Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 12 Janvrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7w6736n018/
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Lundi 12 Janvier 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Lundi 12 Janvier 1914 Franco en Belgique Un an : 15 ï » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 ïr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr» » Union postale » 32 îr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION rfl ÉPHflNP SR« JOURNAL DE LIEGE Annonces. . s la Signe, 20 cent. Réclames, t . . . ! ® cent. Faits divers. . . . » "t franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i* petite ugs# 30 cent Émissions. „ » ». » 1 frane RÉDACTION TÉLÉPHONE m fEUILLE wunoot LITTERAIRE ET COHKRCUU. - FOBBÉE EH 17(4 mm FT 4nMIMSTRATION ! BOULEVARD DE LA SA! VEMKRE, 28 'ÉTRANGER La Semaine poilliqae Le erâchss d'Orient L'Europe trouve aujourd'hui le, récom-pense de sa politique hésitante d avant la guerre des Balkans. Pour n'avoir pas voulu jouer franc jeu, les puissances s aperçoivent mû) les cartes sont mal réparties et que les affaires se présentent sous une très mauvaise lumière. Est-il rien de plus extraordinaire que cf qui se passe en Albanie où plusieurs goii vernements provisoires agissent à la fois Lo Prince de Wied, futiii* souverain, at tend t'oiiours avant dcJ se mettre en route que -ics propositions soient agréées pp.ar le: puissances. Celles-ci ont mis très peu d'em piresement à le satisfaire. Il y a eu di temps perdu. Cela permet l'éclosion du) nouveau candidat et l'on voit apiparaitr Izzet pacha, ancien ministre de la guerr à Constantinople. Izaot Pacha, lissad Pocha, Ismaïl Khe mal, Issa-Bolatinatz, .voilà autant de per sonnages dont la présence en A.'Jbanie n ©aurait être une garantie d'ordre et d calrne. La rentrée en scène albanaise du goi vernement turc est" 'plutôt inquiétante. 1 semble à Constantinople que le succès de 1 reprise d'Amirinople et de la Thrace peu être réitéré. C'est une illusion, car l'Italie < l'Autriche ont maintenant tout à dire et n laisseront agir Izzet Pacha que (pour autai crue ses actes favorisent la politique au« t'ro-italienne Celle-ci pousse à une aévio /i./.r;.'ioue du gouvernement albanais coi tri: jW populations épi rote s qui prou tel discussions internationales pour s'o. ganiser et se préparer à la résistance. 0 estime qu'il y a déjà 60.000 hommes bie armés, instruits, et approvisionnés^ atooi dominent en munitions. Ils ont de l'argei et dés vivres fournis ipar des compatriot» émigrés dans le Levant et en Amérique. I puis, il n'v a que la frontière grecque franchir pour trouver des officiers et d-volontaires tout disposés à venir , assista Jours frères opprimés. . Avec des difficultés pour le choix du prince, pour le choix d'une capitale, poi lie choLx d'une religion d'Etat, pour cer du meilleur ami italien ou autrichien, f oi l'organisation d'une gendarmerie, poi j'apaisemcJnt des ambitions des Oeys, po s&ûmission des Epirotes, on voit q: lofe débuts de l'Albanie sont très difficile La diplomatie européenne peut être flère son travail. Les Balkans sont aujourd h plu?, dangereux que jamais, et si une ( plosion se produit, elle aura des ooni quences auprès desquelles les mas- acres jçS désastres des dernières campagnes , s r,->n f. que choses anodines. •X- 'II reste encore bien des questions trancher, parmi lesquelles ïa discussi austro-serbe à'propos des rhemins de : orientaux ;. la contestation, de frontière b garo-sei-be, qui sera examinée ip(ar un ; bitre russe. Jîlnfin, l'irrédentisme des Roumains Transe jvapie paraît être mis à l'ordre jour dos questions à examiner sérieû ment par les Hongrois, CepM-ci vont « voir faire de- concessions et accorder semblant d'autonomie aux «Roumains de monarchie. Lo Pesthi Hixlnp parle dê'jà d'un prêt du traité serbo-roumain signé en juin, 1! qui reconnaît mit à la Roumanie une z< d'influencer sur la région de Transylva où les Roumains sont, en majorité. Pour l'instant, l'importance de ces qi ijons est amoindrie par l'attitude de Turquie dans la solution du problème Les désirs du gouvernement ottoman s nés de la décision de la Triplice gui v résoudre séparément les affaires d'Alia Ict des iles. II y a là un échec pour Triple Entente dont l'Angleterre était I teiparole. Les Turcs y ont vu l'occa* d'accentuer la rivalité des deux groupe, d'pn profiter pour agir. ...... '> Constantinople, le Comité Union Progrès tout puissant. Les décisi de la Sublime sont marquées de empreinte. Systématiquement Ses Jeu Turcs poussent à la guerre contre la Gr Ils cherchent à augmenter le_ prestige leur a valu la reprise d'Andrinople. Chaxaipa des décisions prises «à Cons (toupie"' est uwi£ véritable mànafestation liquo.usô dissimulas ^es assura-paeiïkjues,>La.lgré les démarches de ta Husrae mission allemande volt confirmer SQS voira et se Ri j Un (Ir^idMGught brésilien, « f po; IV) », ust acheté pour la flotte tu' et la prisse jjtjotfltifle se réjouit aejjo Tmxjûle reprendïp la sijrpMfflatie navuK laApràT avoir accepté fie se B*Ç»W la décision que devait j-endre les pu-| ces soir les iles 'détenues » u- la l«n 1 c Turcs déclarent aujourd'hui a» #» dent rentrer en (possession, de leneuos, l, Lernnos, Saino.thro.ee Gnio et . m- >«1 premières leur «iview de droit, .ij'ijifUspensal>lefl à la tcction des Dardanftjl'és, G'g=î ttpe chos quise du uoiLsentemeni U7ranifli^ sauces Pour ce qui regarde Chio et Mytilèr I Turquie les réclame en objectant q'u WiiVpnt devenir des foyers de contrer d"arnifi< rjjii seraient importées en Asi neure. Elle iaii eî-dre qu elle le prendra même au. -iin* mou» • C'est alors qu'Izzet Paciîiti, minisii la guerre, offre sa démission et est placé par Enver bey, qui devient du général et pacha. 0,1 fia aurait nier là Stamboul que ^nindUofï fil^imule des projets queux. Seulement les premières 8«wwu>i>^ par Enver pacha dans son projet de ganisation de l'année auront pour ef lui valoir do nombreux ennemis. Ei seule fois, il renvoie- prés de trois officiers aufpéricûrs, dont Ja pUviarl admirateurs de Nifflam i (j.'wp avoir, accepté la pa Tchataidja. Enver pacha, a piuBleura uiros fie : Jl à fait décréter la Constitution' : ?'v?î)u pour accompagner Mahmoud fret dans sa marche de,Salon: Con->tantuj/;,Ia ; il a participé à la c tion du siiît-ui Abdul Hamid ; il s'est contre, les Italiens en Tripftlitainé reprife Andrinopîe après avoir assisté emis dâsti.î, « pris part. » à l'assassi ■ Ki/.am pacha. Jusqu'alors, il avait c C'est de sa part un nouvel acte de coura-ge dont il est coutumier, sinon de témérité. En ce moment, il fallait à la Turquie, pouir la réorganiser, la fortifier ot panser ses blessures, des hommes calmes, _ clairvoyants et méthodiques, et non des jeunes gens enorgueillis -par des victoires faciles. On s'est immédiatement rendu compte en Europe du danger nouveau. Déjà, {pour modérer la Tivnqiuie et la faire réfléchir, on annonce crue les puissances sont d'accord pour consea^ver Chio et Mytiilène là la Grèce. L .Autriche et l'Allemagne s'aperçoivent qu'elles ont fait jusqu'ici le jeu de l'Italie et qu'elles s'aliénaient les sympathies du peu pilé grec, le seiul non slave des Lalkan:;, et le meilleur commerçant de tout l'Orient. Dans les capitales germaniques, Vienne et -Berlin, on remarque oue les Jeunes-Turcs : savent, là iVcocasion, écouter les cor^-'ils venant d'autres sources. L'expéditi n d'Iz-zet pacha est nie tentative de placer un mu.Miilima,n sur le trône d'Albanie ; c'est la i rérvéLatioin qife les Tu.rcs n'abandonnent pas i le 'projet de reprendre niodi dans les Raî-■ kans. 11 y a là une yéritaWe manifestation l contre le urince de Wied. et l'on se demande 1 darn-, que-Ile capitale cette idée a. pu naître. ; Enfin, pour terminer, constatons que les î pourparlers engagés entre fiônstantinopiîe, Berlin et Saint-Pétersboura au sujet des - î-éfcrmes en Arménie, sont b in d'alxjut'r. - Chaque jour les Turcs ' arrivent avec d( 2 nouvelles propositions, sous prétexte de 2 trouver une formule qui ne blesse pas l'a-inour-propre ottoman, tout en étapissant ur contrôle effecti-f. 1 Ne .erait-il pas plus iuste de dire qiu< x les Jeunes-Turcs craignent les reproches d< t leurs ennemis, pour les concessions qu'il: t auronit dû taire. e L'organisation d'un contrôle européen se t ra plus tard un prétexte là crit.iauer la. po litique du -comité comme la gendarmerie ^ européenne a servi anciennement aux Jeu nes-Turcs pour attaquer le régime Hami t dien. A Saverne n Après le jugement du lieutenant Forst i- ner et les incartades du préfet de polic< tt von Jagow, nous avons eu la comparutioi s devant leui's juges, du colonel von Reutte: ;t et du lieutenant Schadt. à Les dépositions n'ont rien modifié à c s qu'il avait éié donné d'apprendre au cour sr des polémiques soulevées par les incident de Saverne. D'un côté, il y avait l'élémen n militaire assisté des témoignages obli ir géants de quelques immigrés. De l'autre l ,ii population alsacienne et les magistrats in ir carcérés au cours d'une crise de folie d ir cruelques officiers. ir Avec beaucoup d'indulgence, le ministèr 10 public demande sept jours de prison pou s. le colonel et trois jours pour Je lieutenan le Quel qu'eut été le verdict, on aurait p ui considérer l'incident comme terminé, mèm x- après la consultation -juridique et gratuit ié- du - préfet von Jagow sur le cas Forstnei et Malheureusement, on est allé recherche ne des télégrammes que le kronprinz auïa adressés au général von Deiniling et au ci lonel von Reutter, télégrammes dans le à quels il approuvait l'attitude de ces ofl •n ciers et semblait môme les encourager, ér Aucun démenti n'ayant été fourni, c il- croit pouvoir accorder foi à l'exactitude d< ir- télégranimes. Bien plus, d'après les de niers conmiuniqùés, le kronprinz semt de vouloir se juètiîier en déclarant que si àu paroles n'ont aucun caractère politique, se- faut en conclure qu'il s'agit là d'une e le- plication forcée et que les dépêches ont ré< un lemont été envoyées. la Les Allemands regretteront l'intei*ve tion do leur futur souverain dans une c ■>n- faire comme celle des incidents d'Alsac 13, Lorraine. Les pangermanistes et les mi >ne taires considèrent trop cette province coi nie me une espèce'de colonie, de Maroc où peuvent se livrer à de graves excès. Ils es- devraient pas oublier pourtant que la pl la grande majorité de la confédération ne pi ies tage pas leur manière de voir, et findigl tion générale provoquée par les abus ■ ont pouvoir militaire aurait dû depuis ti eut longtemps ouvrir les yeux aux partisa nie de la manière brutale. 11 y a quelque chc la de changé dans la mentalité du peuple or- îemand Ses dirigeants pourraient bi ion s'en apercevoir un jour, à leurs dépens. ; et Au reste, on roma'wp.ie qu'il y a inconi] tibilité entre l'attitude du kaiser oi celle' et kronprinz. Alors que l'Empereur deyii ons en quelque sorte 'e gardien du pouvoir son vil, son fils, mal conseillé par un entour; ;es- réactionnaire et aventureux, semble v ;>re. Joir approuver les excès commis à Savei que par aès Qffiçiers prussiens exaltés. Son fluence devient "ijuisiple à la paix ir tan- rieiire. 1/Cil- La Gazette (le Francfort rappelle < ices c'est au moins la cinquième incartade prince héritier. Il débute en attaquant , la socialistes dans son discours de Cels ; 1 do,u- -pifesfe au Reichstag en applaudissant Qj/Vtcur HelJiqjJeux critiquant l'accord fr î-Ja- co-ailemand de i^lî. L'^n dernier, 1} fait que. terdire à Breslau la représencatKHi u' la drame de Gerhard Hauptmann et la. > sur publier une protestation contre le règlem de la question de Brunswiçkj Enfin il y '4 turc son année par ses télégrammes au ^lU- lonel von Reutter. , les Cette" irréflexion, commence à îndispc ^ten- izi nb'n'ulqtion' âflemai?de don). l|J°sti lm- contre les castes militaires et aristopi ques augmente tous les jours. liront Les milieux compétents regrettent la 1 Pro" duite du kronprinz et la Gazette de C c ac- gr(, constate qu' « elle dénote une certs Pl!^- faiblesse de conception de ce que doit î'Eta.t e't un insuffisant souci du tien ,e-,,^a bhc. . eues Bref, on remarque que le prince lier ■ande travaille. Il travaille trop et très nia 3 Mi- c<esj )e cas ou jamais de dire, que ce i s re" pas au bénéfice du Roi de Prusse. A. M. '.e rem- coup FEANCB cette L'affaire Caîîlaux belli- Reproduisant le démenti de M- Cail le Figaro ajoute : , ... Dpses „ î\T0l,.s avons demandé à M. Caill réur- iiiinisti«.- du- fipi'.nces de renouveler tet de y alJaire Prieu lé dément' qu'il nous i 1 une donné avant-hier, lorsqu'il pouvait c cents qU'ii s'agissait d'une affaire Priou. s01lt " M. Caiiiaux a communiqué aûssitc acha, y Agence Havas une note qui répond pl .ix de JJK Î1t à notre demande. Nous demandons vingt-quatre heurt ;loire. patience à M. Caillaux, et nous espé 'i, L~/ in/i'è; îg repos hebdomadaire du dima x lui prouver lundi que sa mémoire est e •q»e ? faut » [éposi- l,n ' . . 1 „;{u L'abbe Lomit-e menace . jj a tfexcommurûcà d'au- Paris, 11. — Une dépêche d'Hazeb àat d!e au Petit Parisien annonce qu'un envo es ad- ]'év:V[ue de Lille a informé l'a.bJ-é L r,„n In d'ftxnommunifiiHmi 'ui ALLEMAGNE Après le jugement de Strasbourg Stra^Oourg, 11. — Il n'est pas douteno que les acquittements d'aujourd'hui auron une vive répercussion dans le pays, e l'émoi qu'ils auront suscité aura ceriame ment son contré-coup, au Parlement d'Al sace-Lorraine quand seront discutées le: interpell'aiions relatives aux incidents di Saverne. Il faut noter que l'arrêt d'acquittemen du colonel von Reutter implique un désa veu ci es autorités administratives. Il es dit, en effet, que le sous-pre-ïet n'a pa pris toutes les mesures nécessitées par le circonstances et'que les autorités militaire ont dû intervenir /pour protéger l'ordri public. Le Parlement arrivera, lui aussi, mard prochain, avec un blâme du gouvornero.cn pour n'avoir pas su sauvegarder la dignit de la population- outragée par le lieu te nant von Forstncr et pour n'avoir pas pri les mesures dominées à empêcher l'empris des autorités militaires sur les attribution du pouvoir civil. Il n'est t us sans intérêt de rappeler qu vdngt des citoyens de Saverne ont inteut :iu colonel von Reutter une action civil pour incarcération inégale, violation d domicile et coups et blessures. Leur aotiô se trouvera sans base, par suite de l'a< quîttèment d'aujourd'hui. Le chef de jm tice militaire pourrait toutefois en appel de l'arrêt rendu, mais il se trouve que c'ef le général von Deimling, considéré gén< ralement comme le véritable promoteur de : excès commis à Saverne. i Notons Ce détail' typique : à midi < demi, au moment de la garde montant la musique militaire joua 1a Garde du Rhi et VHijmnc national. i Le conseil- de discipline appelé à jUg< les actes du feous-préfèt Ma'nl se réuni i . samedi prochain. Cette juridiction, réel mée. ipiar M. Mahl lui-même, aura, à appr cier si ce loneUcnnaire a -bien exécuté b ordres reçus du gouvernement. Quand ! que'sti-n sera élucidée, on pourra se re" dre compte combien le gouvernement : [ trouve atteint par le verdict. L'Allemagne et la Prusse Berlin, 11. — La Chambre, des Seigneu j pnussienno a entendu un impoi'tanit di 3 cours de M. de Bét'iimann-Hollweg, à pr 3 pos d'une motion présentée par un conse t : vateur, le comte Iork de Wartenburg. Cet . i. motion .invitait le gouvernement prussii i (dont M. de Bethmann-Hollweg est le ch( à ne.-pas. permettre que la position de 1 Prusse dans l'empire soit amoindrie p des chiangùments apportés à la situatb e constitutionnelle. Le comte de Wartenbu r dont 1^.motion a .été finalement adoptée p 185 vtiix. contre 20, ablânié'dians ses déclai ] tions ,1a prccûdure qui permet au Reicl e ta.g de poser des- questions aux membi e d,u gouvernement impérial et de voter ci ordres du jour, le droit, accordé à l'Alsai v Lorraine d'aveii- trois -re.présentants -t conSeil i'éd'éral, enfin la nomination cl' comité de contrôle pour les fournitures l'armée, comité qui -co^nprejld des mernbi i. - du " Reichstag. ! Dans sa-réponse, M. de' Bethinann-Ih n i weg -a comrtrehcé par établir que la 00m ,s ; tutidn de la Prusse et <.-elle de l'Emip r. • doivent rester dissemblables; Il a just [e ■ les, qui^qiues; concessions faites au Reic >s | tag, en momtrant que le gouvernement pi ii r ci user de répliquer .à ses questions et c s* I le ; ordres du jour votés n'ont aucune 1 : leur. En ce qui cou-toine les -dâjé.gués ' l'Alsace-Lorraine au conseil féd.éi-al, il j. rappelé que c'est à l'empereur qu'il app / : tient de leur donner des i/istructions. ~ . PuL? M. de Bethmann-Ho'lhvog a abo .s" les événements dé Savenie et les a cc : montés de la manière suivante : . ,1s « Le droit.restera.le droit en Alsace c( no me dans tout l'empire. Je dois cepend us dire la profonde satisfaction que j'ai épr ur- vée à voir l'émotion dont est saisi tout le p <V pie prussien lorsqu'il "est question de Th lu nour dç l'aiimée. Je reçois de gens de t ès te,, conditions d'innombrables lettres ns me pro vivent comhien est délicat le se se ment patriotique dans la masse du peu al- ; Le peu .le prussien voit dans son arméi en source de sa puissance et de sa force. . garantie la plus sérieuse de l'ordi'e et >a- ' droit. . ' du. 1 Messieurs, je considère .qu'il est de 1 :nt devoir le plus sabré de conserver -cette ci- mée nationale fious la conduite de igo 1 roi, de la maintenir ii-ébranlable co: ju- tciite attaque.' Je n'ai pas besoin de "v ■ne ' rappeler cfê que nous devons à notre in- ^ mée*. Personne ne yoiidr'ait' assumer la te- ! ponjjiahilité de laisser changer un iot V -rgahisation de notre armée prussienn fue àllohfan/ie ,parce que cette armée es du base de la puissance et de la force, les do la Prusse que de l'Allemagne. (App na- , di.v-c-ments prolongés). » un j M. de Betiimann-iHollweg a terminé an- j déclarant que l'esprit prussien doit s in- ployer pour l'empire, et qu'il faut êti clii | la foiï, prussien et allemand. sse | La fortune de Bebel e^1 ' n'ira pas aux socïalis 3l0" i Berlin, 11. — On mande de Zurich qu co" héritiers de Bebel viennent d'acquitter près du fisc zurichois les droits afférer vfj : la succession du grand chef socialiste u.. i mand. : Bebel a laiscé une fortune de 1.20 t francs, sur laquelle il n'a légué que 3 :05J" 1 mark au parti socialiste. . j Le reste va grossir la fortune privée ^.ne i divers héritiers, selon les lois et prin 6tre de la société bourgeoise. ANGLETEllRE ;tieï ^rj petit-fils de lord SaJïsbury \ ' au thé; 1 est Londres, 10. — Le théâtre anglais, qi puis quelques années a fourni là k . .blesse anglaise tant de jolies nain n ient de faire dans cette même nooless rècrué de grand ni -m en la personi M. Randle Gascoyne Cecil, petit-fils d fùnt lord Salisbuiy, et fils du rèv iai1Y lord William Gascoyne Ceci). C'est justement au Gaity-Théàtre, r( mé pour la beauté de ses actrices et c dancing- girls, qiuie le jeune homme v v y, re ses d£'cutp é^ans une uuuvciie op i-nirp intitulée Ajter me Oi'l, où il tiendi rôle secondaire. . , A pl'.sieurs personnes qui se mont . 11 curieuses de connaître l'opinion de si 0ine" rents sur le choix de cette professio Aa Randle Gascoyne Cecil a répondu : is ae _ ûfj|0J1 pèxe estime que chacun de rons, ^er sa vie et la gagner de la manié iche, 'jui :C0nvient le mieux. J'ai d'abord • l] autre dhiose ; j'ai vU secrétaire d'une ni;-aiion religieuse du nord) de l'Angle j'ai fait du journalisme, et je croi tion maintenant i'ai trouvé ma voie en m [•ouck nant au théâtre. .1° BALKANS smire serait f-e-s pourparlers de paix paix serbo-turcs sont complètement arrêtés On croit saveur que le gouvernemen serbe, en présence de T ajournement de: négociations, qui retarde l'organisation de territoires conquis,, estimera qu'il devien d'une impérieuse nécessité de remédier i cet état de. choses; par voie législative. ; On sait, en eîfc-t, que le ministère serb ' a déposé un piro-jet de loi sur l'anncxio) ! des territoires conqaii-s avant la séparatioi de la Ski'ouptohina. Si les pourparlers sei ^ bo-turcte n'aibou-tissent pas avant la rentre du Parlement, le ministère continuera, dit : on\, par voie législative, le règlement d J toutes les autres questions. MEXIQUE La marche des .nsurgés i Néiv-York, 11. — Une dépêche de Presi ; dio annonce que l'occupation d'O'jinaga i 1 été suivie de l'évacuation de la ville pa - les fédéraux. Le général Mereeda a fran 5 clii le fleuve et s'est rendu à un officie 2 des Etats-Unis. Tous les fédéraux _ ont es s sayé de se rendre aux- Etats-Unis mai par suite de l'obscurité il est impossibl e de dire ce que sont devenus la'plupar » d'entre eux. Les insurgés ont commencé p s'approcher de la ville au coucher du st 3 1-eil. Les 'fédéraux n'avaient que 50 charge 1 de munitions. Voyant le massacre imévitî ,ble si la résistance se prolongeait, les clr.1 ;- ont donné l'ordre d'abandonner la vilh r Les insurgés sont ainsi en possession cl t tout le Mexique septentrional. s CANADA t La défense de l'empire On mande de Londres au Temps : n D'après le» dernières nouveîles reçues d Canada, les libéraux seraient plus app< :r sés que jamais à la construction des tro: a cuirassés, qui devaient être mis à la di: •- position de l'empire 'britannique. Dans c( s- conditions, il y a très peu de -chances g ;s faire passer le projet dans le courant c: a la prochaine session, quel que puisse êti i- le désir des conservateurs de le faire aboi ic tir. AEKIOTJE DU SUD rs L'agitation gréviste s- Johannesburg. 11. — L'ordre règne dai la 'ville. Ce matin, un train-poste est pai r- dans la direction du Natal. Trois traii te sont arrivés du Cap. On croit que des traii ;u partiront aujourd'hiui pour le Cap et poi rf) d'au très destinations, mais ils ne circul la loiit qiue pendant le jour. On attend, pl iV sieurs, trains 'de charbon^ >n Le Cap, 11. — Une dépêche du directe: général des chemins de fer de Johannesbu ai" qjihonoe qu'une partie des membres < a- syndicat clés cheminots désirçnt reprend "S- le travail. Quelques cheminots ont déjà 1 es pris ie travail. Le directeur croit qu'il se es possible de rétablir le service ronnal e :e" main. ... ru' 1 » 13- itit Paris, II. — On mande de St-Pétersbou ue au Temps M. pelcassé rentrerait défini ,-a- vement en France -'dans quelques jours de serait remplacé par M. Paléologue, a vv* ar-. Rome, 11. — M, Venizelos est parti 1 h. 25 de l'après-midi pour Paris, "dô * m- Rome, 11. — La tribuiià et le Giom d'italia disent que M. Venizelos a ri ►ni- avant de partir les représentants de xrt Presse, oU. Il leur a déclaré qu'il était om ne p eu. plus satisfait de l'accueil qu'il avait onI en Italie.. ou- Giijrnalc ajoute que, à une demai qui qu'on lui faisait sur les résultats de : nti- voya^, M. Venizelos répondit qu'il £ ;);e allait vraiment joyeux et encouragé, et q 1 là espérait réussir dans sa mission. la M. Venizelos fera (à Paris un séjour du deux jours, puis il ira à Londres. Dimianche prochain, il reviendra, à Pî non Pdur y séjourner p.l_u& loaigtemps. ar- * son Constantinople, 11. — Le représent itre d'un groupe financier français a vt ous quinze millions de francs comme s< ar- d'une avance de cent millions sur les b res- du Trésor. a à * e et Gonstantinople, 11. — L'amibassadeiu ; la Russie à ajourné son déphi't et la qpes tant des réformes .arméniennes est suspendue lau- nouvelle des changements apportés -à situation des généraux allemands a pro une profonde impression. .eïï!{ Sofia, il. — Comme le comité agraire ' 4 fuse tout appui au gouvernement, oori renient à l'attente de celui-ci, ce qui le dans l'impossibilité dé compter sur uni t03 de confiance de la part du sobanié, i 2 les tiendra ce soir un conseil de la Couro au" qui délibérera sur les mesures ià prer ts a j] est possible que ce conseil conclue aile- nécessité -de dissoudre le sobranié. En tout cas la séance qui se tiendra >•000 jourd'hui, sera décisive à cet égard, l>. 000 ^ Saionique, .11. — Un incendie s'est déi de ^ (bord du navire anglais Traviond, qu ;iPes ici en déchargement. Le î'eu a pris dans la salle des marc dises. On travaille activement à se rc maître du feu, niais les dégâts causés déjà très importants. it»-o * i de- Kolberg, 11. — On reço-jt d? ^olherc . no- les i m, r. "dation:- dans la région cle C iRses, dc.j renseignements attristants. 3 une Une partie de là jetée promenade Le de enlevée par la mer et de graves in< u dé- tions se sont produites. j-rend Kolberg, e;. les localités voisines soi partie soii's l'eau. Un lac qui se trouve nom- de Kolberg, ne fait qoie monter et ie le ses ger augmente i^'heuv.e on 'Kéwï-ê, .1 faj- Les tvciu'pé;< sont avtîourues au se éretfe des sinistrés, mais jusqu'à présent sai a un cune efficacité. raient Barcelone, 11. — Le meeting d'av ^s pa- a obtenu le plus.beau succès, n, M. Une foule nombreuse a applaudi au émouvants de Garros, qui a bouclé h it ga- cle à plusieurs repris^.. re qui ^ issayi Copenhague, 11. —'lcj docteur .Tac. or g" a. connu' pour ses libéralités est mor tene ; après-midi, après une opération, s que 11 était âgé de 72 ans et était offic 'adon- J.égion d'Honneur. -X- Tanger, 11. — Le syndicat internî a élu dans la matinée son comité' pou M. Goirçe, français, a. été élu pré * l Le Cap, 11. — De forts contingents de ; citoyens protègent la gare et les autres bâ-5 tim'ents de la ville. t -La situation est toujours très tendue. 1 " " Johoimesburg, 11. — Lés grévistes ont ; tenu'un meeting au -cours duquel ils ont { demandé que le gouvernement démissionne 1 immédiatement, et ils ont en outre prié le . ^gouvernement impérial de 11e pas faire ûs»a-3 gé des troupes impériales. LOIS BACLEES me»' L'une des dispositions les plus controver-1 sées de la loi sur les sociétés, par suite r de l'absence ai'solue de clarté du texte et des déclarations ministérielles, est la, ques^ r tion de la transformation obl'ig'atoire en titres nominatifs des actions formant le > cautionnement des administrateurs. * 3 Que faut-il faire, notamment, des anciens t titres au porteur, transformés en actions 1 nominatives ? La question a fait l'objet d'une étude s serrée de la part de M. Louis Tart, avocat à notre cour d'appel*, dans la Revue pra-s tique des sociétés civiles et commerciales : se plaçant sur le terrain des principes ju-e ridiques, l'auteur si compétent a étudié les difficultés soulevées par cette nouvelle disposition légale, d'autant plus vexatoire qu'elle est d'une inutilité manifeste. M. Tart a vainement cherché, dans les débats parlementaires, la solution de ces difficultés : celles-ci, ignorées de la Cham-u bre, furent aperçues par quelques mein-y bres du Sénat, et l'on reste stupéfait cle s la désinvolture avec laquelle le ministre i- de la justi-.e esquiva le débat, s « Avant tout, écrit M. Tart, le ministre e dè l'a justice désirait que l'on ne tou-e » çhàt pas à la loi, de crainte qu'elle ne e » reprit le chemin cle la Chambre. Combien 1- «c'était désirable cependant! Elle n'eût -» feas été votée. » A MM. Rycknians et Hanrez qui posaient très clairement la question, de savoir «si » l'on pouvait conserver Les actions au ports o> teur intactes sous la responsabilité des ♦j, » administrateurs» et qui estimait qu'il y 1S • ojvait à cela de très graves inconvénients et is qu'il y avait lieu, comme en Angleterre, cle ir créer une nouvelle action au porteur por-e. tant le même numéro que l'ancienne, en i_ cas de reconversion cle l'action nominative en titre au porteur, le Ministre de la jus-ir tice M. Carron do Wiait concluait : ' « Je 11e crois pas qu'il y ait lieu do transit » former les excellents conseils de M. Hun-re .)>■ rez en line obligation légale. Laissons les e- .» administrateurs jugés des situations nou-ra .» velles et des mesures qu'elles compor- 0- j\ • tent k ... " "M." Carton de Wlart maintint, le 'eodî-main, cette attitude aisée et malgré les in-p s-ls'utnecs de MMi Rycknians et Hanrez. il se borna à répondre : «Il s'ogit^ là d'une ^ » mesure, d'administration. Le administra-h .» tours dont la. responsabilité pourra être ^ '» très lourde, seront probablement amenés 5 » à réiiclre" là précaution que signale M. ►V » Hanrez.. » A iihe question précisé posée, six mob plus tard, le 2'i oct"b're 1913 par M. Dalle ro magne le Ponce-Pilate de la justice répon 1-i- dail ; et- « Ainsi '-u'il résulte des cascussions par n iemehtàirés qui ont eu lieu au .Sénat, h » 23 avril 191o, le mode de conversion ei ^ » titres nominatifs des titres de cautionne » ment au' porteur, constitue une mesuv » d'administration. IL appartient aux admj lle » nistrateurs de déterminer ce mode sou :?u » leur responsabilité, Ia Nous voila bien avancés, c'it Me Tart l'attitude du ministre reste celles qu'il avai prise 3c 23.avril au Sénat, et qui trahissai :SU son embarras. N est-ce. pas fantastique : il s'agit d'un e disposition nouvelle et générale, engageai i,011 lourdement la responsabilité des ad mi nu 9?? trateurs de toutes les sociétés, et le M u " nistre de la Justice est incaipable de dii , si, i/iîi ou non, les anciennes actions au po 00 teur doivent être détruites ou peuvent tti . conservées. U1 M. Tart se plaçant exclusivement sur terrain des principes du droit, s'est livré f l'étude devant laquelle le ministre de ' justice avait reculé et ses conclusions nui paraissent aussi formelles qu'inattaquable , 0 « En allant au fond des' choses, écrit-: » l'on s'aperçoit que la question ne devra .» même pas être posée. Elle ne peut l'êt -, » que par une confusion d'idées entre l'a » tion et le papier qui la représente. Il y I >v e n fusion entre existence et destrueth • » juridiques d'une :çart et existence et de ri-uît »' traction matérielles d'autre part. » En réalité, friction au porteur se é » truit d'elle-même dès qu'elle est conve rp » tie en action nominative. La conversi hi}_ » est, une transformation, une modiificati mot " de 'a forme sous laquelle apparaît l'< v,)te » tion. Il y a une seule action ; elle pè 1 » être au porteur, elle peut être nomina nne n ve> hiais elle ne peut être les deux à edre' " fois- 1,1 est impossible qu'elle subsiste x )a )> même temps sous deux formes. 1. » qu'elle se révèle sous une apparence ne au_ » voile qu'elle vivifie, elle abandonne l'i » ciénne forme q"ui meurt... » La ouestion cle savoir si l'on peut, n •laré " tard, remettre les titres en ciijculatii î est " appelle une réponse négative aussi cc » gorique. Le titre au porteur a été fr han- » 1-é à mort ; c'est, un cadavre, une ndre » pouille. On 11e ressuscite pas les mort; sont Cette thèse juridique défendue av(Jo. 1 abondance d'arguments de droit et de f. concernant notamment le timbre des c,ur tions, les signatures d'administrateurs œlin, quises par la nouvelle loi, nous-a paru solument convaincante. 1 été Mais voici que le Moniteur des luit ' >nda- Matériels d'hier nous apporte v-ot\e m mation d'allure officieuse ; it en Le ministère a Upnné- ordre au bur 1 près du U^bre u'appliquer à la lottre l'art dan- l\) dû budget des voies et moyens pour V, « Sont timbrées sans frais les action cours obligations 'nominatives dé sociétés be ,s au- créées en remplacement de titres au teur dûment timbrés et dont le timbre s annulé. » iation Dorénavant la gratuité d;U timbrage actions nominatives est de règle, et, 1 t vols ' obtenir ce timhrage, on est obligé de ; l'boii'- délire les titres au porteur pour annula du timbre. Mais cette annulation sera faite de >bsoni, nière à laisser aux intéressés la facult t hier faire revivre les dits titres au portcw L'annulation ne se fera plus comme ier de cédemment, au moyen d'une grande tarnpille .« annulé >■,' qui couvrait nag I»- timbrage proportionnel et le titre tion al même, "mais bien au moyen d'un très r 1914. tampon à appliquer au centre du tii âdent. proportionnel.: sentés pour nouveau timbrage au droit proportionnel, malgré l'apposition sur ces titres de deux signatures, ce qui était jusqu'à présent contraire aux usages admis par l'administration du timbre. La survivance du titre au porteur pour faciliter l'application-des dispositions de la nouvelle loi a donc été envisagée par l'administration du timbre. Cette obligation au timbrage gratuit des actions nominatives en remplacement d'actions au porteur qui doivent être présentées pour annulation du timbre a un but fiscal. En effet, si le bureau du timbre continuait à admettre le timbrage des actions nominatives (pour cautionnements d'administrateurs) sur paiement de la taxe de 1 p. m. sans production des titres au porteur qui subsisteraient intacts, le fisc toucherait, par exemple, pour 100 titres de 100 fr. nominal 10 fr. sur 10.000 fr. (1 p.m.), tandis qu'en timbrant gratuitement les actions nominatives moyennant l'annulation du timbre