Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 22 Avril. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4q7qn6046p/
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Jeudi 23 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 23 Avril 1914 Franco en Belgique Un an ; 15 *„ » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces. . l la ligne, S® cent.' Réclames, . . * • * 40 cent Faits divers. , , . » 1 franc Réparations judiciaires 9 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i» petite fl*w 30 cent. Émissions. franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; BOULEVARD DE LA SAUVENIÈfe 25 ELECTIONS LEGISLATIVE: du 24 Mai 1914 Arrondissement de Liège LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS M. Paul VAN HÛ'BGAERDEN-BRACC NIER, industriel, ancien député, ai cien sénateur, Liège. M. Xavier NËUJÉAN, avocat, député, coi seiller communal, Liège. M. Alfred JOURNEZ, avocat, conseille communal, Liège. M. Victor BOULENGE'R; cultivateur, bourj mesfre. conseiller provincial, Beaufay: M. Léopold CHAUMONT. avocat, consei 1er commu.iial, Herstal. M. Julien DELAITE, industriel, conseille communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgme: tre, Jupille. M. Gustave GIELEN, industriel, Seraihg. M. Albert JANSSEN, fabricant d'arme; Liège. M. Victor HODEIGE, bourgmestre, Grive gnée. M. Jules N0IRFAL1SE. avocat, conseille communal, Liège. M. Jacques BODY, ingénieur agricole, Ho] logne-aux-Pierres. M. Théodore COLLIGNON, avocat, Liège. CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller pro vincial, Warsage. M. Emile (DTGNiEFFE, industriel, conseil 1er communal, Liège. M. Léonce NEEF, avocat, conseiller communal, Tilff. M. Joseph MARCOTTY, industriel, bourgmestre, Angleur. M. Fernand MALLIEUX, avocat, Liège. M. Emile JElNNISSEN, avocat, Liège. LES MEETINGS CANTON DE FEXHE-SLINS Dimanche 26 avril, à 3 heures, là Fexhe-Slins, salle Union et Progrès, conférence organisée par les Libéraux-Unis de l'arrondissement de Liège. Les oandidiats à l'élection législative y prendront la parole. Les libéraux du canton de Fexhe-Slins sont invités à cette réunion. étranger" lis MEEMlÂf LAIS A PARIS Les toasts franco-anglais Des paroles échangées à l'occasion de la visite des souverains anglais à Paris, on attendait quelque affirmation nouvelle touchant l'entente cordiale. Les toasts portés mardi soir au diner à l'Elysée, ont répondu à cette attente en affirmant qu'une entente plus générale est sortie des accords qui ont fondé l'amitié franco-anglaise. Voici les passaiges essentiels d'e ces toasts : Du Président au Roi : « Il y a aujourd'hui dix ans que les deux gouvernements ont réglé à l'amiable les questions qui les divisaient. Les accords qu'Us ont passés à cette date, et dont la clairvoyance de Sa Majesté le rôi' Edouard VII et de ses conseillers avait si heureusement préparé la réalisation, on.t tout naturellement donné naissance à une entente plus générale qui est dorénavant l'une des plus sûres garanties de l'équilibre européen.» Je ne doute pas <jue. sous les auspices 3e Votre Majesté et de son Gouvernement, ces liens d'amitié ne se resserrent tous les jours davantage, au grand profit de la civilisation et de la paix universelle. » Du Roi au Président : <( J'éprouve un plaisir tout particulier à ne trouver au milieu du peuple français ors du dixième anniversaire de ces accords par lesquels nos deuxi pays ont réglé pacifiquement toutes les. ouestions qjui les divisaient. C'est de ces accords que sont sortes les relations si intimes et si cordiales ju.i nous unissent aujourd'hui et grAce mutuelles il nous est. permis de travail-er ensemble à l'œuvre humanitaire de la civilisation et de la paix. » Je vous remercie, monsieur le Prési-lent, d'avoir rappelé auei le nom. de mon )èro bien-aimé restera toujours associé à cette entente, et je souscris de tout, mon cœur A. votre éloquente définition des des-icins dlëvés et nobles oue nos deux pays loursoivent on commun. Leur réalisation ;era un bienfait pour les deux nations, en n'mo temps qu'elle constituera le legs le >lus précieux une nous puissions laisser tux générations à venir. » La journée cf r-a. souverains Paris, 22. — Le Roi et la Reine d'Angle-erao . o sont î end us ce matin à l'ambassade I Angl-etcn e oii, entourés de l'ambassadeur t clos, truinbies de l'ambassade, ils ont re-u diverses délégations, notamment de la olonie britannique, -ci© la Chambre de commerce b; Ma unique, do la colonie mauri-ieiine de Paris, des résidants anglais de rl i;sons Laffite et de Chantilly. Ces (l'jlègacioiiS lui ont remis des adres-ej auxquelles le Roi a répondu par de orùial-:-? allocutions. Un déjeuner intime a suivi. Auii-t dv- se rendre à l'ambassade d'An-flwerre, les souverains avaient reçu au nini.