Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 31 Mars. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cj87h1fk9p/
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Mardi 31 Mare 1914 UN NUM ERO CINQ CENTIMES rigqra^>«*33aB9»ag Mardi 31 Mars 1914 Franco en Belgique Un an : 18 %-» » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois 4 fr, Franc. en Hollande Un ac 12 fr„ » Union postale * 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste administration TÉLÉPHONE 561 JOURNAL DE LIÉGE Annonces. . * ia lignet 20 eenL Réclames, . , . , » 40 cent Faits divers 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés :■» petite iig» 30 cent. Émissions » l franc rédaction TÉLÉPHONE 957 FEUILLE POLITIQUE, LITTESMRE ET COMIERCMLE. - FONDÉE a I7S4 RÉDACTION Ef AMllMSTliATIOn s BOTtEVAKD BE LA SA11TEMËK.E, 25 ÉTRANGER FRANCE L'enquête Rochette Paris, 30. — La commission d'enquête s J'affaire Rochette s'est réunie ce matin. ; Jaurès a fait connaître qu'il s'entretie (irait au cours de la journée avec M. El manuel Brousse, de l'incident auquel, a do né lieu l'article publié par l'Indépendct des Pyrénées Orientales. Il- a, en mêr tomps, informé ses collègues qu'il avait d mandé au procureur général de commui quer à lia commission l'épreuve du livre < Rochette saisie à l'imprimerie Chaix. . Plusieurs membres ont protesté cont l'esprit tendancieux que prête à la commi sioii la lettre de démission de M. Berry. La commission a ensuite continué la di cussion de l'exposé préparé par M. Jaurè Elle a statué sur le paragraphe qui défia l'action de Rochette et sur celui qui pr cise le rôle de M. du Mesnil, directeur d Rappel. Elle a ensuite discuté le p-aragr. phe relatif au rôle des magistrats sur 1 quel elle statuera dans le cours de l'ap-rè» midi. L'entretien Javirès-Brcu^ss Paris, 30. — Ai Jaurès, président de 1 commission d'enquête Rochette, s'est er tretenu cet après-midi avec M. Emmanu< Brousse, député des Pyrénées Orientale! au sujet de l'article publié dans VLndèpei dani des Bas s s Pyrénées. M. Brousse a déclaré qu'il était compK temeni étranger ià cette publication, qu': n'avait fourni ù 1'auté.ur de l'article av curie indication et .que, dans ces condition;-il lui était impossible d'apporter aucun précision (à; la commission. >»'instruction judiciaire da l'affaire Caiiiauj F#,ris, 30. — GVI. Boucard a consacré soî après-midi à l'audition d'un certain»hom bre de témoins au sujet de l'affaire Gail laux. il a d'abord entendu deux employé: du tâjiaro puis la sœur d'une amie de Mm» C ail laux. Bnfiii, là 4. heures, il a reçu M. Pau Bourg et. ALLEMAGNE Tu«$ par une sentinelle Metz, 30. — Un ouvrier italien, employé à l'a construction du nouveau fort de Jfciari-mont, circulait iiieà* soir à l'aventure sui un terrain gardé par une sentinelle. L'ou vrier, qui ignorait complètement l'allemand voulait ramasser du bois mort, malgré les ftv&rtissémeilts du factionnaire. Après h troisième sommation, le soldat fit Teu. Le balle a traversé les poumons de louiVriei italien et le Jjk-ssé est mort à son arrivée ' l'hôpital de Metz. Sijiii'uisGs* attentat Strasbourg, 30. — Comme on avait tire làrviox;..e-d'-diïï^rfsttttrpoTle -du l'on de ivirclihacii, situé là l'est ae Kehl, un servent -du lcsOe d'infanterie, qui était dt gai.de, ouvrit cette porte croyant que c'était le commandant; du fort qui revenait de la ville. Un coup de feu fut alors tiré pres-qiib à bout portant sur le sous-oflicier et le blessa légèrement ià la poitrine. II rit quelques pas hors du fort pour tâcher de découvrir'l'auteur de 1 agression lorsqu'un deuxième coup de feu l'atteignit uans l'aine, mais la halle s'écrasa sans lui faire tw mal contre une pièce de 5 mark qui était dans son porte-monnaie. Une patrouille, envoyée à. la recherche de 1 agresseur, revint sans lavoir découvert à cause de la profonde obscurité qui régnait ai ors. AN (xLÉi'ElliiE LJarmée cont/e ie parlement Il est peut-être utiie de profiter de la trêve taciûeittéfut pi'ocianiee pendant cos quelques jours pour exposer le point de vue où se placent les deux grands partis parljementaires en. présence, eu ce qui concerne la question du jour ; celle de la îjépug'dance témoignée {par l'armée britannique à agir contre les protestations de l'CJlster pour ieur imposer la loi d'autonomie de 1 friande, autrement dit le Home rule. Ley union5rtes ou conservateurs, que leurs adversaires accusent d'avoir travaillé en sous-mam Je corps des officiers, approuvent hautement ceux de ces officiers qui ;<uiti déclaré qu'ils donneraient leur {fçiuissjoïl plutôt que de marcher contre leurs çjmpii trio tes et coréligioimaires de rÛlstor, Quand- on leur .oppose les dangers que présente pour le pays une telle insubordination, ils ripostent qu'ils sont partisans de la discipline militaire tout autant que quiconque, mais qu'il y a des circonstances exceptionnelles où un soldat doit, jioii pas désobéir, mais briser sa carrière fa démissionnant, si c'est pour lui le seul moyei] de ne pas agir contre sa conscien-çe et' ses sentiments les plus élevés. L'a guerre çivile entre sujets britanniques dp même race et de même religion rentre, disent les conservateurs, dans les cas exceptionnels où un soldat doit briser son épée plutôt que dé combattre. De leur côté, le 'gouvernement et ses partisans disent : —• Avec une pareille, théorie, il n'y a i}Jus de gouvernement parlementaire