Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 13 Avril. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kw57d2r98m/
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Lundi 1 3 et Mardi 14 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Lundi 13 et Mardi 14 Avril 1914 Franco en Belgique Un an : 15 % » * 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRA.TIOÎÎ TÉLÉPHONE m JOURNAL DE LIÈGE Annonces- à » ia ligne, 20 cesIL Réclames, , . . . » 40 cent Faits divers .... ® 1 franc Réparations judiciaires *■ 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« peut* i*a» 30 cent- Émissions. franc RÉDACTION FEUILLE POLITIQUE, LITTÊRSIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE IA S il VEMEHE. 26 A l'occasion -des -fêtes do Pâques» le Journal ne {paraîtra pas demain. Salle du Journal de Liège EXPOSITION D'ART Gravures Meubles et TabSeaux (ancien, moderne, reconstitution) OEUVRES EXPOSEES : GRAVURES : Originaux : de Millière, Gil-eoul, l.uigini, Coppens, Baertsoen, Jourdain, Fraipont, de Latfjxay. Siraon, Robbe, etc. Estampes d'après Demarl/eau, Huet, Jubier, Barinollozzi, Bojjjiet. Anciennes : Avril, Au-dran, Desplaces, Salvador Rosa. MEUBLES : Bois naturel : Epoque Louis XV. Dorés : Styles i_.ouis XIV, Louis XV, Louis XVI. Lustre^, bois sculptés, etc. TABLEAUX ANCIENS ET REPRODUCTIONS : de Lairessc ei autres. — y- EXPOStTION DE Copios Artistiques tia Toiles de Maîtres anciens et modernes obtenues à l'aide du procédé rHELIOP'ilNTURE principaux artistes figurant à cclLc Exposition : , ANCIENS. — TJoiïly, Fragonard, Greuze, I Jordaer.s, Lav rence, Lépicié, Léonard de Vinci, Rembrandt, Reynolds, Ruysdael, Le Titien, Vcstjer, Watteau. MODIERNES. — Bouguereau, Calame, Ohabas, Détaillé, Delaroche, Lempoel, Meis-sohier, Monticehi, Mu.enier, Regnault, Run-del, Rob.iquet, Troy^n. D-- L Exposition sera ouverte tous les jours de 10 heures à 1 heure et de 2 heures à 6 heures du so'jr. ENTREE LIBRE ÉTRANGER La Semaine politique "La situation en Albanie L.l situation reste confuse. Toutefois, dans l'espoir que la gendarmerie albanaise pourrait remporter sur les rebelles, la commission internationale a consenti une avance <le dix millions au gouvernement du prince de Wied. On se ligure qu'avec cet argent et les armes trop généreusement données par l'Italie et l'Autriche, il sera possible de mettre les Epirotes à la raison. C'est aller un peu vite en besogne et prendre légèrement le rêve pour la réalité. La Triple Entente vient de faire parvenir sa réponse. Elle est, en quelque sorte, collective, et si elle parait anodine, peut-elle du moins permettre aux gouvernements de la Triplice d'en accepter sans grande •responsabilité les clauses qui ne prévoyent ni sanction ni mesures coercitives. Cette réponse propose de donner aux Epirotes des assurances au point de vue scolaire et religieux, ainsi que pour le recrutement régional de la gendarmerie albanaise. Elle prévoit en outre la neutralisation du canal de Corfou et une rectification de frontière du côté d'Argyrocastro. Malgré cela, il est peu probable que l'accord intervienne immédiatement, car les puissances neutralisent leurs efforts dans la recherche des solutions et prouvent de façon péremptoire, 1 incapacité dans laquelle se trouve l'Europe, d'imposer des volontés contradictoires. C'est pourqtiôi, ^1 nous semble que le rôle des deux groupes d'alliances pourrait bien finir très brusquement un de ces jours, à la stupéfaction du, monde entier. Cette solution serait trouvée par la Roumanie qui interviendrait une fois .de plus en faveur de la paix dans la péninsule. Puisque l'Europe divisée ne parvient pas à troriw-r la formule définitive, il e: l naturel et logiqitie que les intéressés principaux prennent sur eux de la chercher. Seuls, les peuples balkaniques peuvent résoudre la question qui met en présence Triplice et Triple Entente et les ridiculise plus ou moins. Plus que l'Italie et l'Autriche, les pays de la Fédération ont intérêt, à voir maintenir l'indépendance albanaise et la liberté d'action de son gouvernement. S'il n'était pas possible de les garantir, il appartiendrait encore à l'alliance roumano-serbo-grecqiïe de décider du sort de l'Albanie. parce crue la Serbie et la Grèce y possèdent d'anciens droits de conquête, et que c'est là seulement qu'il sera possible d'apaiser les rancunes justifiées de la Bulgarie.La Roumanie n'ignore plus rien des contingences d'Orient, Elle sait que le traité de Bucharest doit être revisé tôt ou tard, mais elle entend que cette tâche soit accomplie, par les participants, à. l'exclusion de toute puissance européenne. La théorie des Balkans aux peuples balkanique» devient chaque jour plus applicable. Elle le sera complètement lorsque l'Albanie, dégagée de la contrainte dans laquelle Vienne et Rome la tiennent, s'orientera définitivement vers une politique nettement pan-balkanique. C'est à cela que s'emploie la Roumanie. Ses démarches, officieuses pour l'instant, ne tarderont pas à nrendre une allure plus nette, nu grand désespoir de l'Italie et de l'Autriche qui n'auront même pris travaillé pour le Roi de Prusse, attendu fine c'est le Roi de Roumanie qui prendra la direction de la politique balkanique. Aujourd'hui, les entretiens royaux, les pourparlers entre diplomates, les notes ne comptent plus pour grand chose. Les transformations ne sont plu© des couvres personnelles. Tout s'accomplit nar la volonté dos nationalités qui poursuivent leur , concentration et l'accomplissent suivant des lois àans lesquelles l'esprit de conservation a sa grande part. En Turauie Le gouvernement turj poursuit l'cpnlica-tion du programme des réformes qu'il soumettait rôccmmcnt eux puissances. Nous avona dit ici m'me que ces projets ne seraient pas adoptés d'emblée par les populations. Cette opinion vient d'être1 ronHr m<5e par la révolte des Kurdes de la ré gion de Ritlis.. Ces nomades s<i sônt r^vol-tés à l'idée eue les Ai'mé;uens des. quels ils vivent, all;".