Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 17 Avril. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pn8x922k10/
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Vendredi 17 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENT!MES Vendredi 17 Avril 1914 Franco en Belgique Un an : 18 w» » » 6 mois ; S fr. » * 3 mois : 4 îr. Franco sn Hoîïande Un an ? - » Union postais » 32 fr. £>/r '/abonne au bureau dujeumai et dans tous ies bureaux, de. poste,. ADMINISTRÀTIOF JOURNAL DE LIÉGE Âflnonce». « . !a ligne, 26 cesi HécIameSo , s » „ » 40 cent. Faits divers franc Séparations judiciaires »• 3 francs Informations financières s 3 francs Avis de sociétés u petite %». 30 cent Émissions. . a <, 0 » 1 h&m EÊDACTION TÉl ^DJniUC SKÏ FEUILLE POLITIQUE, LITTÉRAIRE ET CÛfôfiÉRCÏÂ'LE. - FONDEE B 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ? BOULEVARD DE LA SAU'VENÎÈRE, 25 «âwa««a®®««e»s£i4«4s0ssssss«2^^ Salle du Journal oe Liège EXPOSITION D'ART Gravures Meubles et Tableaux (ancien, moderne, reconstitution) OEUVRES EXPOSEES : GRAVURES : Originaux : de Miilière, G soul, Luigini, Coppens, Baertsoen,Jouraai Fraipont, de Latenay. Simon, l,ob.te e Estamoes d'apris Demarteau, riuet, JuDie Barlihôliozzi, IX» met. Anciennes : Avril, A dran, Doaptaces, S al v ator i\osa. MEUBLES : »<•> naturel : Epoque. Loti XV Dorés : Styl Louis XIV, Louis -S. Louis XVI. Lu.;! tes. bois sculptés, etc. TABLEAUX ANCIliNS ET REPRODU TIO.NS : de Lairessu «t autres. - o- • .SXPOSITJON Î3E Copies Artisfip$ de Toiles us Msîiri anciens et moder.ies obtenues à 1 aide < procédé Ï»HEU©PE$NTURE principaux artistes figurant à cette Exposilioi ANCIENS. — Boii'y, Fragonard, Greu: Jordasns. _a.'rince, Lc-picié, Léonard Vinci, Kair brandi, ïieynolds, Ruysdael, Titien, Vésâer, Wotteaii. MûDER \SS. - Bouguereau, Calan Chabas, Détaillé, Muroche, Lempoel, Me sonier, Mont'ueili. ,4uienier, Reghault, Ru del, Robiquet, Tivy toi. - ■<>—■ L'ExpOoitioi sera iwertc tous les jou de 10 heures à 1 he-uta et de 2 heures 6 heures o' a soir. ENTREE LIBRE ÉTRANGER FRANCE M. Bourgeois et sas éÊecteuirs Chaions-Sur-Marxi';, 16. — M. Léon Bol eeois a adressé aux associations répuL caine? de ia Marne, une lettre exposa £Cs vhqs sur la Situation politique. ^ • Il exhorte tous tes républicains à I uhio La campagne pour la représentation pr portiona. ifé.«itc »ur beaucoup dans situation troublée actuehe, mais les on; rentes fractions de la majorité peuve concilier leurs vues touchant les questio. militaire, fiscale cl religieuse. M. Bourgeois affirme que la loi de tre ans est toujours nécessaire, niais il c convaincu qu'une réacUon inévitable se tira bientôt des excès d'armements. Lt fort financier doit correspondre à l'effo militaire. Pour éviter le déficit il faut i glementer * rigoureusement les dép ens budgétaires piii-' demander à La riches acquisi une juste contribution. M. Bourgeois prévoit une entente pi chaine dans les de;i* Chambres pour ré liser une réforme fiscale évitant toute a xation inutile. Concernant les questions religieuses, . Bourgeois constate que pas un seul réj blicain ne songe à revenir sur la loi séparation. Reste la question de la défer de l'école ir.Vque. Nous ne prenons, dit-il, l'offensive con personne, mais nous ne pouvons nous lugier dans une timide défensive. M. Bourgeois montre tout ce qui a ' fait et tout ce qui reste à accomplir de le domaine des questions sociales en sub: tuant partout la prévoyance à l'assistai «t en oncounageant l'association sous li tes ses formes, notamment les syndica Nous n'acceptons pas la lutte des class nous en poursuivons au contraire la conciliation. M. Bourgeois accepte le principe ci v. réforme électorale basée sur le respect principe majoritaire. 11 préconise enci un» Largi décentralisation administrati Je "vote d'un statut des fonctionnaires, séparation de la politique et de la finan •une plus grande stabilité gouvernements ii. bourgeois ost convaincu qu un g ^•ernoment nettement laïc et démocratie Vauivs^'nt, aurdossus des groupes, 38ir même de la nation, pourra constiti une majorité stable et disciplinée L'entente cordiale Paris 16. — A l'occasion de la visite sci'.vera'in-s anglais, à Paris, le Ttmes ie Temps ont publié aujourdhui, le pien eii langue anglaise, le second en iranç: H8i article de M. liimest Lavisse, -1 émin historien, collaborateur du 2 e?n.2;s m hre de l'Académie française, sur 1 Lnte cordiale. Lp testament cie Mistral v iarséilîe, 16. - Le préfet des Bouc dll Uiône vient de icceyo'.r un extrait testai nent de Frédéric Mistral en date I . '). «mbre l'o\>7 ot qui concerne un 1 fnif nar l'illustre cuteur de Mireille i n nn un? de Maillaiie. TWocif de la maison qu il habitait nui étaP l'evenue un véritainle.lieu de kri^agë , o«r tious les admirateurs in pioven.ee. Mistral en •i' n a Maillane avec Mi-aa. ei filles, remises et c. SiïïïSSk £:t in d1ï ïn . i :„i.| avfc<' les meubles, objets d •dent ci hw 'ufc,;_ hitiiothèt tableaux, gravure.;, „ .contenus dans^cetto totate 'Maiî aÀe La cpmvnunc n'entrera en S'on de cette l.abitMion <px aprèi .aiss.jn ue t, ( par uni, ciaus! 