Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 29 Mars. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416tt7f/
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Dimanche 29 Mars 1914 r———n UN NUMERO CINQ CENTIMES BWHHWI IWWjBWIjlfliHtOTITiiWit ITÎffBBaaWBBMWitKimHMWJWWmm 'attMWMHMPtWCBHM—WBW8— Dimanche 29 Mars 1914 franco en Belgique Un an 1B t » » 6 mois. 8 fr. * s. 3 mois : 4 frv Franco en Hollande Un an : 22 fr» » Union postale » 32 h\ On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUrLLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COWlflERCIALE, - FÛHDEE EN I764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ? BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE, 25 Annonces. - » la ligne, 20 cent. Réclames. t , „ » » 40 cent Faits divers franc Séparations judiciaires * 3 francs informations financières ® 3 francs Avis de sociétés i« pente îigon 30 cent. Émissions. . ...» 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 ÉTRANGER LAFMOILLALX L'instruction judiciaire La déposition de M. Henry Bcrnstein Après le directeur de Y Intransigeant, M. Boucard a interrogé vendredi soir M. Henry Bernstein qui avait demandé à être entendu', à la suite du témoignage de ALme Estradère, pour relater certaines circonstances de nature à infirmer ce témoignage. Introduit à cinq heures et quart tihez le juge, il y est resté jusqu'à près de sept heures. Voici sa déposition : K Je ne viens pas accabler une femme qui est entre les mains de la justice et que je comiais depuis longtemps, mais seulement m'opposer dans la mesure où je peux le faire à me défense qu à un système de défense qui tendrait à déshonorer la victime pour taire paraître le forfait moins terrible. » Je suis si triste de la mort de Gaston Calinette que ma peine ne laisse même pas de place à un désir de vengeance et qu'il s'agit uniquement de défendre la mémoire d'run ami admirable et envers qui j'ai une gratitude immense. » J'aperçois très nettement qu'on va donner à croire que Calmette «toit sur le point de rendre publiques des lettres d'un ordre tout intime, adressées par M. Cail-laux à sa femme actuelle. » Pour qui a approché Calmette, cette hypothèse est simplement folle. J'arrive à la. raison précise que j'ai de faire cette déposition. » Mme Estradère a raconté que Calmette lui a offert 30.000 francs pour le mettre en rapport avec Mme Gueydan. Ma prétention est que cette conversation soi-disant entre Calmette et Mme Estradère a été inventée par celle-ci ou lui a été suggérée. Et je vous le prouve au moyen de faits précis. » Pour la parfaite compréhension de mon témoignage, il est nécessaire que vous sachiez qu'allant au Figaro à peu près tou,s les soir, je causais avec Calmette cinq ou six fois par semaine et souvent deux fois par jour, si je l'avais rencontré dans des maisons amies. » 1° Quelques jours après le commencement de la campagne contre M. Caillaux, au moment de l'affaire Prieu, causant avec Calmette dans son cabinet, je lui dis que j'avais rencontré au cours de l'été', à Aix-les-Bains, Mme Gueydan, que je connaissais un peu, mais que j'avais perdue de vue. » J'avais eu l'occasion de m'ej,itretenir plusieurs fois, longuement., avec ello et elle m'avait raconté, avec une parfaite dignité et une grande mélancolie, ses infortunes et les luttes qu'elle avait soutenues. Elle m'avait dépeint toutes les forces sociales se liguant contre elle, formant la coalition de l'inertie, si bien qu'elle n'avait pu trouver, assurait-elle, ni un avocat ni un avoué pour soutenir son instance.» Ce tableau somfctfe et cruel avait impressionné en moi l'artiste et j'avais conçu une pièce sur ce sujet. Je le dis à Cal-metitfe.i Je lui riis B-n même, temps que f avais renoncé à l'écrire. Il déclara: « Com-me vous avez bien fait ! Malgré toutes vos précautions pour que les personnes fussent méconnaissables, vous auriez pu blesser profonudînent deux femmes». » Nous continuâmes à parler de Mme Gueydan et je trouvai Calmette pàrfaite-ment informé de son divorce, de sa vie, si retirée, des amtiiés qu'elle avait conservées, etc. » Voici donc un premier point : » Rien n'eût été plus facile à Calmette que de se faire présenter à ;Mme Gueydan par un des amis qu'il avait cités ou par moi-môme, qui lui étais tout dévoué et à qui il avait donné des preuves d'extrême confiance. . » 2° Dans la première quinzaine de février, je rencontrai Mme Gueydan à un erand dîner chez Mme S... ' » Mme S... a un des salons les plus •brillants et les plus corrects de Paris et recevait, d'ailleurs, souvent, Mme Gueydan. , , - » 11 • n . » Dans la môme 8ûiré.