pos-^îJçi:.!, C'est substituer à la loi le bon plai-gif ae r'c.j'.niée. Pourquoi cette armée mar-piicreitolle contre les grévistes, en cas do désordre grave, d ejïe ne croit pas devoir marcher contre les rebelles de l'Ulster V » Tolérer cette attitude de lfl. part des officiers, ce serait préparer la voie au ré-g'>te dos pi'onunciamiefritos, car en ces questions comme en toutes autres il n'y a que le premier pas qui coûte ; nous ne le tolérerons à aucun prix. i >» Le principe quo défend en ce moment l'opposition, c'est., comme le disait l'autre jour le ministre de la marfne, M. Winston Churchill : l'armée contre le Parlement. Le Parlement se défendra » M S'il fallait une autorité pour démontrer {'exactitude de ce point de vue des libéraux, t/{) jp, trouverait dan- une déclaration qu'un journal a/firme. avoir été faite & une réputation de jeunes libéraux par M. Llojid George, chancelier de FËehiquier, et dont voici la teneur : « La démocratie est mise à l'épreuve en ce moment. Son droit à gouverner Je pays i^f #nié par l'oligarchie oui appelle à son aide' la Chambre des pairs et les officiers kle l'armée, ? C'est du courage et de la résolution dont ipront preuve en cette circonstance les défenseurs que la Jdberté compte dans toutes les classes que dépendra la question de savoir si notre pays doit rester libre ou s'il £era réduit à l'état d'esclavage par le despotisme militaire. » Le Parlement se défendra donc et les libéraux préparent déj{à cette défense. Les démisstons maintenues Londres, 30. — Le Colonel Seely a démissionne.aœ La première indication de ce fait fut qu il n'occupa plus sa place au hanc des ministres à la Chambre des Communes et qu'il alla se placer sur un siège en ar- ii r rière. d. M. Asquith prend le portefeuille de la ri- guerre et sera, de ce fait, obligé de se n- présenter à nouveau devant ses Electeurs, n- Il est entendu-qu'i l se retire de la Ciham- iii bre jiu'squ'à sa réélection. ie La major French et le général Ewart e- maintiennent leur d'émission li- Iq (Les prochaines élections Des négociations 'sont actuellement en e cours, assr.re-t-on, entre les libéraux et le s. parti travailliste pour éviter, pendant les élections prochaines, que trois candidats s- disputent le même siège, ce- qui, dans de s. nombreux cas, assure la victoire au canai-it dat unioniste ou conservateur. v. Dans les circonscriptions électorales où u la présence d'un candidat libéral et d'un candidat travailliste risquerait de faire pas-}- ser le candidat unioniste libéraux et tra-3- jailli s tes s'entendront pour céder la place •.i celui de leurs deux candidats qui aura le pius de chances. Les travaillistes comptent, grâce 'à cet a accord, revenir en bien plus grand nom-i- bre dans la nouv^c Oh ambre. 1 Quant au programme des libéraux et dep travaillistes, il tiendra nresoue tout entier - d'après ce qu'on assure, dans la lutte contre l'ingérence de l'armée dans les affaires - du pays que synthétise admirablement une 1 seconde proclamation de M. Winston Chur- - 1 chill : l'armée contre le peuple ! , ( L opinion- s'affirmé de rduis on plus que la 3 dissolution de la Chambre des communes devra être prononcée plus tôt qu'on ne le pensait jusqu'à présent. t En effet, malgré tous les efforts faits auprès d'eux, le maréchal French et le gé-_ néra! Ewart persistent à maintenir leur démission, et l'on prévoit que le gouverne-; ment sera forcé de l'accepter. | Dans ces conditions, un appel au pays, 1 fait à feref délai, semble, pour leaucoup'de personnes autorisées, devoir s'imposer. Conférence entre ministres et généraux Londres, 30. — Une conférence a eu lieu ce matin à Downing Street entre M. Asquith, plusieurs autres ministres et les généraux sir John French et Ewart. Après la conférence, M. Asauith s'est ren du auprès du Roi. ESPAGNE Un ex-présïcîcirit vénézuélien objet d'un attentat Madrid, 29. — L'Iviparcial publie une dépêche de Barcelone disant qu'un individu, nommé Rosas, nationaliste vénézuélien, pénétra ce matin dans le domicile de l'ex-pré. sident du Vénézuéla, iM!. Santos Zelaya, dans la banlieue de Barcelone, au lieudit Casatorrès, -et tira plusieurs coups dè" revolver sans l'atteindre. M. Zelaya ayant détourné le bras de l'agresseur. Celui-ci a été livré à la justice. Il paraîtrait oaie cet individu aurait déjlà assassiné, au Vénézuéla l'oncle de M. Zelaya ; et il préméditait depuis longtemps son attentat, qu'il avait tenté de commettre lïi plusieurs reprises. RUSSIE Grève aux usines Poutïioff Saint-Pétersbourg. 30. — Tous les employés des usines Pv.utiloff au nombre de 15.0JJ, se sont mis en grève. BALKANS La reprise: des reïations grëca-bulgares Athènes, £0. — La reprise des relations diplomatiques gréco-bulgares a été marquée par l'arrivée dans la soirée d'hier, de ^M-Radeff qui, ce matin, a rendu visite à M. Streit. Une partie de la presse se félicite de cette reprise des relations diplomatiques et exprime les sentiments pacifiques de la Grèce. GRECE La visite do Guillaume M Athènes, 30. — A propos de l'arrivée de l'Empereur Guillaume à Corfou, le Malin éorit que le pc-iuple grec salue avec un sentiment de reconnaissance infinie le puissant Empereur et n'oublie pas le moment critique où il est apparu pour maîtriser IVv.