4«ntUcette disposition tostamonta Es ■«uïl'ue 'e revenu en soit.af à IV 'tretieji de ma maison, au besoin féT CE^|e bureau'de^rienfais de Mail W = & la commune n'en I dîa Ss.W<W qu'après la mort de teo1Ta "npvis avec satisfaction que.le de la'pet, te m.aison du ^fifervé^pi; assuré, et qu'elle sc-rait. jonse meut comme un Frédéric i o «piW,p. du tn-and Fiôderic L'affaire cai!!aux-ca!m^tte & Paris, 16. — M. Poucard, juge d'instrui tion ,a reçu aujourd'hui la déposition d'u témoin qui a raconté avoir entendu dai un wagon Mme Gueydan qui disait à ur 1 autre a a me qu'elle avait quatre lettres ci M. Caillaux et qu'elle les ferait paraître a moment où il serait arrivé au sommet. ALLEMAGNE La question eîu Cameroun Berlin, 16. — Les pourparlers entame , à Bruxelles le 11 mars au sujet de la a< ' limitation du Cameroun ont été clos le avril par un protocole auquel ne manqm plus que l'approbation des gouvernement ' i'rançais et allemand. En général, l'accord complet s'est éti bli entre les commissaires pour les^ 3.0C is kilomètres de frontière dont il s'agfssai V, Des divergences subsistent pour un pa: cours de o kilomètres' sur l'Oubanghi, e amont de Singa, et pour 1 Ile Walsach< c- dans le Logoué. Il resté également à rt gler la question des îles en l'ace Ues rive allemandes du Congo et de l'Oubanghi ( des îles du Chari. . . ., La prétention allemande cl avoir le tha weg pour frontière n'a pas encore été r< connue par la France. iS Un dirif&ablo embarrassé , Hambourg, 16. — Le dirigeable Hans' parti hier soir, vers 11 heures de lîerlii "est. arrivé ce matin vers 7 1/2 heures, et atterri normalement devant le hangar Fuhlsbuttel. Le \ent étant très violent ( soufflant de cOte, le ■ Iiansa n'a pas p 0-tre introduit dans le hangar^ lequel n (p e pas mobile. Le dirigent,'le a dû r-'jpreiiai Lie son vol. Après , avoir évolué pendant plu [.e de deux heures au-dessus de la ville, il atterri de nouveau devant le hangar ma !e vent étant toujours aussi violent, il ' dù à nouveau s'élever dans les airs. Après avoir évolué durant plusieurs net res, le Hansa a pu rentrer dans son haï gar à 2 1/2 /heures. Il n'a subi aucun don mage. Le « Z 5 » fait un mauvais à atterrissag; Johannisthal, 16. — Le dirigeable mil taire Z 6', qui avait fait aujourd'hui ui ^ ascension, a eu un atterrissage difficile si ^ l'aérodrome de Johannisthal. A la sur d'un coup de vent le dirigeait)le a donné c • la pointe contre le sol. Son couloir a é enfoncé à l'avant. Le dirigeable a pu ôt: rentré dans le hangar. La â'rève des auto-taxis Berlin, 16. — Le Comité de grève cb chauffeurs clr t»?xj-autos a établi qu'il y aiiiouvd'hui 830 grévistes soit 330 de pli r- qu'hier. IL- On peut prévoir une grande éxiensic nt du me.uTomeTît si, comme l'espèrent 1er ci rncnnts de îa givve, tous les c.hauffeu: n. se siolidalisent avcc eux. o- Ce soir'a lieu une réunion de l'As-oci la tion des propriétaires- de taxi-autos. at AN.(ÎLETKR]?E Toujours iee euftrage-ttes is Londres, 16. '■— Des suffragettes ont ii st c'endié un château inoccupé iVLondonderi r- (Ui tvr). Malgré les efforts des pompier :f- le château fut Menîàt un an;vis de cendre i*t La police a découvert un avis priant, é- propr iétaire de s'adresser à sir Eau ai is Carson pcoir la réparation des dommage se et revendiquant !e vote pour les femme o- A:UT.KIC11E a- e- L'vj.:trovue c:'Aba22Ja Vienne 16. ■— La jiremièie des confère: VI. ces entre le marquis di San Giuliano et u- comte Berchtold a eu iieu mercredi inati: de cie 10 heures à midi. Les commentaires c se i^ presse restent ce qu ils étaient hiei portent la doublé marque d'une imprécisic re persistante corrigée par un effort imag ré- natif suoplé.-.ui a i ansence totale de do. née.. poI.iii-.es sur Je programme de ci ité confére.lcéâ et sur ia voie de sa mise ns oxécuiu.n. iti- Cette imprécision laisse le champ ouve tee aux coturcs. Quelques journaux «s >u- adonneïit avec uhe a:\ieur qui va chez ce ts. tains jin.quà l'ampleur épique, es, Aii;si se trouvé donnée r anime une eh ré- se sure 1 hypothèse d'un lien logique c-nt les conférences d'Abazïiâ, les voyages t ne M. Streil à Corîou, l'entrevue de Guilla du me II avec l'empereur François-Joseph )"re Scîiœnbrunn et mt-mè la visite clc Gu ve, laume 1.1 ù Bucarest, ainsi que sa seconi la entrevue a.ec l'empereur François-Josep ce, lesquèllcs sont d'ailleurs, pour le momer Je. incertaines. m- Le Pester I.l >jà, généralement si résc [ue vé, voit dans l'entrevue i heureuse auro au d'un avenir fécond et vaste pour l'Autricl îer et 1 Italie : « Un ciitamp d'action s'ouvre à elles da l'Acli'iatique ei ia Méditerranée, de Scut ri, Durazzo, VaJcna jusqu'au delà du Ta les rus/ Refoulées jadis dans le Levant, ell et ont des possessions à roconcpuérir, et tr 1er faibles pour y réussir i soldaient, elles c lis, à chercher les forces nécessaires dans le eut intime union. » sm- Le Pester Lloyd formule toutefois nte plan d'avenir comme un vœu.. L'officieuse Allgemetne Zeitung s'effoi de se faire l'interprète de la satisfacti hes auc les manifestations de l'opinion pul fiu vâue en Italie et en Autriche-Hongrie i cru piront aux milieux politiques, qui voient crrs ellûo ia preuve que l'utilité et la néces? ja de l'alliance sont reconnues sans resti t i . 