Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1918, 20 Decembre. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p843r0qz0n/
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Vendredi 20 Décembre 1SH8 ÏTN TÎTTM"RTI.n nTTTW7/F r.TJ.VTTWTi abonnements Naus prions nos anciens abonnés de nous faire connuilre leur changement d'adresse et de nous signaler de suite les irrégularités qui peuvent se produire dans le- service.A os anciens abonnés seront crédités du montant de la somme qu* leur rc-imi pn*'r les mois non servis en 1914 et débités des numéros servis depuis k iS novembre jusqu'au 1er janvier 1919, date à partir de laquelle de nouveaux abonnements prendront cours au prix de fr. S 00 par trimestre. Nous recevons dès maintenant de noih veaux abonnements aux mûmes conditions. JOURNAL DE LIÈGE publicite Annonces la ligne, fr. O.W Réclames u fr. l.(W Avis mortuaires » fr. l.W) Avis de société* n fr. Jî.tW Emiosions, bji&i», rapports, o fr. 4.00 Faits divers fin »> fr. 4.0# Faits divors corps » fr. 6.0# Réparations Judiciaires v fE. ¥.00 FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. — FONDEE l \ I7«4 REDACTION ET ADMINISTRATION : 22 . RI F r>FS l>n\il\ir \rx« oo LES VOIX D'OUTRE-MER Sur la loi d'écrivains trop pressés de fo; muler des conclusions, nous nous étion fuit de l'Amérique une idée tout à fait d< favorable. L'Américain nous paraissait etr surtout et avant tout un homme d'affaire: dirigeant de fantastiques entreposes, r< muant dos millions, lançant sur le mond les spéculations les plus hasardeuses, 1 affût des coups do Bourse qui, en que. ques heures, déterminaient les plus torm dahlea kracks ou les plus colossales forti rea Nous rendions sans doute hommage rénove à la volonté, à la puissance a nitiatlvo et d'action do ce peuple vigoi reux. Certains même le citaient en eiem.pl ù l'indolente insouciance du Français tro occupé du présent et pas assez de 1 avena Mais combien nous mettaient on garde coi tro l'Insensibilité, ta brutalité, la rapaciti 1 ambition démesureo d'uno race trop ai sortie par los soucis d'ordre matériel cil 03t même qui virent dans 1 ««croisa mont de la force américaine une menât pour les traditions idéalistes du vieux moi dp et crièrent au péril yankeo. Que ces temps sont loin 1 Que tlons fortement imprégnées de httér.itur étaient peu fwidées ! U a suffi que le cataclysme s abattit su l'Europe, pour que lei Etas-Unis eusscn l'occasion d'anéantir toute cetto fausse t injuste légende. , La Belgique a éprouvé par olle-mSme 1 sir.cère générosité Je nos amis d ou'r&mei Elle n'a uns. oublié qu elle dut leu prompt et efficace secours d'échapper 4 1 fnmlno. Qu'on se rappelle es heures ai gnissantes de 1914 qu'évoquaient il y a que quel jours les présidents de la Çhambrte du Sénat. Nous étions à la veille de I a vor. Nous manquions de tout. La popuin tlon pauvre souffrait déjà de toutes los Pr' nations. Que serait-il advenu si le en de larme doues compatriotes n'avait pas trov ve d'écho >.n Amériyuo ? • 11 fut heureusement entendu et dans toi. tes les classes de la société, il se promut en notre faveur un élan de pitié et d anec tion comme on n'en vit jamais. Non, peuple capable d'un tel mouvement de com passion n'était pas un peuple froid ; non le peuple qui trouva. pour noua secoun d'inépuisables ressources <le bonté et d-délicatesse n'était pas un peuple insensible L'entreprise du ravitaillement belge, qu fonctionna dans la suite sous l'égide di Comité National et pour laquelle le pré aident Wilsoai nous délégua un de ses meil leurs organisateurs, M. Herbert Clark Hoo ver, prouva qu'oaix qualités du cœur lei Américains savaient unir l'énergie et lî ton a ci té qui font les oeuvres durables. La pensée n'ose pas évoquer l'horrible ta Weau qu'eut présenté la Belgique si ell< n'avait pas été secourue par la République étoilée. Dans aucun pays, l'attentat cçul fut com mis contrt» la neutralité de la Belgique n'eu un tel retentissement, La conscience américaine montra sor culte du droit et de la justice en se soulevant contre la forfaiture do l'Allemagne, C'était cependant une nation puissante,doj s l'appareil guerrier était dans toute £ i- splendeur. Si vraiment lo souci des alfaire e et des intérêts matériels prédominait e i, Amérique, eût-ii été logique <le prendre p< i- sition contré ce -colosse qui en somme n 11 e qiuiétait pas les Etats-Unis. Quelque choî ^ do plus profond., de plus irrésistll>le ci traînu la participation à la guerre : ce fi [_ le respect <lu droit méconnu, l'indignatio L_ devant les atrocités et le» crimes des ba \ bares, le rêve de détruire à jamais la m ^ najoe de pareil conflit en tuant l'impéri. Ûsme allemand. " Ce fut la grande pensée de Wilson et c ÎT fut elle qui lui valut do devenir l'arbiti [ dos destinées dru monde. En entrant dai la guerre, les Etats-Unis ne poursuivaiei (" ni un but de lucro ni un but de haine ; i se mettaient à côté de la France et de l'AJ gloterre pour anéantir les visées pangerm; 1 niquos. libérer les peuples