-.dace bulgare) et ajouter une nouvelle perle, Cavaiia, à la couronne de la Grèce. Le journal ajoute : Le peuple hellène, témoignera son enthousiasme lorsque l'Empereur Guillaume visitera Athènes. La Nca Emerà salue l'Emperour d'Allemagne et espère qu'il se rendra compte des combinaisons .injustes de la diplomate européenne. Ï1 approfondir^., dit) le journal, les véritables mobiles de la. politique albanaise de ses alliés et éclairera ses conseillers politiques sur le caractère sacnâ de la lutte épirote. Ln Nca Uplias dit crue dans la conscience du neuplr- hellène l'Empereur Guillaume II représente celui, qui a sanctionné, par' Je traité de Bucharest, les résultats des campagnes r.elléniques et a IK.Ore Cavalla. Après le roi Constantin, il a contribué, dit le journal, à la conclusion de la paix gréco-turque ainsijTu'à la décision concernant les îles. Il a . contribué enfin à la consolidation de la nalx 'balkanique par un. rapprochement giréco-roumnin. Au moment de l'arrivée du Hohenzollérn ■\ Corfou, une batterie de la garnison de Ohimara, sur la côte d'Epire, a tiré des salves pour saluer l'Empereur d'Allemagne.° Une délégation épirote se rendra oroba-blement à Corfoiii pour solliciter l'Empereur en faveur de la cause épirote. Le gouverneur d© la banque nationale se neîc Athènes, 29. — Un deuil national vient de frapper la Grèce à un moment très inopportun. M. Valaoritis, gouverneur de la Banque nationale, est mort. Cet après-midi, il faisait des essais à bord d'une chaloupe à pétrolie avec M. Embiricos, de Londres, dans le port du PJpéje, quand un caboteur vint frapper l'embarcation par le travers. Tous les passagers furent * sauvés, mais -M1. Valaoritis mourut presque immédiatement d'une embolie. ALBANIE L'agitation épirote Vienne, 29 - On croit que l'officier hollandais Thomso.n, qui s'était rendu à B:> razzo pour faire un rapport sur la situation. est sur 'e point de retourner en Epire et de reprendre les négociations avec" M. Zographos. Ce dernier s'efforce, croit-on, d'obtenir plutôt l'autonomie de l1 Epire dans le roys me d'Albanie que la séparation de ce* région d'avec l'Albanie. A ce point de vue néanmoins, on pen que ses désirs seront plus modestes qi ceux de la majorité de ses partisans. Communication grecque aux insurgés épirote Janina, 30. — Le gouverneur grec de l'E{ re a envoyé aux troupes grecques de 1^ banie méridionale l'ordre de reprendre 1' vacuation. Il a saisi de cette mesure le go vernement révolutionnaiie. Le ccîcnel Thomson mis à p?ed Durazzo, 30. — Le gouvernement alûi nais a mis fin aux fonctions de commi saire générai pour l'Albanie méridional confiées au colonel Thomson. 11 a décic de prendre lui-même la direction des a faires dans cette région. Il a appelé là Di razzo le général Deweer, chef de Ja nr; sion hollandaise. MALTE L'escadre française à ifcîaite Malte, 3C». — La division de l'escadr française composée des navires Répubiiqiu Démocratie, Justice et Vérité, sous les oi dres du vice-amiral Marin Darbel, est ai rivée aujourd'hui. Elle a éité reçue avec ei: thousiasme. Elle repartira le 4 avril. MEXiO'UE Le siège de Torrcon Washington, Ï9. — La bataille entre le: fédéraux et les révolutionnaires est encori indécise. Les bruits de victoire complèù étaient prématurés. La meilleure informa tien qu'on ait pu obtenir est que le gé néra! Villa, après avoir été repoussé, renouvela son attaque à la tête de ses hommes et réussit à enfermer les troupes fédérales dans Tqrreon. Suivant des nouvelles de source consti-tutionnaliste, la presque totaiité de la ville, sauf la citadelle, dont on attend ia chutej aurait été emportée la nuit dernière. 11 ne -semble v avoir aucun doute que le combat ait été sanglant et violent. Quelles que soient ses fautes, le général Villa parait être un chef intrépide et entraînant sur le champ de bataille, et si les constitution n al istesl remportent la victoire, il pourra la revendiquer comme sienne. New-York, 30. — Une dépêche de Juarès annonce que suivant un message officiel des rebelles, le combat de Torreon conti nuait à une -heure tardive hier soir. Les rebelles occupent maintenant toutes les positions sauf ia caserne principale et deux casernes plus petites. Une autre dépêche des rebelles admet que ceux-ci ont perdu. S00 tués et blessés pendant les 6 jours de combat et que les pertes fédérales sont évaluées à 2vXX). On croit cependant que les rebelles atténuent leurs perte;?. Les troupes fédérales, qui sont capturées, sont enrôlées de force dans l'armée rei alle et les officiers sont-exécutés s'ils refusent de prêter serment de fidélité aux rebelles. Washington, X. — ' On admet officiellement que les rebelles ont occupé la ville de Chilpancingo. Un tremblement de terre Washington, 30. — On annonce que îes sismographes de Washington, Saint-Louir-, Cleveland et d'ailleurs ont enregistré hier soir un fort tremblement de terre qui a commencé -à 7 b. 48 et s'est terminé à 9 h. 12. A l'observatoire de Saint-Louis, on croit que !e tremblement de terre s'est produit à un endroit situé là 18 milles de Mexico. AFRIQUE DU SUD Lo .projet de Wet Le Cap, 30. — Le minisire de la justice, M. de Wet, avait soumis au Parlement un décret édictant les peines les plus sévères contre tous ceux qui, en cas,de troubles, eniraveraiem la liberté du travail. M. de Wet a retiré la motion relative à ce décret. U a l'intention d'y substituer un autre décret visant les attroupements tumultueux et leur dispersement. JAPON La crise rnsnistérielie Tokio, Î9. — L'empereur a chargé le prince Tokugawa, président de la Chambre des pairs, de former le nouveau ministère. Le prince n'a pas encore fait connaître sa. décision ; mais on considère son acceptation ermme douteuse. Dans ce cas, le- baron Hirata sera probablement chargé d'entreprendre cette tâche.Tokio, 30. — Le prince Tokugawa a an-uoncé qu'il ne pouvait former le cabinet. Le parti unioniste est décidé à combattre tout cabinet et tout premier ministre qui ne s'engageraient pas à gouverner avec le parti. —-GO — Paris. 