^nt comme tous les «.luties sujets de 1 empire. <olttr de certains droit? nou\eau:;, et d'une protection qui ga-ran m'ait lQ.tr vie* Jours biens et leurs idées P-afoilIes modifications dans les /usa^js seeufcnres devaient bouleverser le* »j30nos et les habitudes pratiqué©» depuis s: longtemps par les Kurdes, C'était fini pour eux de piller les vrtî&gôs arméniens, , <^e percevoir le droit lî'esclavage, de tuer les 1 nommes, de violer les femmes. La rébellion a éclaté brusquement et les hordes kurdes ont marché sur Bitlis. Les i urcs ont aussitôt étouffé l'émeute et les meneurs se sont' réfugiés chez le consul de Juissie. Cette résolution parait bizarre à ceux qui ignorent qu'en Orient les révoltes se mettent en asile, chez ceux qui ,es ' ont institués. Ceci prouverait ou donne-rait a croire que les consuls russes ont , favorise 1 expansion ce rumeurs injouictan- i tes pour les Kurdes. Ce procédé est traditionnel. Les Européens qui ©iu vécu dans le no-d Persan en savent trûC-lque chose il est évident que la RUGBic a tout intérêt à maintenir on Arménie et dans le Kurdistan • une anarchie qui lui. permettrait d'inter- f venir à oon escient. La révolte de Bitlis i n'a pas d autre raison. En la réprimant s sérieusement, les Jeunes-Turcs ont circon- t sent le danççx-, Cela ne doit pas leur c faire çro^e que pareils incidents ne se re-i,K:uv^iier0nt. au contraire. Qu'ils installent r °.onc au plus tôt les inspecteurs européens I qu'ils viennent de dhoisir, et qu'ils en cher- 1 chent d'autres, car ils auront de la besogne t dans la région proche ou Caucase et de c l'Azcriicidjau persan, où la politique russe à agit sans beaucoup de scrupules. r. La Do!itir»i.iiB d'expansion 1 en Italie , L'Italie est entrée définitivement dans- la s politique d'expansion. Elle tend à jouer c clans la Méditerranée et en Orient un rôle p important pour l'accomplissement duquel n des droits historiques sont iiivoqués. Elle semble en ce moment diriger toute s la politique triplieienne dans le bassin rl oriental de la Méditerranée. On en arrive d même à parler des services qu'elle pourrait rendre en cas de guerre, en envoyant ses troupes de Tripolitaine attaquer l'Egypte. Ces suppositions sent exagérées. Il n'v a , pas trop de 100.000 Italiens à Tripoli, en 1 Cyrénaïquc et au Fezzan pour y maintenir l'autorité de Rome. Cette armée serai.', , bel et L'icn immobilisée entre la Tunisie, \ l'Egypte et les possessions françaises du Darfour. c Le gouvernement ne l'ignore pas. Aussi i a-t-il ac: opté des méthodes de pénétration plus faciles et. moins coûteuses, pour réali- € ser l'expansion italienne en Asie-Mineure, où elle lutte avantageusement contre l'in- * fluerice française...L'Italie favorise l'établis- l sèment des congrégations enseignantes, sur r lesquelles elle exci'de un droit de proice , torat indéniable, lor -qùe le personnel est en r majorité italien. L'nf-::ord franco-italien do 1905 le lui permet. Depuis lors, l'influence fi romaine n'a fait cu< grandir au profit du ♦ commerce de la péninsule auquel les mis- r sionnaircs procurent des clients en Orient. j' II y a partout des écoles, des hôpitaux, j des dispensaires grâce au recrutement de. (j nombreux religieux italiens, qui peuvent f d'ici quelques années battre sérieusement j; on 'brèche l'influence des établissements g français que la loi de séparation a presque c paralyses. Dans lo Journal, Saint-Brice apprécie les projets italiens dans les termes suivants : « I! serait vain de penser que l'activité q » de nos voisins pourrait se concentrer dans i » cette région. Leur ambition n'y voit s » rni'une position d'attente et le point de » départ de convoitises illimitées. L > lec-» turc des journaux de la nénmsule ne à » laissée à cet éga.rd, aucune illusion. L'Ita-» lio est résolue ù marcher de l'avant, en » utilisant jusqu'à leur maximum de ren- r » dement les moyens qui. dmant des siè- !'•' » clos, ont assuré ln préjiondéraxice — on ^ » pourrait presque dire le monopole — de V » l'influence française. ' à » Cette rivalité emprunte nos propres ar- r » mes. Autant dire qu'elle n'est dangereuse c *» que dans la mesure où nous consentirons » â les abandonner. Nous avons oncoro des » positions solides. Songci? qu'en Syrie seu- v » lomont ^0i) écoles enseiernent. le français » 4^.000 élèves. Mais les Italiens en arri- e' » vent- à subventionner nns propres écoles. x >» comme à Alep. Des hommes, de l'argent c » et. une volonté tenace, voilà leurs atouts. » Ils peuvent étro aussi les nôtres. » Pour conserver son influence en Asie-Mineure, la France va devoir faire des sacri- ! fïccH ot reparer les erreurs d'uine intolérance religieuse poussée l'excès. p L'aïlianco Scandinave c Les Suédois qui travaillent, à fortifier leur pays contre de prétendues ambitions russes, cherchent répandre leurs idées c en Norvège et préconisent la conclusion d'une alliance Scandinave. Syen Hedin, le promoteur du mouvement 11 nationaliste en Sukle, est allé en Norvège J' f,ù il a parlé en faveur d'une politique triplicienne. 