11 dans les deux pays. pl. TURQUIE du révolte Jctirde s'étend , Constantinople, 16. — Des dépêchés c ms eielles annoncent que le mouvement surectiphnel kurde a été étouffé. La sit tion est tout autre et l'incident — aî semblable à celui de Bitiis — qui vient l'on se produire à Baraan près de Mossc fle montre que la tranquiilité est loin de s gner dans cette région. S'il faut en en • ia un télégramme iJeçu au ministère de térieur, les troupes lancées à La pours iCcS du cheik A'bdul Selam et de ses partis om- son,: entrées dans Barzan, mais elles n e a point encore réussi à s'empa.ier du < fait révolté. rô . Les Kurdes répètent que le m uven ma insurro: tionnel n'est pas dirigé..contre GOO Arméniens, mais bien contre le gouve ecté maat et contre les ' réformes. ï en A R:ghi, qu'habitent 2(XOOO Armén: ffec- et de nombreux Kurdes, le président d îince so-'iét': de bienfaisance musulmane a ,ren- vi -;ue' les chefs kurdes des villages ma sins et. leur a dit qu'il fallait s'armer \ repousser les attaques ennemies, qui sort !\appr;> hciu de la région. Ces ennemis îinsi sont point de nationalité arménienne. ;use- confusion qui règne dans le pays et 'ivra derniers événements survenus à Bitli Mis- à Bar/an ont causé des inquiéutdes et auraient préféré voir arrêter tout de suit :- les chcls de la révolte. n Ces chefs seront sans doute capturés ui s jour par les troupes turques, mais s'ils e V.avllsent; -jamais,1 d aller chercher refuge e en territoire persan, ils seront hors d'at u teinte et il deviendra presque imnossiblt de réprimer le mouvement. GRECE Guillaume i! à Cerfou s Corfou, 16. — L'Empereur a fait ce ma-!- tin sa promenade habituelle. Il était ac-9 compagnê du Chancelier. Pour le déjeu-e ner, à midi, l'Empereur et l'Impératrice •s avaient invité entre autres les ministres YYnizelos et Streit, ainsi que le ministre plénipotentiaire le comte Q.uadl. Dans le 0 cour.'.nt de la matinée, le Chancelier avait -• reçu la visite des ministres Venizelos et Streit. [ SUEDE s La tante du roi t Stockholm, 16. — Le bulletin qui a été publié aujourd'hui dans la matinée dé-[- clare que le roi a très bien dormi la nuit dernière, sans prendre de dormitif. La température est. de ■'.6C,0I le ipouls de 56. Si letat du malade continue à s'améliorer les médecins ne publieront journellement qu'un seul bulletin. ETATS-UNIS e ,f Bien américain ! a New-York, 16. — Hier, à TuJsa, dans t l'Oklahoirià, le "•ouvernement désireux d'em- c- pêcher les paris aux courses, a fait tirer s par la milice une salve de coups de fusil a au-dessus de la tète des jockeys au moment s ua les chevaux entraient dans la ligm a droite. Aucun jockev n'a été blessé, mais la course s'est terminée par une déban- i- dade. Les autorités déclarent que si une •- nouvelle course est organisée, elles feront i- tirer sur les chevaux. «iss>~Œ>«3a—— . Les Etats-Unis eî le Mexique lr Les causes du confiît ;e Les véritables raisons pour lesquelles ic . gouvernement américain a ordonné à la t: ilotte de l'Atlantique de se rendre au Me->e c-:i)que: n'ont pas été rendues publiques, mais à la conférence qui a eu lieu hier à ia Maison Blanche, on a fait au piési-»s dent la promesse crue le Congrès domie-a rait tout son appui au. programme mexi-ls cain du docteur Wilson. ° Entre temps, on se demande quel est ce p programme, et on exprime à ce sujet des opinions nombreuses et divergentes. Etant ;J donné le caractère du président et la politique qu'il a suivie ju.-xni'ici, on peut re-, gaider comme certain qu'il n'essayera pas d'imposer une intervention ni de provO-auér le Mexique" à une "guerre. On peut regarder également comme certain que le général iiuerta n'a pas besoin d'un pareil déploiement cie toute la force navale amé-ricaine pour" se convaincre que les Etats-v Unis sont en mesure d'obtenir satisfac-^ ti. n. On peut admettre également que tou->' te la flotte de l'Atlantiaue n'a pas été en-q vovée à Tampico pour obliger un com-à mandant mexicain à tirer une salve de 21 ,s coups de canon en l'honneur du drapeau 3 américain. ;I1 v a déj'à suffisamment de navires de guerre à Tampico pour faire disparaître la ville en quelques heures. Les Américains les mieux informés son d'avis que le président Wilson a dû rece voir d'importantes nouvelles concernant le i~ situation dans la ville de Mexico et qui prend en ce moment des précautions er vue d'événements futurs. ^ Lo public ignore ce qui se passe dans le 'n capitale mexicaine ; la censure, qrni a étc ; établie par le général Huerta le 11 avri ., dernier, est très révère, et aucune nouvelle x" ne transpiféç Cependant on regarde com à me certain que les Etats-Unis, une fois leur flotte réunie dans lec eaux mexicaines . pourraient envoyer 10,OC) marins et sol vc dats à 'Mexico si leur présence y était né ^ ce. sa ire pour protéger les biens des étran gers et des' légations étrangères. Dans los écrits du président Wilson, oi ne peut trouver aucune trace de chauvi jp nisme ; il n'est pas un homme à être « im , prudent avec des armes à feu ». Pour ci " ter le New-York World : « Il est inconcc t. \able que le président se serve d'une ques tion aussi formidable comme d'un moyei fl politique, et qu'il fasse une dômonstratioi t' nnvnli- pour imposer le silence aux voci féiations de nos chauvins ». Bien que la situation soit grave, ell n'implique pas nécessairement une intei vention ou la guerre. Elle est cependan pour rendre perplexe et l'attitude de Iiuei ta est également déconcertante. Le sénateur Shiveley, 'en quittant 1 a" séance de la commission sénatoriale de ÎJ" affaires étrangères, a déclaré qu'il espt „ rait crue la situation finirait par s éclair ci iR et que le général Huerta se rendrait comj ; te des conséquences «ue pourrait entra ner son attitude. « Le congrès est d'accord avec le prés dent, a dit M. Shiveley. » Personne ne. désire la guerre, mais : nous sommes poussés aux dernières extr ,i: mités, nous aurons la satisfaction de s: ~ voir que ce n'est pas de notre faute. L'hoi " nev.naitionaï doit être _ sauvegardé^ I ;j a président nous a dit eiu'il coïmaissait 1 sitn-.