30. — La Chambre adopte un proie! de loi portant ouverture d'un crédit supplémentaire extraordinaire de 218 millions pour les opérations militaires au Maroc. M. Lefèvre-Du Pré, de la droite, interpelle sur l'emprunt chinois qui doit être lancé le 7 avril. L'orateur s'étonne que le prospectus re-icommandant i'qmprunt au public comporte une lettre de M. Doumergue, au pre» sident de la Banque énumérant les garanties de l'emprunt. Entre les deux personnes influentes de :ette Banque, sont MM. André Berthelot et Charles Victor. L'orateur fait un rapprochement entre :etle affaire et les affaires Rochette qui minèrent l'épargne. M. .'Doumergue, très applaudi, déclare que ['emprunt en question est purement industriel et remonte à un an. Le gouvernement a défendu les intérêts français. M. Doumergue ajoute qu'aussitôt qu'il eut connaissance da l'usage que l'on faisait de sa lettre, il pria la Banque de la faire disparaître du prospectus. La Banque la retira et expliqua quelle avait cru pouvoir s'en servir parce ô.ue dans une circonstance analogue, en Î913, Le prospectus d'un emprunt chinois faisait état d'une lettre semblable de M. Pichon. (Rires. Anplau. dissemenîs ià gauche). M. Lefèvre-Du Pré rappelle que l'emprunt de l'Jio offrait beaucoup plus de garanties. Après une intervention de M. Elots, qui demande au gouvernement de respecter l'or-dro du jour_ voté par la Chambre en dé-cembre dernier et décidant de réserver l'argent français à la défense de la France, la Chambre adopte, par 350 voix contre 206, l'ordre du jour pur et simple accepté par le gouvernement. u- La Chambre discute le projet d'im ite complémentaire sur l'ensemble, des re nus. se M. Louis Dubois, du centre, propose ue renvoi à la commission. M. Elots propose de séparer le pre de la loi des finances et de terminer imr diatement la discussion du -budget afin ' permettre au Sénat.de voter avant les él ■ tion.}. Agir autrement serait une inut manifestation électorale. ^ M. Dp.umergue insiste . )> ur l'inçorpo: tion du projet, dans la loi des finances, cc fermement a l'ancienne promesse. Sine la majorité répuLlicaine commettrait u i- faute qui serait exploitée contre elle. {A 5- plaudissements à l'extrèmo-gauc'he.) -? _ M. Doumergue termine en posant la qui „e tiOri de confiance sur le vote de l'imp t- complémentaire. (Mouvement.) l" M. Doumergue affirme qu'il pariera de->- même façon uevant le Sénat. M. Dubois retire sa motion. La suite de la discussion est remise demain matin. La Chambre adopte le projet, retour c e Sénat, sur les corruptions électorales. Séance levée. Paris, 30. — La commission d'enquê _ sur l'affaire Rochette a terminé l'exame de l'exposé. Elle en a adopté les différent* parties sous réserve de mise au point c quelques paragraphes et d'une révision laquelle il sera procédé dans la séance c l'après-midi de de-nain. Ajoutons que la commission a reçu cori munieation de l'épreuve saisie à l'impr merie Choix du travail dé statistique nn paré par Rochette. Le texte des ■ conclusions de la commh sion sera communiqué demain à l'issue d la séance de la Commission. M. Jaurès compte toujours faire discute les conclusions jeudi prochain en séanc publique. Londres,-30. — Chambre des -Commune; — La décision de M. Asquith ''a. surp'ri tout le monde. Personne ne 'S'attendait ce que les difficultés de la situation soién tournées d'une telle façon. La Chambre s'ajourne -à quelques ins tants et les ministres sont fortement ap plaudis. A la reprise d'e la séance, IM!. Asquitil déclare que le Roi approuve entièremen la décision qu'il a- prise en acceptant 1 portefeuille de la guerre. Le colonel Seely, da' eon franc,- fait auss une déclaration. Il dit -qu'il n'y a aaicun< divergence de vues' entre lui et ses collé gués. Il a donné sa, de'mis.-ion, dit-il, afii d'écarter toute apparence d'un m-arehan d'âge.entre un ministre e: certains officier: au sujet des services que ccux-ci doivent ren dre à la Couronne. Quant ù lui, il conti nuera à approuver la politique mi-nisté rielle actuel'e. Londres, 'S0.' Chambre des Lords. — La décision de M. Asquith a soulevé le plu: profond étonnement. Lord Lano.iowne désire se renseigner ai sujet de ses déclarations faites à la Cham-bre des Communes. Lord Moriey, en annonçant la démissior de Sir John French et% du général Ewart a déclaré que ces officiers ne se sont pas trouvés en désaccord avec le gouvernement au sujet des conditions dans lesquelles l'armée devait être employée. Le gouvernement regrette vivement) Ja démission de ces soldats de grande valeur, mais respecte leurs scrupules honorables.Lord Moriey tient un langage qui laisse entendre sa démission prochaine. Il affirme qu'aucun officier ni soldat n'a désobéi aux ordres reçus. (Applaudissements). La discipline de l'armée est exemplaire. M. Salisbury demande si les renforts à destination de l'Ulster ne comprennent pas des forces navales et militaires de l'Angleterre avec deux divisions