-tèixi des affaires étrangères la visite lu. prince et dp la princesse George de irèoe. Lo Roi a également reçu M. Isvolsky, imbassadeur de Russie. Le Roi. George a fait déposer sa carte liez le président du Sénat, chez le président d«i la Chambre, ainsi que chez les nombres du corps diplomatique. f.e Président de la République et Mme Vin- are sont arrivés -à 1 ambassade d'An-:1eterre à 1 h. 35, dans une calèche atte-6e à 1." Daumont en post-e, précédée de deux )c/st.iltons et du piqueur de la présidence. }uekr-uesi instants après leur arrivée, uno lalèche attelée en poste de trois paires de ihevaux conduits par'des artilleurs, vient ■e ranger dievant le perron central de l'am-> sssa.de. Le Roi George V y prend place m compagnie de M. Poinearé. Le 'Roi est m uniforme de général anglais. A 1 h. 45* heure fixée au programme, la ,x>iture royale quitte l'ambassade au mi-ieu d'ovations véritablement frénétiques. 1 La Beine et Mme Poinearé ont pris pla , dans la voiture qui avait amené M. et Mr 1 Poinearé. Les membres de la suite d souverains et du Président de la Répub que suivent dans cinq autres ■voitures. I fanfare d'un régiment de cuirassiers et \ escadron de cuirassiers .précèdent le cc tèjge. Les voitures sont encadrées par d cavaliers. Le cortège royal et présidentiel a gagi le polygône de Vincennes en passant p^ la rue Royale, le Pont de la Concorde, boulevard Saint-Germain, le boulevard He: L" ri IV, la place de la Bastille, la rue c Lyon, l'avenue Daumesnil et le bois de Vij cennes. Sur tout le parcours, une fou énorme a acclamé les souverains anglai Avenue Daumesnil, notamment, un gr.m nombre de curieux avaient arboré à leui boutonnières de petits drapeaux anglai La revue à. Vincennes C'est au milieu d'une ovation indescrij r tible que le cortège fait son entrée, à 3 hei res, sur Je polygone de Vincennes, salu h par les salves réglementaires tirées du for Les tambours et les clairons battent e sonnent aux champs. La daumont du Roi e i, du Président de la République pénètre su le champ de manœuvres et passe devant 1 front des troupes. Les musiques jouent 1 God sove the liinq et la Marseillaise. L r daumont de la Reine et de Mme Poincar continue, escortée par les cuirassiers. iEll passe sur la piste et vient se ranger devan la tribune officielle. La foule acclame lor guement les souverains aux cris de « Viv le Roi ! », « Vivo la Reine ! » Les batai] Ions de Saint-Cyr et de Polytechnique dé nient avec leurs drapeaux. Ils sont salué par de longues acclamations et viennen se ranger face à la tribune royale. Après avoir passé la revue des troupe avec le Roi d'Angleterre, le Président d .'époMique revient devant les tribune officielles où sont, placés l'école polytech mque et. le bataillon de St-Cyr. M. Poin car", décore leur drapeau dé la Légioi d Honneur. Il prononce une allocution dan laquelle il déclare que le gouvernement , voulu témoigner l;a gratitude nationale ; ces deux institutions qui ont donné au pay tant de .bons serviteurs, à ces deux puis sants floyers donnant à l'armée entièn 1 exemple du patriotisme et du devoir mi litaire. M. Poinearé a embrassé l'étoffe d' chaque drapeau. la cérémonie s'est déroulée au miliei d un silence impressionnant. Le défilé des troupes a commencé aussitô après, commandé par le général Michel gouverneur militaire de Paris. La foule ac clame avec enthousiasme. Après un magnifique défilé, la cavalerie a exécuté une charge très réussie. Les étendards se sont inclinés dcvànt 1; tribune officielle. , 1 û général Michel vient saluer de l'épé< les souverains et le président die la Ré -.piciiltque. La foule acclame sans interruption. Le cortège se reforme comme 'à. l'arrivé< et paît au mi',-eu d'acclamations frénétiques pour l hôtel de ville,/où a lieu un* réception en l'honneur des souverains an glais. A l'Hôtel-cle-VilIe Le cortège royal et présidentiel est arrivé .à l'hôtel de ville vers 5 heures. Le pruiklient du conseil municipal et le préfet die la Seine reçoivent le Roi et la Reine auxquels ils adressent chacun une allocution die bienvenue. Le Boi répond en termes extrêmement courtois. l'O président du conseil municipal présenta aux souverains les cadeaux. C'est, pour le Roi, une magnifique coupe en or ; pour la Reine, un miroir orné de son monogramme.Après avoir sigïné le Livre d'Or, les souverains, accompagnés de M. et Mane Poin-caré, quittent, l'o.ôtel de ville et rentrent au- ministère des affaires étrangères. Sur tout le parcours, ils sont vivement acclamés. FRANCE Les lettres à iViactamc Caiilaux Le Figaro relève le passage publié hier de I interrogatoire de Mme Caiilaux, dans lequel l'inculpée a demandé au juge d'instruction de taire verser au débat les fameuses lettres intimes. «'Ainsi,dit le Figaro.Mme Caiilaux demande maintenant que les lettres soient produites ! Elle supplie le juge de se les procurer ! Elle veut qu'on les fasse connaître! Et cependant, à j'en croire, elle a tué précisément pour emv.