11 combat l'idée d'une allian- h ce entre le Danemark et la Norvège, et s veut entraîner cette dernière dans une c union hostile à la Russie. Sa 'propagande ne saurait rencontrer r beaucoup de succès en Norvège où l'on v n'ignore pas les dangers que font courir f les ambitions /allemandes. 1' Lo gouvernement de Christiania préfère observer une stricte neutralité, tout en n mettant le pays norvégien en état de faire 1 respecter cette décision. C'est dans ce sens e que l'organe officieux Norske Intelligent- r selilcr répond aux propositions suédoises. g « Nous profitons de l'occasion pour dé- c » clarer ce que nous avons déjà affirmé r » plusieurs fois, que la politique étrangère s » de la Norvège est et doit être une politi->< que de neutralité absolue. Il en résulte i » que tous les projets d'alliance avec quel- c » que pays que ce soit, même avec nos voi- c » s in s les plus proches, n'existent pas. j » Une politique de neutralité exige que i » notre (défense soit rendue aussi effec-» t.ive que nous le permettent nos ressour-" ces linancicres. Que nous devions tra-» vailler à entretenir les meilleures rela-» tions possibles °.vcc nos voisins, comme ' » avec tous les autres pays, cela va de soi, c »» et tout ce qui contribue à favoriser cet * » effort ( st bon et profitable ; mais on no 1 » saurait affirmer avec trop de force que 1 » le but de la politique étrangère de la ! » Norvège est ét rester^ une absolue neu-» tialité .-.ans alliance. » 1 Cette réponse constitue un échec sérieux 1 pour la propagande anti-russe que mène 1 1 Allemagne dans l'Europe septentrionale. 1 Les menées awfcrâehcennes 1 ''.'•^«triche continue dans les Balkans uno j politique qui tout en compliquant les cho-r-ts, nr> pourrait rapporter le moindre avantage à la monarchie. 11 ne doit au con- i traire cri résulter que des échecs pour la ; diplomatie, de la Ballplatz. En affirmant sa ) Volonté de diriger le développement balkanique, la Roumanie arrive à temps pour empêcher la défaite ser.be dans les négociations des chemins de fer orientaux; El le permet aussi à la Grèce de résistcb aùx exigences Autrichiennes qui tendent à faire de Saloniquc un port où Vienne commanderait en maîtresse et réaliserait ainsi son rêve. D'un autre côté, l'amitié austro-italienne est plus apparente que réelle et il suffit que les cercles fassent des déclarations de sin-:ère attachement, pour qu'elles soient aussitôt démenties par les faits. On peut constater la chose en Albanie, m les consuls italiens font une propagande effrénée dans te Nord et dans le Sud, ut grand désespoir de leurs collègues autrichiens. A cet é&iaird, la presse viennoise ie lamente chaque jour Les Autrichiens ent voulu s'emparer du ^oeveen qui domine Cattaro ; immédiate-ncîlt l'Italie a parlé de l'équilibre dans Adriatique. Dans la monarchie même, les incidents livers démontrent toute la sirperficialité le l'amitié austro-italienne. Depuis des an-lées, la création d'une faculté italienne à .'riest.e est renvoyée aux calendes grecques; içs mesures draconiennes sont prises à égard de tout ce qui est italien. On se ouvient des réformes apportées au recru-ament du personne) d'ans les municipalités u Trentin et du Tyrol. Là, c'étaient les dlemands qui travaillaient à la germa-isation.Aujourd'hui, les Hongrois s'occupent de i magyarisation de Fiume où la poppla-on est en majorité italienne. Conséquen-QS -. incidents municipaux, bombe lancée l'instigation de 'a police hongroise, ma-ifestations injurieuses devant les consu-îts italiens de Spalato, Agram et Serajevo. Tous ces faits commencent à émouvoir opinion publique italienne qui désire voir ->n alliée accorder ses actes avec ses dé-larations et ses promesses. Les journaux îs plus tripliciens s'étonnent de procédés areils et se demandent si l'entrevue d'A- < azzia où le comte Berchtolu et m. de an Giuliano doivent se rencontrer, peut onner de bons résultats II est permis 'en douter. a. m. FRANCE .a clôture do l'instruction ( de l'affaire Caillaux L'instruction ouverte contre Mme Cail-lux, sur l'inculpation d'assassinat de M. lalmette, vient de urovoquer une conférence u parquet de la Seine. On s'y est ému e la lenteur et de la déviation de l'ins-ruction et on s'y est vivement préoccupé e la clore. Une nouvelle réunion se tiendra avant eu, après quoi la communication du aos-ier par le juge au paixnuet pourrait bien tre plus prochaine qu'on ne le pensait. »n estimerait en haut lieu qu'avant peu jus les renseignements'utiles "à la jnani- jstation de la vérité auront été rècueillis. Le départ de 'Mime Estradère et le peu 'empressement que mettent les témoins ci-js par la défense à venir témoigner comte le voudrait M. Caillaux sur les causes naginaires ou réelles oui ont pu motiver affolement.- de l'inculpée jusqu'à la con-uire au crime, auraient influé sur cette içon de voir du parquet. Il est donc pro-able que plusieurs témoins, qui devaient tre entendus sur des points de détail, ne îront même pas convoqués. ou est Rochette ? On mande de Genève : Contrairement à ce ue dit le commissaire de police de Lugano, semble avéré que Rochette a réellement iiourné dans cette ville. On croit qu'il se cache maintenant dans • région des lacs italiens et qu'il s'apprête se rendre en Turquie. De Saint-Pétershour-r r Les journaux annoncent que Rochette se-lit. croit-on, .