du Sud de l'Irlande. Lord Moriey répond qu'il en est ainsi. Lord Moriey dit o-ue le colonel Seely lui a montré les deux paragraphes qui ont causé les incidents récents. Lord Moriey estime que ces paragraphes ne diffèrent, pas en substance des vues exprimées par le gouvernement. Lord Curson. interrompant, d'it : Etat donné que le colonel Seelv a donné sa démission, pourquoi lord Moriey reste-t-il au ministère ? Lord Moriey répond : Vous aurez ma réponse demain. M. oonar Law dit qu'il sera impossible de reprendre 'demain ia discussion en seconde lecture du borne ruie bill en l'absence de M. Asquith. La Chambre adopte en 3e lecture la discussion du projet ,'inancier appelé Appréciation bill. Suivant le règlement de la Chambre, les députés peuvent, à l'occasion de ce bill, soulever des questions de toute sorte. M. Smith, on des principaux orateurs unionistes, en profite pour attirer l'attention sur les récents mouvements militaires et navals. Sans doute, dit-il, le gouvernement peut se justifier d'avoir ordonné ces mouvements, mais quand il dit qu'il ne s'agit que du déplacement de 4 compagnies en vue de prévenir des déprédations possibles, d badine avec la Chambre, car il s'agit en réalité d'un mouvement de haute importance stratégique. On avait conçu un plan napoléonien, mais il y man-"uait un Napoléon. LETTRE D'ITALIE RENCONTRE DE SOUVERAINS. — L'ARMEE EST-ELLE PRETE A TOUTES LES EVENTUALITES ? — GREVES DE CHEMINOTS ET D'ETUDIANTS.Correspondance particulière du Journal de Liège, Rome, 27 mars 1914. Le Roi est rentré aujourd'hui de Venise où il était allé saluer l'Empereur d'Allemagne. Certains veulent donner à la visite du chef de l'empire allié une importance politique que la présence du marquis di ^an Giuliano, ministre des affaires étrangères, devrait augmenter. ^ Je crois que c'est une erreur. Que Ja Triplice soit solide, que l'amitié qui unit les deux souverains soït resserrée par ces entrevues assez fréquentes de Venise, au passage de l'Empereur d'Allemagne arrivant de Vienne, où il a dîné au château de Scùœnbrunn, et se rendlant à Corfou, c'est fort possible, mais cela ne changera pas la ligne politique suivie par les deux pays. La politique moderne se fait dans les chancelleries et comme aucun toast n'a été porté, ni par le Roi, ni nar l'Empereur, il faut bien admettre qu'ils n'avaient rien d'in-teressant à faire savoir à leurs fidèles su-jets. pôt a Venise, on a acclamé Guillaume : ve- On est toujours heureux, dans Ja ville d lagunes, lor-squ'ont lieu ces rencontres. C'e le une des grandes attractions de la saiso un spectacle dont les étrangers sont friam jet et les hôtels sont toujours combles ! îé- Avant de -partir pour Venise, le Roi a s de gné un décret nommant ministre de la gue 2c- re le général Grandi. C'est là, par contr ile un fait de la plus haute importance. En vous parlant, dernièrement, de la coi •a- stitution du nouveau ministère, j'avai m- ajouté après le nom du général Spingarc ,11, comme ministre de ia guerre : <» Si toi ne tefois ses médecins ne s'v opposent pas. p. Or, il® s'y sont iformeliement opposés, et M Salandra s'est présenté au Quirinal pou :s- pi'èter serment avec un ministère incom ôt Plet- Le Président -du Conseil s'est adressé ai la général Porro, cummandant du corps d'ar mée de Milan, et ancien commandant d l'école de guerre, pour lui demander d< y_ remplir le poste de ministre de la guerre. Le .général Porro arriva à Rome avc< [u une liste de demandes et des conditions î poser au Président du Conseil. Si ces demandes étaient accordées, il ac cepterait do se charger du .ministère, sinor lQ " déclinerait les honneurs du gouvernement Pendant , trois jours l'on discuta et l'or reproche vivement, actuellement, ià M. Sa-' landra ces discussions, oui furent bientôt x du domaine public, au moment où il au-® rait dù pouvoir rapidement accepter ou refuser les exigences du général Porro. Ce dernier fut intransigeant et quand on connut les conditions qu'il posait, on com-; prit le s hésitations de M. Rubini, ministre du Trésor. Il ne s'agissait rien moins que d'un crédit extraordinaire de GOO millions et d'une augmentation ordinaire du bud-e get de 80 millions par an, permettant de porter de 275.0C0 hommes à 325.030 le con-r tingont de paix. & Ce fut une surprise dans le public, car tous ceux qui avaient suivi les dernières discussions sur Ja campagne de Libye se :• rappelaient que M. Giolitti. le général Mi-s rabel.li (remplaçant le général Spingardi, î ministre de la guerre, dêiii retenu chez lui t par la maladie), et même M. Bertoïini, ministre des colonies, avaient à maintes reprises déclaré que l'armés, au lendemain - de la .guerre de Tripolitaine, était prête à toutes les éventualités. i Or, c'était un général commandant de t corps qui demandait six cent milliions pour } augmenter les contingents, remplir à nouveau les magasins de ravitaillement, et d'ap-l provisionnement, compléter les réserves de ) munitions, créer de nouvelles batteries d'artillerie, etc. t Malgré toute sa diplomatie, M. Salandra ne réussit pas à mettre d'accord le général ; Porro et son ministre du Trésor. Certes, . M. Rubini était prêt à faire tout ce qui était . possible pour l'armée, mais il y avait beaucoup d'autres dicastères qui attendaient cle lui une part, de la richesse nationale. y Le peuple .réclame 1 js réformes sociales . promises, et ce n'est pas sans péril que