Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 27 Janvrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3775t3gv2n/
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Mardi 27 Janvier 191< UN NUMERO CINQ CENTIMES i; ^riT2»S.in: AXJE -?ZX* -nr^ I » mummrwin*kit. »uwe«- r _ f ranco en Belgique Un an : Î5 » » § mois ; S » » 3 mois ; 4 franco en Hollande Un an .: 22 » Union postale » 32 On s'abonne au bureau du jourt et dans tous les bureaux de pas, ADMINISTRATION rÉliPHCNE 567 JOURNAL DE LIÉGE Âtsnoaces.. o . Isîigpsj âGetsaî Réclames. . ( > 1 cent Faits divers, ' . . * \ franc Réparations judiciaire.: s 3 franc; Informations financières -■ 3 francs Avis de sociétés i* p:ait i®fc 30 cent Émissions. . a ' » » î îranç RÉDAGTIOïf FEMLE POLITIQUE LITTERAIRE ET COMMERniALE. - Fritmft F* m T»lfrl* A /VTTV/\TVT 17TTS & 'ïl.'ÏÏS^Ttî'inBÏ * IHT/llVI 1DAITT rv i n It TkTî ■»' k a a ir.rn.. «jvn. »- , Mort de Xavier Neujean Xavier Neujean, ministre d'Etat et ar cien membre de la Chambre des Rcpréser tmts, est mort hier après-midi, à quatr heures, dans son hôtel de l'Avenue Rogiei Cette fin était malheureusement attendu et seule Ja constitution vigoureuse di l'éminent homme d'Etat avait pu prolon gei" jusque là une vie éteinte depuis plu sieurs jours et qui s'est tout à coup con sumée. On savait Xavier Neujean malade et le: vœux de tout le pays avaient répondu ; cette nouvelle. Vendredi, il était entré dam un sommeil profond et respira de flks ei plus faiblement et les siens guettaient de puis dimanche l'instant fatal. Xavier Neujean est déadé au milieu di sas enfants, .Mme Châtias Neef, Mme -liber: Baertspen, .Mme Harzé, ses tilles, M. Xaviei Neuje.an, membre de la Chambre 'les lie prés.vitanU, son fils, et de Mme de Smet, sa petite-tille. * C'est sous l'empire d'une profonde et sincère émotion que nous annonçons à nos lecteurs la disparition de lîliornme qui fut, pendant tant d'années, la personnification du libéralisme liégeois auquel il a rendu d'inappréciables services. La rectitude de son jugement, la droiture de son caractère, l'éloquence chaleureuse de sa parole, la fermeté de ses convictions, un sens politique très affiné, avaient fait de X. Neujean l'un des chefs les plus écoutés du libéralisme belge. Et son action ne fut pas moins importante dans les conseils du parti, où il apportait, avec une grande expérience des hommes et des choses, un esprit avisé, ouvert à tous les progrès rai-soni.nbles, et là loyauté la plus conciliante. Aussi, depuis sa rentrée à la Chambre, en *1900. jouira d'une .grande et légitime autorité sur la gauche libérale qu'il présidait avec Paul Janson : ce fut au tact et à la modération de ce» deux hommes que fut due, pour bonne part, la reconstitution de l'union libérale. Xavier Neujean était né 'à Theux le 23 janvier 1840 ; il meurt donc exactement à l'âge de 74 ara ; il fit ses premières études au collège patronné de Marie-Thérèse, 4 Herve, et suivit ensuite les cours de l'Athénée Royal et de l'Université de Liège, où il conquit au mois d'août iSGl le diplôme de docteur en droit. La même année, le 15. octobre 1861, il prêtait le serment d'avocat, et ne tarda, pas à se signaler au barreau, par son travail et sa parole à la fois'.claire, chaleureuse et entraînante, Pendant un demi-siècle, il a occupé ail Palais l'un des premiers rangs et jouissait de la confiance Ct de l'amitié de ses confrères ;,on se rappelle l'émouvante manifestation qi;e ses anciens stagiaires organisèrent, pour commémorer le cinquantième anniversaire de son inscription au tai/leau de l'ordre, dont il fut, à plusieurs reprises, bâtonnier. La vie politique l'attirait invinciblement et, jeune encore, en 106<3, il obtenait une candidature au Conseil communal de l'Association libérale de Liège ; à la liste de cette dernière étaient opposées une liste catholique ci une liste progressiste. Les libéraux, un peu endormis par le succès, virpnt les deux derniers candidats de leur liste, MM, Fëtu et Neujean, njis en ballottage avec le clérical M. îiagant et le progressiste Lefebvre, qui se coalisèrent au Ballottage, qui avait lieu alors le lendemain, sans nouvelle convocation, et l'emportèrent par surprise. ' ;:n peu après, en 1870, Neujean fut élu iBpnselfljsr provincial du canton de Liège, èt fut, là nîè'me ,innée, candidat des libéraux veryjçfûis' a là Chafiilire : on sait que lés élections c|'ç iSîil amenèrent !a chuté du gouvernement libéral et i'ajrondisfie-ment de Verviers fut l'un de ceux qui contribuèrent au renversement de la majorité. Celte fois onc.re une liste progressiste dissidente lit le jeu-.des cléricaux. Au mois de janvier 187S, Neujean obtint une candidature a la Chambre de VAsso-iu'i ; libérale de Liège, après line lutte assez vive égitlre M tfacssens, et vit son mandat renouvelé a chaque élection jlis.ejiu^ la déi.