esclaves de 1 force et fonder sur oes bases Inébranlable e la Société des Nations, rempart du droit i ■- de l'équité. tgiage indestructible do paix « de prospérité pour l'humanité tout entiôr L'hôte de la Maison Blanche résuma e <Lani un récent discours les motifs de 1 participation américaine à la guerre : r « Dès lo début, la pensée du peuple d< t Etats-Unis a tendu vers quelque chose c t plus qu'à terminer la jruerre par la vi boire : elle a tendu vers l'établissement d< i principes étemels de droit et de justio Notre peuple a compris qu'il ne suffisa r pas do vaincre : niais que la guerre deva t. gagnée de telle façon, et les questior soulevés* par elle résolues de toile faço quo la paix future du monde fût garanti t et qu'une base fût établie pour la libert et le tonheur des nombreux peuples et nr tions qui y auront participé. » C'est pour cet idéal que les citoyens 1 bres de la grande Républiquo sont venu verser leur sang jeune et vivace sur le champs de bataille du vieux monde. Quand il sera possible de travailler au œuvres de paix, c'est encore d'Amériqu que nous viendront les conseils d'union e J do fraternité. Ecoutez ce que disait récemment à Bri xelles un autre grand ami de la Belgique > M. Brand Whitlock, en-évoquant le soi: venir de nos héros : 3 « Pour nous qui, pendant .la guerre avions une tâche moins duro eue la leui 1 une autre tâche s'impose : le devoir d'er: 1 tretonir le patrimoine ou'ils nous ont 1<^ gué et de faire un monde digne d'eux e • de leurs sacrifices, un monde plus dou: parce qu'ils lui auront laissé le souveni 1 de leur amour et l'exemple de leur abnéga 1 tion, un monde meillour parce que les prin cip*8 pour lesquels ils firent le sacrifie suprême y régneront. >» Paroles (émouvantes qui prennent un< signification d'autant plus profonde qu'el les tombent des lèvres d'hommes qui ne si paient pias do mots. A l*jhJeure où la Barbarie a déchaîné toui Iles crimes sur le monde, nous somme? heu reux ele voir briller à l'horizon du chamj de bataille encore ensanglanté, le nobl< idéal de la République étoiléo. NOTRE PATRIOTISME 'Dans la fièvre, dans l'étonnement, dans la colôro d'août mil neuf cent quatorze, nous avions tous deviné que. des première» fumées du pays do Herve incendié,\ un esprit nouveau allait naîtra chez nous ; e* nous avons tous participé à cetl-e repris# spontanée de conscience et do volonté qui, depuis lors, ne cesse do s'exprimer chez les Belges. Comme une source légendaire qui eût jailli du sol au premier choc de l'épieu ennemi, c'est, une eau qui coule, à présent, dans nos vallées et dans nos plaines et jusqu'à la mer. C'était un miracle, le premier jour, et c'est devenu une-chose toute pu-turelle et que lien no pourra désormais W-boIir; No tro patriotisme, fait \'.f abord do JJa haino do' l'Allemand et d'un besoin féroc» a être vengé, s'est complété dans ces quatre années de réflexions tenaces et d'action. De3 poètes ont situé l'âge d'or dans le passé et l'ont orné de tout ce que les souvenirs, Kart"" eti la sagesse antique lour prêta,iont de gràco et de joie. Mais le's pro-Tjhètes, dit André Gide, se souviennent de l'avenir, et nous pouvons ainsi annoncer l'âge d'or dans les temps futur» et le parer de tout" le bonheur possiblo. Quelques-uns ont aussi façonné notre patriotisme avec toutes choses d'autrefois. Les idées scientifiques ou romantiques de race, los recherches patientes dans les livres avec les combinaisons toujours faciles des nistorions, la célébration littéraire de nos fastes et de nos valeurs, de tout cela on a pu établir, à la manière classique, un tableau admirable et vrai do notre vaillance.Cependant si, dans la réorganisation de notre patrie, nous avons, dès maintenant, , décidé de l«i délivrer de la tyrannie do quel-tfiifls vieilles habitudes, de la politique pour la politique, de ce eue Maurice Tal-meyr appelait hier l'alcoolisme oratoire, et aussi de quelques gens lourd» à déplacer ; nous pouvons tout aussi bien rejeter, dès cette heure, certaines théories, certes' très respectables, d'avant-guerre oue la ferveur de nos enthousiasmes et leur sincérité simple peuvent ignorer. I^i terre et les morts, la gloire des ancêtres. voilà qui, dans la rhétorique d'un discours, élève les cœurs et nous "offre de belles raisons de bien faire et de faire mieux. Pourtant il suffit quo, dans le concert où loutes los bonnes volontés doivent s'unir, certaines affirmations péremptoires de nos historiens ou de nos politicien? nationalistes ^chagrinent quelques-uns d'entre nous pour que nous ne nous en tenions plus uniquement à telle explication savante.Quelles qu'aient été, avant août 19U, nos £v*iceptions d'une patrie plus heureuse : AY^jonio, Flandre, provinces, villes ou vil-io#ea, nous avons tous compris que notre pays avait une nouvelle raison d'exister dans le monde : et cette raison s'est, chaque jour, de plus en plus affirmée dans tout ce qni est encore Belgique vive, notre armée, nos populations, nos réfugiés au travail, et aussi nar les témoignages