Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 25 Janvrier. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4746q1tc3f/
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Dimanche 25 Janvier 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 25 Janvier 191 + Franco en Belgique Un an ; lu w„ » » 6 mois ; 8 fr. * *3 mois : 4 fr, franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal . ei dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56? JOURNAL DE LIÉGE Annonces, » 5a ligne, âQcsnt, Réclames. » « . , » 40 cent Faits divers . . . „ » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés u pcme îigat 30 cent. Émissions. . ...» 1 franc RÉDACTION FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET CGIfflERCIêLE. - FONDEE EN (784 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ! BOULEVARD DE LA SA! VEMÉRE. 2® ÉTRANGER ' EEANCE Les funérailles du général Picrçua: Paris, 2i. — C'est M. Clemenceau qui suggéré au gouvernement l'idée de fai au g-éffltéraJ Picquart, excepfionnellemer des obsèques nationales officielles. Le gouvernement a accueilli l'idée av enthousiasme. Mais, sur ces entrefaites, famille, arrivée à Amiens, montrait se opposition. Cette famille comprend ME Jules, Jean et Paul Gay, qui sont, av M. Emile Devrot, les quatre neveux c défunt. Deux sont officiers, un autre e professeur a la Faculté de Lille. Le qu trième est industriel. Mais tout aussitôt cnef de famille iptarut être M. Gast, ancie député de Seinè-et-OiJse, cousin germai au général, et assez peu l'ami de VI. Cl menceau, auquel il garde rancune davo généralisé le lieutenant-colonel Picqua cLans les conditions epie l'on sait. Le -Parlemenit votait les crédits, mari après-midi, pour les obsèques nationale Mais à sept heures, M, Gast donna l'ordi aux pompes funèbres d'être prêtes poi mercredi, onze heures, « quoi qu'il arriv e Ce fut le mot prononcé. Et l'ancien dépi té déclarait encore : « Quand' je devra conduire le général à la gare, seul, ave f>es neveux, je ie conduirai demain, à ona heures ». Le gouvernement céda et les d sèques eurent lieu, à l'heure dite, avec 1( 6euls honneurs militaires dus au grade d général Piicquart. M. Clémenceau n'y a sista pas. Mais le président du conseil < le ministre de la guerre, ainsi mis e échec, avec le Parlement, par la volomrf de la famille, eurent, à la préfecture, e/pri les obsèques, une entrevue avec M. Gas et les neveux du générai. L'entrevue fut assez orageuse. Les men bres du gouvernement réclamèrent imp< rieiisement Ja soumission aux volontés d la Chambre et du Sénat. M. Gast et u des neveux ne cédèrent pas. Ma.is les ai très héritiers adressèrent au président d conseil une lettre,-d'acceptation. Cette lettre était signée : Jules -Gay, Jea 0,iy Paul Gay, neveux et iplus proche parants du général Picquart. Cette dei nière mention s'adressait à M. Gast, qi: était le piller- de la résistance au proije d ob.sèqiies officielles, bien que n'étant qu le cousin, germain du défunt, Paris, 24. — Les funérailles, aux frai de l'Etat, du général Picquart ont eu lie ce matin. Les, troupes de. la garnison d Paris, chargées de rendre les honneurs, s sont massées à ia gare, du Nord à partir d 8" 1,2 li. Les présidents ci'u Sénat et de 1 Ghambre, et les ministres sont arrivés 9 h. 25. Le Président/de la République e; arrivé à"9 h, 30. Les .troupes ooi.t rendu le hpiuiamw Le Président dé la Répuévliqu s'est incliné devant1 le cercueil, a scrr la main aux membres de la famille et assisté a la levée du.corps. Le cortège s'eî mis en marche à 9 h. puis le Présider s.'ôst retiré. Dans l'assistance on reniai quait MiM. Alfred Dreyfus, Pallieras, Cl< mencëriu. Le corps a été conduit au cunt tière du Père-Lachaise 014.. a eu lien Une. nératiôif en " pi-esènce dés membres de 1 ïamille. La cérémonie a (pris fm à 11 h, k Lo ccmmanâartt Evans à Paris Le second de l'infortuné capitaine Scot qui trouva, comme 011 sait, la mort a p.ôle; Sud, le commandant E vains, est arr yé hiej* à Paris. Le hardi Voyageur a été reçu, a la gai du Nord, par une dciégatjon de la S< ciété de géographie, que conduisait ïe pin ce Roland Bonaparte, autour duquel g pressaient le secrétaire général baron Hi lot, sir Francis Bôrtie, ambassadeur d'Aï É^ter-j'e en France ; le docteur Charcot < M:. Charles îïfjbot; l'émLnent géographe chez qui l'e$: locateur séjournera.,. Le commandant Eyar:s sera reçu ?o]ei nelloment mareli prochain, à la Sorbonne o(i il fera le récit; db son exploration. Accident & un çc^e-rrarir Toulon, 23. — Cet aprës-iïiidl, dans ! grand'rade, le sousjnarin Coulomb, con mandé par le lieutenant de vaisseau Del' me-, a été rencontré, 'à la hauteur du fo j§.aint-£oijis. pet-r um chaland à vapeur c ja direction ..des uarnypments dû port. I Coulomb, pour l'éviter fit une rapide pUvj gée ; ses officiers ■ èt matelots* pro'ùyèrei ainsi la plus grande présence d'esprit. Le port organisa aussitôt tous les' s cours, mate le gopfHparin réussit -à r prendre par ses propres moyens la rou de la-station dans Tarsonai. Le 'vice-amiral Chocheprat, préfet mai tirne, et les contre-amiraux Clément et Ytii çç/Dt allés visiter le sous-mariir, qui a £ «W.SçribHe pt son périscope endommagés. I ç^aîan4 à yap^ur; est également endor mtà ' ' ' ' - ALLKMA(,'NK Les débats du Roichsrtag1 M, de Bethmarin-HoMweg s'est adroiti rnent tiré 4" pi£ge que lui tendaient li