-.ti.-rn :t Mexico. Il es,-ère sineèremci qu'il n'y aura pas de complications, ma : i de nouvelles mesures sont nécessaire il est prêt à les prendre, d'accord avec Congrès. » Le président Wilson a fait entendre ai rffi. membres du Congrès avec lesquels il a t in_ ci conversations ou'avant d'ordonner t ua_ débarquement à Mexico il se mettra_ < ,se2 raoport avec le Congrès et c'est au Co grès qu'il appartiendra de prononcer ;)Llj mot final. pé- Le chargé d'affaires de l'ambassade aJT ,jre ricaine à- Mexico reste noiii* l'instant 'à s< 'jjj. poste. On croit généralement qu'un ref îite dii général Huerta de donner satMactTi •uis aux Etats-Unis sera suivi d'un iblocus ont 'n C()le mexicaine depuis Tampico jusqv hef Vera-Ouz, et de l'établissement d'une ba mil i: a ire eî, navale en vue d'une marc -ur là villo de Mexico. Toutefois, ni les président Wilson ni les membres de s rn. calnnet ne donnent à présent ces vues co: me officielles. ens Le communiqué de V/ashingto une Au cours de l'entretien qu'il a eu à :on- Maison-Blanche avec plusieurs sénatei voi- et membres du Congrès, le président W >our s'iu a. déclaié qu'il était personnellenu se désireux de maintenir la paix, mois q 1 ne si le général Huerca n'accordait pas ies La parafions demandées par les Etais-Ur les ]•. nremière mesure du gouvernement p< 3 et faire respecter ses droits serait 1a pi des rie possession de Tampieo et de la Ve ; Un communiqué officiel a. été publié un peu plus larc'v. Il mentionne que, outre l l'arrestation des marins américains à Tam-; pico, un fonctionnaire débarqué dans ce port avec le courrier avait été arrêté, que ■ ses dépêches ont été interceptées, et que do i nombreuses attaques contre les droits et la dignité des Etats-Unis se sont maintes fois reproduites. Le communiqué continue ainsi : « Les insultes répétées donc les représentants ties autres puissances n'ont pas eu à souffrir ont naturellement produit l'impression que ces manifestations cie mépris et de mauvais vouloir visaient de propos délibéré les Etats-Unis. Quand la gravité des conséquences de ces multiple.- incidents sera évidente pour le Mexique, il est probable que le gouvernement mexicain se rendra compte de la convenance et de la nécessité qu'il y a. pour luii de donner de te»ls désaveux db ces incidents répétés et de les redresser, que ces témoignages satisfassent non seulement le gouvernement des Etats-Unis, mais qu'ils prouvent au reste du monde que l'attitude d" Mexique est entièrement changée. La dignité du gouvernement du Mexiq.ue ne saurait être atteinte si ce gouvernement reconnaît, dans leur plénitude, les droits d'un grand Etat* souverain qui doit être respecté par lui. » La manière forte New-York, 15. — Le correspondant du Herald "ti 'Washington, parlant de l'envoi à Tampico de la flotte de, l'Atlantique, déclare que cette mesure a sonné le glas de la politique d'attente et d'observation. L'insulte faite au drapeau américain et l'attitude récalcitrante adoptée par le général Huerta ne sant que des incidents qui oui fourni l'occasion cie manifester ce changement de politique. Les forces que L'on envoie actuellement à Tampico smi tout à fait hors cie proportion avec les besoins de la situation qui existe en celte ville. Cet envoi, ne peut signifier qu'une chose, et cela quand bien même le général Iîuerlu dissipera.it. en reculant, le nuage qui obscurcit actuellement l'horizon, c'est que l'on va désormais adopter "à l'égard du Mexique une attitude plus positive. M. Josephus Luniels, ministre de la marine, déclare qu'il va également être procédé une concentration navale, sur lés côtes du Pacifique, ce qui permet de croire au ib»locus des ports actuellement entre les moins di; genvernoment fédéra! mexicain. Le geste de M. Wilson a été un soulage-mont pour les hommes de son parti au Congrès, qu'énervait singulièrement la perspective d'av: :.r à se présenter devant la nation pour répondre d'une accusation cie faiblesse dans leur poîiiique extérieure. Ce geste couvre aussi de ridicule ceux qui se faisaient les avocats de l'abandon des droits de péage pour Je canal de Panama, et oui ressassaient- ccîte antrenne que le président était r- ndamné à une politique de .capitula*: ..y"* Le général Huerta. ost sans inquiétude Londres, 16. — Le New-York Times publie la dépêche suivante de Mexico : Le général Huerta déclare eue le Mexique n'a aucun conflit avec personne, avec la grande nation américaine moins qu'avec toute autre. L'incident do Tampico n'a pas une importance spéciale. Le général Huerta a soumis hier les demandes des Etats-Unis au Sénat mexicain.Les fédéraux pris entre deux feux Chihuahua, 16. — Le général Villa dit que les fédéraux, qui sont en retraite de San Pedro, sont pris entre deux forces d'insurgés. Le général Villa part Sur les lieux où il espère donner un coup