>, J .''Haï naner au Figaro. Calmette m'ayani prie d'entrer un moment dans son b^ireau, me parla de différentes choses et me questionna au suflet du diner, c^ qui était tout naturel, car Aime S... était -une de nos annes intimes et nous la voyions l'un et l'autre constam- 'je trouvai Caimettc parfaitement informé des i elations d'amitié existant entre Mme S... et Mme Gueydan et j.e déclaré que s'il avait été dans son esprit de S entretenir avec Mme Gueydan, rien n eût été plus naturel que Calmette demandât à lime S... de le présenter à Mme Gueydan iiu ewurs d'une de ses réceptions. „ J" Mais Calmette n'avait besoin d aucune des personnes que je vous ai citees et d'autres que je pourrais vous eitpr encore, pour adresser à Mme Gueydan une /communication gi grave. ,i il avait encore moins besoin de Mme Estolère. Je sais, en effet, que le jour même de lia publication par ib l'igaro de la lettre « Ton Jo »>, Cabnette a écrit à un commun grand ami de Mme Gueyd^/ ot «de lui-même, qui est un collaborateur régulier du Figaro, une lettre pour prier cet .ami de présenter â Mme Gueydan ses profondes excuses pour J<fl chagrin que devait •lui e uiser cette publicat»»A et pour la prier de i>remire en considération Je ££Ûn extrême qu'xui nv.ait pris de ne rien laissai, paraître qui jx? fût strictement politique, « Ainsi Calmette savait avec précrion à qui s'adresser poyr faire transmettre a tylme Gueydan un wssage de la plus haute importance, *et il est de doute qu il j.iinais fiait à Mme jgç^açlère la pro-pvf?itî.'>n bouffonne qu'elle a et qui ne siii^orii? pas un instant l'exame^.. i Après avoir parlé de ce témo^#§£ ealoiauieux, je suis obligé maintenant .de dire un W>t du témoin. . .i JJ s'agk d'une femme Je serai ci une extrême résery.e. 7A j'ajoute que j accomplis le plus peni'bJ.r; devoir. Mais, encore une fois, il s'agit d\uui qui n est plus, que j'aimais tendrement, <eLt ap£»ne nesi-iation ne m'est permise, ,» Mmo Estradère, en attaquant GasA.ofl Calmette, a attaqué la mémoire de son bienfaiteur ; Calmette m'a donné, il a donné à plusieurs autres personnes le* raisons pour lesquelles il ne se séparait pas de Mr.- > Estradère, malgré son peu de sympathie pour eîlfi. » Ce manque de sympathie, j'ai le droit d'en faire état. Tout le journal jusqu'au: garçons de bureau pourra témoigner qui Mme Estradère était la seule personne d< la maison envers qui Calmette se départi de cette amabilité charmante qu'il mon trait envers chacun. ;> 11 allait, et cela depuis longtemps, jus qu'à répondre par une inclinaison de têt< glaciale à ses conipliments, et il la fuyaii littéralement. » Je suis contraint de donner ces expli cations pour prouver à quel point la sup position est insensée que Calmette ait pu confier une négociation importante et compromettante à une personne qui n'avait à aucun degré sa confiance. » Une autre déposition a encore été reçue par M. Boucard : c'est celle du frère d'une amie de Mme Caillaux, M. Buchet. Ce témoin, confident de sa sœur, est venu dire au juge ce qu'il a su des craintes de Mme Caillaux au .~ujet de la publication redoutée de ses lettres intimes. Sa sœur ne savait plus comment rassurer Mme Cail-aux qui. déclare vl. Buchet, éprouvait de telles craintes qu'elle ne dormait plus. Le dentiste Paris, 28. — M. Boucard a entendu, au début, de cet après-midi, le dentiste de Mme Caillaux, M. Gaillard. Celui-ci a confirmé au magistrat les déclarations de l'inculpée, à savoir que rendez-vous avait bien été pris, contrairement à ce qui avait été dit, le lundi matin, jour du crime, pour le mercredi suivant. Le directeur du « Gil-Blas „ Paris, 28. — M. Pierre 'Mortier, directeur du Gil Blas, a été entendu par M. Boucard immédiatement après M. Gaillard. Il a raconté au juge que vers la fin de 1911 son collaborateur, M.Vervoort, l'avisa qu'on lui avait proposé des documents contre M. Caillaux alors Président du Conseil. Indiigné, il invita M. Vervoort à en faire part ià M. Desclaux, chef du cabinet de M. Caillaux. Depuis lors, M. Mortier n'entendit plus parler de ces documents. Il sut seulement qu'ils avaient été proposés .à un journal impériarialiste et a; un journal royaliste qui attaquaient sans merci M. Caillaux et qui refusèrent ces lettres. Quelque temps après la publication de la lettre signée « Ton Jo », M. Mortier rencontra dans les couloirs de la Chàmlbre M. Avril, rédacteur au Figaro, à qui il exprima son indignation. Ce n'est pas fini lui répondit son interlocuteur, nous avons encore bien d'autres choses en réserve. 1M1. Mortier rapporta cette conversation à M. Caillaux qui s'écria • Ce sont les lettres qu'on m'a volées. Quel misérable l Le 14, Mme Caillaux lui téléphonant à la direction du Git Blas au. sujet d'un déjeuner, lui parut inquiète. Il eut l'impression qu'elle avait été mise au courant des propos qu'il avait rapportés à son mari. Le lundi, le 'matin du jour du crime, il eut une nouvelle conversation par téléphone avec Mme Caillaux. Celle-ci l'invita à un rendez-vous dans la soirée et lui rappela une invitation chez elle pour le 27. Un rédacteur du « Figaro » M. Grison, chef des faits divers au Figaro, a succédé à M. Mortier dans le cabinet du juge. Il a déclaré : « J'entretenais au Figaro des relations avec Mme Estradère. Au lendemain du- crime, elle vint dans mon bureau et me pria de lui raconter le drame. Quand j'eus fini mon récit, elle s'écria : Oh l'horrible femme.1 'n c À la Commission d'Enquête Paris, 28. — La commission d'enquête de l'affaire Rochette s'est réunie ce matin à 9 1/2 h. pour discuter les conclusions. Une discussion vive et confuse s'est engagée, parait-il, entre les membres présents. De fréquents incidents se sont produits entre députés voulant ajouter ou retrancher des membres de phrases. Un député ayant même demandé que l'on convoquât l'auteur d'un article d'un journal des Pyrénées Orientales, mettant en cause différentes personnalités politiques au sujet de cette affaire, M. Jaurès a protesté- contre iouto idée d'ajournement des conclusions de la commission. Il a mis aux voix la proposition