Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2886 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 08 Fevrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1rk5r/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Dimanche 8 Février 1914 UN WUMEK.O CINQ CENTIMES Dimanche 8 Février 1914 Franco en Belgique Un an : Î5 ifi » » 6 mois : 8 fr. * » 3 mois : 4 fr. Franco en SHoilande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne, au bureau du Journal ei dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56Î JOURNAL DE LIÈGE Annonces. „ 0 Sa ligne, 20 cenfr Réclames. e ». . » 40 cent Faits divers. . . . s> 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés la petite IigfiS 30 cent Emissions. „ „ . 0 » 1 frane RÉDACTION TÉLÉPHONE 9!? FElhiLE POLITIQUE, LITTERAIRE £1 CGMRCIALE, — FONDEE EN 1184 RÉDACTION ET AI)3ILMSTM TION g BOULEVARD BE LA SAHJVE1VÏÈB.E. Salle du ; i JOURNAL DE LIEGE ' ! —0 ^ lus Expositions flirt < i —o— Dimanche 8 Février ; | à 11 heures < 1 inauguration de l'Exposition des $ œuvres de | Mrae Marie I0LIT0R $ peintre I ET 11. Eug. de BRÊËMAÊÇKER | sculpteur A BRUXELLES % Cette exposition sera ouverte tous 0 les jours de 10 heures à 1 heure et | de 2 a 6 heures dù soir, jusqu'au 3 17 février inclus. ENTREE LIBRE 1 ÉTRANGER HOLLANDE Los pensions de vieillesse La Haye, 7. — Le ministre de l'industri présenté aujourd'hui, à la Chambre, 1 rojet de loi garantissant aux septuagéna: îs nécessiteux une . rente de "104 florin ar an, et de 156 florins aux couples mu ,és. JLa dépense annuelle est évaluée à 1-i mi] ons 750. COCO florins. ÀLJjKUAUNE s bwdgret do la marine au Reichstag Berlin, 6. — La commission du budgei i Reichstag continue aujourd'hui ses dé tts sur le budget de la 'marine. Tout d'abord, un député socialiste, se sont sur l'amélioration des rapports an-o-aîlemands, réclame la suppression dt rtaines demandes du ministère relatives ix effectifs côtiers. Après avoir entendu, à ce sujet, les pûçations du ministre de la marine, la mmissiozi repousse la motion socialiste. Différents orateurs obligent ensuite l'ami-1 von Tirpitz à leur donner l'assurance e les chantiers et usines fournissant la arme et représentés par d'anciens offi-^'s do la flotte ne sont l'objet d'aucun utement de faveur, et qu'il n'est fait aune distinction en ire les maisons p rusâmes et celles de l'Allemagne du sud1. ^ amiral ajoute que les fonctionnaires de i ministère, contrairement aux alléga-ns de certains députés, sont au-dessus tout soupçon de corruption. lu cours des débats, le ministre de la line donne quelques explications sur essais de chauffe au pétrole effectués sur navires! - Il nous faut iprocéder, dit-il, avec pru-ice. Les avantages des moteurs à pétrole sont pas encore entièrement prouvés, londant, il n'y a guère de doute que fenir appartient à la chauffe au pétrole. Centre les lois sociales .e Lokal Anzeigèr reproduit une protes-ion des syndics de la chambre de comice de Berlin déclarant que le nom-^ des lois sociales commence à être un i trop élevé en Allemagne ; que ces lois tient un argent fou aux contribuables ; kl.es sont votees au Reichstag avec beau-l>) P'op de rapidité, et qu'en ce qui con-ne la _ contribution de °uerre, perçue .ucoui) trop lut, on a «été ,1a confusion is toutes les closes du peuple alle-nd.-n résumé, explique la protestation. la a e;e votée avec tant de précipitation avant sa promulgation personne, à l'ex-tion de.; soûls fonctionnaires des con-•uticns, ne savait au juste de quoi il Jurnait et ce que chacun aurait à payer m^festation d'agf&nts de police térlin, 6. — Les agents de police de "lin se sont livrés ce soir à une mani-:ation à la gare où ils àcconvoagïtërent, civil, leur camarade Hoehnow, "déplacé envoyé à Kcenigsberg. et agent s'était efforcé de créer une as-lation des agents de Berlin ; il fut l'ob-a la. gare de vives acclamations de la t de ses collègues. AXtîLiiTERJiTi Sceurs ennemies ■onclres, e. — Le mouvement fâministe 3iais a commence' aujourd'hui un nou-lu chapitre de son histoire, chapitre qui "rait s intituler avec exactitude « Chris-contre Sylvia, ou les sœurs enne- ■M iu hristabel tfankhtirst assagie par yn lppg i en France, voudrait, dit-on, rentrer ©ji jieterre, mais y rentrer sans craindre !j01.r à retourner en prison. loignée du centre où la fièvre de la baie quotidienne fait perdre la claire no-* des chyses, l'éloquente féministe a pu (findre compte du mal que faisait -à ses W violence envers les personnes, l'in-|no clcs edif|ces publics ot privé,s, et la faction des fleurs des jardins botani- our ces raisons, miss Christa'bel Pank-st a voulu donner aux campagnes de «ion politique et sociale des femmes, s direction tout autre. Mrs. Pankhurst, qui a en elle Mus entière confiance, se siérait *vo-•'ers rangée à son avis, et il esV proie que le mouvement, féi'niniste serait ire dans les voies constitutionnelles saris ivu- eJa sœur'd4 Christabel. \ »^'lurst refusa en effet de rien »nt ai! succès du mouver :ïî*rr '!t,llonîlaire qu'elle organise au»"<§ Vu & Londres et. elle aussi, en a i mère Qui ne sait r.lus à laquelle ses filles se vouer. 