à -Saint-Pétershourg et. que t sûreté parisienne aurait envoyé ici un îspecteur qui, aidé par la police péters-ourgeoise se serait livré ces jours derniers une enquête. Cette enquête est restée sans isul'tat. Selon toute vraisemblance, llo-lette n'est pas à St-Pétersbourg. De Paris : A la sûreté générale, de même qu'au ser- ' ice do la police judiciaire, on déclare fan-li.'iste l'information d'après laquelle une ' nquête aurait été faite ces jours derniers ! Saint-Pétersibourg, pour rechercher Ro- * ictte. ALLEMAGNE _e chancGlier part pour Ccrfou Berlin, i.'î. - L a Chancelier de l'Em- ; [re est parti ce matin, à 7 1/2 heures pour j srl'ou. , ITALIE 'émèlés d'un évëque avec ses ouailles Rome, 12. — Le Giornale (l'italia signale n curieux incident qui s'est produit au-mrd'hui dans la cathédrale de Catanzaro. 1 Pendant que l'évêque se disposait là cé-ibrer la solennité de Pâques, des paysans ï précipitèrent dans la cathédrale en ( riant : « A 'bas l'évêque ! Enlevez-le ! » Les fidèles et quelques prêtres se sauvé* înt en toute hâte. L'évêque, qui d'abord 1 oulait tenir tête, dut se retirer devant la iule menaçante, et la police fit évacuer église. Les raisons de cette attitude sont au loins étranges. L'évêque de Catanzaro vou-lit ramener à leur simplicité chrétienne, n les dépouillant de toute formé de paga-isme, les processions nui, dans cette ré-ion de l'Italie méridionale, sont presque uotiddennes. L'évêque voulait surtout ainsi lettre fin à l'habitude de promener les ain.ts en demandant l'aumône. Or, dans la journée d'hier samëdi'saïnt, ne procession parcourut les rues pour la ollecte habituelle, et l'éVSque, en punition ^e l'infraction de ses ordres, avait suspendu coda rit, trois jours les fonctions du culte [ans l'église de la paroisse coupable. iL'entrevue du comte Bcrchtold et de M. Di San Giuliano Rome, 12. — Demain, à 2 h. 45, M. di >an Giuliano, ministre des affaires étran-;eres d Italie, accompagné de son chef de cabinet et de son secrétaire, partira pour u>l>azia ou il arrivera mardi à une heure >ar 1e train spécial qui l'attend à la fron-îère.A Alibazzia, M. di San Giuliano sera reçu iar le comte Berchtokl ministre des affai-■e.s étrangères d'Autriche-Hongrie ; M Mé-ey, ambassadeur. d'Autriche-Hongrie, à Ro- ne ; le duc d'Avarna, ambassadeur dTta-ie a Vienne ; le comto Forgûch et le comte io.voa, du ministère des affaires étrangères lustro-hongrois», etc... Après le déjeuner, ies deux ministres au. •ont un premier entretien. La journée de neicredi est reservée à une excursion en butomobile et eu bateau. Le soir, dîner of-iciel. Le jeudi, nouveau colloque entre les deux ministres. Samedi, M-. di San Giuliano quittera Ab-bazitt pour t'eiltirëf ëh Itàlië-. En quittant Corfou Guillaume M se rendrait à Bucharest Vienne, 12. — Le Ncues Wiener Tagôufit se dit en mesure d'assurer qu'après son départ de Corfou, l'empereur Guillaume se rendra à Bucharest, où il aura une entrevue avec le roi de Roumanie, et que, à son retour de cette capitale, il se rencontrera de nouveau avec l'empereur François-Jo* sepli, mais cette fois !à Budapesth. Le voyage de Bucharest aurait une importance tout à fait considérable. ilïISSIÉ La famille impériale On Crimée St-Pétersbourg, 12. — Le tsar a posé aujourd'hui à Sé»ba.stopk)l la première pierre d'un grand bassin qui doit servir aux opérations de radoub des dreadnoughts de la mer Noire et compléter l'outillage de Nicolaïeff, qui comporte un dock flottant. SéLastopol est brillamment illuminé en llhonneur de l'empereur, qui est à bord de son yacht impérial Stand art. La famille impériale séjournera au nouveau palais de Livadia jusqu'au retour de la cour à Péterhof, en vue des visites royale et présidentielle attendues. GRECE Achat d'un croiseur Athènes, 12. — Le ministre de là marine a signé un contrat en vue de l'achat d'un croiseur de 2.500 tonnes, d'une vitesse de 22 nœuds, jrrmé de 2 canons de 6 pouces et de 4 canons de 4 pouces, qui est' en construction en Amérique pour le gouvernement chinois. BULGARIE L'exportation du tabac Sofia, 13. — Line note officieuse déclare jue l'interdiction de l'exportation du tabac ion assorti n'e^t nullement ainsi qu'on l'interprète à 1 étranger l'indice d'une mono-lolisation du tabac Le gouvernement n'en-,'isage aucunement semblable mesure. Le régime actuel du tabac sera maintenu, liais les droits pocr la bande de garantie seront augmentés i.uisi que les droits d'ac-:ise.ALBANIE Escarmouches entre Albanais et Epirotes 'Durazzo, 12. — Un vif engagement a eu lieu entre Albanais et Eoirotes près de Pre-meti, où les insurgés s'efforcent de réoccuper les villages qu'ils ont évacués. Il y a 2u des pertes des deux côtés et quelques soldats grecs ont été faits prisonniers. Les forces adverses sont maintenant en pré- nce sur les deux rives de la rivière Voiiisa. laquelle -constitue à cet endroit le point Je "plus méridional qu'ait atteint la gendarmerie albanaise. On annonce .de plusieurs autres endroits que des escarmouches ont eu lieu entre bandes rivales. On se rend compte oue tout dépend de la ouest-ion de savoir si. le gouvernement ?rcc retirera définitivement son armée de ['Epire. Les Albanais se proclament supérieurs aux Grecs dans la guerre de guérilla, et ils sont convaincus qu'ils auront le dessus sur les insurgés de l'Eoire si les troupes régulières sont rappelées. Le gouverneur albanais de Coritza, qui âent d'être nommé, quitte aujourd'hui Du-razzo avec,un détachement de 500 gendarmes. Coritza est à quatre ou cinq jours de marche (selon l'état de la route) de