d'ajournement qui a été repoussce. M. Jaurès s'étant élevé contre la difficulté de sa tâche et les observations nombreuses qui lui étaient adressées au sujet du procès-verbal qu'il proposait, M. Dela-ho,ye a quitté la réunion en déclarant qjue dans ces conditions il préférait donner sa démission et qu'il l'enverrait par écrit. Voici comment on raconte l'incident : M. Delahaye lut un article de Ylndépen-dant des Pt/rcnées Orientales dans lequel plusieurs personnalités étaient mises en cause au sujet de l'affaire Rocîiette. M. Delahaye demanda que l'on convoquât l'auteur de cet article. M. Jaurès fit observer que les députés allaient bientôt partir en vacances et qu'il était impossible de retarder les conclusions de la commission d'enquête. M, pelahaye insista. M. Jaurès promit alors d'interroger officieusement, dans les couloirs de la Chambre, s'il le rencontrait, M. Emmanuel Brousse, député: des Pyrénées Orientales, dont le journal était ainsi mis én cause, pour savoir ce qu'il y avait de fondé dlans les déclarations de cet article. Fin&iéWîêïH M. Jaurès mit aux voix la proposition " d'ajournement de la discussion des conclusions jusqu'à l'audition de ce nouveau témoin. Aucune main ne s'étant levée en faveur de l'iajournement M. Delahaye se leva alors et partit en déclarant qu'fj enverrait sa démission. il i\-it pas été communiqué de procès-verbal à l'issuii fjo Ja réunion. M. Jaurès a déclara que t§§ travaux de la commission avaient avancé d'utic m.^pi.è-re satisfaisante. On a voté treize pages sur les trente-deux de *on manuscrit. Il espère qwo J.es travaux :1e la commission seront terminas Iwpdi soir, au plus tard mardi. La Chambre sera sajsig mardi du procès-verbal sténographié ot muivrefli (les épousions qu'elle pourra discuter jeudi et vendredi.La séance de l'après-midi Pftj'is, 28. — LcC Commission d'enquête, pouf£W'yaJ]t l'examen de ses conclusions, a voté les paragraphes concernant le rôle de MM. Monls et CnUlWS.. Elle a discuté la partie i'eliàiyg k YfrP-tioii de Rochette et à l'intervention de ii. Du Mesnil. Lille abordera lundi le rôle de la magis-tt'Ature et des gouvernements successifs, Les conclusions seront soumises jeudi à le Chambre'. M. Delahaye n'assistait tia$ lu séanc( de cet après-midi. Toutefois M. Juur.es fi'ç pas reçu ga lettre de démission. M. Georges Lorry aurait également l'in tention de démissionner. A l'imprimerie Chaix ; M. Chaix, directeur de l'imprimer] ! Chaix, a déclaré : — Il est exact, en effet, que dans le coi rant de 191U, M. Rochette, qui était de ne clients, nuus a confié l'impression de 1 brochure à laquelle il fait allusion dans 1 i lettre publiée par !e Matin. » Le titre de cette brochure était la Foi tune mobilière de la France de 1890 à 4911 Dans le courant de 1911, nous avons remi à M. Rochette, à différentes reprises, e sur sa demande, des épreuves successive qui, clhaque fois, nous sont revenues cou vertes de correction?. Enfin, au commence ment de 1#12, autant qu'il nous est permi de le fixer par les oordereaux de payemen du travail de nos ouvriers, M. Rochett nous a réclamé, de ce traviail, dix épreuve définitives. Le travail, s'il avait été exécuté eût comporté à ce moment une brochure di 70 pages. Nous fournîmes à M. Rochett les dix épreuves définitives qu'il nous avai réclamées, et depuis, nous avons attend! inutilement le bon à tirer. )> Au bout de quelque temps, à une dati qu'il nous est matériellement impossibli aujourd'hui de déterminer, nous avons en voyé à notre client la facture du travai qu'il nous avait commandé. Cette factun a éti réglée, sans qu'aucun bon à tirer nous ait jamais été remis. Par la suite, et er raison même de l'absence de ce lion à ti rer, la composition de la brochure fut dis tribuée et la brochure ne fut jamais tirée — Vous souvenez-vous avoir reçu de M. Rochette- l'indication qu'il renonçait à fai rer tirer sa brochure Est-ce sur son ordre que la composition en fut distribuée ? — Il nous est impossible de répondre à cette question, pour l'excellente raison qu'il n'existe dans notre dossier aucune trace écrite de la commande de M. Rochette et de ses demandes d'épreuves... Tout cela fut traité verbalement. Noui; signifiia-t-il qu'il renonçait à l'impression de sa brochure, ou bien est-ce nous qui, notre facture étant réglée, et en l'absence de tout « bon à tirer» avons considéré que c'était là un « travail sans suite », pour employer l'expression dont nous nous servons habituellement, et en avons ordonné la distribution ?... Nous ne saurions vous le dire taprèc deux ans écoulés. Nous n'avions conservé ici qu'une seule épreuve de . e travail. Le parquet nous l'a fait réclamer ce matin. Nous la lui avons remise... Nous ne savons pas autre chose... mm FRANCE La panne du dirig-eable Le dirigeable Eugène Montgolfier a pu regagner son port d'attache par ses propres moyens. De une heure jusqu'à cinq iheures et demie, le dirigeable plana au-dessus de Mau. beuge ; puis Y Eugène Montgolfier, la pointe contre le vent, partit à la dérive dans la direction d'Hirson, le long de la frontière franco-belge. On Le vit successivement là Beugnies, à Felleries ; il remonta le vent et on le revit à Beugnies. Enfin il fit demi-tour ! A toute petite allure il suivit la route d'Avesnes 'à Mau-bôuge, jalonnée d'autos, phares allumés. Il put soutenir le train de douze