gau ches ont gagné des sièges. Les deux orateurs font un long histori ... que de la carrière politique de M. Ribot qui, disent-ils, a souvent voté contre les ré publicaina Ils Concluent en déclarani qu'eux et leurs amis voteront contre 1( gouvernement. (Vifs appl. à l'extrême-gau dîne et à gauche.) EM. Ribot a la tribune M. Ribot monte à la tribune. Le silence se fait immédiatement. Il espère que personne ne croira qu'à son âge ce soit l'ambition politique qui l'ait poussé à prendre le pouvoir. Il ajoute que, certes, il a un passé politique. Vous avez le droit, expose-t-il, de le discuter. Vous n'obtiendrez pas de moi que je le ^ renie. L'orateur rappelle son attitude passée, puis, tri.-:; applaudi au centre, il expose ' dans quelles conditions il vient d'être ap-' pelé à prendre le pouvoir. . ' lM. Ribot, d'une voix ferme, explique que ^ le cabinet est très résolu à orienter sa politique vers la gauche. l' Le Président du Conseil, qui est souvent interrompu par les socialistes, a beaucoup de mal à< se faire entendre. 'r M.< Ribot fait ensuite le tableau de notre situation financière. Il déclare qu'il faudra mettre un terme au système-financier qui ^ consiste à voter des dépenses sans étaiblir [ de recettes. M. Ri'bot ajoute nue le gouvernement dé-g posera ce soir sur le bureau de la Chambre un projet financier. Il explique las moda-u lités de cet emprunt de iKX) millions nomi-, nal et 800 millions réel. Il signale qu'il est J de la plus grandejmportance que la Cham-n Lre examine et vote rapidement ce projet pour que l'emprunt puisse être émis avant e les vacances. • Le président dit qu'il demandera au Sénat d'incorporer dans le budget de 1014 le projet d'impôt sur le revenu. J Les 'socialistes unifiés interrompant à de „ nombreuses reprises, M. Deschanel, aux applaudissements d'un grand nombre de députés, demande le silence en déclarant que c'est un homme' qui mérite le respect que celui qui parle en ce moment, t M. Ribot poursuit l'exposé du programme du gouvernement et signale son désir d'activer le vote du budget de 1915. L'orateur parle maintenant d'une voix basse. 11 s'explique sur la loi de S ans et déclare qu'elle sera loyalement appliquée. M. Ribot signale eue le gouvernement présentera des projets pour l'éducation physique de la jeunesse et. pour l'instruction des réserves. D'une votx (toujours basse, iM. Ribot, ' après avoir parlé de la politique extérieure 5 et avoir rendu hommage à l'alliance avec : la Russie et l'entente avec If Angleterre, s'occupe des attaques dont il a été l'objet, notamment sur la question de la majorité * répuLlicaine. Il explique à son tour à M. [ Jaurès qu'il ne saurait comprendre dans 5 la majorité républicaine un parti ejui se re- luse à voter le budget. ; En terminant, le président du Conseil affirme- su volonté de gouverner a\ec une ; majjorifcé :de gauche. (Vils applaudissements au centre et sur ai vers bancs à gau-dtne.)M. Sernbat. critique longuement le cabinet, Il rappelle que M. Ribot a combattu les lois laïques. Il ajoute que les socialistes ne demandent pas qu'on abolisse d'un trait de plume les 3 ans, mais ils demandent qu'on étudie la mise en vigueur prochaine des moyens permettant le plus rapidement possible le retour à la loi de 2 ans. M. Sembat termine en déclarant que ses amis voteront contre le gouvernement. Après quelques mots de M. Denis-Cochin, la clôture est prononcée. Le gouvernement déclare poser la question de confiance contre la priorité en faveur de l'ordre du jour Dalimier. Le bruit est très grand. Le cabinet est mis en minorité M. Deschanel fait connaître le résultat du pointage sur la priorité demandée en faveur de l'ordre du jour Dalimier, priorité repoussée par le gouvernement. Votants : T62 ; majorité absolue, 285. Pour la priorité, 306 contre 262. La gauche se lève et applaudit avec vigueur.Los ministres se lèvent et derrière M. Ribot, quittent le banc du (gouvernement. Le reste de la Chamfbre se lève et applaudit également. En passant devant les socialistes et les radicaux, unifiés, M. Ribot, suivi de ses ministres, salue. Les ordres du jour Voici le texte de l'ordre du j.our Dali-micr-Puech : « La Chambre, respectueuse de la volonté exprimée réaniment par le suffrage universel, résolue a ne donner sa confiance qu'à un gouvernement capable de réaliser l'union des forces de gauche et repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour. » Un