't ce soir, la rupture s'est consommée. ITALIE 1 projet du mariage niande de Rome au 'i erajis : 'ij question du jour est le projet du gai]-des sceaux établissant Tantériorité obli-tolre du mariage civil sur le mariage i'p- Ce Pr°j€t en principe c & la célébration du mariage dans les forn $ et selon les dispositions du Code civil d # toujours et sans exception précéder la .g nediction religieuse. Il sera interdit a & ministres des divers cultes de procéder g mariage religieux sans production d'un c ^ tilicat du bureau de l'état-civil atteste © le mariage selon le Code. Les époux c contreviendraient à la loi seraient conda i nés a une amende de 1<X) francs à 1 ( & francs ; les ministres de3 cultes contré1 g nant une première fois seraient passibl | d'une amende de 1C0 à 1000 francs ; en c ^ de récidive, l'amende serait de 2G0 2t g francs, plus la perte des revenus de s g bénéfice de un à six mois. Toutefois p » mesure libérale l'action pénale cesserj g contre tous les contrevenants si les époi g célébraient le mariage selon les foi-mes > g la loi civile avant que la sentance fût c g venue chose jugée. ^ Comme on le voit, ce <rue le législàtèi c? veut réaliser par cette antériorité oblig g, c.e3t ie mariage civil obligatoire, 'çj ^ "e n^aioreux, couples, s-iiirtoût dans le mi. % et en Sicile, se contentaient du mariai g religieux. » Ce projet', poui'tant libérai, semble m » contenter tous les partis extrêmes. L'Osée & vatorc roviJ.no du Vatican est parti e g guerre, et les députés catholiques vont fa ft rtm vive campa^e d'opposition. De lei t: fs socialistes, tant officiels que r % l01?1 •ufs,1 <rue le projet est sar ^ audace et sa.r.;_- netteté, disant que sa t f n}c-me reconnaît implicitement la v. è. ■■'larioge religieux. On peut don s attemlre \on- le ministère attacauS tl plusitura côtés, et déjà dans la press< ïï;'™"?5 lournaux d'opinions différente: tels le Giornaie d Italia, le Messaygcro 1 Corncre d'italia efc autres exprimer l'eu „ Mécontentement. Il semble toutefois au. la majorité libérale et la plupart des rad «aux soutiendront le projet. POKTUGAL La crise mmtsterieiio 5 r.J^sbonne' 6' ~~ Une complète incertitud( ' de \î6 ?.rié?ul.îat des démarches un minfsSre^ Machado P°ur constitue. ^iïi'4AJI,ac,lad,0 a déjà eu des entretiens il a ^a?ec !es,chefs de tous les partis p ,w aut,e Part> envoyé des émissaires ù ^PaufoTaS80"'" MM' Bas0io TelIcs r,n^ifti7e'?îerU au Programme, l'entente , Parait facile sur une large amnistie avec mepyS1H?0 hUfG i1S' aU moins temporairement, des chefs des complots royalistes. La cuscussion du décret-loi de séparation est également accoptee de tous. Mais c'est sur le p?us difficile6 parsonncs que ''accord est groupe démocratique, qui, avant la démission du cabinet Affonso Costa, disposait d une majorité à la Chambre des dé-putes et à l'ensemble du Congrès, se dit cSf !.h ; d exiger que le nouveau cabinet soit choisi tout entier dans son soin, sauf Bernardin» Machado, qui n'est pas ins-crit a ce parti, mais a toujours marché d accord avec lui et a été son candidat à la présidence de la République. Les évolutionnistes, les unionistes et les indépendants, qui sont en majorité au Sénat, voudraient, à défaut de ministres pris parmi eux, tout au moins des hommes recrutés en dehors des partis. Entre ces deux tendances opposées, M. Machado négocie une transaction. Eu tout cas, il paraît décidé que, comme garantie d impartialité du nouveau ministère, surtout en matière électorale, il prendrait, avec la présidence du conseil, le portefeuille de l'intérieur. RUSSIE Réglementation de la vente des alcools St-Pétersbourg, 6. — Le conseil d'empire a continué l'examen du projet de loi touchant la réglementation du commerce des alcools. . Le conseil a adopte? les articles en vertu desquels la vente des alcools est interdite avant neuf heures du matin et après onze heures du soir dans les villes, et six heures partout ailleurs. SUEDE Crise m:jlifterioJlo probable Stocknoim, G. — Le roi a insisté dans son. «adresse aux trente mille paysans qui ont défilé aujourd'hui devant <'è château royal sur la nécessité <ru'i! y a pour 1-S Riksdag de voter, au cours do la présente session, ia loi augmentant le temps dk présence sous les drapeaux, ainsi oue celui des manœuvres • d'hiver et renforçant la i flotte. ; Ces projets ne rentrant ooint dans le pr'o. ! gramme du premier ministre, on croit* gé- I néralement qu'une crise 'ministérielle est probable ; c'est aussi l'opinion de l'Aîton-tidmngen, organe du gouvernement. TUftOUIE La question des ||es Çonstant,indpîè, 7, — Les cheits des missions étrangères, à l'exception du représentant de la Russie, ont reçu des instructions en vue de la remise de la note des puissances signifiant à la Porte l'attribution à la Grèce, de Ghio et de Mytilène. La date de cette remise n'a pas encore été (fixée. Up emprunt en Hongrie iCoristamitinople, 7. — Les négociations que le gouvernement .poursuivait avec un groupe hongrois pour l'emprunt d'environ 80 millions destinés à l'installation dans le vilayet d'Andrinople des e'migrants musulmans de la Macédoine ont abouti, Le gage de l'emprunt est fourni par les revenu^ forestjers. BALKANS déclarations du gênerai Kadko Dimitrief Le correspondant du Temps à Saint-Pé-tersbourg a obtenu du général Radko