socialistes en opposait la sentence du ti bunal de Strasbourg "à son 'pjé'yédgnf cl} cours au Reichstag, dans lequel il prome tait « que les coupât/les seraient punis > aii; lien de s'étendre sur les événements < Saverne, il s'est attaché à disculper coloneii' de Reutter et le lieutenant de For.c 11er en s'appuyant sur cet argument qi les officiers n'avaient qu'à suivre les i .structions contenues dans l'ordonnance * 1820, S'y sont-ils conformés ? Le cchse de guerre a répondu (par l'affirmative, Doi chose jugée. Maintenant, l'ordaimance ; 1830. doitr-elle être revisée? Ume ^ominJ sion examinera la question. Aux Alsacier Lorrains, et aux Bavarois ie chancelier prodigué ensuite des paroles de concili tion. Aux premiers, ii a promis que gouvernement « ferait le nécessaire» po ramener chez eux une « situation, ne maie.»; des seconds il a vanté la va lance en 1870 et il s'est efforcé, par s é.ltyOQS, de leur faire oublier les nénibl discours i;rpnpncés 'à la Ligue prussien par d'anciens corubattants dont le ta n'est ..point la- qualité' domina/nte. '"-foutes ces ii^irs n'ont trompé si ' trymip;oront' sans doute aucun de ceux ai quels elles s'adressent : mais ie chancb': a eu boau jeu dès qu'il a abordé la epiij ti-p» socialiste. En dépit de la modérati iiiusiteéf-avec laquelle le député Fran avait' développé son interpellation. le'Wi: celier 'n'a point hésité à reprocher au pa socialiste de vouloiV la destruction de 1'; nieè et cela par, suite de la gmndeur l'empire. .Sur ce thème facile, il a troi des improvisations heureuses dont le se patriotique répond- au sentiment profo de la grande majorité de là nation. L' ruée, c'est la s^urité .et c'est1 ta force, ci dirons .essentielles au développement d1 pays, au maintien de son prestige et de sa dignité. Attaquer l'année, c'est affaiblir le pays aux yeux de l'étranger et i ^ faut éviter avant tout d'offrir aux" adver saires le spectacle de ses divisions intestines. L'énoncé de ces principes-, qui sonl vrais pour tous les peuples, a (produit sui p-t le Reichstag léffet escompté. Patriotes et a libéraux-nationalistes ont dès ce moment r(G lâché pied et ciriit renoncé :à combattre le t cnancelier. Les votes se Berlin, 24. — Le Reichstag a discuté ce la matin la proposition des radicaux et les >n motions déposées par le centre, les naiio--i. naux-libéraux, les Alsaciens, les .Polonais ie et les socialistes au- sujet des événements u de Saverne et qui, dans leur essence, ten-st dent toutes également à régler l'emploi de 1- la force aimée dans l'exercice-de l'autorité le puiblique. 11 Aucun membre du gouverr.iement n'est 11 présent. é- 'M. Muller, radical, demande l'adoption ir immédiate de la motion du centre. Cette rt motion invite le Claancelier à régler l'intervention de l'armée dans les opérations li de police de façon ,-à sauvegarder l'irdé-5. pendaiice des pouvoirs civils et deniande •e le rènvoi des autres niotkms tà une com-lo: mission. ). Le Chancelier, dit-il, a eu une attitude 1- plus conciliante mais il n'a pas exposé ce s qui se ferait plus tard pour éviter le retour c d'événements comme ceux de Saverne. De e simples résolutions ne suffisent pas. Le >. conseil fédéral n'a pas l'intention d'écouter s les suggestions du Reichstii^. u Au milieu de vives acclamations, l'ora-;- teur proteste à cette occasion contre la fait çon doiîit le conseil fédéral traite le Reiehs-1 tag. ^'il a jamais été nécessaire de mon-é trer une solidarité parlementaire, c'est s maintenant, dit-il. C'est pourquoi l'orateur ;t approuve pleinement la motion du centre et des nationauxUibéraux. t- M. Fehrenbach, du centre, estime qai'on i). ne peut se fier aveuglément au gouvej-ne-e ment,, mais qu'on, doit énergiquement in-1 i Huer sur son attitude. (Approbation). Il prie . le Reichstag d'aeceipter la motion à luna-.1 nimité pour que la volonté des représentai du peuple se manifeste clairement. Il x se déclare prêt aussi à accepter la motion s des nationaux-libéraux. M. Haase, socialiste, déclare que si le i Reichstag avait île moindre sentiment d'a-t ; mouivpropre, il devrait montrer au gouver-e nernent tout son pouvoir et ne pas se laisser marcher sua* le pied. s Le président rappelle l'orateur à l'ordre j pour cette expression. e M, Haase en appelle une demière fois e au Reichstag. pour que la légalité règne e à:. nouveau en Alsace-Lorraine. a AI. Bassennann, national-liliéral, insiste ^ sur ce point que d-ans des-cas éxcepiion-^ nels le droit'd'intervention des militaires 's doit évidemment être sauvegardé. e On passe au vote. -{, Los motions du cei'fcre et des nationaux-a libéraux demandant au gouvernement de \ taire -.oxiiialtre au plus tôt le résultat ue t l'enquête ouverte soir la validité des prescriptions de 1^99"5ont* adoptées à' une gi an-,m de majorité, contre les seules voix des 'iy-oites, à l'exception du comte Posadovvs-_ Ivi qui vote pour la motion d u contre. % La j)rÔposition des radicaux et la . mo-s tion des Alsaciei^s-Loi,ruin.s concernant la rè^l^nentiitiori de l'emploi de la force armée ainsi qu§ la motion socialiste deman-dânt la supiiression ue s conseils de. guerre .i sont rmypyéçè à: une commission. . (Ajopl. .