écrasant aux fédéraux. *—àp-ttfn Paris, 16. — M. Boucart, juge d'instruction chargé de l'affaire Gaillaux-Calmette, i a entendu cet après-midi Mme Remy, di- - lectrice de l'agence de placement où Mme Caillaux alla le 16 mars chercher une cuisinière.Mme Remy a déclare' que c'est à 4 heures que Mme Caillaux est venue chez elle. 1 Cette déposition n'étant pas conforme a 1 la déclaration faite par l'inculpée lors de son dernier interrogatoire, notamment en ce qui concerne l'heure, M. Boucart con- - frontera, la semaine prochaine, Mme Remy - et Mme Caillaux. t -* Berlin, 16. -- Des nouvelles de Saint-Pétersbourg annoncent que le tzarewitch est 1 complètement rétabli et que la raideur de s son genou gauche a tout ù. fait disparu. -)r v Durazzo, 16. — Le gouvernement alba-nais a. reçu des nouvelles disant que mal-" gré le blocus de Santi Quamnia, enviiou 3t0 volontaires grecs ont. débarqué près de l" *ce port et se sont immédiatement dirigés . vers l'intérieur de l'Epire. î_ 'Coliigué, 1(3. — Les tribus Hoti et Gru- L" da, dont le territoire a. été concédé au Mon- l- ténôgro par la conférence des ambassa- e deurs d." Londres, prennent de nouveau 'I une otii-ude hostile et attaquent joui-ne 1-!•_ tion' la population pacifique de Tuzi. Par 18 suite de cet' état de . choses, le gouverne- j5' ment a pris des mesurés énergiques pour |G rétablir l'ordre et défendre ses droits. -?r |x Washington, 16. — D'après une dépêche n officielle reçue ce matin, à 11 h. 10, le ;11 pi ésiclent Huc-rta a virtuellement promis de 1 saluer h drapeau américain. ?" Cette dépêche a été envoyée par le re-présen'.iint américain à Mexico, qui, dans 4 téléar n îme, disait: Mon entrevue d'hit r avec le général Huerta a été très .' cordiale et satisfaisante. ' Los hauts fonctionnaires çle Washington l estiment qu'à moins que le représentant >x américain oit mal interprété les intentions p0 du général Huerta, le Mexique aura d'ici qucicrues heures donne' pleine satisfaction je àu;x Etats-Unis et que la crise sera termi->n Ilée- „ " On annonce officieusement que si les re-' " parations demandées sont accordées, plusieurs vaisseaux en route pour le Mexique fi pourront être rappelés; la •& irs Bombay, 16. — Depuis vingt-quatre heu il- res, quatre nouveaux incendies de moga ■nt sins de coton" se sont produits à Bombay ;e, Les dégâts sont très élevés, ré- * is, Pékin, 16. — Les troupes gouvernemen >ur to.les ont envoyé en toute hâte, de diffé ir-e rents centres, des troupes contre les «Loup; ra- Blancs ». Ceux-ci auraient, paraît-il, pri î.o vîiia rip Ynaner Cheou tuant et blessan de nombreux habitants. Mais les détailî manquent à ce sujet. , Les bandits se trouvent actuellement à environ 20 milles au Nord-Ouest de Yuang-Cheou, mais leurs progrès à l'ouest se trouvent arrêtés par les troupes gouvernementales.Les bandits semblent n'avoir que le pillage cm vue et' battent généralement en retraite lorsqu'ils sont résolument attaqués. On dit que quelques villes, pour éviter le pillage, ont payé de lourdes rançons. La cruauté des bandits ne connaît pas de t ornes partout où on leur oppose de la résistance. «ix— -«3C>~.s-«a i» Billet Parisien Correspondance particulière du Journal de Liège. Paris, le 15 avr'd. La période électorale bat son plein. A Paris, il est facile de s'en apercevoir par la multî&udo de palissades mobiles qee l'on a installées à tous les coins de rue. L'étranger qui débanque à ia gare est immédiatement attire par les affiches multicolores des candidats et tout de suite des phrases en caractères gras frappent la vue : « La justice, en France, est dirigée par un bandit. » « Les dirigeants du ministère sont à la solde de Rochette ». » La tin du régime trempe dans le sang et la boue .>. Je vous donne là quelques exemples pas trop indécents de la prose des futurs candidats au Palais Bourbon, mais je puis vous assurer qu'il v a beaucoup mieux en tant que ôoniments électoraux. Les manifestes, de !isur côté, pieu vent!, voici les deux plus importants : Le premier est le manifeste du parti radical et radical-vîociali^U, qui, est aussi avcc quelques atténuations, celui du parti socialiste unifié. Le second est celui de la Fédération des Gaïuicihes qui avec quelques correctifs, sert également au Parti républicain démocratique, à la Fédération Républicaine de M. Charles Bemist et enfin au .parti républicain social:n-- qui est représenté par MM. Briand et Millerand. Le mani. '.i : du parti radical et radical-socialiste, pour ne pas perdre une habitude chère aux hommes de !a rue de Valois, dénonce « les .coalitions des partis de réaction avec les fractions de division ré-pi<-iicainr. >• Il rappel L à grand fracas le fameux Congrès de Pau que beaucoup de candi-ci'.v. • du parti aimeraJent assez qu'on ne rappelât point, et s'élève cc-ntre « les e.roïsmes sociaux » qu'on écrasera certainement par • l'a tion laïque et la justice fiscale». Quant à la l i militaire, le /«naniieste lui consacre un. couplet, un couplet bien senti. Nous y, apprenons que le mot «patrie» fut forgé à l'heure d-c « îa"patrie en danger» et que ce «mot identifie l'idée républicaine nt nationale \ Nous y apprenons aussi que le parti radical et nadical-socia-liste réclame « la mise en œuvre sérieuse de la conception de la nation méthodiquement. armée et la réalisation par étapes