Di-mitriéf, qui représente actuellement la Bul-^airig dans la capitale russe, les déclarations suivant^ : « Nous devons chercher à faire notre paix avec les Serbes. Il n'y a point de place ici pour de la sentimentalité. Le cœur déchiré encore pei;t-êt're par de cuisants souvenirs, nous devons nous rapprocher de Belgrade; parce que tel est notre intérêt, comme c'est celui d'ailleurs des sujets du roi Pierre. Mais c'est à la Serbie à faire les premiers pas. C'est à elle à construire les premières arches du pont. La première satisfaction que les Serbes pourraient nous donner concerne la Macédoine, qui les affaiblit au |ieu de renforcer 'eur puissance. • » îsôus ayons actuellement e<i Bulgarie 15Ô.CÔ0. réfugies macédoniens, qui ont dfc-serté les nouveaux territoires serbes. Ces réfugiés reçoivent de leurs parents restés ue au pays des nouvelles d'agissements sert îes peu faits pour amener l'apaisement ta oit dans la Macédoine que chez nous. Au li Jé- d'agir de telle sorte que les Macédoniens ux se sentent pas en pays conquis mais bi au sous le protectorat, Belgrade édicté des le 3r- draconiennes qui attirent les haines ait préparent des explosions de méconteni Tji ment. Ce n'est pas ainsi que les Serbes p tn- cifieront cette population bulgare KX) » La gendarmerie spéciale qu'ils so -e- obligés d'entretenir à cause des Macéd es mens et qui leur coûte neuf millions poi as 8.000 hommes, ne peut être toujours e 00 tretenue. Le gouvernement serbe, s'il e >n désireux vraiment d'un rapprochemei ar avec nous, doit donner quelques satisfa ut tions à nos frères de Macédoine sous i ix forme, par exemple, au lieu d'une serbis; le tien à outrance, d'une autonomie scolaii e- et religieuse. » Je vous disais, il y a un instant, qi <r par la force des choses, nous serions dai r'~ l'obligation de nous entendre avec que ir ques-uns de nos voisins. Si ce n'est pas ave ii les Serbes, il est certain que nous dhercln ;e rons ailleurs, mais je puis vous démenti catégoriquement, do par les information û- personnelles que je possède, qu'aucune a '- îiance n'a été conclue entre mon gouverna n ment et la Porte. Nous avons des pourpai i- 1ers commerciaux avec Constantinopk r mais nous n'avons aucune espèce d'entent politique ou militaire avec elle. » Une avance de foncfs à. l'Albanii i- Berlin, 6. — Afin d'éviter que le dépai c du prince de Wied pour Durazzo soit re e mis aux calendes grecques, le gouverne , ment italien et le gouvernement autrichiei ;, oîit, d'après le Berlinet Tageblatt, promi e chaciuii une avance de cinq millions d< r francs au gouvernement albanais. La réponse de la Triplico Londres, 6. — Aujourd'hui, les ambassadeurs des puissances de la Triple-Allian ce se sont rendus séparément au Foreign Office et ont fait, au nom de leurs gouvernements, une réponse verbale à la dernière note du gouvernement britannique, qui : avait trait à la. communication à faire à Constantinople et à Athènes, par toutes les puissances, sur les deux questions de la frontière de l'Elire et des îles de l'Egée occupées par la Grèce. On croit savoir que les trois puissances se sont déclarées en principe d'accord avec les propositions de sir Edward Grey à cet égard, et* qu'elles ont seulement proposé qu'une date fût fixée pour l'évacuation par les troupes grecques des territoires de l'E-pire laissés à l'Albanie. ! Il y a cependant lieu de penser que les réponses verbales faites aujourd'hui seront ultérieurement précisées dans des notes écrites. Les négociations turco-serbes Constantinople, ô'. — On se montre très étonné, dans les milieux politiques, de voir les Serbes e?saycr de rejeter sur tes 'J.ures la responsabilité des retards qui se produisant touillant les négociations,engagées' entre les deux gouvernements. Ce n'est certainement pas' la faute des Turcs, fait--CD .observjr ici, si ces négociations n avancent pas plus rapidement. Les prétentions dos feo'&éâ sont pour la plupart inadmissibles. lis demandent beaucoup plus que ne tleniauraient les Grecs et les Bulgares. Ils refusent jusqu'à maintenant d'accepter ce à quoi leurs alliés balkaniques, placés cxac-; tement dans des conditions identiques, ont consenti. Cela étant, ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes de l'arrêt des négociations.Une première et importante difficulté concerne les Serbes originaires des territoires cédés à la Serbie et domiciliés dans l'Em- : pire ottoman. Le cabinet de Belgrade de- | sire leur faire accorder le droit d'opter pour la nationalité serbe et l'exemption du j senvice militaire pendant |ie délai d'op- 1 tion, c'est-à-dire trois ans, ! La Porte ne saurait admettre cette pro-. position. Elle v réplique par une proposition, à eUe, tout à fait analogue à celle î qui a été admise par les Bulgares et par I les Grecs. A\ > 1 ; ; Il en est de même ep ce qui touphe au ; droit de propriété imaio^ilièiù, aux fonda- J tiops pieuses, etc., etc. T.'-ns toutes .ces questions, la Porte s'en j lient expresse.nîont au point de vue qu'elle ' a fait admettre, lors do ses négociations i avec les cabinets d'Athènes et de Scvfin. Le i jour où les .Serbes se décideront à recoi:- I naître ce point de vue si raisonnable et si mod'ré rien m sera plus facile ou© de ' lairç aboutir les pourparlers. 