\âcle du S. U. plural en lpl. li rentra au Parlcmêpt grâce à'ja li P, en 1000 et v siégea jusqu'en 1912, année où l'état de sa santé l'obligea à se retirer. Pendant cette longue carrière parlementaire, Neujean a pris une part importante il toi® les grands débats politiques. I! fut j'ur, des inspirateurs et le collaborateur no'lii ;ie j'i.i.u,i;'.te polaire qui dévoila l'action dit-uso et'i'évolufid'nnaiiè dnô «véijU'eâ. Il fut seul à voter contre l'union personnelle de la Belgique et du Congo sous le sceptre de Léopold II, entre'.oyant tous les dangers d'une situation, insolite qui faisait du roi constitutionnel de la Belgique le Jtttïsepam abso'n. omnipotent du Congo. Btt 1899, il phT «ne'fiari atiivo h, i» campagne extra-parlementaire contre le projet électoral de Vandenpeereboom, cjiwpagne qui aboutit à l'instauration de la R P. Le. rôle politique de Neujean ne fut pas mnins important en dehors de la C'hambfe ijli't, iiaii.-Ten-eiiile parlementaire. Nommé président dé' fà''''FïtMraiïiai libérait; dfc 1889, il eut comme tel à organiser le Congrès libéral de .1894 dans les conditions les plus difficiles, 'les progressistes ayant décidé de marcher seuls sans attendre la réunion de ces assises du libéralisme tout en-fier. u tgiit.a néanmoins de les 'amener à participer"àù ' ta,ngrjft libéral, r,roposant comme programme social dé Se rallier aux réformes « compatibles avec le respect do » la propriété individuelle et de la liberté » du travail des adultes. » Un échange de vues épistolaire eut lieu sur ces points, mois malgré toute la souplesse et le tact qu'y apporta le président de la Fédération libérale, les progressistes, oui iouvoyaient déjà vers les socialistes, 'rré'.iprtjKlcs. On iié peut trop admirer la sagacité avec laquelle, dians'son discours inaugural du Çpjlgtvs, le 8 avril 1894, ii traçait la voie à suivre par la [iliéfàlisme, et indiquait les éctielfs û éviter : « D'union générale et permanente avec le parti ouvrier, disait-il, il ne peut s'en agir. Le parti ouvrier lui-même n'en veut -ne ; une telle union lui enlèverait son ou-Ë&u.mie, il le comprend d'instinct et il le signifié' chaque joifj; : tout au plus entre-Voit-il la possibilité dalliahces passagères, dans les localités où les alliances peuvent lui tire profitables. Telle est la résolution du Congrès de (jhiarégnon. Or, une alliance de cette nature ne comporte pour aucun des partis le sacrifice de son programme général ; on ne peut l'exiger du parti li-téral plus que du parti ouvrier. Il Comment ne voit-on pas qu'une allian- Ice serait frappée de stérilité si les pa qui la concluent ne conservaient pas mement leur programme ? » Quel contingent sérieux, je le dem de, le Parti libéral pourrait-il appoi dans une pareille alliance, si ce n'est contingent conservateur ? Or, est-il d te.ux que l'abandon, plus ou moins dégu du principe de là propriété individuelle rait pour effet inévitable de jeter tout élément dans l'abstention ou dans le p: clérical ? e » Nous avons la profonde convict ; qu'une politique équivoque devant les p ' Mêmes sociaux posés désagrégerait, fei même disparaître pour longtemps le Pe ; libéral ! » On ne peut que regretter que cette lij de conduite ait été quelque peu méconi . par certains libéraux, au moment, préc. ment, où la R. P. la rendait plus née . saire, plus indiscutable que jamais. | y revient aujourd'hui, et l'on reiconn que l'autonomie libérale est la con tiôn première du renversement des eh eaux. Neujean n'était pas seulement un avo. ' éminent, un puissant orateur politiqui C'était un lettré, un artiste, cultivant musique, doilt il connaissait et appréci toutes les grandes œuvres. Il fut pend: nombre d'années président de la Légia l'un des protecteurs les .olus convaincus r vouveaux concerts créés par Sylvain I puis et qui contribuèrent tant à l'édui tion musicale de notre population. M .ik ré la fermeté de ses convic.tion.-i, N< jean sa.vait pratiquer cette vertu laïque et bérale, qu'est la tolérance. Il jouissait l'estime de ses adversaires politiques. Nulle part sa perte ne sera plus vh ment ressentie qu'à Liège où l'on appréci; hautement la. générosité et la loyauté son caractère,' la dignité de sa'vie, ] qualités de l'homme privé et de rhomr piiolic. dont le souvenir vivra dans la iï moire de ses concitoyens. L'HOMME POLITïQlIj En avril 1912, à l'assemblée de l'A.-s dation de l'Unioi? litéralc, M. Louis Frs gueux aiûnonçàjit la retraite de M. Xavi Neujean auqneî le Roi venait de eon^ii la haute dignité de ministre d'Etat; re: dait hommage à l'œuvre accomplie par i grand Liégeois d'urant |c-s qua.rante-dei: années pendant lesyuielles l'Associiatior. J bérale de Liège l'avait investi de manda politiques. M. Louis Fraigrn.eux disait alors • « Retracer la vie politique de,.notre v< nére mandataire serait m'astreindre à von réf.lare Phjiistoire parlementaire de notr pays dans ces trente denai;;res années C'a dans tous les domaines : enseignement, 1. gislation militaire, politique coloniale,' iv f )rînes Oconoiniques et sociales, défense de droits des Wallons, prospérité matériell de noire province, M. Neujean a pris un pairt prépondérante à la discussion dés loi et de toutes les mesures que -commandaiei: le bien du. pays et l'application des j-ir.'r CïiGes de jt'.' ticé, de -tiîéra'ice et. de loyaui qui constituent la ctote du libéralisme, Dans la lutte ardent-e entreprise 'onîr le gou'vefneniont", ia confiance nous vénai t'récisément de ce que noua combattion deiTÎèiié mi tr-.' chef et nous ne «làùnpn oublier ®rp. énergie