à quinze kilomètres à l'heure jusqu'à Maubeuge. Eclairé par des projecteurs, il atterrit prè»s de son hangar de Maubeuge, à 9 h. 35. Voici quelques détails donnés par un officier de l'équipage : — Nous, eûmes au-dessus de Lille non une panne de moteur, mais une panne de ventilateur provenant de la rupture d'une courroie. iNotre ventilateur, qui maintient la pression constante en envoyant de l'air dans le ballonnet compensateur, tourna alors là 1.200 tours au lieu de tourner à 7.0C0 tours. En raison du manque de ventilation et s'ajoutant & cela la pluie, le vent, la neige, le soleil, oui tour /à tour nous attiraient dans les hauteurs ou nous rabattaient vers le sol. l'atterrissage était quelque peu scabreux, et nous n'avons pu l'effectuer, malgré une réparation de fortune faite au-dessus de Lille. » Vers 5 heures, un autre avatar est survenu : une des deux hélices propulsives s'est trouvée immobilisée par suite de la rupture d'un cardan. Nous avons alors navigué à mo/ndre vitesse, nous servant de la seule hélice utilisable. » Nous jouions de malchance, car vers 6 heures une courroie de dynamo s'est rompue. Ce fut le terme de nos ennuis. » Découverte archéologique à. Lyon Lyon, 28. — Le vicomte Louis de Jonage et l'architecte Rogation le Mail viennent de découvrir, sur la colline de Fourvières, le grand théâtre de Lugdunum, datant du deuxième siècle. De nombreux débris gallo-romains ont été exhumés. Cette importante découverte va faire l'objet d'un rapport au ministre de l'instruction publique. ALBANIE Protestation • contre les menées grecques Vienne, 28. — On mande de Durazzo à la Correspondance Albanaise : Le gouvernement albanais a adressé aux grandes puissances une note circulaire dans laquelle il dit que le gouvernement hellénique retire ses troupes des territoires qui doivent être évacués mais y envoie de nouveaux des bandes de comitadjjis qui sont organisées et munies d'armes par les autorités grecques. La situation de l'Epire, dit en outre la note circulaire, devient chaque jour plus menaçante. Les autorités grecques ont toléré la création d'un gouvernement provisoire, ce qui prouve plus que toute autre chose que le gouvernement d'Athènes donne son assentiment aux événements qui se produisent en Epire. Vu la prochaine expiration du délai fiixé pour l'évacuation, le gouvernement albanais prie les grandes puissances de faire valoir l«;n: influence auprès du gouvernement hellénique afin de mpttrp fip * la déplorable situation qui existe actuellement.Le gouvernement albanais déclare en ou tre qu'il regretterait d'être ofoligé de prendre des mesures pouvant avoir une répercussion désagréable dans les Balkans. MEXIQUE La bataille de Torreon El-Paso, 27. — Une dépêche reçue à Jua. rez, de la ligne de bataille, confirme In prise de Gomez-Palacio par le général Villa f)n dit que le général Villa compte en trer UGmau, i; Torreon. L'engagement sëmiblè avoir durjj pjie^qm sans interruption oendant quatre journées au cours desquelles les chances ont varié : mais c'est seulement aujourd'hui 27 man que le général Villa'a fini par occuper Go mez-Palacio, après trois assauts successifs A up certain moment on s'est battu jus que dans les principales rues de Torreon Les pertes des deu^ côtés opt £té con'si dérables, Version constitutioinnaliste e New-York, 28. — Une dépêche de Gome Palacios, envoyée hier matin là 9 heure dit qu'après quatre jours de combat, a s cours duquel trois assauts ont été livré a. le général Villa a pris Gomez-Palacios < i a établi son quartier général là un poir donnant sur Torreon et situé à trois mille de Gomez-Palacios. Le général Villa n' pas encore compté ses pertes, mais elle s sont élevées. Les blessés ont beaucoup sou t fert de la soif. Un grand nombre ont péi s par manque d'eau et de soins médicau> Les cadavres des deux partis remplisse!) les rues. Après le bombardement par l'ai 3 tillerie, la cavalerie et l'infanterie se son t lancées à travers les rues de la ville. î Les comlbattants étaient armés de fusils 3 de sabres, de pistolets et de grenades i main. De nombreuses rencontres ont eu liei 5 dans des rues étroites. De vieux soldats dé ^ clarent qu'ils n'ont jamais vu combat auss ^ terrible. Le général VilLa se prépare à at l taquer vigoureusement Torreon et compt prendre la ville demain. Il a exprimé soi admiration pour la défense opposée par L général Velasco à la prise de Gomez-Pa lacios. TllIPQLITAJTNE Démonstration italienne Benghaizi, 28. — Le général Cantore ayant eu connaissance que la région d^ Maraua à l'est de Tecniz était occupée pai de forts contingents de rebelles, s'est avan cé le 23 mars avec une colonne mixte à U rencontre de l'ennemi qu'il a attaqué le lendemain. Les forces rebelles comprenaien DvX) hommes armés, dont 400 réguliers for tement retranchés sur dei hauteurs et dis posant de 4 canons. Les troupes italiennes se sont portées rapidement en avant menaçant dans le sud la retraite des rebelles qui, pris de panique, ont abandonné leurs positions et se sont enfuis en désordre, poursuivis sur un parcours de 15 kilomètres.La colonne italienne a incendié plusieurs campements, s'est emparée de fusils, de munitions et de matériel de guerre et a fait de nombreux orisonniers. Les Arabes ont eu 90 tués et de nombreux blessés. Les Italiens ont eu 6 Àfckaris blessés. Le 25 mars, la