1 ils sont les arguments mis en avant par ' la diplomatie turque au sujet des difficultés i en cours. M. Venizeics à. Bucharost Bucharest, 7. — M. Venizelos, président ! du Conseil des ministres de Grèce, est arrivé ici ce matin. MEXIQUE Bruit do coup d'Efcat & Mexico Mexico, 7. •— Le bruit ayant couru qu'un cou]) d'Etat était projeté, les troupes ont été retenues dans les casernes hier soir et des patrouilles .ont eu lieu dans les en- j virons de la caserne d'artillerie. La garde 1 de palais a été augmentée, i L'attaque de Tampicg, Vera-Cruz, 7- — Une dépêche par télégraphie sans fil du consiud américain à, Tampico annonce que les rebelles se concentrent pour une attaque immédiate. Ils ont détruit le service des eaux à Tampico et il ne reste plus d'eau que pour trois jours dans les citernes de la ville. AFRIQUE DU SUD Au Parlernc-riL du Cap Le Cap, 6. — M-. P-erçival iSmit'îi s'est pixi-sçntA aujourd'hui devant la Chambre, pour y défendre huit des leaders déportés. Son exposition des anomalies de la situation du point de vue de la procédure légale et de la loi constitutionnelle n'a pas. été sans produire un certain effet ; mais quand il a voulu persuader la Chambre qi^c. }es déportés étaient victimes d'une fausse interprétation des laits, ses. paroles ont été accueillies par des rires d'incrédulité. L'effet qu'avait pu produire le discours de M. Smith a été' promptement effacé par l'attaque cinglante des méthodes syndicalistes à laquelle s'est livré l'orateur qui lui a succédé, M. jjuinn, l'un des députés unionistes de Johannesburg. .M. Quinn est un patron boulanger qui a refusé d'obéir aux ordres de la fédération. qui voulait empêcher de fournir du pain aux troupes, et qui, en dépit de toutes les menaces, a gardé son établissement ouvert. Il a exposé, dans son discours, tous \es incidents de juillet et de janvier, qu'il connaît à fond, et ses paroles ont produit le plus grand effet. Il a accusé deux membres du Parlement M. Andrews et M. Madle.y, d'être «des perturbateurs notoires de la paix» et i "t clairement laissé entendre <m'ils aurai np PH ôtre à la liste du général Smi Un exemple cité par M. Quinn a pa ; ' euhèrement arrêté l'attention de la Ch.-p* bi;c- J1 s'agissait d'une jeune fille, la il ^ cee d un ouvrier, qui avait refusé de fi grève. a . J'espère, a-t-il dit, que le jour viend bientôt où, dans ce pays, être appelé « j ne » sera une marque d'honneur. Ces mi râbles se sont rendus dans la maison il- Pa'uvre fille et l'ont persécutée ■ telle façon qu'elle a dû se réfugier poste de police. ^ Ils ont ensuite sorti dans la rue a "pilier de cette malheureuse et v ont n le feu. e aVoiIà Ies hommes qui parlent de n thodes constitutionnelles, d'ordre, de lé' e li té et de liberté. » s Après le discours de M. Quinn, M. Di [. can, unioniste, blâma la déportation . c point de vue constitutionnel. }_ Mais aussitôt n.urès lui, le colonel Cre^ r |r>roclnma que l'acte du gouvernement éU s absolument justifié par une situation sa [. prece'dent. M. Cresvvell, membre travailliste, coi mença. alors son attaque contre le gouve nement, mais, dès le commencement de s< B discours, la Chambre s'ajourna. Même dans le cas où la petite minori > unioniste qui se montre maintenant onp sée aux méthodes gouvernementales pe t sisterait dans son attitude, il n'est p; prob.able qu'il y ait plus de seize voix, en - comprenant celle des membres travailli i tes, contre le gouvernement. Rejet du pourvoi d'un des chefs travailliste Prétoryi, 6. — Un appel à la cour si prême au sujet de l'emprisonnement de IV Creswell a été ajourné sine die. L'attorney général a fait remarquer qu la plus haute juridiction du pays," le Pai lement, discutait en ce moment. Je !bil d exonération couvrant toutes les question j se rapportant à l'Etat. JAPON ' Le scandale naval ; Tokio, 6. — Un meeting monstre, auque assistaient 15.000 personnes, s'est tenu ce après-midi k l'amphfthéAtre. Il s'agissai de protester contre le gouvernement ù l'oc càsiori du scandale qui vient de se pro duire dans la marine japonaise. , La démission du gouvernement a été' de mandéo et des chansons hostiles au clar Satsuma, qu'il représente, ont été chan-i t6e?- - Un- ordre du jour de 'ivlùme ou. gouverne-| ment. sera. 7-résenté à la jDifcte) /oar M. Ozctki, au nom de tous les partis de l'opposition.D'après le journal Kokumine, l'un des organes de l'opposition, une seule banque a déjà présenté IGOchèques .payés durant les six dernières années, oi qu'on prétend avoir été fournis pour effectuer des-Versements à des officiers de marine. > montant total de ces chèques est de 200.030 francs. "*"*•-* " mi 11, fipaœfc - l Xice. 7. —- La cour d'assise:- a condamné aux travaux forcés à perpétuité Pierre Clnapale, auteur des attentats de Pegomas. Port-au-Prince, 7. — Le croiseur américain .Vostrillt actuellement mouillé au cap haïtien, vient de débarquer un déta-chemont de .marins afin d'arrêter le-s pillages exercés sur certaines maisons indigènes. Le général Zaïrior est, arrivé à Portail-Prince ià Ja tête de <scs troupes. Une démarche :i été faite auprès de lui par le doyen du corps diplomatique pour le prier d e,iaployer( toute son