- nourris au cent4'p et; à. ga.uche), L'ordre d,u joui; porte la continuation du e débat, sur le budget dq l'intérieur mais pour ■ 1- protester contre l'absence du gouverne-t- me^it, le Reichstag décide de lever la séan-a çp !pnppd.iatement et de s'ajoivriier à mer l- credi. Popr dernier vote, une partie t- dps nationaux-libéiaux désirant ne pas ma-t infester contre le gouvernement, a voté î, avec-, les .conseivateurs. t La diiSLOiut'icn du (• ^oyy^nir Alsacien-Lorrain » ' Strasbourg, — ; conseil impérial, comme on le sait, a eu . à statuer le 17 janvier dernier sur le. recours, foriniilé par .1 î\f. ;li.'a,u, présldéil,t' du Souvenir Als,acien-1- Lorrain, contre la dissolution du Souvenir. -- Le conseil a prononcé ce' inatin so.11 jugent ment. Le recours .-«le. M. Jean a été rejeté e et celui-ci est condamné aux dépens et à .e l'amende de 20 mark qui lui avait été infli-| gée par le tribunal de Met?;. Comme motif it dix rejet je Conseil impérial affirme que lés débats1' du 'procès ,de Metz ont ' claire-3- ment prouvé que le Souvenir Alsacien-Lorrain ne diffère que par lel nom du Sou-^ venir Français et que les raisons qui ont permis' la dissolution du Sduvenir Fran-1- çais 'sont' valables pour le Souvenir >r cien-Lorrain. I ANGLETERRE relevagfe du sous-marin « ^-7 » La jnariiie anglaise entreprend, pour »e^-(iMjier le sous-marin A-7, une œuvre des pkis difliciles et des plus ardues ; !é sous-marin serait .à une profondeur de vingt-. trois brasses, c'est-à-dire à 42 mètres • (la [. brasse anglaise est de 1 m. 83). Jamais- il 1 n'a été. encorç tenté de relever un ?ous-ifiorln ^ U:ié telle pi^foaiitleur. fin M çjou-vient que je V cri dèitiiâi re, ' ' coiilé par "50 mè-, • très, a été abandonné en raison de la cer-lé titude de l'inutilité des effoi*ts. y Jiusqu'ici, les sous-marins xpii ont "pu être t- renfloués i{mrn ^j'iatement, et) idont on a ie sauvé les équipages, avaient sombré p'ar ;l. très petit fond et à proximité du port : ce le sont YU-3 allemand et le Minoya, russe, il Leur situation avait pu être très prompte-iC ment déterminée et l'effort pour les rele-lo ver était relativement faible. Pour tous les s- autres coulés dams des eaux plus profondes s- les travaux ont diu.ré longtemps, a L'obstacle à un -prompt secours pt sur-a- tout à l'efficacité d*e ce secoure est la dif le flou lté dg pc^i'ouyer le Uateau disparu pt ir la loiigueur dé l'a période dés recherches, r- Il n'y avait! pas' moins de seize navires il- qiïi prjydédjajènt aux travaux pour localiser es l'épave, et six couplos de, destroyers ou es torpiUeur^ traînant iine chaîm.e dont cha-ne que destroyer de la même paire avait à et bord une extrémité, J>alayaient ainsi lo Éond de l.-t baie de^ hitesand de Raine Heaci ie à Looe friand. Plusieurs fois une chaîne [X- ariétéle par un rocher, lit croire à 'a pré cr senoe de la coquc de l'A-7, mais le sca >s- phan4rier descendait, constater, et l'erreui an reconnue, ie jraînage de la chaîne reeom ck riiençait. Chaque co.uipié dp destroyer tra n- vaillait pendant dix 'heures consécutives rti chaque jour et cola; par un froid terribl< ir- continu et souvent par brume épaisse, dp Les travaux, ele recherches ont abouti vé après cinq joui-s, et ceux du passage de ns chaînes ou aussières sous la coieiue envaséi nd et ensuite du relevage vont leur succéder î.r- La marine aa^'laise possède un ponton >n- de relevage de so;us-m-'rins d'un hystèm un particulier. L'engin français, on le. sait consiste en deux énormes flotteurs supportant une charpente- très forte sur laquelle sont fixés tous les appareils de relevage ; en' remontant à la surface, le sous-marin se loge entre les deux flotteurs. Le ponton anglais a, parait-il, parfaitement fonctionné, et a donné toute satisfaction dans le relevage du C--/-J coulé- il y a un mois à la , suite d'une collision. Il n'a qu'une seule coejue de 48 m. 77 de longueur et de 13- m. 41 de largeur ; il est percé de part en part dans la verticale de dix puits pour le passage .à travers 'c fond des aussières en lil d'acier qui passent sur les poulies ou sur- les guindeaux mécaniques nécessaires. Les aussières sont amenées à des cabestams à valeur dont trois sont établis à chaque extrémité du navire, sur le pont supérieur. Les appareils permettent d'aller chercher le sous-marin à de très grandes profondeurs et de le porter sous le fond du bateau de sauvetage ions leepiel une niche a été spécialement-aménagée pour y loger le kiosque du sous-marin. La puissance- do levage des cabestans est de 450 tonnes. Le -bateau est aussi muni de pomjpes centrifuges puissantes pour vider le sous-marin lorsqu il a été amené à la surface. Le ponton, qui est désigné sous ie est depuis deuix jours dans la baie de Whitesand. Le loekout des chantiers de construction Londres, 24. — Le lockout déclaré par les constructeurs, de Londres a - commen .é à midi. 5.000. ouvrière ont quitté les bâtiments en construction, .emportant leurs outils. Le nombre des Mchàmeuirè ne> sera connu eiue lundi. La grev© des charbonniers de Londres Londres, 23. — Avant-hier, à midi, 7000 porteurs et camionneurs se mirent en gre-ce. Depuis leur nombre s'est grossi de nombreuses recrues et ce soir on annonce 12.000 grévistes. Londres, 24. — La situation de la grève des charbonniers «st . toujours la même. On a réussi à livrer ce matin 700 tonales de cliaVbon aux hôpitaux et à plusieurs autres établissements. Les étudiants en médecine et les soldats ont chargé les wagons destinés aux hôpitaux et aux casernes. Les employés des grands hôtels sont venus également prooéder au chargement de leurs voilures. La vue de leur livrée brodée d'or a vivement amusé les curieux. Les grévistes se tiennent groupés autour des travailleurs de fortune et assistent', paisiblement, à leurs efforts., Aucun désordre ne s'est produit.Les suffragettes Glasgow, 24. — Une bombe de petites dimensions a fait explosion dans le Jardin botanique, ce matin, causant, des dégâts aux 'serres chaudes. Un gardien a trouvé une-seconde bombe.qui n'a pas éclaté. Les soup'çôns se portent sur les" suffragettes. ESrAUNE La Vête du roi Madrid, 24.