ècher cette divulgation qu'elle réclame aujourd'hui. Elle a assassiné Gastcn Calmette dans la crainte qu'il ne publiât ces lettres qui engageaient, a-t-ellc dit, .s*on honneur d'épouse et de mère. On sait que nous avons toujours protesté contre ce hardi mensonge. Mais nous n'attendions pas que Mme Caiilaux elle-même le détruisît. Ou bien les lettres n'engageaient pas son honneur d epouse et de mère, et alors pourquoi tuer G"*ton Cal mette ? Ou bien elles engageient son honneuT d'épouse et. de m-»re et alors, même maintenant, Mme Caillaiix ne peut en souhaiter la publication. En réclamant la production de cette correspondance, elle établit nettement que jusqu'ici elle a menti. Aussi bien, nous ^ouîhiSitôns nous-mêmep que ces lettres, dont Gaston Galmette n'eût pas voulu, soient versées aux débats. Il faut que les jurés les connaissent. Il faut qu'ils sachent si <c elles étalaient toute l'intimité » du ménage, comme Mme Caiilaux l'a jtadis déclaré, ou bien si « elles n'ont à aucun degré un caractère inconvc nant ». mme elle ie dit aujourd'hui.Poui démêler la vérité à travers les contradictions, les erreurs e! les rectifications incessantes de la criminelle, il faut des pièces authentiques et des documents irréfutable^. Mme Caiilaux les réclame aujourd'hui. Mais Mme Guevdan, il y a quinze jours, a annoncé, dans une lettre publique, qu'elle les fournirait si la Cour d'assises les lui demandait. Donc nous attendons, avec la confiance (m'inspire une juste cause, n AUTRICHE La santé de l'empereur Vienne. 22. — L'état ele l'Empereur, pen-fJnnt. 'a nuit, a été bon. Son sommeil n été ininterrompu. Il ne s'est pas produi' de modifications dans le. manifestation? cntarrneJes. L'appétit, et l'état, général son' -.omp 1 è t em eut s a t i sf a i s a n t s. A f, ISA NIE Propositions épsrotcs .Tamna, 22. — D'pprès des renseignements parvenus 'à JonSno., Je gouvernev inent épirote aurait manifesté le désir d'ar river à un arrangement avec le gouverne ment albanais. T1 voudrait' obte°nir l'au- ce tonomie administrative basée sur des gaie nanties sérieuses,, H se plaint de l'impré-23 cision des propositions qui lui sont faites li- et du manque de suite des négociations. ^ Les Comitadjis épirotes en marcîie r sur Corit.za " On mande de Vienne au Temps : D'après des informations parvenues ici, les « lé-a gions sacrées » épirotes se sont mises en ir marche sur Coritza. ie SUEDE La santé du roi Stockholm, 22. — L'état du roi Gustave ^ s'est tellement amélioré qu'il pourra être '• transporté au cours de la journée d'aujour-d^ui au château de Drottingholm. Il devra toutefois continuer à se conformer au '• régime indiqué par les médecins. PERSE : Un attentat e Téhéran, 22. — L'instructeur suédois, le " ccmite Liewenhaupt, a été tué, dans le voi-, sinage de Hamadan. Il y a quelques jours, des détachements 1 de gendarmerie, forts de 200 hommes en-^ vircn, quittaient Hamadan, Kaswin et Té-° héran, pour se rassembler dans le voisi-l nage de Iiamadan, dans le but d'arrêter une bande de pillards, dont le chef avait ® été tué, il y a line eruinzaine de jours, 1 par un ofteier suédois. ^ Un petit détachement, sous les ordres du 2 comte de Liewenhaupt et de deux officiels persans, se rendit au village de Zelin. A leur arrivée ils furent accueillis par une ^ fusillade partant du toit des maisons. 1 Le comte de Liewenhaupt et un officier persan furent tués sur le coup, le deuxiô-^ me officier .persan fut Grièvement blessé, et l il succomba la. nuit suivante; 3 Le dévouement et l'énergie des instructeurs suédois soulèvent une vive admira- ^ tion parmi les Persans. | Les Etais-Oiiis ei ie Mexique wm mr m ' Le débarquement américain à la Vora-truz New-York, 21. — Les hostilités ont commencé à l'improviste. 1 La Vera-Cruz a été prise par les troupes de débarquement, commandées par l'ami-[ ral Fletcher. On annonce que 4 hommes de l'infanterie de marine ont été tués et 21 .blessés. Pendant qiue le Congrès discutait, les événements ont été précipités par le fait que le navire Ypiranga s'est aipproché de la Vera-Cruz, •changé de mitrailleuses et do munitions destinées aux troupes de Huer ta. Ces munitions proviennent des usines Schneider-Canot. Les mitrailleuses ne seront pas confis-! éuiée;, tant qu'il n'aura pas été prouvé que. le général Huer ta les a payées ; dans 1 le cas contraire, elles seront retournées à L'envoyeur, pour éviter des complications internationales. Lo croiseur Denver a reçu l'ordre de partir pour Salina-Cruz. afin d'emipêcher le débarquement d'une cargaison d'armes prévenant d'une maison iaponaise. On avait tout d'abord, et afin d'empêcher le débarquement de ces approvisionnements de guerre, décidé de proclamer le blocùs, mais il eût fallu pour cela une déclaration en règle. Aussi l'amiral Fletcher donna-t-il l'ordre de pratiquer la saisie du port et des douanes. Il semble que des ordres 'à- cet effet aient été lancés cc matin vers ouatre heures. Toute la matinée, le Sénat avait examiné la motion adoptée par la Chaanbre des représentants, et dans les milieux gouvernementaux on attendait anxieusement des non,ve!les de la Vera-Cruz. Elles arrivèrent officielles, peu avant six heures du soir, et M. Da.niels, ministre do la marine, se rendit en lià.te à. la Maison-Blanche, apportant un càihlogramme annonçant que la Vera-Cruz était tombée entre les mains des Américains. Bataii'Ie dans les ru©3 Londres, 22. — Le correspondant du Daily Mail télégraphie de la Vera-Cruz qu'hier à 11 heures, 14 marins américains ont débarqué sûr In jetée n° 4 de la façon la, plus pacifique du monde, observés avec curiosité par un millier de Mexicains. Un qjuairt d'heure après, les marins étaient maîtres du •-Mile télégraphique et des bureaux de po:;l* ainsi que de presque tous les édifices publics de la partie basse de la ville. A midi, ou no savait pas pas encore si le commandant des MexdoaÂns, le général Mt-/ -, r-''' istcav'. à l'occupation. Il ne se décida que quand la ville basse fut occupé!; par un millier de marins et soldats américains. A midi 30. 