autorité à faire rès-pocter l'ordre. -X- Li-i>pnne. 7. — M. Bernardino Machado a acceptéf l;t mission de former le cabinet av. : des élemc-nts*conciliateurs pris on dehors des partis et des éléments représentant les groupes oolitiques. * * Londres, 7. — Une grande villa inoccupée. situ.ee clans le comté d'Inverness, a été détruite par le l'eu. On croit que l'incendie don être attribué aux suffragettes. ' — „ ,m LETTRE D'ITALIE lJiS TENDANCES ANTICLERICALES DU CONGRES RADICAL ITALIEN. — LA « PU RL AN A » DANSE DU PAPE TRIOMPHE A ROME (Correspondance particulière du Journal de Liège) T . Rome, 4 février 10U. Le Congrès radical italien vient de tenir a Rome, pendant trois jours des séances fort mouvementées. Il s'agissait de savoir Si le parti commuerait ou non à faire partie de la majorité ministérielle ou s'il passerait résolument dans le camp de l'opposition.Les dernières élections au suffrage uni- ; verse! ont augmenté considérablement la force du parti radical italien, qui se distin- ; gue surtout des libéraux par ses tendances nettement anticléricales et démocratiques. Dès que l'on parla du fameux pacte Genti-loni et des appuis que le gouvernement avait reçus des cléricaux pour vaincre, dans une centaine de collèges, les socialistes et les républicains, la question se posa de savoir si les radicaux pouvaient continuer à faire partie d'un cabinet qui acceptait des compromis avec le parti clérical.Les. deu.v ministres radicaux MM. Cré-daro, ministre de l'instruction publique, et Saccfti, ministre des travaux publics, furent violemment pris à partie par la gauche radicale, leur reprochant de continuer leur collaboration au cabinet Gio-litti et demandant leur démission. Une autre fraction du parti, au contraire, trouvait qu'il était plus profitable do rester ministériels et de pouvoir exercer une influence active, au lieu de devoir se contenter, comme les socialistes, de critiquer les actes d'un gouvernement où ils n'ont pas de représentants. Les séances du congrès n'ont été qu'une longue série de discours ministériels ou an-timinislérieis, coupés par des appels à la conciliation et des" tumultes plus ou moins faciles à réprimer. Comme ils ont tous trait à des questions de politique intérieure, dont l'intérêt ne dépasse pas les frontières, je vous en fais grâce, et je me contenterai de vous en donner la substance. la il y avait dans l'assemblée deux coura: ent ceux qui étaient arrivés, qui avaient îts. fauteuil à la Chambre ou une fonction rti- blique bienj rétribuée, qui désiraieni Lin- maintien du statu quo et se déclara an- Prêts, moyennant certaines concession ir0 continuer leur appui à M. Giolitti. Les très, ceux qui n'assistaient au conj ra- 9u!fn qualité de délégués et étaient ent m- mihus du programme (combien théoriqu sé- ^.u Par*i radical, anticlérical et démo* de t1(3^e pur, voulaient nettement séparer de radicaux des partis bourgeois, qui ne au culerent pas devant les alliances de tune avec les cléricaux. je 1-e programme du parti devait deve lis une réalité. Or, en restant ministériel était impossible de mettre en pratique lè_ maximes radicales. D'autre part, les n ,a_ eaux ne veulent rien avoir à faire avec socialistes et ne chercheront jamais i n_ alliance à l'extrême gauche. lu Les opportunistes, c'est-à-dire les rs eaux de droite, déclarèrent que sans r ve abdiquer de leurs principes ni de lei attitudes, ils estimaient que le moment se séparer n'était pas encore venu, t< pour ne pas jeter le cabinet dans les 4>i u- conservateurs que pour ne pas dé r_ cher brusquement des radicauiv qui f( )n partie de ce gouvernement. Les antiministériels, au contraire, c té présenté un ordre du jour rédigé par 0. Romolo Murri, ex-,prêtre et ancien dépu r_ battu aux dernières élections par les c us ricaux, <fui affirme que le parti radie, y n ayant pu, malgré sa participation au gc s_ versement, empêcher ce dernier d'app quer le suffrage universel contre les in rêts de la démocratie au moyen de v: lences électorales et de l'accord avec 1 s cléricaux, ne peut plus continuer .à part i- ger les responsabilités de la politique ( t. gouvernement actuel. A,près plusieurs suspensions de séance, 0 cause des bagarres qui se produisirent du tumulte épouvantable qui régnait, . 1 sont les an.tiministériels qui eurent le de s sus et firent voter leur ordre du jour p^ 190 voix contre 130. Que- feront maintenant les ministres r, dicaux qui viennent d'être désavoués pi bliquoment par l'assemblée générale d leur parti? Ii est difficile de le dire, ma J s'ils démissionnent, nous pourrions bie t être en face d'une crise ministérielle qi t ne serait certes pas facile à résoudre. -X- II y a dans le journalisme d©3 heure gaies et reposantes. Nous venons, à Rom< d en vivre quelques-unes. Nous étions d< puis des mois' plongés dans la mélancol que question des îles, discutant sans trêv la situation albanaise, encore fatigués pa j cet ennuyeux pacte Gentiloni, lorsque ne I tre ami, M. Jean Carrère, le distingué coi respondant du Temps, a voulu, en plei: i carnaval, [permettre à ses confrères de s'a ; muser un peu. Il a écrit un article^ qu • ctait certes de saison, puisqu'il s'agissai : de danse, qui nous a permis de laisser 1; politique pour ne nous occuper plus qu: |» du tango et de la furlana.