autre ordre du jour de MM. Cam-brouze et Berger était ainsi conçu : « La Chambre .résolue à maintenir la loi de 3 ans, tant que les circonstances extérieures n'auront pas changé, à poursuivre la politique de justice fiscale et sociale, et de défense laïque .approuvant les déclarations du gouvernement, passe à l'ordre du jour. » La Chambre décide, à mains levées, de renvoyer la séance à mardi. La séance est levée à 6 h. 50. Après la séance En quittant la salle, des séances, les ministres se sont rendus dans le bureau qui leur est réservé là la Chambre et ont aussitôt- délibéré; Entretemps, une agitation indescriptible régnait dans les couloirs de la "Chambre. Les adversaires du cabinet ne cachaient pas leur joie d'avoir réussi si rapidement à déboulonner le ministère Ribot. On a l'impression que M. Vivian! sera appelé -à former le nouveau cabinet et qu'il y réussira rapidement. A l'Elysée Anrès avoir dél'béré pendant un quart d'hpure, les Ministres ?e sont rendus à l'Elysée i ù ils ont remis leur démision collective entre les mains du Président de la ; République. M. Po^hcaré a prié les ministres démissionnaire* d'assurer l'expédition des affai- j res courantes jusqu'à la formation du nouveau çfivinet. Il a grêlé en Bourgogne! Charolles, lli — Le thermomètre a marqué, la nuit dernière, 5 degrés au-dessous de zéro. Le froid très vif qui sévit -sur toute notre région, a gelé les récoltes, dans la plupart des communes du Charollais, causant des pertes irréparables. La consternation est générale chez les agriculteurs. ' Une autc dans un précipice (, Cinq morts v Toulouse, 12. — Une automobile occupée par cinq personnes est tomiyée dans un précipice ce matin, par suite de la rupture d'un pont près de Saverdun (À-riège). Les 5 personnes ont été tuées. HOLLANDE 1 Terrible éboulcment 1 Dortmund, 12. — Au cours cie l'enlève-" ment de matériaux aux fonderies d'Apler-' beck, un ébôulemeint s'est produit ensevelissant plusieurs ouvriers. ) A midi, 4 cadavres et 1 blessé très grièvement avaient été dégagés. On ignore en-■ core si d'autres -ouvriers sont sous los dé-; combres. ALLEMAGNE l/omigration des capitaux Berlin, il. — Au sujet de l'émigration des capitaux allemands à l'étranger, émigration provoquée par l'impôt sur la fortune crée en li>13 pour couvrir les frais de la dernière loi militaire, tous les journaux allemands reproduisent aujourd'hui la note que voici : — Une des commissions de la Chambre des seigneurs de Prusse a établi que, d'après des informations dignes de foi, un grand nombre de gros industriels allemands ont placé une partie de leur fortune dans des sociétés par actions étrangères, principalement. suisses, pour payer de la sorte moins d'impôts en Allemagne. Une importante maison de la province Rhénane aurait créé dans ce but, en Suisse, avec un capital de 18.Ï50.CXX) francs, une banque pour l'administration des fortunes. L'Etat aurait subi de la sorte un préjudice de 625 mille francs. » Il a été déclaré en outre à la commis-sio'.: (me des associations suisses attirent, à l'aide de circulaires, l'attention des capitalistes et des .grandes maisons allemandes sur les économies qu'ils peuvent réaliser. La conséquence en aurait été Ta création, en Puisse, de fl2j> établissements de ce genre. » Le représentant du gouvernement a confirmé à la comnisïsion que de nom-Lreux contribuables placent d'importants capitaux dans des banques étrangères et surtout en finisse. Le gouvernement ne dispose d'aucun moyen pour combattre cette émigration. Il espère toutefois que grâce à une modification de la loi prussienne sur les contributions, on pourrait y intercaler une prescription permettant d'imposer autant uni"* possible! de façon durable, les sociétés allemandes aiyant leur siège à l'étranger. » ANGLETERRE L.s seti.es 1 Londres, ii. — Un s'est beaucoup occupé dos sui'fragolles militantes a la Chambre tiOo coma;unes aujourd'hui. é:. .itt(iclié rar lord K..-bert ' Cecil, conservateur, qui a proposé une ré- 1 (iuetiJûi de fiaj.t» dans le chapitre ces Ux-pciisos du ministère de l'intérieur sur, { les mofaits des .sinirageUes et la manière d'agir du gouvernement à l'égard de ces délifjquantes. .M. Àla<_ Kenna, ministre de l'intérieur, [ répond. 