8(0 soldats fédéraux de la garnison quittaient leurs faara-quonents et se dispensaient dans les maison s'ennhunquant aux fenêtres et aux <ol :.-. des rues. Lo feu commença alors. Il continuo.it encore au moment, où le correspondant télégraphiait. Les Américains qui ocupent tous les coins de «rues dans la po.îtio b ss>- de la- ville exécutent des tirs de mitr-ilb-vises presque ininterrompus aans les rue,; principales. Les soldats mexi-cai^.^ sont secondés par les habitants. D'après le_ nVVne correspondi-ant, les pertes d".:; Mexicains à la Vera-Cruz dépassc-ra.isnt le chiffre de 200. Washington, 22. — Le consul américain a hi \er.i-Ciuz informe le département i. Etat que le.. forces américaines commencent ! attaque de la ville entière en employant l'artillerie des navires. La prot ciic-n do?: femmes et des enfants américains La Vera-Cruz, yi. — Le consul des Etats-Unis a conseillé que les femmes et les enfants américains sè réfugient ce soir à bord cres paquebots Mexico et Esperanza. Ce dernier navire a été affrété par le gouvernement des Etats-Unis. Les navires américains seuls ont reçu 1 ordre de quitter le port. Los intentions dos constitwtionr>a.îistes ChîhuaHftia, 21. ■— Le général révolutionnaire Villa a eu hier une conférence avec son chef, lo général Carranza. On croit savoir qu'ils ont décidé de continuer la révolution, malgré la rupture entre iMexico et. Washington, aussi longtemps que les territoires occupés par leurs troupes ne seront pas menacés. La Vera-Cruz: isolée New-York, 22. — Une d'/pêchc de la Vera-Cruz annonce que doux trains venant de Mexico et remplis do réfugiés américains sont immobilisés entre la capitale et la Vera-Cruz probablement par ordre du commandant Mass, chef fédéral. Les fils télégraphiques reliant la capitale à la Vera-Cruz sont coupés. On croit que le chemin de fer est également interrompu. M. O'Saughnessy, chargé d'affaires du Mexique, sa femme et son enfant, ainsi que plusieurs centaines d'Américains restent dans la capitale. Blocvs économique Washington, 22. — Le gouvernement américain a pris des dispositions en vue de s'opposer aù -besoin, par la force, à ce que les troupes mexicaines, en se retirant vers Mexico, détruisent la voie ferrée reliant cette ville à la Vera Cruz. Le général Iluerta en a été avisé. Le président Wilson empêchera que des armes et de l'argent parviennent au gouvernement mexicain, La résolution du Sénat américain "Washington, 22, — Cette nuit, à 3 1/2 heures, le Sénat a adopté par 72 voix contre 13 un ordre du jour déclarant que le président Wilson a le droit d'employer les forces armées des Etats-Unis pour faire valoir sa demande en vue d'obtenir entière réparation pour les « affronts et les indignités » commis au Mexique contre les Etats-Unis. Cet ordre du jour sera soumis à la Chambre des Bcprésentahis aujourd'hui, iljli repousse tpùte intention de faire la guerre contre le peuple mexicain. Un ordre du jour déclarant qu'après la soumission du Mexique les Américains devront se retirer et abandonner le pays entier à sa propre population a été rejeté. Husrta dsclaro la guorro Washington, 22. — Le général Huerta a reqiuis le gouvernement des Etats-Unis de rappeler son chargé d'affaires à Mexico. Le chargé d'affaires mexicain à Washington, M. Algara, a reçu l'ordre du général Huerta de demander ses passeports à M. Bryan. Lo chargement d'arme» du vapeur « Ypiranga » Washington, 2i, au soir. — Le vapeur Ypiranga de la compagnie Hamburg-Ame-rika requis pour recevoir les fugitifs allemands, est arrivé à La Vera-Cruz avec un chargement d'armes et de munitions pour le gouvernement mexicain. L'amiral américain Fletcher a défendu d'aibord au capitaine de quitter le port avec les armes à bord. Entretemp® le gouvernement américain a précisé son point de vue en ce sens qu'il exprime, il est vrai, l'espoir que 1 l'envoi d'armes sera débarqué «à la douane j occupée par les troupes américaines pour ! être pris sous la garde de ces dernières ! mais comme l'état de guerre n'existe pas, : il ne revendique j>a® le droit de s'opposer ; au départ du navire ou d'exercer un contrôle sur l'envoi d'armes à moins que ce dernier ne soit débarqué dans un bureau de doiuane occupé par les troupes américaines. Sur une instruction de son gouvernement, l'amiral Fletoher s'est excusé auprès du capitaine allemand. Les. dof.nïôres» nouvelles La Vera Cruz, 22. -- Les compagnies de débaixjuement ont essuyé le feu des Mexicains lorsque les embarcations se sont approchées de la terre à 4 h. 30. Lagle-Paz (Texas), 22. — Le général Mass a ordonné à toutes les forces fédérales de se concentrer à Saltillo, afin de repousser l'invasion américaine. 