de la réduction du service sous les drapeaux ». Le manifeste de la Fédération des Gauches se divise en cinq paragraphes bien distincts : 1. L'école où doit être assuré à tous, dans le respect des convictions individuelles, un enseignement libre et dégagé de toutes les passions de partis ; 2. la défense nationale dont le souci nous impose cette loi de trois ans, qui ne saurait être subordonnée aux surenchères politiqiues, son maintien pouvant seul permettre à la nation « de défendre ses intérêts et de contribuer, avec ses alliés et amis, à la paix du monde » ; 3. les lois sociales tendant à des réformes qui doivent, toutes, « être subordonnées au maintien de l'ordre et de ia discipline dans toutes les parties de la nation » ; 4. la situation financière à laquelle on ne saurait l'aire face sans recourir, d'abord à un emprunt immédiat et indispensable, et ensuite, à rétablissement d'un im. pôt sur le revenu réalisé sans inquisition chaque citoyen devant supporter sa part des charges fiscales ; 5. la réforme électorale réalisée par « le scrutin de liste avec re présentation des minorités qui, seul, per mettra au Parlement de s'élever au-dessu! des compétitions locales », cette réforme de vaut entraîner une « réforme administra tive par la décentralisation et la simplifi cation des services publics », Le manifeste se termine par cette phrase « L'impartialité dans l'administration de 1; chose publique, le respect de la séparatioi des pouvoirs, l'exclusion de toute ingérenc financière dans l'action gouvernementale nous apparaissent comme les éléments d'un politique vraiment démocratique et natic nale. » Quelle que soit l'opinion dont on se re clame, on est obligé de convenir que c manifeste est autrement orécis, net et fei me que le « papier » publié par le bloc F zardé de la rue de Valois. On n'y trouv que très peu, pour ne pas dire aucun, cl ces lieux communs si terriblement éculé qui sont à peu près tout le programme d'u parti radical socialiste, devenu tel qu'u vieillard rabâcheur. On y entend au contraire de ces mot anciens qui reprennent aujourd'hui une fo; ce nouvelle parce qu'en eux résident toi tes les idées qui conditionnent la vie mêm des sociétés. Mais, ces manifestes n'ont évidemment qi la valeur cie promesses faites Sur le papie La parole est aux électeurs et si véritabl ment ceux-ci sont conscients, savent poi qui et pour qiîoi ils déposent un bulletin c vote dans l'urne, s'ils savent qui ils veulei au pouvoir, ce ciue devront y faire les hon mes qu'ils y enverront, et surtout s'ils s; vent ce qu'y ont fait les députés de la pr cédente Cimmbre, il est certain qu'ils f iront de la bonne besogne et nous donn ront des représentants dignes de ce nor capables de ramener dans le pays le ce me, la tranquillité d'esprit, l'ordre et le tr vail qui sont nécessaires à la plus gram •France. , „ A. de G. Voix d'outre-tombe Le discours de M1. Sam Wiener qui a i lu à la dernière séance du Sénat pro\ quera dans le pays une vive émotion. 1 vant, l'éminent sénateur aurait donné sa pensée l'accent de profonde convicti qui l'animait. Sa mort tragique confère cette suprême manifestation de son ae vité politique un caractère de grande ; qui accroît encore la valeur de ses arf ; ments. t Le discours de M. Wiener vise surtc l'objection d'inconstitutionnalité qui a déj été développée à la Chambre peu* un ai tre vétéran du parti libéral, M. Louis Huys 9 mans. Cette objection est grave et on con prend qu'elle soit mise au premier pla des préoccupations des libéraux. Si cette objection est fondée, la majc rité se met dans une situation critique abusant de sa force, elle prête la main : une tenjt'ative :r é v oli u tli o i ma i r e ; elle viob ouvertement le pacte d'allieuice de 183j ; cil porte un coup terrible aux bases même de notre nationalité. Or, le discours de M. Wiener contient i ce point de vue des arguments qui ne se ront pas réfutés. Jusqu'à ce jour, la majorité a voté de: lois de parti qui oppriment la moitié di pays. Mais elle n'a jamais osé aller plu: loin en attaquant nos lois fondamentales Elle l'ose aujourd'hui en imposant la nou voile 1 ;i scolaire. La Constitution stipule à l'article 17 d'une part 1 enseignement est libre, la lo ne peut intervenir que pour la répressioi des délits ; d'autre part, il y a un ensei gnement public donné aux frais de l'Eta et réglé par la loi. Au cours des discussions du Gsngrès, i n'y eut cie désaccord que sur les mesure: de surveillance et de répression à impose: à l'enseignement libre ; on fut unanime i en demander la suppression. Tout ce que désiraient les catholiques ut cette épeque, c'était la liberté d'ouvrir dei écoles à leurs irais. M. Wiener rappelle qu'en 1895, M. No thomb défendait encore les mêmes principes : « L'Eglise, disait ce catholique fer vent le 28 août 1895. n'a besoin ni de pro tection ni de privilèges ; il ne lui faul que la liberté. » Les membres du Congrès firent une dé mai-cation très nette entre l'enseignemen: public et l'enseignement libre. S'ils repous public et l'enseignement libre. S'ils reposu saient pour celui-ci les subventions de l'Eta qu'ils garantissaient à celui-là, c'est qu'ils avaient la conviction que le salaire officie impliquait nécessairement le contrôle et le surveillance de l'Etat incompatibles avec le Liberté pleine et entière qu'ils réclamaient La loi scolaire qui est proposée est une offense directe 'à la Constitution, déclare M. Wiener. En effet, elle réglemente l'enseignement privé oui, d'après la Constitu tion, doit rester étranger à la loi. L'enseignement libre va donc pénétrei dans la loi organique, il va être reconni qfjiciellement par l'Etat, il recevra des subsides de l'Etat, des provinces et cle£ com inunes, en vertu de dispositions légales qtu seront en contradiction formelle avec les principes constitutionnels. Mais là s'arrêtera d'ailleurs l'intervention des pouvoirs publics. Elle ne pourri s'exercer en ce qui concerne les obliga tious, la discipline et les sanctions. Le: instituteurs libres ou plutôt les direction: des école» libres recevront des traitement: de l'Etat, sans qiue celui-ci ait la moindn garantie à exiger d'eux. En Belgique, dit M. Wiener, l'Etat nt pourra intervenir que pour payer ; il rfau ra qualité ni pour surveiller ni pour pro téger les agents dont il mesure le traite ment. Il n'y a qu'une autorité à laquelle le: instituteurs congréganistes resteront sou mis : c'est l'autorité de Rome. C'est pour quoi la loi n'a pas osé légiférer à ce égard. L'Etat a certes le droit de subsidier cer taines écoles, certaines institutions privées mais il doit exiger des garanties qui per mettent de contrôler le bon emploi des de ni ers publics. « Le subside est une faveur », disait ei 1884 le ministre Jetcobs. La nouvelle lo scolaire crée un droit au subside. Cornm le dit très justement M. Wiener, l'ensei gnement libre devient le créancier ele l'Etat Nous allons nous trouver devant cett situation : Quand l'inspecteur de l'Etat s présente au seuil des écoles libres pour ré primer les abus, oxiçér des garanties, im inoser le respect de la discipline, M. Woest apparaît et s'écrie : Arrêtez. C'est ici l'é cole libre. Vous n'avez rien ù y faire. Mai si, au contraire, c'est le trésorier de l'Eta qui frappe à l'huis du couvent pour appoi ter le sac d'écus, on lui ouvrira la porte e on encaissera sur le champ. M. Wiener concluait par ces paroles (( La loi est inconstitutionnelle ; vous n devez pas, vous ne pouvez pas nops lin poser, Vous ne pouvez pas briser la trar saction solennelle de 1830 en vertu de le quelle la liberté absolue d'enseignement été accordée à l'opinion cathoiiciue et a clergé, mais aussi l'école publique réglé par la loi et subsidiée par l'Etat, l'écol publique ouverte à tous les enfants, l'écol de paix et de tolérance a été promise à 1 nation tout entière. » Ainsi se pose cette angoissante questioi Le dernier acte politique de la vie de Sai Wiener aura été un suprême effort en f; veur de notre Constitution, clé de voû de toutes les libertés, de tous les progrè Si les cléricaux n'étaient aveuglés par fanatisme, ils prêteraient l'oreille à e avertissement suprême. Mais ils se croie] arrivés à un tel degré d'omnipotence qi tout leur semble permis Ils pourraiei bien se tromper. —■ " Les Assurances sociale s O-CT-O» ' [. Nous avons publié hier l'opinion de J e Maingie. l'un de nos actuaires les plus c pables sur le système des pensions de vie e lesse proposées peu1 le projet gouvem mental. Nous donnerons aujourd'hui la critiq' r générale de la seconde partie du prop e dont la solution a été abandonnée à l'ei rt pirisme peu. scientifique des Mutualité au risque d'exposer celles-ci à la failli i. solution absolument inadmissible, dans u i_ loi imposant l'obligation de l'assurance, j. Voici, sur ce point, la démonstration B. M. Maingiô, i, Maladie ot Invalidité 1- Il y avait dans le projet du gouverneme I- une anomalie ; la Commission spéciale le maintenue et c'est à proprement par l'unique, mais essentiel défaut du projet. Nous l'avons'souligné : peut-être n'avo ta nous pas été assez clairs. Aussi croyo nous devoir revenir sur ce sujet, i Le projet peut se dédoubler en deux p ' jets indépendants : pension de vieilles1 assurance contre la maladie et l'invalid Mais ces deux problèmes sont de nati té identique ; on prétend les résoudre par ; o- méthodes différentes, plus opposées. C' II- là une erreur de raisonnement, à Démontrons-le. an Notre argumentation empirante ses < à ments à la technique, mais nous la prés ti- terons sous des dehors si modestes q ur nous l'espérons, elle ne rebutera pas. ju- Pour les pensions de vieillesse, le risi est croissant avec l'âge : la. rente acqi nit à 65 ans par 1 franc versé à l'âge de : à 18 eins, est fr. 1.00 l- 20 ans, est 0.93 ;- 25 ans, est 0.76 50 ans. est 0.26 i 60 ans, est 0.15 Ces prix tiennent compte : a) des chances de mortalité ; b) d'un intérêt de 3 p. c. ; produit par les capitaux versés. i Telle est la solution admise par le projet ; du gouvernement pour les pensions de vicil-î lesse. Ce système est le seul possible. Cela s n'est plus controversé ; c'est la base même du système dit de capitalisation et il est à l ce point universellement admis aujourd'hui que ni l'exposé des motifs, ni le rapport de la Commission spéciale ne font allusion au système erroné qu'on lui a autrefois opposé. la répartition. 'En d'autres termes, le problème financier de la retraite consiste à fixer cic-s e' iisa. sions d'après le risque propre à chaque affilié.Si les primes annuelles sont uniformes, il faut, pour garantir à 6.") ans une pension 1 100 francs à un individu de : 18 ans, une prime annuelle de fr 4 70 20 ans, — — 5.10 2;> ans, — — 6.66 I 30 ans, — - g. 68 ; j/ 9^. - - 15.86 . 