11 constate d'abord qu'on se trouve t en présence d'un phénomène unique dans \ l'histoire de l'Angleterre. Pour lui. la loi b « ciu cftat et de la souris », en vertu de la- t quelle les prisonnières malades sont remi- ( ses en Liberté provisoire, a donné de bons | résultats, puisque depuis son application, au début de l'année dernière, le nombre des crimes et délits punis d'emprisonnement a (. diminué sensiblement et de laçon continue. Toutefois, le ministre reconnaît que si les crimes et délits sont moins nombreux, ils sont devenus beaucoup, plus graves. Et le ministre examine ensuite les mesures préconisées pour venir à bout des suffragettes militantes. En terminant, M. Mac Kenna déclare que le gouvernement a lieu de penser qu'il pourra rendre les souscripteurs à la caisse f des militantes individuellement responsa- £ blc-s au civil et au criminel des dommages c . causés aux personnes et aux propriétés. r (Applaudissemontis vil,'s et prolongés sur ^ tous les bancs de la Chambre). 1 Nouveaux exploits f Londres, 12. — Deux suffragettes ont c tenté cette nuit d'incendier une église paroissiale du Xlle siècle à Chipstead (Sur- i; roy). Une porte a été détruite. On a re- j trouvé dans le cimetière des manifestes c suffi agistes. 1 ITALIE ■ Les incidents de Naples ( Rcme, 11. — Ce matin, l'effervescence des ^ esprits à Naples était encore telle, que lors- \ que les employés des tramways se présenté- j rem pour prendre le service, la direction, <_ pour éviter des incidents, jugea prudent l de ne pas encore remettre les voitures en r, circulation. Les ouvriers des chantiers Armstrong ont f repris le travail. La principale cause d'agitation à Naples était le service défectueux des chemins de fer locaux qui, à maintes reprises, a pro- i voqué des incidents. Ce matin encore, un millier de manifestants arrêtèrent et firent revenir en gare le train de Reggio-de-Cala- 3 bre '•! A l'occasion des funérailles du manifes-tant tué hier, le préfet avait eu la pruden- j. ce d'interdire tout déploiement de forces. 1 Une affluence considérable suivit le corbillard. Laie quinzaine de bannières figu- G rèrent dans le cortège, voilées de crêpe.Le [ député I.abriola et un de ses collègues so- 1 cialistes prirent la parole, ainsi que le se- i crétaire de la ch-imbre du travail. Bref, il n'y eut pas à déplorer le moindre incident jusqu'au retour du cimetière. A ce c moment, la cavalerie dut charger pour em- s pêcher un meeting sur une place publique. $ lrn homme tomba. Transporté à l'hôpital, t il fut déclaré terrassé par une embolie,mais i il est peu probable que cette version soit ac- i téo par les agitateurs. Dans la soirée cependant, le calme fut complètement rétabli. Les trains circulent et lès services fonctionnait normalement. D'aorès une autre- dépêche, les troubles auraient été occasionnés par un groupe d'in- c diyfdus qui, depuis longtemps, accomplis- •• sait des acres de vandalisme et lançait des [ pierres contre les troupes, et qui s'est trou- i vé vis-ft-vis d'un pc-loton de Bersa-glieris. ; Des fenêtres d'une maison on a tiré contre t la troupe , -ui a répondu coup pour coup. Deux manifestants ont été tués. Le calme i a été rétabli. Les organisations ouvrières, i qui ont proclamé la cessation de la grève, 1 sont étrangères à ces incidents. Les troupes, j après 18 heures de service, sont rentrées dans les casernes accompagnées par de vi- c ves acclamations de la foule. f ' Dans Ses autres villes t Rome, 11. — Les dépêches de Milan, Gênes et Turin annoncent que ces villes ont repris leur aspect normal. La tranquillité est complète. ^ A Livourne, les ouvriers ont repris le ^ travail presque partout. La nuit dernière, on avait tiré sur un train, on avait éteint les signaux et placé une pierre sur la voie pour faire dérailler la locomotive. C'est évidemment là l'œuvre d'ouvriers furieux de voir avorter le mouvement gréviste des chemins de fer. D'une façon générale, le calme tend à reprendre partout. Ce soir, il y eut quelques incidents au centre de Rome, provoqués par des manifestants socialistes, mais aucun trouble grave ne s'est produit. Les nouvelles officielles reçues de Bologne assurent que le càlme règne dans la ville de Ravènne. Cependant, les voies «ferrées et les lignés télégraphiques et téléphoniques ont été coupées dans les campagnes par des groupes de grévistes. La troupe a été envoyée pour les disperser. ESPAGNE La tiorniero manœuvre des mauristes On mande de Madrid au Temps : Après ies divisions qui se sont produites dans les différents partis