Du-razzo.iL'évacuafcian de l'Epire Athènes, 12. — D'après des informations reçues ici, les puissanceo remettraient prochainement au gouvernement grec une note le priant d'évacuer l'Epire. Le gouvernement est nrêt à déférer & ce iésir aussitôt qu'il aura été exprimé. TURO.UIE Le cas du ccSonel Aziz Ali Constantin ople, 12. — Le procès d'Aziz Vli est v iriucllement terminé. L'ancien :ommanda:it. des troupes tuirco-arabes du-ant la guerre tripolitaine, après deux mois l'instruction, vient d'être jugé par un con-•eil de guerre siégeant sous la présidence lu général Remzy pacha. Ce procès est sensationnel,cpiand on pense t la qualité d'Aziz, -beau-frère d'e Zulficar jacha, gouverneur du Caire,_ et quand on ;e rappelle ce que fut sa carrière. Sorti parmi les premiers de l'école mili-airc turque sous l'ancien régime, il a com-;attu di\ an., contre les comitadji's bulgares ît il a fondé l'un des premiers comités Jnion et Progrès dans la Haute-Macédoine. Il a en outre participé activement à la évolution. Il a combattu les conntadjis irecs de là région côtière d'Aivalik, en face Je Mytilène.il prit part à l'expédition entre-irise contre les Albanais ; il était chef l'état-major -de Ched'ki i^acha. il fut trois mois professeua* de tactique à 'école de guerre, et il fit ensuite neud mois le campagne dans le Yémen, sous le géné-alat Iz/.et pacha. Puis, pendant la. guerre italienne, il a commandé à Benghazi pendant neuf mois ?t neuf autre.- mois à Derna, où il infligea ine grosse défaite aux Italiens, le 16 iuin [913. Il fut arrêté après son retour à iConstan-dnople, sous les chefs d'accusation suivants : excitation à la guerre civile entre \ra.bes, desaccord avec le grand Senoussi, ivoir reçu de l'argent des Italiens, dilapidation de certains fonds à lui envoyés, tentative de création d'un khalifat ara'be et autres accusations diverses. De son côté, Aziz Ali proteste avec la dernière énergie contre ces accusations que démentent tous ses actes et toute sa vie,, suivant le témoignage de tous ses amis. Aziz Ali est renfermé au ministère de la guerre, où il occupe la chambre du colonel Fiai il bey, commandant de place, oncle cl'En ver pacha. Il peut recevoir encore aujourd'hui la visite cl'amis personnels. Le jugement sera probablement rendu demain. Les accordr franco-turcs Le Temps indkue les bases principales des accords franco-tuivs et des concessions à l'industrie française qui sont ,à la base de cet accord. Ces concessions sont de deux natures : des chemins de fer et des port^. I. Les concessions de chemins de fer se divisc-'nt en deux groupes : le groupe syrien, sur le versant méditerranéen ; le groupe arménien dans l'Anatolie orientale et sur le versant de la mer Noire. lo Le réseau syrien : les concessions accordées comprennent une ligne partant, de Rayak pour aboutir à Ramleh, localité située à mi-chemin de la ligne de Jaffu à Jérusalem. C'est un embranchement de ô'OO kilomètres environ. Le gouivernement ottoman prend en outre des engagements pour éviter que ie tronçon Caiffa-Derak de la li gne du Iledjaz ne fasse pas une concui rence ruineuse à la voie française de Da mes-Kamab. La France a aussi obtenu 1 conc'ëa.Mdil d mia- ligne de Sm y me aux Dai danelles aver embranchements, soit enviroi 400 kilomètres, et une ligne Hodeïda-San; de 1S5 kilomètres : en tout, près de 900 kilc mètres. 2o Réseau arménien : les lignes concédee sont les suivantes : Samsoun-Sivas, Sivas Karpout-Arghana, Arghana-Bitlis-Van, Sam soun-Kastamouni-Héraclée-Bolou. Ces li gnos, avec les embranchements, forment ui total d'environ 2,000 kilomètres. II. Les ports : les ports d'Héraclee e d'Iiicbali dans la mer Noire, de Jaffa, d' Gaïffa ét d»? Tripolitaine dans la Méditer rànée. _ .. En outre l'accoiu »ait entrer en vigueu les conventions paraphées à Constantinopl le 18 décembre dernier concernant hi JiqiUi datin de tous les litiges existants entre b gouvernement français et le goùvèrnemen turc depuis le règlement q.ui a suivi 1; démonstration navale à Mltylène. Ces con ventions visent- les établissements scolaire; français, la situation de Tunisiens et de; Marocains qui seront désormais, au poiti ilo vro ottoman, assimilés aux Algériens et enfin l'application des capitulations ei matière pénale. En outre un certain nom bre do litige? seront réglés par compromi d'arbitrage. En échange des concessions de la Tur quie, la France accorde à celle-ci des avan tages d'ordre économique sous la formi d'un emprunt et de facilités financières lo L'emprunt : le marché français si charge d'un emprunt turc d'une valeur no min aie de 800 millions. L'accord relatif i l'émission prochaine d'une première tram ?he de 500 millions a été paraphé hier entre Djavid bey et la Banque ottomane. 