des hommes d'Etat alliés ou ennemis, et par la force centripète de notre prestige. C'est pourquoi il nous est permis de dédaigner l'apparat conventionnel et les décors magnifiques qui nous sont prêtés ; et nous pouvons, sans bousculer nos ama- i teurs de bibliotibèques et do jeux de pa tienco et sans sacrifier aux extravagancej f du futurisme les chers souvenirs motifs d orgueil, entrevoir dans l'avenir notre àg( cl or ofc emplir tout notre patriotisme de cetto seule vision merveilleuse. Ce patriotisme simple, droit et clair comme une épée de héros, nous serons touf fiers do le lever au-dessus de nos fronts. Isi COLLIN. L'Automatisme allemand et la Liberté Spencer a dit : « qu'une expérience chère- iont achetée décide souvent à changer de conduite ». C'est la loi des réactions : un grand mal peut produire un grand tien. L est par le frottement avec les peuples policés qu'un peuple dévoyé, s'il n'est pas guidé par une fausse conception de l'idéal, peut modifier a es aJlures, réformer ses mœurs, annihiler ses outrecuid-anccs. L'Allemagne est dans une telle situation. Guidée par un orgueil immense, résultat cl une éducation 'aussc, elle a cru pouvoir imposer sa volonté, sa grande kulture. Elle s est trouvée, par les circonstances que sa SKperbo audace a déterminées, dans une situation tout à fait à l'opposite de ce qu elle avait rêvé. Elle ne connaissait qu'elle, parfaitement lgnorante de l'essence des principes éducatifs dont la base est la liberté. Gouvernéo par une caste maudite, maintenant détestée et déshonorée, les Jungers, elle a fait (le son peuple, de oes citoyens, de vrais automates serviles, prêts à exécuter toutes « ^ sans la moindre réflexion le la part do ceux qui 1&«> exécutaient par ordre. Car le boche, le simple soldat boche, nCfH* fi®0*11* pas : on le commande, cela 8urnt ; il obéit, passivement, sans penser aux conséquences désastreuses des actes qu il pose. •Nouls( avons dit, dans un autre arJcle, | que cette servilité est la cause de l'asser-Vïs^ement de ce peuple aux prétentions excessives. L éducation première est à la hase. Ne coruondôns pas, du moins ici éducation avec instruction. Nous envisageons Je premier terme au point de vue moral. peuA ètre un homme instruit et rester un maJnonnôte homme, parfois un polisson, si pas un scélérat. Ce qui est nourriture intellectuelle pour les uns peut être aL" pJ0,S0n M P°Ur d'autres. Il faut nous dener de ces clameurs exagérées et de cet engouement qui s'était manifesté, avant la guerre, pour la très grande « kulture » allemande et ipour l'adoption de ses méthodes. L éducation à la « schlaguë » n'ost pas faite pour les peuples libres. Si nous comparons la jeunesse américaine a la jeunesse boche nous constatons que la première est fiévreusement anxieuse fl apprendre pour le bien de tous. L'Allemand est aussi désireux d'apprendre, mais il a un autre idéal : il veut apprendre gagner de l'argent, pour contribuer à Hégémonie de l'industrie allemande, du commerce allemand, à la suprématie de l'em-Pire allemand. Mais à la base, il y a ce terrible manteau de Nessus dont le boche no sait, se débarrasser : l'orgueil suprê-me ! L'Américain, l'Anglais, le Français, le Ivelge. citoyens de nations policées, ont *n ^ ^ k,ase de leurs institutions politiques et sociales. L'Allemand a pour ainsi dire grandi sous la loi sans s'aperce voir du joug, La liberté pour la jemaiess boche consiste dans cet air de taverne, dar ' cette joyeuse vie où l'on mange comme de Gargantuas en buvant force bière. Il n'y a pas bien longtemps que j'ai p mo convaincre de la véracité de ce qu j'avanco. Le commissaire de police m'avia ^ imposé la charge très lourde et très hum liante de vivre côte s. côte avec <Ièux j dats boches. C'était dur pour un père d ^ famille qui ;l été frappé dans ses affoctior les plus chères par la u rannie et la cruai " fci de l'envahisseur. Néanmoins, je me r< ** signai, je me mis sur mes gardes et je d< cidai d'étudier le caractère de ces spec merts germains. ^ J'eus donc cm logement un lieutenant < l~ son ordonnance. Le lieutenant, fier cou me un paon, hypocrite, cauteleux, ava fait de son ordonnance, un vrai pantin. . lui suffisait ide tirer la ficelle pour le faiï manœuvrer à volonté. Lui, l ordoimanci ' bassement cauteleux aussi,haïssait son ch< b ou paraissait le haïr. Quand le lieutcaiar 1 commandait Beisporgen (c'est 1© nom d domestique), il le sifflait comme il aura sifflé son toutou. Si le vilain tardait à ai river, l'orage éclatait, se déchaînait et 1 malheureux toutou avait les oreilles bie lavées. Je questionnai un jour Reisporgen : Eb bien ! Reisporgen, votre kaiser eî capout ! — « la, ia, capout, dit-il joyeus< ment. » Fiwls, menaçant, fermant pui a montrant les poings : « Officier, capout au: si (moi... (il ifait le geste do lui tordz'e 1 * cou.) e Une hteure après, l'officier boche siffl son chien d'ordonnance. Laide, droit cou me un I, la main au képi, le serf salue. '• — N Reisporgen, j'ai froid pendant 1 ii nuit.. » — « Bien, Ueutenant », et le Boch t asservi va dans sa oh ambre, prend un s <U ©es couvertures de î.it et l'apporte à her a lieutenant. Et dire qu'une heure avan e Reisporgen voulait faire « capout. » so-c- lioutenajit. Quelle basse hypocrisie et ouell i- lâchete servilo l Voyez-vous nos braves Belges, habitués 7.V1Te /argement dans urne atmosnh.