politiques espagnols depuis la dernière crise ministérielle, les hommes poliUques les plus marquants sem-lent n'avoir qu'uno préoccupation, cel- : le de justifier leur attitude. Hier, M. l.a Cierva, l'ancien ministre de l'intérieur de M. Maura, qui n'a pas perdu l'espoir de revenir au pouvoir en dépit de la haine qu'ont pour lui les radicaux et du pe i de sympathie dont il jouit auprès des libéraux et des ministériels eux-mêmes, a essayé de prouver que le veto prononcé contre lui n'a pas sa raison d'être. Il a rappelé les réformes qu'on lui doit et s'est déclaré disposé, abandonnant de ce fait M. islaura, dont la séparation d'avec le cabinet Dato est irrévocable, à appuyer le gouvernement. pourvu qu'il revienne à la politique de 1909 et s'efforce de refaire l'union aes conservateurs. Sans parler des protestations très vives venues de l'extrème-gauchè, il faut signaler que oette nouvelle tactique n'a pas eu l'approbation des ministériels. L'un d'eux faisait remarquer après la séance que l'entrée de M. La Cierva dans le parti gouverne-mentai signifierait aux yeux de la nation et de l'étranger une reprise de la politique tie ÎW# répudiée par Je pays. L'imparcial écrit : <* Aujourd'hui comme hier, demain comme aujourd'hui, nous continuerons à combattre M. La Cierva comme étant un adversaire encore plus dangereux pour la liberté de la nation que M. Maura lui-mê-me. » Les libéraux voient dans cette manœuvre un dernier effort pour ramener M. Maura : au pouvoir. Enfin cette converti un ne convainc personne. ei. i loij/ress' &t'/péraly est que le. cabinet actuel ne ferait que se compromette s'il ouvrait;les- bras à celui qui a le plus contribué à provoquer la haine populaire qui pi-se sur la politique mauriste. KévolLe de ferçats Cerbère, 12. - Hier soir, pendant la profession de 1a bête Dieu les forçats du ba-gne de Figieras, (Catalogne), se sont révoltés. Le directeur du presidio a été assassiné. Les troupes ont dû soutenir un véritable siège contre les prisonniers qui se défendaient à coups de feu. Il y a de nombreux morts et blessés. Cerbère, 12. — On annonce que onze gardiens du fort de Figeras ont été tués ou blessés par les 1300 forçats ejui se sont révoltés. Plusieurs bagnards résistent encore. I.a troupe a été appelée sur les lieux. AUTRICHE L'entrevue de Konopischt Beneschau, 12. —* L'Empereur d'Allemagne est arrivé à 9 heures ce matin à la gare de Beneschau. Il a été reçu par l'archiduc héritier du trône, sa femme et ses enfants. Les salutations ont été extrêmement cordiales. Le public a fait des ovations à i1 Empereur, puis le cortège s'est mis en route pour le château de Konopischt pendant que l'on tirait une salve de 21 coups de canon. On avait décidé de ne faire figurer ..ucun personnage officiel à la réception de l Empereur d'Allemagne à Beneschau pour accentuer le caractère familier et intime de la visite du souverain. Après les salutations, l'Empereur Guillaume a présenté à l'archiduc François-Ferdinand et à la duchesse, sa femme, les personnes de sa suite et, en particulier, le grand amiral ;e Tirpitz. Quand le souverain allemand est arrivé au château de Konopischt, son étendard £tait arboré au-dessus de la tour. L'archiduc a conduit l'Empereur dans les appartements qui lui sont réservés. A 10 heures, les hauts personnages ont fait une promenade dans la roseraie. BULGARIE Les ciéso?dre_ antiheilêniques à Sofia Sofia, 11. — Ce soir, une foule composée surtout de collégiens, a envahi un cinéma qu'elle supposait, à tort du reste, être une sorte de succursale d'un cinéma de Salo-nique qui a souscrit 20.000 francs pour la flotte grecque. Les manifestants ont démoli les portes et les fenêtres de l'établissement- et endommagé le mobilier. Ils ont été dispersés seulement après l'arrivée des pompiers et d'un i piquet de soldats. La frontière serbo-bulgare Sofia, 12. — Le .gouvernement serbe s'adresse au gouvernement bulgare pour qu'il soit noinmé une commission mixte pour s'occuper du règlement de certaines questions concernant l'ancienne frontière serbo-bulgare, ceci en conformité du traité de Bucharest. SEHBIÈ La situation miiji-t'érielle Belgrade, 11. — Le décret royal publié ce matin et qui restitue le pouvoir au car-binet démissionnaire préside par M. Pa-chitch a quelque peu surpris l'opinion pu-i.Lque, et surtout les hommes politiques appartenant aux divers groupes d'opposition.En effet, malgré