l'on , aurait pu augmenter ainsi Je budget de la guerre. M. Salandra l'a compris et il n'a pas voulu., au ftébut de son ministère, donner une arme aussi dangereuse aux socialistes1 de toutes nuances. Il fit appel au général Grandi, un des plus vaillants officiers de l'armée italienne, Celui-ci, avec le général Tassoni, qui se distingua dans la- dernière campagne de Libye et gagna son grade de lieutenant-général sur le champ de bataille d'Etanghi, comme -sous-secrétaire d'Etat, a accepté la lourde tâche- de réorganiser l'armée, tout en s'accommodant des exigences du Trésor. Dans les couloirs dè Montecitorio comme dans la presse, on discute la question de savoir où est la vérité. Est-ce le général Porro qui voit la situation comme elle est véritablement ou bien son pessimisme est-il exagéré, et le général Grandi en acceptant un budget plus modeste, peut-il Vraiment permettre à l'armée d'être à la hauteur de sa tâche ? En un mot, l'armée est-elle prête à tout, oui ou non ? C'est lia ce que Je Président du Conseil nous dira orobablement le 2 avril prochain, dans la séance de la Chambre. où il aura l'occasion d'exposer le programme du nouveau cabinet. Voici le printemps et. avec lui, des grèves plus ou moins graves en perspective. La plus importante est celle des cheminots. _ Ces derniers ont réclamé une amélioration de leur situation qui n'est, certes, pa3 brillante. On a déclaré dans les milieux gouvernementaux que les améliorations demandées par les cheminots coûteraient à l'Etat la jolie somme de 95 millions. Un des chefs du syndicat déclare aujourd'hui crue les ouvriers ont calculé qu'avec quelques dizaines de millions on pourrait donner suite 'à leurs revendications. Espérons que le nouveau ministre des travaux publics, qui s'occupe sérieusement de l'affaire, arrivera .à trouver un compromis, sinon ie 15 avril, la grève générale sera déclarée sur tous les réseaux. A Pise, ce sont les étudiants qui font grève. Comme on leur a refusé de renvoyer en avril les examens oui doivent se faire en mars, ils ont organisé des manifestations contre le recteur de l'Université. Us ont voulu prendre celle-ci d'assaut, mais ont été repoussés par les agents de police, qui furent malmenés. Cet après-midi ils organisèrent un cortège funèbre humoristique, pour célébrer les funérailles du recteur. Les agents ont réussi à disperser les manifestants et ont séquestré un cercueil dans lequel les étudiants avaient mis l'effigie du recteur. A Pavie et à Milan, les étudiants manifestent aussi. C'est de leur âge ! Robert VAUCHER. En Belgique La loi scolaire au Sénat La commission des sciences et des arts s'est réunie lundi pour entendre la lecture du rapport de M. A. Fléchet sur la loi scolaire. Ce rapport, très complet, très documenté. qui rencontre toutes les questions soulevées au cours des débats de la commission, conclut au rejet du projet adopté par la majorité cléricale de la Chambre. La lecture de cet important document a duré une heure et demie. Les conclusions ont été adoptées par les memlbres de gauche, ceux de droite s'abs-tenant.La note catholique sera annexée au rapport.Contrairement à ce qui avait été annoncé. M. Descamps, qui présidait, n'a pas donné lecture de cette noté, dont il est l'auteur, cpla étant contraire aux règles de la procédure parlementaire. Le rapport sera déposé aujourd'Jiui et livre de suite -à l'impression. Il sera vraisemblablement distribué a la. fin de la semaine ou au déliut de la semaine prochaine. I. Après la séance, les membres des dei îs gauches ont félicité chaleureusement SI.- A st mand Fléchet pour son beau et vol un a, neux rapport où l'opposition pourra puis- ls de nombreux arguments pour la discussic en séance publique au Sénat, i- D'après des bruits qui circulent, les men r_ hres de la droite voudraient commencer 1 î, discussion de la loi -scolaire avant Pàque mais les Gauches sont d'avis que la discu: i- sion ne doit commencer qu'après la st s mairie des fêtes de Pâques, soit le marc :i 21 avril. A propos des vacances parlementaire [• La. Chambre a décidé, lorsqu'elle se mi _ récemment d'accord sur la marche de se travaux, qu'elle prendrait ses vacances d< j Pâques-le mercredi 8 avril. U nous revient, dit VEtoile, qu'il es } question d'avancer les vacances et de sié ; ger seulement jusque vendredi prochain Quelle serait la raison de ce changement ' ; Le budget des sciences et des arts n'esi pas encore « rapporté ». M. Van Gauvve-laert, rapporteur de la section centrale, n'a. pas encore terminé son travail... Y aurait-il des « dessous » à ce retard j Attend-on que le Sénat ait voté la loi sco laire pour examiner le budget des sciences èt des arts et y ajouter ce que l'on a oublié d'insérer dans la loi, scolaire ? Le gouvernement chercherait ainsi, d'accord avec la droite du Sénat, à éviter que la loi scolaire fut renvoyée a la Chambre... Réponse caractéristique Des membres de l'a commission du Se>hat aviaient demandé au gouvernement, à propos de la loi scolaire s'il possédait des armes pour atteindre, le personnel des écoles privées, c'est-à-dire confessionnelles lorsque le personnel manque là son devoir. Réponse lapidaire : « Le personnel des écoles adoptées ou adoptables relève exclusivement, au point de vue disciplinaire, de la direction de ces écoles. Toutefois, le système d?s subsides offre au gouvernement le moyen de réprimer tout abus. » Quel cabinet clérical oserait reiuser un subside ou une partie de siutsidè à une école religieuse.? De cette yrépdnae, l'on peut d/é»duire que la direction des écoles adoptées et adaptables tout en recevant des subsides plus élevés que ceux des écoles communales, restera entièrement libre de ses actes et agira envers son personnel (jpïnmé elle l'entendra. Ce n'est pas là l'un des côtés les moins étranges de cette loi où les écoles les plus indépendantes, n'ayant rien de commun avec l'Etat, trouvent chez celui-ci l'appui le plus généreux. Comme non sens et illogisme, c'est complet.'La liberté du père de famiiîo Comment le -gouvernement efcmpte^.