2o Les facilités financières : la France ap aorte un concours amical à la réorganisa !in financière de la Turquie. Elle donne sor consentement à l'augmentation de 4 0/0 sui les douanes, sous la réserve, naturellement lu consentement des autres puissances. Ell( iccepte aussi la création de monopoles poui 'alcool, les allumettes, les -cartes à jouer tfc., ainsi que des droits d'accise sur le« îemrées coloniales et l'extension du droi' le patente et des impôts mobiliers au^ étrangers. Des fonctionnaires français col aiboreront en outre avec les autorités tur lues aux réformes financières. ETATS-UNIS Epilogue du scandale policier de New-Yorh Le 1" juillet 1912, un sros scandale éclat? à New-York, révélant les agissements ex traordinaires de la nolice de cette ville. Her mann Rosenthal, nn tenancier de jeux hier connu à New-York, iut assassiné ce jour-lé à deux heures du matin en pleine rue. Les assassins, oui furent arrêtés par la .suite déclarèrent que c'était la policé' elîe-mê'nn qui était' l'instigatrice du meurtre, parcc qu'elle cràign'ait q|ue Rosenthal, rançonne comme tous les autres propriétaires de mai. sons de jeux de New-York par la police n'eût l'intention de dénoncer certains chefî de la police et leurs procédés. Le lieutenant de la police new-yorkaise M. Becker, fut arrêté et condamné à mon sous l'inculpation d'être l'instigateur di meurtre, ainsi que les ouatre assassins cli rects de Rosenthal, qui l'avaient tué à eoupf de revolver. Mais Becker a fait appel et gra ce à l'influence qu'il a toujours dans la po lice et aussi dans certains milieux politi ques, on croit New-York qu'il pourra fi' nalement avoir gai» de cause. Mais la coui a rejeté le pourvoi des quatre assassins Gy.p the Blood, Whitey Lewis, Dago FranP et Lefty Louis. Les quatre condamnés ont été électrocutés dans la matinée dans la prison de Singsing imn:x Quatre officiers tués par un Cspaye Pesnawar, 13. — Le nommé Rabsud, or domiance du commandant Dodd, agent po litique du Waziristan, a blessé hier soi! à coup de revolver lè commandant Dodd ainsi qu'un autre officier. Il a tué ensuit) trois autres officiers dont un appartenan à l'artillerie. Rabsud a été tué par la po lice. JAPON La crise ministérielle Tokio, 13. — M. Okouma a accepté h peste de premier ministre. Revue de la Presse /^'Etoile Belge, gui a déjà dénoncé le doa ble jeu des cléricaux en matière économi que, met à nu leur duplicité en ce qui con cemc leur politique religieuse : Quand ils s'adressent à des cléricaux pu sang, dont ils sont sûrs, ils proclamen solennellement que leur parti est un pari confessionnel, et, pour stimuler le zèle d leurs partisans, ils représentent l'adver saire comme un ennemi de leur foi, avec le quel on ne peut pactiser sous aucun pré texte, et qui, par le fait qu'il n'est pa croyant, doit être tenu pour un être infe rieur, malhonnête et malfaisant. C'est ains qu'ils surexcitent le fanatisme de leurs sol dats dans les arrondissements où l'intéie électoral ne les oblige pas à composer ave l'esprit de leur temps. On n'a pas oubli l'odieuse campagne entreprise par eux coi: tre les libéraux, qu'ils comparaient à Bor not et à Garnier. Mais dans les grands centres, où la pre pagande à la manière des petits vicaire flamands ne serait pas de mise, et où le éléments modérés et flottants sont non breux, leur tactique prend une autre a lure. Ils ne proclament plus que leur par est le parti de l'Eglise catiholique, et, loi de donner l'adversaire pour un être inf< rieur, malhonnête malfaisant loin de 1 comparer à Bonnot c-t à Garnier, ils lui for des yeux doux et jurent que leur parti n'e: pas un parti confessionnel, émanation c l'Eglise et constitué pour faire triomphe cette dernière. Le Bien Public dément une informatio gui n'a pas manqué d'émouvoir notre m lice citoyenne : Petite nouvelle qui fait le tour des jou naux libéraux : Le gouvernement tient pr un projet de réorganisation de la garde c vique. Mais il n'est pas question de 1 donner le jour avant les élections. On cor prendra la prudence de cette retenue quar on connaîtra la base du projet. La mili citoyenne serait transformée en une sor de « lamhvehr » dans laquelle on inco porerait tous les citoyens valides jusqu l'âge de 50 ans avec périodes de service co sécutif pendant plusieurs jours par an. » L'information que colportent les organ les plus autorisés de l'opinion liberale n a même pas le mérite de la fraîcheur. Lancée il y a quelques semaines déjà par une i agence d'informations, elle fut aussitôt de-. mentie. Elle ne mérite pas plus de crédit i aujourd'hui. , , M Berryer, répondant à une question de M Fléchet, qui redoutait que le service général instauré par la dernière loi militaire , ne contrariât le recrutement de la garde ! civique, avait pris soin au mois de fevrier dernier de rassurer son collègue liégeois •-« Le service général ne devant produire i ses effets que progressivement, le gouver-nement, lui répondit-il, ne manquera pas de f déposer, en temps opportun, un projet qui S non seulement maintiendra la garde, mais lui assurera un recrutement capable après une période transitoire de lui restituer les effectifs actuels. » Ce projet, on le voit, était annonce par le ministre de l'intérieur pour une échean-" ce encore lointaine. Et de faits les etudes f sur la transformation de la garde civique ou sur sa modification ne sont pas encore 1 entamées. ; iCs gardes civiques n'ont pas encore lieu i jde dormir sur leurs deux oreilles. Attendons t le résultat de ces études. Les Assurances sociales ! , . •'nel de Belgique ; Le Comité Central indu. . centaine vient de publier une étude d'unt ... --le) J de pages (Bulletin. 