les indications contraires, on persistait à croire que le roi confierait la mission de former le nouveau cabinet soit au bloc de l'opposition, soit au parti jeune-radical. On escomptait surtout une prolongation de la Crise, à cause du conflit avec les of-fiinifirs. -Mais le roi a v^ulu sauvegarder l'auto-3 ri té du pouvoir, tout en restant strictement constitutionnel. i Dans cet ordre d idées, il a accepté de conserver tous les ministres démissionnai- X GRECE Contre tes at-ocitès turques Athènes, 12. — Le gouvernement hellénique a remis à Constantinople une note très eaergique réclamant la cessation des persécutions et la réparation des dommages causes. L'opinion publique réclame du gouvernement une action energique imméuiate. Athènes, iz. — L'opinion publique s'émeut de plus en plus. Elle demande pleine satisfaction pour les exactions qu'elle reproche aux. autorites turques d'avoir commises contre les ureos de ilirace et d'Asie Mineure. On assure que les populations grecques continuent ià quitter l'Asie Mineure et viennent en Grèce dans la plus grande misère. On mande d'Athènes au Temps : La direction de la Banque d'Athènes reçoit un télégramme du Sonia annonçant que les'autorités turques ont exigé la fermeture des agences de cette banque à Soma et à Pan-derma et ont sommé les directeurs de partir.On mande de Salonique que le gouverneur général a publié l'arrêté suivant : « Tous les membres du personnel des maisons de commerce étrangères qui habitent à Salonique, doivent appartenir à la nationalité hellénique. Tous les employés étrangers qui n'opteront pas d'ici à 20 jours pour cette nationalité devront être congédiés. » Graves déclarations à la Chambre Athènes, 12. — Répondant «à une interpellation, M. Venizelos déclare, au milieu d'une émotion profonde, que la situation tendue qui existe entre la Grèce et la Turquie, remonte à longtemps déjà. Il ajoute que le gouvernement hellénique n'a pas manqué d'appeler l'attention du gouvernement turc sur le danger du mouvement anti-gtec. La' Porte a répondu à ces représenta- ; lions en attribuant ces événements à de prétendus^-actes de vengeance causés par ! les souffrances endurées par les Musulmans de Macédoine. Bien que ces allégations aient été reconnues fausses, les hostilités envers les Grecs n'en ont pas moins continué. En plus de dizaine de milliers de Grecs c:e la Thrace qui sont venus implorer la protection du gouvernement ces derniers jours. 20.030 réfugiés d'Asie Mineure sont é galement arrivé? et 30.0'X) sur cO.OOO autres attendent sur la .côte asiatique le moment de pouvoir rentrer en Grèce. I.a question qui se pose est de savoir si une telle situation peut durer et s'il est permis de la supporter plus longtemps. » Je ne veux pas; dit M. Venizelos, laisser échapper des mots irréparables, mais je croirais manquer a mon devoir le plus élémentaire, si j'évitais de déclarer à la (Jhiaml.re que la situation est grave, très grave même. Le gouvernement sait que si un terme n'est pas mis à cette situation lamentable, il se verra obligé de ne pas se contenter des lamentations sur les infortunes de ses réfugiés. (Longs applaudissements.) Je me vois obligé d'ajouter aussi, qu'en outre des exactions commises contre l'élément grec, nous avons à souffrir de la violations des droits hellénique® protégés par le droit international en ce qui concerne les sujets grecs vivant en Turquie. Nous espérons ep.ie los explications fournies ces derniers jours par le gouvernement turc arriveront à mettre un ternie à cet état de choses et p*$àmettront au gouvernement hellénique de vivre en bon accord avec l'Empire ottoman. » Les déclarations |de M. Venizelos ont produit une vive impression. ALBANIE Lee preparatirs du gouvernement centre les. rebelles Les journaux italiens signalent les prépara tifs ejue fait le gouvernement albanais pour marcher contre les rebelles. Le correspondant de la 'l'ribuna dit que ces préparatifs sont confirmés par Tur-khan pacha, lui-même ; les. troupes mir-dites, sous les ordres du piMnce BD>doda, se concentrent à Alessio, ià Valona et à Kalneti ; dans le sud de l'Albanie, on se prépare aussi à l'attaque. Le correspondant, du Ciornale dltalia a interviewé Turkhan pacha, qui a déclaré quTi espérait que les rebelles se rendront bientôt spontanément aux troupes régulières. Turkhan pacha a ajouté que la position du prince de Wied est en ce moment