colonne s'est avancée jus; qu'au château de Targuba où elle a trouvé des campements abandonnés, des troupeaux, du matériel et des approvisionnements. Elle est rentrée ensuite à Maraua. A la suite de cette démonstration, de nombreux chefs Dorsa sont venus faire acte de soumission. Paris, 28. — La Cour d'assises a condamné aux travaux forcés à perpétuité les deux anarchistes Xourry et Hotuez qui avaient assailli ;* .K/ons 1? bureau de la receveuse des Postes et tué le mari de celle-ci. y. Londres, 28. — MM. Asquith, Churchill et d'autres ministres sont partis pour la campagne afin d'y passer quelques jours. Ce fait semble indiquer que la situation politique est moins tendue. Sir Edward Carson, chef des unionistes de l'Ulster, est arrivé à Londres pour prendre part à 1 important débat de lundi à la Chambre des communes. Lords Curzon, Middleton et Selborne', ont informé lord Morley qu'ils lui poseraient lundi des questions relatives aux incidents du Ministère de la guerre. -)r Londres, 28. — Pendant le match Ox-fard-Cambridige,. lùne tribune érigée sur un chaland s'est effondrée. Il y aurait une demi-douzaine de blessés. En Belgique La politique financière La discussion du budget extraordinaire a donné plus de force encore à la note de îa minorité concernant le budget de la guerre. Elle a montré qu'à la veille des élections le gouvernement et la droite s'efforcent de maquiller la situation financière.Les rapporteurs du budget de la guerre et du budget extraordinaire avaient reçu le môme mol d'ordre, tromper le pays par des omissions et des artifices de compta^ bilité. Ces omissions, M. Mechelynck les a dénoncées avec verve et à ses arguments il n'a guère été répondu. Et avec raison il a protesté contre les conditions onéreuses de l'emprunt de Londres, se plaignant que le gouvernement n'ait pas fait appel aux banquiers belges. La conclusion pratique de ce d'éjbat c'est que la charge de la dette devient de plus en plus lourde, augmentant le total des dépenses. Entre celles-ci et les ressources, l'équilibre est rompu et pour le rétablir, il faudra, au cours de la session 1914-1915 de nouveaux impôts. A la veille du renouvellement législatif on recommence le jeu de mai 1912. A cette époque, les membres du gouvernement déclaraient que les impôts ne seraient >paa augmentés d'un centime. M. Levie, au Patria, s'indignait contre ceux qui attaquaient sa gestion financière et repoussaient l'idée de toute taxe nouvelle. On recommence la même comédie. Le premier act?. débute par des omissions afin de faire croire à une situation moins mauvaise.Au second', l'on prétendra que de nouveau:!» impôts sont inutiles et au troisième ou lendemain des élections, on les fera voter.- les mêmes procédés vont se renouveler. Tant pis pour les naïfs qui s'y laisseront prendre ! 1-e projet scolaire La Commission sénatoriale du proijel scolaire se réunira lundi à 10 h. 1/2. M. Pléchet va travailler pendant toute ls journée de dimanche pour terminer soi: rapport. Il en donnera lecture à la Com mission lundi, puis M. Descamps fera con naître la note de la majorité. U se peut qu'un débat s'engage sur cel le-ci, ce qui motiverait une seconde réu nion de la Commission. La pension des mineurs >e projet de loi inoclfifiant les pensions d( vieillesse én faveur des ouvriers mineur* a été renvoyé par le Sénat à la Chambre. Il sera examiné par la commission spé ciale qui l'a étudié naguère, La tenue c?ss officiers Est-ce un poisson d'avril quelque peu ei avance, rpais on affirme oue l'arrêté roya concernant la tenue est sous presse. La tunique serait conservée pour la t t- nue de ville et la vareuse servirait pov ;, la grande tenue. On la maintiendrait to u tefois pour la tenue de campagne. 5, Aucun autre changement ; le shako lu it même serait maintenu. it Et le casque ? ? On verra... plus tare s Une compagnie du 9e et un escadron d a 2e chasseurs à cheval l'expérimenteraien s Crinière pour la cavalerie, plumet pou les troupes à pied. i Bref, en dehors de l'introduction die 1 vareuse rien de saillant. Ne pas trop s t fier à tous ces échos. Le mieux c'est d'à tendre avec patience l'arrêté royal... sou t ' presse. Flessingfue { Les Hollandais construisent actuellemen i le (fort ù coupoles de Ruyter à enviro; 2,0(X) mètres «à l'ouest de Flessingue. Il j réfectionnent le fort de Ramekens. destin à repousser une attaque venant de terre, e ; projettent d'édifier un fort, également mo [ derne, à l'Est de Flessingue. j De plus ils viennent d'établir une sta tion de sous-marins et, deux fois par mois tous les sous-marins des autres station néerlandaises s'exerceront dans l'Escaut. Le bulletin de la Ligue de défense na tionale paru ce jour s'en préoccupe et con sacre tout son numéro à la situation créé) par le nouveau) système défensif de la Hol lande. 11 réclame la création d'une flottille ca paible de défendre Anvers et d'aider les se cours qui pourraient nous arriver par là : A titre documentaire. Le Tir national Le Tir national établi à front du boule vard de Grande Ceinture sur le territoin de la commune de SchaerDeek est reconni insuffisant et son déplacement s'impose. Le Gouvernement a conçu l'idée d'établi) le nouveau tir dans de vastes terrains si tués sur le territoire des communes de Woliuwe^Saint-Etienne, de KVoluwe-JSaint-L.imbert et d'Evere. 