— A la réception donnée hier auvpaiais royal, à'l'occasion de la fête du roi, le présidemt du Sénat a prononcé un discours- de félicilation, dans lequel il a fait allusion à l'héroïsme de l'année et de la 'marine, qui luttent au Maroc. Le roi a répondu en s'associant à ces éloges et en disant qu'il avait l'espoir epie reliort de pacification donnera ce résultat quUl convaincra les Maures que la mission, espagnole' est une mission purement pcocifieatrice.. 1 Le soir, un banquet de giala a eu lieu, auquel ont pris .part la famille royale, les membres du gouvernement et les autorités,EUSSIE Le tsar et les Zemstvos Saint-Pétersbourg,'24. — Aujourd'hui a eu lieu, en présence de l'Empereur, des grands-ducs;,et ele tçus les ministres, une réunion-organisée-par le Zemstvos de St-Pétorsbourg.Le Président' des. Zemstvos a remercié r Empereur et lui a exprimé la joie profonde que sa visite cause aux membres des Zemstvos. 11 a- déclaré au Souverain que tous conserveront un impérissable souvenir des paroles que l'Empereur a bien you-lu prononcer en ce qui concerne les be-soiïih .Uv» paye et sv.i : lii nécessité de travailler aypç une énergie nouvelle à accroître son bien-être. Le président a offert ensuite- au-Tsar le pain et le sel. L'Empereur a exprimé ses remerciements pour la chaleureuse réception qui lui était faite, il a el.H toute sa satisfaction de voir réuiils dans la capitale, une granete partie dps membres des Zemstvos. Il a formulé le vœu que l'institution des Zemstvos poursuive 'son activité féconde. L'Emperpyr est r^stq à la réunion plus de 2 1/2 heures, TUltO.lIlE Les réformes on Ànatoiie CO'nstantinopiè, 24. — On déclare dans les sphères diplomatiques russes que les négociation^ reiaLivvS aux réformes èn Ana-tolfo orientale'subissent un temps d'arrêt, la Russie continuant à réclamer une égale ixiprésentation des musulmans et des chrétiens dans les conseils généraux des trois Vilayets de i'Aiiatolie orientale, tandis que la Porte n'admet l'égalité des deux éléments que élans les vilayets ele Van et elp Bitlis. BALKANS Les bruits d'alliance turco-buigrare Vienne, 23. — La nouvelle que la Buiga-rie et la Turquie ont conclu une alliance dirigée contre la Grèce eléfraie toutes lys couyersaLions. Elle fait aussi l'objet d'une discussion entre les cabinets de la Triplice, qui sohl résolus à employer tous les moyens poiixj conjurer un nouveau conflit balkanique, source'"probable de'complications sans fin. Les journaux viennois, qui n'ont aucune attaché avec les milieux gouvernementaux, font 'à ce sujet de très graves réflexions. Ils craignent que la Turquie ne répousse la solution proposée par les puis-èances à la question des îles. Le gouvernement de Constantinople ,dit-on, ne fera pas connaître ses projets tant qu'il n'aura p/as reçu la note des grandes puissances relative au& îles, La Nouvelle Presse libre espère toute-; fois que la Tureiuie saura faire preuve de calme dans' la circonstance et n'agira , qu'avec prudence et réflexion. ; « La Turquie, continue le journal, pra-. tique en ce moment une politique d'attente ; mais ne pourrait-on pas l'expliquer 1 par le fait qu'il y a infériorité entre les ; flottes ottomane ' et grecejue. Cônstantiiio-, pie,-autant qu'on en,peut juger par les ap parences, n'entend parler sérieusement se prononcer à l'égard des îles que le jo où le dreadnought brésilien fera définitiv ment partie de la flotte turque. Au me d'avril, ce sera réglé. » Dans l'opinion de la Zeit, on veut Constantinople reprendre les îles par force. Parlant ensuite dun nouveau conflit, journal continue : o Si les Turcs prennent l'offensive cont; la Grèce, ils seront bien obligés d'empru: ter le territoire bulgare pour le transpo de leurs troupes ; mais il faut alors qu' y ait une alliance entre la Bulgarie et 1 Turquie, que les Bulgares viennent rei forcer les rangs ottomans. Voilà ce qui r semble guère possible. D'abord, la situ: tion en Bulgarie s'y prête fort peu, puis 1 Serbie et la Roumanie jugeraient sans doi te nécessaire d'intervenir. » Suivant d'autres journaux, la dernièi décision prise a l'égard du général vo Sanders a été inspirée avant tout par Er ver bev. En retirant au général alleman le commandement effectif du 1er corps d'aï rnéo, le ministre de la guerre aurait vouli paraît-il, s'assurer la neutralité bienvei. lante ele la Russie en cas de conflits ave la Grèce. Les menées d'Essad pacha Vienne, 23. — Mulxl 'bey, représentant a! banaiS à la commission internationale d contrôle, s'efforce en ce moment, au non de la con:mission., d'amener Essad p^cha . donner sa démission de président du «Se nat de l'Albanie centrale». On ignore en core s'il y a réussi. Le jcivrna! que l'on représente cqnrn l'organe officiel du « Sénat » écrit que 1 m térêt du pays demande qu'Essad pach: réunisse sous soin autorité toute l'Albani centrale, et il a.jQute qu'en ce moment 1 district qui s'étenël de la rivière Mat à b rivière Skoumbi, de même que la contre de la Liouma et le district montagneux ei face de Dibra, reconnaissent l'autorité d'Es sad pacha. Le journal officiel d:Essad pacha ileclar' ejue pour le moment les motifs quiJr- fon agir doivent demeurer secrets. A Seutari on semble avoir l'opinion qu'il s'efforce di restaurer la souveraineté turque en Alba nie • mais comme d'après la coutume lo -cale, le mot «turc» est employé comme sy nomyme de musulman, cela peut vouloi: dire' seulement qu'Essad pacha s'efforce d'i restaurer les autorités musulmanes en Al banie. „ ^ On mande de Valona-à la Nouvelle Press, Libre : 11 y a quelques jours, lé comité di contrôle a envoyé Mufid bey à Essad pa cha pour le décider à donner sa démission attendu qu'Ismaïl Ivhemal se déclarait pré à démissionner. Jeudi, Essad padh'a a fai parvenir un télégramme annonçant qu'il si retire en cédant ses'pouvoirs,.à son cousin Hamid bey. ALGERIE La ligne de Sïskra à. Tow.ggourl Alger, 23.' — Avant de s'eml>ai\iuer au jpurd'hui pour la France, le gouvemeu: général a donné des ordres formels pou: que les travaux d'achèvement de là lign-de Bi.skra à Touggourt fussent poussés aus si activement que possible. On esipère qu'à la fin du mois de mars la première locomotive, fora son entrée i Touggourt, à 923 kilomètres d'Alger, MAROC Assassinat du consul de France à Tanger Tanger, 23. — M. Chevandier de Valdrô me offrait ce soir un dîner. Son cuisinier un nommé Iure, déclara qu?il refusait d( servir le repas. Les menaces ne vinrent pas •à bout de son obstination. M. Chevandiei de Valdrôme lui dit qu'il le chassait. Ceci se passait dans l'anticham'bre. M. Chevandier de Valdrôme se dirigea alors vers le salon où se trouvait ses invités mais le cuisinier le suivit et tira sur lu; deux coups de revolver qui l'atteignirent i la nuque. . - Le consul général eut la force de se pré! cipiter d'ans le salon, ; il tomba dan>s les 'bràs de M. Luret, directeur du contrôla de la Dette, en s'écriant : « Je suis mort. > On l'étendit sur un fauteuil où il ex-pkc aussitôt. Le meurtrier a été arrêté par le person nel accouru au bruit des détonations. Aussitôt la nouvelle connue, ' toutes les notabilités de Tanger se sont rendues à le légation. HAÏTI L'insurrection New-York, 24. — Une dépêche du Car Haïtien annonce qu'une insurrection géné raie a éclaté aux Gonaïves. Le mouvemen serait dirigé par Zamor, ancien gouver neur du département et ancien ministn de la guerre. Paris, 21 — Une recrudescence du frov s'est produite dans diverse-.'- régions de i; France. Plusieurs pas de mort par songes tion sont signalais à Paris, dans ]e Non et ^ans d'autres régions. -X- Malte, 24. — Le vapeur angilais Nith qu a fait escale à Malte avec 650 pèlerin marocains à bord, est encore ici. Le.3 pof sagers refusent de continuer le voyage su ce navire et nieuacent l'ècpiipage de leur airmea Les efforts faits par les autorité anglaises pour calmer les voyageurs~son restés vains'. Le Nith constitue un sérieux foyer d'ir fection. Aucun autre vapeur n'a c.onseiy jusqu'à présent à se charger o'q ramene les pèlerins à T?,tp,gei\ Bucharest, 24. — Le président du Conse a elonné aujourd'hui lecture au Sén.-it d décret dissolvant' le Parlement. Les élci tions sont fixées au 28 février. Le noUvéâ Parlement se réunira le 6 mar§. Constantinople, 24. — On constate dar les milieux officiels ottomans un changi ment sensible d'opinion dans la questio des îles. Sans abandonner Chio et Mith: lène à un Etat étranger, on espère trouve un terrain d'entente, surtout si la Grée se montre conciliante et si le nouveau jn nistre de Grèce, comme or. l'affirme, a reç des instructions pour discuter les princ pes administratifs sauvegardant les int rêts des divers éléments et basés sur l'a-tonomie de ces îles sous la suzeraineté 0 Sultan. En Belgique i» à La pétaudière la La Chanijbre, au milieu d'une confusic lamentable, a voté que la langue maternel le était la langue véhiculaire. Cela veut-il dire qu'un Wallon en pa: "c flamand aura le droit d'être instruit dai î" sa langue ? Logiquement, oui, mais la 1( se gardant d'exposer les côtés d'aipplicî tion, on peut répondre négativement auss a Ce texte est aussi imnrécis qu'insufiisar l" et, au second vote, il devra être compléti e ; Reste à savoir si l'on y parviendra et i I la tour de Babel ne sera pas édifiée d a ! nouveau pour la circonstance. En repous [ sant l'amendement Devèze, oui garantissai 1 la liberté dés pères de famille, la Ghambr ® | ne dor.ne aucune confiance sur l'organis? i tion d'une, section française dans les école • en Flandre. Cette liberté n'étant pas stipi ; lee dans la loi, n'existera pas et l'on ne s • préoccupera que de la langue materneli ' | de la majorité. " Quant 'à l'urganisation de la secondi ; langue elle sera laissée là l'initiative de communes. C'est la proscription du fran ! çais, en Flandre, dans les cités où les fia . i mingants» dominent. 3 j .-En résumé, le texte voté par La Chambre ! j en plein chaos, n'a pas de signification sé 1 . rieuse, permet tous les attentats contre lî . i liberté des pères de famille, et mène ai . I gàçliis le plus complet et le plus absolu. j JLa confection vicieuse des lois n'a ja 3 ! mais produit plus vilain monstre. Le secon< ^ vote rendrà-t-iï la situation moins inextri L cable ? i F.llé est due aux passions flamingantes ; 3 personne ne se plaignait de la situatioi t existante. En la modifiant, on ne sait ê 3 quel aboutissement on arrivera. Mieux eu' 1 valu cent fois le statu-quo. L'interpellation Boël L'interpellation Boël sur le désarroi qu i règne au chemin.de fer, est de la plus haut( t actualité. Tous les industriels se plaignem , vivement du manque de wagons, du retarei î apporté aux expédition^ et du trouble jetë ■ dans l'organisation des transports. Il elévient impossible, de donner satisfaction aux clients et une telle situation, en se prolongeant constituerait une prime, i une prime fort encourageante accordée è là concurrence étrangère. C'est pourquoi il est nécessaire de portei ; un remède immédiat à la situation. C'esl : à la Chambre à discuter avec le ministre • les mesures à prendre. N'accoiJdera-t-on pas un tour de faveur \ à l'interpellation Boël. Pourquoi ne serait-' elle pas discutée mercredi... ! Si on la met 'à la suite des autres, elle ' ne sera examinée que dans deux ou trois mois, et perdrait toute son efficacité. L'urgeaice s'impose. Si le gouvernement la !-epousse.i(fçst qu'il ne veut, rien faire : en1 ïaveur des industriels/ Wcs forts Les forts de la Meuse' ayant eles voûtes • suintantes, ce qui les rend'à peu près inha-. bitali-les, 011 va recouvrir leurs chapes de plaqués d'isolation, Les forts d'Embourg, Boncelles, Flémalle, ( Loncin et Liers ne tarderont pas à en étire , pourvus. Ces plaques d'isolation rendront les plus grands services. A propos de forts, on vient d'adjuger pour ia bagatelle de fr. 667.282,79 les travaux de transformation du fort de Steen-elorp qui a déjà coûté tant d'argent. C'est l'ouvrage militaire qui reviendra au prix le plus élevé... Un crédit a été demandé également pour l'enceinte déclassée d Anvers, Il faut donc croire que sa démolition n'est pe^. prochaine et que les .beaux projets de l'extension de la métropole ne seront pas réalisés de si tôt. Curieuse comptabilité L'Etat a parfois une comptabilité bjen curieuse. Les membres du Congrès de la Paix ayant visité Bruges et Zeebrugge en juillet 1907, le ministère des chemins de fer dépensa fr. 12-303,76 pour cette excursion. Or, ce n'est qu'en mai 1912 epi'un crédit régularisa l'avance, cinq ans après. En 1905, le môme département dépensa pour les frais de transport des édiles de Londres une somme de fr. 3.099,90. C'est au mois d'août de l'an dernier, huit ans après, que le crédit a été porté à charge 1 du budget... Ce sont les observations de la cour des Comptes erui (révèlent cette comptabilité. U pn résulte que les avances ont peine à figurer aux budgets. Le Désarroi sur le chemin de ter de l'Etal On nous écrit : La situation de la station des Guille-, mi-ns décrite dans votre numéro du 18 cou 1 rant n'est malheureusement que trop. ; vraie : elle est ' lamentable, (scandaleuse. 1 Aucun train 11e .peut entrer aux G aille-mins ou en sortir qu'avec des retards con sidérables. Les voyageurs, industriels, com merçants, ouvriers, éjoliers manquent leui 1 but, ' perelent leur journée ou 11e rentren i_ chez euixi que plusieurs heures après l'heun . lixée. Les marchandises à déenarger au: 1 i Guillemins sont arrêtées ou envoyées ei garage pendant huit, parfois quinze jour; dans les stations voisines. Léncombremen i y règne depuis dix ans, d'abord périodi 5 que, maintenant permanent. Et on ne fai . (rien, absolument rijen pour (dégager le r gare ! Le retard des trains de voyageur s est si wien entré dans les habitudes eli a personnel que lorsqu'un train de haniieu l est iprêt pour partir à i'hourc, on, ne voi personne pour l'expédier. C'est seulemen . après çu;q ;-u six minutes efu'un sous-che i venant 011 ne sait d'où, s'amène en s v dandinant, .les mains dans les poches, 1 kepi sur l'oreille et va jusqu'au fourgo crier à l'oreille du garde : partez 1 Cette façon d'expédier un train en vlit déj a long sur. l'activité déployée. Comme riiour .. du 20697 est passée, la voie se trouve ne □ tureilemeut occupée et le train doit attei dre encore 0 ou 6 minutes pour pouvoi :elémarrer. 11 et de la chance s'il sort d s la gare avec moins d'un quart d'heure d retard... n .Depuis dix ans, il existe un projet d'i r. grandissement qui consiste à transférer 1 r remise aux locomotives à Sclessin, ou d( e terrains ont éié aoejuis depuis le mêm j., laps de' temps. Les travaux à exécuter d' u mandent moins d'un an. Or, qu'a-t-on fa i_ depuis dix ans en vue de cet aménag< s. ment ? Rien, sinon que de payer les bier ]. acquis ! — Si. j'étais représentant, je di u manderais au ministre de désigner ui commission extra-administrative pour r chercher dans quel bureau le dossier mo 1 sit ; puis de prendre les sanctions qr ? comporte cet acte de négligence coup; bie \dè !sa(botage. Une interpellation n donnerait aucun résultat, parce que le ni nistre répondait en lisant la réponse el n ses bureaux, c'est à dire de ceux qui or ^ intérêt à 11e pas faire connaître la véritt On répondrait, par exemple, en se moquai: rS du public et du ministre, que l'on travaill s aux projets du dédoublement de la lign )i de la Vesdre, de la construction de la li gne de Fexhe à Kinkempois, travaux qui i s'ils s'exécutent, ne seront achevés, 11 peut-être entamés avant un quart de sià ; cle. Ce sont les '.vieilles calembredaine. I qu'on sert habituellement, lorsqu'on s< e plaint du désarroi de la gare des Guille mins, et après, l'administration se rendor j en attendant l'avancement, non des tra vaux, mais du personnel.. On travaille parait-il, un jour sur sept au ministère " les autres jours, on consulte l'annuaire pour voir quand on aura sa prochaine pro " motion et quand on sera décoré. Et pour-\ quoi se gênerait-on ? La bureaucratie n'est elle pas aussi puissante qu'indolente ? Leî k fonctionnaires 11e payent pas patente el ! s'inepiiètent peu du trésor et des contri-[ buat les. A part quelques fonctionnaires capables, travailleurs d'élite, le reste est tout juste bon à mettre au rancart. Les représentants ne devraient voter le bud-' get du chemin de fer qu'avec une réduction de moitié du chapitre des traitements. \ S'il y avait moins d'agents, peut-être les autres travailleraient-ils pour gagner ce qu'ils touchent. Le service que l'on fait aux chemins de fer de l'Etat est devenu désastreux et le triste spectacle de l'incurie coupable qu'il affecte s'accentue et continuera à s'accentuer aussi longtemps qu'une nouvelle organisation ne sera pas créée avec une direction énergique et responsable. C'est du ' reste ce qui se pratiepie généralement dans les administrations de l'Etat où pullulent les parasites et qui sont de véritables plaies pour le pays, tant pour ceux qui les payent ' que pour ceux qui doivent s'en servir. La représentation nationale devrait réagir énergiquement. Elle dispose de moyens pour cela. C'est une honte de voir que les pouvoirs qui doivent émaner de la nation, émanent au contraire de la valetaille gouvernementale qui y assujettit le public. Association de l'Union Libérale de l'arrondissement de Liège L'assemblée générale statutaire se tiendra AUJOURD'HUI DIMANCHE, 25 JANVIER, à 10 heures du matin, au THEATRE WALLON, (salle de la Société liégeoise de Gymnastique), rue du Gymnase, (boulevard de la Sauvenière). L'ordre du jour est très important : après la lecture élu rapport annuel par le secrétaire, il sera procédé à l'élection du président et au renouvellement partiel élu comité. L'exposé d'un projet de Fédération des Associations et Cercles cantonaux de l'arrondissement, sera fait, à l'assemblée. On entendra ensuite LE COMPTE-RENDU DES NEGOCIATIONS AVEC L'ASSOCb\-TION PROGRESSISTE EN VUE DU RENOUVELLEMENT DU PACTE D'ALLIANCE; Etant donné l'intérêt considérable que présente l'ordre du jour, il importe que les membres assistent nombreux à cette assemblée.L'Exposition OvicuHiire L'Exposition internationale organisée par l'Union Avicole de Liège, sous les auspices de la Fédération nationale des Sociétés d'Aviculture de Belgique, s'est ouverte hier, dans la salle royale de la Renommée et restera accessible au public ce dimanche et demain lundi. L'exposition,, qui est très importante, comprend plus de deux mille sujets : poules, pigeons, oiseaux*de parc et faisanderie, lapins, etc. C'est la trentième manifestation de ce genre qu'organise l'Union Avicole, et, par son heureuse ordonnance, par la richesse et ia variété des sujets, par le nombre des exposemts — qui est de 210 — cette exposition est l'une des plus belles qui aient eu lieu û. Liège. Les cages et les stands occupent toute la salle ainsi epie les iarges galeries. Hier se sont déroulées les opérations di: jury. Celui-ci était composé de : MM. Ivan Braconier, président de l'Union avicole de Liège ; Oh. Couvreux, vice-président de la Société Nationale d'aviculture de France ; Théo de Lame, membre d'honneur de l'U. A., à Liège ; A. Demoulin, vice-président du Minorque Club Belge ; Eugène Duchesne ; R. Fontaine, président du Pigeon jClub Français : A. Groverman. président du Ban.tam-Club, à Langerbrug-ge ; A. Heyritii-iclêx, secrétaire général di: Nèerholf, à Ledeberg ; Maurice Laloux, directeur du journal « L'Union Avicole ele Liège » ; G. Lamarche, vice-président d( l'Union Avicolo ; J. Lambrechts, vice-président de la Société Royale des Aviculteur? Belges ; F. Mativa, vice-président de l'U nion Avicole ; P. Monseu, ^reteident de 'k Société Royale des Avicuî'teurs Belges ; L ; Pirard, président. <*u Brabançonnes Club : V. Pulinckx» commissaire du Neerhof ; G ; W. Richaretson, vice-président d'honneu ; de la Société, à Roubaix ; A. van dei * Kerckhoven ; baron Van Herzeele, de L; _ Haye ; Verscheldçn, secrétaire du Pluim ! vee Club de J.edeberg ; Von Wersch ; Vroo 1 me, prudent d'honneur du Smerles Cîub ; de Bruxelles: ' Parmi les oiseaux de basse-cour, les plu : remarqués, notons la suite admirable de , wiandotte, les orpington, les races hup . pées au casque blanc, les curieuses frisée à plumes retournées, les padôues, les corr battants indiens, et les étranges .-ous-nu ' ele Transylvanie et de Madagascar don le succès de curiosité' est grand. , Les lapins « fourrures sont aussi t''ès re marqués et les stands de fourrures eonfe< J tlonnées retiennent l'attentiott des vis p teur s. De l'avis des jurés étrangers, jamais e: " position ne produisit de si belles colle< tions Q'e poules naines. Parmi les. pigeor rares, notons le groupe de pigeons pob e nais de iM. Georges Lamarche, qhi pn viennent des lauréats du Cristal Palace < L" erui sont les plus^veaux sujets de cette rac a Ils ont obtenu la coupe internationale. ^ s Robert. Pauvvels, d'Everbeek, tréunit égal ment des pigeons de grande valeur, r" Le jury a désigné parmi les wiandott \l les sujets appartenant. à M. Zimmerma et M. Paul Monseu emporte ie Grand Pr s des Orpington. Les stand des graitnes, farines et autre produits d'alimentation, les couveuses, li poulaillers ainsi que les bibliothèques 1 i- livres,avicoles complètent avec intérêt cetfe e exposition que Tout Liège visitera.