20e année, Ue {ascic~. consacrée à l'élude du projet de loi sur les assurances sociales qui va venir en dis-. cussion à la Chambre. ■ Cette étude a été confiée à deux hommes dont la compétence et l'impartialité sont universellement reconnues, MM. Maingie et François ; le premier explique ainsi les raisons de leur intervention i a La Chambre des représentants va bientôt discuter la question ; elle se trouve eil présence du projet Pécher-Barnich, du projet mort-né de M. Camille Huysmans et du projet du gouvernement, quelque peu | modifié — nous n'oserions dire amendé — par une commission spéciale. M. François et moi-même, avons analysé ici le projet primitif du gouvernement et l'avons critiqué avec abondance. Nous avons aussi, plus rapidement, procédé à l'examen des projets concurrents et indiqué dans quoi sens MM. Pécher et Huysmans avaient dherché à- se rapprocher des solutions que nous avions préconisées. Nous espérions que les discussions de la Commission spéciale, dont la presse a renvoyé les échos, auraient eu pour résultat une orientation vers des solutions mesurées à lu taille v.'ju v^ste problème posé, et 1 l'abandon de celles dent ndus avions montré ot démont,ïé. l'insuffisance., et La pré-! cari té. ; Nous espérions que la Commission spé-1 ciale, abandonnant les voies empiriques et dangereuses où les auteurs du projet primitif proposaient de s'engager, inviterait 1 la Chambre à suivre lc-s voies scientifiques et certaines dont nous avions montré l'impérieuse nécessité, "l'absolue sécurité. Or, c'est à -peine si la Cominissjûn spéciale a apporté des modifications~au projet qui a servi de base à ses discussions. Il va donc falloir lutter encore. Encore une fois, nous acceptons la mission que nous confie le Comité Central Industriel : « défendre les solutions scientifiques en matière d'assurances sociales ». Il faut bien le dire, l'actuaire, en tant qu'actuaire, n'a pas d'opinions politiques; c'est un mathématicien, et les mathématiques même financières, s'accordent avec ; toute.-- les opinions. » C'est à la demande des industriels que les deux savants actuaires ont accepté d'étudier, en toute indépendance, le problème posé cl les solutions préconisées. Voici comment ils expliquent et justifient l'intervention de l'industriel : Ceci dit, on comprend que l'actuaire puisse accepter la mission de défendre les ! scillcs is/olutjionjs scientifiques des mains ; de l'industriel, celui-ci se réservant de défendre lui-même son intérêt économique, s'il le sent menacé de trop près. Au surplus, nous pensons que l'industriel a conscience de ses devoirs. Il sait qu'on le forcera à intervenir dans s les frais de l'assurance sociale, et il y est résigné ; il demande surtout à ce que la i part que l'on impose à chacun des intervenants, patron, salarié, collectivité soit modérée.Mais il estime aussi, que, devant payer son écot, il est assez juste qu'on le consulte sur îa façon dont le menu sera dressé. Comme on ne l'a pas fait, il juge bon de dire son opinion. Mais, dira-t-on, pourquoi confier en par-tic cette mission à l'actuaire ? C'est fort simple. ? L'industriel consent à payer sa quote-t part, mais il n'entend pas quand les con-i vives seront attablés, cpi'on vienne lui dire î Que le gâteau est trop petit et qu'il y faut suppléer. •Par expérience, il a appris deux choses. Lorsqu'il y a un supplément à fournir, s c'est souvent dans sa t ourse que l'on puise. i R préfère donc qu'il n'y ait rien à suppléer. Il sait, d'autre part, pour l'avoir t constaté par certaines créations patronales, L. que le seul moyen d'éviter de graves mé-§ comptes financiers jn matière d'assurance, est. d'adopter des solutions actuarielles. L'on a ainsi la raison pour laquelle il a chargé, pour cette question de l'assurance-_ maladie, invalidité et vieillesse, comme il s l'a fait pour celle des pensions des ou-s vriers mineurs, un actuaire d'étudier les _ projets présentés tt de défendre les solutions scientifiques. i ,.S°n intérêt lui conseille d'exiger que tl l'institution à créer soit édifiée d'après .. les règles que la. reience a dégagées. e Cet intérêt est d'ailleurs concordant avec celui des intéressés, et celui de l'Etat. ^ Après une réponse courte e'. digne aui r attaqu'-s inconsidérées de certains mutiia• listes cor-Ire les actuaires, ces empéclwiin de danser en rond, M. Maingie lésume (lin n si son impression yar le projet amendé d( i_ la Commission parlementaire : La courtoisie d'une appréciation ne sîop pose pas à ce quelle soit formulée avei !;" netteté. L'œuvre de la Commission spéciale ' es décevante. Nous avions qualifié le projet du gou ■ vernemenî de parfait, quant à la vieillesse a mal équilibré quant à la maladie, inform quant à l'invalidité. , Les anodines retouches proposées u fr modifient en rien cette appréciation. a Œuvre décelante, disons-nous ; nou ri" ajoutons : solution illusoire et )>resque pué ri Ici par ,'ki simplicité erronée de se moyens, œuvre oui semble ignorer les dor ss nées d'un des problèmes les plus ardu qui se soient posés à l'attention et a la, sagacité du législateur. Nous allons tenter de donner la preuve de cette appréciation quo d'aucuns jugeront sévère. Après une démonstration fortement, documentée de cette appréciation, M. Maingie conclut, avec beaucoup de sagesse : L'article 33 du projet porte : les dispositions relatives à la maladie et à l'invalidité entreront en vigueur le 1er janvier 1917. Eh bien, qu'y a-t-il d'urgent à voter demain ? Réunissez une commission spéciale, dont je vous parlais il y a un instant ; l'œuvre que vous présentez à l'examen de la Chambre est à ce point imparfaite qu'elle a tout à gagner à un examen nouveau, approfondi, fait en commun .avec l'actuaire. Assaini, transformé, fortifié, guéri do ses tares, le projet pourra, en mai 1915, se représenter devant la Chambre. Au lieu de lui réserver quelques courtes séances en fin de session, la discussion pourra être approfondie et la loi votée pour le 1er janvier 1916. U restera alors un an pour en préparer l'application. L'œuvre