11 y mettra à proximité les nouveaux établissements militai' res jugés nécessaires à l'extension du casernement et aux besoins de l'armée. L'aménagement des abords des ouvrages sera réservé à l'Etat qui veillira à ce que l'affectation des bâtiments à édifier ne soii pas de nature à nuire aux intérêts de l'armée.Les dépenses qu'entraîneront les expropriations, constructions et travaux projetas seront en partie compensées par les ré-cettes qui écherront au Trésor du chef de la réalisation de l'emplacement du Tir actuel et de la revente d'une partie des immeubles susceptibles d'être aliénés en imposant aux acquéreurs les conditions jugées nécessaires pour sauvegarder l'utilité publique qui a provoqué leur acquisition. L'Association pour l'encouragement de la toaineatïon Sous Ja présidence de M. Beco, gouverneur du Buabant, assisté de M. Richard, député permanent, et du docteur F. Schoof-secrétaire général, l'Association belge pour 1 Encouragement de la balnéation populaire, scolaire et industrielle, a tenu avant-hier matin, à l'hôtel du gouvernement provincial, son assemblée générale annuelle. L'assistance était très nombreuse ; on remarquait des délégués de toutes les grandes villes et eles principales communes du pays. Au début de la séance, M. Schoofs a donné lecture du rapport du comité directeur sur les travaux de l'Association. Fondée depuis un an seulement, au lendemain du congrès de Scheveninghe, l'œuvre nouvelle compte actuellement 158 membres dont 139 membres effectifs, 12 donateurs et 7 protecteurs. Parmi les membres protecteurs figurent les grands établissements industriels ; l'Association possède des sections dans toutes les provinces, celle de Liège a tout particulièrement donné des preuves de vitalité. Le rapport du secrétaire s'occupe longuement de la 2e conférence internationale des bains populaires et scolaires qui doit se réunir cette année à Bruxelles et dont le gouvernement a confié l'organisation à l'Association. Par l'intermédiaire du ministre des affaires étrangères, 'a participation officielle de toutes les puissances à cette conférence a été sollicitée. D'autre part, des comités nationaux de propagande sont en voie de formation dans les pays voisins. Dès maintenant, quatorze questions figurent à l'ordre du jour du congrès ; et tous les rapporteurs sont désignés. Au programme figurera également une fête organisée par le Cercle « La Nage » et des démonstrations au bassin communal de Saint-Gilles que les congressistes visiteront. Après l'approbation du rapport sur la situation financière, l'assemblée a décidé que la prochaine assemblée générale se tiendra à Liège. Le congrès libéral limbourgeois Pour rappel, c'est le dimanche 5 avril prochain qu'aura lieu à Tongres le 4e congrès annuel libéral limbourgeois. Réunion des délégués \à 10 heures du matin. A 2 heures de l'après-midi, banquet par souscription (4 francs par personne). Le comité organisateur a été assez heureux, d'obtenir les adhésions de MM. les députés Paul Hymans et Louis Franck, qui prendront la parole au banquet. Les adhésions doivent parvenir au comité au pltis tard le 2 avril prochain. Congrès des Jeunes Gardes Libérales A l'ordre du jour du Congrès des Jeunes Gardes Libérales, communiqué précédemment, Congrès qui se réunira le 12 avril, à Namur, il y a lieu d'ajouter, à l'ordre du .jour de La séance du matin, un projet de réorganisation de la Fédération Nationale. Ce projet a pour rapporteur M. Wathelet, président de la Fédération d'arrondissement des Jeynes Gardes de Liège. ÀssQCiattoii de l'Union libérais do l'arrondissement de Liège Liège, le 25 mars 1914. Monsieur, Comme suite là la convocation que nout vous avons adressée le 17 courant, nous avons l'honneur de vous communiquer l'or dre du iour de l'assemblée générale qui st tiendra aujourd'hui dimanche, 29 mars, à 1< heures du matin, à Liège, au Théâtre Wftl Ion, (salle de la Société Liégeoise de Gym i nastique), rue du Gymnase, (entre les nu i méros 9$ et 100 du boulevard de la Sau venière), ORDRE DU JOUR 1. Renouvellement du pacte d'alliance avec l'Association progressiste en vue de: i élections législatives du 24 mai. i Désignation et classement des deu: premiers candidats titulaires pour l'élec e- tion législative à la Chambre des Repré-ir sentants. i- Le Comité a l'honneur de soumettre à .vos suffrages les candidatures suivantes : lm A. — Candidats effectifs I M. Xavier NEUJEAN. avocat, conseiller □ communal, membre sortant de la Chambre t des représentants, représenté par le Co-j 'mité. M. Paul VAN IIOEGAERDEN-BRACO-rj NIER, président de l'Association de l Union e libérale, ancien sénateur, ancien représentant présenté par MM. J. Body, vice-pré-9 sident de l'Association libérale de Hol-logne-aux-Pierres ; L. D'heur-Hellin, industriel, à Herstal ; A. Greiner, industriel, à Seraing ; A. Renaville, président de l'As-t sociation libérale de Sprimont et L. Rut-1 ten, conseiller communal à Liège. Les candidats effectifs seront classés par un poil. B. — Candidats suppléants M. Emile DIGNEFFE, industriel, conseiller communal à Liège, député suppléant sortant. M. Léonce NEEF, avocat, conseiller communal, à Tilff, député suppléant sortant. Nous vous prions instamment d'assister à cette assemblée et nous vous présentons, Monsieur, nos salutations distinguées. Le Secrétaire, Le Vice-Président, Jules