admiraiile lors de i crise terrible que le pays traversa, I'.t. :|U le chef du gourversement' réactionnaire, d'.: lors, M. A'andpnpeereJjoom, déposa' un p: jet de réf >rme électorale qui devai! con sabrer à tout jamais la suprématie 'e l'opi nion cléricale dans notice malheureuse Be 1 gique. L'attitude admirable d'énergie de no chefs politiques et spécialement celle :îe M Neujean, sauva le pays d'une rc-,elle et me naçanto catastrophe ct nous avons encor dans la mémoire le discours enflammé e superbe d'indignation que prononça notr cher député. Nous savons l'attitude ouïl a constam ment prise dans; cette lutte opiniâtre bu nous aJY(.ms à soutenir i>our sauvc-garàe notre ênsaignomQnt publia ; y/, îsc'dj-éai a toujours défendu avec' la plus finervefl leuse énergie, la théorie du parti libéra dans cet,îe question de Instruction publi que, question sur laquelle nous ne tran si gérons jamais. C'est ii l'énergiè et au talent de sein blabios parlementaires qoie nous devron le renversement du ^uvenîemer.'t-clérical Président, n.vej Paul .îans:»n, de l'umoi des gauches parlementaires de la Ghamhrf M. \'-'M;.'an a été le plus ronvaliicU fét auss ln plus écouté partisan de la îéconciliatioi des deux frarti> is du i;arti libéral, réeen ciliation réalisée depuis quelques années qui aboutit au large et démocratique pre gramme des gaucJiës, et qui lit enfin en trer dans nos cœurs, le légitimé espoir di l'avènement très prochain d'uu légmiù <i saine démocratie, d'honnètete politique e de liberté. Ce que l'orni ne dit peut Être pas assez c'est l'influence de Monsieur Neujean dan: le parti libéral belge, c'est le respect don il est entouré dans le pays entier, c'est 1; confiance abs'-iue que l'on a en lui, c'es l'admiratiop j|0UC soi! talent et pour 1; rerhiëté de' ses convictions que l'on profes se partout. » L'AVOCAT Parrtaseant sa vie entre le Barreau e( 1; politique, X. îvnuje;in était un tiiavïiilleù hors ligne, d'une activité extraordinaire En dépit de ses su-.cès polotiq.ues, X. Neu jean était avant tout avocat ; aimant s: profession il s'en faisait une très hauti idée. X. Neujean était un orateur remarqua ble et d'une rare (Jistipçiian ; ïaite de char me ci. q'éltVatfîncê, captivante, son éioquenci l'éflét'ail là sincérité et la fermeté de se; sentiments, et s'inspirait .uniquement di désir de voir triompher la vérité. Doué d'un organe superbe, d'une élo queiice spontanée, X. Neujean savait va rier son élocution, passant du ton f-iniilie; auis accents les plus élevés avec une msis tar.ee convaincante, une variéfé d'e.tposi tiuîi extraordinaire ; il po-séiaii le rare !a lent de présenter son argumentation sou: les formes les plus diverses, avec une per s-jasion et une c'arté qui faisait 'f'e M S jus'.e. titre d'ail.ièiirs, l'un" tW o >o:ats le: plus écoutés. X! 'tfèujea® avait formé: d< noa.breu.v stagiaires, qui occupent auijour d'hui. au lxirréau èt dans la magistrature les plus hautes situations. Le inonde judiciaire professait à l'égarc du défunt une sympathie respectueuse e unanime; membre du conseil de ron'iï1 pen-.'-jit do lmrfes'ii(nfe %; iVeujb'in tu appeU1 i>;ii' deux' fois h l'honneur 'il) 'hj trminat; élu bâtonnier on 1911 t\ j'occasioi de son cirquamtonaire profcssioimel, X. Neujean dé lina. avec ine rare rnodestit toute manifestation publique, ne éàisentant à se pr.'ter, de la part de ses ancien: stagiaires, qu'à une manifestation :ont in. finie et familiale. rtis A la mort d'Emile Dupont, la V!ll fer- Liège pria X. Neujean d'accepter !a cession de ce dernier comme conseil : an- Ville. .-Virés avoir fourni au Palais 'ter carrière d'une ampleur inconcevable, un Neujean s'était petit à petit retiré d ou- barre, et, depuis un an environ, ne isé, dait plus. au- Le 6 décemfcTe dernier, lors de la sé cet de rentrée du Jeune Barreau, son non irti aedamé par une assistance nombreu; enthousiaste. Son souvenir vivra lon.it£ ion au Palais, et son nom est inscrit h j'ai ro- parmi les plus glorieux du barreau ait geois. rti LES FUNERAILLES J™ Xavier Neujean avait deviné sa fin . chaine et, au mois de mars 1913, il a éorit ses dernières volontés, demandant ses funérailles se fussent dans l'intir sans hofljieurs civils ou militaires. | ÉTRANQEÏ cewUMioestaiAuoriiKitte^A'.iBByAi.v.-vssL'Cj-tciimiwueweBeeBwe et ALLEMAGNE , ^ L'ordre de cabinei de 1320 ;a* Bcrîi;!, 2o. — Les Etats comtféjdérls, ont une population en majeure partie u_ mocratïqûe, ont forcé la Prusse, où u" minent les conservateurs, à reviser l'or ,;e" de cabinet de 1820. Cet ordre de cabinet, dont le Reicbs e_ n'avait pas eu connaissance jusqu'ici, ] mettait à un officier prussien, môme d< je ché dtw^Li un Etat confédéré, comme exemple le Wurtemberg, d'intervenir di: le teme'nt contre la population, sans en a\ é. an préal ;,: 1:: obtenu l'autorisation des -p voirs publics. Or, dans le Wurtemberg, par exem] P les officiers wurtember^eois, s'ils agissai ^ comme leurs camarades prussiens, vi< 0_ raient, tout simplement la Constitué puisqu'en cas de i.rci?..'