ère d s liberté, soumis à la discipline allemande s t i j quelle horreur et par quelle torribl passe nous avons vécu I x Et le Boche changera-t-il d'allaire aprè e avoir respiré de cet air de liberté dans le t contrées envahies ? Sera-t-il plus polie dan-s ses manières après avoir pris Quelque ' ?°nne-s IpCons au contact de l'esprit cheva laresque des nations généreuses... « au'ml - lieji de sept millions d'imbéciles >» ? That is ti>e question ? Ce serait un biei , ImtnenSo pour !« peuple boche. Mais c'es , IA son ,i ..faire, comme qui -diraii Jean-Pior - re : C est (i prendre ou à laisser. - Pour opérer nn chanj:.OTient radical dan t ce sens, il faudra dai temps et, je me di r S' ™ ^ : " le naturel. II re vient ira çajop ». Il faudra une gtaératkn " î, t UlemagTie pour opé r^ cette transformation. Or, tout le se ' Zrl, i "J è"ll,cf>tion t,ont eUe devra rtf i e?™ve la "b"5' A baS Ia " ' instruisez-vous. Mossipurs les Dochies ' 6d"<rue^ surtout votn r- un esse : « Mieux vaut urne Mte bien faite i <3.i une tête trop pleine >., a dit Montaigne V. A. , DANS LES PA1TS LIBERES ' DANTZÏG , Au moment où l'héroïque année polo naise s en va de la France vers Dantzic (Gdansk) dans le but ilo ré occuper les terres de 1 ancienne Pologne, il est intéres sant de retracer l'histoire de ce (port, qu; sera appelé à jouer un rfiite «ris important ujtn» les future» relations înernaticwuie*. La Nation Polonais* n'a jamais reconnu les partages de son pays et si aile a dû ceder sous la pression L-utole de ses voisins, elle n'a pas cessé d'être confiante en son avenir malgré toutes les cruautés de la part de ses occupants. Cet amour de Li patrie subsistait non seulement dans le coeur des Polonais, 'naiis aussi des îrac-tions de races étrangères habitant sur les lisières du pays et jouissant d'une grand.-tolérance étaient fort w.ttaichéos à la mère, patrie. Tel fut le cas de la ville de Cklansk dont la population, vu l'occupation anté! rieure teutoniqiue, se composait en 1773 date du 1er partage de la Pologne) en partie égale de Polonais ol de Germains — population qui haïssait profondément les Prussiens. Au fur et à mesure que la catastrophe du premier partage do la Polo-ûpproçhadi, 'Gdansk tremblait Vl ia seule idée do tomber sous le joug de ceux q.ul se nommaient héritiers du cnuel ordre teutonique. Cette lois encore, grâce à la rivalité entre la Russie et la Prusse et aux efforts désespérés des habitants de Gdansk, le malheur fut conjuré et la Pologne continuait à avoir accès à la mer par t" Gdansk. Cependant, Frédérick II, roi ce Prusse, n'a pas abandonné son rêve la vi,le Gdansk. Ainsi depuis 1772 II essaya de ruiner le port, d'af-r-vi-ner la population, s emparant du trafic de la \ istule à Warta en en établissant lo système douanier prohiMMf De cette manière il ruinait complètcffdent Gdansk «d florissant jusqu'alors. Cet état de chbse dura jusqu'en 1793, date du ®econd par-tageae la Pologne où la Russie a approuva. 1 occupation de Gdansk par les Prussiens Au mois de janvier 1793, l'année prussienne apnrochalt des fortifications et sommait la viille de se rendre. L'autorité municipale, voyant l'inutilité do la résistance, a rendu les fortifications extérieures, mais l'ennemi étant entré dans les faubourgs fut attaqué avec une telle violence par la population qu'il dut se retirer et recommencer le siège pendant quel- viîle j°UrS ÛVant <rU'il S6 SOit de la Ainsi Gdansk est rentré dons la compo-sition de la monarchie prussienne. Cependant l'étoile de Napoléon commençait à poindre à l'horizon de l'Europe et ayant porté la liberté «à certains peuples, Gdansk a passé à la mère-patrie en 1R07 Mais en 1813, avec la défaite de Naooléon on Russie, Gdansk fut assiégé par les ar-ny-es russo-prussiennes et dut se rendre définitivement.Toutes les démarches faites au Congrès de tienne ainsi crue les protestations de I ambassadeur Keïdel à Paris furent vaines. Gdansk est resté sous le j<>ug des Prussiens. A r.résent, l'heure de sa délivrance a fwnné. Après tant de fan'** de la diplomatie, suivant les paroles d'Ivan Gilkin dans ses vers dédiés à Henri Sienkievvic/. « la conscience européenne a répondu à l'appel d? la Pologne nar des rn^licrc de voix )>. 