- l- Ajoutons que la salle est bien chauffée e et que les chants de coqs et tous ces cris i- de basse-cour rappellent aux malheureuix e frileux le bon temps des vacances, la cam- t pagne et la ferme. I La Propagande Libérale FEDERATION DES JEUNES GARDES 1 LIBERALES E»f PROGRESSISTES " DE L'ARRONDISSEMENT DE LIEGE 3 La Fédération des J. G. L. et P. de l'arrondissement de Liège a tenu, mercredi ^ dernier, au local, place du Théâtre, 4, son assemblée générale annuelle. Les délégués étaient nombreux, tant de ! la ville que des locaiités des campagnes. ' La séance était présidée par M. Th. Colli-gnon, avocat, président. M. G. Wathelet, secrétaire du bureau fédéral, fait rapport sur les travaux, tant des groupes fédérés ejue de la Fédération elle-même, au cours de l'exercice 1913. 11 rappelle entre autres la campagne de meetings entrprise contre le projet de loi scolaire du gouvernement, au cours des mois d'octobre, novembre et décembre derniers, ces réunions eurent lieu successivement à Ans, Gri/vegnée, Visé, Jupille, Haccourt, Tiilfif, Pepjnster, Sclessin, Mortier, Her-malle-sous-Argenteau, Cheratte, Barchon, Bereloz, Embourg, Beaufays, Vaux-sous-Chèvremont, Louveigné. Le secrétaire adresse des remerciements aux orateurs qui prêtèrent leur concours à l'occasion de ces conférences, ainsi qu'aux correspondants des campagnes qui collaborèrent à leur organisation. M. "Wathelet mentionne encore l'enquête ouverte par la Fédération dans diverses lo-icalifiés de -l'arrondissement, tendante à l'organisation ou à la réorganisation de jeunes gardes libérales et progressistes ; il propose de poursuivre activement la réalisation de ce projet. Enfin, M. Wathelet signale l'activité spéciale ele plusieurs groupes parmi lesquels se distinguent la Jeune Garde de Liège, qui organisa plusieurs grands meetings; celle de Chênée, qui organisa également un important meeting le 23 octobre dernier, au Théâtre de Cliènée, contre la loi scolaire, et a institué un Cercle d'études très bien fréejuenté, où ont été données des conférences intéressantes ; celle de Bressous et celle de Tilff, enfin, qui organisent le dimanche après-midi des matinées Franklin fort bien suivies. En terminant cet. exposé, le secrétaire ai émis l'espoir de voir les séances mensuelles de la Fédération suivies assidûment par tous les délégués et il a convié tous les jeunes libéraux et progressistes à rester unis pour la proenaine bataille électorale. On passa ensuite à l'élection du bureau fédérale pour 191i. M. Th. Collignon, président sortant, ne sollicitant pas le renouvellement de son mandat, par suite de ses occupations professionnelles devenues trop absorbantes, l'élection d'un président est remise à la prochaine séance. M. Borilhomme, trésorier sortant, ne sollicitant pas non plus le renouvellement dé son mandat, l'assemblée élit en son remplacement M. Lemoine, délégué de la J.G, de Bressoux. M. Malherbe, de Tilff, est réélu vice-président à l'unanimité. M. G. Wathelet est réélu secrétaire à' l'unanimité. M. Paul Bosly, de Chênée, est élu secrétaire-adjoint.Après, l'examen de diverses lepiestibns d'ordre intérieur, "visant entre autres le prochain Congrès national de Pâques, qui se tiendra à Namur, la séance est levée. % Salle du § JOURNAL DE LIEGE I Emosition és iras i 1 « t de ; j I MM. Emile FABRY ; ! ■k I ET : i 1 Marcel WOLFERS i » peintre et sculpteur ! [ 1 A BRUXELLES : ; g Cette exposition sera ouverte tous ! [ tl les. jours ele 10 heures à 1 heure et < 1 É de B à G heures du soir, jusqu'au ; [ 1er février inclus. - 1 | ENTREE LIBRE : t Chronique Loeale LA JOURNEE Dimanche 25 janvier, 25e jour de Vannée, Conversion de St-Faul. i Lever du soleil, 7.21), coucher, 16 21. l Lever de la lune, T.37. coucher, 15.08. EXPOSITIONS Salle du Journal de Liège. — De 10 à 1 et ' de 2 à 6 heures, exposition des œuvres de M. Emile Fabry, artiste peintre, et de M. ^ Marcel Wolfers, sculpteur, visible jusqu'au 3 1er lévrier inclus. " Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard de 3 la Sauvenière. — De 10 à 1 heure et de 2 à G heures : Exposition des œuvres de MM. ® A. Hcnrion el X. Wurth, visible jusqu'au S 1 février inclus. Salle de la Renommée.—• Exposition in-tt'jnaLionale d'aviculture, visible jusqu'au 26 janvier inclus. . CONFERENCES Egilise protestante, rue Hors-Château. — !. 5 1/2 heures, conférence p'ar M. Bey. Su-s jet : Enquêtes récentes sur les convictions religieuses des penseurs contemporains. Ecole d'Horticulture. — Jardin dWcclù ,t mata,tion. — A 9 1J2 heures : Cours d'arbo-; riculture fruitière», par M. Duchène: — Cours j de culture maraîchère par itf. Straps. 3- THEATRE» Théâtre Royal. — En matinée, à 1 5/4 2," heures, Les Hirondelles et La Part du Feu. n Le soir, à 7 heures : La Part du Feu, x Sapho et le ballet Marion. Théâtre du Gymnase. — En matinée, à 5, 2 heures : Là Joie fait Peur et Denise -s Le soir, <à 7 heures : Denise et La Pas-le feerelle.

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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