^' j Rome est la ville des oapes ; il fallai donc, à tout prix, que Pie X jouât un rôl ■ dans l'affaire et il en a. en effet, joué ur charmant. On sait que le cardinal vicair< ; de Rome interdit le tango : la mesure étai 1 sévère, car, somme toute, le tango qui s; ; danse à Rome, revu et corrigé par le pro fesseur Pichetti, e-st devenu une danse de x salon très courtoise et fort peu délurée, n ayant que de lointains rapports avec sa ; sœur argentine. Toute l'aristocratie noire - 1-.-tudiait patiemment, car il est loin d'être facile, et 1 or.i se réjouissait de le danseï: ; pendant le carnaval. La défense du cardi-i nal vicaire loucha beaucoup de personnages de la cour pontificale il y eut des protestations, des explications, dçs, tan-gos dansés devant Mgr Rrossan et le cardinal Merry del Val, et efotfin l'autorisation de dansor la danse proscrite condi-; tion d en changer le nom qui blessait les ; convenances. • Or il y a quelques jours, un prince romain, doin Guido Antici Mattei, un jeune : nomme d'une trentaine d'années, grand i danseur et adepte fervent du tango, Tut j reçu avec sa sœur en audience par Pie X. incidemment, (c'est lui-même qui me l'a raconté hier dams un des salons de l'aca-; trémie de danse Pichetti). la conversation ; tomba sur les danses. Le ieune prince ex-, pliqua et défendit le tango, (il m'assure ' ^ l)as POsitiyjement dansé devant • t ie o '.mal?.s'4^ contenté de l'expliquer 1). i Le Samt Pere regarda V « explication e Prmce et la princesse lui donnaient tte la danse proscrite et railla les jeunes gens qui, par snobisme, apprenaient des contorsions barbares au lieu de conserver les vieilles danses traditionnelles de leur pays. Pie X qui, on le sait, ne se console pas d avoir quitté sa chère Venise, évoqua alors ses souvenirs de jeunesse, au temps où il allait encore librement en gondole à travers la ville des lagunes, regardant les gondoliers danser la «furlana». Il conseilla aux jeunes gens de revenir (à la vieille danse nationale vénitienne qui est bea.u-! coup -.plus jolie et plus amusante que les tangos langoureux1. Le prince et sa sœur furent gagnés par la grâce de la «furlana» qu'un vieutx serviteur vénitien leur dansa, et racontèrent partout que Pie X avait recommande' une danse. Le fait parvint aux oreilles du correspondant du Temps, qui écrivit un article charmant sur la danse du pape qui fit le tour du monde. A Rome, les dépêches arrivèrent de tous les points cardinaux demandant des détails et des documents. Bref, le lendemain, on ne parlait, dans les cafés comme dans les salons, que tic la danse nouvelle. La «Furlana» est d'ailleurs fort jolie; elle était en honneur dans les salons vénitiens vers 1800 et contient des pas de ma-xixe fc/résilienné, de la tarantelle, un (peu de menuet, etc. Cet après-midi a eu lieu le premier « thé-furlana » à l'Académie de danse Pichetti. Tout Rome y était, et je serais fort embarrassé de vous citer touis les grands noms de l'antique patriciat romain accourus voir dansgr « la danse du pape ». Chacun en fut enthousiaste ; il y a tant de gaieté, de grâce et de légèreté dans la vieille danse vénitienne modernisée, la musique est si caractéristique que le succès fut grand. Dorénavant, la «furlana» fera partie de tous les bals chics, où elle remplacera avantageusement les danses d'outre-mer qui sont rarement harmonieuses. Los (journalistes français triomphaient, car enfin, sans eux, il est fort probable que jamais le tango n'aurait disparu aussi rapidement pour faire place à cette danse dont hier encore toute la jeunesse ignorait le nom. Puisque l'on rp-àrlait Paris de la «furlana», Rome se hâta de la danser, car chacun tient à être au goût du. jour et jamais un Romain ne voudrait ignorer ce qui se fait dans la Ville Lumière. Aussi voit-on maintenant de longues files îts : d'automobiles stationnant devant l'Aca leur mie Pichetti, c'est le « higt life »" qui pr pu- sa leçon de «furlana» et je vous assi ; le jpar expérience, que ce n'est pas ennuv lent du tout. s> à Itobert VAUCIIEI a"" tammmamm^^BmsBÊamÊaeammsBmamametaamm^ T» Remaniement du Ministèri ;ra- ^ t „ les re- La Chronique publie une nouvelle qui for- un certain aspect de vraisemblance. nir « En résumé, dit-elle, il résulte de r il renseignements sur l'état actuel de la elles ministérielle latente, que celle-ci semble < idi- voir se dénouer de la façon suivante : les seuJ ministre s'en irait, M. Levie, — me se.ul nouveau ministre serait nommé, \ général, qui succéderait à M. de Broqi di- ville au ministère de la guerre, — mais tre [en portefeuilles changeraient de titulaires îrs ceux des colonies, des finances et de de guerre, dévolus respectivement à -M. mt Rroqueville, à M. Renkin et au -général •as <Iue l'on cherche » ta— t Seulement, il n'est pas du tout certa que M. Renkin consente à changer de po nt tefeuille et que l'on trouve un général poi Yj réparer les gaffes de M. d'e BroqueviJle. té -Ce .4ernier, après avoir mis la désorg [y! msatioh dans le chemin de fer, s'en ira il ^va.ntj d'avoir mené à bien la réforme m iitaire, pour résoudre, par le sourire, i li- question des missionnaires. il , Mafis ,e