1 C'est, par Gdansk 'rue Ips héros polonais d'Argonne et de_ St-Nazaire-Aublam entre-' ront ces jours-ci dans leur libre patrie, 0 avec l'honneur d'avoir combattu pour l£ s civilisation et la justice contre la pire di s toutes los barbaries. W. K. u — m m p, e j- Le Maréchal Douglas lialg « remercia ie BsMski s " * ° O*" - ■ Le maréchal Douglas Haig a adressé lf [_ lettre suivante au chef de la mission belg( au G. Q. G. britannique : J'ai l'honneur do vous prier de vouloii i- bien faire part aux autorités belges de l£ X profonde gratitude éprouvée par toute l'ar j mée britannique en France pour les in e nombratles actes de bonté manifestés par-tout par les habitants do Belgique à l'égard ,j dos prisonniers de guerre britanniques ren t trant dans nos lignes. L1 Poursuivant jusqu'au bout les méthodes t adoptée3 à l'égard des soldats tombés er leur pouvoir, les Allemands, contrairemeni e aux termes de l'armistice, ont relâché d(* q milliers de prisonniers de guerre britanni ques, sans guides, sans nourriture et sam équipement convenable, les laissant entiè-t rement abandonnés à eux-mêmes pour ro joindre leurs camarades. s Sans la généreuse intervention du peuple belge, le sort de ces hommes, pendant cette e pénible marche, eût été extrêmement cruel Que de fois les habitants sont sortis d( 0 chez eux, allant à la rencontre do nos sol-_ dits, leur offrant l'hospitalité et leur don- nant des vivres et des vêtements, dont, y et a suis certain, ils ne pouvaient que diffici Q lement se passer eux-mêmes. G Les prisonniers de guerre britanniques. r qui ont été en captivité dans votre pays! sont unanimes également à témoigner de J la générosité des populations telges. e Les jours de captivité sont heureusemenl passés ; mais ce qui subsistera toujours, 1 Pi- x 50Uven^r fles soins qui ont été pra ojguês par vos compatriotes à nos soldats " prisonniers. q Nous en avons tous été profondément emus j ai l'honneur d'être votre obéissant serviteur. n maréchal commandant en chef les armées britanniques en France 3 rr-iTfj-TTiOMaiJMnjj^uuu _^jL i I Autour de fAraiislice "B 9 ■ I.E PROTOCOLE FINANCIER DE TRE.VES Le protocole financier qui a été signé à i lèves, a 1 occasion du renouvellement de armistice, contient les clauses suivantes : • Engagement de la part de l'Allemagne ue ne pas disposer, sans accord préalable. do son encaisse métallique, , ae ses cffets ou avons sur ou à l'étranger, ijc des valeurs mobilières étrangères appartenant tant, au gcuuernement et aux > ciétls^ ^U s 1u'aux particuliers- et so- l. Engagement de la part de l'Allemagne de prendre, d'accord avec les gouvernements alliés, les mesures nécessaires pour régler Ic^ plus rapidement possible les conditions dans lesquelles les intéressés pourront obtenir la restitution des titres perdus ou volés dans les régions envahies et la rentrée en possession de leurs biens cécrues-trés ; 3. Obligation, sous certaines conditions, de régler à leurs échéances les créances dues aux Alsacienr;-Lorrains et de n'apporter aucune entrave à la libre disposition par les Alsaciens-Lorrains des propriétés, valeurs, titres de dépôts leur appartenant et situés en Allemagne. DANS L'ALLEMIGME OCCUPEE LES FRANÇAIS A WIESBADEN Wiesbaden, 16. — Les Français sont entrés hier à Wiesbaden, où sera établi le commandement de la tête de pont de Mayenco. La cérémonie fut favorisée par un temps superbe. L'attitude de la population prit toutefois un caractère spécial. L'influence des fréquents séjours du kaiser intensifia, peut-être, le sentiment national de la population,mais un dépit évident da consternation se lisait sur tous les visages. Les femmes pleuraient, les hommes détournaient la tête, la bouche crispée. Le général Le-conte, commandant le 33e corps", a fait son entrée à 11 h. Les troupes ont défilé on face de l'hôtel de ville, devant le château du kaisor. Le général a reçu ensuite les autorités auxquelles il a déclaré que, malgré la guerre inique imposée par l'Allemagne et la façon barbare dont elle fut conduite, les habitants ne dervaient pas redouter de représailles, indignes du caractère de la race et du passé français. Le générai a ajouté qu'il a l'intention de maintenir l'ordre absolu et il compte pour cela sur le concours loyal des fonctionnaires. COMMUNIQUE BELGE DU G. Q. G. « Nos troupes occupent la rive gauche d* Rhin depuis Sturzeberg jusqu'à 1a, frontière germane>-hollandajse. La Ire brigade de cajvalerie, qui a quitté Bruxelles le 17, a poursuivi sa marche vers les provinces rhénanes.Aucun incident à signaler. » ÉTRANGER — FRANCE LA CONFERENCE DE LA PAIX Paris, 18 (Havas). — Les délibérations de la Conférence préliminaire de la Paix commenceront vraisemblablement dans la première quinzaine de janvier. L'Echo de Paris dit que ia signature de l'a paix aura lieu dans la première quinzaine de juin. Elle sera suivie de l'entrée triomphale de Foch et des armées victorieuses sous l'Arc de Triomphe de l'Etoile. ANGLETERRE LE GENERAL 8MUTS Londres, 18. — L'Agence Reuter apprena que la nomination du général Smuts comme membre du cabinet de guerre était uniquement une mesure de guerre prise par le gouvernement dans le but de profiter pendant la guerre de la grande expérience et. des connaissances de l'homme d'Etat siid- L africain. Le général Smuts a fait remar quer au premier ministre que les hostilité: étant, pour ainsi dire terminées, il étal: préférable qu'il cesse d'être désormais mem nra du cabinet de guerre. Jusqu'à présent* M. Lloyd