excellente ; la saison des fièvres approchant, Turkhan conseillera au prince de quitter Durazzo pour Scutari d'abord et ensuite pour Valona. Suivant des informations reçues à Paris de source autorisée, le gouvernement albanais a résolu d'attaquer les insurgés sur epiatre points à la fois. L'attaque aurait lieu avant la fin de la semaine et Ton estime à -Durazzo qu'elle doit réussir, une partie des insurgés ayant déjlà quitté le terrain des opérations pour reprendre les travaux êtes champs. Ajoutons que si le prince Guillaume parvenait seulement à débloquer sa capitale, l'Europe serait délivrée d'un ennuyeux souci ; mais il semible en ce moment qu'une victoire du prince passerait plutôt pour un avantage autrichien crue pour un succès de ritalie. N. jveau soulèvement dans la région de Valona Durazzo, 10. — Des désordres viennent de se produire à Fieri, dans 4a région de Vclcna. Le gouvernement ayant voulu envoyer des Albanais de Ifteri contre les rebelles, ces Albanais firent défection. Le gouvernement fit opérer plusieurs arrestations. Mais les campagnards se soulevèrent, s'emparèrent de*Fieri et délivrèrent les prisonniers. Le gouvernement voulut réprimer cette nouvelle révolte avec des volontaires de Durazzo, mais les délégués italien et russe de la commission de contrôle intervinrent auprès du mutessarif de Valona, où ils so trouvaient; pour éviter de nouvelles complications.Ces événements témoignent epie l'anar-clv.e albanaise ne fait que croître. ETATS-UNIS Un congrès de femmes condamne les modes de Paris New-York, 11. — La convention biennale de la Fédération des clubs de femmes, qui compte un million de membres, s'est ouverte hier soir à Chicajgo. Parmi les questions qui lui sont soumise se trouve celle de la réforme dès mode féminines. D'énergiques motions, approuvées pa quarante mille membres, ont été votée dans une réunion de trois mille déléguées Ces motions blâment les modes d'aujour d'Jiui qu'elles désapprouvent comme exagé rées, immodestes et dépourvues d'estheti que. Elles invitent la Fédération des fem mes à nommer dans chaciue Etat une. com mission de femmes chargées de s'entendn avec les couturières pour la création de mo dèles plus simples,* plus attrayants, plus modestes. Èn proposant l'adoption de ces motions Mrs. Robert Burdette, de Pasana (Califor nie), a déclaré que les femmes américainef étaient atteintes de « fofie vestimentaire », A l'aide de statistiques, elle a démontré qu'4 New-York les maris étaient forcés de dépenser le tiers de leur revenu pour la garde-robe de leur femme, et elle a ajouté : — Ces m )des importées de France' sont créées pour le demi-monde parisien, parce que les femmes honnêtes ne dépenseraient pas assez au gré des couturiers et couturières.Les droits de péage du canal de Panama Washington ,11. — A moins qu'il ne se produise un événement absolument inattendu, le cabotage américain ne jouira d'aucun traitement préférentiel epiand le canal de Panama sera ouvert à la circulation commerciale. Le scrutin sur le projet tendant à l'abrogation de la loi exemptant le cabotage américain du payement des elroits de passage a commencé hier soir au Sénat. Le "vot3 sur le premier amendement a montré qu'il y avait une bonne majorité en faveur du projet d'abrogation. La conférence de Niagara-Faiïs Niajgara-Falls, ill. — Les médiateurs sud-américains ont reçu la réponse du général Carranza à la proposition qu'ils lui avaient faite de prendre part à la conférence de médiation pourvu qu'il signât un armistice. Le général Carranza a répondu aux négociateurs qu'il enverra des représentariîs à Niagara Falls, mais il annonce qu'il continuera cependant à combattre vigoureusement les fédéraux. Les médiateurs ont décidé de traiter cette réponse comme un refus final et de publier la correspondance échangée. Ils ont, estimé qu'il leur était impossible d'admettre les constitutionnalistes là la conférence à des conditions différentes de celles souscrites par les Etats-Unis et le gouvernement fédéral mexicain. JAPON Le seandaie naval Tokio, 11. — Le procès fait aux civils impliqués dans le scandale naval a commencé aujourd'hui. Au cours de l'interrogatoire de M. Herr-mann, le directeur do. l'agence à Tokio de la maison Siemens-Schuckert, on a lu une lettre de l'accusé, adressée ià la banque ger-muno-s.