1200 engagements volontaires auraient eu lieu la, nuit dernière à Picdras-Vegras. Washington, 23. — Le consul à la Vera-Cruz mande au département d'Etat que les Américains sont fortement établis dans la ville. Le total des marins débarqués est de 3.000. On croit que le combat cessera dans une heure. La ville a été prise à la suite d'une conférence tenue cc matin entre les généraux Badgor et Fletcher. Paris, 22. — On annonce la mort de M. Ph. Durieux, fils de la baronne Vaughan, décédé à l'âge de 6 1/2 ans. • -X- Dunkerque, 23. — Le lieutenant La-morte. accompagné du sapeur Butau, se rendant en aéroplane de Maubeuge à Calai;. vià Dunkerque, a été victime d'un accident. Il avait couvert en 1 heure la distance de Maubeuge à la côte, soit 180 kilomètres, lorsque, trompé par le brouillard, il dut atterrir à Addinkerke (Belgique). L'atterrissage fut assez brusque. L'appareil capota au passage d'un fossé ; l'hélice et 1e gouvernail de profondeur furent brisés. Le lieutenant et ie sapeur ont été blessés légèrement. L'appareil a été lémonté et expédié par choOi s i Je fer à Maubeuge. •X- Stockholm, 22. —A 2 h. 45. c-ot après-midi, le Roi et la. Reine ont quitté le château de Scfiohemnct et se sont rendus en voi-tùre au chùteau de Drottinghoem, où ils sont arrivés «"i 3 h. 40. Le Roi a très 'bien supporté cette promenade en voiture, mais par mesure dé précaution, il s'est mis au lit aussitôt à son arrivée. Le professeur Berg a accompagné le Roi. ravraw saw îtaikgtïwiv Ha seaMalcisx abus de puïûir Nous n'en avons pas encore fini avec les surprises que nous réservait le placement à Londres, à des conditions draconiennes, de 3J0 millions de Rente belge, 3 p. c., amortissable en 25 ans. Nous avons fait connaître le succès, bien compréhensible, de cet emprunt auprès des rentiers anglais, tout heureux de pouvoir placer leurs économies là un taux qui ressort, dans ihypothèse la plus plausible, à 5 1/2 p. cent Nous avon? signalé que cette valeur avait notamment été spécialement recherchée par les compagnies anglaises d'assurance, qui n'ont, pas été longues à comprendre tout l'intérêt que .présentait un placement de l'espèce 'pour la constitution de leurs réserves mathématiques. Les compagnies et caisses belges d'assurance, notamment celles crui s'occupent des assurances contre lés accidents du travail, ont compris également tout le parti quelles pouvaient tirer du nouveau fonds d'Etat. Elles se sont tenues à l'affût de l'émission de la seconde tranche de 150 millions, sans pouvoir en profiter, car cette émission s'est faite subitement, de la façon la plus clandestine. Le 24 mars, on télégraphiait de Londres que l'émission serait annoncée le éoir du même joui', et celle-ci était, en effet annoncée par les journaiffi. 4u 25 pour le lendemain matin, 26 mars ; la sousoriptioi: était fermée à peine ouverte et les petite Belges pouvaient, comme 1a. première fois, se brosser le ventre. 'Depuis lors, le cours est monté à &l,ô pour cent. Des Sociétés belges d'assurance ont cependant réussi à acheter à la Bourse de Londres, des titres du Belgian Government Sterling loan of 1914 pour constituer les cautionnements ou les réserves mathématiques imposées par la loi sur la réparation des accidents du travail. Or, il paraîtrait résulter, d'une dépecho récente du ministre des finances, répondant à une question lui adressée <■ qu'il a été » décidé de ne pas admettre les titres de la » .Dette publique à 3 p. c. 4e série pour la » constitution des cautionnements, dépôts » de garantie et des réserves mathémati-» ques prescrits par cette loi. « Cette prohibition nous sesmblc à première vue, absolument illégale : l'arrêté royal du S9 août 1904 portant règlement gênerai de l'assurance contre les accidents du travail, règle en ses articles S, 14, 27 et 39 la nature des valeurs admises pour les cautionnements et réserves mathématiques. Ces articles stipulent, uniquement dajîâ l'intérêt, de la sécurité des placements, que les cautionnements et réserves mathématiques doivent être constitués à concurrence de 50 ou de 40 p. cent au moins en fonds publics belges et valeurs garanties pair l'Etat. De quel droit le ministre des finances exclurait-il le plus avantageux, le plus sûr de ces fonds d'Etat, le Belgian sterling loan des fonds d'Etat admis sans restriction par ie règlement de 190i. C'est un abus de pouvoir évident, une aberration pure qui ne démontre que l'affolement du successeur de M. Levie, l'auteur de la gaffe monumentale que constitue lV.uprunt anglais. M Van de Vyvere a eu recours à cet expédient pour des raisons qu'il est facile de uevinor. Il a voulu empêcher les arbitrages des Compagnies d'assurance Lelgss entre le 3 p. cent des trois premières séries et le 3 p. ceint de la 4e série autrement avantageux, en dépit de la circulaire du Ministre du Travail, au 10 août 1908, admettant au pair dans tous les cautionnements le 3 p. cent de l'Etat et les bons diu Trésor. Il a voulu surtout essayer de prévenir l'inévitable immobilisation du Belgian sterling, loan dans les portefeuilles des Compagnies d'assurance, ce qui l'obligerait à renoncer, au bout de peu d'années, aux rachats en bourse pour être acculé au remboursement au pair. C'est en vain, d'ailleurs, qu'il chercherait à échapper à cette conséquence inéluctable des étourdenes de M. Levie. Mais n'est-il pas colossal de penser que seules, les Compagnies belges d'assurance se verront dans l'impossibilité de profiter de la bonne aubaine offerte aux assureurs ci aux rentiers de