George n'a pris aucune décision Outre ses fone^-iems au cabinet de guerre le général Smuts s'occupe toujours active j ment d'aider le (gouvernement dans la so i lu tion d'autres problèmes relatifs à la guerre. PAS D'ANNEXION ; Londres, 18. (IlavasJ. — Le Times discute les conditions de la paix. Les principes vvil-sonniens ont été acceptés par les dirigeante ues grandes démocraties européennes, sous de légères réserves. Il y a, cependant, des indices qui trahissent chez certains l'inten--on de formuler des exigences relatives à leurs aspirations nationales. La Belgique, dit lo i mies, considérerait le traité de 1&& comme lettre morte et demanderait le retour du Luxembourg et du Lirnbourg hollandais, ainsi que la rectification de la fron-tièro du côté de l'Allemagne et sur la rive gaucho de 1 Escaut. En Italie, dés revendications do c« genre se font entendre Le grand journal anglais conclut : Les' immenses services ronaus à la cause des alliés par la Belgique et l'Italie ne seront ni méconnus ni oubliés. Ils ne resteront pas sans récompense. Mais aucun état ne uoit penser à favoriser ses propres intérêts en perdant de vue le9 grands principes généraux qui doivent inspirer les solutions a intervenir. Nous faisons naturellement toutes nos réserves au sujet des intentions annexion-giquo qUG 18 ^ournal anolais prête à la Bel- CHANGEMENTS MTNISTERIEI S Londres, 17 décembre (V. D.). — On an nonce qu'il n'est pas dans l'intention de LJoyd George de former un grand cabinet. Quand les résultats des élections seront connus on constituera peut-êtro un cabine! compose d au plus 12 membres. On peut s'attendre cependant à de gran-des modification13 dans le gouvernement. io . ^ll3?er. quittera le département de a guerre.ot sir Eric Geddes l'amirauté, t- eet un secret connu de tout le mond« Sir!.moaI?'bell^.n suocé<lera à Bonar Law conme tihancelier de l'échiquier. chemins rïTfoï1 nquC l on llati<>nalis9 les &in deT ati0M Par 6au et Far METAUX PnOWIflES 0 supprimé Lp;.™inistre munition-u supprime les arrêté}; par lesaupl* il défendu de se servir, daSi le.s ^n- Actions de cuivre, do zinc, du plomb et d'étain. ' ALUEMAGWS LES PERTES ALLEMANDES la guerre mondiale, on commun ™ di ï>»uttcshl&îva!lt? 618,000 ; ' PnSOnmers' POUR LA KEPUBL1QUE ALLE^LAN'DE F' Au ,'<'urs cla la conférence SVnf Conseils dos Ouvriers et des d'Ehert'ri"ia 'n o IK,Mr la candidature n tbert et du Dr. Preuas, ministre des af- ^6,1 w- ' à la présidence de la république. SUISSE LE PRESIDENT WILSON EN SUISSE pSïî?Ve; >imHavas'' " " 011 '""'«nce que 19 i ff ) il son aurait accepta de rendre Tis t.» au président Ador, 4 Genève. La nou^ veiie^ n est pas encore confirmée. NORWSGE NORVE<}E ET LES BOLCIIEVISTES 1 C.'!ri6t.ian'a, 10. — L'Altenposlcn dit quo Jii.i- î'on ^ Norvè8» <Tuitte Pétroïïad à destination do la Norwège. Lee émissaires bolchevistes seraient priés surT -r la.NorwèZe- Le Danemark serait sur le point de rompre arec les bolchevistes. RUS3IB LES BOLCHEVIKS PROCLAMENT T T.'tat DE SIEGE SUR LES CHEMINS dS ï'Iut JÎ1*' 1.u- ~ Le gouvernement' bol-t 1e a f00'™® l'état de siège sur tout fr/t waU, chemins de fer russes, sous n ntlriïi f ">0Dlhsution " de transport de Ii.atc.nel de guenre. En réalité, cette mesure est dictée par de graves désordres continuant dans les campagnes, surtout dans les gom ornements environnant Moscou. Les paysans, très mécontents de îéiniisi- re™i6vauJ:' cies eni'<Menients forcés dans 1 armée rouge et de i augmentation de» impôts, attaquent particulièrement les chemins de ter, détruisent les pont? les lignes telegraphiques et entravent le fonctionnement de touc lo- organes administratifs. Le mouvement est intense surtout dans le gouvernement de Riazan, où les pay-s,?ns,.??nt pourvus de mitrailleuses et même d artillerie. L'institution de la dictature des comités composés exclusivement de moujiks pau,v,res provoqua anns tous les gouverne- K sruno vioiento agitatio,> c°n- UKRAINE LA SITUATION EN UKRAINE Le correspondant du Petits Parisien £t Constantinople a rencontre M. Mïlioukoff ancien chef du .parti des cadets de Russie' qui se rend à Parié et à Londres en qualité de représentant du Comité national russe. M. Milioukoff a donné quelerues précisions concernant la situation en Ukraine ou il a passé dix mois. Il affirme que la majorité de la population lutte pour la reconstitution de l'unité russe, mais les séparatistes provoquent de nombreux désordres coupant chaque jour les lignes de chemin c|e fer, et des bandes de pillards disposant a armes et do munitions saccagent tout La famine et la misère sont partout efllroya-bles.M. Milioukoff espère fermement que l'in-tervention de l'armée peut rapidement rétablir l'ordre. C'est dans l'espoir de vorr sa conviction partagée par les alliés qu'il is rend à Paris et a Londres. INDO-CHSNE L'ATTENTAT CONTRE M. SARRAUT ' Hanoï, 16. — M. Sarraut a été transporté t \ à l'Hôpital Militaire aussitôt après l'attentat. La balle a été extraite. L'ancien agent do police congédié, Dcsvignée, qui tira