-siatique de. Yokohama, l'autorisant à payer à M. Poolèy, un autre accusé, une somme de 625.000 francs. M. Herrmann a également admis avoir versé 125.0.X) francs à la banque de Hong-Kong et de Changhaï quand M. Pooley lui eut remis certains documents. «tnUM ■ <il mm Londres, 12. — Voici le classement pour cette semaine des nations qui prennent part aux épreuves du concours hippique international : 1. Belgique ; 2. France ; 3. Angleterre ; 4. Norvège. * Londres, 12. — Un télégramme d'Halifax (Nouvelle Ecosse) annonce que l'on est sans nouvelles du vapeur Montmayny appartenant au gouvernement canadien.On craint que ce bâtiment ne se soit perdu corps et biens. L'équipage comprenait 24 hommes. Les stations canadiennes de télégraphie sans fil essayent d'obtenir des informations.•¥: Berlin, 12. — Les journaux annoncent qu'a Graudenz, un tonneau d'essence a fait explosion dans un hangar de la section dfaviatibn militaiire. Un sous-officier et deux soldats ont été tués. 5 sont grièvement blessés. ■X" Belgrade, 12. — Le Journal Officiel publie une loi sur la convention conclue entre la Serbie et la Roumanie concernant la construction d'un pont de chemin de fer sur le Danube, entre Erzabalamka et Tuga-riossi.La représentation diplomatique de Serbie li Durazzo est transformée en légation. M. Pantegrazilovitch, qui jusqu'ici représentait la Serbie, est nommé chargé d'affaires.On discutera en deuxième lecture, à la séance de demain de la Skoupchtina, les projets urgents relatifs à l'armée: •X* Athènes, 12. — Le gouvernement, après entente avec la Banque Nationale et le conseil de la Bourse, a ordonné la fermeture de la Bourse d'athènes aussi longtemps que la situation sera incertaine. Constantinople, 12. — lD'après un bruit provenant de la meilleure source diplomatique grecque, le ministre de Grèce aurait déclaré de vive voix, avant-hier et hier, au grand-vizir, que si les irréguliers turcs, ejui cernent Aivali pénétraient dans la ville et ejue si de regrettables incidents se produisaient, les relations entre la Grèce et la Turquie prendraient un caractère dangereux et critique. Pas assez flamingant Il paraît que- si le gouvernement a perdu ! des voix aux élections, ce n'est pas seulement là cause de la loi militaire et de ia loi scolaire. 1 C'est, nous vous. le donnons entre mille, parce qu'il n'est pas assez flamingant. ' "C'est le journal de Bruxelles qui l'imprime, sous forme d'interview avec un notaire clérical dés Flandres. Voici le morceau : — Puisque nous touchions à la question flamande, restons-y. Vous disiez tantôt que cette question est une des causes du recul i des voix catholiques. Comment cela ? . — Je dois vous dire que cette cause a [ agi, selon moi, moins que les deux autres. Cependant il faut en tenir compte. Dans les régions flamandes, le flamingantisme exalte Ies. esPrits, surtout parmi les intellectuels ;■ étudiants, médecins, avocats, iff?? clergé tout cela est flamingant à ou-tianee ; qU1 est « modéré „ est suspect. iJans un arrondissement, contigu au mien. vm! "Pl'frt'ent à une province qui n'a PincZ Â amiee' "" Parte de « ba- ;°IÎ5 " H? députe catholique déjà ancien parce qu il 11 est pas assez intransigeant dans la question flamande ! Si les choses ne: parviennent pas à s'arranger en la-île, il y aura probablement une scission aux élections de 1916, et ce sera un siège de perdu pour nous... Je suis sûr que pas mal de flamingants catholiques auront voté Diane par mécontentement à l'égard du kou vernement et de la droite. " — Pourquoi donc en sont-ils mécontents t Qu est-ce qu'il leur faut ? — L'université flamande... Aussi est-ce une question qui, selon moi, doit être réglée d'ici deux ans ; elle ne peut pas continuer à peser sur notre parti ; mi'on la résolve comme on veut, mais il faut qu'on en débarrasse le terrain. En Belgique Boni et déficit 1 orwfi aV°nS fonc eu' e" 19I°- au service > V" î?om ,de fanes. Mais • de lîn «w m?aire' S deiJel«es ayant été M n francs et les ressources do ' ,1,'iuà^ fa1}01*, Ja Belgique s'est donc en-j dettéede plus de 120 millions. ol)tenu Dieu sait comme, ne 1 Ana^fère. PaS n°tr0 ,nste , Dans deux mois, M. Van de Vyvere tic-vra song-er ia <c cuisiner » les budgets Tl sp rendra compte alors des <( beautés »'de la situation Et il sera condamné-à avoir recours soit a de nouveaux impôts soitià eruel-que emprunt désastreux /dus désastreux r^v- ^llG ,ce'u' d® Londres. cJ?i-Kimteret tlu il d.cvl';L payer augmentera sensiblement, nos