Mestreit. Paul VHoest-Remy. -X INSTRUCTIONS POUR LE POLL Le poil s'ouvrira immédiatement après la discussion sur les candidatures. Il restera ouvert le dimanche pendant une heure dans le local même où se sera tenue l'assemblée générale. Il sera continué LE LENDEMAIN LUNDI, DE 5 A 8 HEURES, AU CASINO DU PASSAGE LE M ON NIER (Salle des Fêtes de la Royale Légia). Le dépouillement commencera à 8 heures. A L'HOTEL-DE-VILLE La Commission des Travaux, réunie vendredi soir, a statué sur une douzaine d'affaires plus ou moins importantes. La Société d'Athus-Grivegnée a été autorisée —• sous certaines conditions — ià maintenir la voie ferrée établie depuis plus d'un demi-siècle à l'extrémité de la rue des Venues où elle couperait un ancien chemin vicinal aujourd'hui disparu. Voilà qui ne réjouira pas chauffeurs et vélocemen pour qui ces parages sont familiers. En plus d'une redevance annuelle de 300 francs, la Société restera responsable des embarras de voirie ainsi que des accidents qui pourraient se produire. L'affaire de la nouvelle église à ériger sur le plateau de Cointe est revenue, à nouveau, devant la Commission. En décembre dernier, celle-ci fixait à 75.000 fr. la. part d'intervention de la ville dans les frais de construction du nouveau temple, évalués alors à 256.620 francs. Aujourd'hui, la note présentée dépasse 300:000 francs. — —. Tout en emettant un avis favorable sur les plans définitifs lui soumis et qui, une fois réalisés, doteront notre ville d'un superbe monument de style gothique, la Commission a tenu à souligner que son intervention financière ne dépasserait pas le chiffre primitivement fixé. Réalisera-t-on enfin l'élargissement de la rue de l'Official ? Les avis diffèrent, parait-il, à ce sujet. D'une part, le Collège échevinal voudrait porter de 8 là 10 mètres la largeur de la rue le long de la propriété de Harlez ; de l'autre la Commission estime cette largeur insuffisante. Elle a donc maintenu son idée première d'établir en cet endroit, vers la place du Théâtre, un évasement de voirie beaucoup plus complet et dont la limite se trouverait en prolongement de ï'ali-ignement des' habitations actuelles, côté droit ; cela permettrait d'établir une voie montante et une voie descendante pour la circulation des véhicules. Au prix actuel du terrain, — 550 fr. au mètre carré, — la dépense dépasserait 65 mille francs. Il appartiendra au Conseil communal de départager, bientôt, ces avis opposés. La récente adjudication pour La construction des trottoirs a donné un résultat des plus favorables ; elle laisse sur le crédit fixé un disponible important que la Commission propose d'affecter :à doter d'un trottoir la rue dfiHarscamp, côté droit, ainsi qu'à achever celui de la rue Large, dont la voirie doit être asphaltée d'ici quelques semaines. La Commission a approuvé les plans, devis et cahier des charges pour la construction d'un mur de soutènement rue Lambi-non. Ce travail utile s'effectuera le long de la paire de la Société des charbonnages de la Haye, où il soutiendra le remblai formant la plate-forme de la rue. Le charbonnage établira, là ses frais, le mur d'élévation destiné à former clôture le long do sa propriété. On poursuivra, par la suite, la construction eiu trottoir, afin que les piétons jouissent .'bientôt d'un accotement convenable. Le travail coûtera 11.000 fr. à la ville. La Commission a approuvé diverses cessions et acquisitions de terrains, elle a voté un crédit de 15.7001 francs pour solder des dépenses supplémentaires se rapportant à l'entretien des propriétés communales, au cours de l'année écoulée, ainsi qu'une somme de 650 francs représentant le coût de modifications de détail à apporter à l'éclairage au gaz installé au dépôt du Service du nettoiement public, à Bres-soux.A également été approuvé le rôle pouv la répartition des frais là réclamer, éventuellement, aux propriétaires riverains, pour le curage de lq Légia dans la traverse de leur propriété. La Commission surseoit à un projet de modification à apporter « ouelques articles du cahier général des charges applicable aux travaux d'architecture, certains membres ayant manifesté le désir d'examiner cette affaire de près. Au sujet de la récente transformation de la rue des Naiveux, la Commission approuve l'annexion, à une languette de terrain appartenant à la ville, d'un excédent de voirie devenu sans utilité ; le tout sera revendu comme terrain à bâtir aprfô np-1 probation de cette modification p?ir l'au-1 torité supérieure. Au cours de cettê séance, la Commission i était appelée à connaître d'une décision, » prise d'urgence, et par laquelle on autorisait l'entrepreneur des travaux de voirie, rue iFond Pirette prolongé^, à utiliser ■ des cendrées au lieu de sable dans la formation du coffre du pavage. Des circonstances climatéiiques et autres militaient en faveur de cette dérogation au cahier des charges ; la Commission l'a ratifiée pure-; mènt et simplement. > Ces différentes affaire^ figureront à l'ordre diu jour de la première séance du Conseil communal qui se tiendra, vraisemblablement, le 6 avril prochain. Chronique Locale LA JOURNEE Dimanche 29 mars, 8Se jour de Vannée, Ste Meclitilde. Passion. Lever du soleil, 5.27, coucher 18.08. Lever de la lune, 5.58, coucher, 21.33. EXPOSITIONS Salle des Cliiroux. — Exposition des œuvres de M. Louis