à créer est assez bel^e, les dangers d'une solution hâtive sont assez grands, les intérêts engagés sont assez considérables, les ma.ux à panser sont assez poignants, pour qu'on "se décide à. abandonner les chemins étroits que l'on a battus jusqu'ici, pour qu'au contraire, on s'enga^O dans la large et sûre voie que la science a tracée, pour que, avant de fermer les veux à la lumière et l'oreille à des suggestions désintéressées, on ne s'oibstine pas dans l'erreur la plus décevante. OuJ l ori étudie 'e problème dans ses élé-montV ire."es'* au lien c,e conclure d'une vagué e-vpérîencJ maî, disséquée à di tram-peu ses généralisation^; La Jeunesse libérale Les Jennes Gardes Libérales se sont réunis en congrus dimanche, à Namur. Il convient de constater >.vec joie l'enthousiasme et l'activité dont n05 jeunes amis font preuve. La jeunesse, c'est l'avenir. En se dévouant au libéralisme, elle prouve que son programme donne satisfaction aux plus larges aspirations et qu'il est loin d'être Je parti du passé dans la fosse duquel Mgr Rutten prétendit lui jour jeter les premières pelletées de terre. Nous nous réjouissons de la fidélité de la jeunesse à notre idéal, et pour autant qu'elle veuille limiter son intervention à son champs natnrel d'action, sans chercher à imposer au parti une orientation politique qui doit être l'oeuvre des associations régulièrement constituées, tout le monde applaudira à ses efforts. Dans 41e dis(coursi d'ouverture qu'il a prononcé ô ce Congrès, M. Devèze a très® clairement signalé l'enjeu de la bataille électorale qui se livrera le 24 mai. Cette élection, a-t-il dit, si elle ne doit pas" assurer la conquête du pouvoir, aura cependant une portée considérable. Elle aura uj marquer la désaffection du pays pour un gouvernement qui s'est fait 1 instrument de la politique la plus sectaire, qui a trahi tous les engagements pris devant les électeurs.U y a, ; a-t-il ajouté, un second enjeu à la bataille de demain : il importe d'accuser nettement la personnalité morale du libéralisme, de montrer que celui-ci est resté intact dans la défaite et. que loin de s'effriter, il est resté plus que jamais digne de la confiance du pays et résolu à persévérer énergiquement dans la voie des réformes démocratiques. C'est là une déclaration qui est de nature à produire excellente impression sur l'opinion. Mais il ne suffit pas de se Jx>rner à des déclarations. H faut vouloir sincèrement reconstituer cette personnalité morale du libéralisme qui doit nous permettre fie reconquérir la confiance du pays. Nous avons à proscrire toute politique de surenchère. Nous avons à défendre notre programme et rien que notre programme. Il faut îésister aux injonctions de quiconque, a dit M. Devè.ze, et il a raison. Il faut surtout que nous sachions appliquer cette règle de conduite dans la question électorale dont nous devons rechercher lu solution sans nous préoccuper des intimidations de quelque côté qu elles viennent. Vis-à-vis du parti clérical et du parti socialiste, le parti libéral a un grand rôle à jouer. L'un et l'autre de ses adversaires s'inspirent des intérêts d'une secte ou d'une classe. Leurs doctrines et leurs actes le prouvent Le triomphe de leur politique est le triomphe d'une coterie au détriment des intérêts généraux du pays. Le parti libéral, au contraire, par principe et par tradition, est le défenseur attitré de tous les intérêts de la nation. Il tend à accroître le progrès et la prospérité générale dans le développement harmonieux de toutes les initiatives, de toutes les activités. Il est heureux de voir la jeunesse applaudir de tout cœur aux efforts qui sont faits pour affirmer ia pleine autonomie du parti libéral. C'est un signe des temps. Le parti libéral développera son action politique en pleine indépendance, à l'abri de toute influence étrangère. Rien ne peut mieux favoriser ses destinées. Le Congrès socialiste «»a-a»-esn— Dimanche s'est réuni à Bruxelles le congrès annuel du parti ouvrier socialiste, présidé par MM. Debunne, député, et Wauters, ancien député, assistés de MM. Bertrand, Vandervelde, Anseele, députés, Vandersmis-seii et Servvy, directeur de l'office coopératif, Mertens, traducteur, et Hins. M. Debunne adresse le salut de bienvenue aux délégués. « .Nous touchons aujourd'hui, dit-il, à notre grand développement économique ; un parti oui a fait ce que nous avons fait, peut dire qu'il est invincible et qu'il est appelé aux plus hautes destinées. La grève générale d'avril 1913 a prouvé notre unité et notre discipline ; noua nous sommes relevés de cette dure épreuve, plus combattifs que jamais. C'e^t que nous poursuivons un idéal et cet idéal, nous le réaliserons ; bientôt nous aurons le suffrage universel. Je sais bien que la Commission des XXXI ne se presse pas dans l'examen des lois électorales ; je sais bien .aussi que M. Woeste est l'ennemi t acharné de cette réforme ; mais, malgré ton?, elle triomphera. » .M. Vandersmissen annonce qu'un nouvel , organe flamand paraîtra en mai prochain ; 3 il est destiné aux provinces d'Anvers, Bra-bant et Limbourg — il résultera de la fusion du « Werker » et de la « Volkstri-buun ». Il dépose le rapport du Conseil général. Ce document comporte 226 pages. M. Wauters fait rapport sur la presse française. « Depuis trois ou quatre ans, nous avons s 1 dépassé le point critique, les pertes an-

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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