îes intérieurs, ils r peuvent intervenir- que sur la réquisit >r des autorités civiles. La Prusse, en ordonnant une revis: ,G de l'ordre de cabinet, de 1S20, a donc dû J ; der à la pression des Etats coniédércs j. : sud, et ses pouivoir- s'en trouvent amo s | ^r^s- • Tel est le. fond de la question dont i Dci'lsçhc Tn..jçszciliiit'j ne song.» pas k r i_ | connaître "l'importance. Elle écrit : sj « 'fou:lier aux prescriptions miJitair e i c'est amoindrir les pouvoirs de son cl •. suprême, c'est-à-dire l'empereur d'Allen •- giie. » A ceci, les libéraux, dans le Courrier s li boufsè, répondent : s Le Parlement allemand a déj'à lui-ii 3 me modifié ia.loj. militaire, il y a quelqi t nuis., en commuant en uiie peine de p sen colle des travaux forcés prononcée e-, t'MiJiv de.paix :vâur.-des-dédits teis <jue vai . a? fait envers des supérieurs. : » .\u moment cù cette réforme fut od'c t t: \. le gciuvorriemcnit im])érial avait J 3 fQjn que nous votions- la nouvelle loi n 3 ilitaire, et il n'a pas osé s'opposer à not x ! vojont.i j J » Il en sera de même aujourd'hui, et . | commandement militaire suprême, fera s . • voir_ qu'il y a aussi des limites aux rr, . j criptions de la Constitution qu'il a ju . ; d'observer. >. On ne sera pas étonné, dans ces conc tions, si la presse allemande, aussi bi> ' de droite que de gauche, considère aujon • d'hui «l'affaire.» comme n'étant oas e - core liquidée ; bien plus, elle semble cr< - re que celle-ci ne fait que commencer. t Cette .opinion-là se retrouve ég.i.leme î dans le Lokai Anzeigcr et dans le Berlin Tagcblatt, Le grand orcrane radical reconnaît bit qu'on r la volonté, en Allemagne, do gu rir la Wes-ure «tusée par tous, ces évién mon^js, 'plu;ùt. que <de l'aviver, mais : ajoute que cette volonté seule n'est p; 1 suffisante. ' f M, Ve»^isel®?, â Berlîri Berlin, 26. -- M. Venizelos, président c ■ Conseil de Grèce, est arrivé tà Heriln. 11 3 eu ce matin une ontrevue avec M. de .Tago" , secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, i a (ii'jeunô la légation roumaine avec , prince héritier de Roumanie et assiste: i ce soir au dîner do gala qui doit ave i lieu à l'occasion de l'anniversaire de l'Ei pereur Guillaume. M. Venizelos restera probablement trr - jours à Berlin. ANGLETERRE t Le sauvetage du eoias-marjn « A-7 , Londres, 25. — Le mauvais temps a i. ; terromnu depuis samedi les opérations < i sauvetage du soûs-mani} .( A-7 ». Cepe l dant. la liaussi^ie qui avait été placée je \ vVi Sdmbl'é solidement fixée, et dès que l mer sera plus calme ,1e cuirassé Tftrmoût remplaçant les remorqueurs insuffisar ment puissants, essaiera, avec ses 18.0; chevaux, de déhaler le sous-marir,. do; tout l'arriéré est, comme on çajt, pris dai une vase partic^^èreïnent tenace. BALKANS L'Aibsin-ie attend le prince de VVie La ïribuna reçoit de son envoyé spé,ci J en Albanie la. déclaration suivante, qui r ! présente la pensée d.'un àôtàble albana musulma'i ; Il Vaut chercher les adversaires (1 ' prince de Wied 4 Valona coimne dans ; resta de l'Alcanie, non pas dans le çeupj ' mais 'bien parmi les beys et les paclias .> 1 . se voient menacés dans leurs rçva>ius îe : dataires. . Le peuple verrai» dam mauvais œil : commission de'contrôle si elle intervena pour faire adoucir la peine à laquelle de verit être condamnés Bekir bey et tous si complices. Nous adressons aux pwgMufekti europée: nos le plus chii'.eui'euxi appel pour qu'elle oi en jv'ivi-ioiilier l'Italie et l'Autriche, in tallent sur le trône le prince de Wied '< envoient en même» temps des troupes poi 1 rétablir l'ordre et. empêcher tout attent; à Indépendance qu'elles ont bien voit ! nsfis donner, et pour laquelle no\>„-i les b ; nirons toujours. Une autre dépc,'i>9 tiit : « L'Çuv.'ip.o .i Vaiééb. La commission ( . , controji est maintenant maîtresse du pa; et prapAfe la transmission des pouvoi ?u noureau monarque. Un dit ici que le prince de Wied s'en bat quera là Brindisi sur un cuirassé italie Si les. puissances veulent bien le (air# e c.>rter dignement, le peuole ajtonais, compris tutoie -le.- sa-ïjisaiis d'Izzet pa-ch-remp'acr-ca ï.o. u*-rsatilité;légend-aire et se iiupi'éssidnna-bilité de «aractère par ur 2 de soumission complète au nouveau prince suc- rivant par mer. u e la isr.iajl Kemal paft au-devant iu:?,e. du priiK Valona, 25. — L'ancien président du gc ' la. vemement provisoire, Isïûaïl Kemal tx plai- part jiour Brindisi ; il restera peu de jor en Italie ; il ira ensuite à Berlin, pour i rejoindre le prince dé Wied. . fut ^, TURQUIE nais Communiqué pacifique lié- Constantinople, 25. — L'agence ottomai fU'blie la note officieuse suivante ■ " Les journaux attribuent à la Turquie d projets belliqueux et précisent même 1 pro- prétendues dispositions prises en vue d'ui vait Prochaine guerre. que Nous opposons à ces bruits un Jémen lité, formel et croyons nécessaire de relever 1 coïncidence de leut publication avec les n ___ i gociations de Parts en vue d'un empiam «B , Contrairement aux affirmations pesSimi 'es, l'Agence ottomane apprend <me 1rs in lieux compétents |ku>r',;en,t la siluatio extérieure avec un; e.-itià'e confiance dar $ le maintien de la paix, si nécessaire a k, dé>'el:.ppemeot économique de l'empire et a,„ l'apiplicajtion des réformes! » La même agence se dit en mesure d'; jouter que le gouvernement consacrera ce développement économique le produit d qui Prochain emprunt ; aucune portion de cc dé- 1 ui-ci ne sera affectée à des dépen.-es mi q0_ litaires. ETATS-UNIS >'kS La extérieure ■ta, W ashington, 26. — On commente beau iiar cou" !a .nouvelle de la convocation de h .p... commission sénatoriale des affaires étran . gères par le président Wilson. ou- 1;l"1'^,uc soit à une nouvelle diffi culte sufveauè dans- le problème mexicain . soit à quelque crise nouvelle dans, la ques pnt t11 C'8- ^'."'"'Sration des Japonais. S,, La vérité, c'est (jo-e, le président ayan le" achevé d'exposer au Congrès sa politiqui '' ?n cc concerne les trusts, est prêt main tenant 'a étudier sérieusement les affaires extérieures, et sa décision est très importante.™ Quand les démocrates arrivèrent au pou-voir, ii y a un an, leur ministre des affai-an j res étrangères semblait penser ®i'il résou m- droit en souriant toutes les difficultés cl I aajourdia.ui il -se trouve en présence de; • questions mexicaine ei japonaise, qui m peuvent être résolues uniquement par de bonnes intentions. Dans toute,, deux, on est es, acculé à une impasse. lef ko ce qui concerne le Japon, cette puis-ia_ sance, comme l'a dit le baron .Makiuo 'à la Uieie Japonaise, mercredi dernier, désire île i ?.ue- m nat'oaaux soient traités air-; Etat*, i Uni;, sur un pied d'égalité avec les autres : étrangers, tandis que le Congrès, ainsi ou,q lê- ; le piouve le projet de loi très sévère sur es j Jl, ..fîiwation qu il est en train d'étudier, il- I est décidé a ne pas accorder aux Japonais an. : es privilèges de la n^aralisiûon et de la es ; libre entre.-; dans, le p A s | --Via.s ce n'est pas tout. Il y a encore la p- . question des droits de passage dans 'e ca-,c" : p«^.et wUc ltes tï^Uéa d'ar- ^ ' 'n'.».*}' 'Iue !? «e refusa à ratifier, re Dautie part, les responsabilit-rà nouveile-, • ?ss'a"T W 'es «fats-Unis dans le ; ^ e latine commencent i se faire s: ! reçoit de l'Améri- re que .....traie indiquent que les plans du i fwwrneme.it relativement ù un Scto U- ! stab'e'-iraîent11'-^3 ï!P°b!>9ie» les moins » dC|0ués par la natrio- - du iSénat^mérlcâin.611 ** m' la iimmé «- sé,nat '"enace aussi d'empêcher le rè- ftmnmn i°P?S^ du, <,iffi,1'cnd Cclombie-it „d."'lma' et 80 montre embarrassé en. .ce W loùvememert10' ^iqu,e ?! ia P"»UQ»e du ,n res" de rAnaérLciaie ^ €W1Ce?Si" é" d^oVé^den'MV sd0"C C|"C' nl<:'me si 1,acto e- fes Stt Ie nl0lIv.e Par aucun» crise, il ,r;: il,:ts «e la conierence soient atten uUs avec beaucoup d'intérêt. MEXIQUE lu l.a visite cf'o.fficicrs; japonais a .Mexico, 25. --- Le commandant du exoi- T,' 1 ^|a;cna,s U:;"V vi»8t aes officiers Il i.-ai.e., spus ses ordres, sont attendus de- le - main a Mexico. •a De grandes fêlc-s sont préparées en leur n ° lcs èVflt jou,Ss et eom- n- piendiont des réceptions, des excursions v ili? •f™0» de Mexico, et des ban-18 (,:.ets onerts par différents ministres De ManzaniH0 à Mexico. les officiers ja-ponais font un voyage triompliial. Aujour-d nui, a uuadalajara, ils ont été reçus par -es autorités e[ population tout entière avec une u>io délirante. i Ics '^ex^ca'ns sont .convaincus ou'en i f?3 do 'S'uen'e avec les Etais-Unis, le Me-.,î-v poaa^sUrr01t c0mpt8r sar le secours des Ja- —m m m< ,,,,, » 3 Paris, 26. — Le président de la Hépubli--kl cjUe a offert ce soir un dîner en l'iionneur 8_ du corps diplomatique, auquel assistaient is notamment le baron Guillaume, ministre de Belgique et le chevalier de Stuers, mi-u nistre des Pays-Bas. [e Une brillante réception a suivi le dîner. 13, * . ^.ai'is.' 26- ~ Les inspecteurs de la police i- judiciaire ont procède ce matin,, au ibu-reau des postes du faubourg St-Denis, à a Tarrestation d'un nommé Joseph Vanden-it bilcke, né ,en 1884, à Bruges, qui faisait !- IJoi^et, d'une demande d'extradition du 'S gouvernement beige pour vol. * 1- Strasbourg, 26. — On annonce de bonne s, source <que le baron Zorn de Bulach, secré-5- taii|e d'iveai, MM. Pie'i.ri. souis-secrétaire -t d'Etat vV f-1- justice, et Manuel, sous-secré-;r lai.,- à ilméiieur, donneront leur lt démission de ministre dès que. la fête de u l'Empereur sera passée. On ajoute que. le baron Zorn de Bulacfti a l'intention de quitter le.pouvoir dans les premiers jours de février, le •* 's Madrid, 26. — A l'aérodrome militaire 's de Cuatrov-ientos le lieutenant Maximo Ba-mos, ûls du général du même nom, est i- tomÎAé d'une hauteur de 303 mètres et s'est cué sur le coup. L'appareil s'était retourné s- pendant <q<ue l'aviateur descendait en vol y plané. i, -X* n Stockholm, 20. — Le Roi a chargé deux e dignitaires de la Cour de se rendre à St- ir. Pétersbourg pour régler, avec deux re] sentants de l'Empereur de Russie, le vorce du duc et de la duchesse de Suc ve niiania. u- v Le Caire, 26. — L'aviateur Pourpe Pg arrivé à LoUqsor ce matin, à 1Ô- heures. .. y restera trois jours pour remettre î appareil au point. •fr Durban, 26, — La grève des chem. de fer est considérée comme terminée.; ie Pretoria, 26. — Après un c/iômagë de jours, le travail a complètement repris îs matin dans les usines de ohemins de i ÎS " ie raataai^aagCTaBiKwwmaiaasaaMtagaawBa^^ La claque de M. Brifai î- t. s- Voici une lettre hautement instructif i- que Ai Wauters, directeur du Mouveme n (jL'ûcjiuyiùque, adresse à divers journal s bruxellois : 51 Bruxelles, 25 janvier. Mon cher confrère, Le Mouvêvienj Géographique de ce joi " contient un faux, qui y a été introduit * la dernicre heure par une personne étra 1 gères à la rédaction, dans un but politiqi aisé à concevoir. Àlon journal ne ,parai sant que' le dimàiiche, je me vois oblij de faire appel à l'obligeance <^e mes co; frères quotidiens pour les prier d'enregi trer une protestation. Je publie, dans mon numéro de ce jour ■ . sans aucun commentaire, de courts extrai t du compte-rendu de la discussion de l'ii . terpellation Brunei, notamment du texl de l'ordre du jour déposé par M. Woesti J'ai moi-même relu et corrigé les éprei ( ves de cet article et les ai confiées, -avec ] 1 bon à tirer et sous pli lermé, à un porteu au service de l'imprimeur. Or, un tiers a réussi à introduire, à 1 i suite de l'ordre du jour Woeste, l'observf tion suivante : i « Cet ordre du jour est inspiré par un pensée de justice envers M. le ministr des Colonies et envers M. Brifaut. >> Le Mouvement Géographique est essentie lement un "journal 'scientifique et. colonial Lorsque se produisent au Parlement de discussions ayant iin caractère nettemen politique ou religieux, il se contente d'ei rendre compte sans prendre parti. C'es l'attitude que j'avais adoptée en ce qu concerne l'interpellation Brunei. Je dois donc protester contre le faai: qu'on a intercalé dans mon journal. Je doi d'autant plus sigTialer le fait que, si j'a toujours estimé que le Mouvement Géogra phi que doii rester étranger à certaines po lémiques, il serait invraisemblable que j'; laissasse passer des appréciations en tou point contraires à mes' opinions person uclles'.' ' Je me vois ainsi amené à déclarer qu'< mon,' sons l'ordre cru jour do .VI. VVôest-îVc.fc ;hiiU'e?Uent «inspiré par un 'b justice envers M. ie ministre dois Colonie et envers M. Brifaut». Tout d'abord, il es; établi que M. Br'fau a calomnié mon ami, M. le procureur d'Eta. Detry, dans le 'but lvident de nuire à s; considération et d'entraver -sa1 carrière. D< même, tout ce que je connais de la cam pagrj3i oiue mène M. Brifaut m'appairaii comme entaché de (procédés d'intimidàtioi des. plus incorrects. D'autre part, en ce qui concerne la portée générale .fie l'ordre du jour, je ''estime personnellement comme désastreux pou] l'avenir cie la colonie., S'iL était voté, il ne pourrait avoir d'au tre effet que de iiévelopper au Congo le: désaccords religieux et philosophiques qu divisent de plus en plus prolondémemit no tre ipays ; de substituer à J'indispcnsabk union dz's colonia.'ux belges, des luttes poui oii( contre la liberté de conscience et enm: d'établir officieliicnient1 l'inquisiltion dans la partie du bassin du Congo occupée pai lc's Belges. Vou , seriez tout à fait aimable, mon chei confrère, en p ubliant la présente lettre dam? votre prochain numéro, et je vous en re mercie d'avance. Votre A. J. WAUTERS. «OR» m «M En Belgique ii'Kf • L'unification A l'Association cléricale de Bruxelles, plusieurs orateurs, lors de son assemblée générale, ont reparlé de l'unification de nos lois électorales. Ils ont déclaré que La commission des XXXI ne trouverait pas un régime électoral communal et qu'il fallait unifier. L'un d'eux a même soutenu que si l'on n'unifiait pas les élections communales de 1915. seraient un écrasement pour le part: catholique, qui dès lors manquerait d'enthousiasme en vue de l'élection législative de 1016. « Si le temps manque, a ajouté l'orateur, pour faire les élections communales en 1915 sous un régime nouveau (l'unification d'après lui) qu'on proroge les mandats actuels d'un an. Mais nous en avons assez d'attendre la R. P. intégrale. » D'après le système qui semble avoir les préférences des cléricaux bruxellois, l'électeur communal voterait à 25 ans et ne pourrait disposer de plus de trois voix. La R. P. intégrale serait appliquée ; tout ceci à titre documentaire. L'interpellation coloniale L'interpellation Brunet sur le Congo reprendra aujourd'hui. M. Brifaut continuera et terminera son discoursM. Masson lui répondra et il se peut que M. Renkin intervienne au débat pour s'expliquer de nouveau. Parleront mardi 3 février : MM. Van Cainvelaert. Tiblbaut, Mechelvnck, Ver-haegen. Bastion. Demblon, Van Cleem-putte, Hubin et Paul ITvmans M Kymans s'est fait inscrire après le discours de .AT. de Broouevilîe. L'ordre du jour de M. Woeste ne sera donc, pas voté de sitôt. Les cîérïcaixx limbourgeots L'association cléritcale de l'arrondissement de Tongres-Maeseyçk a arrêté la liste de se^ candidats. MM. Helleputte, Sc'baet-zen. Van Ormelinf-en et Gielen sont ses Candidats effectifs. M, Gielen garde la quatrième place, la place dangereuse... On dit que pour éviter d'être évincé, il réclamera des votes de préférence et que M. Van Ormelingen a beaucoup de chance de rester dès lors sur le carreau... électoral. di Roald Amunûseii à Liège .er- Q -p, Tandis que Paris acclame en ce r eS£ ment le capitaine Evans, qui retroi Il dans les déserts glacés de l'Antarctide, ;on corps du capitaine Scott et de ses conij gnons, nous allons pouvoir fêter et appic dir Roaid Amundscn, le célèbre et vaille explorateur norvégien qui, le premier, e l'honneur de planter le drapeau de s pays sur les terres encore inviolées Pôle Sud. On, ,se rappelle l'émotion énorme q l souleva dans le monde entier, en ma ,. • 1912, la nouvelle de la découverte du pc ^ antarctique. Jusqu'alors, malgré les. effoi — répétés de nombreuses expéditions, u: « seule, celle de Sih'ackleton, avait réussi &l \ approcher du but, de 180 kilomètres, cela en 1909. Déjà alors, l'annonce de c exploit, provoqua flans les deux hémi pherec, un intérêt énorme. n\ Amundsen devait réussir là où Shackl 1X ) ton et tant d'autres avant lui, avaie: échoué, là où Scott devait succomber r mois plus tard. Parti de la Baie des Baleines, Amun sen arrivait, après 56 jours de marche a ir milieu de ig'laciérs immenses, semés c a crevasses et de précipices, au but de so ii- voyage. Il se trouvait alors sur un platea ie glacé, à 3.201 métrés d'altitude, platea s- auquel il donna le nom de Roi Haakon VI -é Amundsen et ses cinq, compagnons, a.pr< i- avoir dressé le drapeau norvégien au poix 3- qu'ils trouvaient être le Pôle Sud, reg; gnôrent le Frarn où ils arrivèrent le 25 j ai ît vier 1912 .Ils avaient couvert en 97 joui .s un parcours de 2.400 kilomètres, ayài i- franchi pendant la moitié du trajet de e montagnes aussi hautes que les sommet ;. les plus élevés des Alpes Bernoises i- Le Fram quitta ia baie des Baleines 1 e 30 janvier et touchait le 8 mars en Taî r manie d)Dù 'Amundsen annonçait à so: Souverain et au inonde la nouvelle de .1 a découverte du Pôle Sud. C'est le récit de cette mémorable expédi tion que nous allons avoir la bonne* foi e tune d'entendre le vendredi 13 février pre e chain, en là salle du Conservatoire Roya de Musique, mise gracieusement par l'ad îhimstnuio.n communale à la disposition d . la Société Belge d'Etudes coloniales, s C est, en effet, à la. vaillante et si activ t soc.éué Que préside l'honorable directeui* °-é i néra! de la Société Cockeril! ^ue réviendri t 1noaneur de nc)us faire entendre. Amund i sen I ous les Liégeois lui en sauront «ré Ajoutons <pue .la conférence de Roalc ^ Amundsen sera accompagnée non seule 5 ment de projections fixes, mais de vues i cinématographiques prises au cours de l'ex . pcdition. Nous publierons demain des renseigne r monts complémentaires au sujet de cett( t conférence qui est .appelée au plus granc s'ico-'s. lous les Liégeois voudront voir ei applaudir le ihéros du Pôle Sud, l'homme i intrépide qui, au mépris de mille dangers i sut arracher son secre| à cette contrée i maospitalière et ignorée jusqu'à, co jour. La Propagande Libérale A SGLBSSIN i.'Association- làb-iraie a tenu dimanche [ son asseiii.bl-éé générale. ordinaire, déyani une nombreuse assistance, sous la présidence do M. Lemoiln», 'Président. Âpres adoprion du procès-verbal de la .leniièrt : séance, le dévoué secrétaire a donné lecture d'un long et copic-Ux rapport, relatant les travaux ciu Comité (pendant l'exercice . écoulé. Après discussion de divers points de ce rapport, l'assemblée : 1. émet un nouveau vœu concernant l'entente entre les deux associations libérales • de la commune, 2. confirme le désir du Comité -le voir former de suite une fédération de te us les cercles libéraux de l'arrondissement de Liège ; 3. charge son Comité de faire les démarches nécessaires pour arriver à la formation d'une fédéralrai des cercles , libéraux dans le canton de Saint-Nicolas, après la création d'un organisme dans chaque commune : Ans, Gla.in, Tilleul-, St-Nieola.s. Par acclamation, sont designés comme membres du Comité', pour un mandat, de deux ans : M. Lemoine, Président ; MIM, Huta'tv Alfred, Bonnivert Victor, lîvrard Femand, Gardier Norbert fils, (foinmis-saires.En ce qui concerne le différend existant entre les deux associations liégeoises, l'assemblée confirme unanimement le vœu adressé par son Comité, avec l'espoir de voir renouveler l'alliance peur les prochaines élections législatives ii base de= déclarations des gauches libérales. L'assemblée examine le nouveau drapeau gui est magnifique — don de quelques généreux libéraux— et nomme M. Charles Crémers, comme porle-drapeaiu. Les membres sont partisans d'en faire l'inauguration publique en une grande manifestation. Quelques questions locales sont passées à l'examen et cette séance très longue et très intéressante, est levée à une heure. A i'OîilGii îles Fe«s de Wallonie LA MUTUALITE .MATERNELLE L'Union des Femmes de Wallonie avait appelé, samedi soir, à sa tribune, Mme le docteur Berthe Waich-Kerens qui nous a parlé avec compétence et conviction d'une détresse qu'elle a .particulièrement à cœur de combattre ; c'est r abandon, le manque de sollicitude — 'véritable crime de lèse-humanité — qui marquent encore aujourd'hui les naissances précipitées des enfants du peuple. La conférencière a éloquemment exposé . Içs conséquences néfastes, véritablement na-. vrahtes, qn'éntraîne cette indifférente générale. non seulement pour1 ia mère très souvent atci.nte dans les sources dé sa vie, forcée de fdi-re apïrèé l'a-ccetlchement trop hâtif îles séjours de plusieurs mois dans les cliniques et les hôpitaux, mais-surtout pour les petits êtres ®ui liaient de leur '.ie cette' coupable inattention; Et si les Consultations'de nourrissons et œuvres analogues ne donnent pas encore, bien qu'elles soient parfaitement comprises et assidûment suivies, — tons les résultats désirables, c'est pécisément parce qu'on n'a pas lutté contré les origines du mal. Ces œuvres ne .peuvent accueillir l'enfant que quelques mois après sa naissance. Or, c'est dès- ayant celle-ci nu'il est urgent de le protéger, -car, comment rendre la pleine santé A un petit être taré par les misères physiques et le surmenage de la mèrè. Quelle que soit l'excellence des'soins, ceux-ci arrivent déjà trop tard. En France, en Allemagne, en Angleterre et ailleurs, on l'a compris ; dans ces pays, quantité de mutualités maternelles sont nées pour la' protection de la femme en io- couches. A Paris, à Lyon, 'à Vienne, nova 'apuuent, elles fonctionnent de façon ad-les m'ira!]'e donnant des résultats surprenants. )a_ Chez nous, l'on ne compte encore que u_ quelques timides: essais de mutualités niant temelles trop peu encouragés. ; t La mutualité maternelle est pourtant le ... moyen de protection le plus eifioace pour la. femme en coïKiii?. En effet, il lui .assuré, lu itout en exigeant d'elle un repos de six se. maines avant et de quinze jours après l'ao. . couchement, tous; lés soins et les secours nécessaires à elle-même et au nouveau-né., }e II appartient aux Femmes de Wallonie ts de faire naître et apprécier chez no-us ces institutions si éminemment uiiles, dit en a termiiiarit Mme 'Walch. Et nous «errons e* dans la suite nos ouvrières, nos mères du et peuple non plus opprimées dans leurs ma-s- temités anxieuses et misérablement abandonnées, niais heureuses et fières de don-e- ner le joua- 'à de beaux et vigoureux petits it \\ .'.lions. n Cette conférence substantielle et si humaine. donnée en la Salle de l'étage de 1- la Bibliothèque des Chiroux, a été vlve-u ment. appréciée et applaudie. .e u fi Salie du # [s | JOURNAL DE LIEGE | j ! Epiffl lies tas | o » de ; I MM. Emile FABRY I I Marcel WOLFERS I peintre et sculpteur || A BRUXELLES | Cette exposition sera ouverte tous g les jours de 10 heures à 1 heure et g de 2 à 6 heures du soir, jusqu'au ® 1er février inclus. ENTREE LJBRE | j droeipe Laeile ; j N'Œ F'EUnj,ETimS Au lendemain de la Mort de Jules CMt r.etie, le Journal de Liéijc offre à ses lec-teuis Kiie -dou- <jiiivw3-le»fll«e,.éu'-.ouvautes de jiassion et de vie qu'ait écrites l'éniihent académicien. XfORIS est une ihistoire d'amour et de vengeance, située aux environ® de 1380, dans un monde i curieusement divers. Jules CLARETIE anime dans ce roman des personnages qu'il a observés en psychologue et eu artiste et qu'il fait revivre avec ce talent prestigieux cette langue alerte et harmonieuse, et cet esprit qui firent de cet écrivain l'un des plus réellement, des plus spirituellement parisiens.• • LA JQURiMEE Mardi 27 janvier, 27c jour, de l'année, SU Jean Chrisostovie. Lever du soleil, 7.27, coucher, 16.24. Lever de la lune, 8.21. coucher, 17.4$. MUSEES Musée des Beaux-Ans, rue de l'Acadé-mie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée Archéologique. — De 10 à 12 et de 2 à 4 heures. Hôtel d'Ansemhourg. — De 10 à 12 et de 2 à 4 heures. EXPOSITIONS Salle du Journal de Liège. — De 10 à 1 et de 2 à G heures, exposition des œuvres de M. Emile Fabry, artiste peintre, et de M. Marcel Wolfers, sculpteur, visible jusqu'au 1er février inclus. Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard de la Sauvenière. — De 10 à 1 heure et de 2 à 6 heures : Exposition des œuvres de MM. A. Henrion et X. Wurth, visible jusqu'au li février inclus. CONFERENCES Salle Académique de l'Université. — A 8 112 heures, conférence par M. Plumier, sujet : La vieillesse. Ecole moyenne, rue J-Iazinelle. — A S 1[2 heures, conférence par Mlle Thiry, sujet : Des femmes de lettres wallonnes. THEATRES Théâtre Royal. — A 8 heures, Roméo et Juliette. Théâtre du Gymnase. — 'A S heures, avec réductions aux sociétés, La Joie fait Peur et La Passerelle. Pavillon de Flore. —AS heures, Titine est bizée, revue. MUSIOS-HALLS ET CINEMAS Cinetna Royal (Régina). — Music-HalU cinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs, à huit heures, cinématographe : les jeudi et dimanche, matinée à 3 heures. REUNIONS ET FETES DIVERSES Palais de Glace. — Patinage sur glace de 10 d 12 1/2, de 14 m à 18 1/2, de 20 à 23 112 heures. EPIIEMER1DE Le dégel ne nous fait pas peur, les eaux sont bas&es. Mais nous sommes de mauvaise humeur : on nous gâte une fois encore l'ordonnance des saisons ; on nous donne de la pluie au lieu de la neige ; on fait fondre la glace des étangs où nous nous, avancions, ner s de nous promener sur de l'eau dure comme le Juif-Errant ; on nous déivbe les dentelles fabuleuses de nos vitres ; on nous rend à Mars, à Juin, à Septembre, à ce temps neutre comme la Belgique. Nous allons de nouveau reprendre, nous aussi, des manies sans saison, mêler nos émotions et nos désirs, attendre le Carnaval et Pâques, sans souci des paysages, voués au gns. fnronàro fînillnri

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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