tous les pays par l'affolement du Ministre au oœur léger aunuel nous devons les nouveaux impôts. M. iLevie a reculé les boines- de la légèreté et de l'incapacité financière des ministres cléricaux, mais ce n'est pas une raison pour oue son successeur se mette au-dessus des lois et des règlements pour régenter à la Cosaque les placements des Compagnies d'assurance. Vieille Serinette M. Woeste ne s'est vraiment pas mis en frais d'imagination à l'assemblée des associations et cercles catholiques de Mons. Sa vieille serinette n'a fait entendre rien de bien neuf. Ses auditeurs s'y attendaient d'ailleurs. Mais ils ne s'étaient pas imaginé que leur vénérable chef ne changerait même pas d'air. Grande dut être leur stupéfaction en entendant au premier tour de manivelle le refrain qui leur écorcha tant les oreilles en 1012 : Cartel :! Cartel 1 M. Woeste s'est trompé. Il a oublié de mettre son épinette au goût du jour. Et voilà qu'il nous resert une scie complètement d'émodée. Depuis 1912, bien des choses ont changé dans la politique belge. Seul, M. Woeste n'a pas changé, ce qui est bien lui. Le cartel est répudié partout. Libéraux et socialistes revendiquent, avec une égale énergie, leur pleine et entière indépendance.. Qu'est-ce que cela fait & (ML Woeste ? Il va son petit bonhomme de chemin, tout en disant cru'il y aura bien çà et là quelques iobards pour croire que les beaux jours de 1912 vont réapparaître sous la calotte du ciel. Son Eminence Grise connaît bien son parti. Que voulez-vous qu'il dise à ces pauvres ouailles ? Elles sont d'intelligence lente, peu promptes à s'émouvoir. L'argument du cartel est entré en elles. Il y est calé. Ce n'est pas 'Woeste crui l'en fera sauter. Il l'y enfoncera davantage au besoin, même s'il doit avancer une contrevérité. S'il n'avait pas le cartel, quel air le vénérable orgue de barbarie aurait pu moudre ? Un hymne en faveur de la loi militaire ? Que de fausses notes en perspective chez un homme qui i'a combattue avec l'énergie du désespoir. Le chant national « Vers l'Avenir » est également hors saison en présence du conflit de M. Benkin et des missionnaires du Congo. Voyez-vous qu'il se mette à chanter un Te Dcum en l'honneur de M. Levie qui a accompli le miracle de la multiplication des millions dans les caisses de l'Etat et qui, pour sa récompense, a été mis à l'ombre. Même la loi scolaire ne pouvait servir de thème à un cantique bien inspiré. Il y a eu, au cours de cette assemblée, des discours qui en disent long sur l'accueil que le projet Poullet a reçu chez les pointus du parti. Les largesses que ce projet alloue aux écoles ccngréganistes ne suffisent pas ; il leur faut à ces braves gens, l'égalité absolue, l'intervention financière de l'Etat même dans le coût de la construction des écoles libres. Quels couacs formidables dans un concert de louanges. M. Woeste a remis les choses au point. Ce qui importe, a-t-il dit, c'est que même en palpant les subsides de l'EJtat, les catholiques demeurent maîtres chez eux. Voilà une affirmation qui ne cadre guère avec les déclarations de M. Poullet au Sénat. , Mais, en musicien habile, qui aime les beaux unissons, M. Woeste a. délaissé ce thème dangereux. 11 ne lui restait plus que le cartel et c'est cet air vieillot que son infatigable serinette s'est mise à répéter à satiété. « Dites donc a.u pays, a-t-il dit à ses auditeurs, que le cartel est toujours vivant, q.ue c'est contre lui qu'il faut touijours lutter, et que ce qu'il poursuit, c'est la suppression de la liberté des catholiques. » Le cartel est toujours vivant. Cela peut se chanter, sur l'air connu : Le veau d'or est toujours debout. Mais nous ne voyons pas bien M. Woeste apparaître spus les traits de Méphisfo pour chanter la rond célèbre. Et puis, « ce veau d'or » gênerai diiantreinent les anciens ministres cléri cautxi recueillis par la finance. Malgré l'injustice de l'apostrophe de M W'oeste gui nous accuse ds'en vouloir à lf liberté des catholiques* ces doux et paisi bles agneaux, à l'heure où la majorité clé ricala impose au pays la loi la plus sec taire, .il faut convenir qu'il y a progrès dans la polémique de nos adversaires. Or ne nous traite plus de Bonnot et de Gar-nier. Les enfants des écoles communales ne sont plus caricaturés avec des mines d'à poches ou des têtes de pourceaux. Il s'est même trouvé .un ministre clérical pour oser couper 1e « sifflet » à l'inventeur de ces odieuses- diffamations. Instrument pour instrument, nous préférons la serinette de M. Woeste ; elle ne fait de tort qu'à ceux qui doivent la subir. Laissons le pauvre homme & son innocente manie. La vraie tactique libérale Vu abonné de la campagne nous adresse ceô Quelques réîlexio-ns concernant la campagne électorale-: « J'ai assisté aux débuts do la campagne électorale dans les communes rurales de l'arrondissement 4e Verrieis et spécialement à SoTrt.u. Olne, etc. J'ai admiré U vaillance de nos propa. gandistes, toujours sùi . la . I^èdhe à chaque période électorale, touj«?urîS vaillants, jamais abattus par nos échecs. . Qu'il me soit permis cependant aê quelques réflexions au sujet de la campa» gne électorale qui s'ouvre : Les libéraux cherchent à renverser la majorité Cléricale, il est donc bon de faire de la propagande anticléricale ; c'est ce que nos orateurs ne manquent pas., de faire ; mais je trouve qu'ils devraient se montrer plus nettement antisocialistes. Ce qni renversera le parti clérical, ce ne sont pas les électeurs pointus de chaque parti, ce sont les électeurs flottants, fermiers,' oultitvateurs, petits bourgeois, commerçants, petits patrons, hommes paisibles, modérés qui n'aiment pas le gou-i vernement clérical et qui anciennement votaient contre lui, mais qui ne sont pas moins énergiquement antisocialistes. Et ces électeurs, s'ils sont peut-être moins nombreux dans les villes, sont au contraire très nombreux dans les campagnes. Or, il est évident que pour mettre les cléricaux en minorité, il faut de toute nécessité leur prendre des voix au profit ele l'opposition et ces voix, ce sont les libéraux seuls qui en profiteront, si le parti libéral marche seul, parce ejue ces voix qui augmenteront le chiffre libéral, seront celles des hommes dont je viens de parler. L'on sait d'ailleurs le nombre énorme de voix dont disposent les campagnes. Ces électeurs ont, aux dernières élections, pou r la plupart voté contre le cart el parce epi'ils ne veulent pas dés socialistes, n'aimant pas leur programme sectaire, violent, non adéquat ô. leur vie paisible. Quoique n'aimant pas l'immixtion du clergé dans les affaires politiques, ils ne votent néanmoins pas pour des hommes affichant un programme antireligieux. Ces électeurs qui, je le répète, sont fort nombreux dans les milieux agricoles paisibles, voteraient tous ou presque tous pour les candidats libéraux qui affronteraient la bataille, arborant le drapeau bleu pur, avec la vieille devise : le maître à l'école, le bourgmestre à Vliôtcl de ville, le r'itA dans son église. Dans la bataille qui s'engage, si nos propagandistes se montraient tout aussi anti-socialistes qu'anticléricaux, lils conserveraient quand même les voix des libéraux sincères, mais en plus, ils recruteraient, surtout dans les campagnes, une quantité de voix de ceux qui, sans aimer la droite, ne veulent à aucun prix de l'extrême-gau-c.he.Ces voix qni, sous l'empire de 1a. tactique cartelliste de 1912, augmentèrent le chiffre électoral clérical, reviendraient à la liste libérale, prouvant ainsi que le vieux parti liMrnl n'est pas mort. Il n'en faut pas plus pour mettre le gouvernement clérical en échec. Un abonné, libéral pur. mnm. .«X&-0- gTiii i. Revue ie la Presse PIEUX GREVICULTEURS La Flandre Libérale nous montre que les gréviculteurs de Rouler s ont des imifa-teurs dans le parti clérical : Deux grèves, cjui rappellent celles qui ont éclate l'année dernière à Roulers et & Ise-giiem, viennent de se produire en notre bonne ville de Bruges. Une centaine d'ouvriers, appartenant à sept ateliers de peintres-décorateurs, notoirement connus pour leur cléricalisme bon teint, ont abandonné leurs pinceaux et leurs pots à couleur et déambulent en groupes, depuis quatre ou cinq semaines. Ils demandent que leur salaire soit porté de trente-cinq centimes à quarante centimes l'heure et prétendent que leur caisse de résistance leur permettra de se croiser les bras pendant trois mois. Un prêtre les dirige et les encourage. Il se fait assister dans cette besogne par certains dirigeants de la « Giide der Am-bachten », constituée il v a quelque vingt ans pour défendre l'ordre social et les droits de l'Eglise, et par la section brugeoise du parti ouvrier. Cléricaux et socialistes se donnent fraternellement la main, pour se faire « gréviculteurs ». La semaine dernière les ouvriers brodeurs en 01* (goudborduurders) se sont à leur tour mis en grève. Ils sont tous cléricaux. Leurs patrons le sont également. Ce sont eux qui brodent les dhasubles alourdies d'or, que les oints du Nazaréen étalent avec ostentation dans les grandes cérémonies du culte, les bannières éclatantes qu'on porte dans les processions. Les ouvriers disent que leurs salaires sont insuffisants. Les patrons leur répondent, que certaines communautés religieuses se livrent depuis quelerues années à cette industrie et leur font, grâce à une main-d'œuvre dérisoire, une concurrence tellement redoutable, qu'ils iraient h la ruine s'ils majoraient les salaires. Un prêtre est à là tête des grévistes. Un de ses frères en J. C. inspire les patrons.Notre confrère se demande, lequel des deux inspirateur^ remportera la victoire. Nous aussi. î L'EXPANSION BELGE ET t LES AGENTS DU SERVICE EXTERIEUR Nous lisons dans L'Action Economique, ces judicieuses remarques : <« La Belgique n'aurait-elle pas intérêt à' peupler ses cadres diplomatiques de sujets qui, dans la carrière consulaire, se sont initiés aux questions économiques ? Voici la conclusion d'un article publié à! cet égard : Il faut à la tète de nos légations et de nos consulats^ des hommes d'affaires actifs, connaissant à fond les ressources et les besoins de la Belgique et sachant nous renseigner d'une manière pratique sur les paysi où ils résident. Nos consuls, par leur préparation, réunissent généralement ces conditions, encore que l'on devrait exiger plus de connaissances pratiques de nos vice-consuls ; quant à nos diplomates, ils