sui • M. Sarraut, a cou ne distance, un coup » ao revolver, avait été recruté au début de " J? B^erre par l'administration locale de Tonkin pour les travaux de cadastre. L'administration ayant refusé, faute de travail, de renouveler lo contrat, c'est au Gouverneur Général que le meurtrier s'en prit, bien que le Gouverneur lui eut témoigne! à plusieurs reprises sa bienveillance. L'attentat a suscité à l'égard de M. Strraul d émouvantes manifestations de sympathie de la part des colons indigènes. L'état de M. Sarraut est satisfaisant. Dernières Nouvelles DE LA SOIRÉE —— «a-O LE ROI A ARLOW Le Roi r.'est rendu mercredi à Arlon. Parti en automobile à 5 heures du matir du palais de Bruxelles, le souverain est arrivé vers 11 heures à Arlon, accompagné dr général Jungbluth, chef de la maison mili taire ; du colonel Tilkens, aide de camp, ei du major de Hennin, officier d'ordonnance A l'entrée en ville, le Roi a été reçu pa.i le gouverneur do la province et le bourg mestre d'Arlon, qui lui souhaitèrent la bien v enue. Lo Souvorajn est descendu ensuite à l'hô tel du gouvernement provincial où a eu liou la réception de-i autorités. Outre les membres de la dénutation per manente et du conseil provincial, assistaient à la céi-émonic : le général Guillaume, commandant la 5e armée française dont le quartier général est à NeufchAteau son chef d'état-major et le général Putois le général L. Dickmann, commandant la 3e armée américaine ; lo major Tinant, chcl de la mission belge auprès du grand quartier général américain ; le colonel Deisser commandant de place à Arlon ; les sénateurs et députés de la province. Le roi s'est entretenu avec la plupart des personnalités présentes. Il a ensuite reçu M. Reuter et les membres du gouvernement du Grand-Duché. M. Reuter, dans une al-locution, a rappelé la «visite que le roi et la reine firent dans la capitale du Grand-Duché avant la guerre. «En un jour de fête, dit-il, deux nations amies se r.ont rencontrées ; depuis lors, les liens unissant la Belgique et le Luxembourg ont été resserrés par des angoisses, et 1er. souffrances communes ». Le roi a reçu ensuite le bourgmestre, le conseil communal . t les autorités locales. Puis S. M. a visité la cathédrale Saint-Martin d'où elle s'es». rendue à l'hôtel de ville où eut lieu la présentation des membres du Comité provincial de secours et d'alimentation. Le chef de l'Etat a ensuite repris !p chemin de Bruxelles par Martelange, Ba^to-gne, Marche. ■ Wg> O C» I.E, PRESIDENT V/ILS^M EN ANGLETERRE L'Exc-hange Telerrraph Company annonce que le président AVilson a accepté l'invita-ti°n du roi George. Le président eles Etats-Lnis visitera donc Londres en s'en retournant chez lui. M. LLOYD GEORiGE A PARIS M. Lloyd George se rendra à Paris à la fin de la eomyne prochaine, accompagné par les délégués britaimyjues. chargés de discuter les préliminaires de paix. Le général Botha, premier ministre sud-africain, est arrivé A T.oWlrcs ce «oir. Il prendra part également la Conférenoce de ' i Dès ouf cette dernière sera signée, le prince de Galles visitera l'Empire britannique.SERVICE POSTAL AERIEN Londres, 18. — Quand la fin définitive de la guerre permettra de supprimer les obstacles mis" par la situation actuelle à la liberté des relations aériennes, le service aérien des passagers, du courrier et des paquets postaux sera, considérablement augmenté et reliera toutes les parties du monde. CONFERENCE INTERNATIONALE OUVRIERE Londres, 18. La Commission parlementaire du Congrès des syndicats et le comité du Labour Party se ;;ont réunis aujourd'hui afin d'examiner la question de la réunion d'une Conférence ouvrièrè internationale qui devrait coïncider avec la Conférence de la paix. On a décidé que» la délégation britannique à la Conférence internationale se composera de 10 membres. M. ROM'ANONES A PARIS Londres, 18. (V.D.). — Le premier ministre espagnol, Romanones, partira ce soir pour Paris. Il va conférer avec le Gouver-S nement français ainsi qu'avec les représentants de l'Angleterre et de l'Italie au sujet elea problèmes internationaux ejui intéressent l'Espagne. De son côté, M. Wilson a exprimé le désir de conférer avec le ministre-président espagnol. IL FALLAIT S'Y ATTENDRE ! Londres, 18. (V.D.). — L'es correspondants des journaux anglais auprès de l'armée signalent que des agents ennemis tentent de faire pénétrer le bolchevisme dans les armées alliées, mais ajoutent qu'il ne faut pas craindre que leurs tentatives puissent a-boutir. A LA CHAMBRE HOLLANDAISE La Haye, 18. — A la Chambre, le ministre des Affaires étrangères, Jhr van Kar-nebeek déclara : « Les annexionnistes doivent savoir que leurs menées n'intimident pas la Hollande. Nous ne souffrirons pas l'injustice. D'ail-leurs, je ne crois pas que les gouvernements alliés doivent être identifiés avec les annexionnistes. Nous avons même des raisons pour croire que l'annexionnisme n'est pas approuvé par la majorité des populations.Au sujet des intérêts do tel ou tel pays déterminé, nous pouvons nous