sourire ne suffit pas pour résoi 0 e difficultés : M. de Broqueville e es a. déjà fait deux fois l'expérience. Une tro a- sième tentative parait condamnée au mêm [u échec 1 | En Belgique j-" La loi scolaire Voilà donc la loi scolaire adoptée vir tuellement au premier vote, le résultat d< l'appel nominal de mercredi prochain étan connu d'avance. Il sera suivi immédiate ment de la discussion au second' vote. L( gouvernement a l'intention, paraît-il, de dé 3 poser de nouveaux amendements et d< , donner satisfaction aux desiderata des fia ,1 mingaiits. Comment va-t-il s'y prendre ? M Pou 11 et a eu une entrevue avec plusieurs députés cléricaux pour aboutir à une en-r tente. Voilà qui est peu rassurant ! Aux députés wallons à veiller à la défense de leurs j intérêts ! La fin du débat a été marquée par le 1 dépôt de l'amendement Poullet relatif aux t attaques contre lés personnes. M. Masson i on a montré, en termes éloquents, l'insuffi-> sance et l'inanité. Aussi les amendements Vandérveldc et I<:éron ont-ils été maintenus L et repoussés aussitôt par la Droite1 into-; lé ra ntc. i Au cours de ce formidable débat de qua-: tré mois, elle n'a l'ait aucune concession ; à la gauche et toutes ses propositions ayant : été repoussées, c'est- presque le texte original et primitif qui a été adopté. Et quand il a été corrigé, c'est par la Droite dans un but tout différent de celui que cherchait l'opposition. Celle-ci, vaincue, ne désarmera pas et si la Gauche du Sénat est animée des mômes sentiments, ce dont nous ne doutons pas, la loi ne sera pas adoptée par la Chambre Haute, avant la fin du mois d'avril. ÎE11© ne pourra, donc être promulguée qu'à la veille des élections et si le corps électoral la condamne, il est certain qu'elle ne sera jamais appliquée. Pauvre fVJ. Théodor ! M. Théodor ayant approuvé l'amendement ;Féron et fait appel à la tolérance de la droite, est traité avec dédain, fort' ironiquement par le XXe Siècle. « Le pauvre homme ! Chaque fois qu'une chimère, même chauve passe à portée de sa main, il l'empoigne par ce qui lui sert de crinière; l'enfourche, l'éperônne et en avant pour les pays lunaires ». C'est-à-dire que d'apprendre la tolérance aux enfants et aux instituteurs le respect de toutes le$ convictions, c'est partir pour la luno... M. Théodor est l'allié de la droite mais il doit trouver ià certains jours combien cette alliance est. dangereuse pour les principes qu'il se plaît à défendre. Il ne veut pas apprendre la haine aux enfants, et voilà qu'on le persifle ! C'est un romantique pur aux yeux de ses amis de îa majorité qui entendent donner 'à la génération cléricale de demain des sentiments de haine virile contre tous ceux qui ne penseront pas comme elle. La criminalité La criminalité est-elle en recrudescence ? En 1903 il y avait 52,327 condamnés ; en lOli? 54,4S0 ; c'est le chiffre le plus élevé atteint depuis le début du royaume. On renseigne comme moy enne de la criminalité 12 condamnés par mille habitants.Cependant dans 12 cantons judiciaires, cette moyenne est dépassée. Liège n'a que 8.1 condamnés par mille habitants alors que Charleroi en a 16.8, Bruxelles- 13.1, Gand 11.1 et Anvers -10.6. Sur l'échelle descendante de la criminalité Liège est au 30e échelon, alors que Bruxelles n'est qu'au 9e, Gand au 15e, et Anvers au 16e. C'est une heureuse et superbe constatation pour la cité ardente. En 1912, il n'y a .eu que 16,694 plaintes pour les cantons judiciaires de Liège, alors qu'il y en avait 27,752 à1 Charleroi. Le commerce des ëcùs On sait sur quelle vaste échelle se fait ?e trafic des pièces de cinrr francs et les plaintes que formule à son sujet le commerce, particulièrement d'ails les régions frontières de Ja France. Pour l'enrayer, l'application stricte des dispositions réglementaires en matière de transport de bagages a paru un moyen efficace. 11 n'en a été rien. On demande aujourd'hui que les trafiquants soienl frappés d'une patenté telle qu'elle serait à n'en- pas douter, prohibitive... N ' a tteri id r ait- on pas. dès lors, d'autres que» ceux, que l'on viserait. La question doit être mise l'étude pour mettre fin l'énorme préjudice infligé à l'intérêt national par ce trafic si répandu à la frontière. Plus rapidement on trouvera une solution mieux ca vaudra. Pour !e mémorial de Waterloo Cvl. le lieutenant-général de Heusch donnera une conférence le 15 février, à La Lou. yière, sur Waterloo, au profit du mémorial à élever aux Belges tués lors de cette rencontre épique. La Belgique Militaire a ouvert une sous- dé- cription qui c:n est à sa XXe liste. Mais le ma ressources font encore défaut et le génér* ire, baron de Tleusch; cet ardent patriote, a mx décidé à donner sa conférence avec 80 cl cnés (projections lumineuses), pour l'érec [. tion du mémorial là où l'on aimerait, voir évoquer l'héroïsme de nos aïeux à Wa terloo. Tout porte à croire que som- dévtrue I ment sera mis ià. l'épreuve. L s chemin de fer dos Grands Lacs On lit dans le Journal du Congo : a . Faute de mai n-)d!'