des titres au porteur ceux-ci ne pourront revivre que par l'application du timlbre de fr. 0.50 par titre de 500 fr. et moins ou un franc par titre d'une valeur supérieure à 500 fr., d'où 100 titres au porteur de 100 fr. nominal qu'on voudrait faire revivre subiront line taxe de timbre de 50 francs. •X* En somme le ministère (lequel?) admet une annulation qui n'en sera pas une. Un nouveau timbrage ressuscitera l'action annulée, en même temps que les administrateurs peut être décédés,, dont le titre annulé portait les signatures. Mais qu'adviendra-t-il des actions portant une seule signature et une griffe, ce qui était le cas général sous l'ancienne législation, tandis que la nouvelle loi exige deux signatures manuscrites. Les actions pourronbelles être remises en circulation en .violation manifeste de la loi ? Ne se trouvera-t-il personne pour questionner à ce sujet le ministre des finances, rmisque le ministre de la justice se dérobe *à toutes les questions qu'on lui pose, se décernant ainsi à lui-même le plus magnifique brevet d'incompétence. En Belgique Pauvres majors ! Tous les majors qui désirent devenir lieu-tenants-colonel&, peinent en vue de leurs futurs examens et se rappellent les mauvaises lieu-res de l'école militaire. Il paraît que ces officiers supérieurs devront passer une triple épreuve, conduite sans camaraderie. La première devra, établir d'une façon formelle si le candidat ^est apte là commander- un Groupement d'armes, soit d'ans une forteresse, soit clans l'année de campagne, ou qu'il soit apte à assurer ce commandement dans chacun des deux cas. . La- seconde portera sur la connaissance des règlements, etc. La troisième sera purement physique. La major, sur la sellette, — ou plutôt sur la selle ! — devra fournir une étaipe de 30 kilomètres (60 pour les officiers supérieurs.des troupes là cheval), à l'allure moyenne de 10 kilomètres à l'heure. Il ne suffira donc plus d'avoir toutes les connaissances professionnelles, il faudra encore être un bon cavalier, ce qui est nécessaire pour le chef d'un" régiment, ne de-: vant i amais prêter au ridicule. 1 Nos futurs colonels réuniront donc toutes - les qualités requises. Nos pêcheurs au Congo On lit dans le Journal du Congo : 3 Nous avons dit dernièrement qu'un cha lutier à vapeur' se rendrait au Congo avei : une douzaine de pêcheurs ostendais. C'es t le chalutier à vapeur O 130 Jacqueline, un t belle unité de 76 tonnes. Construite aut chantiers .Cockerill, ià HoWoken, il y J e quelques, années à peine. Il sera oommand t par le capitaine Arsène Rlondé, un jeun i- capitaine des plus expérimenté, prendr 2 mécaniciens, 2 chauffeurs et 10 pêcheurs e Le O 130 partira d'Ostende fin janvier o courant de février pour Ranàna. e La traversée de l'Afrique La Ligue nationale aérienne 'Vient d'êti ? avisée télégraphiquement de Londres qu a le Sunda y Times offre une somme de <nn a cents, livres (12/500 francs)*,..'à ll'aiviateu IS français q,ui, parti du Caire, continuera s* son vol sur le Cap, à travers l'Afriqu }' et passerait là Johannesburg, Johannesburg se trouvé au sud-ouest d ■° Transva.a.1, à 250 kilomètres seulement c c" la voie ferrée qui servira de guide au p a lote d'ans le trajet ReirarCap. Cette vil >n i est éloignée de 8.700 kilomètres du Caire s- de 1.50Ô kilomètres du Cap, par la route qi la Ligue nationale aérienne a étudiée < é- vue de la traversée de l'Afrique en aér r- plane. m Védrines avant décliné la proposition q->n lui a faite la Li'Siue de continuer son ivoya 'c- à travers le continent noir, celle-ci a traa-ut mis l'offre ù l'aviateur Ronnier. U- .q m Tir — la ^ L'Impôt sur les Autos Ln~ Les nouvelles taxes Ainsi que nous l'avons annoncé hier, Ministre 'des Finacees et les membres Comité de la Chambre Syndicale de 1'.' tomobile sont tombés d'accord, sur les t 5s" mes de la nouvelle formule servant i c euler la taxe. Le coefficient sera de i.25 *• " le nombre de tours du moteur de 1C "f? chiffres invariablement adaptés pour t< les moteurs à 4 cylindres. „ En prenant ess chiffres pour hase, v< ' le tableau indiquant la force en chevi poyr les moteurs à i cylindres : ■çfj. Cotii-jc? du vision m millimiln 1 90 100 110 120 130 140 150 160 170 »» ' GO 6 6 ; 7 S 9 y 'f,10 2 65 6 7 8 9 'j 10 11 12 IM : ". 70 7 8 9 10 11 12 12 13 14 ' ot Si 75 9 10 11 12 12 13 1! 15 ITi :ïe3 S\ m 10 U 12 13 14 15.16. 17 18 Mr = 1 85 12 14 15 16 17 IS 211 21 iera s(' 90 14 15 i6 18 19 21 22 2£ g\ K 15 17 18 20 22 23 25 2( lles Z i 10P 10 20 22 2 i 25 27 g 'our g I .jj- 22 24 20 28 30 3S iw°- no 25 27 . 29 31 33 « tl0n 115 29 31 3 i 36 3f ^ 1 3i 37 39 4: ma- ^ 1?rv 37 50 42 4i ; cle N. B. — Les déclarations provisi nrts- faites depuis le 1er janvier sur la bas fs. la déclaration précédente seront rev Uère suivant le tableau ci-dessus, lui- * petit II ne sera pas inutile de donner la sij nbre cation exacte de ce tableau. Pour la course de 100 millimètres, il pplus exactement 1700iD2 (d étant exprimé j en mètres). Pour ces machine^, là taxe sera I doublée. ' ! Poui: toutes les autres courses, la nouvel/le taxe sera égale à 0.02 c. fois !'afl-| cienne, vu que la force en chevaux sera augmentée dans le rapport -de la coursa exprimée en millimètres à 100 et que la taxe par cheval sera doublée. Pour la course très exceptionnelle de 90 millimètres, la nouvelle taxé sera 1,8 fois [l'ancienne. wp Pour 100, elle séi'a 2.0 fois l'ancienne ; : »> 110 » 2.2 » •<<- ■ o. 120 » 2.4 » o> 130 » 2,6 a» » 110 » 2.8 » » 150 » 3.0 » » 160 » 3.2 » t » 170 » 3.4 » !