mettre amicalement en rapport. Cependant, notre honneur doit être respecté. Le ministre décla.ra ensuite que lo gou- , vemement néerlandais n'a pas reconnu lejf gouvernement des Soviets. D'ailleurs celui- f ci ri a pas demandé à être reconnu. Le ministre déclara que le passage des troupes allemandes par le I.imbourg était une affaire en règle, aussi bien au point ae vue juridique qu au point de vue formel. » LES INTERNES BELGES EN HOLLANDE Amsterdam, 18. — Ce matin, les internés belges qui se trouvaient à Amsterdam sont partis pour la Belgicjue. UN ACTE D'ACCUSATION CONTRE LES CHEFS DU CAMIP D'HOLZMIN-DEN Lonclres, 1C. — Le correspondant du à Copenhague télégraphie des extiaits au journal tenu secrètement par la commission des officiers britanniques du Si&'W111 et dans lc(!uel a «é i assemblée une documentation terrifiante sur les traitements auxquels furent soumis les officiers anglais internés dans le camp ■Ce journal, qui constitue un terrible acte d accusation, notamment conte le capitaine Memeyer et lé générai von Hanisch, n'était par. inconnu des'Allemands, qui ont fait sans succès, des efforts désespérés pour lô découvrir et s'en emparer. PRISONNIERS RUSSES MASSACRES EN ALLEMAGNE Zurich, 16. — Le Sluttgarlcr Tngeblatt si-gnale, connue pendant au meurtre de plusieurs prisonniers français à Langensalza, d'1 même genre concernant le,, prisonniers russes internés à Or-zegow.Ces prisonniers eyant refusé de travail-lcr pour les Allemands après la signature ?i™L e,'^ln -"■""s-officior allemand fit tuer sur eux. Six furent tués, sont blessés. 03).<X)0 OUVRIERS SONT EN GREVE A BERLIN Londres, 1G. _ On manie d'Amstortani S! ^ ouvriers se trouveraient chevl4pC n f SU't0, do ia l'r°P-J!î;U"te tiol-cl.e\jjste en faveur de la grive générale \u- 2t5'î "'pst apportée À ce mouvement par le gouvernement. DEUX CHEFS REPUBLICAINS ARRETES AU PORTUGAL s» w .te " Jr Bruno Camacho, député et ehof du groupe unioniste, ainsi crue x,l 7 haes Lima, ont été arrêtés, ce derni'^du fa.it qu une lettre qui lui étiif -a M trouvée en possession de T'as"^0 ° LE CONSEIL DES OUVRIERS ET SOLDATS SbSlTSA BERLIN çe/desOuv-.-iorf'et lolda^s^ufa "eu Û été ajournée. ° ' Ln décK'<>" Pendant les délibérations, de6 députationa cl ouvners portant des drai eaÛV rougei Sé JxtèS.dans ia loneKmiffitS f. ad°Pt,é,.uné Proposition se-n,?,., assen,blee des Conseils dw Ouvriers et des Soldats, qui détient tout lo pouvoir politique, confie, juiluT ce ™e mentemie nati.onal<! c" ait décidé autîe-ment le pouvoir exécutif et lésislatif au foi,déf '"s Pouvoirs du peuo'e veut- di i? m fS-alen^cnt une motion on fa-de guerre et uno rap-iclc des Prisonniers Je Consefl IZÏÏl dos Consei,s Ou- . .1. N . iiuuiu-1 cicyi etiuiiic uc r«ns Communiqué par le G. Q. G. LE PRESIDENT V.1LSCVN ET L'ACCUEIL DE PARIS 'ctoau^?i?rî Wilso,r! a «Primé de la fa-f?,t w fP sent'ments rrue lui avait fait éprouver l'accueil de Paris : 'V" ';onia-n(le de résumer en quel-ques mots mes impressions sur l'accueil iield^ îlf Èi Cet.accueil a été prodï-fén n,- «i poi' T'*j0 ,;e saki qu'ûn <ai« ; ncur uno r!r . ,et ren suiâ enchanté S'unc raison toute spéciale et qui ne m e^t pas personnelle. J'ai déii dit à n-u. sieurs de ne>s amis français qiue j'ai corn-Plis la éiçniiication de cet accueil parce 1?nnn ,dans )e reg!Lrd de la fouJe pari- nofel/e0 n??116 ?,ent'™ent j'éprouvais n .° J aYais conscioP-ce que c'é-tait réellement un sentiment réciproc-ue. «US u futant Plus touché qu'il s'agi s- cmvi^rl* °r,e ,1ue c,'un mouvement do cordial.té spontané de la part de ce peu-pie charmant. Cela révélait un ensemble de SIS? C0,I0in:ï?t simple fait de la ré-cept.on et ce.te révélation me touchait, .prouver cette sorte de sensation a.u milieu (le ce^te cite d'une beauté surprenante fai-sait un de-ces mélan-es d'émotions quo on ne peut roasentir qu'une seule fois dans C,®? ,t,?ut ce 1lle J'c P"is vous dire, pris ainsi à 1 improviste. » LE RETOUR DES PRISONNIERS FRAiN'ÇA,:s ',atluebot brésilien Sohral Rotterdam, est arrivé, rapatriant l.'i-3J prisonniers français. LIVRAISON DE SOUSôiARINS ALLEM/WDS De Cherbourg : Cinq miuveaux sous-marins allemands dont le iDeutschland et les quatre autres de Cherbourg8 "U ® ^e SS LA FRANCE EN ORIENT \r,v£tToUlon : Les Courriers arrivant de la îl fui fa,née orientale, de la mer Ionienne Sri. 1 AdnatKfue, apportent l'écho des ma-, stations enthousiastes dont sont l'obiel îles marins français dans les nouveaux-pays où ils débarquèrent. Les réceptionr. sont particulièrement chaleureuses en Syrie et aussi er. Dalmatie lo journal le Novo Doua, de Spalato, publie son premier article en langue fra.nçaise dans un numéro sdccî^I ; ee^ art'ôln commence ainsi : « Marins français, soyez les bienvenus, fils de la France éternelle, de cette I* rance dont l'héroïque résistance, surtout laT;o la phase la plus criti-^ue de la guerre, a permis de frapper à mort le militarisme prussien. »

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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