-il sauvegarder la liberté du père de famille qui ne voudra-pas d-enseignement con'fies-sionnel pour son enfant? A cette question de la minorité de la commission scolaire du Sénajt- M. Poulie! a répondu : «En principe, toute commune doit posséder une coole communale accessible à tous les en-^-fauts.En ce qui concerné les communes dispensées d entretenir ifiie 'écolé communale, l'école a.doptc'e qui remplace cette dernière doit être accessible à tous les enfants également.L'observation de l'article 6 est de nature a garantir le .respect .des consciences. Le gouvernement exigera la nomination de maîtresses de couturé partout où la nécessité en sera, reconnue. L école communale que toute commune doit, en principe, posséder doit être complète. » Si l'opposition n'est ' pas satisfaite ! ! Quelle réponse dilatoire. L'on sait parfaitement qu'en principe toute commune doit posséder une école communale, mais qu'en sera-t-il dans la pratique ? M. Poullet déclare que l'école adoptée sera accessible <à tous les enfants. D'accord, mais quel enseignement v donnera-t-on. Un enseignement confessionnel, répudié par le père de famille qui a des idées jlhilosopbiques différentes. Mais que ce père se rassure ! On exigera la nomination d'une maîtresse de couture, partout où la nécessité en sera reconnue. L'on dirait une gageure... On parle de liberté de conscience ; on répond couture. Pour que la liberté du père de famille soit respectée, il est indispensable que l'on maintienne fécole communale. « En principe », M. Poullet le reconnaît ; malheureusement, il ne fera rien pour l'application de ce principe, ce qui donne 'à sa loi son véritable caractère. Elle explique la résolution virile de la commission sénatoriale de la. combattre à outrance. Contre la loi scolaire Au Congrès mutualiste des libéraux flamands. M. Depuydt, président, a fait avant la fin de la séance le procès de la loi scolaire.tfl a proposé l'organisation d'une manifestation monstre. Elle aurait lieu éventuellement le dimanche suivant le vote de la loi scolaire par le Sénat. Une délégation demanderait une audience au Roi pour prier le chef de l'Etat de ne pas signer une loi oui choque l'immense majorité de la population. L'assemblée a fait le meilleur accueil à cette proposition. Les libéraux attendais L'Union libérale d'Ostende, réunie en assemblée générale, après la lecture du rapport, a. entendu un discours de M. Buyl, plein de vigueur et de verve, relatif aux dernières manœuvres cléricales, à propos die la loi scolaire et de la discussion des budgets. Il a montré tout son espoir dans les des-u. tinées du libéralisme. Il résulte du rapport que la situation du libéralisme ostondais est devenue très prospéré. L'Union libérale a recruté beaucoup de membres et c'est aujourd'hui un organisme actif et plein de vigueur nouvelle. Vœux flamingants A la réunion du Vlaamsche Volksraad, à Bruxelles, les tlamingants, démasquant tous leurs projets, ont formulé les vœux suivants : 1° En matière scolaire la langue véhi-culaire doit être non la langue maternelle, mais la langue de la contrée. 23 Bruxelles, Saint-Josse et Schaerbeek doivent être proclamés communes flamandes.3° La flamandisation de l'université de Gand, du Conservatoire de Gand, de l'institut supérieur du commerce d'Anvers s'impose. 4° Création de régiments flamands et de régiments wallons, égalité complète des deux langues au Congo. 5° Suppression de Ja case de tète dans Je bulletin de votes. 6° Proscription lo tous « les fransquil-lons » des listes des Associations politiques au pays flamand. îx Programme... aimable et simple, r- Il ne faut pas trop en rire, cependant i- et plutôt se préparer a une vigoureusû n défense contre toute agression, n La Wallonie ne doit plus reculer d'une .semelle et surveiller les actes des flamin- î- gants pour les combattre à outrance, a quand ieurs desiderata prennent la forme >, cie projets de loi. i. Contre le trafic des ecus j Le département des chemins de fer vient de prendre d'importantes mesurés concernant J exportation à l'étranger des monnaies d'argent. ' 11 soi a désormais interdit aux voyageurs t de prendre place dans les «voitures -avec 3 (les monnaies d'argent qu'ils transportent - à la main dans-des sacs, sacoches, etc., etc. ou qu ils portent sur eux dans des ceintures va vêtements spécialement appropries. D autre part, les monnaies d'argent ne } Peuvent être exportées que p,ar la voie fer-rée et par les huroaux de douane desservant une station de chemin de fer. En conséquence, les monnaies d'argent exportées à l'étranger doivent obligatoirement être remises au transport avec une -lettre de voiture et être emb.i,liées selon les prescriptions en vigueur pour le transport des finances et valeurs. La douane belge ne