œuvre suffisanTié,""! es ingénieurs belges' ont aujourd'hui la cer utude de ne pouvoir atteindre avec le rai os le lac Tanganyka avant les Allemands. Li ;se Compagnie du Chemin de fer des Grands, ie- j.acs a l'intention de poursuivre les train vaux en cours avec le personnel dont elle un dispose actuellement. Ce personnel s'est in accru, en ces derniers temps, d'une grande ic- partie des travailleurs de la Géomine émus . P lo y es aux gisements carbonifères de la i : Lukuga, qui préiï-rent les travaux de ter-la rassement à ceux de la mine le Les mille travailleurs, recrutés autrefois dans la région de Kabinda, étant arrivés à la fin de leur terme, viennent, de signer un nouvel engagement au service f ur i- comPagnie. Il y a eu très peu de r- défections. La s.ociété en est d'autant plus ii satisfaite que leë seiTiceè rendus par ces travailleurs sont très appréciés par les in-gémeurs du chemin de fer. it A propos des chemins de' fer du Congo, i- on sait que l'Etat, va racheter celui du l de lui « Une Heure de Musique au JOURNAL DE LIEGE Rappelons à nqs amis que notre pro-clmine heure de musique aura lieu le mardi 10 févner à 5 heures du soir, eu notre S al le v boulevard de la Sauvenière, 25. Cette séance artistique aura lieu avec le concours de : ; Mlles v&lërie RENSOW, vio.loncelliste d Yvonne CLEOINA, violoniste, J Germaine LEJEUMS, pianiste. Inutile d'insister sur la valeur de ces . g i acieuses interprètes. Notre séance sera un vrai régal d'art et comptera parmi les plus beiles manifestations musicales que ! nous ayons données en notre Salle des Fêtes. Les personnes qui désirent faire numéroter leurs places peuvent s'adressa r à l'administration du Journal de Liage Téléphone : 567. &eia P*rçu un droit de numérotage de 0.50 par chaise. Mu EUiftianls Libéraux 0iiis —— —«»!0<v-Ca— Parmi les festivités dont les Etudiants libéraux entourent leur XVIe Congrès national, se plaçait la remise d'un dra/peaii offert par M. Van Hoegaerden. La cérémonie eut lieu hier à S h. 12 dans le grand salon de l'Hôtel de l'Europe. Tous les membres de l'ardente et jeune association se trouvaient là derrière leur président Ilenri Hcuse, rouis iMi'M. Van l-Ioegjàerden, président de l'Association rale et Jules Noirfalise, vice-président de 1 Association progressiste, arrivèrent suivis de «M'M. Léonce Ncef, Jules Mestreit, Guf-fens, Acrts, Dr. 1-Iallet, O. Gilbart. Mag-niée. Dep.rez, iSuiffens, A. Stasse, De I.exhy, et Constant Thiriart, membres de l'une ou 1 autre association. M. Van Hoegaerden prit la parole et, dans un discours vibrant, il dit la joie que les libéraux éprouvent d'être associés aux, -fêtes estudiantines libérales. Il faut se réjouir, dit l'orateur, de savoir que les cœurs des anciens battent à l'unisson des cœurs de la jeunesse, cette jeunesse qui lutte si ardemment en ce moment.contre lo cléricalisme odieux et sectaire. Après avoir rappelé les combats de 1879 qu'avait fait naître la loi scolaire que le3 libéraux d'alors voulaient voter, M. Van Hoegaerden compare les deux lois, la loi libérale et la loi catholique. 11 montre que cette dernière est faite contre le pays et qu'elle est le résultat de cinquante ans d'efforts. Et à cette occasion, il conseille aux jeunes libéraux d'imiter la persévérance des cléricaux et de posséder constamment cette ténacité pour sauver l'enseignement public. El dans une péroraison émue, l'orateur s'écrie que les étudiants libéraux doivent être les soldats de la liberté et il leur offre, ajoute-t-il, cet embîâme parce qu'il est l'emblème de cette liberté si menacée actuellement.En terminant, au milieu des applaudissements et des bans doubles et triples, M. Van Hoegaerden souhaite aux jeunes de voir naître des jours meilleurs. /Mais, quoiqu'il arrive, dit-il, que votre drapeau dise et vous mêmes dites à ceux-là qui veulent arrêter la liberté, dites comme leur a dit Paul Hyimains : « Petits hommes, vous ne réussirez pas. » M. Noirialise, vice-président de l'Association progressiste, souhaita au nom de cette association la bienvenue aux étudiants.Il rappela les anciens jours et les vieilles associations libérales, vivant en des époques de gloire libérale, et il montra celle-ci, née dans la défaite, mais vivante et courageuse. Et à notre époque, ajoute l'orateur, il est courageux de s'affirmer étudiant libéral, car combien de situations cette affirmation ne ferme-t-elle pas. M. Ncirfalise salue Henri Heuse, le dévoué président des Etudiants libéraux, et il rend un hommage ému- à son père, Paul Heuse, trop tôt enlevé au libéralisme et à ses amis. M. Henri Heuse remercia et dans une improvisation puissante cf. profonde et parfaite de forme, il dit l'émoi des étudiants de se voir offrir ce magnifique drapeau. Ils en auront l'a garde, ajoute-t-il, ils en seront fiers et toujours, comme le vieux drapeau qui est là, leur rappelle M. Monte-fiore, le nouveau leur rappellera M. Van Hoegaerden. Après qu'un triple ban et une vibrante Brabançonne eurent souligné ses paroles, M. Henri Heuse s'écria • « Tout à l'heure, vous avez dit qu'il y avait du courage à s'affirmer étudiant libéral.Eh bien, quoi qu'on fasse, nous serons libéraux, nous serons des gueux, jyéqu'aU triomphe. » Sur ces paroles enthousiastes, on se sépara, mais les jeunes se retrouvèrent à la sortie et la ville et les « bourgeois » en-; tendirent bien tard, de la musique.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes