Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 05 Avril. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z892806751/
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UN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 5 Avril 1914- Franco en Belgique Un an : 15 » » 6 mois : 8 fr. ► » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉl fpunNC sa? JOURNAL DE LIÈGE FEUflLE POLITIQUE. LITTÉRÛIRF' ÉT MMMFRr.lAI F - FnNnfF eni ne/ Bbwibhk ivwiyuu, kii i Limmt fc« 'uwmmtnuiHut. —- runuce en !/0*& RÉDACTION ET ADMIMSTIWTK» s BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE, 25 Annonces. 5 la ligne, 26 cent, Réclames. . 40 cent. Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite «g» 30 cent Émissions. . „ , . » 1 franc RÉDACTION TÉI fpuniuc OIT - - —■ liVUV, w MOS EXPOSITIONS D'ART nu») MIUÙIHUIM UMJ Aujourd'hui, à '11 heures du matin, i la Salle du Journal d© Liég^e INAUGURATION d'une EXPOSITION D'AU comprenant : gravures, meubles, tableau (ancien, moderne, reconstitution). OEUVRES EXPOSEES : GRAVURES : Originaux : de Minière, Gi soul, Luigmi, Coppens, Baartsoen, Jourdai) Fraipont, <le Latonay. Simon, liobbe et Estampes d'après Demarteau, Huet, Jtibie Bartihollozzi, Bonnet. Anciennes : Avril Ai dran, Desplaces, Salvator Itosa. MEUBLES : Bois naturel : Epoque Loi! Dorés : Styles Louis XIV, Louis XI Louis XVI. Lustres, bois sculptés, etc. TABLEAUX ANCIENS ET REPRODUC TIONS : de Lairesse et autres. EXPOSITION DE Copies Artistiques de Toiles de Maître anciens et modernes obtenues à l'aide di procédé l'HELIO PEINTURE Principaux artistes figurant à cette Exposition ANCIENS. — Boilly, Fragonard, Greuze Jordaens, Lawrence, Lépicié, Léonard d( Vinci, Rembrandt, Revinolds, Ruysdael Le Titien, Vestier, Watteau, MODERNES. — Bouguereau, Calame, Chabas, Détaillé, Delaroche, Lempoel, Meis-sonier, Monticelli, Muenier, Regnault, Run-del, Robiquct, Troyon. L'Exposition sera ouverte ' on-de 11) heures à 1 heure et' heUi£s à 6 heures du soir. ' ~ neures ^ ENTREE LIBRE "étranger" L'Affaire Caillaux Une déclaration de Kl. Barthou Voici en quels termes dans son discours de jeudi, M. Barthou s'est expliqué sur le document Fabre : Aujourd'hui a commencé devant la Chambre un débat qui se poursuivra demain. J'y suis mêlé, j'y suis associé directement. Il est arrivé que j'ai eu en dépôt un document que j'ai gardé avec un scrupule fidèle. Une heure est venue où le devoir s'est imposé .à moi d'en donner connaissance à la fois «à l'opinion publique et au Parlement" qui, dans un sentiment unanime, paraissaient éprouver le besoin d'être complètement renseignés et complètement éclairés.Ce document, je l'ai produit. Dès le premier moment, j'ai tenu à dire que je le versais au débat pour continuer à faire la lumière, sans avoir la prétention d'apporter une vérité complète ; en disant spontanément qiu'il était d'un caractère unilatéral, qu'il renfermait des affirmations, què ces affirmations, il ne m'appartenait pas de leur donner le caractère et la portée des preuves. Je l'ai versé aux débats sans idée agressive, sans haine contre les personnes, obéissant (à un double sentiment. D'abord j'ai voulu saluer la mémoire d'un hjomme qui avait été tué pour accomplir ce qu'il considérait comme un devoir sacré. Et j'ai dit à la commission d'enquête que de toutes les prudences, il n'y en a pas une de moins avouable, parce qu'elle ressemble à la plus basse et à la plus vile des lâchetés, que celle qui consiste à ne pas rendre à un mort l'hommage que sa mémoire mérite. Et i'ai ajouté que puisque le Parlement tout entier à ce moment-l'à — cette unanimité a disparu, elle s'est perdue, elle s'est émiettée dans les luttes des partis, — mais puisque à cette minute le Parlement tout entier paraissait vouloir faire la vérité, je voulais l'aider à la réaliser. Cela je l'ai fait. Je ne regrette pas de l'avoir fait. Ici comme ailleurs, aujourd'hui comme hier, demain comme aujourd'hui, devant la Chambre, dans les réunions publiques, devant mes collègues du Parlement, devant les électeurs de l'arrondissement que je représente depuis vingt-cinq ans, je maintiendrai cette attitude, j'affirmerai cette responsabilité, et quoi qu'on (fasse, quoi qu'on tente, quelque équivoque que l'on s'efforce de créer, je dirai, je crierai nue j'ai dans ma conscience — et son témoignage me suffit — la certitude absolue d'avoir fait mon devoir, tout mon devoir et rien que mon devoir. La clôture du débat a la Chambre La séance de nuit qu'a tenue la Chambre française pour terminer le débat sur l'affaire iRochette, s'est prolongée jusqu'à 2 heures du matin. Elbe a été marquée d'abord par un dernier discours de M. Jaurès, qui, défendant les conclusions de la commission d'enquête, a cependant été amené à se montrer pour M. Caillaux et pour ses comparses, plus sévère que ces conclusions. « En mon âme et conscience, a dit M. Jaurès, je pense qiue M. Caillaux a eu moralement la responsabilité originaire. Ma s, au Point de vue pénal strict, on doit sépa- lt\ Caillaux de M. Monis. >» r.rii; , rrs conteste ensuite qu'il y ait tu rit!!?,0 forfaiture ou de corruption et i' epousse toutes les juridictions, à commencer par la Haute-Cour. \t iT, co^lrne sanction possible, sel-, n ' qu vote dc la Chambre. Puis il poursuit : c^pJ 'n! - S ~ï ^ans 1R^ Chambres fran-fî nif il ? IK"'mi ,p* Pl«* Probes de rf'i"..ïm-V a t""p m>niense majorité d honnêtes t'eus. Leur faute a été de se Hi>i<ser compromettre Jour des ixii"ném d imprudents. (Applaudissements à^aucM L heure est venue pour elles de se ser et de s affirmer par une mani&S, de probité et de justice Ce oui est -rave, c'est -lue la remise ne peutexpliquer que par des interventions abusives et immorales. " s C'est une mauvaise plaisanterie que de RI ^ dire qu'elle s'explique ipat îa fatigue . — 1 avocat Dire qu'on l'a accordée pour éviter ui I uUudolne où auraient été dénoncées 1 Unissions faites dans les quinze dernièr années ; si c'était vrai, ce serait l'aveu i la pu-e servitude qu'eût eu à Subir le pa' de iFj-ance. (ApplaudAwsnsnts à l'extrê : -n gauche). La vérité est qu'au lendemain de La lo mation cltt ministère Monis, un directei u un de ces multiples journaux qui ont pou se dans le désordre des partis mal aft» r msés, a reçu de Rechette son femilier sô x, 5!?tégé; UIle visite> et «T«e Rochette lui dit : « L'heure presse pour moi ; vous avs des aniis politiques qui arrivent au pot voir. I] faut les intéresser à moi » Et l'autre a marché. Il a demandé la ri l- mise. On n'avait aucune raison probe à fair v«> on;. L'affaire, après des interventions il régulières, était rentrée dans des voies noj i- mates. L'escroc allait comparaître deVah ■es juges. Il a, mis en œuvre -les forces di g pouvoir. \ i ^ T *\ ,Vne minute, deux ministres d la République V*it été séparés de Rochett que par -l'épaisseur morale d'un journalist mîccKW ô. 1 escroc. (Applaudissements. -Mouvements divers). Puis M. Jaurès se retourne contre fti B ri and et M. Barthou, refait l'h?etikfti di document Fabre, reproduit. \^z accusation: dé|à formulées et les termes mê mes des conclusions de l'enquête à l'égarc V Bria^U» ôt de M. Barthou. i Un breî incident entre M. Gilette-Ari-mondy et M. Delaihaye au sujet d'article* ae journaux et d'actes de procédure. •Et la discussion est close. Il est minuit.. Il reste voter sur les ordres du jour. Il y en a une di2aine. Mais après un court débat leurs auteurs se rallient à conçu * *)os^ par ^ Renard et ainsi fî " *1 prenant acte, des constata tions de la commission d'enquête, réprouve was interv^njîQng abusives de la finance Ît «a. politique et de la politique dans •administration de la justice, affirme la nécessité d'une loi sur les incompatibilités parlementaires et, repoussant toute addition, passe & l'ordre. » L'ordre du jour de M. 'Delahaye, récla^ mant des poursuites, est répoussé par £42 voix contre 141. La priorité est accordée à l'ordre du jour Renard par 297 voix contre 189. Après une intervention de MM. Puglie-si-Conti et Millevoye, qui s'élèvent contre une coricliusion aussi manifestement insuffisante et anodine, on vote par divisions sur le texte de M. Renard. I.a première partie, jusqu'aux mots « et repoussant toute addition », est adoptée par 489 voix contre 0. M. Sembat déclare alors que ses amis et lui proposent d'ajouter les dispositions empruntées à un ordre du jour de M. Colly, et visant des poursuites contre -MM. Caillaux, Monis, Briand, Barthou, Fabre et Bidault de l'Isle. Il demande donc que la fin de l'ordre du jour Renard soit repoussée.La dernière partie de l'ordre du jour est repoussée par 254 voix contre 203. 'La discussion reprend donc sur la motion Sembat. Mais à cette motion, trois autres sont venues s'ajoute^ pendant le pointage. L'une de M. Hébert, demande une enquête judiciaire ; l'autre de M. Berry, demande des poursuites contre MIM. Monis et Caillaux ; la troisième de M. Renard se borne à demander qu'on ajoute là la première partie de l'ordre du jour adoptée les mots «... et résolue à assurer d'une façon plus efficace la séparation des pouvoirs. » La confusion devient extrême. C'est le gâchis complet. On vote sur la priorité pour la motion Semilat, proposant de « déférer aux juridictions compétentes les faits délictueux relevés à la charge de MM. Monis, Caillaux, Briand, Barthou Fabre et Bidault de l'Isle. » La priorité pour la motion Sembat est repoussée par 352 voix contre 103. L'ordre du jour Hébert est rejeté à mains levées. Et l'addition proposée par M. Renard, que nous venons de reproduire, est adoptée par 265 voix contre 120. Puis l'ensemble de l'ordre du jour Renard est adopté Lï mains levées. M. 'Deschanel prononce le discours d'usage et la Chambre séjourne au 1er juin La législature 1910-191-i est finie. 1-es conséquences Paris, i. — Le Conseil des ministres n'a pris aucune résolution concernant les mesures «à prendre à la suite du débat sur l affaire Rochette. Le garde des sceaux a été chargé de rechercher jusqu'à quel point se trouve engagée la responsabilité des magistrats qui sont intervenus dans la remise du procès Rochette. On envisage comme très probable la retraite de M. Fabre, procureur général. Quant à M. Bidault de l'Isle, président de la Chambre des appels correctionnels, qui est inamovible, le gouvernement examinera s]il convient ou non de le déférer au Conseil supérieur de la magistrature. L'instruction judiciaire Après M. Bonnamour, M. Boucard a recueilli vendredi le témoignage de M. François Dupré, fils de Mme Gueydan. Mme Estradere avait prétendu que M. Calmetto avait offert à M. Dupré une certaine somme afin qu'il s'entremît pour obtenir au directeur du Figaro une entrevue avec sa mère. — Jamais, a certifié M. Dupré, une telle proposition ne m'a été faito. Non seulement je n'étais pas en relations avec M. Lalmette mais je ne l'avais jamais vu. — Et Mme Estradère, la connaissez-vous? a demandé M. Boucard. — Je l'ai aperçue seulement une .fois, le 5 février demi, or, à la ©are de Lyon,'ou elle venait faire ses adieux à des amis avec qui je partais pour Brindisl. Elle s'est nom-mee, elle m'a ra.conté qu'elle m'avait vu tout enfant — ce dont je ne gardais nul souvenir. Aucune conversation ne s'engagea entre nous. — Avez-vous entendu parler 'tle lettres échangées entre M. Caillaux et Mme Rai-nouard?— Non, jamais, je l'affirme sus-l'honneur. J ai.iou.te que Je jour de la visi'te de M. Ver-voort. ma mère mé manifesta son indi-patmn : Puft avait vivement éconduit le solliciteur. M François Dupré sera sans doute confronte avec Mmo Estradère, car il a demandé a cire mis en présente de toute personne qui affirmerait la réalité do la prétendue entrevue avec M. CnlmeUe Enfin, M Houcard •. entendu M. Orns-ckuide, colla] oratéur du Figaro et ami intime de M. Caimette. M. Grosclaude a "a-ran i que jamais. Calmetto n'a vait songé à ' 0I llCs Icittres i>rivéess de M. ou. Mme IDACTIOIV ET ADMIN le Caillaux. Au contraire. i^avant-veOh jour de sa mort, le directeur du Fi le faisait, valoir qu'il n'avait publié d lettre «TÔh Jo» qu'un fragment polit ^ dans un intérêt public supérieur. Et, tre part, M. Calmetto observait cuver '3 femmes la plus constante et délicate < toisie. Au début de la journée} M-. SoUcâFd ; rr recueilli la. déposition d'un témoin qu ir sista au tbjeuner donné le 15 mars p; s* princesse de Monaco, diéljeuner au c l" duquel Mme Gueydan protesta qi " n'était pour rien dans la publicatior a la lettre « Ton Jo ». Paris, 4 — M. Boucard a entendu après-midi M. Giraudau, rédacteur au garo, La déposition du témoin a. eu aux. circonstances qui ont entouré lê g me «Ki Ifl inar«, Alors Que Madame ( ^ laux était dahs le cabinet de M. Calm. «^tii des amis prodiguaient des soins. t Giraudau s'approcha de Mme Caillau: j lui dit : « C est horrible ce que vous : fait. » Mme Caillaux répondit : « C'e i le seul moyen d'en finir. » Invité ensui , fournir quelques explications sur les ; ces que détenait M. Calmette, M. Gi] . dau a déclaré quo son directeur n'a jamnis en riUtèfttioh de putlier des let priVéôs. ! FRANCE Centre l'impôt sur le revenu Paris, — Un certain nombre de sé teurs> viennent de déposer sur le bureau Sénat un amendement tendant à rempla dan.î la loi de finance les dispositions institueraient l'impôt global sur le revi par 12 articles portant création d'une pertaxe analogue 'à celle des Anglais in assise sur les contributions directes acti les et conservant, par conséquent, les ractères des impôts réels. Elle ne s'ap querait à aucun des contribuables de tionalité française payant en princi moins de 30 francs de cote personnelle i bilièrc et épargnerait ainsi tous les p sesseurs d'un capital inférieur à 30.000 ALLEMAGNE Faillite d'un bazar berlinois Berlin, 3. — Le bazar (berlinois Wo Wertheim, jadis associé aux grands ma; sins A. Wertheim, mais qui s'en sépara y a plusieurs années, a déposé aujourd'i son bilan. Le passif s'élève à 22 millions 500.( francs auquel s'oppose un actif de 625.< francs seulement. Journalistes condamne» Berlin, 4. — Le tribunal a condlamné journalistes Zepjer et Schmeidt à G : maillés de forteresse pour avoir écrit c articles injurieux contre le kronprinz. tribunal reconnaît dans les articles inc minés l'intention de blesser le prince da son honneur et refusa toute circonstar atténuante. ANGLETEKUE La grève mmiero Londres, 3. — L'intérêt de la grève n nière a été aujourd iiui reporté à Londn où s'est réunie la commission mixte conciliation, composée des délégués d propriétaires de mines et des représentan des ouvriers. A l'issue de cette réunion, il a été a noncé que des progrès ont été faits dans voie d'une entente, tout au moins sur l'i des points en discussion. I.a commission de réunira à nouve£ mercredi prochain, et d'ici là les délégu des deux partis consulteront à nouves leurs commettants. On estime déjà que c'est un grand poil de gagné qu'une rupture ne se soit p< produite à la première réunion. Le manque de charbon résultant de ! grève commence à se faire sentir dar certaines provinces. A Leeds, plusieurs us nés métallurgiques ont dù fermer en pa tie leurs ateliers. Grève de chauffeurs Londres, 4. — Les chauffeurs et condu teurs de 150 autobus du garage de Ile; don se sont mis en grève ce matin. I refusent de reprendre le travail tant qu'u conducteur congédié il y a une quinzaii ae jours, ne sera pas léintégre. RUSSIE Le» grèves Saint-Pétersbourg, 3. — Le conseil d( ministres s'est occupé de la question de grèves et a décidé, en principe, la cré; tion d'une chambre de coflnciliiatioii. Il également exprimé le désir qu'un fonctioi naire, représentant le gouvernement, fasî partie die cette chambre. Enfin le conseil a décidé de former, soi: la présidence du ministre du commerce < de 1 iinidustrie, une commission qui devr s occuper de régulariser la question de grèves ouvrières. Ces deux juridictions ne font, nullemer double emploi, mais se compléteront, e quelque sorte. Quelques nouvelles usines ont fermé leui pertes aujourd'hui. L'usine Heisler a fa .savoir à son personnel qu'fà la moind,r tentative de :,rrève elle fermerait, égalemen La situation demeure calme, et dans le usines restées ouvertes, le travail se pou; suit sans incidents. SUEDE Réélection des chefs de parti Stockholm, 3. — Les élections sont te; minées dan-; trois circonscriptions ayar élu vingt députés. Le parti de la défense gagne jusqu'ici qu; tre nouveaux sièges ; les littéraux en or deux X 6t l0S socia]istes égalemer 'S'3 'caders d'-s partis, MM. Line mann, Staaff et Brantint;, sont réélus. ALBANIE L'emprunt ~ Le con,rat de banque coi cernant I emprunt de 10 millions serait d, finitivemerit conclu et la commission d Acuités 'raJt Passé «ans faire de di Los contingents italiens , et autrichien Rome, t. Le Popolo Tlamano annonc qti' ion no tir.suit la concentration des ri gimonts alpins de cavalerie et d'art.ijleri c estincs a la nouvelle expédition d'Ali* ne Le contmgcnt ainsi formé partira pr< h.iblement r soir et se mettr.» à la di' position de lo commission internationni des confins du sud de l'Albanie. Les hâtai Ions autrichiens et italiens auront, en oi tre mission de veilleur sur l'applicatlo prenne 3 15 commission euri ISTRATIOK ; BOULEVj ! du k'attàqWo de CoMtatS |"ro Durc'izzo, 4. — Le gouvernement a e la un télégramme de Coritza annonçant ique, les Comitadiis ont suspendu l'attaque i au- croit que ce fait est dû à l'arrivée des ? les pes auxiliaires. On espère qu'un da :our- imminent «era «'vité, AthènGâ,. t-. — ëeloii de§ rénsêighGh Lvait parvenus ici. la ville de Coritza esit i as- bée entre les mains des Epirotes. L'att u- la contre la ville a commencé dans la ours de mercredi à jeudi. Vers midi, aprè: 'elle comba.t acharné, les insurgés ont oc l de Coritza. On assure ici que les pertes ont été i cet breuses des deux côtés. Fi- Le bruit court Ici également qll'un mit ficiGr llOllânclâis auhaii été iliesslé. Le dra- jor albanais Emiii Rechid, là la tête d :ail- gendarmes et d'un certain nombre d' îtte, guliers a tenté une attaque contre Hoti M. ta. mais il a été repoussé avec perte i et fait prisonnier ainsi que ses soldats. Mobilisation génëralo » Durazzo, -i. A la suite dcâ ttuuVi nié- ofaves vnnUcre dé Coi'ttza, le prince a 'ftlû n' ColLsciî dés ihihistres et a pib] /ait pai"tir à la tête des troupes. Après Lres ^ès longue discussion, le Conseil des nistres a décidé la mobilisation génére Accusations contre les Grec: Durazzo, 4. — Le gouverneur hollani accuse les officiers grecs de crimes ré tants et dit avoir en mains des preuves le niouvçriiont épiroto est Soutenu pa: ^a métropolite et les officiers grecs, EGYPTE mu Changement de ministre su- Le Caire, j. — Le ministère S aï a' a ais missionné. Mustapha Falimy, qui a Lel- président du Conseil sous lord Cromer, ca- me le nouveau cabinet. ETATS-UNIS ial 10. Le drame de la banquisé os- Nous avons déjà signalé hier le désat fr. survenu « l'équipage du navire New-Fou land, alors que l'oquipage de Ce fia\îre livrait à la chasse au nheque sur la b quise. La plupart des hommes sont morts d; lff- ' cette violente touimente de neige ; d'aut ;a- sont gravement malades il Les Uavlreà de Tcri'e-NêuVe qui cllasë iui le phoque procèdent de la façon suivant Les quatre-cinquièmes de l'équipage qi XX) tent le bateau tous les matins» traversi 100 la glace sur uns' distance /i'uuo dizaine kilomètres, buant les nhoques où ils trouvent, et accumulant les animaux à tes vers endroits, où le bateau vient les pri ;e_ dre, es Les holïUïïcs he sont pas vêtus corn: Le c:} 'est généralement d .s l'Arctique ri. n'emportent que peu de nourriture. Lo ns qu'i'.s sont pris dans une bourrasque, ce lutte contre la mort devient terrible. C ce qui s'est passé pour l'équipage du Ne F o un (llan d. Un télégramme envoyé par lé Capitai de la Uelh^A^cnlure est ainsi conçu : « J ai rejoint , le New-Foundland, et j 11. vu sur le rôle de l'équipage qiue celui-ci composait de 189 marins. Sur les 112 c je ont été sauvés, 31 sont, malades. » Le total des morts est de 77. 68 cor ont été retrouvés. » Les autres ont été emportés par les çl ces. » n- In MEXIQUE Les pertes des fédéraux à Torrec n few-York, — Une dépéche d'El Pa dit que les partisans des fédéraux décl rent que le nombre de ceux-ci qui se so " échappes de 'I'orreon, s'élève à 3.5(X). I nY5iu<înt ,es forces du général Velasco J.tXX) hommes. Les fédéraux auraient ai s S1 Perdu 5.500 tués, blessés ou prisonniei j: CHINE Les brigands du „ Loup Blânt „ Pelun, 3. — D'aprèj des- télégrammes i bian-I'u, datis la province de Shen-Si, d r* lé5 <» ce soir, les brigands du «Loup-Blan sont à vmg.t-.six kilomètres de la ville '/= Tous les missionnaires ont été rappel O/'in la ville, où ils seront sous la prote ie tion des troupes. Les forces gouvernementales de Tun lvwa.11, sur la limite de Slven-Si, viendrai pense-t-on, sauver la situation ; mais semble qu'il y ait lieu de craindre poi s ia vie des étrangers qui sont à Sian-Fu. I JAPON a La crise ministériolle 'e T9^P°« 3. — Le vicomte Kijura semb avoir réussi a former un ca.binet, quoiqi s f i L'chida hésite encore à accepter le po tefeuille des affaires étrangères. En dehors du premier ministre et dm b ^ ron iMatsumuro, -ni reprend le portefeuil - de la justice qu'il avait déjà eu sous ministère do si courte duré'e du prince Ka n ilr'\ et vicomte' Uchida, s'il accept tous les ministres choisis seront nouveau -M. Arai, le nouveau ministre des fina: t m^n,-2fUl r p,'fsé vingt^cinq ans dans l'a ministration des finances, avait encore r comment la direction du Trésor coréen j est inconnu du public. Le ca.binet ne ,compte aucun représe tau,* d aucun, prt.rti dans la Chambre l»a se, et à cause de cela, il est un enner pour tous. On peut considérer la formatir de ce eal>inet comme nnn ^ action. Paris, î. - M. Caillaux, » cédant aux se licitations dont il était l'objet» (!) a co senti à poser sa candidature aulx électioi du 26 avril. * i- . Colmar, — Le 2 février, une reen e du 1-fe l'égimeni de dragons avait éto Iran portée a 1 hôpital. D'après le récit de soldat, un inconnu parlant le dialecte £ sacien l'avait blessé, dans une nie désert d'un coup de revolver à la main gauch 5 Le soldat a. avoué aujourd'hui qu'il s'éto o Messe Juf-n-.fmct «* avait ensuite for; 1 histoire de l'agression. e On ne sa; pas encore pour quel mol le soldat s'est inlugé cette blessure. »- - Londres, Une démonstration mon e Ire en faveur de l'Ulster n eu lieu c - après-midi dans Hyde-Park. 32 cortèg - sont partis de différents point de la vil -» pour s» concentrer dans le grand uarc lo - donien. Les .assistants étaient au nonib de plus de lOQ.(KX). li tribunes, différent UU) DE LA SAUVENIÈ iont été érigées, Tous les chefs des u nistes ont haraïlgtlé la foule, La réunion a été fréquemment interi pue par les spectateurs libéraux qtii organisé une contre-manifestation. nger Un cortège de suffragettes a pénétré d le parc malgré la police et a donné lie létttè de fortes 'bousculades. Les suffragettes toin- érigléi une tribune entre deux tribunes u: aque nistes. Après une bagarre qui a durô i nuit d'une heure, les suffragettes ont été < 5 un persées. cupe * Vienne, 4. — La N'eue Freie Press dit 10m- prendre de source bien informée quo grandes Puissances n'ont pas l'intent Of- d'intervenir en Albanie et que la nouvi iha- suivant laquelle lé prince Guillaume aui e 40 prié 'Autrich? et l'Italie de prendre des i ii ré- sures pour arrêter La marche en aVânt < •his- Epiroites ne repose sur aucun fondemer s et * Madrid, 1. — Une dépêche officielle Ceuta annonce qu'un détachement a at , nué hier Rio Negro où de nombreux cont nés cents ennemis se trouvaient rassemblés. I tei Espagnols « Ht tu soldats tués et 9 bl nno ^ I,s ensuite rêçU dës i;etift»rt^ c un.e ont mis en fuite l'ennemi. iiii- le. IIH I || ■IIIMimilll—W——1u lais Mentalité cléricale vol- ^ le La Patrie de Bruges, reproduite con an re par toute la presse cléricale, exhui Un souvenir qui montre, sous un singuli jour, le lâH bt té gentiment familial de n bons cléricaux. Qu'on en jiiyt! j dé- M. Frère-Orban recevait l'été toute sa i ete mille dans son mQ^nifiique domaine de SI 'or- Qde. On y était très nombreux. Au déjeuner et a.ui dîner, M. Frère-Orb* présidait ; ce jour-là — nous étions à l'ép qùû de la lutte scolaire —• il était préocc pé, il pariait dê l'arrogariée dè§ .^vêqu tre ordonnant d'ériger des écoles catîiioliqu rl(l_ dans touios les paroisses, de l'insolence d gç curés Obéissant partout à l'ordre des év quies. Iiçurèugement, disait-il, notre pauv: diable de ciiré iidus laisëei'a 1^, paix, cî ins il ne trouvera pas les resèoufcés Vo'ùlu! res pour construire une école ! Or, parmi les convives, il y avait det: jeunes mariés qui, de retour de Rome c e . ils s'éteiênt réndlis en voyage de noce (it- étaient 'Vêiius .saluer le chef de la famill ;nt leui5 oiiç!&. lis éia.ierit les seuls cathol dû ^ut,s assistaicn.t dù rëpaS; Ies Après s'être cOnderté avec sa femme, : jeune marié se rendit discrètement tht »n- !e curé pouir lui demander quand il con mencéra la construction de son école. ne — Impossible, géniit le éuré, je suis pai vre, et les riches de la paroisse nç m rs_ donneront rien! M-. Frèrc^Ortian est ici I la « Deus omnipotens ! »... îst ~ Eh ,)icn' le curé, c'est ce même & w. Frère-Orban qui est cause indirecte de m visite et qui, sans le vouloir, a plaidé vc ne trô causé cd midi. Ma femme et moi nom désirons mettre noire mariage sous la {)rt aj tection du ciel; voici dix mille francs'pou S6 commencer votre écolo ; nous ne poson ui o.u'une double condition, c'est que vous gai diez le secret sur l'origine de vos ressoui p9 ces et que vous nous mettiez chaque anné au courant de votre situation, a- . Le surlendemain, M. Frère-Orban, au dé jeûner, était d'une humeur massacrante Imaginez-votis, disait-il, que notre insolen curé vient d'acheter c6 matin un magrtifi que terrain au centre du village; il 1'; payé comptant, commandé la constructioi n d'une maison d'école, et avancé à l'entre so preneur de quoi payer les matériaux ! a- Pour les assistants, ce fut un coup d nt foudre, sauf pour les jeunes époux, qu ls souriaient intérieurement. à Dieu a béni ce jeune ménage ! De nom n- broux enfants, beaux et bons, ornèrent l s. foyer et font la joie de leurs parents, e le principal héros de cette histoire occup. brillamment le siège parlementaire d'ui arrondissement où il réalise un 1)ien im mense ! le a- Qif-c dirait ce héros si l'un de ses enfant ou petits-enfants allait un beau jour (lou arrive!) porter une obole de f0.000 francs t ès une œuvre de lutte anticléricale? En Belgique ,r w « —O-O 1> Les asssuranccs sociales La Chambre ayant terminé l'examen ae: budgets commencera le 21 avril la discus . sion des assurances sociales. Aujourd'hui, les députés ont reçu le ta bleau synoptique des textes, Un véritabh volume en 8 colonnes bilingues, contenant 1. le projet, de loi amendé par la commis , sion ; 2. celui du gouvernement ; 3. la pro e position de loi de M. Pécher ; 4. celle d< ie M. Camille Huysmans. ^ Ils ne disposeront que de douze séances e> >es 31, 22, 23, 24, 28, 29 et 30 avril, 1, 5, 6 7 et 'S mai pour étudier ce gigantesque pro blême. Gare aux gaffes et aux erreurs. ^ On lit dans le Bien Public : Le PatTiot? publie, dans son numéro d< i- ce jour, un articulet affirmant que MM s- de Broriuevillc et Hubert sont décid/és i ii emporter le vote de la loi des assurance! n sociales, intégralement, avant les élections é- «M. le ministre Segers, dans le discour: qu'il a prononcé à Anvers, lundi soir, s'es , montré moins affirmatif : « Il nous reste, a-t-il dit, à voter la lo „ sur les assurances sociales. L'opposit.ior par son interminable intervention dans 1: "• discussion de la loi scolaire, nous a em a péchés d'en aborder jusqu'ici l'examen, > garde l'espoir que la Chambre ne se. sépà rera pas en mai prochain, sans i.voir vot au moins la partie la plus urgente du pro jet. celle qui majorera les crédits affecté 1 au\1 pensions pie 'vieillesse d'iun subsid< »s annuel d'environ 16 millions de francs. (Applaudissements). Souhaitons que le Parlement n'aille ,p.a. ie au delà de ce que M. le ministre Seger s- prévoit. Certes, il est possible que le nro -e jot soit voté, du moins si la gauche aban 1- donne la formule Pécher et la formul e, Huysmans pour se rallier à celle du gou e. vernement. Mais autre ehose sera de jus 11. tiifier ce vote élevant le pays. Infortunes droitiers ., La presse cléricale déclare que, doréna vant, on ne doit, plus envoyer au Séna fine des pères conscrils. capables d'assi dnil '• et de .persévérance. ^ Sinon, gare la casse ! ! ^ Donc plus de sénateurs podagres, victi îo ,nes fie rhumatismes, tron âgés, mancruan 1(3 de dévouement, et de zèle !' Avant de demander un mandat sénato )ria.l a. uiio Association catholique, il ser; "s 'Mvessaire ce passer un e:. M)K'ii îm'dic.il RE, 25 nio- de posséder de solides biceps et une s de fer. 0m- Plusieurs droitiers n'étant pas suffis «Ont ment en forme, la presse cléricale mei et fulmine 'à la seule pensée qu'ils p ans raient rester chez eux quand le parti u àj appelle au Palais de la Nation. ont Elle leur défend toute lassitude inop; no- tune. Il leur est strictement interdit de : ,jua frir le luxe d'un rhume ou d'une grippe jfg. Elle leur ordonne d'être dans leur 1 teuil quel que soit d'ailleurs l'état de 1 santé. ap_ Sinon gare à la casse I C'est-à-dire qu'ils seront voués 'à une ir on politique certaine. ,|je Infortunés droitiers ; combien dur s leur sort pendant tout ce mois d'avril. tie^ Dépenses nouvelles les II résulte des amendements que n< t. avons signalés sitôt qu'ils ont paru qui ont étà votés vendredi, epie lo bud de des sciences et des arts voit ses dépen ta- s'augmenter de 4.100.040 francs pour 1' in- seignement primaire. ,ea A charge de l'Etat, elles profiteront s tout aux écoles confessionnelles, tandis c ;U1 les communes, les grosses surtout, devrt s'iinposer des sacrifices très importants pc faire face aux besoins des écoles cornn m nales. La charge supplémentaire due à la Poullet — mais .que sera-ce l'an proebf — représente, dès maintenant, un nouve et lourd fardeau qui exigera des ressoi ces nouveUes. ^ Le igdiiVeriiemflnt ne nous dit pas où cr Ira les prendrô/ 05 Joyeuse entrée! Le Roi et la Reine seront invités par a_ viRs d'Arlon, le dimanche 23 août, époq où rexp<3éîii'yn régionale agricole sera da tout son eîclat. vfl n» sait encore si n in souveiuins pourront flctfcpter l'invitatii ^ des Arlonnais à cette daté, i- Au camp de Beverloo îs Afin de permettre aux troupes séjourna î§ au camp de Beverlpo de s'exercer à l'exéc ïs tion de divers travaux de campagne, il 5- été décidé qu'un polygone serait mis à •e disposition de ces troupes. tr Ce polygone comprend une zôfie da te rai n située au sud-est du camp d'infaiLtCr aitisi que la partie du champ de tir situ x entre le nord desi plantations et le si ù de la ligne de tirs collectifs n° 4. 5, il sera constitué, en outre, un dépôt c î, matériaux et outils nécessaires aux tro i- pes pour l'exécution des défenses accessc res, abris, passerelles, etc. Toutefois, e dlâpôt d'outils ne pourra être constitué qi t dans trois ou quatre mois. Précautions Si prendre i- Quand se décidera-t-on à prendre des m e sures de police sévères plaine d'Etterbee e tihaqm îvis qu'un aviateur militais y a terri t on s y envole ? i. A deux reprise», ces mesures ont été r i clamées. Or vendredi, aucune n'ayant éi prise, le lieutenant Liedel, sailS m grai s de expérience et son habileté, serait <1& i; cendu au milieu d'un groupe de 25 pe: r sonnes et eut fr.it de nombreuses victime: s Virant brusquemértt pour l'éviter, il ton ba, heureusement sans se blesser, mais so appareil a été endommagiéi. e Chaque fois qu'un aviateur militaire ei annoncé, quelques cavaliers d'un régimer _ de guides ne pourraient-ils être chargés d , la police du ohamp des manoeuvres d'E j, teiï/eek, sinon on aura à déplorer une et . tastrophe quelque jour,,. 1 L'attaché militaire allemand A partir du 1er juillet, c'est le capitaln d'état-maijor Brinckman qui remplacera ï comme attaché militaire allemand, le coir r mandant comte von Kluebe'r, Celuiwci s rendra à Paris où il assurera l'intérim per dant l'achèN cment de la guérison du cok " nel von Winterfeld, toujours en traitemeii t à Gisolles. ) La maladie du sommeil 1 La maladie du sommeil fait touours d terribles ravages dans notre colonie. Le Journal du Congo écrit : . Quârîid On consulte les anciennes carte l géographiques du disîriet/ on voit que 1. I rive de l'Ubanghi était garniê d'une nopu lation dense : un village succédait à l1 atl tre. Maintenant, sur 150 kilomètres de rive parcourus en ce pays, existe une zone d<: sertique de plus de 110 kilomètres. Bien que la maladie semble d'importatioi , récente, elle y a causé de grands ravages Des populations entières ont été décimées La maladie intervient doublement dans 1, dépopulation des centres qu'elle frappe elle fait non seulement un nomibre consid^ i rable de victimes, mais elle diminue en core le cliiffre de la natalité, en atteignan dans leur activité physiologique, et dès 1 début de la maladie, les organes produc : teurs. Au-dessus de BanzyviMle, la maladie tend chaque jour plus loin. L'île Ya, qd fut très peuplée autrefois, est actueliemen i quasi déserte. Aux environs de Yakoma 70 p. c. de 'a population ont^ disparu. Dan 1 intérieur du pays, le fléau s'est définiti vement établi. En ce moment, le labora toire Saint-Michel compte plus dé 900 try panosés inscrits, gui suivent régulièremen le traitement. Au début, le nombre des try panosés traités ne fut pas élevé, mais bier tôt, remarquant que Mat des malade) soignas s'améliorait, les indigènes atteint par le fléau arrivèrent de tous côtés. La Liçuc de l'Enseignement Avis aux libéraux de l'arrondissement d Liege. La Ligue de l'Enseignement met la disposition des cercles une liste de cor férenciers et des sujets à traiter où ils poui ront faire un choix ià leur convenance. Dans les communes où l'œuvre de la ôi, fusion de l'éducation populaire n'existe pa la Ligue supporte les frais. ChaKfue conférence est soulignée de pre jections lumineuses. II s'agit de la défens de l'écoLe officielle et de l'expansion de so enseignement. La Ligue a, comme on le sait, M. Gharle Buis à sa tête et ne vise qu'à la grandeu de l'éducation du peuple. Belg-es et Luxembourgeois De belles fêtes seront données là Luxen bourg en l'honneur de nos souverains. I y arriveront le 27 courant, vers 6 heure: et se rendront en cortège au Palais grain ducal. A heures, aura lieu le dîner dé gai présidé par la Grande-Duchesse, entour»! de sa mère et de ses soeurs. Les Luxembourgeois, décidés à donner I.a réception un véritable earactère de s< t lennité, organiseront des fêtes 'populaire une retraite, etc. Toute la ville, paraît-i sera illuminée. Le Roi et la Reine se rei (Iront au palais municipal (l'hôtel de vill< d'où ils contempleront le cortège aux flan t beaux, etc. Le 23, & la légation de Belgique, le R< offrira un déjeuner à la Grande-ï>uchess i. et aux autorités luxembourgeoises. Prbm TÉLÉPHONE 917 anté rons. Le soir, concert au Conservatoii mination. Le lendemain matin 29, dé am- Ces fêtes donneront lieu ià des m lace tations belgo-luxembourgeoises, de Dur- breux Bruxellois ayant l'intention de les dre à Luxembourg les 27 et 28 avril que des Namurois et des Ardennais. Dor- le temps les favoriser. i'of- m- ■— il ^ eauu; Une Fête de Wallc A la mémoire d'Hector Chaii °rt C est donc lundi qu'aura lieu à 8 lien la salie de l'Emulation, la fcHe I sra Chainaye, le vaillant propagandiste Ion trop tôt disparu. Chainaye, qui fut un si énergique >us noble défenseur de la cause wallonm et aussi un merveilleux écrivain. A ce d jet titre, il méritait nos sympathies et *es devons un bel hommage * sa mémoire în- La Ligue nationale anti-flamingar décidé de donner là la gloire de ce f ir- champion des idées wallonnes, une t ue Qui promet d'être très brillante et int nous donnons ci-dessous le programi ut Signalons spécialement aux lettré iu- conférence d'Albert Mockel, dont tou Liégeois connaissent la belle valeur loi raire et que des écrivains, ses amis, f .in ce soir pour sa nomination dans la L( au d'Honneur. ir- Albert Mockel connut et apprécia l naye et lo conférence o.u'iI fera ne il pas une œuvro quelconque, mais bien L mage direct d'un poète à un autre i qu il aima. Tous les Wallons qui veulent travail! Itt la renaissance si nécessaire de leur p Lie patrie seront dem in à l'Emulation. PROGRAMME ,n L Conférence par M. Albert Mockel, 3 me de lettres à Paris. Sujet : Hector C naye, sa vie et son couvre. Partie musicale : I. M. Joseph Willen du Théâtre Royal de la Monnaie : a- a) Air de Zémire et Azor, a (Gré try 1741-" la b) Sérénade de Jos. Brumagne. II. M. Georges Lequarré. r- 5e Concerto de Henri Vieuxtemps te (1820-1 îe III. Mme Rupert-Massin, du Thé d Royal de Liège : a) Air de Richard Cœur de Lion le (Gré b) Le mariage des Roses > (César Franck, 1822-1 a IV. M. Mnlempré, professeur de décla te tion lyrique à l'Académie de rausi- La mort d'Onhélie (Isi Co V. M. J. Wéber. a) Aria de J.-S. Bach (1685-1750). b) Méditation Eugène Hutoy. K VI. M. Léopold Brok.i du Théâtre c mûnal wallon de Liège. . a) Atoù dé feû (Emile Gérî b) Li vî meûr (Legra é VII. Société chorale La Royale CLégia, l" recteur : M. Gérôme). a) I^e chant de la Wallonie, parole: musique de Albert Mockel ; soli 5- Mme Rupert-Massin, du Théâtre R( l_ de Liège. n b) Le Chant des Wallons, paroles Th. Bovy, musique de L. Hillier. •t Pianiste accompagnateur : M. Léon E t sens. e Piano Erard. Chronique Loealc - Nos Primes Musicale: t Nous engageons vivement nos lecte musiciens à profiter des magnifiques ; mes que nous mettons à leur dispositi Grâce à un arrangement que nous av conclu avec un grand éditeur paris; nous pouvons fournir quelques-unes œuvres principales de i de Richard WAGNER à des prix exceptionnels. Ces œuvres sont Tannhauser, Le V< s seau Fantôme, Rienzi et Parsifal. Les ti premières pour piano seul, sont vend 2 fr. 50 ; Parsifal, partition, chant et i i no, 5 francs au lieu de 10. Ces partitions sont fort bien éditées constituent de magnifiques ouvrages i i occuperont une place d'honneur dans : collections de nos musiciens les plus a^ tis. Pour recevoir ces œuvres par la po t adresser les demandes accompagnées 3 leur montant en mandat-poste, à l'Ad nistration du Journal de Liège, boulev de la Sauvenière, 25, Liège. Ajouter fr. I - pour le port. ! LA JOURNEE 3 Dimanche 5 avril, 95e jour de Vanr - Stc-Julienne. Hameaux? Lever du soleil, 5.11, coucher, 1S.20. Lever de la lune, 11.29, coucher, 3.14. f MUSEES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Aca " mie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée d'armes. — Quai de Maestria Ouvert de 10 à 2 heures. Hôtel d'Ansembourg. — Exposition rt' ciennes gravures liégeoises, de 9 h. s 1 el de 2 d 5 h. \ Musée Archéologique Liegeois. — Mai Curtius. quai de Maestricht. — Ouvert 9 d 1 et de 2 à 5 heures. Musée Grétry. — De 10 1J2 à 12 1J2 et 2 à i heures. s EXPOSITIONS Salle du Journal de Liège. — A 11 h., verture de l'Exposition d'art : gravu; e meubles, tableaux anciens et modernes. n Salle des Chiroux. — Exposition des < vres de M. Louis Loncin. visible jusqu 3 5 avril. r Au Cencle des Beaux-Arts. — Boulev de la Sauvenière. — De 10 à 1 et de 2 heures : Exposition des œuvres de M. !_ mille Renard et de feu M. Jules Tasqi s visible jusqu'au 16 avril inclus. THEATMES l- Théâtre Royal. — A 7 heures, une < relie wallonne, intermède et Papa, a Théâtre du Gymnase. — En matinée, e heures : La Veine et Mon Tailleur. Le soir, à 7 heures : Mademoiselle à sette, ma Femme, et Le Député de Bor )- gnac. Pavillon de Flore. — A 2 h., en rriatiï l} et le soir à S h., Titine est bizée. i- Théâtre de la Renaissance. — En math >) à 2 1/2 heures, et le soir à S 1/2 heures, i- Demoiselle de Magasin. Théâtre communal wallon. —7 1/2 heu >i Fré et Sour : Po les Ëfants ; intermèt e Les Fàs Vis<Mges. ThtVilre waillon de la Renommée. — !

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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