délivrant les documents de sortie c;ui doivent obtiyatoire-nient être levés pour couvrir ces expéditions que lorsque celles-ci sout enregis- , trées par ie chemin de fer, c'est ce dernier qui doit présenter les . déclarations de libre sortie tant pour les envois effectués en service direct que pour ceux faisant l'objet d une reexpédition aux stations-frontières ou qui y sont amen es directement. Conformément aux règlements, la taxe de ir. a50 par fraction indivisible de 100 lianes, de la valeur du contenu des expéditions est perçue enaque lois que le cne-min de 1er présente les envois de monnaie d argent de ioui poids à la vérification de-taihee de Ja uouane à la sortie, lorsque Cciie-oi le demande. Le chemin Ut îer ne doit donc présenter les envois a la. dour.ne que lorsque celle-ci exige la vérification détaillée. Lette mesure s upplique a tous les bu-reaax-irontières du pays, sans exception. buivant une décision du ministre des linances, la vérification détaillée ne sera pas exigée par le service de la douane poUr ie transport : 1" Des monnaies frappées par les pays qui ne font pas partie de l'Union latine, laquelle comprend la Belgique, la France, la Grèce, l'Italie- et la Suisse ; & Dans les limites raisonnables, des monnaies que les 'voyageurs emportent avec eux comme argehi de poche ou pour les besoins de leur voyage ; J' Du numéraire envoyé par des industriels.. commerçants, expéditeurs, etc., éta-biis .en Belgique -eeux-ei ,o»t Lesom pour acquitter ou continuer à l'entrée en France les droits dus sur les marchandises introduites dans ce- pays ; 4° Du numéraire exporté par des indus-* triels eu commerçants -belges pour le payement de marchandises qui leur ont été envoyées : •r>'' Du numéraire représentant les intérêts de capitaux déposés en Belgique. Dans ces trois derniers cas, les intéressés devnmt fournir à. la satisfaction de la douane les justifications précises qui sont ïixées par les instructions que posséderont les stations. J1 est bien entendu que Ja tolérance dont! il est question aux 1°, 3', 4" et 5° ci-dessus ne vise que la vérification détaillée et ne s'applique .p<as au transport gratuit dans les voitures. Les stations belges seront invitées à applique!- rigoureusement les taxes supplémentaires et amendes comminees par leg règlements s'il est constaté, lors de la présentation à la vérification douanière, une fausse déclaration de la valeur, des envois. Importantes mutations A la suite des récentes promotions militaires, les mutations suivantes ont été ordonnées : Le colonel Hennebert est désigné pour le . 5e régiment d'artillerie. Le colonel Thiry, est désigné pour commander provisoirement l'école des pupilles. Le colonel Dossin est chargé du commandement du 4e d'artillerie. Le colonel Vermeulen est désigné pour le régiment d'artillerie de siège. Le" colonel Eckstein est désigné pour l'artillerie de forteresse de Liège. Le lieutenant-colonel De Mey est désigné pour le service de la fortification de la position fortifiée d'Anvers et être commandant du génie du premier secteur. Le lieutenant-colonel Gauthier, du 3e chasseurs à pied, est désigné pour le 4e de ligne. Le major baron de Renette, du 2e guides, est' désigné pour le 5e régiment des lanciers. Le major Deisser, des grenadiers, passe au 8e de ligne. Le major Gateau, du 1er carabiniers, passe, au 2e carabiniers. Le major Pontus, du 6e d'artillerie, passe au 2e. Le major Geeroms, du 9e de ligne, passe au 6e de ligne. Le major de Poscli, des grenadiers, passe au 7e de ligne. Le major Jonckheere est désigné pour le 5e de ligne. Le major Piette, de l'artillerie à cheval, est désigné po'ur le 4e d'artillerie. Le major Talion, des grenadiers, passe au 1er. de ligne. Le major Hollmann, du 1er carabiniers, passe au 1er chasseurs. Le major Vidroquin, du 10e de ligne, passe au lec. de ligne. Le major Maîileg'o. du 6e de ligne, est désigné pour le Me de ligne. Un legs en faveur du Congo Pour la première fois depuis que le Congo est annexé à la Belgique, le gouvernement vient de bénéficier d'un legs en faveur de sa colonie. Le donateur, M. Tré-mouroux, lègue par testament une rente annuelle et perpétuelle de 5,000 francs en faveur -des hôpitaux créés au Congo belge par le roi Albert. L'auteur de cette libéralité a. tenu à marquer qu'il voulait « aider son -pays à conserver cette colonie convoitée par de puissants voisins ». L'assemblée waUor.-ne L'Assemblée 'wallonne, qui s'était réunie à Liège en novembre dernier, a tenu dimanche une nouvelle réunion à Nauru r. Les congressistes ont été reçus officielle- 1 ment à l'hôtel de ville. M. Julien Delaite, président de la Ligue wallonne de Liège, présidait. M. Laurent Dechesne, professeur à l'école des hautes études commerciales et consulaires de Liège, exposa que la. Wallonie a ù se plaindre de i attitude du goùvérne-nement, qui consacre des millions à des travaux inutiles en Flandre, alors que des travaux- indispensables en pays wallon sont en souffrance depuis de longues années. L'ordre du jour suivant est voté : «At- ' tendu que, en Belgique, pays à gouvernement constitutionnel et parlementaire, la gestion des finances publiques tioit être soumise au contrôle de la nation; que dans la situation a.ctueile il est devenu indis-pensable de connaître exactement dans les

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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