dépenses. Comment éerui-iubrer cet accroissement au lendemain de i de la loi scoIail'e qui exigera tant de millions. L'impôt au Congo Le projet.de décret prévoyant la fixation de 1 impôt indigène au Congo, â 25 francs au lieu de 12, est l'objet de multiples tri-tiques sans que la politique s'en mêle le moins du monde. Les journaux cléricaux, comme les jour-naux de 1 opposition, sont d'accord pour en montiei actuellement les danger^ Dès lors, comment se procurer des ressources ? Le budget du Congo est en déficit ce Vingt, millions ? Comment le combler l administration coloniale ne pourrait-elle étudier les mesures capables de géné-i ahser 1 impôt.. Des milliers et des milliers e,e nègres lui échappent. Il faut des sanctions, mais leur choix réclame une extrême ipruden.ee. Le noir qui ne contribuera pas, par l'apport de la. taxe, à la foi-mation des ressources mwiçîetai»,©^,- dcro.---fc-îi tenu de coopérer par son travail, notamment par la Construction cie routes, au développement de la colonie et à son outillage économique v Au premier abord, cela semble juste • mais en y réfléchissant, l'on redoute que ce travail ne soit comparé i.ï l'ancien travail force. Comment contraindre les noirs à construire des routes sans rémunération. Ils se révolteront et cela donnera lieu d des scènes fatalement inhumaines. Pour contraindre les indigènes à payer le petit impôt de douze francs, on trouvera certainement d'autres sanctions Quant à l'augmenter ce serait le meilleur moyen d'inciter les noirs de la Rhodésie qui rendent tant de services au Katanga, à ne plus franchir la frontière. Ce qii'il faut éviter à tout prix. rvïcrt du dernier officier de la marine belge .Hier est mort à Bruxelles M. Auguste Tack, ancier officier de la marine royale belge, supprimée en 1848, et dont il était le dernier survivant. Au nombre d'une quinzaine, tous ces officiers entrèrent alors, les uns dans l'artillerie de terre, telle le général Bouyet, les autres dans l'industrie, tel le baron Sa-doine, directeur général de Cockerill ; d'autres encore, au nombre de sept, prirent du service dans la marine de guerre de la Confédération germanique, mais sans perdre leur qualité de Belge. Lorsque, en 1853, les étrangers ne furent plus admis dans la marine allemande, les sept Belges furent pensionnés avec le grade de lieutenant de vaisseau. M. AU g. Tack entra alors dans la marine marchande et ce fut lui qui commanda le premier vapeur construit en Belgique faisant le service entre Anvers et New-York. Par la suite, M. Aug. Tack devint industriel, et ce fut lui encore qui introduisit en Europe le système de conservation des traverses de chemin de fer par le créoso-tage.11 était le fils de M. Charles Tack, qui fit plusieurs campagnes sous Napoléon (il fut blessé à Bantzen et à Saragosse) et, en 1830, la campagne contre les Hollandais où il organisa le régiment eies dragons de la Meuse. M. Aug. Tack avait près de 93 ans. Nos Chemins de fer Les nouvelles lignes vers Liège it Une des causes importantes du désarroi qui a régné sur les chemins de fer de i- l'Etat, c'est l'encombrement des lignes et it des gares de la province de Liège, s C'est, en effet, dans les environs de Lié-s ge que convergent : 1° ies lignes venant de s l'Allemagne, par Verviers et Cliènée ; 2° les i- ligne.-? du Luxembourg, par Trois-Ponts et e Pcpinster d'une part, et par a ligne de l'Ourthe, d'autre part ; 3° les lignes du Nord-Belge aboutissant à Liège par Kin-« kempois, d'une part et par Tilleur et Val-Benoît, d'autre part ; 4° les lignes des Plateaux de Hervé; à une seule voie, par Chiènée et Angieur ; 5° les lignes du réseau liégeois-limtoourgeois, par Iierstal et Vivcgnis ; 0° la ligne Liége-AIaestricht ; 7° la. grande ligne de Liège vers Bruxelles, a Amers et la Hollande. Tout engorgement qui se produit sur ce réseau si compliqué, se répercute sur tout le railway. Le moindre accident rend inac-cessible la gare de Liège, où passent jour-•e nellement plus de 750 trains. L'administration des chemins de fer a conçu le vaste plan de réorganisation des n lignes et gares des environs de Liège que voici, et qui va être immédiatement entre-11 pris : a PREMIERE ETAPE s. Tronçon de Liège au Val-Benoît îs Ces travaux sont subordonnés à la réa-te lisation du plan d'aménagement approuvé

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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