• .. 180 » 3.6 On voit que c'est très simple, et comme les Detites courses sont exceptionnelles, on voit que la plupart des automobilistes verront tripler leur taxe ; on fait, il est vrai, miroiter une réduction de moitié pour les àùtomobilps servant à l'exercice d'une profession' : mais ce dégrèvement, dont on iie comprend guère la raison, sera laissé à l'arbitraire du lise. LA CRUE DES EAUX Une sensible amélioration Là situation., stationnaire pour beaucoup d'endroits, -6'est sensiblement améliorée dans d'autres. La gelée suiwenue hier matin contribua beaucoup à cette amélioration et si elle est continue, ce qui semble probable, la crise sera conjurée. L'angoisse a été profonde et il est certain, à en croire certaines compétences, que si la crue de l'Ourthe avait coïncidé avec celle de la Meuse, Liège aurait eu le même sort qu'en 1880. ■X* Voici les cotes relevées à l'aval des barrages de la Meuse : Samedi 'soir Dimanche soir Hastière, 97.86 ïlastière, 97.G7 Dinant,- 00.89 Binant, 91.12 La Plante, S0.20 La Plante, 80.45 Huy, 69.87 Huy, 70.00 Liége-Avroy, 62.17 Liége-Avroy, 62.11 Liége-iFonderie 60.73 Liô'ge-Fonderie, 60.72 Vise, 53.85 Visé, 54.41 '53.83 L'Ourthe, la Lesse et la Semois diminue^ lentement. EN AMONT t Jusqu'à hier matin,, la Meuse monta mai? Ws midi, un état stationnaire se produisit et la décrue commença dans la soirée. A Liège et dans le bassin, la situation ne! s'est guère transformée. Beaucoup de curieux, ont voulu voir les grandes eaux et le rempart du quai de la ïtiibuée eut son. petit succès. A Kiinikempois, on ne peut guère passer sous le. pont du. Valv-Benoït. : Un service de ravitaillement des inondés de la .partie située , entre la rue des Ateliers et l'hôtel Van Ryçkel, fonctionne sou.s les ordres de l'adjoint Defrère, secondé par le fcxnitainier Uiden et des ouvriers communaux.A l'arrêt du tram 7, rue .Renkin, les voyageurs sont transportés en véhicule vers Reriory ; il existe dans cet endroit plus de 60 centimètres d'eau. Pour faciliter l'entrée chéz les habitants vers les numéros 165 et au-delà, On a jeté ; de petits ponts' provisoires faits de gros : màdriers. [ A Seraing, dimanche à 4 h., la hausse ; avait atteint 20 cent, de plus que samedi L soir et il ne fallait plus qu'un mètre qua-[ rante pour que le niveau des eaux attei-l gnît celui du 1er mars 1910. La cote nor-"" maie du niveau de la .Meuse est dé 60 m. 80. En 1910, la cote atteignit' 65 et ce fui) ' la catastrophe. Depuis, des mesures furent prises par la commune, d'accord avec les industriels-, et l'on peut espérer que même si elle atteignait-cette cote fatale, la Merufce e ne créerait plus cette lamentable situation e de 1910. 3 Les commerçants de la rue Cockerill ont }" cependant commencé è. transporter aux étages les marchandises qu'ils ont en cave î> et au rez-de-chaussée. La police est consignée ipour prévenir ,u la population an cas d'alerte. [.e ». A Cockerill, on. a élevé une digue pour 1_ empêcher les eaux de pénétrer d'ans Ta cour et, hier à 8 heures du soir, le niveau de 2t La Meuse dépassait celui de la rue de iO 16 centimètres. 31 La situation semble stationnaire et si le temps sec et. froid persiste, on peut espérer une baisse sérieuse dans la nuit. Ie Du côté de Huy, une épaisse couche de =e neige recouvre les campagnes, mais le froid la maintient et les sources dont certaines s'étaient transformées en véritables cata-• raetes, se tarissent lentement.. EN AVAL Depuis hier, la situation n'a guère changé en aval. Contrairement à ce que l'on attendait, la Meuse n'a pas grossi durant, la le nuit de samedi <à dimanehe, elle a décrû, élu mais assez faiblement. ai» Sur le territoire de Herstal seul, plus de er- 200 hectares sont complètement inondés, al- L'administration communale de ileretal et vient -à ce sujet d'adresser ià M. le ministre 00, des travaux puiblics, une requête insistant •us sur la nécessité qu'il y a de réaliser à bref délai les travaux de rectification de -la ici Meuse. C'est là une question de toute op-iux portunité que nous signalions hier encore. Qui ne fait qu'entrevoir l'aspect des inondations est loin de connaître les accidents et les misères qu'elles amènent. .-Des familles ont dû déménager d'urgence, n'emportant 180 ' avec elles que le strict nécessaire ; les habitants de l'Ile Monsih et Marexhe se trouvent dans l'impossibilité de sortir, leurs demeures étant envahies, et il và falloir pourvoir ià. leur ravitaillement. 20 Des pêcheurs d'épaves arrêtent au pas-22 sage des temneaux, des poutres, des troncs, 25 etc.. , 28 Ce ne sont pas Jà les seuls méfaits de la i 31 crue L'infiltration commence seulement : 34 son' œuvre. A belle distance des nappes i 37 el'eau, tant à Bressoux qu'à Jupille et Hers-; 40 tal, des caves sont emplies d'eau. Les in-; 44 du stries souffrent de cette situation" : à la » 48 scierie Fifet, Je chantier de bois est com-' plètement submergé. ; aux Forges et Tô-a* leries Liégeoises, l'eau ià nçyé jusqu aux Lpq transmissions, tout travail est arrêté. Il en est de même aux petites usines avoisinant la chaussée de Liége-Maestricht, du côte des Oharbonna'ges de Herstal. jniïi- La situation vers Cheratte, Argenteau, JHermalle et Visé, n'a pas changé. Le spectacle est sensiblement semblable noini 1Ç)10 t.ont.ps les communes en ami

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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