Loncin, visible jusqu'au 5 avril. Au Cercle des Beaux-Arts. — Boulevard de la Sauvenière. — De 10 à 1 et de 2 à 6 heures : Exposition des œuvres de MM. Van Doren et Gérard Watrin. CONFERENCES Ecole d'Horticulture. — Jardin d'acclimatation. à 9 1/2 h., cours d"arboriculture fruitière, par M. Duchène ; à 10 1/2 h., cours de floriculturc par M. Chevalier. THEATRES Théâtre Royal. — En matinée, à 1 3/4 h., Paillasse et Les Petites Michu ; le soir, à 6 1/2 h., Werther et La Petite Manon. Théâtre du Gymnase. — En matinée, à 2 h., La Robe Rouge ; le soirj à 7 h., La Veine et Monsieur le Directeur. Pavillon de Flore. — A 2 h., en matinée, et le soir à S h., Titine est bizée. Théâtre de la Renaissance. — En matinée, à i 1/2 h., et le soir, à 8 1/2 h., Joseph Van Hespen, policier. Théâtre Communal Wallon. —Al h., Mèlie est khayowe, intermède et Li tono Tchuze. Théâtre de la Renommée. — A 7 heures, Andrî, L'Efant, Li Ojinteye Feume. MUSICSHALLS ET CINEMAS Cinéma Royal (Régina). — Music-Hall-cinéma. Spcctacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs, à huit heures, cinématographe ; les jeudi et dimanche, matinée à 3 heures. REUNIONS ET FETES DIVERSES Association des Employés et Voyageurs de la Province de Liège. — Hôtel Moderne. 2 112 li., assemblée générale. Association des anciens élèves de l'Ecole de dessin industriel de Liège. — Boulevard Saucy, à 10 h., assemblée générale. Palais de Glace. — Patinage sur glace de 10 à 12 1/2, de 14 1/2 à 18 1/2, de 20 à 23 1/2 heures. Société Franklin. — 3 heures. — Mati* née artistique et littéraire Terrain de Cointe. — a'3 h., match de foot-ball. Terrain de Rotarmont. — A 3 h., match de foot-ball. Nos Primes Musicales îv'ons engageons vivement nos lecteurs musiciens à profiter des magnifiques primes que nous mettons à leur disposition Onâce a un arrangement que nous avons conclu avec un grand éditeur parisien, nous XKravons fournir quelques-unes des œuvres principales de de Richard WAGNER à des prix exceptionnels. Ces œuvres sont Tannhailser, te Vaisseau Fantôme, Rienzi et Parsifal. Les troia premières pour piano seul, sont vendues n*. 50 ; Parsifal, partition, chant et piano, 5 francs au lieu de 10. Ces partitions sont fort bien éditées et constituent de magnifiques ouvrages qui occuperont une place d'honneur dans les collections de nos musiciens les plus aver- T'our recevoir ces œuvres par la poste, adresser les demandes accomnagnées de leur montant en mandat^poste^ à l'Admi-nistration du Journal de Liège, boulevard de la Sauvenière, 25, Liège. Ajouter fr. 0,50 pour le port. EPHEMERIDE Nous nous plaignions naguère d'une pénurie de sensations, nous réclamions le Scandale, l'Affaire, le bel assassinai compliqué, l'enlèvement d'une princesse une nouvelle machine de Rostand. Maintenant, nous envions la paix et la médiocrité des événements d'il ?/ a un mois Tout ceci est trop plein de chiffres, de fi', nanciers et de ministres, c'est du Bernstein mal arrangé par gens d'affaires et ce scandale où il g avait, comme il convient, des femmes du sang et des larmes, no us est déjà pénible de lourdeur, de longueur et de gravité monotone. Compère GuillerL Le temps. _ Qu'importe s'il pleut et s'il fait encore froid, nous n'avons plus que trois jours de mars à subir. Trois jours, dirait Christophe, et j'e vous donnerai le soleil ! Et c'est demain la Saint-Quirin : la sagesse des campagnes dit : A VSaint QuiHn Li prétimps vint. Qu il vienne donc, nous l'attendons comme farce d avril. L'été. _ n paraît nous aurong cet été une saison moins bonne qu'en 1913. L.i condition des glaces dans l'Atlantique nord semblerait 1 indiquer. On a vu des icebergs toute 1 awU»e il est vrai, mais ils étaient en petit nombre et de petites dimensions sur tes routes transatlantiques. Cette année ils sont plus nombreux. On en a vu dès le début de janvier à Belle-Isle (entre La-Prador et Terre-Neuve) et par -i6° latitudo Word. 011 a aperçu plusieurs entre 46° et 49" !:,ngl^\?ue.st' A la fm de janvier, le Czar par 4&~ Nord et 48°7 Ouest a dû changer considérablement sa route pour sortir des glaces, et divers navires, à destination du Canada, ont dû passer plus au Sud qu'il n est d'habitude nécessaire à l'époque. Il v avait beaucoup de glace sur la côte ouest d Islande au début de ianvier, et divers chalutiers ont eu des dégâts. Sans doute la. descente; des glaces est un effet de conditions météorologiques, mais c'en est une cause à son tour. Lee œufs miraculeux. _ Les œuf9 ele Paqnes, qui pe font nombreux aux vitrines des confiseurs, ont ceci de particulier qu'ils n'éclosent pas comme des œufs ordinaires. Les poules qui les ont pondus sont des poules merveilleuses — des poules aux œufs de satin, de sucre, d'ivoire do oe porcelaine, de pluclie. ,Ces poules,' on ne les voit jamais ; elles picorent dans un coin du ciel une prairie bleue, un fumien rose piquent des astres du bout du bec, giattent des ongles le sol même du para-If' j ,œufs tombent sur la terre, enveloppés de la ouate protectrice des nuées. Kt c est un Iwau conte à mettre en vers. Mais ces œufs, conçus par des poules çhauflég dan? les vitrines, se brisent déjà

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Cet article est une édition du titre Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1832 au 1940.

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