Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 01 Mars. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ww76t0j41n/
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Dimanche I®1" Mare 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES ■ Il 1 HW| 1 Mil | Dimanche 1er Mars 1914 Franco en Belgique Un an : 15 îr> » » 6 mois ; 8 ff. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; BOULEVARD BE LA SAUVEMÉRE, 25 Annonces. . ê la ligne, 2© cenIL Réclames. , » • • » 40 cent, Faits divers. . . » » 1 franc; Réparations judiciaires » 3 franc® Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite 30 cent, Émissions. . . „ . » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 ÉTRANGER FRANCE Les marchands do décorations Paris, 28. — Commis par le parque pour suivre l'information ouverte contr le baron Moser de Veiga, Hans Branco e Elisabeth Zell, l&s trafiquants de décora tions dont nous avons annoncé l'arresta tion, M. Guichardon, juge d'instruction leur a fait subir l'interrogatoire de form et les a inculpés d'escroquerie. Hans Branco, qui vivait à l'hôtel de 1; rue d'Hautevilie avec le baron Moser e la belle Elisabeth, ne serait pas le complie du marchand de décorations, mais trè probablement sa victime. Son beau-père Grosskutz mourut il y ; quelques années, laissa sa fortune à Si fille et à sas petits enfants, car Branco ; une fille, Edwig, âgée de cinq ans, et ui garçon de deux. ans. Le bonhomme avai pris des dispositions spéciales pour qui son argent fut à l'abri des fantaisies d< son gendre. Branco 'vécut donc largement mais avec l'argent que lui donnait »'< femme. Il y a un peu plus de deux ans cetti dernière mourut. Branco est donc deve nu le tuteur de ses enfants et, en cetti qualité', il encaissera les revenus du péri Grossikutz jusqu'à la majorité de ses en fants. La somme est rondelette, elle dé passe 150.000 francs. Branco a donc de quoi vivre princière ment et il est à peu près certain qu'il m vend pas de décorations. Branco doit avoir été pris dans les fileti de la belle Edifcàbeth; la compagne: di faux baron Moser. Tout récemment, Bran co a raconté que son ami le baron Moçe: allait lui faire obtenir un titre de comte Si tout cela se confirme, Branco ne tarde ra pas à être mis hors de cause. Vol do plus d'un million dans un fourgon posta Paris, 28. — Un vol qui se monterait t plus d'un million a été' commis dans lr matinée dans un fourgon postal qui fai le service des bureaux de iposte aux gares Les voleurs auraient profilé de ce joui d'échéance pour exécuter leur coup. Voici des détails sur ce vol audacieux Ce matin, un facteur avait commencé se tournée do distribution de chargements dans le 9e arrondissement et le quartier de la Bourse à l'aide d'une auto postale. 1 avait visité différentes banques lorsqu'er arrivant rue Chauchat il s'aperçut qu'or avait pénétré dans le fourgon et qu'un sa< de .petites dimensions à l'adresse des agentf de change de la Bourse avait disparu. I n'avait à aucun moment remarqué avoir été suivi dans sa tournée, mais le wattmar qui doit surveiller la voiture lorsque le far leur entre dans les banques pour y remet tre les chargements, s'était, contrairement au règlement, déplacé en portant un sa( jusqu'à la fenêtre d'une banque de la rue Chauchat. Les malfaiteurs en ont profite pour voler le sac des agents de change de la Bourse. D'après un bordereau, ce sac contenait un important chargement com prenant 19 valeurs déclarées, 3 lettres re commandées et 81 objets à déclaration ré duite, le tout représentant un total de plus d'un million. La police judiciaire a ouvert aussitôi une enquête. Dès maintenant, des recher ches sont commencées pour retrouver les audacieux voleurs. ALLEMAGNE Une facétie de cheval savant Berlin, 27. — Dans la petite ville de But zow (Mecklembourg) on jugera prochaine ment un procès qui promet d'être des plus intéressants. En voici les origines. Dans un cirque, installé dans cette ville on présentait, entre autres attractions, ur de ces chevaux savants et parlants, don l'Allemagne possède actuellement un cer tain nombre. Or à la dernière représentation, le dres seur de l'intelligent quadrurpède invita ce lui-ci à désigner parmi les spectateurs U personne la plus amoureuse. Sans hésiter, le facétieux animal se diri gea vers une demoiselle assez mûre, la quelle, après de longues années d'attente avait enfin réussi à gagner le cœur d'ur jeune homme auprès duquel elle assistai au spectacle. Le public fit à la fiancée une ovation -plus ironique peut-être que chaleureuse -et à l'issue de la représentation la mani festation se prolongea même dans la rue où des centaines de personnes s'étaien mises en devoir d'accompagner le cou/pie i son logis. Furieux de cette escorte, le fiancé tir: un coup de revolver pour effrayer la foui et blessa une dame, qui a porté plaint contre lui pour coups et blessures. Mais ce n'est pas tout. L'amouneus vieille fille vient d'actionner le directeur di cirque en justice, pour offense à elle eau sée par l'intermédiaire du cheval savant On assure que co dernier comparaîtr, comme témoin à la barre. ANGLETERRE Peur et contre le service militaire obligatoire Londres, 27. — La sécurité de l'Angle terre est-elle assurée par ses forces ac tuelles ? Sa flotte et son armée territoriale formé de milices la mettent-elles à l'abri d'un invasion ? C'est là une question qui ne laisse pa que d'inquiéter un grand nombre de mi lieux anglais. C'est cette inquiétude qui motivé renvoi par la Ligue pour le servie militaire obligatoire d'une délégation a premier ministre, M. Asquith. Cette délégation, conduite par le feld-nu réchal lord Roberts, était composée de pei sonnalités eminentes de l'armée, de la mt rine et de l'Eglise. Dans l'adresse qui fut tout d'abord re mise au premier ministre, la délégation d< clarait. n'avoir que des éloges !à faire d l'organisation <de l'armée territoriale € n'éprouver que de l'admiration pour l'e: prit qui règne parmi les territoriaux. Mais, ajoutait l'adresse, la questio réelle est de savoir ce que vaut notre armé territoriale par rapport aux armées étrar gères qu'elle pourrait avoir à rencontre: A notre avis, elle n'est pas A la hauteur <d sa tâche, et il en sera de même tant qu son recrutement se fera par engagement volontaires. Lord Roberts a pris la parole après 1 lecture de l'adresse. « J'ai été soldat pendant trop longtemp a d'- le glorieux vétéran, pour être un hon me de parti, et les deux grands partis q\ se partagent le gouvernement de l'Angl terre ont, à mon sens, une égale respons; bilité dans la mauvaise organisation de noi force-. L'armée territoriale n'est pas plus capable de remplir la tâche qui lui incom » berait en temps de guerre que ne l'étaient les volontaires qu'elle a remplacés. » D'après lord Roberts, c'est le système de l'engagement volontaire qui est cause du t mal, et il est nécessaire d'avoir prompte-î ment recours à la conscription, t D'autres membres de la délégation ont ensuite exposé des arguments d'ordre moral décisifs, qui militent en faveur du ser-, vice personnel obligatoire. 2 Dans sa réponse, M. Asquith, qui étai assisté du colonel Seely, ministre de le i guerre, s'est retranché derrière l'avis un a t nime du sous-comité de la défense impé î riale, dont le rapport sera prochainemen i communiqué à la Chambre des communes « Je ne puis pas vous donner les détails i de ce rapport, a dit le premier ministre, l mais je puis vous dire qu'il ne contient i rien qui puisse amener à la conclusion i que la marine n'est pas aussi capable qu'el-t le le fut jamais de protéger notre pays ; contre les dangers d'une invasion, s Le principe de tous les gouvernements , qui se sont succédé a toujours été que l'ar-l mée permanente, dhargée de la défense du pays, doit être assez considérable et assez bien outillée pour forcer l'ennemi qui voudrait nous envahir à venir en si grand nombre qu'il n'-aorrait aucune chance d'é viter notre flotte. Lord Roberts prétend que nous n'avons pas cette armée-là, et c'est là toute la question. Votre hypothèse est que non seulement nos forces expéditionnaires, mais ) — ce qui n'est pas tout à fait la même chose — toutes nos forces régulières ont été ; envoyées en expédition à l'étranger. C'est une hypothèse extrême, une hypo-. thèse qui, dans 'es premières semaines d'une guerre que nous pouvons concevoir, est très improbable ; je n'en vois pas même la possibilité. Mais cependant j'estime avec vous que lfatfméc territoriale, qui serait surtout chargée de la défense du pays, doit être 1 capable de remplir sa tâche. Or, je dois vous dire qu'à l'exception de lord Roberts qui, à une ou deux reprises, dans ses moments de pessimisme — qui du reste sont rares — a dit le contraire, je n'ai jamais entendu aucun officier distingué et expérimenté nier que l'armée territoriale, malgré ses défauts, ne constitue une grande -amélioration sur l'organisation des volontaires que nous avions avant elle.» Lord Roterts a répondu au premier ministre que la Ligue pour le service obliga-1 toire ne croyait pas que ,si le nombre des | territoriaux était doublé ou triplé, ils seraient davantage en mesure de lutter contre des troupes régulières. En l'honneur dos déportés de l'Afrique du Sud Londres, 27. — Une grande réunion publique, organisée par les Trade-Unions et le parti travailliste, a eu lieu ce soir au London Opéra House, en faveur des neuf leaders travaillistes exilés de l'Afrique du > Sud. ' Un ordre du jour, protestant contre les mesures prises par le gouvernement sud-aflricairi et comportant l'engagement de soutenir les leaders déportés afin de leur permettre de retourner dans l'Afrique du Sud pour y continuer leur œuvre d'organisation, a alors été voté à l'unanimité. ITALIE Séance tumultueuse à la Chambre Rrme, 27. — La Chambre continue la discussion du projet de loi relatif aux dépenses de l'occupation de la Libye. M Tedesco, ministre du Trésor, déclare que l'établissement du compte-rendu présenté à la Chambre a rencontré beaucoup i de difficultés. Le nombre des documents relatifs à l'administration de la guerre dépasse peut-être un million ; les documents con. L cernant l'administration de la marine sont • au nombre de 375.000 environ. L'orateur rappelle que les dépenses s'élèvent jusqu'au 31 décembre 1913 à 1 milliard 150 millions, dont 954 millions pour la Libye, y compris 50 millions payés là la caisse l de la Dette publique ottomane et 138 millions pour les travaux oui ont été effectués et pour les œuvres publiques qui ont été organisées dans la colonie notamment pour la pose de deux câbles télégraphiques. Le reste a été dépensé pour l'augmentation et l'amélioration du matériel des administrations militaires en Italie, pour l'occupation des îles de la mer Egée et pour l'Albanie.A la fin de la séance, M. Cugnolio a af-. firmé que les sommes consacrées à la Lilbye t- seraient mieux dépensées pour l'assainisse-l ment des terres en Italie et il a rappelé, en invoquant le témoignage de M. Luzzatti, l que le gouvernement s'est engagé à consacrer .à l'assainissement des terres en Italie les capitaux de la caisse des consignations. Un très vif incident s'est élevé à la suite de ces paroles. M. Luzzatti a confirmé cet engagement. MM. Giolitti, Tedesco et Sacohi ont protesté ; ils ont démenti qu'il se soit agi d'un 1 engagement du, gouvernement ; il y a eu seulement, ont-ils dit, un échange d'idées. La Chambre était agitée et la séance a dC être suspendue au milieu du bruit et des s rumeurs de l'extrême gauche. A là reprise de la séance, M. Giolitti s répété que le gouvernement ne s'était pas engagé. Les interruptions se sont renouvelées e la séance a été levée au milieu du bruit. 3 Fraudes dans les transports maritimes s Rome, 28. — Suivant le Corriere d'Italie ' qui reproduit des informations d'un jour 3 nal maritime de Naples l'on serait à h ® veille de révélations au sujet de fraude; commises dans le service d'affrètement de vaisseaux destinés aux transports pour ls " guerre de Libye. Certains personnages, no raniment un ancien major de marine, qu servait d'intermédiaire pour l'affrètement auraient organisé une véritable spéculatioi en faisant payer à l'Etat c'est-à-dire au: ^ ministres de la marine et de la guerre, de ® prix beaucoup plus élevés ou lis ne payaien et en effectuant les transports dans d 'r mauvaises conditions. Cet ancien, major dont, il est question se rait même allé jusqu'à laisser hier, sur L e table d'un officier supérieur de la marine '* une enveloppe contenant une certaine son: me. C'est la dénonciation de cet officier si: ® périeur qui aurait attiré l'attention sur 1 ® question, de l'affrètement. a ESPAGNE La grève générale à. Valence s, Madrid, 27. — Le gouverneur de Valence i- où l'imposition de nouvelles taxes munie ii pales a provoqué une .grève générale, a pi y blié une proclamation annonçant que le i- réunions de plus de «vingt personnes seror i dissoutes par la force, et que les personne arrêtées seront poursuivies devant les tri bunaux. Il est également interdit de stationne dans la rue. De graves collisions se sont produites su plusieurs points de la ville. Deux soldat; et deux gendarmes ont été grièvement bles sés. Une trentaine de grévistes sont déjlà' soui les verrous. Le gouverneur a demandé des renfort! de gendarmes à cheval, pour éviter autan ; que possible l'emploi d'armes à feu. La situation est grave, car les commer çants secondent les ouvriers. La circula tion des voitures et des tramways est to talement interrompue. On organise les abattoirs dans les caser nés pour que la population ne manque pas de viande. Le gouvernement semble résolu à annuler les décisions de la municipalité impo sant de nouveaux impôts. S'il prend cette mesure, l'ordre se rétablira immédiatement, PORTUGAL La grève des cheminots Lisbonne, 27. — Aucun acte de sabotage n'a été commis aujourd'hui. La grande majorité des cheminots condamnent éner giquement les récents attentats et dléclaren qu'ils ont été commis par des individu: renvoyés au cours de la dernière grève. Un certain nombre d'ouvriers qui s'étaien mis en grève hier soir ont repris le travail aujourd'hui. Les trains-poste de l'étranger arrivent as sez régulièrement et le service tend -à re devenir normal. Agitateurs arrêtés en Espagne Madrid, 27. — U Impartial annonce que 72 Portugais, dont une femme, ontl été arrêtés à Cadix sur les iindicajtions du gouvernement portugais. Cc-3 arrestations ont été motivées par la grève des cheminots qui a éclaté en Portugal.Los communications télégraphiques sonl rétablies avec le Portugal depuis hier soir, AUTRICHE La délégation albanaise à, Vienne Vienne, 28. — L'Empereur a reçu, à 1 heure de l'après-midi, à Schoenbrunn, en audience particulière, Essad Pacha ainsi que 17 membres de la délégation albanaise. Il a conféré à Ussad Pacha la grand-croix de l'Ordre de François-Joseph. Essad Pacha et la délégation albanaise ont déjeuné à 2 heures chez le comte Berch-, -totd, ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie.BALKANS L'Évacuation cîe l'Albanie Athènes, 28. — Le gouvernement grec a ' ordonné l'évacuation du district de Chi-' marra. L'agitation en Epîre Vienne, 28. — Bien que les nouvelles venant d'Epire annoncent une extension considérable du soulèvement, l'opinion aus-} tro- hongroise n'estime pas qu'il y ait lieu de redouter de graves complications. Les journaux déclarent avec une satis faction unanime qu'il n'existe aucun mo tif de douter de la parole de MM. Venize los et Streit qui, à maintes reprises, ont donné l'assurance formelle que le gouvernement grec exercerait une influence modératrice en Epirc. Le Deutsche Volksblatt croit que le mouvement sera bientôt automatiquement terminé par l'entrée en activité du gouvernement et de la gendarmerie albanais, le prince de Wied devant s'embarquer à Tricste jeudi prochain. Le même journal dément que là présence à Trieste des croiseurs français et anglais et l'absence du croiseur italien ail un caractère politique. La présence des doux premiers, selon le journal, s'expli-I <iue par des raisons purement techniques j les croiseurs anglais* et français ayant ur i besoin urgent de faire du charbon à le j suite d'un long voyage ce qui n'est pas le j cas pour le croiseur italien qui viendra I d'un port peu éloigné. L'union serbo-monténégrine Sofia. 28. — On commente défavorablement la proposition faite à la Skoupchtinn monténégrine en vue de la conclusion, d'un* union militaire, diplomatique et douanière avec la Serbie. On voit, à Sofia, dans cette proposition, une manifestation nouvelle de la pi Jitique de la Serbie aspirant à une fusion qui deviendrait une source de périls pour la paix dans les Balkans. Nouvelles bulgarcphobes ! Paris, 28. — On mande de Sofia au Temps : L;i dépêche suivante, datée de Mustapha. Pacha, a été reçue par un certain nombre de journaux de Sofia : Hier soir, la police a tiré sur la popu lation. Arrestations en masse. Les femmes elles-mêmes, ne sont pas épargnées. Je ne puis dire toute la vérité. J'ai été menace de mort par les gendarmes. "le télégramme, signé par M. A1 ex and n Kiprof, ancien député, et oui avait été mu ; tilé par la censure, a produit une émotioi considérable dans les cercles politiques. D'après des informations de source pri véc qui parviennent à Sofia, une véritabli terreur régnerait en nouvelle Bulgarie o: les autorités veulent à tout prix assure i le succès des candidats du gouvernemen ' aux prochaines élections. C'est ainsi qu les habitants ont été avertis que si le L candidats de l'opposition étaient élus, il j seraient traduits, pour trahison, devant le 5 tribunaux militaires sous l'accusation cTa l voir fourni de l'aide à l'armée serbe peu dant la guerre contre les alliés. i Les officiers, allemands i à Constantinopl c Constantinople, 28. — Sept nouveaux o s ficiers allemands viennent d'arriver, doi t trois colonels chargés le premier du con î mandement des forteresses d'Andrinopl* le second de la direction de l'école d'à til le rie, le troisième de l'inspection de l'a i tille rie de campagne et quatre majo; , chargés le premier de la direction de 1 section de la grosse artillerie, le secon de la direction de racole d'artillerie c 3 campagne, le troisième du commandemei du premier escadron de cavalerie et ! quatrième des fonctions de professeur l'école d'état-major. La question des pomaks , Constantiinotpflo, (28. — iL'ambassadei d'Autriche est intervenu dans la questic Ides poma.ks et dans celle du traité < commerce turco-bulgare pour conseilJi une conciliation mutuelle et rapide. > ETATS-UNIS La politique mexicaine r maintenue Washington, 28. — Après une conférenc : de deux heures, le président Wilson et 1 ; conseil des ministres ont décidé à l'aina nimité qu'il n'était pas. encore otpporuu d'apporter des changements à la politiqu-; du Président. MEXIQUE L'exécution de l'Américain Vergars Washington, 27. — On a 'appris, ap'rèi la réunion du cabinet, que les Etats-Uni: estiment que le général Huerta doit une réparation pour 'a mise à mort de M Vergara. M. Bryan a dit que des -dispositions se ront bientôt prises pour envoyer à Chi huahua une commission chargée d'exami ner le cadavre de M. Benton. M. Bryan a aussi annoncé que les Etats Unis avaient envoyé au gouvernement di général Huerta une requête tendant au châtiment des gens responsables de la pendaison de M. Vergara. : INDES Victime de la science - Calcutta, 28. — Le Dr Fox, qui est ici i depuis quelque temps, est mort de la suite de morsures de serpent. Le docteur étail i venu a Calcutta pour démontrer devant les autorités l'efficacité de son antidote contre les morsures de serpent. Ses expériences avaient lieu dans le jardin zoologique. Au cours d'une de ces expériences, un serpent lui fit cinq morsures au poignet. Le docteur soigna immédiatement* quatre de ces morsures, mais il oublia la cinquième. Dans l'après-midi d'hier des symptômes d'empoisonnement se déclarèrent et le docteur mourut à 8 heures du soir. PERSE Le combat de Kazeroun Bouchir, 28. — Les communications télégraphiques sont interrompues ià la suite, suppose-t-on, du combat engagé depuis le 26 février à Kazeroun entre là gendarmerie et les indigènes et. au. cours duquel ) — 9 Wm- •— | Bogota, 28. — Un tremblement de terre a causé des dégâts imço^tâyts sur divers I points du pays. iR« me, 28. — Au début de la séance de la Chambre, MM. Sacchi et Giolitti viennent , mettre au point les incidents qui se sont produits à la fin de la séanoe d'hier. M. Luzzatti en prend acte ; mais l'extrême ; gauche n'est pas satisfaite de la solution de ces incidents et elle manifeste élans un grand tumulte. Plusieurs députés de l'ex-! trème gauche attaquent le gouvernement, ■ ce qui provoque des échanges d'apostro-i phes. Le vacarme est tel que la séance , doit être suspendue. . De nouveaux incidents se produisent dans t les couloirs. Une discussion très vive s'é-i Kive notamment entre MM. Balsano et Mal-j dhesano, et se termine par des voies de i fait. On croit que cet incident aura des ! suites. i La séance est ensuite reprise dans le ! calme. \ •* i Vienne, 28. — Après des débats cjui ont j duré 2 jours, Alexandre Jaudric a été re-' connu coupable d'espionnage et condamné ! à 4 ans et 9 mois de réclusion. En outre, ' le tribunal a prononcé contre lui la peine ' de bannissement. Il lui sera tenu compte ! de la prison préventive. Le remaniement Ministériel o q>— Tout en couvrant de fleurs M. Levie, le ; Journal de Bruxelles l'achève. Il rappelle que M. Levie n'avait consent: à devenir ministre en juin 1911, sur les instances de M. de Broqueville, qu'à ls çoneiition de pouvoir démissionner un ar «après, une lois doublé le cap des élections de 19i2. Son esprit de sacrifice, son courage civi que, et peut-être aussi la perspective de devenir président des vicinaux (la verti est parfois récompensée, écrit le Journa• de Bruxelles) le décidèrent à rester à soi poste jusque maintenant : « Il aura attesté d'une façon exemplaire » dit l'officieux, en devenant et restant mi » nistre en quelque sorte malgré lui, com : » bien il savait se sacrifier pour assure) » le ralliement des catholiques de toute » nuance autour du drapeau commun e >» pour aider le Chef du gouvernement i . » traverser des moments de crise. » : Et puis le Journal de Bruxelles vante L talent de parole et. la bonne grâce de M » Levie. Quant à ses capacités financières il n en est pas question, et pour cause. 1 Voici la conclusion de cette oraison i'unè bre, digne de Éossuet : « Il .présenta la piiule des taxes nouvelle j » avec tant de bonne grâce que le Parle { » ment l'avala en faisant moins de gri » maces qu'on ne l'aurait pu prévoir e t, » sans en garder Loi moindre rancune a 3 » ministre des finances. (??) 3 » Il met de la grâce clans tout : il e: 3 » aura mis dans sa façon de descendre d » pouvoir. » ! C'est bien cela : il fallait un calculateui ce fut un danseur qui l'obtint. •3<r M. Van de Vyverc, lui, n'a pas la grâci mais « il a une très grande expérience ac 2 » ministrative, et une très grande exp< r_ » rience des besoins ministériels. » E ^ d'autres termes, c'est un parfait rond d L_ cuir, qui abat un ministère par année k" entré !e 1S juin 1911 aux travaux public; ? il en est à son 3e portefeuille. La Flandre Lib&ride, qui l'a vu à l'œuvi dans le collège clérico-socialiste gantoi; retrace, en ces lignes amusantes, sa ca ^ rière ministérielle : e a M. Van de Vyvere, que l'on ignora it complètement la veille, et qui se rétro i e vait tout à coup ministre, se mit à pota à ser conciencieusement l'agriculture. Il ét dLa aussi les travaux publics et passa n tamment de nombreuses nuits sur les do siers du port d'Anvers. Il s'était à peu pr< r assimilé ce gros morceau, quand il arri\ n malheur au gouvernement. Un remani e ment, s'imposait, M. Helleputte prétend a ;r redevenir ministre, et il avait dans sa p che, pour soutenir cette prétention, un e cellent projet de loi militaire qui, par ha sard, détruisait complètement celui de M de Broqueville. 11 fallait bien y passer, e - il fallait bien, de même, passer par le ï fourches caudines de M. Segers. Seulemen î M. Helleputte en sa qualité de ministri - d'Etat fraîchement promu et de victime di l la loi scolaire, avait des exigences. Noi > seulement il prétendait être ministre, mai: ministre des travaux publics. Il avait ei effet en réserve un remarquable projet di désorganisation des ponts et chaussées. M. Van de Vyvere eut beau protester, ai nom des veilles qu'il avait consacrées au> travaux d'Anvers : il lui fallut déguer s pir. Car on ne lui laissa même pas son s hôtel. On lui offrit celui de la guerre... i d'où il aurait désormais à, diriger les chemins de fer. Cet homme étonnant s'en fut donc aus chemins de fer et s'en tira fort bien : tous ceux qui voyagent en ce moment le constatent avec joie. Cependant, voillà que le ministre des finances, son collègue, ressent tout à cou;f un • immense dégoût pour le maroquin el demande instamment à s'en aller, justement scandalisé des attaques q,ue les contribuables belges, ces ingrats, se livraient là son égard, sous prétexte de quelques méchants impôts nouveaux. Et voilà les sphères ministérielles en grande agitation. Tous les ministrables sortent leur plus beau sourire. M. Du Bus de Warnaffe fait le modeste, et M. Mé. lot est i lein de réserve. On parle de M. TiWl.\aut, une fois de plus, et l'on cite le nom de M'. Verhaegen. Qui décrochera la timbale ? Trois mois se passent en fiévreux commentaires. La Belgique est haletante. Et qu'apprencl-on ct C'est que M .Van de Vyvere déménage une fois de plus, et devient ministre des finances. Quant au ministre des chemins de fer, on le supprime... ou plutôt on en donne, l'intérim à M. Segers. Dans les coins, on voit des 'nez s'allonger... Tout de même, ce M. Van de Vyvere, quel homme ! Il n'y en a qu'un, dans le ministère, qui soit encore plus fort que lui : c'est 'M. Hubert qui traverse cette nouvelle crise en souriant, et parvient, une fois de plus, ià sauver son portefeuille. M. Hubert est comme le lierre : il meurt où il s'attache. Ob le considérait naguère conime un ministre indésirable. Il mérite aujourd'hui de s'appeler Hubert l'Indécrustable. » Au Moniteur Au Moniteur de samedi matin ont paru les arrêtés royaux : 1. Chargeant M. Van de Vyverc du portefeuille des finances et le déchargeant, à sa demande, du portefeuille des chemins de fer. 2. Acceptant la démission offerte par M. Levie, ministre des finances., 3. Réunissant en un seul département le ministère des chemins de fer et celui de la marine, des postes et des télégraphes. 4. Nommant M. Segers ministre des chemins de fer, marine, postes et télégraphes, Le rapport au Roi, signé de Broqueville: qui précède le 3e de ces arrêtés, le motive en ces termes : En proposant, ?e 8 novembre 1912, le création d'un nouveau département ministériel, je m'exprimais ainsi : « Le département des chemins de fer déjà fort absorbant en temps normal, va devoir solutionner en ordre principal de graves questions cle principe : autonomie budgétaire d'une part, plan général du réseau destiné à desservir le nouveau bassir industriel, d'autre part. » Dans l'un comme dans l'autre cas, tous les aspects de ces questions doivent faire l'objet d'études approfondies, car il im porte d'aboutir aux décisions les plus fa vorables à l'intérêt public. .) Dans ces conditions, il serait presque matériellement impossible au chef du département des chemins de fer d'imprimei aux choses de la marine les directives don! dépend en grande partie l'avenir économi que du pays. » Le principal obstacle au développe ment de la marine et à l'accroissement du nombre des marins, c'est notre législatif elle-même. Celle-ci doit être revisée avec méthode et clairvoyance de façon à pré senter dans tous les ordres d'idées toutes les garanties souhaitables. » L'élaboration des projets de lois et d'arrêtés relatifs là la marine est aujourd'hu œuvre très avancée. D'autre part, le Gouvernement sera pro chainement en mesure de déposer le pro jet de loi relatif à l'autonomie de la régie des chemins de fer ; il semble qu'en prin cipe l'opinion soit généralement acquise à cette idée. Quelle que soit la formule, il est certair que l'adoption de l'autonomie allégera no tablement la tâche du Ministre des che mins de fer. Etant donné cet état de choses, il me pa .raît désirable de réunir les deux départe ments scindés en 1912 pour les motifs in ! diqués alors. Toupet socialiste Le député Dejardin poursuit dans le Peu ' pie sa campagne contre M. Henry, direc tour du Hasard, qu'il traite d'ingénieur boucher-charcutier, etc. M. Dejardin paraît ignorer absolumen 5 que M. Henry vient de publier un livre o il exécute proprement les rhéteurs socia " listes. 1 Voici ce qu'il ne craint pas d'écrire, e 1 cherchant à exciter contre l'économat d Hasard, les commerçants qui ont tant 'à s ^ plaindre des coopératives socialistes : Il faut aussi tenir compte, de Sa libert -, des ouvriers et lorsqu'ils s'alimentent un économat, il leur est impossible duse de leur droit de grève, puisque le çkarboi !, najc leur ferait couper les vivres et aloi [- ceux-ci devraient s'adresser aux petits con :- mer çants pour avoir des marchandises sar n argent. ^ Si M. Dejardin avait lu le livre de A Henry, il n'oserait pas parler de la liber: des ouvriers si étrangement méconnues p* ■e les coopératives socialistes des plateaux c 5 Herve qui refusèrent de fournir du pai ri aux ouvriers qui continuaient -à travail!) pendant la grève générale d'avril 1913. Remettons sous les yeux de M. Dejardi it ce passage du livre de M. Henry relat i- aux ouvriers du Hasard. 5- « Un certain nombre? s'approvisioi i- naic normalement de pains à une coop d- rative politique ; plusieurs vinrent noi s- déclarer que les porteurs de pain avaie: îs refusé de livrer leur marchandise aux f a milles des ouvriers qui travaillaient ! Poi e- satisfaire à leur demande, nous dûrne it en utilisant une petite boulangerie exi a- tante, faire faire immédiatement du pa £- et er. organiser le transport. » Et nous nous trouvâmes un peu surpris en présence de ce phénomène au moins i inattendu : une société capitaliste (1) ac-5 cordant la subsistance à des ouvriers en t grève, tandis qu'une coopérative politique î la refusait à des hommes qui travaillaient, î » (Nous fîmes, attristés, cette constatation l paradoxale : Il est des gens qui doivent > chômer pour avoir du pain. » t — : (1) L'économat du Hasard, conduit comme une entreprise commerciale distincte, avait, en effet, continué à approvisionner ses clients en grève. ASSOCIATION LIBÉRALE Le délai pour la présentation des candidats là la Chambre expirait hier à midi. L'honorable M. Van Marcke, qui avait annoncé depuis plusieurs mois son intention de se retirer du Parlement, a maintenu cette décision, malgré les démarches les plus pressantes de ses amis politiques et du Comité de l'Association libérale. 'Entré là la Chambre pour la seconde fois en 1905, M. Van Marcke jouissait d'une gra.nde et légitime autorité, basée sur le caractère de l'homme politique et l'éloquence de: l'orateur. Il avait été appelé à présider le groupe de la gauche libérale, où ses avis étaient fort écoutés. Pour occuper le siège laissé vacant par le départ de M. Van Marcke, le Comité a reçu la présentation de M. Paul Van Hoe-gaerden-Braconier, ancien député, ancien sénateur, et président de l'Association libérale.D'autre part, le Comité représente aux suffrages cle l'Association comme candidat effectif M. X. Neujean. député sortant, et comme candidats suppléants, MM. Emile Digneffe et [Léonce Neef, également sortants. Avec de tels candidats, qui tous ont fait leurs preuves et iouissent de la confiance des libéraux liégeois, l'Association libérale peut affronter la lutte sans inquiétude. En Belgique mmO «fc- L'union à droite La discussion de la proposition de loi sur la limitation de la journée des machinistes a prouvé une fois de plus un profond désaccord entre M. Mabille, ses amis et le ministre Hubert. Ce désaccord s'affirme devant la commission du Sénat chargée1 d'étudier le projet de loi sur la pension des vieux mineurs et M. Hubert espère faire modifier le texte voté contre son assentiment à la Chambre, tpar le 'Sénat.Au Sénat même: des divisions se sont produites à propos clu rapport Flechet et l'on sait aujourd'hui que le clan des intransigeants a été battu non sans peine par le groupe des logiciens prudents. Cette désunion s'accentuera et s'affirmera prochainement. Enfin au sein du ministère, des antagonismes persistent et M. Helleputte est toujours aux prises avec M. Renkin, qu'il a tenté de débarquer. M. ,'Renkin, atffirme-t-on, s'efforce aujourd'hui de prendre sa revanche et nul ne sait encore comment la querelle se terminera.Bref, l'entente chez nos adversaires est de plus en plus problématique et sans les élections ils auraient peine à se donner le baiser Lamourette. Les assurances sociales l.es membres de la Chambre ont reçu aujourd'hui, unei importante annexe au rapport sur les assurances sociales. Ce sont : une note sur les ressources et les charges de l'assurance-invalidité comparées à celles de l'Allemagne. La réponse du gouvernement à une question de la commission concernant la situation des mutualités. Une réponse concernant le nombre des intéressés ; ur.e autre renseignant sur celui des mutualités. ; La taible des risques, l'invalidité prématu. rée, les conseils .généraux et les fédérations mutualistes ont des réponses particulières. l I Un tableau synoptique . des textes met I le tout en ordre. Le projet scolaire au Sénat , Deux erreurs se sont glissées dans le ! compte-rendu de la dernière séance de la Commission sénatoriale que nous avons publié hier. Nous a;vons dit, notamment, que M. Flé-chet, rapporteur, n'assistait pas à la réu-. ? nion. C'est M une erreur. L honorable sé- | nateur était présent. . i Par contre, 'Ml Meyers, sénateur de Ton-. * gres, que nous avons signalé comme assis-. t tant à la réunion, était absent et n'a donc » pu prendre la .parole. j La pension des ouvriers mineurs j La commission sénatoriale chargée de j l'examen du projet relatif & la pension des ouvriers mineurs (amendement Mabille) a tenu samedi sa dernière séance. M. Hubert, ministre de l'industrie et clu travail, y assistait.La commission a admis, par 6 voix catholiques contre 2 voix socialistes (MM. Du-t » franc et Rolland), un texte qui reprend j ; les dispositions de M. Mabille, sauf qu'il n'admet pas le renversement de la preuve au point de vue de l'état de santé et du ri besoin. C'est à l'ouvrier qu'il appartiendra ! de prouver qu'il se trouve dans les condi-e tions voulues pour être admis au bénéfice de la loi. En ce qui concerne les voies et moyens, 6 le nouveau texte dispose que les pouvoirs '■l { publics, Etat et provinces, seront autori-r . sés à faire les avanças nécessaires. Ils au-l- raient dû les faire en tout état de cause, s : attendn que, maintenant déjà, des avan-i ces devraient être faites pour assurer l'ap-s plication de la loi de 1911, dont les charges sont supérieures aux prévisions, r La commission a décidé également d'as-similer les ouvriers des usines métallurgiques aux ouvriers des mines de houille-T La discussion a établi, paraît-il, que le n projet Mabille, conformément !à ce qu'a-,r vait affirmé le ministre du Travail, coûterait au delà de trois millions. En vertu ^ du nouveau texte la dépense serait ré-if duite, selon les prévisions, à un million environ. j_ La commission a décidé de proposer que é_ le projet soit inscrit en tête de l'ordre "du ,g jour de la plus prochaine séance du Sénat, it La Caisse d'Epargne La commission qui s'est occupée du pro-,r jet de loi modifiant la législation de la s> caisse d'Epargne l'a adopté à l'unanimité. s" Il lui a paru pleinement justifié. Il in j est logique, au point de vue de l'entrée en I jouissance de la pension, de traiter de la même façon ceux qui ont versé à capital abandonné et ceux qui ont déposé leur, argent à capital réservé. La modification ne peut qu'encourager l'esprit de prévoyance. D'autre part, fait remarquer le rapporteur de la commission, en indemnisant la caisse d'épargne pour le surcroît de travail au moyen d'une retenue sur les fonds versés par ceux qui ont intérêt à modifier la date d'entrée en jouissance on évite qu'ils n'abusent de la faculté que la proposition de loi leur octroie* Cbronioue Locale M. LA JOURNEE Dimanche 1er mars, 60c jour de l'année, St-Aubin. Lever du soleil, 6.2S, coucher 17.22. Lever de la lune, 7.S7, coucher, 22,32. EXPOSITIONS Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard de la Sauvenière. — De 10 d 1 heure et de 2 à 0 heures : Exposition des œuvres de M. C. Jacquet, de Mlle E. Fallize, peintres, et de M. J. Geleyn, sculpteur. Visible jusqu'au 5 mars. CONFERENCES Ecole de mécanique. — A 10 h., conférence par M. J. Wingen. Sujet : La résistance des conduites à gaz, à air. et à vapeur.Hcole d'Horticulture. — Jardin d'Acclimatation, 9 heures ct demie, cours d'arboriculture.Œuvre des Artistes, rue des Chiroux. — !)2e Salon consacré à l'art néo-impressionniste. — .4 5 heures, conférence par M. Vil-drac. Sujet ; « Les tendances de la peinture moaerne. » THEATRES Théâtre Royal. — En matinée, à 1 3/4 h., Les Hirondelles ; le soir, à 6 1/2 h.', Mignon, Les Dragons de Villa rs. Théâtre du Gymnase. — En matinée, à 2 h., Le Bonhomme Jadis et Le Voleur ; le soir, à 7 1/2 heures, Musotte ct Monsieur le Directeur. Théâtre cle la Renaissance. — En matinée, à 2 1/2 h., et le soir, à S 1/2 heur.es, Le Mariage de Mlle Beulemans. Pavillon de Flore. — A 2 h., en matinée, et le soir à 8 h., Titine est bizée. Théâtre Communal Wallon. —.A 7 /t., Li Mà Pinsant, Li Marhâ de trô Botin, intermède, Tâti rPemciuî. MUSICS-HALL3 ET OINEMA8 Cinéma Royal (Régina). — Music-Hall-cinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs à huit heures, cinématographeles jeudi et dimanche, matinée à 3 heures. REUNIONS ET FETES DIVERSES Palais de Glace. — Patinage sur glace de 10 à 12 1/2, de U 1/2 à 18 1)2, de 20 à 23 1/2 heures. Société Franklin. — 3 heures. — Matinée artistique et littéraire. Ecole Libre de Musique, boulevard d'A-vroy, 74. 4e Audition d'élèves. Association des Propriétaires et principaux locataires. — A 10 heures, au Tria-non, assemblée générale. Association Médico-Pédagogique Liégeoi-se- ~~ A 10 1/2 heures, assemblée générale.Association Cycliste Liégeoise. — Hôtel Schiller. — A 10 ■1/2 heures, assemblée générale. J EPHEMER1DES Ne us continuons à reprendre confiance en ncus-mêmes de la meilleure façon, et ce sera un des bénéfices les plus heureux de la ccimpagne régionalistt:: née du mouvement wallon de ces dernières années. Avec raison, les Liégeois rétablissent leur pass'. qu une trop longue indifférence négligea ; ils réclament une restitution exacte (le leur histoire dans les livres ; ils recueillent les trésors épars de leur folklore et de leur poésie patoise ; ils font chanter à leurs enfants les vieilles chansons et font revivre leurs usages aimables ; ils dénombrent leurs artistes • ils célèbrent Leurs morts. Parmi ceux-ci, César Franck, le grand maître que Liège a donné à la musique française, recevra enfin l'hommage tarait dun mémorial. Depuis la mon de Vauteur des Béatitu-des, on parlait ici de l'opportunité de Lui élever un monument. Paris n'attendu pas vingt ans et dédia au musicien imc œuvre, de pierre et de bronze ; Liège ne lui dédia qu'une rue loin du centre et banale, une rue en pente pour asthmatiques. De temps en temps, une protestation insolite parut dans les journaux, <). propos de quelque fêle musicale ; mais, seuls, les musiciens liégeois gardèrent h- culte au plus glorieux des artistes nés au Pays de Liège. hîifin, un projet, de /'Œuvre des Artistes paraît devoir décider de. la question du monument César Franck ! L'Œuvre veut organisa; tout de suite un comité et réunir un capital. 'a ^9rle déjà d'une grande fontaine des << Béatitudes » à dresser au carrefour du Pont d\\vroy ou place Verte ; on parle du sculpteur Victor Rousseau et on souhaite surtout que soit abandonné cette fois le système de mise au concours, qui, d Liège comme ailleurs, fut trop souvent néfaste et. dota nos villes de personnages et d'artifices allégoriques scolaires vite condamnés par le bon goût. Il sera, au reste, difficile de concilier l'évocation de l'art atigélique de César Franck avec la vie de la rue, dans une ville toute de travail et de commerce. Puisque telle est l'habitude des admirateurs d'un maître ou d'un héros, de montrer leurs sentiments en peuplant nos cités de ces tombeaux égarés, de ces apothéoses de théâtre et de ces chars de cavalcade, hélas ! à jamais immobiles, que cette habitude soit, celte fois, transposée avec le souci de la logique. Que le monument César Franck soit donc une chose d'art au milieu de la foule, une chose capable d'être aimée de celle-ci, de lui donner une impression de grâce et de grandeur et non de l'obliger simplement à se souvenir des traits et du geste d'un homme. Compère GuillerL Un nouveau livre de notre collaborateur M. Isi Col lin paraîtra dans quelques jours, aux éditions de «La Phalange», à Paris. Ce volume de prose, qui porte le titre un peu inattendu de Sisyphe et le Juif Errant, sortira des presses cle la maison Desoer, imprimé en caractères Elzévir ancien, sur vélin anglais. Sisyphe et le Juif Errant parut le mois dernier à Paris dans «La Grande Revue»

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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