laissent à désirer sous ce rapport. Tous nos efforts doivent- tendre à.la. fusion des deux -carrières, ce qaii nous donnerait ce corps d'agents nécessaires à un pays qui as,t, avant tout industriel et commerçant. Actuellement, 1q<> docteurs en droit et les les docteurs ou licenciés en sciences politiques ou administratives porteurs du diplôme de candidat en philosophie et lettres sont seuls admis à l'examen diplomatique. Pourquoi ne pas accepter aussi les ingénieurs et les licenciés en sciences commerciales et consulaires et donner à quelques-uns, à parité égale avec les docteurs en droit et en sciences, le titre d'attacne de légation ? On a autorisé, il y a quelque . temps un vice-consul de carrière à se nrë-sbntèr à l'examen diplomatique, et il y a lieu de féliciter le ministre des affaires étrangères de la décision qu'il apprise, mais qui devrait être généralisée par arrêta royal. fon prêtant les différentes mesures que nous venons de préconiser, on arriverait ài une organisation sérieuse de nos agents du service extérieur, organisation qui donnerait, nous en sommes convaincus, des résultats pratiques?. » En Belgique Un mot caractéristique M. Braun, sénateur, au cours de la harangue qu'il a prononcée au Sénat pour y défendre La loi scolaire, a eu un mot particulièrement typique. Après avoir critiejué l'enseignement neutre, il a lancé cette exclamation : a Et vous voulez que nôus ne dressions pas nos enfants 1 » Les dresser, mais dans qnel esprit ? Dans la haine des libéraux, dans le désir de leur ' nuire, de semer la division au sein/ de la jeunesse. En dépit de ce « dressage » ultime, il so trouve des jeunes gens pour ruer dans les rangs. C'est ce qui s'est produit à Lou-^fcà&àJîontre l'espionnage et la mouchar-dise.Mais dorénavant les éducateurs cléricaux , seront priés de mieux les dresser pour les rendre plus souples. Le mot de M. Braun justifiera la présentation au Sénat de cet amendement déposé à la Chambre et repoussé, qui réclamait des mesures contre les semeurs de haine au cœur de l'enfant. Plus qpe jamais il est opportun. M. Alphonse Briart M. Edmond Dewandre, député libéral de Charleroi, qui ne se présentait plus aux prochaines élections, a préféré démissionner de suite sans attendre cette échéance. On s'est demandé pourquoi cette résolution, ce départ anticipé. Tout simplement pour permettre à son successeur^ M. le docteur Briart, de participer à la discussion des assurances sociales. Ayant pris large, part au mouvement mutualiste, il s'occupera surtout des questions qui concernent la mutualité. M. Briart s'est toujours montré un ardent libéral, dont îa propagande n'a cessé de s'exercer active dans l'arrondissement de Charleroi. Deux nouveaux députés A la veille de la fin de la session, voilà deux nouveaux députés entrés au parlement, M. Briart et M. Veermersoh. M. Veermersch était le suppléant dé M. Van Sande, comme M. Briart celui de M. Dewandre. Le nouveau représentant de Termonde serait, paraît-il, un fougueux ministériel, alors que M. Tibbaut, son collègue, n'a jamais été qu'un tiède isiouvememental s'il est un chaud catholique pratiquant. 'M. Veermersch sera, aux élections prochaines, le second candidat effectif sur la liste cléricale à Termonde. comme M. Alphonse Briart le second de la liste libérale à Charleroi. Les Belges à, Luxembourg Beaucoup de Belges partiront lundi pour Luxembourg, où nos souverains seront re^ çus en grande pompe et avec beaucoup de cordialité. Ils y séjourneront jusqu'au mercredi 29. Si le temps est favorable, les fêtes promettent d'obtenir le plus grand succès. Un petit détail. Ce sont des télégraphistes belges qui seront préposée au service des dépêches pendant le séjour de nos souverains i;\ Luxembourg, le département de M'. Ségers ayant proposé à l'administration luxembourgeoise de lui prêter des appareils Hughes qu'une équipe d'agents accompagnera.Celle-ci ayant accepté avec empressement les journaux i elges, représentés aux fêtes, seront assurés de voir leurs télégrammes transmis rapidement. L'épopée commémorée Le 1G juin 1915 on inaugurera à Quatre-Bras le mémorial élevé aux Belges et aux Hollandais tués lors de la bataille de Ligny, où nos soldats déployèrent un courage hév roïque. La souscription ouverte en Hollande dépasse les espérances du Comité et au-delà des dix mille francs représentant la part de la Hollande dans le prix du mémorial l'argent recueilli servira à la conservation du champ de bataillé-, Une délégation de l'armée hollandaise assistera. à l'inauguration du monument. Le 17 juin, un banquet lui sera offert par des officiers belges et il y aura réception à l'hôtel de ville le 18 juin, inauguration à Waterloo du monument élevé aux Beiges tués lors de ia rencontre immortelle de Napoléon, de Wellington et de Blucher. Le comité de Waterloo ira déposer des fleurs au pied des monuments étrangers. Les représentants des grandes puissances n'assisteront pas à la cérémonie qui n'aura, d'ailleurs, qu'un caractère officieux). Par tous le? moyens, on s'efforcera, de ne pas froisser l'amour-propre national fran-

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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