50 ans, — — 34.53 60 ans, — — 127.55 Cette solution est la seule logique, car , si on faisait payer à tous les assurés ac-. tucls et futurs la même prime cette orime qui ressortirait à 14 fr. 54 c. (dans l'hypothèse d'un état permanent de la population) aurait pour conséquence d'exonérer du fardeau d'une primo trop élevée les assurés trop âgés de l'heure présente, et de iiaare peser éternellement ce fardeau sur les générations futures. On voit que du fait de cette exonération (que réalise la répar-tition) les assurés futurs, qui ne devraient payer clans le système de la capiteilisation que o fr. 18 c., seraient frappés d'une surcharge que lien 11e peut justifier, de 9 fr. ; 3o c. La rançon du système simpliste de la ré-partition apparaît tellement onéreuse que tèir a Par"tout renoncé à ce décevant sys- Le rapport de la Commission spéciale lfe , rappelle en termes excellents, que nous n'a- ?S -?c?. sHrpris d'y trouver. (Suit une longue citation). nhv^eM avons été surpris de trouver ces ' ?! ÏSiT ns le raî)'->oi:t LÎe la Commission .péciale, avons-nous dit. Il y avait lieu de i c't.o, on va le voir. effet, le risque-maladie, le risque-in-<-.i'iite soin croissants avec l'âge Ce n'est ; pas seulement un fait révélé par la statis-tique c est un fait que le bon sens indique. Chacun sait que plus l'homme est âgé moins il oppose de résistance à la maladie • et aux infirmités. Eh b;cn ! zi vous, simple mortel qui n'a-\cz aucune compétence spéciale, deviez ré-pondre a cette question : quelle solution , MVil. adopter pour l'assurance contre la • maladie et 1 invalidité ? Vous répondriez : .i -a-i:t la calque: sur la solution donnée ; au prob.eme de ^l'assurance-vieillesse • les risques sont clc nature identique, ils sont croissants avec l'âge ; à des problèmes similaires correspondent des méthodes semblables.' Et vous auriez raison. ; Or voyez l'anomalie ; le projet du gou-verneme-nf. manquait sous ce rapport d'u-' mté : il résolvait le problème maladie et invalidité autrement que le problème vieillesse.' Ce manque d'unité, les amendements de la Commission spéciale ne l'ont pas fait disparaître. En effet, pour la vieillesse, solution logique, les primes sont fonction de l'âge do ' l'assure ; pour la maladie et l'invalidité, la ^ prime est la même pour tous quel que soit 1 âge auquel l'assuré commence ses verse- • ments. ^ La solution est ainsi de pure répartition ; ' elle demande aux assurés âgés la même prime qu'aux assurés jeunes. Les jeunes, [ et les assurés de l'avenir paieront éternel-^ Jement ce qiue les versements des assurés " du début, non taxés en raison de leur ris-= que, ont d'insuffisant. Une telle solution est onéreuse, comme , toute solution entachée de répartition. Si, dans la ihàte et la bousculade d'une fin. de session où l'on a réservé huit séan- • ces a la discussion d'une question de cette envergure, le projet du erouvernement était Aii ' ^ en Sera^ en Belgique comme en Allemagne, les assurances sociales subi- •" raient longtemps Jes conséquences de l'er-1 ■ reur du début. e II est assez inattendu de voir 1a Com-mission spéciale, invoquer à l'appui du pro-« jet, un argument oui est, certes, le plus so-, Iide que 1 011 puisse dresser contre lui, vanter la capitalisation et préconiser la ré. partition pour la maladie et l'invalidité. n II y aurait trop de facilité et peut-être aussi quelque malicieuse cruauté à insis-l" ter. r ®orno,ns-niuis à cette conclusion : modi-5- fie ou non, le- projet du gouvernement mar-. que entre ses diverses sections des diver-gences profondes. Quelle que soit la souplesse de ce mer-. veilleux instrument, les mathématiques,elles ne peuvent donner à un même problème deux réponses différentes. Les auteurs du projet ont perdu de vue cette vérité si D simple; leur œuvre manquant d'unité» \ manque aussi cie solidité. L'une de ses nar-ties est à refaire. Nous pourrions nous arrêter ici. Si abs-1. traite qu'elle soit, notre démonstration est a- complète. Elle paraîtra suffisante à tout il- esprit accessible à des idées générales, e- Mais nous croyons devoir, par un examen n'tus approfondi, renforcer cette dé-ie monstration synthétique par une démons-it, tration analytique. En Belgique ,n* Langage, rcyai pa Dans le discours qu'il avait préparé con-er tre la loi scolaire et que M. Hanrez a lu au Sénat, M. Sam Wiener rappelait fort lieues. reusement le langage tenu par le Roi le i«_ 1er -janvier sur les partis. Ne faisait-il pas appel à leur sagesse et à leur modération? r0. Or, le parti clérical se mantre-t-il modé-se ré en voulant imposer au pays une loi in-té' constitutionnelle? Peut-il briser la'transac-irê tion solennelle de 1830? jes Peut-il s'emparer du monopole de l'eues t seignement et fermer l'école de paix et de tolérance donnée à la nation tout entière ? M. Sam Wiener concluait négati-»lé- vement avec une grande force, en- N'était-il pas bien inspiré c-n suppliant ue, les membres de la majorité sénatoriale "d'éloigner du pays le grave danger de la juo lutte scolaire et de se souvenir du discours ise du Roi... j Malheureusement, cet appel d'outre-tom-

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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